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Projet 1
Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 2 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des
commentaires et/ou des témoignages.
Séquence :
Produire un texte pour présenter un fait d’histoire
en y introduisant des commentaires et/ou des
témoignages.
Les témoignages : paroles au discours direct ou indirect des témoins (personnes ayant
assisté à l’événement en question, donc ils vont rapporter ce qu’ils ont vu, entendu ou
ressenti).
Sujet :
Projet 1
Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 2 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des
commentaires et/ou des témoignages.
Compréhension de l’oral :
Objectifs :- développer l’expression orale chez les apprenants.
- savoir ce que c’est qu’un témoignage.
- savoir le rôle d’un témoignage dans un fait historique.
- savoir dégager les informations essentielles à partir d’un texte écouté.
- Savoir faire la différence entre auteur et témoin.
- habituer les apprenants à la prise de notes.
A. Eveil de l’intérêt :
Dans un tribunal, souvent, le juge fait venir une personne qui a vu ou entendu quelque
chose lors d’une affaire et l’interroge ? Comment appelle-t-on cette personne ? (Proposer un
QCM si les apprenants n’arrivent pas à trouver la réponse [acteur - témoin – personnage -
accusé]).
► Cette personne s’appelle témoin.
Texte :
Ceci est le témoignage de Louisette Ighilahriz. Capturée par l'armée française le 28 septembre
1957, après être tombée dans une embuscade avec son groupe. Elle avait été transférée, grièvement
blessée, à l'état-major de la 10 e division parachutiste de Massu, à Hydra. Elle a subi la torture à l'âge
de 20 ans. Cette ancienne militante du FLN met en cause ses tortionnaires : le capitaine Graziani, le
colonel Bigeard et le général Massu.
« J'étais allongée dans la salle de torture. Ils pouvaient venir une, deux ou trois fois par jour.
Dès que j'entendais le bruit de leurs bottes dans le couloir, je me mettais à trembler. Ensuite, le temps
devenait interminable. Le plus dur, c’est de s'habituer à la douleur. »
« Massu était brutal. Bigeard n'était pas mieux, mais, le pire, c'était Graziani. C’était un pervers
qui prenait plaisir à torturer. Ce n'était pas des êtres humains.
« Pendant ces trois mois, je n'ai eu qu'un but : me suicider. » Elle a tenu bon, de septembre à
décembre 1957. Sa famille payait cher le prix de ses actes. « Ils ont arrêté mes parents et presque
tous mes frères et sœurs. Maman a été longuement torturée. Un jour, ils ont amené devant elle le
plus jeune de ses neuf enfants, mon petit frère de trois ans, et ils l'ont pendu... ».
Demander aux élèves de prendre des notes au fur et à mesure qu’ils écoutent le texte pour
la 2ème fois.
► Louisette a subi la torture durant trois mois (de septembre à décembre 1957)
Louisette cite les noms de trois officiers français qui l’ont torturée. Lesquels ?
► Les noms des trois officiers français qui ont torturé Louisette sont (tortionnaires) :
le capitaine Graziani, le colonel Bigeard et le général Massu
« Massu était brutal. Bigeard n'était pas mieux, mais, le pire, c'était Graziani. C’était un pervers» .
Que fait Louisette dans ce passage ?
► Dans ce passage, Louisette décrit (qualifie) ses tortionnaires en employant un
lexique péjoratif (lexique négatif).
« Pendant ces trois mois, je n'ai eu qu'un but : me suicider. » D’après vous, pourquoi
Ighilahriz voulait se suicider à tout prix ?
► Ses tortionnaires l’ont tellement fait souffrir (torture) qu’elle désirait à tout prix se
suicider pour en finir avec ce qu’elle endurait.
Synthèse :
Faites brièvement le compte rendu objectif de ce texte.
Il s’agit d’un texte de fait historique paru dans le journal « Le Monde » le 20 juin
2000. Dans ce texte, l’auteur (un journaliste) se base sur le témoignage d’une ancienne
militante du FLN, Louisette Ighilahriz, dans le but de révéler des vérités au grand public et
de dénoncer les actes de torture durant la guerre d’Algérie.
