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Séquence2 : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire en y introduisant des commentaires
et/ou des témoignages
Séance : Mise en place de la séquence.
1-Récapitulation de la séquence1 :
Lors de la séquence 1, les apprenants ont vu le texte historique à visée informative, ils ont pu
reconnaitre les caractéristiques du texte historique. Nous nous sommes basés sur la position neutre de
l’énonciateur. Celui-ci relate/ présente évoque objectivement les faits historiques. Vers la fin de la
séquence, les apprenants étaient capables de rédiger un texte de type narratif, genre historique à visée
informative.
2-Mise en route de la séquence 2:
-Explications des mots( témoigner/témoignage) :
Témoigner : Certifier la certitude des faits.
Les témoignages : Ce sont les paroles rapportées par des personnes témoins.
Témoin : une personne qui a vu/vécu l’événement et qui peut éventuellement le rapporter.
Analyser un fait : C’est l’étudier en suivant la méthode historique en vue de l’expliquer avec des détails/
rétablir une vérité/reconstituer le passé/argumenter ou faire convaincre son destinataire de /..….. ….
(par exemple on s’interroge sur les véritables causes et conséquences d’un évènement historique)
Commente un fait : Faire une interprétation, une critique
Lors de cette séquence, le texte historique par témoignage est écrit par un auteur qui insère un
témoignage dans son récit/ OU un témoin d’un fait historique qui rapporte les faits vécus. Il peut
exprimer ce qu’il a ressenti par rapport au fait donc son discours n’est plus objectif, il va devenir
subjectif(les modalisateurs sont explicites/implicites dans son discours) .Ensuite, dans le texte historique
par témoignage, le narrateur exprime son point de vue et sa prise de position à travers la caractérisation
(méliorative ou péjorative) des personnages et des actions. Enfin, Nous allons étudier le texte historique
qui contient l’analyse et/ou le commentaire ; l’auteur ou l’historien, à l’aide de la méthode historique,
étudie plusieurs documents, les analyse et agit surtout comme un détective. Une fois les bons
éclaircissements historiques seront faits, il s’implique dans son écrit et cherche constamment à faire
comprendre certaines réalités.
NB : On peut trouver dans le témoignage, l’analyse et le commentaire dans le même texte d’Histoire
Objectifs : A la fin de cette séquence, les apprenants seront capable de :
1- Rapporter un témoignage
2- 3- Insérer un témoignage ou un commentaire dans un fait d’Histoire
3- Distinguer entre un fait d’histoire/ un témoignage/ un commentaire / et une analyse
4- Evaluer le degré se subjectivité de l’auteur et /ou le narrateur
5- Rédiger un court énoncé historique dans lequel ils analysent un évènement selon le regard qu’ils
portent sur lui.
6- Faire le compte rendu objectif ( pour les classes de lettres et philosophie et des filières communes)
( ou critique pour les classes des lettres et langues étrangères)des textes d’histoire qui comportent
le témoignage ou/ou le commentaire.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
3-Production écrite de départ :
Sujet :
L'armée coloniale a systématiquement pratiqué la torture en Algérie pour mater et casser la révolution. A
l’occasion de la commémoration du 11 décembre 1960, votre lycée organise un concours du meilleur texte
historique. Votre enseignante vous a choisi pour y participer. Rédigez un texte d’une dizaine de lignes dans
lequel vous ferez témoigner un ancien maquisard pour informer vos camarades sur ce qu’a enduré le peuple
algérien durant la guerre de libération nationale et sur la bravoure des moudjahidine…...
Moment1 :
Pré-écoute : Observation et formulation des hypothèses de sens :
Consigne1 : Observerez attentivement la séquence vidéo. S’agit-il d’ :
A) Un entretien X
B) Un discours. (Cochez la bonne réponse.)
C) Un débat
Consigne2 : D’après vous, quel est le thème traité dans cette vidéo ?
Moment2 : première écoute avec le son afin de vérifier les hypothèses de sens (5 min.)
Visionnez la vidéo puis répondez aux activités suivantes (faites attentions aux indices de subjectivité de
l’historien Benjamin Stora)
Activité 3 :
a) Par cette phrase « je vous ai compris », De Gaulle s’adresse à :
Je vous ai compris
-Les européens
d’Algérie
Activité 7 :
a) Les européens ont-ils approuvé le principe de l’auto-détermination ?
Non.
b) Pour empêcher le principe l’auto-détermination, l’armée française décide de :
1) S’engager militairement contre de Gaule en 1960.
2) S’engager militairement contre De Gaulle en 1961.
3) Organiser des manifestations pacifiques pour chasser De Gaule.
Cochez la bonne réponse.
Activité8 :Trouvez dans la vidéo les indices qui marquent la présente de Benjamin STORA.
Activité9 :
Dans cette vidéo, Benjamin STORA :
1. Raconte objectivement un fait d’histoire.
2. Dénonce un fait d’histoire.
3. Analyse et commente un fait d’histoire.
4. Explique et argumente ses propos.
Cochez les deux bonnes réponses.
