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Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Séquence2 : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire en y introduisant des commentaires
et/ou des témoignages
Séance : Mise en place de la séquence.

1-Récapitulation de la séquence1 :

Lors de la séquence 1, les apprenants ont vu le texte historique à visée informative, ils ont pu
reconnaitre les caractéristiques du texte historique. Nous nous sommes basés sur la position neutre de
l’énonciateur. Celui-ci relate/ présente évoque objectivement les faits historiques. Vers la fin de la
séquence, les apprenants étaient capables de rédiger un texte de type narratif, genre historique à visée
informative.
2-Mise en route de la séquence 2:
-Explications des mots( témoigner/témoignage) :
Témoigner : Certifier la certitude des faits.
Les témoignages : Ce sont les paroles rapportées par des personnes témoins.
Témoin : une personne qui a vu/vécu l’événement et qui peut éventuellement le rapporter.
Analyser un fait : C’est l’étudier en suivant la méthode historique en vue de l’expliquer avec des détails/
rétablir une vérité/reconstituer le passé/argumenter ou faire convaincre son destinataire de /..….. ….
(par exemple on s’interroge sur les véritables causes et conséquences d’un évènement historique)
Commente un fait : Faire une interprétation, une critique

Lors de cette séquence, le texte historique par témoignage est écrit par un auteur qui insère un
témoignage dans son récit/ OU un témoin d’un fait historique qui rapporte les faits vécus. Il peut
exprimer ce qu’il a ressenti par rapport au fait donc son discours n’est plus objectif, il va devenir
subjectif(les modalisateurs sont explicites/implicites dans son discours) .Ensuite, dans le texte historique
par témoignage, le narrateur exprime son point de vue et sa prise de position à travers la caractérisation
(méliorative ou péjorative) des personnages et des actions. Enfin, Nous allons étudier le texte historique
qui contient l’analyse et/ou le commentaire ; l’auteur ou l’historien, à l’aide de la méthode historique,
étudie plusieurs documents, les analyse et agit surtout comme un détective. Une fois les bons
éclaircissements historiques seront faits, il s’implique dans son écrit et cherche constamment à faire
comprendre certaines réalités.
NB : On peut trouver dans le témoignage, l’analyse et le commentaire dans le même texte d’Histoire
Objectifs : A la fin de cette séquence, les apprenants seront capable de :
1- Rapporter un témoignage
2- 3- Insérer un témoignage ou un commentaire dans un fait d’Histoire
3- Distinguer entre un fait d’histoire/ un témoignage/ un commentaire / et une analyse
4- Evaluer le degré se subjectivité de l’auteur et /ou le narrateur
5- Rédiger un court énoncé historique dans lequel ils analysent un évènement selon le regard qu’ils
portent sur lui.
6- Faire le compte rendu objectif ( pour les classes de lettres et philosophie et des filières communes)
( ou critique pour les classes des lettres et langues étrangères)des textes d’histoire qui comportent
le témoignage ou/ou le commentaire.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
3-Production écrite de départ :

Sujet :
L'armée coloniale a systématiquement pratiqué la torture en Algérie pour mater et casser la révolution. A
l’occasion de la commémoration du 11 décembre 1960, votre lycée organise un concours du meilleur texte
historique. Votre enseignante vous a choisi pour y participer. Rédigez un texte d’une dizaine de lignes dans
lequel vous ferez témoigner un ancien maquisard pour informer vos camarades sur ce qu’a enduré le peuple
algérien durant la guerre de libération nationale et sur la bravoure des moudjahidine…...

Séance : Evaluation diagnostique (Voir la prochaine publication  )


Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Projet I : ans le cadre la commémoration d’une date historique, réaliser une recherche documentaire puis en
faire une synthèse de l’information à mettre à la disposition des élèves.
Intentions communicatives : Exposer des faits et manifester son esprit historique.
Objet d’étude : textes et documents d ’Histoire
Séquence02 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des commentaires et/ou
des témoignages
Activité s de compréhension de l’oral.
Support audio-visuel (posté le 19 juin 2015)
«  4 juin 1958, discours d’Alger, De Gaulle – Je vous ai compris, invité Benjamin STORA ».
Objectifs d’apprentissage : L’apprenant sera capable de :

Dégager la position de l’analyste à travers un message oral.


S’exprimer oralement en prenant position par rapport aux faits racontés

Moment1 :
Pré-écoute : Observation et formulation des hypothèses de sens :
Consigne1 : Observerez attentivement la séquence vidéo. S’agit-il d’ :
A) Un entretien X
B) Un discours. (Cochez la bonne réponse.)
C) Un débat
Consigne2 : D’après vous, quel est le thème traité dans cette vidéo ?

(Les apprenants vont émettre des hypothèses de sens)

Moment2 : première écoute avec le son afin de vérifier les hypothèses de sens (5 min.)

De quoi s’agit-il exactement dans cette vidéo ?


Il s’agit de l’analyse de Benjamin STORA autour de la célèbre phrase de Charles De Gaule.

Distribution des activités

Moment 3 : Deuxième écoute .

Visionnez la vidéo puis répondez aux activités suivantes (faites attentions aux indices de subjectivité de
l’historien Benjamin Stora)

Activité 1 : Complétez la grille de communication suivante :

Qui ? A qui ? De quoi ? Où ? Quand ?


La journaliste Aux De la fameuse « LCI » TV : Le 19 juin
Et son invité. téléspectateurs phrase de De «  le jour où 2015
Gaulle : « je vous ai … »
compris »
Activité 2 :
La journaliste présente Benjamin STORA comme étant :
a) Un grand combattant militaire pendant la guerre d’Algérie. Faux
b) Un historien. Vrai
c) Le président du musée de l’histoire de l’émigration. Vrai
d) Auteur de «  les clés cachées ». Faux
Répondez par vrai ou faux.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Activiét3 : Le 4 juin 1958 est une date qui représente :


1) L’accueil du général Charles De Gaulle à Alger.

2) Le départ du président Charles De Gaulle de la capitale algérienne.

3) Le célèbre discours de Charles De Gaulle à Alger.

4) Le célèbre discours de Charles De Gaulle en France.

(Encadrez les deux bonnes réponses)

Activité 3 :
a) Par cette phrase « je vous ai compris », De Gaulle s’adresse à :

Je vous ai compris

-Les européens

d’Algérie -les musulmans -l’armée française

d’Algérie

b) Cette phrase vise à :


1) Rassurer toutes les clientèles. X
2) Rassurer uniquement les pieds noirs.
3) Rassurer uniquement l’armée française.
(Cochez la bonne réponse.)

a) La phrase de De Gaulle a-t-elle-été accueillie avec joie ?


 Oui
Activité 4 :
« Benjamin STORA avance que quelques mois plus tard, la phrase de De Gaulle a pris un autre sens. »
La phrase soulignée se résume en un seul mot :
- Cette phrase est compréhensible.
- Cette phrase est ambigüe
- Cette phrase est brillante.
(Soulignez la bonne réponse).
Activité5 :
1. Selon STORA :
A) La phrase de De Gaulle, en réalité, vise à :
1) Garder l’Algérie française.
2) Encourager l’armée française afin de ne pas quitter l’Algérie.
3) Se rompre avec l’Algérie française.
(Encadrer la bonne réponse)

B) L’idée qui se cache derrière la phrase de De Gaulle a servi :


1- L’armée française
2-Les pieds noirs.
3-Les Algériens.
4- Les responsables algériens qui étaient basés à Tunis.
(Cochez les deux bonnes réponses)
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Activité 6 :
Quelle date correspond au discours de De Gaulle, celui de l’auto-détermination ?
Le 16 septembre 1959.

Activité 7 :
a) Les européens ont-ils approuvé le principe de l’auto-détermination ?
Non.
b) Pour empêcher le principe l’auto-détermination, l’armée française décide de :
1) S’engager militairement contre de Gaule en 1960.
2) S’engager militairement contre De Gaulle en 1961.
3) Organiser des manifestations pacifiques pour chasser De Gaule.
Cochez la bonne réponse.
Activité8 :Trouvez dans la vidéo les indices qui marquent la présente de Benjamin STORA.

Activité9 :
Dans cette vidéo, Benjamin STORA :
1. Raconte objectivement un fait d’histoire.
2. Dénonce un fait d’histoire.
3. Analyse et commente un fait d’histoire.
4. Explique et argumente ses propos.
Cochez les deux bonnes réponses.
Moment4 : (10min)

Activité se synthèse :
Faites le compte-rendu oral de l’analyse de l’historien Benjamin Stora

Niveau : 3ème AS / Classe


Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire
Séquence2 : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire en y introduisant des commentaires et/ou des
témoignages
Séance 4 : Activités de compréhension de l’écrit (1)
La durée : 1h30
Texte support : GUELMA/ Spécial 8 mai 1945
Récit d’un génocide
Hadj Bahloul Brahim est un octogénaire qui a vécu les affres des événements du 8 mai 1945 à
Guelma…ce rescapé a bien voulu nous accorder un témoignage vivant qui viendra enrichir notre patrimoine
historique que les générations futures conserveront jalousement…

Il raconte : « Nous avions reçu des instructions de la part de nos responsables du mouvement
national pour entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche eut
lieu dans le calme et nous avions déployé des banderoles où nous revendiquions notre liberté, notre
indépendance. Notre parcours prit fin au niveau du théâtre municipal et le sous-préfet Achiary a donné
l'ordre de nous disperser. La veille du 8 mai 1945, fête de l’armistice qui mettra fin à la Deuxième Guerre
mondiale et à la victoire des alliés sur le 2° Reich. Nos responsables nous invitèrent à défiler et à prouver au
monde que nous voulions seulement notre indépendance. Le rassemblement eut lieu sur les hauteurs de la
ville de Guelma à El Karmet, aux environs de 16h.. Nous portions des banderoles : « Vive l’Algérie
musulmane », « L’Algérie libre et indépendante », « Libérez les détenus politiques ». Le cortège descendait
par la rue d’Announa et fut stoppé au niveau de la banque de l’époque par les forces coloniales. 

Le sous-préfet Achiary, le maire Maubert, le procureur de la République, le chef de campagnie de


gendarmerie, le commissaire Tocquart, flanqués de policiers et de gendarmes, nous donnèrent l’ordre de
nous disperser. Nous entamions des chants patriotiques et devant notre refus, l’on tira sur la foule. Il y eut
deux morts, Boumaza et Séridi, et plusieurs blessés. Le cortège se disloqua et tout le monde fuyait pour
échapper à la fusillade. L’état de siège fut décrété et avec l’arrivée des renforts dont des tirailleurs marocains
et sénégalais, Guelma fut encerclée deux jours plus tard. C’était le couvre-feu de jour comme de nuit La
région de Guelma fut mise à feu et à sang : aucun village, aucun douar, aucune mechta n’a échappé au
carnage…. B. A. Le soir d’Algérié.08/05/2007
Activités :

Observation et formulation des hypothèses de sens :

Consigne1 : Observez le texte et repérez les éléments périphériques puis, complétez le passage suivant :

Le texte intitulé «  ………………… » comporte un sous-titre « ………………………  » est un


………………………., écrit par ……., publié dans ………………………… C’est un texte …………….

Consigne 2 : En vous référant à ces éléments, essayez d’en deviner le contenu.
Consigne : Lisez silencieusement le texte en faisant attention aux indices de subjectivité.
Activité : Parmi les hypothèses formulées laquelle est juste ?
Activité 1 :
a) Hadj Bahloul Brahim est : - Un historien. - Un soldat - Un témoin (Cochez la bonne réponse)
c)justifiez votre réponse en relevant du texte une phrase et un mot employés par l’auteur.
Activité 2 :

a) De quel événement parle-t-on dans ce texte ?


Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
b) Quelles étaient les revendications des manifestants ? Citez le passage qui le montre.

c) Le parti responsable de cette marche est :


- Le parti du peuple algérien.
- L’armée de libration nationale. (Soulignez la bonne réponse).
- Le mouvement national.
Activité 4 : A qui renvoient les pronoms soulignés dans le texte ?
- Nous (1er §) =>
- Il  (2ème §) =>
- Nous (2ème §) =>
Activité 5:
2.1) Quel est le verbe qui introduit le discours du témoin ?

2.) Qu’appelle-t-on ce verbe ?

3.) De quel type de discours s’agit-il ?

2.2)  Réécrivez l’énoncé ci-dessous en le commençant ainsi : il raconte qu’…………………….


Il raconte : «  Nous avions reçu des instructions de la part de nos responsables du mouvement national pour
entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche eut lieu dans le
calme et nous avions déployé des banderoles où nous revendiquions notre liberté, notre indépendance. »

Activité 6 : Le mot carnage veut dire :


a) Une tuerie / b) un massacre c) une sérénité d) une résistance.
Choisissez les deux bonnes réponses.

Activité 7 : Répondez par vrai ou faux :


Les réactions des français face aux manifestants du 8 mai 1945 et aux citoyens de la région de Guelma sont :
- La mort de trois personnes et plusieurs blessés.
- L’encerclement de Guelma le 9 mai1945.
- Le couvre- feu nocturne dans tout le territoire.
- L’un des nombreux massacres commis à l’encontre des algériens.

Activité 8 : La région de Guelma fut mise à feu et à sang :


L’expression soulignée veut dire :
- Détruite par la guerre et pleine de meurtres.
- Brûlée par l’incendie des terres. (Choisissez la bonne réponse)
-

Activité9 : S’agit-il d’un discours objectif ou subjectif dans ce texte ? Justifiez votre réponse.

Activité de synthèse :
Justifiez en quelques lignes l’emploi du sous-titre par rapport au contenu du texte
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Moment1 : observation et formulation des hypothèses de sens :

Consigne1 : Observez le texte et repérez les éléments périphériques puis, complétez le passage suivant :

Le texte intitulé « GUELMA/ Spécial 8 mai 1945 » comporte un sous-titre « Récit d’un génocide
 » est un article de presse écrit par B.A , publié dans « Le soir d’Algérie. » Le 08/05/2007 C’est un texte
de type narratif, genre historique.

