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3°AS/ PROJET 1

Projet 1
Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 2 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des
commentaires et/ou des témoignages.

Mise en place de la séquence :


Objectif : Explication de quelques mots-clés.

Séquence :
Produire un texte pour présenter un fait d’histoire
en y introduisant des commentaires et/ou des
témoignages.

 Présenter un fait d’histoire : informer, montrer, faire connaître un événement


historique : événement passé, réel, vérifiables et qui a marqué l’histoire d’un pays ou d’un
peuple.

 Introduire des commentaires : ajouter et inclure des commentaires : analyse (causes et


conséquences) et point de vue personnel (subjectivité) sur les événements relatés.

 Les témoignages : paroles au discours direct ou indirect des témoins (personnes ayant
assisté à l’événement en question, donc ils vont rapporter ce qu’ils ont vu, entendu ou
ressenti).

 Lancement de la production écrite :

Sujet :

Personne ne peut nier le rôle essentiel de la femme algérienne durant la guerre de


libération nationale. Pour mettre en évidence ce rôle ainsi que les différentes missions confiées
aux militantes algériennes que ce soit au maquis ou dans les agglomérations urbaines, rédigez
un texte d’une quinzaine de lignes qui sera lu à l’occasion de la journée mondiale de la femme, le
8 mars.

Projet 1
Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 2 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des
commentaires et/ou des témoignages.

Compréhension de l’oral :
Objectifs :- développer l’expression orale chez les apprenants.
- savoir ce que c’est qu’un témoignage.
- savoir le rôle d’un témoignage dans un fait historique.
- savoir dégager les informations essentielles à partir d’un texte écouté.
- Savoir faire la différence entre auteur et témoin.
- habituer les apprenants à la prise de notes.

A. Eveil de l’intérêt :
 Dans un tribunal, souvent, le juge fait venir une personne qui a vu ou entendu quelque
chose lors d’une affaire et l’interroge ? Comment appelle-t-on cette personne ? (Proposer un
QCM si les apprenants n’arrivent pas à trouver la réponse [acteur - témoin – personnage -
accusé]).
► Cette personne s’appelle témoin.

 Donnez d’autres mots de même famille que témoin : témoigner – témoignage.


 Dans un texte de fait historique, le témoin et l’auteur sont-ils deux personnes différentes ou
la même personne ?
► Souvent, le témoin et l’auteur ne sont pas la même personne mais il arrive qu’on trouve
des textes où le témoin est lui-même l’auteur.

B. Ecoute attentive du texte :


Demander aux élèves de bien écouter ce texte puis compléter le tableau suivant :

Texte :

Ceci est le témoignage de Louisette Ighilahriz. Capturée par l'armée française le 28 septembre
1957, après être tombée dans une embuscade avec son groupe. Elle avait été transférée, grièvement
blessée, à l'état-major de la 10 e division parachutiste de Massu, à Hydra. Elle a subi la torture à l'âge
de 20 ans. Cette ancienne militante du FLN met en cause ses tortionnaires : le capitaine Graziani, le
colonel Bigeard et le général Massu.
« J'étais allongée dans la salle de torture. Ils pouvaient venir une, deux ou trois fois par jour.
Dès que j'entendais le bruit de leurs bottes dans le couloir, je me mettais à trembler. Ensuite, le temps
devenait interminable. Le plus dur, c’est de s'habituer à la douleur. »
« Massu était brutal. Bigeard n'était pas mieux, mais, le pire, c'était Graziani. C’était un pervers
qui prenait plaisir à torturer. Ce n'était pas des êtres humains.
« Pendant ces trois mois, je n'ai eu qu'un but : me suicider. » Elle a tenu bon, de septembre à
décembre 1957. Sa famille payait cher le prix de ses actes. « Ils ont arrêté mes parents et presque
tous mes frères et sœurs. Maman a été longuement torturée. Un jour, ils ont amené devant elle le
plus jeune de ses neuf enfants, mon petit frère de trois ans, et ils l'ont pendu... ».

D’après un article paru dans le journal Le Monde, le 20 juin 2000.

L’auteur Le témoin cité La source La date Visée du texte


Non mentionné Louisette Le monde le 20 juin 2000 - informer
(journaliste) Ighilahriz (journal) ( révéler des
vérités)
- dénoncer

 Que dénonce-t-on dans ce texte ?


► Dans ce texte, on dénonce la torture durant la guerre de libération ou :
la souffrance des prisonniers algériens durant la guerre d’Algérie

 Quelles sont les personnes qui ont subi la torture ?

► Les personnes qui ont subi la torture sont :


- Louisette Ighilahriz et
- sa famille (ses parents et presque tous ses frères et sœurs)

 A quelle période (Quand) ?

► C’était durant la bataille d’Alger, en 1957

C. 2ème écoute avec prise de notes :

Demander aux élèves de prendre des notes au fur et à mesure qu’ils écoutent le texte pour
la 2ème fois.

 Où a été torturée Louisette Ighilahriz ?


► Louisette Ighilahriz a été torturée au siège de l'état-major de la 10e division
parachutiste de Massu, à Hydra (Alger).

 Pour quelle raison, a-t-elle été arrêtée ?