Moment4 : (10min)
Activité se synthèse :
Faites le compte-rendu oral de l’analyse de l’historien Benjamin Stora
Il raconte : « Nous avions reçu des instructions de la part de nos responsables du mouvement
national pour entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche eut
lieu dans le calme et nous avions déployé des banderoles où nous revendiquions notre liberté, notre
indépendance. Notre parcours prit fin au niveau du théâtre municipal et le sous-préfet Achiary a donné
l'ordre de nous disperser. La veille du 8 mai 1945, fête de l’armistice qui mettra fin à la Deuxième Guerre
mondiale et à la victoire des alliés sur le 2° Reich. Nos responsables nous invitèrent à défiler et à prouver au
monde que nous voulions seulement notre indépendance. Le rassemblement eut lieu sur les hauteurs de la
ville de Guelma à El Karmet, aux environs de 16h.. Nous portions des banderoles : « Vive l’Algérie
musulmane », « L’Algérie libre et indépendante », « Libérez les détenus politiques ». Le cortège descendait
par la rue d’Announa et fut stoppé au niveau de la banque de l’époque par les forces coloniales.
Consigne1 : Observez le texte et repérez les éléments périphériques puis, complétez le passage suivant :
Consigne 2 : En vous référant à ces éléments, essayez d’en deviner le contenu.
Consigne : Lisez silencieusement le texte en faisant attention aux indices de subjectivité.
Activité : Parmi les hypothèses formulées laquelle est juste ?
Activité 1 :
a) Hadj Bahloul Brahim est : - Un historien. - Un soldat - Un témoin (Cochez la bonne réponse)
c)justifiez votre réponse en relevant du texte une phrase et un mot employés par l’auteur.
Activité 2 :
Activité9 : S’agit-il d’un discours objectif ou subjectif dans ce texte ? Justifiez votre réponse.
Activité de synthèse :
Justifiez en quelques lignes l’emploi du sous-titre par rapport au contenu du texte
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Consigne1 : Observez le texte et repérez les éléments périphériques puis, complétez le passage suivant :
Le texte intitulé « GUELMA/ Spécial 8 mai 1945 » comporte un sous-titre « Récit d’un génocide
» est un article de presse écrit par B.A , publié dans « Le soir d’Algérie. » Le 08/05/2007 C’est un texte
de type narratif, genre historique.
Consigne 2 : En vous référant à ces éléments, essayez d’en deviner le contenu.
Activité 1 :
a) Hadj Bahloul Brahim est : - Un historien. - Un soldat - Un témoin (Cochez la bonne réponse)
c)justifiez votre réponse en relevant du texte une phrase et un mot employés par l’auteur.
Activité 2 :
d) De quel événement parle-t-on dans ce texte ?
On parle du génocide de 8mais 1945/ses causes et ses conséquences.
e) Quelles étaient les revendications des manifestants ? Citez le passage qui le montre.
Liberté et indépendance.
Activité9 : S’agit-il d’un discours objectif ou subjectif dans ce texte ? Justifiez votre réponse.
C’est un discours subjectif.
Justification => les marques de subjectivité (pronoms personnels : nous/ Déterminants possessifs :
nos, notre/ adverbes modalisateurs : jalousement/bien),etc.
Activité de synthèse :
Texte :
19 juin 1956 : pour la première fois dans cette guerre, la guillotine entre en action. Zabana et Feradj
ont la tête coupée, au nom de la loi française. Ainsi, le statut de combattants de guerre ne sera pas réservé
aux nationalistes.
Djamila Briki, qui fut, aux premiers jours de juillet 62, ma première amie de la Casbah, livre ses
souvenirs sur les nouveaux rites funéraires qui s’instaurent aux portes de la prison Barberousse :
« Les familles des condamnés à mort allaient tous les matins à Barberousse car, lorsqu’il y avait des
exécutions, c’étai affiché sur la porte. Nous allons tous les matins pour voir s’il y avait ces fiches blanches
sur la porte des fois il y en avait trois, quatre, chaque exécuté avait sa fiche personnelle. Nous n’étions
jamais prévenues, il fallait aller lire les noms sur la porte. C’était la chose la plus horrible. Et l’eau !... quand
il y avait plein d’eau devant la porte, c’était parce que qu’ils avaient nettoyé le sang à grande eau avec un
tuyau.
Peu après, un gardien sortait et appelait la famille du guillotiné de l’aube : il rendait les affaires
personnelles du mort à sa femme ou à sa mère. Les femmes ne pleuraient pas ; leurs compagnes, venues aux
nouvelles, les entouraient et allaient ensuite jusque chez elles pour la veillée religieuse.
Le corps de l’exécuté n’était jamais remis aux siens : l’administration pénitentiaire se chargeait seule
de l’inhumation au cimetière d’El-Alia. On ne donnait que le numéro de la tombe aux femmes qui s’y
rendaient le lendemain »
Djamila Briki se souvient encore d’une scène devant Barberousse, un de ces matins d’exécutions
(elle-même, ayant son époux Yahia condamné à mort, vivra cette attente et cette tension) : « Je revois encore
une vieille femme lorsqu’on lui a rendu le baluchon de son fils (donc un guillotiné de l’aube). Elle s’est
assise par terre, devant la porte de la prison, et elle sortait le linge de son fils ; elle embrassait sa chemise,
son peigne, sa glace, tout ce qui était à lui .Jamais il n’y a eu de pleurs, de cris de lamentations. Nous
partions avec la famille de l’exécuté ! »
A chaque exécution capitale, dès le 20 juin 1956, le mot d’ordre de la résistance urbaine à Alger est
de multiplier les attentats contre tout Européen avec la recommandation pour lors, d’épargner les femmes et
les enfants. Les réseaux de Yacef Saadi agissent.
Assia Djabar LE BLANC DE L’ALGERIE,
Ed. albin Michel. Livre de poche, 1995
Activité 01 :
Djamila BRIKI est :
- Une historienne.
- Un témoin.
Une ancienne condamnée à mort. Recopiez la bonne réponse.
a) Justifiez votre réponse en relevant du texte deux expressions employées par l’auteur.
