Vous êtes sur la page 1sur 6

Le témoignage

Séquence : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire / Séance : Activités de compréhension de l’écrit
La durée :
Texte :

Youyou et mortier traditionnel symbole de solidarité et de résistance de peuple algérien

(...) A chaque exécution la Casbah hurlait…


Pendant la guerre d’indépendance algérienne, de 1954 à 1962, plus de 1 500 condamnations à
mort furent prononcées par la justice française, dans le couloir de la mort les prisonniers n’étaient
pas seuls… Ils étaient accompagnés par des chants patriotiques et les cris de « Tahia El Djezaïr ! », «
Vive l’Algérie libre ! » de l’ensemble des détenus de la prison.

Ces chants, ces slogans étaient accompagnés par les youyous et les coups de mortiers des Femmes de
la Casbah comme un cri de guerre pour leur donner du courage… .

On demanda à Abdelkader Guerroudj, dit « Lucien », ancien condamné à mort, chef de la branche
armée du Parti communiste algérien, s’il se souvenait des premières exécutions capitales de la guerre
d’Algérie, voici ce qu’il a répondu :

« Bien sû r. Elles avaient créé une émotion immense. Barberousse, la prison d’Alger, est située en haut
de la casbah. Tous les habitants vivaient cela dans leur chair. Immédiatement après, les femmes
avaient hurlé, fait le youyou pendant que les 2 000 prisonniers tapaient les murs avec leurs gamelles,
leurs cuillères. Tout le monde comprenait aussi que nous étions, cette fois, installés dans la guerre
totale. Sans cadeaux, ni d’un cô té, ni de l’autre. »(...)

Synthèse R.M * Propos recueillis par François Malye dans « La guillotine et la guerre
d’Algérie » :https://histoirecoloniale.net/la-guillotine-et-la-guerre-d.html, le 17 octobre 2019.

Séquence : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire / Séance : Activités de compréhension de l’écrit
La durée :
Texte :

Youyou et mortier traditionnel symbole de solidarité et de résistance de peuple algérien

(...) A chaque exécution la Casbah hurlait…


Pendant la guerre d’indépendance algérienne, de 1954 à 1962, plus de 1 500 condamnations à
mort furent prononcées par la justice française, dans le couloir de la mort les prisonniers n’étaient
pas seuls… Ils étaient accompagnés par des chants patriotiques et les cris de « Tahia El Djezaïr ! », «
Vive l’Algérie libre ! » de l’ensemble des détenus de la prison.

Ces chants, ces slogans étaient accompagnés par les youyous et les coups de mortiers des Femmes de
la Casbah comme un cri de guerre pour leur donner du courage… .

On demanda à Abdelkader Guerroudj, dit « Lucien », ancien condamné à mort, chef de la branche
armée du Parti communiste algérien, s’il se souvenait des premières exécutions capitales de la guerre
d’Algérie, voici ce qu’il a répondu :

« Bien sû r. Elles avaient créé une émotion immense. Barberousse, la prison d’Alger, est située en haut
de la casbah. Tous les habitants vivaient cela dans leur chair. Immédiatement après, les femmes
avaient hurlé, fait le youyou pendant que les 2 000 prisonniers tapaient les murs avec leurs gamelles,
leurs cuillères. Tout le monde comprenait aussi que nous étions, cette fois, installés dans la guerre
totale. Sans cadeaux, ni d’un cô té, ni de l’autre. »(...)

Synthèse R.M * Propos recueillis par François Malye dans « La guillotine et la guerre
d’Algérie » :https://histoirecoloniale.net/la-guillotine-et-la-guerre-d.html, le 17 octobre 2019.
Le témoignage

Niveau : 3ème AS / Classe 3ème LLE


Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire
Séquence : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire
Séance 4 : Activités de compréhension de l’écrit (2)
La durée : 1h30
Texte support :

Activités :

Observation et formulation des hypothèses de sens : (quelques éléments à compléter après l’exploitation du
texte)

Consigne1 : Observez le texte et repérez les éléments périphériques puis, complétez l’accroche suivante:

Le texte à étudier s’intitule « …………………………… » se compose de « …………………….» c’est une


synthèse des …………………… par le journaliste …………………… publiée dans « …………………………… » :
…………………………………………………………….. le ………………………………. C’est un texte de type ………., genre
…………. à visée …………………….. L’idée générale s’articule autour de
………………………………………………………………………………..