► Louisette a été arrêtée parce que c’était une militante du FLN.

 Durant combien de temps Louisette a-t-elle subi la torture ?

► Louisette a subi la torture durant trois mois (de septembre à décembre 1957)

 Louisette cite les noms de trois officiers français qui l’ont torturée. Lesquels ?

► Les noms des trois officiers français qui ont torturé Louisette sont (tortionnaires) :
le capitaine Graziani, le colonel Bigeard et le général Massu

 « Massu était brutal. Bigeard n'était pas mieux, mais, le pire, c'était Graziani. C’était un pervers» .
Que fait Louisette dans ce passage ?
► Dans ce passage, Louisette décrit (qualifie) ses tortionnaires en employant un
lexique péjoratif (lexique négatif).

 « Pendant ces trois mois, je n'ai eu qu'un but : me suicider. » D’après vous, pourquoi
Ighilahriz voulait se suicider à tout prix ?

► Ses tortionnaires l’ont tellement fait souffrir (torture) qu’elle désirait à tout prix se
suicider pour en finir avec ce qu’elle endurait.

Synthèse :
 Faites brièvement le compte rendu objectif de ce texte.

Il s’agit d’un texte de fait historique paru dans le journal « Le Monde » le 20 juin
2000. Dans ce texte, l’auteur (un journaliste) se base sur le témoignage d’une ancienne
militante du FLN, Louisette Ighilahriz, dans le but de révéler des vérités au grand public et
de dénoncer les actes de torture durant la guerre d’Algérie.
Louisette y raconte comment elle a été torturée avec les membres de sa famille
durant la bataille d’Alger en 1957 par les officiers du général Massu (Graziani et Bigeard)
dont elle fait une description subjective très détaillée. Elle les attaque et les accuse
publiquement du mal dont elle souffrait et souffre encore. Elle décrit dans ce texte ses
sentiments au moment des faits et comment elle avait tenté de se suicider.

NB :
Quelques mots à mémoriser :

témoignage / témoin / torture / tortionnaires / capturer / militant(e) / embuscade /


parachutistes
Texte :

Offensive du 20 août 1955: la réponse du nord-Constantinois aux cris des Aurès.

Véritable étincelle d’une révolution lancée quelques mois auparavant, le 1 er novembre 1954,
l’offensive du 20 août 1955 a constitué un tournant décisif dans le combat du peuple algérien contre
l’oppresseur1 et une réponse du nord-Constantinois aux cris des Aurès encerclés. C'est, en effet, dans
un contexte marqué par une répression aveugle du colonisateur que l'offensive du 20 août 1955 a été
préparée afin de donner un grand éclat à la révolution naissante et renverser la tendance au profit de la
lutte pour l'indépendance.

A l’occasion du 62ème anniversaire des événements du 20 août 1955 à Constantine, le moudjahid


Mohamed El Hadi Kracha a souligné que l’objectif de lancer cette offensive contre des objectifs
colons, était, entre autres, de desserrer l’étau 2 sur la région des Aurès où l’armée française asphyxiait 3
le maquis4 et la population locale. M. Kracha a rappelé, à cet effet, le rôle très important du chahid
Zighoud Youcef dans l’organisation de cette offensive d’envergure, dont les préparatifs ont débuté,
affirme-t-il, au mois de mai 1955.

Le commandant Zighoud, chef de la zone II après la mort de Didouche Mourad le 18 janvier 1955,
s’est réuni avec les fidaïne 5 à Djebel Ouahch (sur les hauteurs de Constantine) pour leur donner les
instructions inhérentes à cette action, à savoir attaquer les lieux occupés par les colons notamment les
commissariats et les mairies. Ainsi, il y a eu l’attaque d’un commissariat à Bab El Kantara, à l’issue
de laquelle les fidaine se sont enfuis en direction de l’oued Rhumel, alors qu’au même moment, un
autre groupe de fidaine a réussi à hisser le drapeau algérien sur la mosquée El Ketania et Djamaâ El
Kebir.

"Consécutivement à cette offensive, les colons ont barricadé la ville et commencé à rechercher les
personnes impliquées dans ces attaques qui ont fait des morts et des blessés", raconte-t-il, précisant
que c’est à partir de là que la cellule dirigée par le martyr Aouati Mustapha a été repérée.

Ces évènements ont certes eu des répercussions sur la population locale se soldant par une
répression et des rafles6, mais ils ont permis aussi de mettre en évidence les crimes de guerre de la
France ainsi que l’inscription de la "question algérienne" à l’ordre du jour de l’assemblée générale de
l’ONU le 30 septembre 1955.
APS (Algérie Presse Service), le vendredi, 18 août 2017.

LEXIQUE :
1. oppresseur : qui impose sa domination par la force et la répression. 2. Desserrer l’étau : En
contexte, faire réduire la pression de l’armée française sur la région de l’Aurès . 3. asphyxiait : En
contexte, encercler une région d’une façon que personne ne peut en sortir ou ne peut y entrer. 4. maquis :
En contexte, lieu (montagne ou forêt) ou se réfugiaient les moudjahidine. 5. fidaïne : Auteurs
d'un attentat suicide (kamikazes) = Personnes qui se sacrifient pour une cause. 6. rafles : Arrestation
massive opérée par la police à l'improviste.
Projet 1
Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 2 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des
commentaires et/ou des témoignages.