Consigne 2 : En vous référant à ces éléments, essayez d’en deviner le contenu.

Consigne : Lisez silencieusement le texte en faisant attention aux indices de subjectivité.

Activité : Parmi les hypothèses formulées laquelle est juste ?

Activité 1 :
a) Hadj Bahloul Brahim est : - Un historien. - Un soldat - Un témoin (Cochez la bonne réponse)

c)justifiez votre réponse en relevant du texte une phrase et un mot employés par l’auteur.

Une phrase : «  qui a vécu les affres des événements ».

Un mot : « ce rescapé »

Activité 2 :
d) De quel événement parle-t-on dans ce texte ?
On parle du génocide de 8mais 1945/ses causes et ses conséquences.

e) Quelles étaient les revendications des manifestants ? Citez le passage qui le montre.
Liberté et indépendance.

Le passage qui le montre : « nous revendiquions notre liberté, notre indépendance »

f) Le parti responsable de cette marche est :


- Le parti du peuple algérien.
- L’armée de libration nationale. (Soulignez la bonne réponse).
- Le mouvement national.

Activité 4 : A qui renvoient les pronoms soulignés dans le texte ?


- Nous (1er §) => le journaliste B.A et les lecteurs.
- Il  (2ème §) => Hadj Bahloul Brahim.
- Nous (2ème §) => Hadj Bahloul Brahim et les manifestants.
Activité 5:
1. ) Quel est le verbe qui introduit le discours du témoin ?
C’est le verbe raconter (mettez-le à l’infinitif)

2.) Qu’appelle-t-on ce verbe ?


Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
C’est un verbe introducteur.

3.) De quel type de discours s’agit-il ?

Il s’agit d’un discours direct.

Réécrivez l’énoncé ci-dessous en le commençant ainsi : il raconte qu’…………………….


Il raconte qu’ils avaient reçu des instructions de la part de leurs responsables du mouvement national pour
entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche eut lieu dans le
calme et ils avaient déployé des banderoles où ils revendiquaient leur liberté, leur indépendance. 

Activité 6 : Le mot carnage veut dire :


b) Une tuerie / b) un massacre c) une sérénité d) une résistance.
Choisissez les deux bonnes réponses.
Le mot carnage veut dire : a) une tuerie. b) un massacre.

Activité 7 : répondez par vrai ou faux :


Les réactions des français face aux manifestants du 8 mai 1945 et aux citoyens de la région de Guelma sont :
- La mort de trois personnes et plusieurs blessés. Faux.
- L’encerclement de Guelma le 9 mai 1945. Faux.
- Le couvre- feu nocturne dans tout le territoire. Faux.
- L’un des nombreux massacres commis à l’encontre des algériens. Vrai
Activité 8 : La région de Guelma fut mise à feu et à sang :
L’expression soulignée veut dire :
- Détruite par la guerre et pleine de meurtres.
- Brûlée par l’incendie des terres. (Choisissez la bonne réponse)
- L’expression soulignée veut dire : Détruite par la guerre et pleine de meurtres.

Activité9 : S’agit-il d’un discours objectif ou subjectif dans ce texte ? Justifiez votre réponse.
C’est un discours subjectif.
Justification => les marques de subjectivité (pronoms personnels : nous/ Déterminants possessifs :
nos, notre/ adverbes modalisateurs : jalousement/bien),etc.

Activité de synthèse :

Justifiez en quelques lignes l’emploi du sous-titre par rapport au contenu du texte

Le sous-titre «  Récit d’un génocide » souligne d’emblée les affres de la


colonisation, et le mauvais traitement infligé aux algériens durant la période du
colonialisme. ……………..
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

PROJET1/ Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire


Séquence2 : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire en y introduisant des commentaires et/ou des
témoignages
Séance3 : Activités de compréhension de l’écrit
La durée : 1h30

Texte :
19 juin 1956 : pour la première fois dans cette guerre, la guillotine entre en action. Zabana et Feradj
ont la tête coupée, au nom de la loi française. Ainsi, le statut de combattants de guerre ne sera pas réservé
aux nationalistes.

Djamila Briki, qui fut, aux premiers jours de juillet 62, ma première amie de la Casbah, livre ses
souvenirs sur les nouveaux rites funéraires qui s’instaurent aux portes de la prison Barberousse :

« Les familles des condamnés à mort allaient tous les matins à Barberousse car, lorsqu’il y avait des
exécutions, c’étai affiché sur la porte. Nous allons tous les matins pour voir s’il y avait ces fiches blanches
sur la porte des fois il y en avait trois, quatre, chaque exécuté avait sa fiche personnelle. Nous n’étions
jamais prévenues, il fallait aller lire les noms sur la porte. C’était la chose la plus horrible. Et l’eau !... quand
il y avait plein d’eau devant la porte, c’était parce que qu’ils avaient nettoyé le sang à grande eau avec un
tuyau.
Peu après, un gardien sortait et appelait la famille du guillotiné de l’aube : il rendait les affaires
personnelles du mort à sa femme ou à sa mère. Les femmes ne pleuraient pas ; leurs compagnes, venues aux
nouvelles, les entouraient et allaient ensuite jusque chez elles pour la veillée religieuse.

Le corps de l’exécuté n’était jamais remis aux siens : l’administration pénitentiaire se chargeait seule
de l’inhumation au cimetière d’El-Alia. On ne donnait que le numéro de la tombe aux femmes qui s’y
rendaient le lendemain »

Djamila Briki se souvient encore d’une scène devant Barberousse, un de ces matins d’exécutions
(elle-même, ayant son époux Yahia condamné à mort, vivra cette attente et cette tension) : « Je revois encore
une vieille femme lorsqu’on lui a rendu le baluchon de son fils (donc un guillotiné de l’aube). Elle s’est
assise par terre, devant la porte de la prison, et elle sortait le linge de son fils ; elle embrassait sa chemise,
son peigne, sa glace, tout ce qui était à lui .Jamais il n’y a eu de pleurs, de cris de lamentations. Nous
partions avec la famille de l’exécuté ! »

A chaque exécution capitale, dès le 20 juin 1956, le mot d’ordre de la résistance urbaine à Alger est
de multiplier les attentats contre tout Européen avec la recommandation pour lors, d’épargner les femmes et
les enfants. Les réseaux de Yacef Saadi agissent.
Assia Djabar LE BLANC DE L’ALGERIE,
Ed. albin Michel. Livre de poche, 1995
Activité 01 :
Djamila BRIKI est :
- Une historienne.
- Un témoin.
Une ancienne condamnée à mort. Recopiez la bonne réponse.
a) Justifiez votre réponse en relevant du texte deux expressions employées par l’auteur.
Activité 02 :

Relevez quatre (04) mots ou expressions qui appartiennent au champ lexical de « guillotine ».
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Activité 03 : A l’annonce de la mort de leurs proches, les femmes et mères des guillotinés restaient
courageuses. Quelle phrase du texte le montre.

Activité 04 : Identifiez les marques d’énonciation de l’auteur et du narratrice ?

Activité5 : Complétez le tableau ci-dessous à partir du texte (Que s’est-il passé ?)


Dates Faits d’histoire
- 19 juin1956 ……………………..
- …………………………. La résistance urbaine à Alger (la
multiplication des attentas)

Activité6 : « Ainsi, le statut de combattants de guerre ne sera pas réservé aux nationalistes ».
Par cette phrase, l’auteur veut dire que :
- La France a réservé les plus grands honneurs à Zabana et Feradj.
- La France a considéré Zabana comme des rebelles (hors la loi) .
- La France a traité les guillotinés comme de vaillants combattants.
Recopiez la bonne réponse.
Activité 7 : Dites à quelles attitudes correspondent les phrases suivantes :

On affichait les noms des guillotinés dès l’aube sur la porte de la prison./ on épargnait les femmes est les
enfants lors des attentats/ on ne donnait que le numéro de la tombe./ on multipliait les attentas.

Attitudes des français envers les algériens Attitudes des algériens envers les français

Activité 07 : Complétez le paragraphe ci-dessous par les mots proposés dans la liste :
Aube- exécution- blanches- épargnant- attentats- exécutés- société.
Après l’…………. en juin 1956 de Zabana et Feradj, la…………algéroise a riposté par de nombreux
………….en…………….les femmes et les enfants. Les algéroises se rendaient courageusement chaque matin
devant la prison pour lire les funestes fiches …………des……………..de l’………………… ..

Activité 8 : Réécrivez le discours, écrit en gras, en le commençant ainsi Djamila Briki se souvint encore
qu’………
Activité 09 : A travers ce texte, l’auteur veut :
- Montrer la souffrance des exécutés.
- Montrer la souffrance des familles des exécutés. Recopiez les deux bonnes réponses.
- Rendre hommage aux familles des exécutés.
- Informer sur la lutte pacifique du peuple algérien.

La synthèse : Rapportez les propos du témoin en quelques lignes.


Djamila BEIKI témoigne/ rappelle/raconte
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Moment1 : observation et formulation des hypothèses de sens :


Consigne1 : Observez les éléments périphériques et parcourez le texte des yeux (Soyez
particulièrement attentifs aux dates qui apparaissent dans le texte)
Consigne 2 : En vous référant à ces éléments, essayez d’en deviner le contenu.
(Les apprenants vont émettre des hypothèses de sens)
Moment02 : Lecture silencieuse et vérification des hypothèses de sens :
Activité : Lecture silencieuse
Consigne : Lisez silencieusement le texte en faisant attention aux indices de subjectivité.
Objectif : Vérifier les hypothèses de sens et guider la lecture l’apprenant.
Activité : Parmi les hypothèses formulées laquelle est juste ?
L’hypothèse juste est la suivante :
L’auteur nous informe sur la souffrance des familles des guillotinés.
Moment3 (analyse et exploitation)
Activité 01 :
b) Djamila BRIKI est :
- Une historienne.
- Un témoin.
- Une ancienne condamnée à mort.
Recopiez la bonne réponse.
Djamila BRIKI est un témoin.
c) Justifiez votre réponse en relevant du texte deux expressions employées par l’auteur.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
- Djamila BRIKI livre ses souvenirs.
- Djamila BRIKI se souvient encore d’une scène.
Activité 02 :
Relevez quatre (04) mots ou expressions qui appartiennent au champ lexical de « guillotine ».
Le champ lexical de la guillotine :
La tête coupée / des condamnés à mort/ l’exécuté / le guillotiné.
Activité 03 :
A l’annonce de la mort de leurs proches, les femmes et mères des guillotinés restaient courageuses.
Quelle phrase du texte le montre.
La phrase du texte qui le montre :
« Jamais il n’y a eu de pleurs, de cris de lamentations »
Activité4 : les marques d’énonciation
 : Ma première amie (employé  par l’auteur) .
Djamila BRIKI ( le témoin/ la narratrice) a employé les pronoms personnels je et nous.
…….jamais / il fallait / la plus horrible/ Et l’eau !... /cette attente / cette tension /« Jamais
il n’y a eu de pleurs, de cris de lamentations »/…………………………………..

Activité5 :
Complétez le tableau ci-dessous à partir du texte (Que s’est-il passé ?)
Dates Faits d’histoire
- 19 juin1956 L’exécution pour la première fois de
Zabana et Feradj.
- Dès le 20 juin 1956. La résistance urbaine à Alger ( la
multiplication des attentas)

Activité6 :
« Ainsi, le statut de combattants de guerre ne sera pas réservé aux nationalistes ».
Par cette phrase, l’auteur veut dire que :
- La France a réservé les plus grands honneurs à Zabana et Feradj.
- La France a considéré Zabana comme des rebelles (hors la loi) .
- La France a traité les guillotinés comme de vaillants combattants.
Recopiez la bonne réponse.
Par cette phrase, l’auteur veut dire que :
La France a considéré Zabana comme des rebelles (hors la loi).
Activité 7 : Dites à quelles attitudes correspondent les phrases suivantes :

Attitudes des français envers les algériens Attitudes des algériens envers les français
On affichait les noms des guillotinés dès on épargnait les femmes est les enfants
l’aube sur la porte de la prison lors des attentats

on ne donnait que le numéro de la tombe on multipliait les attentas.

Activité 08 : Complétez le paragraphe ci-dessous par les mots proposés dans la liste :
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Après l’exécution en juin 1956 de Zabana et Feradj, la société algéroise a riposté par de nombreux
attentats .en épargnant les femmes et les enfants. Les algéroises se rendaient courageusement chaque matin
devant la prison pour lire les funestes fiches blanches des exécutés de l’aube.

Activité 09: Djamila BRIKI se souvint encore qu’elle  revoyait encore une vielle femme lorsqu’on lui avait
rendu le baluchon à son fils.

Activité 10 :
A travers ce texte, l’auteur veut :
- Montrer la souffrance des familles des exécutés.
- Rendre hommage aux familles des exécutés.
La synthèse : Rapportez (indirectement) les propos du témoin en quelques lignes.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Séquence2 : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire en y introduisant des commentaires et/ou des
témoignages
/ Séance : Activités de compréhension de l’écrit
La durée :
Texte :

Youyou et mortier traditionnel symbole de solidarité et de résistance de peuple algérien

(...) A chaque exécution la Casbah hurlait…


Pendant la guerre d’indépendance algérienne, de 1954 à 1962, plus de 1 500 condamnations à
mort furent prononcées par la justice française, dans le couloir de la mort les prisonniers n’étaient
pas seuls…  Ils étaient accompagnés par des chants patriotiques et les cris de « Tahia El Djezaïr ! », «
Vive l’Algérie libre ! » de l’ensemble des détenus de la prison.

Ces chants, ces slogans étaient accompagnés par les youyous et les coups de mortiers des Femmes de
la Casbah comme un cri de guerre pour leur donner du courage… .