Consigne 2 : En vous référant à ces éléments, essayez d’en deviner le contenu.


Formulation des hypothèses de sens :
Consigne : Lisez silencieusement le texte en faisant attention aux champs lexicaux qui dominent.
Activité : Parmi les hypothèses formulées laquelle est juste ?
- Il s’agit de ……………………………………………………………………………………………..

Activités1 : Complétez la grille suivante :

Qui parlent dans ce A qui ? De quoi ? Comment ? Pourquoi ?


texte ?

……………… …………………. ……………….. ……………….. ……………………

Activité 2 : Ce texte est l’œuvre :

a- D’un ancien condamné à mort ?

b- D’un journaliste ?

c- D’un soldat de l’armée française ? Choisissez la bonne réponse

Activité3 :

1. « …A chaque exécution la Casbah hurlait… »


A quelle période de l’Histoire de l’Algérie appartient l’évènement cité ci-dessus ? Justifiez votre
réponse en relevant du texte une phrase employée par l’auteur.
Le témoignage

2. Où se passent les événements relatés ? Précisez le lieu d’exécution.

Activité4 : Relevez, du texte, trois éléments appartenant au champ lexical d’ « exécution » et trois autres à
celui de « résistance »

Activité5 :

1. A l’annonce de l’ordre d’’exécution, les femmes et hommes font preuve de complicité pour soutenir
les exécutés » Quelle phrase du texte le montre.

2. Les deux faits historiques rapportés par le témoin sont :


- Les premières condamnations à mort à la prison Barberousse ?
- Les émotions fortes suite aux premières exécutions ?
- La fondation de la prison d’Alger Barberousse.
- Une véritable guerre ?

Identifiez les deux bonnes réponses.

3. Le narrateur prend position pour les faits cités dans le texte. Relevez quatre(4) marques de
subjectivité.

Activité6 :

On demanda à Abdelkader Guerroudj, (…), s’il se souvenait des premières exécutions capitales de la
guerre d’Algérie, voici ce qu’il a répondu :(…) « Tout le monde comprenait aussi que nous étions, cette
fois, installés dans la guerre totale. Sans cadeaux, ni d’un cô té, ni de l’autre. »(...)

Abdelkader Guerroudj, (…) a répondu que


Réécrivez l’énoncé ci-dessus en le commençant ainsi :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

…………………………………………………………………………………………………………………
Activité7 :

« Tous les habitants vivaient cela dans leur chair » Quelle prise de conscience résulte de cette forte émotion,
éprouvée par les algériens ?

Activité8 :

A qui renvoient les pronoms soulignés dans le texte ?

- « s’il …. » (2ème §) =>


- « Elles….. » (2ème §) =>

Activité6 :

A travers l’insertion du témoignage dans ce texte d’histoire, l’auteur veut :

1. Informer objectivement sur l’univers carcéral pendant la guerre d’indépendance


2. Authentifier ses dires et rassurer le lecteur sur la véracité des faits relatés pendant la guerre
d’indépendance
Le témoignage
3. Contredire les propos du témoin. Choisissez la bonne réponse

Dites selon vous, quel effet produit, sur le lecteur, l’emploi du lexique mélioratif dans le texte ?