Activité 02 :
Relevez quatre (04) mots ou expressions qui appartiennent au champ lexical de « guillotine ».
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Activité 03 : A l’annonce de la mort de leurs proches, les femmes et mères des guillotinés restaient
courageuses. Quelle phrase du texte le montre.
Activité6 : « Ainsi, le statut de combattants de guerre ne sera pas réservé aux nationalistes ».
Par cette phrase, l’auteur veut dire que :
- La France a réservé les plus grands honneurs à Zabana et Feradj.
- La France a considéré Zabana comme des rebelles (hors la loi) .
- La France a traité les guillotinés comme de vaillants combattants.
Recopiez la bonne réponse.
Activité 7 : Dites à quelles attitudes correspondent les phrases suivantes :
On affichait les noms des guillotinés dès l’aube sur la porte de la prison./ on épargnait les femmes est les
enfants lors des attentats/ on ne donnait que le numéro de la tombe./ on multipliait les attentas.
Attitudes des français envers les algériens Attitudes des algériens envers les français
Activité 07 : Complétez le paragraphe ci-dessous par les mots proposés dans la liste :
Aube- exécution- blanches- épargnant- attentats- exécutés- société.
Après l’…………. en juin 1956 de Zabana et Feradj, la…………algéroise a riposté par de nombreux
………….en…………….les femmes et les enfants. Les algéroises se rendaient courageusement chaque matin
devant la prison pour lire les funestes fiches …………des……………..de l’………………… ..
Activité 8 : Réécrivez le discours, écrit en gras, en le commençant ainsi Djamila Briki se souvint encore
qu’………
Activité 09 : A travers ce texte, l’auteur veut :
- Montrer la souffrance des exécutés.
- Montrer la souffrance des familles des exécutés. Recopiez les deux bonnes réponses.
- Rendre hommage aux familles des exécutés.
- Informer sur la lutte pacifique du peuple algérien.
Activité5 :
Complétez le tableau ci-dessous à partir du texte (Que s’est-il passé ?)
Dates Faits d’histoire
- 19 juin1956 L’exécution pour la première fois de
Zabana et Feradj.
- Dès le 20 juin 1956. La résistance urbaine à Alger ( la
multiplication des attentas)
Activité6 :
« Ainsi, le statut de combattants de guerre ne sera pas réservé aux nationalistes ».
Par cette phrase, l’auteur veut dire que :
- La France a réservé les plus grands honneurs à Zabana et Feradj.
- La France a considéré Zabana comme des rebelles (hors la loi) .
- La France a traité les guillotinés comme de vaillants combattants.
Recopiez la bonne réponse.
Par cette phrase, l’auteur veut dire que :
La France a considéré Zabana comme des rebelles (hors la loi).
Activité 7 : Dites à quelles attitudes correspondent les phrases suivantes :
Attitudes des français envers les algériens Attitudes des algériens envers les français
On affichait les noms des guillotinés dès on épargnait les femmes est les enfants
l’aube sur la porte de la prison lors des attentats
Activité 08 : Complétez le paragraphe ci-dessous par les mots proposés dans la liste :
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Après l’exécution en juin 1956 de Zabana et Feradj, la société algéroise a riposté par de nombreux
attentats .en épargnant les femmes et les enfants. Les algéroises se rendaient courageusement chaque matin
devant la prison pour lire les funestes fiches blanches des exécutés de l’aube.
Activité 09: Djamila BRIKI se souvint encore qu’elle revoyait encore une vielle femme lorsqu’on lui avait
rendu le baluchon à son fils.
Activité 10 :
A travers ce texte, l’auteur veut :
- Montrer la souffrance des familles des exécutés.
- Rendre hommage aux familles des exécutés.
La synthèse : Rapportez (indirectement) les propos du témoin en quelques lignes.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Séquence2 : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire en y introduisant des commentaires et/ou des
témoignages
/ Séance : Activités de compréhension de l’écrit
La durée :
Texte :
Ces chants, ces slogans étaient accompagnés par les youyous et les coups de mortiers des Femmes de
la Casbah comme un cri de guerre pour leur donner du courage… .
On demanda à Abdelkader Guerroudj, dit « Lucien », ancien condamné à mort, chef de la branche
armée du Parti communiste algérien, s’il se souvenait des premières exécutions capitales de la guerre
d’Algérie, voici ce qu’il a répondu :
« Bien sû r. Elles avaient créé une émotion immense. Barberousse, la prison d’Alger, est située en haut
de la casbah. Tous les habitants vivaient cela dans leur chair. Immédiatement après, les femmes
avaient hurlé, fait le youyou pendant que les 2 000 prisonniers tapaient les murs avec leurs gamelles,
leurs cuillères. Tout le monde comprenait aussi que nous étions, cette fois, installés dans la guerre
totale. Sans cadeaux, ni d’un cô té, ni de l’autre. »(...)
Synthèse R.M * Propos recueillis par François Malye dans « La guillotine et la guerre
d’Algérie » :https://histoirecoloniale.net/la-guillotine-et-la-guerre-d.html, le 17 octobre 2019.
Séquence : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire / Séance : Activités de compréhension de l’écrit
La durée :
Texte :
Ces chants, ces slogans étaient accompagnés par les youyous et les coups de mortiers des Femmes de
la Casbah comme un cri de guerre pour leur donner du courage… .