Compréhension de l’écrit

Objectifs : - Lire pour comprendre un récit historique à caractère subjectif.


- Repérer les éléments constitutifs de la situation de communication
- Etudier un texte relatant des faits historiques comportant des témoignages et des
commentaires.
- Savoir restituer les informations essentielles sous forme de compte rendu.
- savoir sa visée communicative.

Texte support 1: Offensive du 20 août 1955: la réponse du nord-Constantinois aux cris des Aurès.
Référence : APS (Algérie Presse Service), le vendredi, 18 août 2017.

Activités à réaliser et questions à poser


I. Etude des éléments périphériques :

 Observez ce texte. Quels sont les éléments périphériques qui le composent ?


® Les éléments périphériques qui composent ce texte sont :
 un titre : Offensive du 20 août 1955: la réponse du nord-Constantinois
aux cris des Aurès.
 un texte constitué de cinq paragraphes.
 La source : APS (Algérie Presse Service), le vendredi, 18 août 2017.
 Redondance de la date du 20 août 1955 et du nom de Zighoud Youcef.
 Il y a un passage mis entre guillemets (dans le 4e §)

II. Hypothèses de sens :


 D'après ces éléments, de quoi parle-t-on dans ce texte (Quel en est le thème) ? Quelles autres
informations peut-on en dégager ?
® D'après ces éléments, dans ce texte, on parle de (le thème est) :
- Offensive du 20 août 1955 dans le nord-Constantinois sous le commandement
de Zighoud Youcef
- L’auteur est un journaliste (d’après la source : APS).

- Il y a un témoignage dans ce texte (d’après les paroles mises entre guillemets)

III. Lecture silencieuse avec consigne:

Lisez silencieusement ce texte tout en relevant les noms de personnes et les noms de lieux.

IV. Vérification des hypothèses de sens + réponse à la consigne :


 On procède avec les apprenants à la confirmation ou l’infirmation des hypothèses
de sens émises préalablement.
 Réponse à la consigne : Relevons les noms de personnes et les noms de lieux (noms propres) :

Personnes Lieux
- Mohamed El Hadi Kracha - Nord-Constantinois
- Zighoud Youcef - Aurès
- Didouche Mourad - Djebel Ouahch
- Aouati Mustapha - Constantine
- Commissariat Bab El
Kantara
- Oued Rhumel
- mosquée El Ketania
- Djamaâ El Kebir
- France

V. Tableau de la situation de communication :


Complétez le tableau suivant à partir du texte :
Qui parle ? A qui ? De quoi ? (thème) Comment ? Dans quels buts ?
- Informer et
L’auteur Lecteurs Offensive - En racontant révéler des
(son nom de la (attaque) du 20 vérités
n’est pas presse août 1955 dans - En rapportant
mentionné) algérienne le nord- les - Commémorer
(APS) Constantinois témoignages une date
sous le d’un historique
commandement moudjahid
de - Rendre
Zighoud Youcef hommage

VI. Exploitation du texte :


 A quelle occasion se texte a-t-il été écrit ? Quels indices vous ont-ils orientés dans votre
réponse ?
® - Ce texte a été écrit à l’occasion du 62e anniversaire des événements du 20 août 1955 à
Constantine.

- Les indices qui nous ont permis de trouver cette réponse sont :
a) L’expression du 2e paragraphe : « A l’occasion du 62ème anniversaire des événements du
20 août 1955 à Constantine »
b) La date de parution du texte : 18 août 2017.

NB :
Donc, ce texte a été écrit pour (but) : célébrer et commémorer les événements du 20 août 1955.

 Quelles les sont les raisons (causes) qui ont poussé le déclenchement de ces offensives ?
® Les raisons sont :
a) une réponse du nord-Constantinois aux cris des Aurès encerclés.
(variante : desserrer l’étau sur la région des Aurès où l’armée française asphyxiait le maquis)
b) donner un grand éclat à la révolution naissante
c) renverser la tendance au profit de la lutte pour l'indépendance

 Citez à partir du texte des exemples d’actions menées par les combattants algériens au cours
de ces événements du 20 août 1955.
® Les exemples d’actions menées par les combattants algériens :
- attaquer les lieux occupés par les colons notamment les commissariats et les mairies.
- l’attaque d’un commissariat à Bab El Kantara.
- hisser le drapeau algérien sur la mosquée El Ketania et Djamaâ El Kebir (un véritable défi des
autorités françaises)

Remarque :
Ces opérations ont été menées dans la ville de Constantine.

 Dans le 3e et 4e §, l’auteur a employé le mot « fidaïne ». Pourquoi ?


® Pour la simple raison que ces combattants, en procédant à ces opérations dangereuses, risquent
leur vie et peuvent ne pas en sortir vivants.

 Quelles étaient les conséquences (répercussions) directes et indirectes de ces offensives ?