Louisette y raconte comment elle a été torturée avec les membres de sa famille
durant la bataille d’Alger en 1957 par les officiers du général Massu (Graziani et Bigeard)
dont elle fait une description subjective très détaillée. Elle les attaque et les accuse
publiquement du mal dont elle souffrait et souffre encore. Elle décrit dans ce texte ses
sentiments au moment des faits et comment elle avait tenté de se suicider.
NB :
Quelques mots à mémoriser :
Véritable étincelle d’une révolution lancée quelques mois auparavant, le 1 er novembre 1954,
l’offensive du 20 août 1955 a constitué un tournant décisif dans le combat du peuple algérien contre
l’oppresseur1 et une réponse du nord-Constantinois aux cris des Aurès encerclés. C'est, en effet, dans
un contexte marqué par une répression aveugle du colonisateur que l'offensive du 20 août 1955 a été
préparée afin de donner un grand éclat à la révolution naissante et renverser la tendance au profit de la
lutte pour l'indépendance.
Le commandant Zighoud, chef de la zone II après la mort de Didouche Mourad le 18 janvier 1955,
s’est réuni avec les fidaïne 5 à Djebel Ouahch (sur les hauteurs de Constantine) pour leur donner les
instructions inhérentes à cette action, à savoir attaquer les lieux occupés par les colons notamment les
commissariats et les mairies. Ainsi, il y a eu l’attaque d’un commissariat à Bab El Kantara, à l’issue
de laquelle les fidaine se sont enfuis en direction de l’oued Rhumel, alors qu’au même moment, un
autre groupe de fidaine a réussi à hisser le drapeau algérien sur la mosquée El Ketania et Djamaâ El
Kebir.
"Consécutivement à cette offensive, les colons ont barricadé la ville et commencé à rechercher les
personnes impliquées dans ces attaques qui ont fait des morts et des blessés", raconte-t-il, précisant
que c’est à partir de là que la cellule dirigée par le martyr Aouati Mustapha a été repérée.
Ces évènements ont certes eu des répercussions sur la population locale se soldant par une
répression et des rafles6, mais ils ont permis aussi de mettre en évidence les crimes de guerre de la
France ainsi que l’inscription de la "question algérienne" à l’ordre du jour de l’assemblée générale de
l’ONU le 30 septembre 1955.
APS (Algérie Presse Service), le vendredi, 18 août 2017.
LEXIQUE :
1. oppresseur : qui impose sa domination par la force et la répression. 2. Desserrer l’étau : En
contexte, faire réduire la pression de l’armée française sur la région de l’Aurès . 3. asphyxiait : En
contexte, encercler une région d’une façon que personne ne peut en sortir ou ne peut y entrer. 4. maquis :
En contexte, lieu (montagne ou forêt) ou se réfugiaient les moudjahidine. 5. fidaïne : Auteurs
d'un attentat suicide (kamikazes) = Personnes qui se sacrifient pour une cause. 6. rafles : Arrestation
massive opérée par la police à l'improviste.
Projet 1
Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 2 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des
commentaires et/ou des témoignages.
Compréhension de l’écrit
Texte support 1: Offensive du 20 août 1955: la réponse du nord-Constantinois aux cris des Aurès.
Référence : APS (Algérie Presse Service), le vendredi, 18 août 2017.
Lisez silencieusement ce texte tout en relevant les noms de personnes et les noms de lieux.
Personnes Lieux
- Mohamed El Hadi Kracha - Nord-Constantinois
- Zighoud Youcef - Aurès
- Didouche Mourad - Djebel Ouahch
- Aouati Mustapha - Constantine
- Commissariat Bab El
Kantara
- Oued Rhumel
- mosquée El Ketania
- Djamaâ El Kebir
- France
- Les indices qui nous ont permis de trouver cette réponse sont :
a) L’expression du 2e paragraphe : « A l’occasion du 62ème anniversaire des événements du
20 août 1955 à Constantine »
b) La date de parution du texte : 18 août 2017.
NB :
Donc, ce texte a été écrit pour (but) : célébrer et commémorer les événements du 20 août 1955.
Quelles les sont les raisons (causes) qui ont poussé le déclenchement de ces offensives ?