Niveau : 3ème AS / Classe


Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire
Séquence : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire
Séance 4 : Activités de compréhension de l’écrit (2)
La durée : 1h30
Texte support :

Activités :

Observation et formulation des hypothèses de sens : (quelques éléments à compléter après l’exploitation du
texte)

Consigne1 : Observez le texte et repérez les éléments périphériques puis, complétez l’accroche
suivante:

Le texte à étudier s’intitule « Youyou et mortier traditionnel symbole de solidarité et de résistance


de peuple algérien » se compose de « deux paragraphes » c’est une synthèse des Propos recueillis
par le journaliste François Malye publiée dans « La guillotine et la guerre
d’Algérie » :https://histoirecoloniale.net/la-guillotine-et-la-guerre-d.html, le 17 octobre 2019.
C’est un texte de type narratif, genre historique à visée informative argumentative. L’idée générale
s’articule autour de l’application de la condamnation à mort en Algérie et la résistance du peuple algérien
pendant la guerre de libération nationale

Consigne 2 : En vous référant à ces éléments, essayez d’en deviner le contenu.


Formulation des hypothèses de sens
Consigne : Lisez silencieusement le texte en faisant attention aux champs lexicaux qui dominent.
Activité : Parmi les hypothèses formulées laquelle est juste ?
- Il s’agit de l’application de la condamnation à mort en Algérie et la résistance du peuple algérien
pendant la guerre de libération nationale.

Activités1 : Complétez la grille suivante :

Qui parlent dans A qui ? De quoi ? Comment ? Pourquoi ?


ce texte ?

Le journaliste et le Aux lecteurs De l’application de la En présentant des Pour informer et


témoin condamnation à mort en faits et insérant le argumenter ses propos
Algérie et la résistance du témoignage
peuple algérien pendant
la guerre de libération
nationale

Activité 2 : Ce texte est l’œuvre d’un journaliste.

Activité3 :
Le témoignage
1. Pendant l a guerre de libération nationale.
La phrase qui le montre :
« Pendant la guerre d’indépendance algérienne » ou « de 1954 à 1962, plus de 1 500
condamnations à mort furent prononcées par la justice française, »

2. Les événements relatés se sont déroulés à Alger (la Casbah) exactement à la prison
Barberousse « la prison d’Alger »

Activité4 :

Le champ lexical d’ « exécution » : condamnations à mort, le couloir de la mort, prisonniers, ….

Le champ lexical de « résistance » : cri de guerre, courage, fait le youyou, chants patriotiques, ………

Activité5 :

4. A l’annonce de l’ordre d’’exécution, les femmes et hommes font preuve de complicité pour soutenir
les exécutés » La phrase du texte qui le montre est :

«..les femmes avaient hurlé, fait le youyou pendant que les 2 000 prisonniers tapaient les murs avec
leurs gamelles, leurs cuillères »

5. Les deux faits historiques rapportés par le témoin sont :


- Les premières condamnations à mort à la prison Barberousse.
- Une véritable guerre

6. Le narrateur prend position pour les faits cités dans le texte. Les marques de subjectivité sont :
Bien-sûr / émotion immense/ vivaient cela dans leur chair/ avaient hurlé/ la guerre totale, sans
cadeaux/ ni d’un côté, ni de l’autre.

Activité6 :

Je réécris l’énoncé en le commençant ainsi : Abdelkader Guerroudj, (…) a répondu que tout le
monde comprenait aussi qu’ils étaient, cette fois-là , installés dans la guerre totale. Sans cadeaux, ni
d’un cô té, ni de l’autre.

Activité7 :

« Tous les habitants vivaient cela dans leur chair » Quelle prise de conscience résulte de cette forte émotion,
éprouvée par les algériens ?
Ils se rendaient compte qu’ils sont dorénavant au cœur d’une guerre impitoyable. La phrase qui le
montre :
« Tout le monde comprenait aussi que nous étions, cette fois, installés dans la guerre totale. Sans cadeaux, ni
d’un côté, ni de l’autre. »
Activité8 :

Les pronoms soulignés dans le texte renvoient aux:


- « s’il …. » (2ème §) => Abdelkader Guerroudj
- « Elles….. » (2ème §) => premières exécutions.
Activité6 :

A travers l’insertion du témoignage dans ce texte d’histoire, l’auteur veut :


Le témoignage
b. Authentifier ses dires et rassurer le lecteur sur la véracité des faits relatés pendant la guerre
d’indépendance

· Dites selon vous, quel effet produit, sur le lecteur, l’emploi du lexique mélioratif dans le texte ?

Vous aimerez peut-être aussi