® Les conséquences directes ou indirectes de ces offensives étaient :
- Les colons ont barricadé la ville (Constantine)
- Recherche des auteurs de ces attaques.
- Des morts et des blessés.
- la cellule dirigée par le martyr Aouati Mustapha a été repérée.
- Répression et rafles.
- Mettre en évidence les crimes de guerre de la France.
- Inscription de la question algérienne à l’ordre du jour de l’ONU.

 D’après vous et selon ces répercussions, ces offensives étaient-elles un échec ou une réussite
pour le camp algérien ? Justifiez votre réponse.
® Selon ces répercussions, ces offensives étaient-elles une véritable réussite pour le camp
Algérien parce qu’elles ont permis de mettre en évidence les crimes de guerre de la France ainsi
que l’inscription de la "question algérienne" à l’ordre du jour de l’ONU.

 a) Quel rôle jouent les guillemets dans le 4e § ? Les Guillemets encadrent un témoignage.
b) Précisez le nom du témoin et son statut : le moudjahid Mohamed El Hadi Kracha
c) Ce témoignage est-il rapporté au discours direct ou indirect ? Discours direct
d) Relevez du texte d’autres témoignages au discours direct ou indirect :
- les préparatifs ont débuté, affirme-t-il, au mois de mai 1955 .
e) Quel rôle joue le verbe « affirmer » ? C’est un verbe de parole, il introduit le discours.
f) Quelle importance a un témoignage dans un fait historique ?
En plus de sa fonction purement informative, le témoignage est une preuve de l’authenticité
(véracité) des faits racontés.
Activité :

Relevez du 1er et 2e paragraphe du texte étudié « Offensives du 20 août 1955 » des termes et
expressions qui montrent une appréciation positive ou négative, une certitude ou non, …etc. :
véritable étincelle / tournant décisif / oppresseur / cris des Aurès encerclés /
répression aveugle / grand éclat / révolution naissante / renverser la tendance au
profit de / moudjahid / desserrer l’étau / asphyxiait le maquis / rôle très important /
chahid / offensive d’envergure.

 Qu’exprime l’auteur en utilisant ce lexique ? Est-il, de ce fait, objectif ou subjectif ?


® En utilisant ce lexique, l’auteur exprime son point de vue à travers des commentaires
personnels sur les faits racontés.

 De ce fait, l’auteur est clairement subjectif.


NB :
- Un texte de fait historique peut être présenté objectivement ou subjectivement selon
l’intention de l’auteur.

- Ces mots ou expressions sont appelés marques de subjectivité ou indices de


modalité.

A retenir :

Les marques de subjectivité et de modalité sont des indices (grammaticaux ou


lexicaux) qui permettent d’exprimer (explicitement ou implicitement) un point de vue, un
commentaire, un sentiment, un jugement, une critique ou le degré de certitude ou d’incertitude de
l’énonciateur.

Synthèse de compréhension :
 Faites le compte rendu objectif de ce texte :
C’est un texte de fait historique extrait de l’APS (Algérie presse service) et paru le 18
août 2017. L’auteur y informe les lecteurs et commémore l’anniversaire des offensives du
20 août 1955 sur le Nord Constantinois.

D’après l’auteur, l’événement du 20 août 1955 constitue une date très importante
pour la révolution algérienne. Selon le témoin Mohamed El Hadi Krachi, ces offensives
avaient été lancées principalement pour réduire la pression sur la région de l’Aurès
encerclée. Ce témoin affirme que c’est Zighoud Youcef qui a organisé et préparé ces
attaques avec les combattants. L’auteur précise que ces militants algériens ont ciblé
surtout des commissariats dans la ville de Constantine. Il ajoute que la répression des
Français était terrible sans oublier les arrestations massives. Enfin, l’auteur souligne que
cet événement a permis l’internationalisation de la question algérienne
Texte :

Crime de guerre

La colonisation de l’Algérie a été un crime contre l’humanité, comme le dit Emmanuel Macron 1 :
« Sommes-nous aujourd’hui condamnés à vivre dans l’ombre de ce traumatisme 2 pour nos deux pays ?
(…) Il faut pour cela, avoir le courage de dire les choses et de ne céder à aucune simplification. »
La colonisation fut, à plusieurs reprises, marquée par des actes brutaux 3. (…) Une longue guerre
opposa les Français et les Algériens, de 1830 jusqu’en 1962, coûtant la vie à plusieurs centaines de
milliers de soldats et civils français et algériens (…).
En 1945, la région de Sétif, fut particulièrement le théâtre d’affrontements sanglants. (…) Une très
violente répression, sept semaines durant, causa vingt mille à trente mille morts (…) Longtemps passé
sous silence en France, c’est en 2005 qu’il y eut une première phase de reconnaissance de cet
événement. En 2012, lors d’un déplacement en Algérie, le président François Hollande 4 évoqua les
« souffrances de la colonisation », et plus particulièrement « les massacres de Sétif, de Guelma et de
Kherrata », qui « demeurent ancrés dans la mémoire et dans la conscience des Algériens ».
Les événements de Sétif ont été considérés comme les prémices 5 de la guerre d’indépendance (de
1954 à 1962) durant laquelle la violence a été généralisée en donnant lieu à des actes de torture.
En 2000, le témoignage de Louisette Ighilahriz, recueilli par Le Monde, a ravivé le débat autour de ce
sujet. La femme racontait les tortures qu’elle avait subies pendant trois mois en 1957, alors qu’elle était
âgée de 20 ans.
Ce témoignage suscita de nombreuses réactions, notamment celle du général Jacques Massu
« Quand je repense à l’Algérie, cela me désole, car la torture faisait partie d’une certaine ambiance.
On aurait pu faire les choses différemment », regrettait le général.
Si Marcel Bigeard, nia6 les faits, qualifiant le témoignage de Louisette Ighilahriz de « tissu de
mensonges ». Paul Aussaresses n’a pas caché son implication dans ces actes de violence en avouant :
« La torture ne m’a jamais fait plaisir, mais je m’y suis résolu quand je suis arrivé à Alger. A l’époque,
elle était déjà généralisée.»