® Les raisons sont :
a) une réponse du nord-Constantinois aux cris des Aurès encerclés.
(variante : desserrer l’étau sur la région des Aurès où l’armée française asphyxiait le maquis)
b) donner un grand éclat à la révolution naissante
c) renverser la tendance au profit de la lutte pour l'indépendance
Citez à partir du texte des exemples d’actions menées par les combattants algériens au cours
de ces événements du 20 août 1955.
® Les exemples d’actions menées par les combattants algériens :
- attaquer les lieux occupés par les colons notamment les commissariats et les mairies.
- l’attaque d’un commissariat à Bab El Kantara.
- hisser le drapeau algérien sur la mosquée El Ketania et Djamaâ El Kebir (un véritable défi des
autorités françaises)
Remarque :
Ces opérations ont été menées dans la ville de Constantine.
D’après vous et selon ces répercussions, ces offensives étaient-elles un échec ou une réussite
pour le camp algérien ? Justifiez votre réponse.
® Selon ces répercussions, ces offensives étaient-elles une véritable réussite pour le camp
Algérien parce qu’elles ont permis de mettre en évidence les crimes de guerre de la France ainsi
que l’inscription de la "question algérienne" à l’ordre du jour de l’ONU.
a) Quel rôle jouent les guillemets dans le 4e § ? Les Guillemets encadrent un témoignage.
b) Précisez le nom du témoin et son statut : le moudjahid Mohamed El Hadi Kracha
c) Ce témoignage est-il rapporté au discours direct ou indirect ? Discours direct
d) Relevez du texte d’autres témoignages au discours direct ou indirect :
- les préparatifs ont débuté, affirme-t-il, au mois de mai 1955 .
e) Quel rôle joue le verbe « affirmer » ? C’est un verbe de parole, il introduit le discours.
f) Quelle importance a un témoignage dans un fait historique ?
En plus de sa fonction purement informative, le témoignage est une preuve de l’authenticité
(véracité) des faits racontés.
Activité :
Relevez du 1er et 2e paragraphe du texte étudié « Offensives du 20 août 1955 » des termes et
expressions qui montrent une appréciation positive ou négative, une certitude ou non, …etc. :
véritable étincelle / tournant décisif / oppresseur / cris des Aurès encerclés /
répression aveugle / grand éclat / révolution naissante / renverser la tendance au
profit de / moudjahid / desserrer l’étau / asphyxiait le maquis / rôle très important /
chahid / offensive d’envergure.
A retenir :
Synthèse de compréhension :
Faites le compte rendu objectif de ce texte :
C’est un texte de fait historique extrait de l’APS (Algérie presse service) et paru le 18
août 2017. L’auteur y informe les lecteurs et commémore l’anniversaire des offensives du
20 août 1955 sur le Nord Constantinois.
D’après l’auteur, l’événement du 20 août 1955 constitue une date très importante
pour la révolution algérienne. Selon le témoin Mohamed El Hadi Krachi, ces offensives
avaient été lancées principalement pour réduire la pression sur la région de l’Aurès
encerclée. Ce témoin affirme que c’est Zighoud Youcef qui a organisé et préparé ces
attaques avec les combattants. L’auteur précise que ces militants algériens ont ciblé
surtout des commissariats dans la ville de Constantine. Il ajoute que la répression des
Français était terrible sans oublier les arrestations massives. Enfin, l’auteur souligne que
cet événement a permis l’internationalisation de la question algérienne
Texte :
Crime de guerre
La colonisation de l’Algérie a été un crime contre l’humanité, comme le dit Emmanuel Macron 1 :
« Sommes-nous aujourd’hui condamnés à vivre dans l’ombre de ce traumatisme 2 pour nos deux pays ?
(…) Il faut pour cela, avoir le courage de dire les choses et de ne céder à aucune simplification. »
La colonisation fut, à plusieurs reprises, marquée par des actes brutaux 3. (…) Une longue guerre
opposa les Français et les Algériens, de 1830 jusqu’en 1962, coûtant la vie à plusieurs centaines de
milliers de soldats et civils français et algériens (…).