On demanda à Abdelkader Guerroudj, dit « Lucien », ancien condamné à mort, chef de la branche
armée du Parti communiste algérien, s’il se souvenait des premières exécutions capitales de la guerre
d’Algérie, voici ce qu’il a répondu :

« Bien sû r. Elles avaient créé une émotion immense. Barberousse, la prison d’Alger, est située en haut
de la casbah. Tous les habitants vivaient cela dans leur chair. Immédiatement après, les femmes
avaient hurlé, fait le youyou pendant que les 2 000 prisonniers tapaient les murs avec leurs gamelles,
leurs cuillères. Tout le monde comprenait aussi que nous étions, cette fois, installés dans la guerre
totale. Sans cadeaux, ni d’un cô té, ni de l’autre. »(...)

Synthèse R.M * Propos recueillis par François Malye dans « La guillotine et la guerre
d’Algérie » :https://histoirecoloniale.net/la-guillotine-et-la-guerre-d.html, le 17 octobre 2019.

Séquence : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire / Séance : Activités de compréhension de l’écrit
La durée :
Texte :

Youyou et mortier traditionnel symbole de solidarité et de résistance de peuple algérien

(...) A chaque exécution la Casbah hurlait…


Pendant la guerre d’indépendance algérienne, de 1954 à 1962, plus de 1 500 condamnations à
mort furent prononcées par la justice française, dans le couloir de la mort les prisonniers n’étaient
pas seuls…  Ils étaient accompagnés par des chants patriotiques et les cris de « Tahia El Djezaïr ! », «
Vive l’Algérie libre ! » de l’ensemble des détenus de la prison.

Ces chants, ces slogans étaient accompagnés par les youyous et les coups de mortiers des Femmes de
la Casbah comme un cri de guerre pour leur donner du courage… .

On demanda à Abdelkader Guerroudj, dit « Lucien », ancien condamné à mort, chef de la branche
armée du Parti communiste algérien, s’il se souvenait des premières exécutions capitales de la guerre
d’Algérie, voici ce qu’il a répondu :

« Bien sû r. Elles avaient créé une émotion immense. Barberousse, la prison d’Alger, est située en haut
de la casbah. Tous les habitants vivaient cela dans leur chair. Immédiatement après, les femmes
avaient hurlé, fait le youyou pendant que les 2 000 prisonniers tapaient les murs avec leurs gamelles,
leurs cuillères. Tout le monde comprenait aussi que nous étions, cette fois, installés dans la guerre
totale. Sans cadeaux, ni d’un cô té, ni de l’autre. »(...)
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Synthèse R.M * Propos recueillis par François Malye dans « La guillotine et la guerre
d’Algérie » :https://histoirecoloniale.net/la-guillotine-et-la-guerre-d.html, le 17 octobre 2019.

Niveau : 3ème AS / Classe 3ème LLE


Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire
Séquence : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire
Séance 4 : Activités de compréhension de l’écrit (2)
La durée : 1h30
Texte support :

Activités :

Observation et formulation des hypothèses de sens : (quelques éléments à compléter après l’exploitation du
texte)

Consigne1 : Observez le texte et repérez les éléments périphériques puis, complétez l’accroche suivante:

Le texte à étudier s’intitule « …………………………… » se compose de « …………………….» c’est une


synthèse des …………………… par le journaliste …………………… publiée dans « …………………………… » :
…………………………………………………………….. le ………………………………. C’est un texte de type ………., genre
…………. à visée …………………….. L’idée générale s’articule autour de
………………………………………………………………………………..

Consigne 2 : En vous référant à ces éléments, essayez d’en deviner le contenu.
Formulation des hypothèses de sens :
Consigne : Lisez silencieusement le texte en faisant attention aux champs lexicaux qui dominent.
Activité : Parmi les hypothèses formulées laquelle est juste ?
- Il s’agit de ……………………………………………………………………………………………..

Activités1 : Complétez la grille suivante :

Qui parlent dans ce A qui ? De quoi ? Comment ? Pourquoi ?


texte ?

……………… …………………. ……………….. ……………….. ……………………

Activité 2 : Ce texte est l’œuvre :

a- D’un ancien condamné à mort ?

b- D’un journaliste ?

c- D’un soldat de l’armée française ? Choisissez la bonne réponse

Activité3 :

1. « …A chaque exécution la Casbah hurlait… »


Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
A quelle période de l’Histoire de l’Algérie appartient l’évènement cité ci-dessus ? Justifiez
votre réponse en relevant du texte une phrase employée par l’auteur.

2. Où se passent les événements relatés ? Précisez le lieu d’exécution.

Activité4 : Relevez, du texte, trois éléments appartenant au champ lexical d’ « exécution » et trois autres à
celui de « résistance »

Activité5 :

1. A l’annonce de l’ordre d’’exécution, les femmes et hommes font preuve de complicité pour soutenir
les exécutés » Quelle phrase du texte le montre.

2. Les deux faits historiques rapportés par le témoin sont :


- Les premières condamnations à mort à la prison Barberousse ?
- Les émotions fortes suite aux premières exécutions ?
- La fondation de la prison d’Alger Barberousse.
- Une véritable guerre ?

Identifiez les deux bonnes réponses.

3. Le narrateur prend position pour les faits cités dans le texte. Relevez quatre(4) marques de
subjectivité.

Activité6 :

On demanda à Abdelkader Guerroudj, (…), s’il se souvenait des premières exécutions capitales de la
guerre d’Algérie, voici ce qu’il a répondu :(…) « Tout le monde comprenait aussi que nous étions, cette
fois, installés dans la guerre totale. Sans cadeaux, ni d’un cô té, ni de l’autre. »(...)

Réécrivez l’énoncé ci-dessus en le commençant ainsi :


Abdelkader Guerroudj, (…) a répondu que
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

…………………………………………………………………………………………………………………
Activité7 :

« Tous les habitants vivaient cela dans leur chair » Quelle prise de conscience résulte de cette forte émotion,
éprouvée par les algériens ?

Activité8 :

A qui renvoient les pronoms soulignés dans le texte ?

- « s’il …. »   (2ème §) =>


- «  Elles….. » (2ème §) =>

Activité6 :

A travers l’insertion du témoignage dans ce texte d’histoire, l’auteur veut :


Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
1. Informer objectivement sur l’univers carcéral pendant la guerre d’indépendance
2. Authentifier ses dires et rassurer le lecteur sur la véracité des faits relatés pendant la guerre
d’indépendance
3. Contredire les propos du témoin. Choisissez la bonne réponse

Dites selon vous, quel effet produit, sur le lecteur, l’emploi du lexique mélioratif dans le texte ?

Niveau : 3ème AS / Classe


Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire
Séquence2 : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire en y introduisant des commentaires et/ou des
témoignages
Séance 4 : Activités de compréhension de l’écrit (2)
La durée : 1h30
Texte support :

Activités :

Observation et formulation des hypothèses de sens : (quelques éléments à compléter après l’exploitation du
texte)

Consigne1 : Observez le texte et repérez les éléments périphériques puis, complétez l’accroche
suivante:

Le texte à étudier s’intitule « Youyou et mortier traditionnel symbole de solidarité et de résistance


de peuple algérien » se compose de « deux paragraphes » c’est une synthèse des Propos recueillis
par le journaliste François Malye publiée dans « La guillotine et la guerre
d’Algérie » :https://histoirecoloniale.net/la-guillotine-et-la-guerre-d.html , le 17 octobre 2019. C’est un
texte de type narratif, genre historique à visée informative argumentative. L’idée générale s’articule autour
de l’application de la condamnation à mort en Algérie et la résistance du peuple algérien pendant la
guerre de libération nationale

Consigne 2 : En vous référant à ces éléments, essayez d’en deviner le contenu.
Formulation des hypothèses de sens
Consigne : Lisez silencieusement le texte en faisant attention aux champs lexicaux qui dominent.
Activité : Parmi les hypothèses formulées laquelle est juste ?
- Il s’agit de l’application de la condamnation à mort en Algérie et la résistance du peuple algérien
pendant la guerre de libération nationale.

Activités1 : Complétez la grille suivante :

Qui parlent dans A qui ? De quoi ? Comment ? Pourquoi ?


ce texte ?

Le journaliste et le Aux lecteurs De l’application de la En présentant des Pour informer et


témoin condamnation à mort en faits et insérant le argumenter ses propos
Algérie et la résistance du témoignage
peuple algérien pendant
la guerre de libération
nationale
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Activité 2 : Ce texte est l’œuvre d’un journaliste.

Activité3 :
1. Pendant l a guerre de libération nationale.
La phrase qui le montre :
« Pendant la guerre d’indépendance algérienne » ou « de 1954 à 1962, plus de 1 500
condamnations à mort furent prononcées par la justice française, »

2. Les événements relatés se sont déroulés à Alger (la Casbah) exactement à la prison
Barberousse « la prison d’Alger »

Activité4 :

Le champ lexical d’ « exécution » : condamnations à mort, le couloir de la mort, prisonniers, ….

Le champ lexical de « résistance » : cri de guerre, courage, fait le youyou, chants patriotiques, ………

Activité5 :

4. A l’annonce de l’ordre d’’exécution, les femmes et hommes font preuve de complicité pour soutenir
les exécutés » La phrase du texte qui le montre est :

«..les femmes avaient hurlé, fait le youyou pendant que les 2 000 prisonniers tapaient les murs avec
leurs gamelles, leurs cuillères » 

5. Les deux faits historiques rapportés par le témoin sont :


- Les premières condamnations à mort à la prison Barberousse.
- Une véritable guerre 

6. Le narrateur prend position pour les faits cités dans le texte. Les marques de subjectivité sont :
 Bien-sûr / émotion immense/ vivaient cela dans leur chair/ avaient hurlé/ la guerre totale, sans
cadeaux/ ni d’un côté, ni de l’autre.

Activité6 :

Je réécris l’énoncé en le commençant ainsi : Abdelkader Guerroudj, (…) a répondu que tout le


monde comprenait aussi qu’ils étaient, cette fois-là , installés dans la guerre totale. Sans cadeaux, ni
d’un cô té, ni de l’autre.

Activité7 :

« Tous les habitants vivaient cela dans leur chair » Quelle prise de conscience résulte de cette forte émotion,
éprouvée par les algériens ?
Ils se rendaient compte qu’ils sont dorénavant au cœur d’une guerre impitoyable. La phrase qui le
montre :
« Tout le monde comprenait aussi que nous étions, cette fois, installés dans la guerre totale. Sans cadeaux, ni
d’un côté, ni de l’autre. »
Activité8 :

Les pronoms soulignés dans le texte renvoient aux:


- « s’il …. »   (2ème §) => Abdelkader Guerroudj
- «  Elles….. » (2ème §) => premières exécutions.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Activité6 :

A travers l’insertion du témoignage dans ce texte d’histoire, l’auteur veut :


b. Authentifier ses dires et rassurer le lecteur sur la véracité des faits relatés pendant la guerre
d’indépendance

 Dites selon vous, quel effet produit, sur le lecteur, l’emploi du lexique mélioratif dans le texte ?

 Niveau : 3ème AS
 Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire
 Séquence2 : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire en y introduisant des commentaires
et/ou des témoignages
 Séance : Compréhension de l’écrit (5)
 Texte support : Noel Farvelière, le déserteur devenu héros
 Source : Hassina Amrouni , in Mémoria n° 40, Octobre 2015
 La durée : 1h30
Elaboré par Madame TALEB…
Texte
Noel Farvelière, le déserteur devenu héros

Originaire de la Rochelle, dans le sud-ouest de la France, le jeune Noel .Appelé sous les


drapeaux, avant le déclenchement de la Révolution algérienne en 1954, il effectue son service militaire
à Skikda . Les Algériens, qui vivent sous le joug du colonialisme depuis plus d’un siècle déjà,
connaissant toutes les formes de privations et d’injustices .Ainsi, prolongé au cœur de la société
algérienne, Noel Farvelière découvre avec horreur le sort inique et inhumain infligé par son pays à la
population indigène musulmane .Choqué par ce qu’il a vu, il en parle avec ses amis, après 1954 et dit
même : «  Si j’étais Algérien , je serais fellagha ». Toute cette misère, tous ces abus l’obnubilent.

Envoyé en Algérie, il prend part à des opérations de ratissage dans la région d’Aumale (Bouira).
Le jeune sous –officier est au front, il voit de près toute l’abjection de cette guerre et il se pose des
questions. «  Je ne comprenais pas que seulement quelques années après s’être libéré des Allemands ,
après s’être battu, comme l’ont fait mon père et mes oncles par exemple contre les Allemands , on
envoie des jeunes se battre contre les gens qui voulaient la même chose(…) . Je trouvais cela
absolument injuste »
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Au cours d’une des opérations, sa compagnie se rend coupable du meurtre d’une petite fille de sept
ans. Ce ne sera pas la seule exaction commise par l’armée française (…) Pour le jeune sous –officier,
c’en est trop, il dit: «  J’étais absolument contre cette guerre. »

La guerre fait rage(…) A l’aube du 19 aout 1956, Noel Farvelière est chargé de surveiller un
prisonnier algérien dont l’exécution est imminente. Le jeune sous –officier français ne peut laisser ce
jeune moudjahid qui combat pour la libération de son pays se faire tuer. Aussi, trompant la vigilance
de ses collègues, il prend la fuite du camp, en compagnie des prisonniers algériens et prend ses armes
avec lui. Il n’a qu’une seule idée, rejoindre les rangs de l’Armée de Libération Nationale et combattre
aux cotés des moudjahidine. Pendant près d’une année, Noel « Noureddine » (son nom de guerre)
Farvelière luttera au sein du FLN, dans la partie du Sahara et des montagnes situées à la frontière de
la Tunisie et de l’Algérie. Noel Farvelière est condamnée à mort par contumace en 1958. En 1966, il
est enfin amnistié de ses condamnations à mort, ce qui lui permet de retourner en France.
Hassina Amrouni , in Mémoria n° 40, Octobre 2015
Moment1 : observation et formulation des hypothèses de sens :
Consigne1 : Observez les textes puis relevez les éléments périphériques. (Soyez particulièrement attentifs
aux dates qui apparaissent dans le texte)

Consigne 2 : En vous référant à ces éléments repérés, essayez d’en deviner le contenu.
- 1.……………………………/2. ………………………………../3. ……………………………..
Moment02 : Lecture silencieuse et vérification des hypothèses de sens :
Activité : Lecture silencieuse
Consigne : Lisez silencieusement le texte puis, soulignez les marques de subjectivité.
Objectif : Vérifier les hypothèses de sens et guider la lecture l’apprenant.
Activité : Parmi les hypothèses formulées laquelle est juste ?
L’hypothèse juste est la suivante :
……………………………………………………………
Moment3 : ( Exploitation et analyse du texte)
Activité1 :L’auteur de ce texte est :
a- Une historienne.
b- Un ancien militaire français. (Choisissez la bonne réponse)
c- Une journaliste.
Activité 2 :
1. L’opinion de Noel Farvelière est :
- Favorable à la guerre d’Algérie.
- Indifférente à la guerre d’Algérie. (Repérez la bonne réponse)
- Défavorable à la guerre d’Algérie.