On demanda à Abdelkader Guerroudj, dit « Lucien », ancien condamné à mort, chef de la branche
armée du Parti communiste algérien, s’il se souvenait des premières exécutions capitales de la guerre
d’Algérie, voici ce qu’il a répondu :
« Bien sû r. Elles avaient créé une émotion immense. Barberousse, la prison d’Alger, est située en haut
de la casbah. Tous les habitants vivaient cela dans leur chair. Immédiatement après, les femmes
avaient hurlé, fait le youyou pendant que les 2 000 prisonniers tapaient les murs avec leurs gamelles,
leurs cuillères. Tout le monde comprenait aussi que nous étions, cette fois, installés dans la guerre
totale. Sans cadeaux, ni d’un cô té, ni de l’autre. »(...)
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Synthèse R.M * Propos recueillis par François Malye dans « La guillotine et la guerre
d’Algérie » :https://histoirecoloniale.net/la-guillotine-et-la-guerre-d.html, le 17 octobre 2019.
Activités :
Observation et formulation des hypothèses de sens : (quelques éléments à compléter après l’exploitation du
texte)
Consigne1 : Observez le texte et repérez les éléments périphériques puis, complétez l’accroche suivante:
Consigne 2 : En vous référant à ces éléments, essayez d’en deviner le contenu.
Formulation des hypothèses de sens :
Consigne : Lisez silencieusement le texte en faisant attention aux champs lexicaux qui dominent.
Activité : Parmi les hypothèses formulées laquelle est juste ?
- Il s’agit de ……………………………………………………………………………………………..
b- D’un journaliste ?
Activité3 :
Activité4 : Relevez, du texte, trois éléments appartenant au champ lexical d’ « exécution » et trois autres à
celui de « résistance »
Activité5 :
1. A l’annonce de l’ordre d’’exécution, les femmes et hommes font preuve de complicité pour soutenir
les exécutés » Quelle phrase du texte le montre.
3. Le narrateur prend position pour les faits cités dans le texte. Relevez quatre(4) marques de
subjectivité.
Activité6 :
On demanda à Abdelkader Guerroudj, (…), s’il se souvenait des premières exécutions capitales de la
guerre d’Algérie, voici ce qu’il a répondu :(…) « Tout le monde comprenait aussi que nous étions, cette
fois, installés dans la guerre totale. Sans cadeaux, ni d’un cô té, ni de l’autre. »(...)
…………………………………………………………………………………………………………………
Activité7 :
« Tous les habitants vivaient cela dans leur chair » Quelle prise de conscience résulte de cette forte émotion,
éprouvée par les algériens ?
Activité8 :
Activité6 :
Dites selon vous, quel effet produit, sur le lecteur, l’emploi du lexique mélioratif dans le texte ?
Activités :
Observation et formulation des hypothèses de sens : (quelques éléments à compléter après l’exploitation du
texte)
Consigne1 : Observez le texte et repérez les éléments périphériques puis, complétez l’accroche
suivante:
Consigne 2 : En vous référant à ces éléments, essayez d’en deviner le contenu.
Formulation des hypothèses de sens
Consigne : Lisez silencieusement le texte en faisant attention aux champs lexicaux qui dominent.
Activité : Parmi les hypothèses formulées laquelle est juste ?
- Il s’agit de l’application de la condamnation à mort en Algérie et la résistance du peuple algérien
pendant la guerre de libération nationale.
Activité3 :
1. Pendant l a guerre de libération nationale.
La phrase qui le montre :
« Pendant la guerre d’indépendance algérienne » ou « de 1954 à 1962, plus de 1 500
condamnations à mort furent prononcées par la justice française, »
2. Les événements relatés se sont déroulés à Alger (la Casbah) exactement à la prison
Barberousse « la prison d’Alger »
Activité4 :
Le champ lexical de « résistance » : cri de guerre, courage, fait le youyou, chants patriotiques, ………
Activité5 :
4. A l’annonce de l’ordre d’’exécution, les femmes et hommes font preuve de complicité pour soutenir
les exécutés » La phrase du texte qui le montre est :
«..les femmes avaient hurlé, fait le youyou pendant que les 2 000 prisonniers tapaient les murs avec
leurs gamelles, leurs cuillères »
6. Le narrateur prend position pour les faits cités dans le texte. Les marques de subjectivité sont :
Bien-sûr / émotion immense/ vivaient cela dans leur chair/ avaient hurlé/ la guerre totale, sans
cadeaux/ ni d’un côté, ni de l’autre.
Activité6 :
Activité7 :
« Tous les habitants vivaient cela dans leur chair » Quelle prise de conscience résulte de cette forte émotion,
éprouvée par les algériens ?
Ils se rendaient compte qu’ils sont dorénavant au cœur d’une guerre impitoyable. La phrase qui le
montre :
« Tout le monde comprenait aussi que nous étions, cette fois, installés dans la guerre totale. Sans cadeaux, ni
d’un côté, ni de l’autre. »
Activité8 :
Dites selon vous, quel effet produit, sur le lecteur, l’emploi du lexique mélioratif dans le texte ?
Niveau : 3ème AS
Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire
Séquence2 : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire en y introduisant des commentaires
et/ou des témoignages
Séance : Compréhension de l’écrit (5)
Texte support : Noel Farvelière, le déserteur devenu héros
Source : Hassina Amrouni , in Mémoria n° 40, Octobre 2015
La durée : 1h30
Elaboré par Madame TALEB…
Texte
Noel Farvelière, le déserteur devenu héros
Envoyé en Algérie, il prend part à des opérations de ratissage dans la région d’Aumale (Bouira).