D’après Ralitsa Dimitrova, publié


dans : lemonde.fr, le 17 février 2017

Lexique :
1. Emmanuel Macron : Président actuel de la France (depuis 2022)
2. traumatisme : conséquence douloureuse d’un événement.
3. actes brutaux : actions sauvages avec beaucoup de violence.
4. François Hollande : président français de 2012 à 2017.
5. prémices : commencement, début.
6. nier les faits : ne pas reconnaître les faits.
Projet 1
Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 2 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des
commentaires et/ou des témoignages.

Compréhension de l’écrit

Objectifs : - Lire pour comprendre un récit historique à caractère subjectif.


- Repérer les éléments constitutifs de la situation de communication
- Différencier dans le récit historique entre témoignages et commentaires de l’auteur.
- Lire le texte en vue de restituer son contenu sous forme d’un compte rendu
- savoir sa visée communicative.
- Lire le texte pour étudier un ou des faits de langue investi(s) dans le discours en relation
avec la visée communicative.

Texte support 2 : Crime de guerre.


Références : Ralitsa Dimitrova, site Internet : lemonde.fr, le 17 février 2017.

Activités à réaliser et questions à poser


I. Etude des éléments périphériques :

 Observez ce texte. Quels sont les éléments périphériques qui le composent ?


® Les éléments périphériques qui composent ce texte sont :
 un titre : Crime de guerre.
 un texte constitué de six paragraphes.
 Nom de l’auteur : Ralitsa Dimitrova
 La source : site Internet : lemonde.fr, le 17 février 2017.
 Beaucoup de témoignages (discours direct).
 Des noms de lieux (Algérie / Sétif Guelma…)

II. Hypothèses de sens :


 D'après ces éléments, de quoi parle-t-on dans ce texte (Quel en est le thème) ? Quelles autres
informations peut-on en dégager ?
® D'après ces éléments, dans ce texte, on parle de (le thème est) :
- Les crimes de guerre de la France en Algérie.
- Il y a des témoignages dans ce texte pour donner plus de crédibilités aux faits racontés.

III. Lecture silencieuse avec consigne:

Lisez silencieusement ce texte en soulignant les termes et expressions relatifs au champ lexical de
la violence.

IV. Vérification des hypothèses de sens + réponse à la consigne :


 On procède avec les apprenants à la confirmation ou l’infirmation des hypothèses de sens
émises préalablement.
 Réponse à la consigne : Relevons les termes et expressions relatifs au champ lexical de la
violence :
crime / traumatisme / actes brutaux / guerre / torture / violente répression / affrontements
sanglants / souffrances de la colonisation / massacres …

V. Tableau de la situation de communication :


Complétez le tableau suivant à partir du texte :
Qui parle ? A qui ? De quoi ? (thème) Comment ? Dans quels buts ?
L’auteur : - Lecteurs / Crimes de - En racontant - Informer et
Ralitsa guerre de la révéler des
Dimitrova internautes colonisation - En rapportant vérités
française en des
Algérie (de témoignages - Dénoncer
1830 à 1962)

VI. Exploitation du texte :


 « pour nos deux pays… » Quels sont les deux pays dont parle Emanuel Macron ?
® - Les deux pays sont l’Algérie et la France.

 « coûtant la vie à plusieurs centaines de milliers de soldats et civils » (§2)


Quel sens donneriez-vous à cette expression ? (Que signifie cette expression ?)
® Cette expression signifie : « causant la mort à plusieurs… »

 Citez à partir du texte des exemples de crimes commis par la France en Algérie.
® Des exemples de crimes contre l’humanité commis par la France en Algérie :
- Massacres de Sétif, Guelma et Kherrata.
- Le recours à la torture.

 Dans ce texte, l’auteur évoque :


- les causes des crimes de la colonisation française.
- les conséquences des crimes de la colonisation française.
- les causes et les conséquences des crimes de la colonisation française.
Quelle est la bonne réponse ?
® Dans ce texte, l’auteur évoque : - les conséquences des crimes de la colonisation française.