2. Relevez une phrase du texte qui justifie votre réponse.


« ………………………………………………………… »
Activité3 :
1. « … les gens qui voulaient la même chose…. » .Dans cette phrase « la même chose  » consiste à :
a. Rejoindre les rangs de l’ALN ?
b. Libérer le pays du joug colonial ?
c. Défendre l’occupant colonialiste ? Identifiez la bonne réponse

Activité4 : « …il voit de près toute l’abjection de cette guerre… »Relevez dans le premier
paragraphe trois mots qui renvoient à «l’abjection de cette guerre »

Activité5 : Classez les expressions ci-dessous selon ce à quoi elles se rapportent :


des jeunes inconscients / les gens qui veulent la même chose / prisonnier algérien / jeune sous-officier / envoyé
en Algérie / ce jeune Moudjahid
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
- Rangs de l’Armée de libération nationale: …….., …………….., …………………
- Rangs de l’armée française :…………….. , ……………………, …………………

Activité6 : «Je ne comprenais pas. Je trouvais cela absolument injuste »


 Réécrivez la phrase ci-dessus en la commençant ainsi :
il disait qu’……………………………………………………………………………….

Activité7 : Complétez ce qui suit en relevant les évènements qui marquent chaque date.
- 1956 : …………………………………………………………………………
- 1958 : ………………………………………………………………………
- 1966 :…………………………………………………………………………..
Activité 8 : Parmi les idées suivantes, identifiez celles qui reprennent les idées du texte :
- La France s’engage dans une guerre impitoyable contre le peuple algérien.
- L’exécution de Noel Favrelière à la suite de sa désertion.
- Noel Favrelière participe à la chasse des algériens contre son gré.
- La désertion de Noel Favrelière pour rejoindre le FLN.
- L’enfance de  Noel Favrelière
La synthèse : en vous basant sur le texte, classez les marques de subjectivité déjà soulignées, dans le
tableau suivant :
Qui ? Modalisateurs Expressions de Expressions de commentaires
l’opinion
Le témoin :

L’auteur 

Question de réflexion : « Si j’étais Algérien, je serais fellaga. » Expliquez, en deux ou trois lignes,
pourquoi Noel Favrelière, a-t-il pensé qu’il était normal d’être fellaga. ?

Corrigé proposé par Madame TALEB…

Moment1 : observation et formulation des hypothèses de sens :

Consigne1 : Observez les textes puis relevez les éléments périphériques. (Soyez particulièrement attentifs
aux dates qui apparaissent dans le texte)

1. Réponse attendue :
 Le titre : Noel Farvelière, le déserteur devenu héros.
 Auteur : Hassina Amrouni ,
 Source : Mémoria n°40 (Le premier et l’unique magazine consacré à l'histoire de l'Algérie  « leader en
Histoire »°
 Date de publication : Octobre 2015

Consigne 2 : En vous référant à ces éléments repérés, essayez d’en deviner le contenu.

1.………………………………….. / 2. …………………………… /3. ……………………………………

Moment02 : Lecture silencieuse et vérification des hypothèses de sens :

L’hypothèse juste est la suivante : L’auteur nous informe sur le caractère héroïque du soldat
français Noel Farvelière ; sa désertion et son engagement à militer au sein du FLN.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Moment3 : (Exploitation et analyse)

Activité1 : L’auteur de ce texte est  une journaliste.

Activité 2 : L’opinion de Noel Farvelière est : défavorable à la guerre d’Algérie.

La phrase est la suivante :


- « Je trouvais cela absolument injuste » / « J’étais absolument contre cette guerre. »

Activité3 : Dans cette phrase « la même chose  » consiste à :

- Libérer le pays du joug colonial ?

Activité4 : Trois mots qui renvoient à «l’abjection de cette guerre » :

- Inique / - inhumain / horreur/ privation/ injustice

Activité5 : Classez les expressions ci-dessous selon ce à quoi elles se rapportent :

- Rangs de l’Armée de libération nationale: les gens qui veulent la même chose / prisonnier
algérien / ce jeune Moudjahid
- Rangs de l’armée française : des jeunes inconscients / jeune sous-officier / envoyé en Algérie / ce
jeune Moudjahid

Activité 6 : Il disait qu’il ne comprenait pas , qu’il trouvait cela absolument injuste.

Activité7 : Complétez ce qui suit en relevant les évènements qui marquent chaque date.

1956 : Désertion de Noel Favrelière pour rejoindre le FLN


1958 : Décision de condamnation à mort par contumace (en l’absence du condamné « Noel
Favrelière » )
1966 : Amnistie et retour de Noel Favrelière en France

Activité 8 : Parmi les idées suivantes, celles qui reprennent les idées du texte sont  :

- La France s’engage dans une guerre impitoyable contre le peuple algérien.


- Noel Favrelière participe à la chasse des algériens contre son gré.
- La désertion de Noel Favrelière pour rejoindre le FLN.

La synthèse : En vous basant sur le texte, classez les marques de subjectivité déjà soulignées, dans le
tableau suivant :

Qui ? Modalisateurs Expressions de Expressions de


l’opinion commentaires
Je -Je trouvais
Serais (conditionnel) absolument cela
Absolument injuste
Le témoin Injuste
-J’étais absolument
contre la guerre.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Inique Avec horreur Choqué par ce qu’il a vu


Inhumain c’en est trop
L’auteur : Privations Toute cette misère, tous
injustice ces abus l’obnubilent.
Abjection C’en est trop
exaction La guerre fait rage
moudjahid
moudjahidine

Question de réflexion :

Personnellement, je vois que la raison pour laquelle Noel Favrelière a avancé ses propos s’explique par
le fait qu’il a pris conscience que le colonialisme est l’une des plus graves atteintes à la dignité de la
personne humaine. Ainsi, il a pu incarner le statut d’un héros réel, révolté contre son temps mettant en
avant la supériorité de l’être humain pour dénoncer toutes formes d’aliénation. ………………………….
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire


Séquence : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire en y introduisant des commentaires et/ou des
témoignages
Séance : Activités de compréhension de l’écrit
Texte support : Une guerre sans merci, Mahfoud KADDACHE, La Conquête Coloniale et La Résistance,
dans ALGERIE, Editions Nathan-Enal, 1988
Texte : Une guerre sans merci
L’affaire du coup d’éventail – le Dey avait frappé de légers coups de son chasse mouche le Consul français
Duval qui l’avait offensé  – racontée jadis par  les manuels français ne fut, en réalité,  qu’un  alibi pour
justifier  l’expédition de  Sidi Ferruch en 1830. Les véritables causes de  la  conquête  furent tout  autres. On
peut en  dénombrer plusieurs : les suites d’une affaire louche et malhonnête  montée par des négociants,
Bacri et Busnach, et des politiciens de  Paris, concernant du  blé  vendu  à  la France entre  1793  et 1798  et 
resté impayé ; la prétention de posséder sans redevances le Bastion  de  France  et le  droit de  souveraineté 
sur une  partie  de  la  côte  orientale  algérienne ; le  désir de  la  monarchie de  s’attacher  une  armée
susceptible de  l’aider  à mater  le  peuple français en lui  offrant gloire  et butin en Algérie ; enfin  les
ambitions des théoriciens capitalistes pour qui ce « sera un pays neuf sur lequel le  surplus de  la  population
et de  l’activité  française  pourra  se  répandre ».

La guerre coloniale fut une guerre sans merci, inexpiable, sans loi, menée contre des Algériens tenus pour
barbares par des officiers et  des soldats qui n’avaient rien compris au  caractère  sacré  de  la  résistance
à l’envahisseur. Ne pouvant vaincre le peuple, Bugeaud  chercha à le contraindre par la ruine et
la famine. Lamoricière fit de  la razzia  la  base  de sa  tactique : attaque par surprise  d’une  tribu 
provoquant  la  fuite,  pêlemêle, des hommes, des femmes et des enfants sur qui l’on tirait sans pitié ;
capture  des troupeaux et  pillage des biens. La  razzia  dégénéra  en dévastation : il fallait  détruire les
moyens d’existence des Arabes. Montagnac écrivit en  mars 1842 : « On tue, on égorge, les cris des
épouvantés, des mourants se mêlent aux bruits des bestiaux qui mugissent de tous côtés ; c’est un enfer  où,
au  lieu  du feu qui nous grille, la  neige  nous inonde. ». Et Saint Arnaud, en avril 1842 : « Nous sommes
dans le  centre  des montagnes entre  Miliana  et Cherchell. Nous tirons peu de coups de fusils, nous brûlons
tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes » […]. En 1884, Cavaignac brûla  des fagots devant une 
grotte  où s’étaient réfugiés des membres de  la  tribu des Sbéahs :  « …  Presque  tous, hommes, femmes,
enfants, troupeaux y périrent. ». En 1845, Pélissier  fit placer des fascines enflammées et entretenues devant
les issues des grottes abritant les Ouled  Riah ; près de  cinq cents, peutêtre  mille cadavres furent  trouvés.
Au Dahra,  Canrobert fit emmurer  une  caverne avec des pierres.

Mahfoud Kaddache, « La Conquête coloniale et la Résistance »,


dans ALGERIE, Editions NathanEnal, 1988.
Activités :
a-Observation du paratexte :
Consigne 1 : Relevez les éléments périphériques du texte puis exploitez –les pour émettre des hypothèses
de sens.
Consigne : Lisez le texte silencieusement en soulignant les mots et les expressions relatifs au champ lexical
de « la guerre».
Activité1 : L'auteur de ce texte, est un :
- combattant algérien ?
- historien ?
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
- Un général français ?
Cochez la bonne réponse

Activité 02: Relever du texte les termes relatifs au champ lexical de la « guerre »

Activité 03 :
a-Comment les Français ont –ils justifié l’invasion de l’Algérie ?

b-L’auteur est-il de cet avis ? Quel terme utilise-t-il pour désigner le motif avancé par les Français ?

c- le mot « alibi » veut dire : - prétexte - raison - impact - excuse. Soulignez les deux bonnes
réponses

c-Citez les véritables causes en complétant le tableau suivant :


Causes véritables Alibi

Activité5 :
a- Relevez dans le deuxième paragraphe trois exemples qui illustrent le titre du texte.
……………………../…………………………../……………………………..
b- Ces exemples sont donnés pour :
- Justifier l’analyse que fait l’auteur autour des « véritables raisons » de l’invasion de L’Algérie ?
- Donner des preuves ?
- Donner raison l’invasion de l’Algérie ? Choisissez les deux bonnes réponses
- Présenter de simples illustrations ?

Activité6 : Relevez le témoignage de Saint Arnaud puis réécrivez-le en commençant ainsi :


Saint Arnaud, en Avril 1842, ajouta qu’
……………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………

Activité7 :L’énonciateur se manifeste-t-il explicitement ou implicitement dans ce texte ? Justifiez votre


réponse  en relevant quatre mots ou expressions qui le montrent.

Activité 8: Complétez le tableau suivant en cochant dans la case qui convient :

Passages du texte Fait d’histoire Témoignage Commentaire


La guerre coloniale fut une
guerre sans merci,
inexpiable, sans loi
« On tue, on égorge, les cris
des épouvantés, des
mourants se mêlent aux
bruits des bestiaux qui
mugissent de tous côtés ;
c’est un enfer où, au lieu du
feu qui nous grille, la neige
nous inonde. »
l’expédition de  Sidi
Ferruch en 1830
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Activité 09 : Quelle est la visée communicative de l’énonciateur ?

Synthèse : Dégagez le plan du texte.

Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire Professeur : Madame TALEB


Séquence : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire
Séance : Activités de compréhension de l’écrit
Texte support : Une guerre sans merci, Mahfoud KADDACHE, La Conquête Coloniale et La Résistance,
dans ALGERIE, Editions Nathan-Enal, 1988
Texte : Une guerre sans merci
L’affaire du coup d’éventail – le Dey avait frappé de légers coups de son chasse mouche le Consul
français Duval qui l’avait offensé  – racontée jadis par  les manuels français ne fut, en réalité,  qu’un 
alibi pour justifier  l’expédition de  Sidi Ferruch en 1830. Les véritables causes de  la  conquête  furent
tout  autres. On peut en  dénombrer plusieurs : les suites d’une affaire louche et malhonnête  montée
par des négociants, Bacri et Busnach, et des politiciens de  Paris, concernant du  blé  vendu  à 
la France entre  1793  et 1798  et  resté impayé ; la prétention de posséder sans redevances le Bastion 
de  France  et le  droit de  souveraineté  sur une  partie  de  la  côte  orientale  algérienne ; le  désir de 
la  monarchie de  s’attacher  une  armée susceptible de  l’aider  à mater  le  peuple français en lui 
offrant gloire  et butin en Algérie ; enfin  les ambitions des théoriciens capitalistes pour qui ce «
sera un pays neuf sur lequel le  surplus de  la  population et de  l’activité  française  pourra  se 
répandre ».