En 1945, la région de Sétif, fut particulièrement le théâtre d’affrontements sanglants. (…) Une très
violente répression, sept semaines durant, causa vingt mille à trente mille morts (…) Longtemps passé
sous silence en France, c’est en 2005 qu’il y eut une première phase de reconnaissance de cet
événement. En 2012, lors d’un déplacement en Algérie, le président François Hollande 4 évoqua les
« souffrances de la colonisation », et plus particulièrement « les massacres de Sétif, de Guelma et de
Kherrata », qui « demeurent ancrés dans la mémoire et dans la conscience des Algériens ».
Les événements de Sétif ont été considérés comme les prémices 5 de la guerre d’indépendance (de
1954 à 1962) durant laquelle la violence a été généralisée en donnant lieu à des actes de torture.
En 2000, le témoignage de Louisette Ighilahriz, recueilli par Le Monde, a ravivé le débat autour de ce
sujet. La femme racontait les tortures qu’elle avait subies pendant trois mois en 1957, alors qu’elle était
âgée de 20 ans.
Ce témoignage suscita de nombreuses réactions, notamment celle du général Jacques Massu
« Quand je repense à l’Algérie, cela me désole, car la torture faisait partie d’une certaine ambiance.
On aurait pu faire les choses différemment », regrettait le général.
Si Marcel Bigeard, nia6 les faits, qualifiant le témoignage de Louisette Ighilahriz de « tissu de
mensonges ». Paul Aussaresses n’a pas caché son implication dans ces actes de violence en avouant :
« La torture ne m’a jamais fait plaisir, mais je m’y suis résolu quand je suis arrivé à Alger. A l’époque,
elle était déjà généralisée.»
Lexique :
1. Emmanuel Macron : Président actuel de la France (depuis 2022)
2. traumatisme : conséquence douloureuse d’un événement.
3. actes brutaux : actions sauvages avec beaucoup de violence.
4. François Hollande : président français de 2012 à 2017.
5. prémices : commencement, début.
6. nier les faits : ne pas reconnaître les faits.
Projet 1
Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 2 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des
commentaires et/ou des témoignages.
Compréhension de l’écrit
Lisez silencieusement ce texte en soulignant les termes et expressions relatifs au champ lexical de
la violence.
Citez à partir du texte des exemples de crimes commis par la France en Algérie.
® Des exemples de crimes contre l’humanité commis par la France en Algérie :
- Massacres de Sétif, Guelma et Kherrata.
- Le recours à la torture.
Quelle est la conséquence la plus importante des crimes de l’occupation française en Algérie ?
® La conséquence la plus importante des crimes de l’occupation française en Algérie est :
La mort de plusieurs centaines de milliers d’Algériens
Relevez du texte un terme et une expression qui s’oppose à : « passé sous silence »
® « passé sous silence » ≠ phase de reconnaissance / avouant
(avoir le courage de dire les choses / n’a pas caché son
implication)
A qui ou à quoi renvoie chacun des termes suivants ?
- « Sommes-nous aujourd’hui condamnés à vivre… » (1er §) : 2017
- « … durant laquelle la violence a été généralisée » (4e §) : la guerre d’indépendance
- « … a ravivé le débat autour de ce sujet. » (4e §) : des actes de torture (la torture)
- « … alors qu’elle était âgée de 20 ans. » (4e §) : Louisette Ighilahriz
- « On aurait pu faire les choses différemment » (5e §) : les militaires français / les Français
- « … n’a pas caché son implication dans ces actes … » (6e §) : Paul Aussaresses
Repérez dans le texte tous les témoignages et citations introduits par l’auteur :
a) comme le dit Emmanuel Macron : « Sommes-nous aujourd’hui condamnés à vivre dans
l’ombre de ce traumatisme2 pour nos deux pays ? (…) Il faut pour cela, avoir le courage de dire
les choses et de ne céder à aucune simplification. »
b) François Hollande évoqua les « souffrances de la colonisation », et plus particulièrement « les
massacres de Sétif, de Guelma et de Kherrata », qui « demeurent ancrés dans la mémoire et
dans la conscience des Algériens ».
c) le témoignage de Louisette Ighilahriz, recueilli par Le Monde, a ravivé le débat autour de ce
sujet. La femme racontait les tortures qu’elle avait subies pendant trois mois en 1957, alors
qu’elle était âgée de 20 ans.
d) Jacques Massu « Quand je repense à l’Algérie, cela me désole, car la torture faisait partie
d’une certaine ambiance. On aurait pu faire les choses différemment », regrettait le général.
e) Marcel Bigeard, nia les faits, qualifiant le témoignage de Louisette Ighilahriz de « tissu de
mensonges »
f) Paul Aussaresses n’a pas caché son implication dans ces actes de violence en avouant : « La
torture ne m’a jamais fait plaisir, mais je m’y suis résolu quand je suis arrivé à Alger. A
l’époque, elle était déjà généralisée.»