 Quelle est la conséquence la plus importante des crimes de l’occupation française en Algérie ?
® La conséquence la plus importante des crimes de l’occupation française en Algérie est :
La mort de plusieurs centaines de milliers d’Algériens

 Relevez du texte un terme et une expression qui s’oppose à : « passé sous silence »
® « passé sous silence » ≠ phase de reconnaissance / avouant
(avoir le courage de dire les choses / n’a pas caché son
implication)
 A qui ou à quoi renvoie chacun des termes suivants ?
- « Sommes-nous aujourd’hui condamnés à vivre… » (1er §) : 2017
- « … durant laquelle la violence a été généralisée » (4e §) : la guerre d’indépendance
- « … a ravivé le débat autour de ce sujet. » (4e §) : des actes de torture (la torture)
- « … alors qu’elle était âgée de 20 ans. » (4e §) : Louisette Ighilahriz
- « On aurait pu faire les choses différemment » (5e §) : les militaires français / les Français
- « … n’a pas caché son implication dans ces actes … » (6e §) : Paul Aussaresses

 Repérez dans le texte tous les témoignages et citations introduits par l’auteur :
a) comme le dit Emmanuel Macron : « Sommes-nous aujourd’hui condamnés à vivre dans
l’ombre de ce traumatisme2 pour nos deux pays ? (…) Il faut pour cela, avoir le courage de dire
les choses et de ne céder à aucune simplification. »
b) François Hollande évoqua les « souffrances de la colonisation », et plus particulièrement « les
massacres de Sétif, de Guelma et de Kherrata », qui « demeurent ancrés dans la mémoire et
dans la conscience des Algériens ».
c) le témoignage de Louisette Ighilahriz, recueilli par Le Monde, a ravivé le débat autour de ce
sujet. La femme racontait les tortures qu’elle avait subies pendant trois mois en 1957, alors
qu’elle était âgée de 20 ans.
d) Jacques Massu « Quand je repense à l’Algérie, cela me désole, car la torture faisait partie
d’une certaine ambiance. On aurait pu faire les choses différemment », regrettait le général.
e) Marcel Bigeard, nia les faits, qualifiant le témoignage de Louisette Ighilahriz de « tissu de
mensonges »
f) Paul Aussaresses n’a pas caché son implication dans ces actes de violence en avouant : « La
torture ne m’a jamais fait plaisir, mais je m’y suis résolu quand je suis arrivé à Alger. A
l’époque, elle était déjà généralisée.»
Remarque : Les présidents français Macron et Hollande n’ont pas assisté et vécu les événements de la
guerre d’Algérie, donc ils ne sont pas des témoins.

 Tous ces témoins (et autres personnages) ont reconnu et confirmé le recours à la violence
et/ou la torture contre les Algériens durant le colonialisme français sauf un. Lequel ?

 Marcel Bigeard est le seul à avoir nié tous les faits autour de l’emploi de la torture en
Algérie.

 Observez les verbes soulignés. Quel rôle jouent-ils dans ces énoncés ?
 Les verbes soulignés sont appelés verbes introducteurs de paroles. Donc, ils introduisent les
paroles et les dires des témoins.

 Sous quelle forme de discours (direct ou indirect) ces témoignages et citations sont-ils
présentés ?
 La plupart des témoignages et citations sont donnés au discours direct sauf celui de Louisette
Ighilahriz et celui de Bigeard : [nia les faits]

 Comment peut-on reconnaître un témoignage au discours direct ?


 Un témoignage au discours direct se caractérise par la ponctuation (deux points et les
guillemets » alors que le verbe introducteur de parole indique la présence aussi bien d’un
passage au discours direct qu’indirect.

Attention !
La présence de guillemets dans un texte n’indique pas forcément un discours direct. Il faut pour cela
repérer le verbe introducteur de parole, les deux points et le nom ou statut du témoin.
A retenir :

Dans un texte de fait historique, le témoignage est une preuve de l’authenticité des faits
racontés. Il est présenté soit sous forme de discours direct ou indirect.

Activité :
Passage du discours direct au discours indirect ou inversement

1) comme le dit Emmanuel Macron : « Sommes-nous condamnés à vivre dans l’ombre de ce


traumatisme pour nos deux pays ? »
Réécrivez ce passage en le commençant par : Emmanuel Macron se demande si …………

Emmanuel Macron se demande s’ils sont condamnés à vivre dans l’ombre de ce


traumatisme pour leurs deux pays ?
(nous  ils / nos leurs / sommes  sont / suppression des guillemets et les 2 pts)

2) Paul Aussaresses n’a pas caché son implication dans ces actes de violence en avouant : « La
torture ne m’a jamais fait plaisir, mais je m’y suis résolu quand je suis arrivé à Alger.»
Réécrivez cet énoncé en le commençant par : Paul Aussaresses avoue que ……………

Paul Aussaresses avoue que la torture ne l’a jamais fait plaisir, mais il s’y est résolu quand il
est arrivé à Alger.
(m’  s’ / je  il / suis  est / suppression des guillemets et les 2 pts)

3) La femme racontait les tortures qu’elle avait subies pendant trois mois en 1957.
Réécrivez cette phrase en la commençant par : La femme racontait : « ……. »

La femme racontait : « J’ai subi la torture pendant trois mois en 1957. »