La guerre coloniale fut une guerre sans merci, inexpiable, sans loi, menée contre des Algériens tenus
pour barbares par des officiers et  des soldats qui n’avaient rien compris au  caractère  sacré  de  la 
résistance à l’envahisseur. Ne pouvant vaincre le peuple, Bugeaud  chercha à le contraindre par
la ruine et la famine. Lamoricière fit de  la razzia  la  base  de sa  tactique : attaque par surprise 
d’une  tribu  provoquant  la  fuite,  pêlemêle, des hommes, des femmes et des enfants sur qui l’on tirait
sans pitié ; capture  des troupeaux et  pillage des biens. La  razzia  dégénéra  en dévastation : il fallait 
détruire les moyens d’existence des Arabes. Montagnac écrivit en  mars 1842 : « On tue, on égorge, les
cris des épouvantés, des mourants se mêlent aux bruits des bestiaux qui mugissent de tous côtés ; c’est
un enfer  où, au  lieu  du feu qui nous grille, la  neige  nous inonde. ». Et Saint Arnaud, en avril 1842 :
« Nous sommes dans le  centre  des montagnes entre  Miliana  et Cherchell. Nous tirons peu de coups
de fusils, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes » […]. En 1884, Cavaignac
brûla  des fagots devant une  grotte  où s’étaient réfugiés des membres de  la  tribu des Sbéahs :  « … 
Presque  tous, hommes, femmes, enfants, troupeaux y périrent. ». En 1845, Pélissier  fit placer des
fascines enflammées et entretenues devant les issues des grottes abritant les Ouled  Riah ; près de 
cinq cents, peutêtre  mille cadavres furent  trouvés. Au Dahra,  Canrobert fit emmurer  une  caverne
avec des pierres.

Mahfoud Kaddache, « La Conquête coloniale et la Résistance »,


dans ALGERIE, Editions NathanEnal, 1988.
Activités :
a-Observation du paratexte :
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Consigne 1 : Relevez les éléments périphériques du texte puis exploitez –les pour émettre des hypothèses
de sens.
Consigne 1 : Relevez les éléments périphériques du texte en complétant le tableau suivant :

Titre  Paragraphes /Ponctuation : Référence :

« Une guerre sans merci », Deux paragraphes Nom de l’auteur : Mahfoud KADDACHE 
écrit en caractères gras.
La ponctuation : les La source : La Conquête Coloniale et La
guillemets, les deus points, Résistance, ALGERIE
les dates
Date de parution : Editions Nathan-Enal,
1988

b-Hypothèses de sens :
Consigne2 : Exploitez ces informations relatives au paratexte pour émettre des hypothèses de sens.
-Il s’agit d’un discours historique dans lequel l’auteur analyse les véritables causes de l’expédition
française en Algérie et les pratiques coloniales à l’égard des algériens.
Consigne : Lisez le texte silencieusement en soulignant les mots et les expressions relatifs au champ lexical
de « la guerre».
-Vérification des hypothèses de sens formulées précédemment par les apprenants
Activité1 : L'auteur de ce texte, est un :
- historien ?

Activité 02: Relever du texte les termes relatifs au champ lexical de la « guerre »
‘‘Conquête, armée, , soldats, razzia, pillage, dévastation, tue, égorge, cris, coups, fusils, périrent,
cadavres’’
Activité 03 :
a-Comment les Français ont –ils justifié l’invasion de l’Algérie ?

-Les Français ont justifié l’invasion de l’Algérie par l’affaire du coup d’éventail : Le dey avait frappé de
légers coups se son chasse-mouche le consul français Duval qui l’avait offensé

b-L’auteur est-il de cet avis ?

-L’auteur n’était pas de cet avis

Quel terme utilise-t-il pour désigner le motif avancé par les Français ?
Il dit « ce n’est qu’un alibi pour justifier l’expédition de Sidi-Ferruch en 1830 »

c- le mot « alibi » veut dire : - prétexte / excuse.

c-Citez les véritables causes en complétant le tableau suivant :


Causes véritables Alibi

- La dette impayée à l’Algérie suite à l’affaire malhonnête de la vente du blé à la France.

- La prétention de posséder Bastion de France sans redevances. -L’affaire


du coup
- Offrir gloire et butin à l’armée pour mater le peuple français. d’éventail
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
- Offrir un pays (l’Algérie) au surplus de population française.

Activité5 :
c- Les trois exemples qui illustrent le titre du texte sont :
La ruine / la famine /   la razzia 

d- Ces exemples sont donnés pour :


 Justifier l’analyse que fait l’auteur autour des « véritables raisons » de l’invasion de L’Algérie ?
 Donner des preuves ?

Activité6 : Relevez le témoignage de Saint Arnaud puis réécrivez-le en commençant ainsi :

 Et Saint Arnaud, en Avril 1842, ajouta qu’ils étaient au centre des montagnes entre Miliana et
Cherchell , qu’ils tiraient peu de coup de fusils et qu’ils brûlaient tous les douars, tous les villages,
toutes les cahutes. »

Activité7 :L’énonciateur se manifeste-t-il explicitement ou implicitement dans ce texte ? Justifiez votre


réponse  en relevant quatre mots ou expressions qui le montrent.

Oui, il s’implique dans son discours (implicitement par le biais des modalisateurs) Sans merci, sans pitié,
razzia, Louche, malhonnête, inexpiable

Activité 8: Complétez le tableau suivant en cochant dans la case qui convient :

Passages du texte Fait d’histoire Témoignage Commentaire


La guerre coloniale fut une
guerre sans merci,
X
inexpiable, sans loi

X
« On tue, on égorge, les cris
des épouvantés, des
mourants se mêlent aux
bruits des bestiaux qui
mugissent de tous côtés ;
c’est un enfer où, au lieu du
feu qui nous grille, la neige
nous inonde. »
l’expédition de  Sidi
Ferruch en 1830
X

Activité 09 : La visée communicative de l’énonciateur est


 D’informer des faits historiques véridiques derrière l’occupation française et aussi
pour dénoncer la cruauté des généraux français à cette époque.

Synthèse : Le plan du texte :


Paragraphe 1 : Les raisons de la colonisation de l’Algérie.

 Le coup de l’éventail n’est qu’un alibi, un prétexte.


 Les véritables causes à l’origine de la colonisation de l’Algérie sont :
o Cause commerciale : La dette impayée à l’Algérie suite à l’affaire malhonnête de la vente du
blé à la France.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
o Cause stratégique : La prétention de posséder Bastion de France sans redevances.
o Cause politique : Offrir gloire et butin (l’Algérie) à l’armée française pour mater le peuple
français.
o Cause sociale et économique : Offrir un pays (l’Algérie) au surplus de population française.
Paragraphe 2 : La colonisation de l’Algérie : "Une guerre sans merci".
 Témoignages de chefs militaires Français : 
o Barbarie de la colonisation de l’Algérie par la France.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Activité de production écrite

Rappel du Sujet :

L'armée coloniale a systématiquement pratiqué la torture en Algérie pour mater et casser la révolution. A
l’occasion de la commémoration du 11 décembre 1960, votre lycée organise un concours du meilleur texte
historique. Votre enseignante vous a choisi pour y participer. Rédigez un texte d’une dizaine de lignes dans
lequel vous ferez témoigner un ancien maquisard pour informer vos camarades sur ce qu’a enduré le peuple
algérien durant la guerre de libération nationale et sur la bravoure des moudjahidine…...

Elaboration collective de La grille d’écriture

Indicateurs sur la maitrise Indicateurs sur la mobilisation et l’intégration des


des ressources ressources +
Volume de la production - Dix à douze lignes 0.25
Pertinence - Référence situationnelle. 0.25
- Présence de passages informatifs. 0.5p.
- Adéquation des témoignages et des exemples 1p.
avec les faits.
Organisation - Produire un énoncé historique. 0.25
- Expliciter le fait en question. 0.25
- Intégration des éléments garantissant 1p.
l’organisation textuelle.
- Utilisation des expressions appropriées. 0.25
- Utilisation d’un vocabulaire adéquat.
0.25
- Emploi de mots afférents aux thèmes abordés.
Correction de la langue - Emploi des modalisateurs. 1p.
- Emploi des verbes introducteurs. 0.25p.
- Emploi d’une ponctuation adéquate. 0.25.
- Respect de la syntaxe. 0.5
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Niveau :
PROJET

Objet d’étude:
Intention communicative 
Séquence
Séance : Compte rendu de la production écrite.
Objectifs de la séance : L’apprenant sera capable :
Corriger et améliorer une production écrite à fautes en identifiant les erreurs de différents niveaux.

Déroulement de la séance

Compte rendu de la production écrite :

Etapes de la Activités et consignes Organisation du travail Durée


séance
Annonce des Rappel du sujet de la production, du plan collective 5 minutes
objectifs et et de la grille d’évaluation
rappel
Appréciation rendre compte brièvement des erreurs Par l’enseignant 5minutes
d’ordre commises par les élèves
général
-Confronter la production à la grille Collective 5minutes
Distribution -souligner les erreurs individuelle
de la Identifier le type des erreurs.
production à
améliorer
Amélioration collective 40minutes
collective Correction des erreurs
Réécrire la production en l’améliorant

5minutes
Révision et Réviser collectivement la nouvelle
lecture production
Demander à 2ou3 élèves de lire la nouvelle
production
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
1er moment : Rappel du sujet. (08minutes)

Sujet :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………..

Le sujet est écrit au tableau puis analysé. Les mots clés sont soulignés.
1-Sur quoi porte le sujet ?

2- Que vous demande-t-on de faire ? -

3-Que doit-on respecter ? - On doit respecter les critères proposés dans la grille d’auto-évaluation.

 Quels sont ces critères ?


 ……..
 ………
 ………
 Respect de la langue.

2ème moment : (5minutes) Remarques d'ordre général (sur les copies des élèves, fautes commises, présentation...)

3ème moment : -Distribution du devoir fautif

Production d’un apprenant :

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………..

Observation de la copie : demander aux apprenants d’observer la copie (sans la lire) et de faire des remarques quant à
sa présentation.

 Comment est présenté le texte ?-le texte comporte ……paragraphes / Absence de titre / l’emploi de la
majuscule …

4eme moment : (10minutes)

Lecture silencieuse de la copie est suivie de questions portant sur :

 Est-ce que le sujet a été bien compris ?


 A-t-on respecté les autres critères de la grille d’autoévaluation ? Quelques uns.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
 Quels sont les critères qui n’ont pas été pris en considération dans cette copie ?

- Absence de titre/ l’énonciateur n’a pas introduit sa conclusion par un articulateur logique / Il a commis quelques
fautes d’orthographe, de conjugaison, d’accord et de temps… …

5eme moment : Correction et amélioration collective de la copie. (30minutes)

Les erreurs repérées sont soulignées et corrigées par les élèves


Lorsque l’énoncé à corriger est plus long, il est souligné. On l’écrit sur le tableau (brouillon) et les élèves sur
leurs cahiers de brouillon. Ex :

Puis les élèves corrigent cet énoncé sur le brouillon (le travail peut se faire à deux) avant de faire leurs
propositions.
Certaines de ces propositions sont critiquées jusqu’à ce qu’un énoncé correct soit obtenu.
Les phrases sont ainsi corrigées une à une  mais sans omettre  évidemment les questions d’articulation,  de
cohésion et de cohérence auxquelles l’on devrait aboutir, ainsi lorsqu’on arrive à la fin d’une partie du texte.
6ème moment : Vérification et relecture (05minute)
Le texte écrit au tableau est lu par un ou deux élèves. Cette lecture « contrôle » permet de déceler et de
corriger d’éventuelles erreurs d’inattention, voir d’incohérence.

L’amélioration attendue :
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Activité :Co- évaluation.

Objectif :

Amener l’apprenant à s’auto -évaluer.

A la fin de cette séance l’apprenant sera capable de :

- S’auto-corriger à partir d’une grille d’auto- évaluation.


- Corriger et améliorer leur production.

Déroulement de la séance :
1. Présentation de la grille d’auto- évaluation.
2. Distribution des copies (vérification, correction)

Consigne : Repérez votre rédaction et vérifiez à l’aide de la grille d’auto-évaluation si tu a


respecté les critères de la réussite.

Corrigez- vous éventuellement :

Critères de réussite de la rédaction d’un discours historique subjectif :

Critères de réussite Oui Non

Mon récit d’histoire prend en charge la consigne


exprimée dans le sujet.

J’ai introduit des témoignages relatifs à l’événement


vécu.

Les témoins expriment leurs sentiments et leurs


réactions par rapport au fait.

J’ai employé les modalisateurs.

J’ai employé les temps du récit.

J’ai employé les modalisateurs.


J’ai fait attention à l’orthographe, la ponctuation, la
conjugaison des verbes.