Remarque : Les présidents français Macron et Hollande n’ont pas assisté et vécu les événements de la
guerre d’Algérie, donc ils ne sont pas des témoins.
Tous ces témoins (et autres personnages) ont reconnu et confirmé le recours à la violence
et/ou la torture contre les Algériens durant le colonialisme français sauf un. Lequel ?
Marcel Bigeard est le seul à avoir nié tous les faits autour de l’emploi de la torture en
Algérie.
Observez les verbes soulignés. Quel rôle jouent-ils dans ces énoncés ?
Les verbes soulignés sont appelés verbes introducteurs de paroles. Donc, ils introduisent les
paroles et les dires des témoins.
Sous quelle forme de discours (direct ou indirect) ces témoignages et citations sont-ils
présentés ?
La plupart des témoignages et citations sont donnés au discours direct sauf celui de Louisette
Ighilahriz et celui de Bigeard : [nia les faits]
Attention !
La présence de guillemets dans un texte n’indique pas forcément un discours direct. Il faut pour cela
repérer le verbe introducteur de parole, les deux points et le nom ou statut du témoin.
A retenir :
Dans un texte de fait historique, le témoignage est une preuve de l’authenticité des faits
racontés. Il est présenté soit sous forme de discours direct ou indirect.
Activité :
Passage du discours direct au discours indirect ou inversement
2) Paul Aussaresses n’a pas caché son implication dans ces actes de violence en avouant : « La
torture ne m’a jamais fait plaisir, mais je m’y suis résolu quand je suis arrivé à Alger.»
Réécrivez cet énoncé en le commençant par : Paul Aussaresses avoue que ……………
Paul Aussaresses avoue que la torture ne l’a jamais fait plaisir, mais il s’y est résolu quand il
est arrivé à Alger.
(m’ s’ / je il / suis est / suppression des guillemets et les 2 pts)
3) La femme racontait les tortures qu’elle avait subies pendant trois mois en 1957.
Réécrivez cette phrase en la commençant par : La femme racontait : « ……. »
C’est un texte de fait historique dont l’auteur est Ralitsa Dimitrova extrait d’un site
Internet : « lemonde.fr » et paru le 17 février 2017. L’auteur y informe les lecteurs et y
dénonce les crimes de guerre commis par la France contre les Algériens durant la
colonisation (de 1830 à 1962).
Production écrite :
Objectifs :
- Savoir analyser un sujet de production écrite de type bac.
- Savoir élaborer un plan de travail (organiser son travail).
- Confronter les apprenants à une situation problème (situation d’intégration) qu’ils doivent résoudre en
réutilisant leurs acquis (produire un texte de fait historique pour informer et rendre hommage).
- Savoir employer les marques de subjectivité (commentaires personnels).
Rappel du Sujet :
Analyse de ce sujet :
- le type du texte à produire : texte de fait historique pour informer et rendre hommage.
a) Introduction :
Présenter globalement le rôle de la femme algérienne en précisant la période.
b) le développement :
- Préciser en quoi consiste le rôle de la femme et les missions qu’elles étaient tenues
d’accomplir, que se soit :
- au maquis (dans les montagnes) : soigner les blessés, préparer les repas…
- dans les agglomérations urbaines (villes) : transmettre des messages
secrets,
cacher des armes, porter des bombes, …
c) la conclusion :
Reformuler l’idée générale contenue dans l’introduction. Attirer l’attention au fait que
la contribution de la femme algérienne était primordiale pour recouvrir l’indépendance.