(elle  je / avait subi  ai subi)
Remarque :
Puisque le verbe introducteur de paroles est au passé « racontait », le verbe conjugué au plus-que-
parfait « avait subi » sera conjugué au passé composé au discours direct [concordance des temps]


 Distinguer entre événement, commentaire de l’auteur et témoignage :


 Classez convenablement ces expressions dans le tableau ci-dessous :
tissu de mensonge / la guerre d’indépendance / des actes brutaux / A l’époque, la violence
était déjà généralisée / Longtemps passé sous silence en France / les événements de Sétif

Dimension purement Dimension argumentative (commentaire et


informative critique de l’auteur, …) Témoignages

- les événements de - des actes brutaux - tissu de mensonge


Sétif - Longtemps passé sous silence en - A l’époque, la violence
- la guerre France était déjà généralisée
d’indépendance

- Commentaire de l’auteur : ce que dit l’auteur et qualifie (il y emploie de la subjectivité).


- Témoignage : ce que dit le témoin (le témoin est quasi toujours subjectif).
Synthèse de compréhension :
 Faites le compte rendu objectif de ce texte :

Compte-rendu objectif du texte :

C’est un texte de fait historique dont l’auteur est Ralitsa Dimitrova extrait d’un site
Internet : « lemonde.fr » et paru le 17 février 2017. L’auteur y informe les lecteurs et y
dénonce les crimes de guerre commis par la France contre les Algériens durant la
colonisation (de 1830 à 1962).

D’après l’auteur, une des conséquences de la guerre d’Algérie est le nombre


important de morts des deux côtés (français et algérien). Dans le 3 e paragraphe, il insiste
sur les massacres commis par les Français à Sétif, Guelma et Kherrata. L’auteur ajoute
que le recours à la violence et à la torture par les Français était chose commune durant la
guerre d’indépendance. Pour confirmer ses dires autour de ce sujet, il s’appuie sur le
témoignage de Louisette Ighilahriz et les aveux des généraux Massu et Aussaresses.
Projet 1
Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 2 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des
commentaires et/ou des témoignages.

Production écrite :

Objectifs :
- Savoir analyser un sujet de production écrite de type bac.
- Savoir élaborer un plan de travail (organiser son travail).
- Confronter les apprenants à une situation problème (situation d’intégration) qu’ils doivent résoudre en
réutilisant leurs acquis (produire un texte de fait historique pour informer et rendre hommage).
- Savoir employer les marques de subjectivité (commentaires personnels).

Rappel du Sujet :

Personne ne peut nier le rôle essentiel de la femme algérienne durant la guerre de


libération nationale. Pour mettre en évidence ce rôle ainsi que les différentes missions confiées
aux militantes algériennes que ce soit au maquis ou dans les agglomérations urbaines, rédigez
un texte d’une quinzaine de lignes qui sera lu à l’occasion de la journée mondiale de la femme,
le 8 mars.

Analyse de ce sujet :

On peut dégager de ce sujet de production écrite (situation d’intégration) les informations


suivantes :

- le type du texte à produire : texte de fait historique pour informer et rendre hommage.

- le thème traité : le rôle important de la femme algérienne durant la guerre de libération


nationale)

Qui ? Quoi ? Quand ?


Montrer son rôle important et les
La femme algérienne différentes missions que l’on lui a Durant la révolution algérienne
(La militante algérienne) confiées, que se soit : (la guerre de libération
- au maquis nationale)
- dans les villes.

Elaboration d’un plan de travail : (Travail collectif oral)

Le texte à produire doit comporter trois parties :

a) Introduction :
Présenter globalement le rôle de la femme algérienne en précisant la période.
b) le développement :

- Préciser en quoi consiste le rôle de la femme et les missions qu’elles étaient tenues
d’accomplir, que se soit :
- au maquis (dans les montagnes) : soigner les blessés, préparer les repas…
- dans les agglomérations urbaines (villes) : transmettre des messages
secrets,
cacher des armes, porter des bombes, …

- Donner des exemples de militantes algériennes ayant effectuer des missions


notables
(Djamila Bouhired, Hassiba Benbouali, …etc.)

c) la conclusion :

Reformuler l’idée générale contenue dans l’introduction. Attirer l’attention au fait que
la contribution de la femme algérienne était primordiale pour recouvrir l’indépendance.

NB :
Puisqu’il s’agit de rendre hommage à la bravoure et au courage de la femme algérienne, il va
de soi que l’emploi de modalités subjectives (marques de subjectivité) est nécessaire dans
cette rédaction.

Temps à employer :

Les verbes doivent être conjugués à l’imparfait et au passé composé étant donné qu’il est
question de parler d’actions passées.

Activité 2 :

Rédigez ce texte de fait historique selon la consigne donnée (Rédaction sur double feuille).
Grille d'évaluation

Critères de réussite Oui Non


Est-ce que j’ai compris et respecté la consigne et j’ai rédigé un texte de fait
historique ?

Est-ce que j’ai écrit un titre résumant le contenu du texte à produire ?

Est-ce que mon texte comporte trois parties : introduction – développement


– conclusion ?

Est-ce que l'idée générale du texte est mise en valeur dans l’introduction et
reformulée dans la conclusion ?