J’ai rapporté le discours pour introduire les


témoignages.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Remédiation (En fonction des lacunes constatées)


L’expression du commentaire et de l’opinion

Activité 1 : Complète le tableau suivant en relevant dans les extraits 1, 2 et 3 ci-après les mots et expressions qui
relèvent du commentaire et ceux qui relèvent de l’opinion.
Extraits Commentaires Opinion

Extrait 1 - Toutes les chances de ressembler à - Israël ne tiendra pas les vagues
- A si souvent pâti promesses
- Faute d’un engagement déterminé - Les USA ne feront pas
Extrait 2 - jouissent d’une liberté totale - Les unités se rangent toujours ou
- ils font la loi presque
- Palestiniens spoliés
Extrait 3 - ne serait-ce que parce que - mais qui explique… ?
- régulièrement - ne parlent jamais de la «sanglante
occupation ».
Extrait 1
Le « processus de paix » d’Annapolis a toutes les chances de ressembler à tous ceux dont le Proche Orient a si souvent
pâti, faute d’un engagement déterminé de la « communauté internationale » à faire respecter sa volonté : Israël ne
tiendra pas les vagues promesses qu’il y fera, et les Etats-Unis ne feront pas pression sur lui pour qu’il les respecte.
Dominique Vidal, Dans les coulisses de la réunion d’Annapolis
Extrait 2
Les commandements régionaux pour la Cisjordanie et Gaza jouissent d’une liberté totale sur le terrain, où ils font la
loi, surtout en ce qui concerne les colonies créées dans les territoires occupés. Depuis des années déjà, les unités se
rangent toujours ou presque au point de vue des colons, face aux Palestiniens spoliés.
Amnon Kapeliouk, Une politique israélienne otage des généraux
Extrait 3
Nul doute qu’en Occident le citoyen sait ce qu’est la menace terroriste, ne serait ce que parce que les responsables
politiques le lui rappellent régulièrement. Mais qui explique aux publics occidentaux la terreur qui se cache derrière le
mot « occupation » ? Les correspondants et les commentateurs occidentaux, qui évoquent les « sanglants attentats
suicides», ne parlent jamais de la « sanglante occupation ».

Activité 3 : Relevez dans les passages suivants les mots et expressions qui expriment l’opinion des auteurs. A
quelles catégories grammaticales appartiennent ces mots et expressions ?
a- «A la suite du désengagement de Gaza, au mois d’août 2005, les forces israéliennes ont employé des moyens
nouveaux, largement disproportionnés, contre la population civile »
b- «Au-delà des déclarations lénifiantes, il faut rappeler une vérité : il y a exactement vingt ans, en décembre 1988,
l’OLP et Yasser Arafat reconnaissaient officiellement Israël. Le résultat est là : l’occupation se poursuit, la
colonisation s’étend ; la répression s’intensifie. »
c- « Il faut se rendre à l’évidence : c’est la résistance et elle seule qui peut mener le gouvernement israélien à des
négociations véritables. »
Corrigé :
a) moyens nouveaux (adjectif qualificatif), largement (adverbe) disproportionnés (adjectif qualificatif).
b) déclarations lénifiantes (adjectif qualificatif), exactement (adverbe), officiellement (adverbe), là (adverbe), se
poursuit (verbe), s’intensifie (verbe), s’étend (verbe).
c) à l’évidence (complément circonstanciel), elle seule (pronom personnel et adjectif qualificatif), véritables (adjectif
qualificatif).
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

REMEDIATION

Le discours rapporté
Activité 1 : transformez ces passages au discours rapporté :

Il raconte : «  Nous avions reçu des instructions de la part de nos responsables du mouvement national pour
entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche eut lieu dans le calme et nous
avions déployé des banderoles où nous revendiquions notre liberté, notre indépendance. »
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Il a raconté : «  Nous avions reçu des instructions de la part de nos responsables du mouvement national pour
entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche eut lieu dans le calme et nous
avions déployé des banderoles où nous revendiquions notre liberté, notre indépendance. »
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Djamila BRIKI (..) livre ses souvenirs : « Les familles des condamnés à mort allaient tous les matins à Barberousse,
car, lorsqu’il y avait des exécutions, c’était affiché sur la porte. Nous allions tous les matins pour voir s’il y avait ces
fiches blanches (..). Nous n’étions jamais prévenues, il fallait aller lire les noms sur la porte ».
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Djamila BRIKI (..) livra ses souvenirs : « Les familles des condamnés à mort allaient tous les matins à Barberousse,
car, lorsqu’il y avait des exécutions, c’était affiché sur la porte. Nous allions tous les matins pour voir s’il y avait ces
fiches blanches (..). Nous n’étions jamais prévenues, il fallait aller lire les noms sur la porte ».
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Djamila BRIKI se souvient encore : «  Je revois encore une vielle femme lorsqu’on lui a rendu le baluchon à son
fils ».
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
Djamila BRIKI s’est souvenue encore : «  Je revois encore une vielle femme lorsqu’on lui a rendu le baluchon à son
fils ».
Activité 1 : transformez ces passages au discours rapporté :
Il raconte : «  Nous avions reçu des instructions de la part de nos responsables du mouvement national pour
entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche eut lieu dans le calme et nous
avions déployé des banderoles où nous revendiquions notre liberté, notre indépendance. »
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Il a raconté : «  Nous avions reçu des instructions de la part de nos responsables du mouvement national pour
entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche eut lieu dans le calme et nous
avions déployé des banderoles où nous revendiquions notre liberté, notre indépendance. »
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Djamila BRIKI (..) livre ses souvenirs : « Les familles des condamnés à mort allaient tous les matins à Barberousse,
car, lorsqu’il y avait des exécutions, c’était affiché sur la porte. Nous allions tous les matins pour voir s’il y avait ces
fiches blanches (..). Nous n’étions jamais prévenues, il fallait aller lire les noms sur la porte ».
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Djamila BRIKI (..) livra ses souvenirs : « Les familles des condamnés à mort allaient tous les matins à Barberousse,
car, lorsqu’il y avait des exécutions, c’était affiché sur la porte. Nous allions tous les matins pour voir s’il y avait ces
fiches blanches (..). Nous n’étions jamais prévenues, il fallait aller lire les noms sur la porte ».
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Djamila BRIKI se souvient encore : «  Je revois encore une vielle femme lorsqu’on lui a rendu le baluchon à son
fils ».
……………………………………………………………………………………………………………………………
Djamila BRIKI s’est souvenue encore : «  Je revois encore une vielle femme lorsqu’on lui a rendu le baluchon à son
fils ».

Activité 1 : La transformation ces passages au discours indirect :

Il raconte qu’ils avaient reçu des instructions de la part de leurs responsables du mouvement national pour
entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche eut lieu dans le calme et ils
avaient déployé des banderoles où ils revendiquaient leur liberté, leur indépendance.

Il a raconté qu’ils avaient reçu des instructions de la part de leurs responsables du mouvement national pour
entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche avait eu lieu dans le calme et
ils avaient déployé des banderoles où ils revendiquaient leur liberté, leur indépendance.

Djamila BRIKI (..) livre ses souvenirs que les familles des condamnés à mort allaient tous les matins à
Barberousse, car, lorsqu’il y avait des exécutions, c’était affiché sur la porte. Qu’elles allaient tous les matins pour
voir s’il y avait ces fiches blanches (..). Qu’elles n’étaient jamais prévenues, il fallait aller lire les noms sur la porte.

Djamila BRIKI (..) livra ses souvenirs que les familles des condamnés à mort allaient tous les matins à
Barberousse, car, lorsqu’il y avait des exécutions, c’était affiché sur la porte. Qu’elles allaient tous les matins pour
voir s’il y avait ces fiches blanches (..). Qu’elles n’étaient jamais prévenues, il fallait aller lire les noms sur la porte. 

Djamila BRIKI se souvient encore  qu’elle  revoit encore une vielle femme lorsqu’on lui a rendu le
baluchon à son fils.

Djamila BRIKI s’est souvenue encore qu’elle  revoyait encore une vielle femme lorsqu’on lui avait rendu
le baluchon à son fils.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Le discours rapporté :

Quel est le temps du verbe introducteur ?

Passé (passé composé, imparfait, passé simple,


Présent de l’indicatif : (il dit) futur plus-que- parfait) : il a dit, il disait, il avait dit,
simple : (il dira) il dit

Pas de changement du temps du


verbe de la proposition au Modification du temps du verbe de la proposition au discours
discours rapporté rapporté :

discours direct Discours style


Il dit : « Jai pris rendez-vous avec l’agence. » -
> Il dit qu’il a pris ……l’agence.
Il a dit : « je suis heureux. »  Il a dit qu’il était heureux.
Elle a dit : « je serai Elle a dit qu’elle serait
Il dira : « elle se charge de la vente. » -> heureuse.» heureuse
Il a dit : « j’ai été heureux. » Il a dit qu’il avait été
Il dira qu’elle se charge de la vente. Il a dit : « je fus heureux. » heureux.
Il a dit qu’il avait été
heureux.
Il a dit : « j’aurai été Il a dit qu’il aurait été
Transformation des expressions de temps :
heureux. » heureux
Hier La veille.
Avant-hier. L’avant-veille.
Aujourd’hui. Ce jour-là.
Demain. Le lendemain.
Après-demain. Le surlendemain
Cette semaine. Cette semaine là.
Ce matin. Ce matin-là.
Ce jour-ci. Ces jours-là.
Ce mois-ci. Ce mois-là.
En ce moment. A ce moment-là.
La semaine dernière. La semaine précédente.
L’année dernière. L’année précédente.
Le mois dernier. Le mois précédent.
La semaine prochaine. La semaine suivante/ d’après.
Voici un autre tableau
L’année prochaine. L’année suivante.
qui résume le discours
Le mois prochain. Le mois suivant.
rapporté formes
Dans deux jours. Deux jours plus tard/après.
interrogative et
Il y a trois jours. 3 jours avant.
impérative
Modifications au discours indirect au présent Discours direct Discours indirect
Elle me demande :" Est-ce que tu vas mieux ?" Elle me demande si je vais mieux.
Elle me demande : " Qu'est-ce que tu fais ?" Elle me demande ce que je fais.
Elle me demande : " Où vas-tu ?" Elle me demande où je vais.
Elle me demande : " Comment es-tu ?" Elle me demande comment je suis.
Elle me dit : " Fais tes exercices !" Elle me dit de faire mes exercices.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
- Voici un tableau qui résume les transformations temporelles

LES TEMPS VERBAUX Discours direct Discours indirect


Présent Imparfait
Passé composé/ imparfait Plus-que-parfait
Futur simple Conditionnel présent
Futur antérieur Conditionnel passé
Passé récent Venir de (à l’imparfait) + infinitif
Futur proche Aller (à l’imparfait) + infinitif

REMEDIATION
 Niveau : 3ème AS
 Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire
 Séquence : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire
 Séance : Remédiation

Activités de remédiation : (l’objectivité /la subjectivité)

Consigne : Lisez les textes suivants puis complétez le tableau ci-dessous :

Texte 1 :

« La conquête de l’Algérie par la France débute en juin 1830, après 132 ans d’occupation et de la guerre
d’Algérie (1954/1962), l’indépendance du pays est proclamée le 5 juillet 1962 »

Texte 2 :

« La France est un pays colonisateur ; ses soldats sont des tortionnaires, inhumains et des assassins. Elle a
mené une guerre impitoyable contre le peuple algérien. Après 132 ans, d’injustice et d’oppression, les
algériens ont arraché dignement leur liberté. Quel honneur ! Quelle fierté ! »

La correction :

Textes L’auteur s’implique-t-il ….. ?/ Justification


marque-t-il sa présence ? est-il
présent ? ( se manifeste/ participe/
subjectif) ?
Texte 1 (l’auteur1) Non Absence de marques de
subjectivité/ de l’opinion/ de
modalisateurs/….
Absence de jugements personnels/
absence de la 1ère personne du
singulier « je » et la 1ère personne
du pluriel  « nous »……..
Texte2 (l’auteur 2) Oui L’emploi des modalisateurs / lexique
péjoratif

Tortionnaires/ inhumains/
assassins/ impitoyable injustice /
oppression

Adv. Dignement/ verbe : ont


arraché
Phrases exclamatives :
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Quel honneur !
Quelle fierté ! »

Activité 2 :

Dans les passages suivants, les auteurs se manifestent-ils explicitement ou implicitement ?/ comment se
manifestent-ils ? Justifiez votre réponse.

Texte1 :
« Ce 5 juillet, l’Algérie a commémoré en grande pompe le 50e anniversaire de son indépendance. Une
indépendance emportée de haute lutte et acquise dans la souffrance face à l’occupant. L’occasion de
repenser aux soldats français, aux tortionnaires, aux bourreaux et violeurs. Or, les Français qui ont lutté pour
l’indépendance et la reconstruction de l’Algérie, n’ont visiblement pas droit au chapitre. »

Texte2 :
Djamila BRIKI se souvient encore (..) : « Je revois encore une vielle femme lorsqu’on lui a rendu le
baluchon de son fils (..). Nous partions avec la famille de l’exécuté ! »

Texte3 :
« La guerre prévue contre l’Irak produirait non seulement une catastrophe humanitaire et politique, ce serait
encore un désastre économique et social. »

Texte4 :
« Je porte des séquelles douloureuses qui témoignent de la barbarie coloniale"

La correction :

Texte 1 L’auteur se manifeste Justification :


implicitement Les modalisateurs :
(indirectement) -en grande pompe.
-haute lutte.
tortionnaires / bourreaux / violeurs
-visiblement.
-souffrance, etc.
Texte2 L’auteur se manifeste Justification :
explicitement (nettement) L’emploi des pronoms « je » et « 
nous »
Texte3 L’auteur se manifeste Justification :
implicitement Catastrophe.
(indirectement) Serait / produirait
Désastre.

Texte4 : L’auteur se manifeste Le pronom personnel : Je


explicitement (nettement) séquelles douloureuses barbarie
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Activité d’entrainement à l’écrit


Technique d’expression écrite :
La synthèse de documents
Activité :
1 -Lisez les trois textes suivants deux ou trois fois.
2 Trouvez le thème commun aux documents (de quoi parle-t-on ?)
3 Analysez les textes :
- Soulignez les grandes idées, articulateurs logiques et exemples.
- Soulignez les éléments propres à chaque document.
- Soulignez de couleur différente les éléments communs aux documents.
- (Organisez votre travail dans un tableau.)