Le jeune sous –officier est au front, il voit de près toute l’abjection de cette guerre et il se pose des
questions. « Je ne comprenais pas que seulement quelques années après s’être libéré des Allemands ,
après s’être battu, comme l’ont fait mon père et mes oncles par exemple contre les Allemands , on
envoie des jeunes se battre contre les gens qui voulaient la même chose(…) . Je trouvais cela
absolument injuste »
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Au cours d’une des opérations, sa compagnie se rend coupable du meurtre d’une petite fille de sept
ans. Ce ne sera pas la seule exaction commise par l’armée française (…) Pour le jeune sous –officier,
c’en est trop, il dit: « J’étais absolument contre cette guerre. »
La guerre fait rage(…) A l’aube du 19 aout 1956, Noel Farvelière est chargé de surveiller un
prisonnier algérien dont l’exécution est imminente. Le jeune sous –officier français ne peut laisser ce
jeune moudjahid qui combat pour la libération de son pays se faire tuer. Aussi, trompant la vigilance
de ses collègues, il prend la fuite du camp, en compagnie des prisonniers algériens et prend ses armes
avec lui. Il n’a qu’une seule idée, rejoindre les rangs de l’Armée de Libération Nationale et combattre
aux cotés des moudjahidine. Pendant près d’une année, Noel « Noureddine » (son nom de guerre)
Farvelière luttera au sein du FLN, dans la partie du Sahara et des montagnes situées à la frontière de
la Tunisie et de l’Algérie. Noel Farvelière est condamnée à mort par contumace en 1958. En 1966, il
est enfin amnistié de ses condamnations à mort, ce qui lui permet de retourner en France.
Hassina Amrouni , in Mémoria n° 40, Octobre 2015
Moment1 : observation et formulation des hypothèses de sens :
Consigne1 : Observez les textes puis relevez les éléments périphériques. (Soyez particulièrement attentifs
aux dates qui apparaissent dans le texte)
Consigne 2 : En vous référant à ces éléments repérés, essayez d’en deviner le contenu.
- 1.……………………………/2. ………………………………../3. ……………………………..
Moment02 : Lecture silencieuse et vérification des hypothèses de sens :
Activité : Lecture silencieuse
Consigne : Lisez silencieusement le texte puis, soulignez les marques de subjectivité.
Objectif : Vérifier les hypothèses de sens et guider la lecture l’apprenant.
Activité : Parmi les hypothèses formulées laquelle est juste ?
L’hypothèse juste est la suivante :
……………………………………………………………
Moment3 : ( Exploitation et analyse du texte)
Activité1 :L’auteur de ce texte est :
a- Une historienne.
b- Un ancien militaire français. (Choisissez la bonne réponse)
c- Une journaliste.
Activité 2 :
1. L’opinion de Noel Farvelière est :
- Favorable à la guerre d’Algérie.
- Indifférente à la guerre d’Algérie. (Repérez la bonne réponse)
- Défavorable à la guerre d’Algérie.
Activité4 : « …il voit de près toute l’abjection de cette guerre… »Relevez dans le premier
paragraphe trois mots qui renvoient à «l’abjection de cette guerre »
Activité7 : Complétez ce qui suit en relevant les évènements qui marquent chaque date.
- 1956 : …………………………………………………………………………
- 1958 : ………………………………………………………………………
- 1966 :…………………………………………………………………………..
Activité 8 : Parmi les idées suivantes, identifiez celles qui reprennent les idées du texte :
- La France s’engage dans une guerre impitoyable contre le peuple algérien.
- L’exécution de Noel Favrelière à la suite de sa désertion.
- Noel Favrelière participe à la chasse des algériens contre son gré.
- La désertion de Noel Favrelière pour rejoindre le FLN.
- L’enfance de Noel Favrelière
La synthèse : en vous basant sur le texte, classez les marques de subjectivité déjà soulignées, dans le
tableau suivant :
Qui ? Modalisateurs Expressions de Expressions de commentaires
l’opinion
Le témoin :
L’auteur
Question de réflexion : « Si j’étais Algérien, je serais fellaga. » Expliquez, en deux ou trois lignes,
pourquoi Noel Favrelière, a-t-il pensé qu’il était normal d’être fellaga. ?
Consigne1 : Observez les textes puis relevez les éléments périphériques. (Soyez particulièrement attentifs
aux dates qui apparaissent dans le texte)
1. Réponse attendue :
Le titre : Noel Farvelière, le déserteur devenu héros.
Auteur : Hassina Amrouni ,
Source : Mémoria n°40 (Le premier et l’unique magazine consacré à l'histoire de l'Algérie « leader en
Histoire »°
Date de publication : Octobre 2015
Consigne 2 : En vous référant à ces éléments repérés, essayez d’en deviner le contenu.
L’hypothèse juste est la suivante : L’auteur nous informe sur le caractère héroïque du soldat
français Noel Farvelière ; sa désertion et son engagement à militer au sein du FLN.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Moment3 : (Exploitation et analyse)
- Rangs de l’Armée de libération nationale: les gens qui veulent la même chose / prisonnier
algérien / ce jeune Moudjahid
- Rangs de l’armée française : des jeunes inconscients / jeune sous-officier / envoyé en Algérie / ce
jeune Moudjahid
Activité 6 : Il disait qu’il ne comprenait pas , qu’il trouvait cela absolument injuste.
Activité7 : Complétez ce qui suit en relevant les évènements qui marquent chaque date.