Est-ce que j’ai développé l’idée générale en y ajoutant des exemples dans la
partie développement?

Est-ce que j’ai respecté le contexte historique ?

Est-ce que j’ai vérifié que les faits relatés ne sont pas invraisemblables ?

Est-ce que j’ai introduit des marques de subjectivité (lexique mélioratif +


indices de modalité) ?

Est-ce que j’ai employé un lexique adéquat (en relation avec la thématique) ?

Est-ce que mon texte ne comporte pas de contresens ?

Est-ce que j’ai bien employé les temps de narration et de description ?

Est-ce que j’ai produit un texte cohérent (emploi correcte et adéquat des
connecteurs chronologiques) ?

Est-ce que j’ai utilisé convenablement les mots de reprise (absence de


répétitions par l’emploi de la substitution lexicale et grammaticale) ?

Est-ce que j’ai employé des phrases correctes au plan syntaxique (sujet +
verbe + complément) ?

Est-ce que j’ai vérifié et corrigé mon orthographe ?

Est-ce que j’ai bien utilisé les signes de ponctuation ?

Est-ce que mon écriture est bien lisible ?


Projet 1
Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 2 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des
commentaires et/ou des témoignages.

Séance de remédiation :

Objectifs : - La remédiation a pour objectif d'éviter que l'élève n'accumule des lacunes dont les effets
pourraient être dramatiques pour la poursuite de sa scolarité.
- Pallier aux difficultés d’apprentissage par une série d’activités de mise à niveau.

Important :
La séance de remédiation se fera à la fin de la séquence et prendra égard aux lacunes enregistrés par les
apprenants au cours de la dite séquence. Chaque professeur tiendra compte, dans l’élaboration de cette
séance, des imperfections des ses propres élèves. La nature des activités à donner en dépendra.

Les activités qui suivent sont données à titre global, concernant des lacunes plutôt « standard ».

ÞÞÞÞÞÞÞÞÞÞÞÞ

Activité 1 :

Soulignez dans cet énoncé les marques de subjectivité de l’énonciateur :

Le déclenchement de la glorieuse révolution algérienne le 1er novembre 1954 était un événement


important et décisif pour le peuple algérien qui a combattu bravement pendant sept années et le résultat
était au rendez-vous : l’indépendance totale, tant espérée.

Activité 2 : Réécrivez ce passage biographique en complétant les vides par les marques de subjectivité
suivantes :
courageusement / glorieuse / en martyr / exceptionnelles /
grand / emblématique / héros national

Amirouche Aït Hamouda est un …….. révolutionnaire algérien et une figure ……… de la
…………… guerre d’indépendance, né le 31 octobre 1926 en Kabylie. Dès le début de la révolution,
Amirouche a révélé des capacités ………à organiser des combats. Il a défié …….. le colonisateur dans
plusieurs opérations militaires et prit le grade de colonel. Ce …….. est mort ……. dans un accrochage
avec l’ennemi le 29 mars 1959.

Activité 3 :

« J'étais allongée dans la salle de torture. Ils pouvaient venir une, deux ou trois fois par jour.
Dès que j'entendais le bruit de leurs bottes, je me mettais à trembler. Pendant ces trois mois, je n'ai
eu qu'un but : me suicider. Ils ont arrêté mes parents et presque tous mes frères et sœurs. »

Réécrivez cet énoncé en commençant ainsi :


 Une ancienne militante du FLN raconte que…..
Correction

Activité 1 :

Soulignons dans cet énoncé les marques de subjectivité de l’énonciateur :

Le déclenchement de la glorieuse révolution algérienne le 1er novembre 1954 était un événement


important et décisif pour le peuple algérien qui a combattu bravement pendant sept années, et le
résultat était au rendez-vous : l’indépendance totale, tant espérée.

Activité 2 :
Réécrivons ce passage en complétant les vides par les marques de subjectivité donnés :

Amirouche Aït Hamouda est un grand révolutionnaire algérien et une figure emblématique de la
glorieuse guerre d’indépendance, né le 31 octobre 1926 en Kabylie. Dès le début de la révolution,
Amirouche a révélé des capacités exceptionnelles à organiser des combats. Il a défié courageusement
le colonisateur dans plusieurs opérations militaires et prit le grade de colonel. Ce héros national est mort
en martyr dans un accrochage avec l’ennemi le 29 mars 1959.

Activité 3 :

« J'étais allongée dans la salle de torture. Ils pouvaient venir une, deux ou trois fois par jour.
Dès que j'entendais le bruit de leurs bottes, je me mettais à trembler. Pendant ces trois mois, je n'ai
eu qu'un but : me suicider. Ils ont arrêté mes parents et presque tous mes frères et sœurs. »

Réécrivons cet énoncé en commençant ainsi :

 Une ancienne militante du FLN raconte qu’elle était allongée dans la salle de torture. Ils
pouvaient venir une, deux ou trois fois par jour. Dès qu’elle entendait le bruit de leurs bottes, elle se
mettait à trembler. Pendant ces trois mois, elle n'a eu qu'un but : se suicider. Ils ont arrêté ses
parents et presque tous ses frères et sœurs.

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