Thème commun

Eléments (idées) Auteur et source : Marie Cailletet « revue de presse», 08 mai 2008.


contenus -les revendications des manifestants algériens pour libérer les militants nationalistes.
uniquement dans Réaction violente pour le maintien le maintien de l’ordre.
le 1er texte

Eléments (idées) Auteur et source : B.TH, Le Canard Enchainé - 7 mai 2008.


contenus - revendications de l’Algérie (l’arabe est ma langue, l’Algérie mon pays, l’islam ma
uniquement dans
religion / libérez Messali…) et de De Gaule qui tient à ce que l’Algérie reste
le 2ème texte
française.
Eléments (idées) Source : « wikipédia ».
contenus - revendications de l’Algérie (l’arabe est ma langue, l’Algérie mon pays, l’islam ma
uniquement dans religion / libérez Messali…) et de De Gaule qui tient à ce que l’Algérie reste
le 3ème texte française.
le martyre de Bouzid .
Eléments (idées) La victoire des alliés sur l’Allemagne.
communs(e) aux Le brandissement du drapeau algérien.
trois textes Les féroces répressions menées Algérie.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Texte 1 : 08 mai 1945 :8 mai 1945. Tandis que la métropole fête dans la liesse la victoire alliée sur l’Allemagne
nazie, en Algérie se met en branle une féroce répression contre la population. Goumiers, spahis, tirailleurs et tabors
enrôlés en Indochine, au Congo, à Madagascar ou en Afrique du Nord… Les Indigènes ont constitué un quart des
troupes françaises engagées dans la Libération de l’Hexagone. Forts du tribut versé, de la « fraternité d’armes » les
Algériens, privés de droits sociaux, juridiques et politiques, veulent croire à la reconnaissance de la France.
Partisans de Messali Hadj, de Ferhat Abbas se déploient dans les rues d’Alger et de Sétif pour réclamer une équité de
statuts, la libération des militants nationalistes emprisonnés… Et, comble de l’insupportable pour le grand colonat et
les autorités politiques, certains manifestants, minoritaire encore, vont jusqu’à brandir un drapeau algérien. Il faut
éviter la contamination. La police, l’armée et des milices privées composées d’Européens ultras vont s’employer à
rétablir l’ordre colonial. Transfert des pouvoirs politiques aux militaires, ratonnades, disparitions, bombardements
des villages, humiliations collectives, hameaux brûlés.

Marie Cailletet « revue de presse », 8 mai 2008

Texte 2 : 08 mai 1945 :8 mai, fête de la Victoire. Les Alliés ont vaincu les nazis ce jour là en 1945. En Algérie, de
l’autre côté du bassin méditerranéen, c’est jour de deuil. Dans le Constantinois, des citadins rejoignirent nombreux
Ferhat Abbas, pharmacien à Sétif, sous la bannière :"L’arabe est ma langue, l’Algérie mon pays, l’islam ma
religion". Dans les campagnes, Messali Hadj, avec son Parti du peuple algérien, interdit depuis 1939, était le plus
populaire. Mais à Paris, de Gaulle, à la tête du gouvernement provisoire, lançait : "Il ne faut pas que l’Afrique du
Nord nous glisse entre les doigts pendant que nous libérons l’Europe ".A Sétif, le 8 mai 1945. La ville est pavoisée. Le
PPA a inventé un drapeau qui servira de modèle pour celui de l’Algérie future. Les militants le mêlent à ceux des
Alliés et à des écriteaux : "Libérez Messali Hadj !" Les autorités françaises voient rouge. A un carrefour, une voiture
de la brigade mobile de la police judiciaire fonce Quatre hommes armés en surgissent. Ils arrachent les drapeaux,
tirent, abattent un jeune porte étendard devant le Café de France. La fusillade éclate. Les manifestants s’enflamment
et frappent tous les Français qu’ils voient : au hasard, le maire de Sétif, un juge de paix, le receveur des postes de
Périgot ville et son fils de 11 ans. C’est l’embrasement : 21 Européens sont massacrés. A 13 heures, la police et la
gendarmerie ont repris le contrôle de la ville. Les émeutiers se sont enfuis dans le djebel, emportant morts et blessés.

B.Th. Le Canard enchainé – 7 mai 2008

Texte 3: Le 8 mai 1945 : Les massacres de Sétif et Guelma sont des répressions sanglantes d'émeutes nationalistes
qui sont survenues en 1945 dans le département de Constantine en Algérie durant la colonisation française. Elles
débutent le 8 mai1945 : pour fêter la fin des hostilités et la victoire des Alliés sur les forces de l'Axe, un défilé est
organisé. À Sétif, la manifestation autorisée commence à envahir les rues dès 8 heures, estimée à plus de 10 000
personnes, chantant l’hymne nationaliste Min Djibalina (De nos montagnes), défile avec des drapeaux des pays alliés
vainqueurs et des pancartes « Libérez Messali », « Nous voulons être vos égaux » ou « À bas le colonialisme ». Vers
8h45 surgissent des pancartes « Vive l'Algérie libre et indépendante » et en tête de la manifestation Aïssa Cheraga,
chef d'une patrouille de scouts musulmans, arbore le drapeau algérien. Tout dérape alors : devant le café de France,
le commissaire Olivieri tente de s’emparer du drapeau, mais est jeté à terre. Des Européens en marge de la
manifestation assistant à la scène se précipitent dans la foule. Un adolescent, Bouzid Saâl, s'empare du drapeau
algérien mais est abattu par un policier. Immédiatement, des tirs provenant de policiers provoquent la panique. Les
manifestants en colère s'en prennent aux Français et font en quelques heures 28 morts chez les Européens, dont le
maire qui a cherché à s'interposer, et 48 blessés. L'armée fait défiler les tirailleurs algériens, mais, alors que l'émeute
se calme à Sétif, dans le même temps, des émeutes éclatent aux cris du « Djihad » dans la région montagneuse de
petite Kabylie, dans les petits villages entre Bougie et Djidjelli.

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Technique d’expression : « La synthèse de documents »


1. Définition : La synthèse des documents est l’analyse d’un ensemble de texte (deux à quatre) traitant du
même sujet (thème).

2. Comment mener le travail de synthèse ?


1. Lire et élaborer le plan de chaque texte.
2. Confronter les plans obtenus pour saisir les parentés et les singularités de texte.
3. Regrouper les plans pour construire un plan d’ensemble (celui de la synthèse).
Pour cela, il faudra voir :
a- Les idées qui peuvent se compléter (Ex : on peut trouver dans le doc A un exemple qui renforce une idée
dans le doc B)
b- Les idées qui s’apposent.
4. Rédiger la synthèse :
Elle doit être simple, claire et concise.
Elle ne doit pas dépasser le tiers des volumes des textes réunis.
Il faut utiliser la 3ème personne.
Il faut rester objectif, pas de commentaire personnel.

3. Structuration du travail en trois étapes.


A- Introduction :
Présenter, les textes selon leurs natures, leurs sources et dates, leurs auteurs :
Ex : Nous voila en face de deux textes de même genre : Biographique le premier de K. Yacine … et le
second …..
B- Développement :
Résumer les idées essentielles en soignant les liens logiques, en mentionnant à chaque fois leur texte
d’origine et en suivant le plan de la synthèse.
C- Conclusion : C’est le point d’arrivée, elle présente un bilan de la synthèse. Elle est souvent introduite par
(finalement, pour conclure, en définitive).
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Activité de production écrite.

Compétence de base :

L’apprenant sera capable de :


- Synthétiser par écrit des idées portant sur un même thème.
- Vérifier la compréhension de plusieurs textes traitant le même thème.

Consigne :

Rédigez en une dizaine de lignes la synthèse des trois textes vus au préalable. Votre travail paraitre dans le
journal de votre lycée.

Suivez le plan ci dessous:


Introduction : présentation des documents (titre, auteur, source, date etc.) et du thème général.
Développement : étude comparative des documents.
Première partie : points communs.
Deuxième partie : point différents.
Conclusion : synthèse objective.

Grille d’évaluation d’une synthèse de documents

Critères Indicateurs

Volume de la production  1/3 environ de l’ensemble des documents.

Pertinence  Séparation introduction /corps du texte (de la synthèse).


 Introduction présentant une accroche et annonçant la
problématique et le plan.
 Sélection des informations essentielles.
 Précision de la référence pour chaque grande idée.
 Rédaction à la 3ème personne.
 Rédaction avec objectivité.
 Concision.
Organisation  Présence d’un plan personnel et cohérent.
 Plan visible de prime abord.
 Soulignage des titres.
 Parties équilibrées.

Formulation  Mise en évidence des transitions.


 Emploi des termes génériques.
 Suppression des redondances.
 Effort de formulation personnelle.
 Usage d’une ponctuation adéquate.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Compte rendu de la production écrite :

Objectifs : l’apprenant sera en mesure de :


 identifier les erreurs commises et savoir les corriger.

 Mettre en évidence une stratégie de correction.


 Mettre en jeu diverses opérations (suppression, addition, substitution, déplacement)

Compte rendu de la production écrite :

Etapes de la Activités et consignes Organisation du travail Durée


séance
Annonce des Rappel du sujet de la production, du plan Collective 5 minutes
objectifs et et de la grille d’évaluation
rappel
Appréciation rendre compte brièvement des erreurs Par l’enseignant 5minutes
d’ordre commises par les élèves
général
-Confronter la production à la grille Collective 5minutes
Distribution -souligner les erreurs Individuelle
de la Identifier le type des erreurs.
production à
améliorer
Amélioration Collective 40minutes
collective Correction des erreurs
Réécrire la production en l’améliorant

5minutes
Révision et Réviser collectivement la nouvelle
lecture production
Demander à 2ou3 élèves de lire la nouvelle
production
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

rojet I :
Intentions communicatives : exposer des faits et manifester son esprit critique.
Objet d’étude : textes et documents d ’Histoire.

Séquence03 : analyser et commenter un fait d ’Histoire.

Co-évaluation :

Le objectifs : Amener l’apprenant à :

S’auto-évaluer pour remédier à ses lacunes.

Déroulement de la séance :

1. Grille d’auto-évaluation.
Pour vérifier si vous avez la fait un bon travail, complétez la grille proposée et corrigez ton travail
chaque fois que tu réponds non.

Critères dévaluation Oui Non


J’ai respecté la consigne.
2 J’ai présenté les documents et le thème général.
3. J’ai i présenté les informations essentielles.
4. J’ai fait une étude comparative des deux documents.
5. J’ai présenté les points de ressemblance et les points de différence.
6. J’ai rédigé une conclusion objective.
7. J’ai évité les fautes de langue.
8. J’ai respecté la ponctuation.

2. Amélioration des textes d’apprenants.


Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

EVALUATION FORMATIVE

Bac 2015 classe : L.LE

Texte :
L'écho des manifestations de décembre a été très grand aussi bien en Algérie qu'en France et dans le
monde entier. Les populations urbaines, en particulier algéroise, ont remporté une réelle victoire
psychologique et politique. Certes, elles l'ont payé très cher : officiellement  plus de cent morts et près de
cinq cents blessés, sans compter ceux évacués et soignés par les postes de soin des manifestants eux-mêmes.

Des français ont cruellement ou amèrement ressentis ces manifestations, les Pieds noirs ont été
outrés d'avoir été 44 nargués » par les drapeaux de fellaghas en pleine capitale; "ceux qui avait cru à la
fraternisation" d’un certain 13 mai étaient sidérés. Un officier français déclare au journal le Monde qu’il
s’agit d’un "véritable Dien Bien Phu". De Gaulle se rend compte de l’échec de sa dernière manœuvre
politique, celle de l’"Algérie algérienne", il en tire des conclusions : " tous les musulmans sont nationalistes
et regarde avec sympathie le FLN (…) Nous assistons à la gestation d’une Algérie nouvelle, elle se fait, elle
va naître, elle est en pleine évolution psychologique et politique. "La troisième force n’existe pas, il va
falloir trouver autre chose. Les manifestations de décembre ont fait renaître l’espoir chez les Algériens, que
se soit sur le plan international ou à l’intérieur du pays, au niveau des masses populaires des militants et des
responsables.

Outre l’écho mondial des manifestations transmis par la presse internationale, des messages du
président du GPRA ont été envoyés à l’ONU et aux chefs des gouvernements amis. Un "appel à la solidarité
des pays arabes "a été lancé par Ferhat Abbes.les réponses ont été nombreuses. Citons seulement quelques
unes : celle exprime "une immigration extrême" de Chou en-Lai, celle de Tito soutenant "les aspirations
justifiées du peuple algérien", celle de Nasser dénonçant " une odieuse agression", celle du roi du Maroc
affirmant sa solidarité "avec l’Algérie sœur"…. Tous les ambassadeurs des pays des arabes accrédités à
Tunis ont exprimé leur solidarité totale avec le peuple algérien. Il en a été de même pour les organisations
syndicales de Chine, du Maroc, d’Allemagne, d’URSS….

Mahfoud Keddache, «  Et l'Algérie se libéra 1954 -1962, »

QUESTIONS :

COMPREHENSION :

1. L’auteur de ce texte est :


- Un historien.
- Un journaliste.
- Un responsable politique.
Recopiez la bonne réponse.
2. L’auteur précise que les manifestations de décembre étaient une réussite
politique.
Relevez dans le texte deux (2) expressions qui le montrent.

3. Les manifestations de décembre ont coûté très cher en vies humaines.


Relevez du 1er paragraphe l’expression qui le montre.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
4. Les Pieds noirs ont été outrés d'avoir été 44 nargués » par les drapeaux de
fellaghas en pleine « capitale » renvoie à :
- Alger.
- Moscou.
- Paris
Recopiez la bonne réponse.

5. De Gaulle se rend compte de l’échec de sa dernière manœuvre politique.


De quelle manœuvre politique s’agit-il ?

6. L’auteur prend position pour les faits cités dans le texte.

Relevez quatre(4) marques de subjectivité.