Activité 8 : Parmi les idées suivantes, celles qui reprennent les idées du texte sont :
La synthèse : En vous basant sur le texte, classez les marques de subjectivité déjà soulignées, dans le
tableau suivant :
Question de réflexion :
Personnellement, je vois que la raison pour laquelle Noel Favrelière a avancé ses propos s’explique par
le fait qu’il a pris conscience que le colonialisme est l’une des plus graves atteintes à la dignité de la
personne humaine. Ainsi, il a pu incarner le statut d’un héros réel, révolté contre son temps mettant en
avant la supériorité de l’être humain pour dénoncer toutes formes d’aliénation. ………………………….
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
La guerre coloniale fut une guerre sans merci, inexpiable, sans loi, menée contre des Algériens tenus pour
barbares par des officiers et des soldats qui n’avaient rien compris au caractère sacré de la résistance
à l’envahisseur. Ne pouvant vaincre le peuple, Bugeaud chercha à le contraindre par la ruine et
la famine. Lamoricière fit de la razzia la base de sa tactique : attaque par surprise d’une tribu
provoquant la fuite, pêlemêle, des hommes, des femmes et des enfants sur qui l’on tirait sans pitié ;
capture des troupeaux et pillage des biens. La razzia dégénéra en dévastation : il fallait détruire les
moyens d’existence des Arabes. Montagnac écrivit en mars 1842 : « On tue, on égorge, les cris des
épouvantés, des mourants se mêlent aux bruits des bestiaux qui mugissent de tous côtés ; c’est un enfer où,
au lieu du feu qui nous grille, la neige nous inonde. ». Et Saint Arnaud, en avril 1842 : « Nous sommes
dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coups de fusils, nous brûlons
tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes » […]. En 1884, Cavaignac brûla des fagots devant une
grotte où s’étaient réfugiés des membres de la tribu des Sbéahs : « … Presque tous, hommes, femmes,
enfants, troupeaux y périrent. ». En 1845, Pélissier fit placer des fascines enflammées et entretenues devant
les issues des grottes abritant les Ouled Riah ; près de cinq cents, peutêtre mille cadavres furent trouvés.
Au Dahra, Canrobert fit emmurer une caverne avec des pierres.
Activité 02: Relever du texte les termes relatifs au champ lexical de la « guerre »
Activité 03 :
a-Comment les Français ont –ils justifié l’invasion de l’Algérie ?
b-L’auteur est-il de cet avis ? Quel terme utilise-t-il pour désigner le motif avancé par les Français ?
c- le mot « alibi » veut dire : - prétexte - raison - impact - excuse. Soulignez les deux bonnes
réponses
Activité5 :
a- Relevez dans le deuxième paragraphe trois exemples qui illustrent le titre du texte.
……………………../…………………………../……………………………..
b- Ces exemples sont donnés pour :
- Justifier l’analyse que fait l’auteur autour des « véritables raisons » de l’invasion de L’Algérie ?
- Donner des preuves ?
- Donner raison l’invasion de l’Algérie ? Choisissez les deux bonnes réponses
- Présenter de simples illustrations ?
La guerre coloniale fut une guerre sans merci, inexpiable, sans loi, menée contre des Algériens tenus
pour barbares par des officiers et des soldats qui n’avaient rien compris au caractère sacré de la
résistance à l’envahisseur. Ne pouvant vaincre le peuple, Bugeaud chercha à le contraindre par
la ruine et la famine. Lamoricière fit de la razzia la base de sa tactique : attaque par surprise
d’une tribu provoquant la fuite, pêlemêle, des hommes, des femmes et des enfants sur qui l’on tirait
sans pitié ; capture des troupeaux et pillage des biens. La razzia dégénéra en dévastation : il fallait
détruire les moyens d’existence des Arabes. Montagnac écrivit en mars 1842 : « On tue, on égorge, les
cris des épouvantés, des mourants se mêlent aux bruits des bestiaux qui mugissent de tous côtés ; c’est
un enfer où, au lieu du feu qui nous grille, la neige nous inonde. ». Et Saint Arnaud, en avril 1842 :
« Nous sommes dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coups
de fusils, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes » […]. En 1884, Cavaignac
brûla des fagots devant une grotte où s’étaient réfugiés des membres de la tribu des Sbéahs : « …
Presque tous, hommes, femmes, enfants, troupeaux y périrent. ». En 1845, Pélissier fit placer des
fascines enflammées et entretenues devant les issues des grottes abritant les Ouled Riah ; près de
cinq cents, peutêtre mille cadavres furent trouvés. Au Dahra, Canrobert fit emmurer une caverne
avec des pierres.
« Une guerre sans merci », Deux paragraphes Nom de l’auteur : Mahfoud KADDACHE
écrit en caractères gras.
La ponctuation : les La source : La Conquête Coloniale et La
guillemets, les deus points, Résistance, ALGERIE
les dates
Date de parution : Editions Nathan-Enal,
1988
b-Hypothèses de sens :
Consigne2 : Exploitez ces informations relatives au paratexte pour émettre des hypothèses de sens.
-Il s’agit d’un discours historique dans lequel l’auteur analyse les véritables causes de l’expédition
française en Algérie et les pratiques coloniales à l’égard des algériens.
Consigne : Lisez le texte silencieusement en soulignant les mots et les expressions relatifs au champ lexical
de « la guerre».
-Vérification des hypothèses de sens formulées précédemment par les apprenants
Activité1 : L'auteur de ce texte, est un :
- historien ?
Activité 02: Relever du texte les termes relatifs au champ lexical de la « guerre »
‘‘Conquête, armée, , soldats, razzia, pillage, dévastation, tue, égorge, cris, coups, fusils, périrent,
cadavres’’
Activité 03 :
a-Comment les Français ont –ils justifié l’invasion de l’Algérie ?