NB :
Puisqu’il s’agit de rendre hommage à la bravoure et au courage de la femme algérienne, il va
de soi que l’emploi de modalités subjectives (marques de subjectivité) est nécessaire dans
cette rédaction.
Temps à employer :
Les verbes doivent être conjugués à l’imparfait et au passé composé étant donné qu’il est
question de parler d’actions passées.
Activité 2 :
Rédigez ce texte de fait historique selon la consigne donnée (Rédaction sur double feuille).
Grille d'évaluation
Est-ce que l'idée générale du texte est mise en valeur dans l’introduction et
reformulée dans la conclusion ?
Est-ce que j’ai développé l’idée générale en y ajoutant des exemples dans la
partie développement?
Est-ce que j’ai vérifié que les faits relatés ne sont pas invraisemblables ?
Est-ce que j’ai employé un lexique adéquat (en relation avec la thématique) ?
Est-ce que j’ai produit un texte cohérent (emploi correcte et adéquat des
connecteurs chronologiques) ?
Est-ce que j’ai employé des phrases correctes au plan syntaxique (sujet +
verbe + complément) ?
Séance de remédiation :
Objectifs : - La remédiation a pour objectif d'éviter que l'élève n'accumule des lacunes dont les effets
pourraient être dramatiques pour la poursuite de sa scolarité.
- Pallier aux difficultés d’apprentissage par une série d’activités de mise à niveau.
Important :
La séance de remédiation se fera à la fin de la séquence et prendra égard aux lacunes enregistrés par les
apprenants au cours de la dite séquence. Chaque professeur tiendra compte, dans l’élaboration de cette
séance, des imperfections des ses propres élèves. La nature des activités à donner en dépendra.
Les activités qui suivent sont données à titre global, concernant des lacunes plutôt « standard ».
ÞÞÞÞÞÞÞÞÞÞÞÞ
Activité 1 :
Activité 2 : Réécrivez ce passage biographique en complétant les vides par les marques de subjectivité
suivantes :
courageusement / glorieuse / en martyr / exceptionnelles /
grand / emblématique / héros national
Amirouche Aït Hamouda est un …….. révolutionnaire algérien et une figure ……… de la
…………… guerre d’indépendance, né le 31 octobre 1926 en Kabylie. Dès le début de la révolution,
Amirouche a révélé des capacités ………à organiser des combats. Il a défié …….. le colonisateur dans
plusieurs opérations militaires et prit le grade de colonel. Ce …….. est mort ……. dans un accrochage
avec l’ennemi le 29 mars 1959.
Activité 3 :
« J'étais allongée dans la salle de torture. Ils pouvaient venir une, deux ou trois fois par jour.
Dès que j'entendais le bruit de leurs bottes, je me mettais à trembler. Pendant ces trois mois, je n'ai
eu qu'un but : me suicider. Ils ont arrêté mes parents et presque tous mes frères et sœurs. »
Activité 1 :
Activité 2 :
Réécrivons ce passage en complétant les vides par les marques de subjectivité donnés :
Amirouche Aït Hamouda est un grand révolutionnaire algérien et une figure emblématique de la
glorieuse guerre d’indépendance, né le 31 octobre 1926 en Kabylie. Dès le début de la révolution,
Amirouche a révélé des capacités exceptionnelles à organiser des combats. Il a défié courageusement
le colonisateur dans plusieurs opérations militaires et prit le grade de colonel. Ce héros national est mort
en martyr dans un accrochage avec l’ennemi le 29 mars 1959.
Activité 3 :
« J'étais allongée dans la salle de torture. Ils pouvaient venir une, deux ou trois fois par jour.
Dès que j'entendais le bruit de leurs bottes, je me mettais à trembler. Pendant ces trois mois, je n'ai
eu qu'un but : me suicider. Ils ont arrêté mes parents et presque tous mes frères et sœurs. »
Une ancienne militante du FLN raconte qu’elle était allongée dans la salle de torture. Ils
pouvaient venir une, deux ou trois fois par jour. Dès qu’elle entendait le bruit de leurs bottes, elle se
mettait à trembler. Pendant ces trois mois, elle n'a eu qu'un but : se suicider. Ils ont arrêté ses
parents et presque tous ses frères et sœurs.