7. Parmi ces quatre phrases, deux seulement sont en relation avec les idées du
texte :
- Les manifestations de décembre ont eu l’écho espéré pour l’indépendance.
- Les manifestations des Algériens ont échoué politiquement.
- Chou en-Lai condamne la répression des manifestations.
- De Gaulle a réussi dans sa politique en Algérie.
Recopiez les deux (2) bonnes réponses.

8. « Il en tire des conclusions ».


Que désigne chacun des deux pronoms personnels « Il » et « EN »

9. Dans ce texte, l’intention de l’auteur est de :


- Rappeler les circonstances du déroulement des manifestations de décembre.
- Préciser les conséquences politiques des manifestations de décembre.
- Dénoncer la participation des Algériens aux manifestations de décembre.
- Rendre hommage à la lutte pacifique du peuple algérien contre le colonisateur.
Recopiez les deux (2) bonnes réponses.
10. « Les manifestations populaires avaient mis à nu aux yeux du monde la réalité criminelle et l’horreur
du colonialisme français … »
Relevez du texte une phrase qui rejoint cette idée.

 Guillotine, le prix de la liberté


 
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
     Elle a été utilisée, la première fois, le mardi 19 juin 1956, pour l’exécution des martyrs Mohamed Zabana
et Abdelkader Ferradj, dans un intervalle de sept minutes.
     Pendant la guerre d’indépendance, plus de 2300 condamnations à mort furent prononcées par la
« justice » française. D’après le « registre des grâces », consulté en 2011, on dénombre 217 condamnés qui
ont été guillotinés ou fusillés entre 1956 et 1962, dans un contexte où, en vertu des « pouvoirs spéciaux », la
justice militaire prenait le pas sue la justice civile. Ce chiffre est de 350 selon l’historienne Sylvie Thénault.
A ce sujet, Jean-Jacques de Felice, adversaire infatigable de la peine de mort, avocat des condamnés à mort
algériens, affirme qu’en cinq ans, le nombre d’exécution a été considérable. Ainsi, François Mitterrand a, en
tant que ministre de la justice du gouvernement de Guy Mollet, entre 1956 et 1957, donné son accord pour
l’exécution de pas moins de 45 nationalistes algériens. « Sous Mitterrand, la guillotine a fonctionné sans
relâche », rapportent de nombreux témoignages sur les exécutions d’Algériens. Le 9 octobre 1981, François
Mitterrand obtenait l’abolition de la peine de mort en France. Vingt-cinq ans plus tôt, il approuvait les
premières exécutions d’Algériens. L’examen d’archives inédites de la chancellerie*, qui ont ou être
consultées, montrent que Mitterrand, dans la majorité des cas, donna un avis défavorable à la grâce des
condamnés. « Avis défavorable au recours » ou encore « recours à rejeter ».
     Benjamin Stora, spécialiste de l’Algérie contemporaine, dit avoir découvert des documents inédits qui
expliquent comment, pendant les 16 mois passés à la tête du département de la justice, Mitterrand a laissé
sans broncher couper les têtes des nationalistes algériens, qu’ils aient ou non du sang sur les mains, à
l’exemple de Fernand Yveton. Seul français parmi les exécutés, Yveton n’avait pas commis de crime de
sang mais Mitterrand a quand même exigé sa décapitation.
   Enfin, le temps n’est il pas venu pour l’institution judiciaire française de reconnaître que des fautes très
graves ont été commises en son nom et qu’il n’appartient pas aux historiens de rétablir seuls la vérité ?
                                         D’après Amar Mansouri
                           Dans la revue El Djeich N°576, juillet 2011

*Chancellerie : administration centrale de la justice.


                            QUESTIONS
I . COMPREHENSION : (14 points)
 
1) « Elle a été utilisée… »
A quoi renvoie le pronom souligné ?
2)Complète le tableau ci-dessous à partir du texte ( que s’est-il passé ?)
                           Dates            Faits d’histoire
19 juin 1956
Entre 1956 et 1962
En 198 1
3) «  La justice militaire prenait le pas sur la justice»
L’expression soulignée signifie : a) dominait
                                                     b) s’accordait
                                                      c) entraînait.
Recopiez la bonne réponse.
4) Relevez du texte un terme et une expression relevant du champ lexical de la peine de mort.
5) «  Sous Mitterrand, la guillotine a fonctionné sans relâche»
Retrouve dans le texte une phrase ayant le même sens.
6 )« François Mitterrand obtenait l’abolition de la peine de»
Le terme souligné signifie : a) la suppression.
                                             b) l’instauration.
                                             c) l’imposition.
                                             d) la préparation.
Recopiez la bonne réponse.
7) « …ils n’appartiennent pas aux historiens de rétablir seuls la vérité ? »
Qui avec les historiens doit rétablir la vérité ?
8) Complétez l’énoncé ci-après par les mots:
Leur recours – prônera – la guillotine – l’exécution.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Sous Mitterrand,………………de condamnés par……………était plus fréquent. Ces derniers ont, très
souvent, vu ……………..rejetés par celui qui, vingt-cinq ans après, en France, …………….l’abolition de la
peine de mort.

9) Dans ce texte, l’auteur: a) rendre hommage.

                                                     b) témoigner.
                                                     c) rétablir la vérité.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

Texte :
Un rescapé des bombardements au napalm de Boumheni à Tizi-Ouzou raconte l’atrocité du colonialisme.

C’est à Boumehni, aujourd’hui un village relevant de la commune de Ain Zaouïa, daïra de Draa El
Mizan, que le groupe de Si Salah formé de sept éléments activait avec d’autres groupes de moudjahidine, et
ce, au nez et à la barbe d’un important camp militaire français qui dominait toute cette localité forestière.

Considéré comme une mémoire vivante de la guerre de libération nationale, le moudjahid avait
rejoint le maquis dans son village natal d’Ath Hamsi, dans la commune d’Akbil (Ain El-Hammam), alors
qu’il n’avait que 17 ans. Il porte à ce jour des cicatrices de balles et d’éclats d’obus et de grenades dans son
corps."Je porte des séquelles douloureuses qui témoignent de la barbarie coloniale", dit-il. "Après mon
affectation à Boumehni, où je fus désigné intendant régional, nous avions, avec mes compagnons,
commencé à mener nos missions de combat et d’approvisionnement des moudjahidine en denrées
alimentaires et vestimentaires, avant que l’ennemi ne se rende compte un jour, en août 1960, de notre
présence dans la forêt", raconte Si Salah.

Au début d’une opération d’encerclement, l’ennemi avait fait face à une résistance farouche des
combattants de l’ALN qui s’étaient repliés dans la forêt. "Ce jour-là, l’ennemi a déployé ses troupes
terrestres autour de la forêt de Boumehni et faisait appel aux renforts, une colonne de chars blindés et des
avions B22 qui larguaient sur eux des roquettes et des fûts de napalm, et ce n’est qu’à la tombée de la nuit
qu’ils réussissaient à sortir de cet encerclement". Au cours des bombardements, Si Salah et deux ses
compagnons, Ameziane Slimane et Laârabi Ali, furent brûlés au napalm

Les trois victimes se précipitaient alors vers un ruisseau pour mouiller le reste de leurs habits qu’ils
posèrent ensuite sur les parties brûlées de leurs corps pour éteindre le feu causé par le napalm. "Les traces
que je porte dans mon corps me rappellent souvent une douleur atroce et des moments cauchemardesques",
dit Si Salah.

Mais l’utilisation récurrente du napalm par l’armée française n’a pas empêché les moudjahidine de
continuer leur combat pour la libération de leur pays, ils étaient très déterminés à aller jusqu’au bout de leur
noble mission.

Le Soir d’Algérie, 03 novembre 2014

QUESTIONS :

COMPRENSION DE L’ECRIT :
1) L’auteur de ce texte est :
- Un historien.
- Un témoin.
- Un journaliste.
Recopiez la bonne réponse.
2) Relevez quatre mots et expressions qui renvoient à Si Saleh .
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.

3) « ……. raconte l’atrocité du colonialisme. »


Le mot souligné veut dire :
- Héroïcité.
- Générosité. Soulignez la bonne réponse.
- Cruauté.

4) « il porte de ce jour des cicatrices de balles et d’éclats d’obus…. » De quel jour s’agit-il ?
……………………………………………………………………………………………………………..
5) Si Salah et ses compagnons ont beaucoup souffert à cause du colonialisme français.

Justifiez votre réponse en relevant du texte une phrase employée par l’auteur.

……………………………………………………………………………………………………………………..

6) L’auteur s’implique-t-il nettement dans le texte ? Relevez dans le texte quatre (4) indices qui le
montrent.
………………………………………………………………………………………………………………………

7) « le groupe de Si Salah formé de sept éléments activait avec d’autres groupes de moudjahidine, et ce,
au nez et à la barbe d’un important camp militaire français ».
 Parmi les propositions suivantes une seulement reprend le sens de la phrase ci-dessous :
a) Les français autorisaient l’activité du groupe.
b) Les français ignoraient l’activité du groupe.
c) Les français étaient au courant de l’activité du groupe.

8) Complétez le passage par les mots et les expressions suivants : napalm, souffert, bombardés, atrocité,
vécu.
Les maquisards de la quatrième région de la wilaya III ont………….. à cause de l’…………..du
colonialisme français qui les a …………………en utilisant ……………………

9) « ……il porte à ce jour des cicatrices………………. ». (§2) =>


« ……….nous avions . » (§2) =>
« ………aller jusqu’au bout de leur noble mission. » (§5) =>
 A qui renvoient les pronoms soulignés ?

10) « Je porte des séquelles douloureuses qui témoignent de la barbarie coloniale", dit-il. "Après mon
affectation à Boumehni, où je fus désigné intendant régional, nous avions, avec mes compagnons,
commencé à mener nos missions de combat et d’approvisionnement des moudjahidine en denrées
alimentaires et vestimentaires, avant que l’ennemi ne se rende compte un jour, en août 1960, de notre
présence dans la forêt. » raconte Si Salah.

Réécrivez la phrase ci-dessus en commençant par :

Si Saleh racontait (que)


…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………

11) « ….ils étaient très déterminés à aller jusqu’au bout de leur noble mission. » Que pensez-vous à propos
de l’obstination du peuple algérien ? développez cette idée en deux à trois lignes.

Réponses

1) L’auteur de ce texte est :


- Un journaliste.
2) Quatre mots et expressions qui renvoient à Si Saleh :
Rescapé/ une mémoire vivante/le moudjahid/ victime(s)/

3) « ……. raconte l’atrocité du colonialisme. »


Le mot souligné veut dire :
- Cruauté.
4) « il porte de ce jour des cicatrices de balles et d’éclats d’obus…. » De quel jour s’agit-
il ?
 Le 03 novembre 2014
5) Si Salah et ses compagnons ont beaucoup souffert à cause du colonialisme français.
Justifiez votre réponse en relevant du texte une phrase employée par l’auteur.
La phrase qui le montre est : ( choisissez l’une des phrases proposées ci-dessous)

 «….. Si Salah et deux ses compagnons, Ameziane Slimane et Laârabi Ali, furent
brûlés au napalm »

 « Les trois victimes se précipitaient alors vers un ruisseau pour mouiller le reste
de leurs habits » / « …..ils posèrent ensuite sur les parties brûlées de leurs corps
pour éteindre le feu causé par le napalm »

6) L’auteur s’implique-t- il nettement dans le texte ? Relevez dans le texte quatre (4)
indices qui le montrent.
Non (il s’implique implicitement), les (4) indices qui le montrent :
…. l’atrocité, au nez et à la barbe, mémoire vivante, la guerre de libération
nationale, le moudjahid, farouche, victimes, très déterminés, noble.

NB : Si Saleh est le narrateur dans ce texte ; il s’implique nettement (explicitement)


^ voir le discours de Si Salah^ / l’auteur est celui qui a écrit le texte (c’est le
journaliste : il n’a pas vécu ces événements) et il s’est impliqué implicitement dans
ce texte.

7) « le groupe de Si Salah formé de sept éléments activait avec d’autres groupes de
moudjahidine, et ce, au nez et à la barbe d’un important camp militaire français ».
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
 Parmi les propositions suivantes celle qui reprend le sens de la phrase ci-dessus
est :
Les français étaient au courant de l’activité du groupe.

8) Je complète le passage par les mots et les expressions suivants : napalm, souffert,
bombardés, atrocité
« Les maquisards de la quatrième région de la wilaya III, ont souffert à cause de
l’atrocité du colonialisme français qui les a bombardés en utilisant le napalm. »

9) Les pronoms soulignés renvoient aux :


« ……il porte à ce jour des cicatrices………………. ». (§2) => Si Saleh
« ……….nous avions . » (§2) => Si Salah aves ses compagnons
« ………aller jusqu’au bout de leur noble mission. » (§5) => les moudhahidine

10) « Je porte des séquelles douloureuses qui témoignent de la barbarie coloniale", dit-il.
"Après mon affectation à Boumehni, où je fus désigné intendant régional, nous avions,
avec mes compagnons, commencé à mener nos missions de combat et
d’approvisionnement des moudjahidine en denrées alimentaires et vestimentaires, avant
que l’ennemi ne se rende compte un jour, en août 1960, de notre présence dans la
forêt. » raconte Si Salah.

Réécrivez la phrase ci-dessus en commençant par :

Si Salah racontait qu’après son affectation à Boumehni, où il avait été désigné intendant
régional, ils avaient, avec ses compagnons, commencé à mener leurs missions de combat et
d’approvisionnement des moudjahidine en denrées alimentaires et vestimentaires, avant que
l’ennemi ne se rendît compte un jour, en août 1960, de leur présence dans la forêt.

Il dit qu’il porte des séquelles douloureuses qui témoignent de la barbarie coloniale.

NB ( Le discours à rapporter est long, veuillez sélectionner )


Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
11) « ….ils étaient très déterminés à aller jusqu’au bout de leur noble mission. » Que
pensez-vous à propos de l’obstination du peuple algérien ? développez cette idée en
deux à trois lignes.

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