-Les Français ont justifié l’invasion de l’Algérie par l’affaire du coup d’éventail : Le dey avait frappé de
légers coups se son chasse-mouche le consul français Duval qui l’avait offensé
Quel terme utilise-t-il pour désigner le motif avancé par les Français ?
Il dit « ce n’est qu’un alibi pour justifier l’expédition de Sidi-Ferruch en 1830 »
Activité5 :
c- Les trois exemples qui illustrent le titre du texte sont :
La ruine / la famine / la razzia
Et Saint Arnaud, en Avril 1842, ajouta qu’ils étaient au centre des montagnes entre Miliana et
Cherchell , qu’ils tiraient peu de coup de fusils et qu’ils brûlaient tous les douars, tous les villages,
toutes les cahutes. »
Oui, il s’implique dans son discours (implicitement par le biais des modalisateurs) Sans merci, sans pitié,
razzia, Louche, malhonnête, inexpiable
X
« On tue, on égorge, les cris
des épouvantés, des
mourants se mêlent aux
bruits des bestiaux qui
mugissent de tous côtés ;
c’est un enfer où, au lieu du
feu qui nous grille, la neige
nous inonde. »
l’expédition de Sidi
Ferruch en 1830
X
Rappel du Sujet :
L'armée coloniale a systématiquement pratiqué la torture en Algérie pour mater et casser la révolution. A
l’occasion de la commémoration du 11 décembre 1960, votre lycée organise un concours du meilleur texte
historique. Votre enseignante vous a choisi pour y participer. Rédigez un texte d’une dizaine de lignes dans
lequel vous ferez témoigner un ancien maquisard pour informer vos camarades sur ce qu’a enduré le peuple
algérien durant la guerre de libération nationale et sur la bravoure des moudjahidine…...
Niveau :
PROJET
Objet d’étude:
Intention communicative
Séquence
Séance : Compte rendu de la production écrite.
Objectifs de la séance : L’apprenant sera capable :
Corriger et améliorer une production écrite à fautes en identifiant les erreurs de différents niveaux.
Déroulement de la séance
5minutes
Révision et Réviser collectivement la nouvelle
lecture production
Demander à 2ou3 élèves de lire la nouvelle
production
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
1er moment : Rappel du sujet. (08minutes)
Sujet :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………..
Le sujet est écrit au tableau puis analysé. Les mots clés sont soulignés.
1-Sur quoi porte le sujet ?
3-Que doit-on respecter ? - On doit respecter les critères proposés dans la grille d’auto-évaluation.
2ème moment : (5minutes) Remarques d'ordre général (sur les copies des élèves, fautes commises, présentation...)
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………..
Observation de la copie : demander aux apprenants d’observer la copie (sans la lire) et de faire des remarques quant à
sa présentation.
Comment est présenté le texte ?-le texte comporte ……paragraphes / Absence de titre / l’emploi de la
majuscule …
- Absence de titre/ l’énonciateur n’a pas introduit sa conclusion par un articulateur logique / Il a commis quelques
fautes d’orthographe, de conjugaison, d’accord et de temps… …
Puis les élèves corrigent cet énoncé sur le brouillon (le travail peut se faire à deux) avant de faire leurs
propositions.
Certaines de ces propositions sont critiquées jusqu’à ce qu’un énoncé correct soit obtenu.
Les phrases sont ainsi corrigées une à une mais sans omettre évidemment les questions d’articulation, de
cohésion et de cohérence auxquelles l’on devrait aboutir, ainsi lorsqu’on arrive à la fin d’une partie du texte.
6ème moment : Vérification et relecture (05minute)
Le texte écrit au tableau est lu par un ou deux élèves. Cette lecture « contrôle » permet de déceler et de
corriger d’éventuelles erreurs d’inattention, voir d’incohérence.
L’amélioration attendue :
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Activité :Co- évaluation.
Objectif :
Déroulement de la séance :
1. Présentation de la grille d’auto- évaluation.
2. Distribution des copies (vérification, correction)
Activité 1 : Complète le tableau suivant en relevant dans les extraits 1, 2 et 3 ci-après les mots et expressions qui
relèvent du commentaire et ceux qui relèvent de l’opinion.
Extraits Commentaires Opinion
Extrait 1 - Toutes les chances de ressembler à - Israël ne tiendra pas les vagues
- A si souvent pâti promesses
- Faute d’un engagement déterminé - Les USA ne feront pas
Extrait 2 - jouissent d’une liberté totale - Les unités se rangent toujours ou
- ils font la loi presque
- Palestiniens spoliés
Extrait 3 - ne serait-ce que parce que - mais qui explique… ?
- régulièrement - ne parlent jamais de la «sanglante
occupation ».
Extrait 1
Le « processus de paix » d’Annapolis a toutes les chances de ressembler à tous ceux dont le Proche Orient a si souvent
pâti, faute d’un engagement déterminé de la « communauté internationale » à faire respecter sa volonté : Israël ne
tiendra pas les vagues promesses qu’il y fera, et les Etats-Unis ne feront pas pression sur lui pour qu’il les respecte.
Dominique Vidal, Dans les coulisses de la réunion d’Annapolis
Extrait 2
Les commandements régionaux pour la Cisjordanie et Gaza jouissent d’une liberté totale sur le terrain, où ils font la
loi, surtout en ce qui concerne les colonies créées dans les territoires occupés. Depuis des années déjà, les unités se
rangent toujours ou presque au point de vue des colons, face aux Palestiniens spoliés.
Amnon Kapeliouk, Une politique israélienne otage des généraux
Extrait 3
Nul doute qu’en Occident le citoyen sait ce qu’est la menace terroriste, ne serait ce que parce que les responsables
politiques le lui rappellent régulièrement. Mais qui explique aux publics occidentaux la terreur qui se cache derrière le
mot « occupation » ? Les correspondants et les commentateurs occidentaux, qui évoquent les « sanglants attentats
suicides», ne parlent jamais de la « sanglante occupation ».
Activité 3 : Relevez dans les passages suivants les mots et expressions qui expriment l’opinion des auteurs. A
quelles catégories grammaticales appartiennent ces mots et expressions ?
a- «A la suite du désengagement de Gaza, au mois d’août 2005, les forces israéliennes ont employé des moyens
nouveaux, largement disproportionnés, contre la population civile »
b- «Au-delà des déclarations lénifiantes, il faut rappeler une vérité : il y a exactement vingt ans, en décembre 1988,
l’OLP et Yasser Arafat reconnaissaient officiellement Israël. Le résultat est là : l’occupation se poursuit, la
colonisation s’étend ; la répression s’intensifie. »
c- « Il faut se rendre à l’évidence : c’est la résistance et elle seule qui peut mener le gouvernement israélien à des
négociations véritables. »
Corrigé :
a) moyens nouveaux (adjectif qualificatif), largement (adverbe) disproportionnés (adjectif qualificatif).
b) déclarations lénifiantes (adjectif qualificatif), exactement (adverbe), officiellement (adverbe), là (adverbe), se
poursuit (verbe), s’intensifie (verbe), s’étend (verbe).
c) à l’évidence (complément circonstanciel), elle seule (pronom personnel et adjectif qualificatif), véritables (adjectif
qualificatif).
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
REMEDIATION
Le discours rapporté
Activité 1 : transformez ces passages au discours rapporté :
Il raconte : « Nous avions reçu des instructions de la part de nos responsables du mouvement national pour
entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche eut lieu dans le calme et nous
avions déployé des banderoles où nous revendiquions notre liberté, notre indépendance. »
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Il a raconté : « Nous avions reçu des instructions de la part de nos responsables du mouvement national pour
entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche eut lieu dans le calme et nous
avions déployé des banderoles où nous revendiquions notre liberté, notre indépendance. »
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Djamila BRIKI (..) livre ses souvenirs : « Les familles des condamnés à mort allaient tous les matins à Barberousse,
car, lorsqu’il y avait des exécutions, c’était affiché sur la porte. Nous allions tous les matins pour voir s’il y avait ces
fiches blanches (..). Nous n’étions jamais prévenues, il fallait aller lire les noms sur la porte ».
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Djamila BRIKI (..) livra ses souvenirs : « Les familles des condamnés à mort allaient tous les matins à Barberousse,
car, lorsqu’il y avait des exécutions, c’était affiché sur la porte. Nous allions tous les matins pour voir s’il y avait ces
fiches blanches (..). Nous n’étions jamais prévenues, il fallait aller lire les noms sur la porte ».
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Djamila BRIKI se souvient encore : « Je revois encore une vielle femme lorsqu’on lui a rendu le baluchon à son
fils ».
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
Djamila BRIKI s’est souvenue encore : « Je revois encore une vielle femme lorsqu’on lui a rendu le baluchon à son
fils ».
Activité 1 : transformez ces passages au discours rapporté :
Il raconte : « Nous avions reçu des instructions de la part de nos responsables du mouvement national pour
entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche eut lieu dans le calme et nous
avions déployé des banderoles où nous revendiquions notre liberté, notre indépendance. »
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Il a raconté : « Nous avions reçu des instructions de la part de nos responsables du mouvement national pour
entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche eut lieu dans le calme et nous
avions déployé des banderoles où nous revendiquions notre liberté, notre indépendance. »
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Djamila BRIKI (..) livre ses souvenirs : « Les familles des condamnés à mort allaient tous les matins à Barberousse,
car, lorsqu’il y avait des exécutions, c’était affiché sur la porte. Nous allions tous les matins pour voir s’il y avait ces
fiches blanches (..). Nous n’étions jamais prévenues, il fallait aller lire les noms sur la porte ».
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Djamila BRIKI (..) livra ses souvenirs : « Les familles des condamnés à mort allaient tous les matins à Barberousse,
car, lorsqu’il y avait des exécutions, c’était affiché sur la porte. Nous allions tous les matins pour voir s’il y avait ces
fiches blanches (..). Nous n’étions jamais prévenues, il fallait aller lire les noms sur la porte ».
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Djamila BRIKI se souvient encore : « Je revois encore une vielle femme lorsqu’on lui a rendu le baluchon à son
fils ».
……………………………………………………………………………………………………………………………
Djamila BRIKI s’est souvenue encore : « Je revois encore une vielle femme lorsqu’on lui a rendu le baluchon à son
fils ».
Il raconte qu’ils avaient reçu des instructions de la part de leurs responsables du mouvement national pour
entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche eut lieu dans le calme et ils
avaient déployé des banderoles où ils revendiquaient leur liberté, leur indépendance.
Il a raconté qu’ils avaient reçu des instructions de la part de leurs responsables du mouvement national pour
entreprendre une marche pacifique lors de la fête internationale du travail. Cette marche avait eu lieu dans le calme et
ils avaient déployé des banderoles où ils revendiquaient leur liberté, leur indépendance.
Djamila BRIKI (..) livre ses souvenirs que les familles des condamnés à mort allaient tous les matins à
Barberousse, car, lorsqu’il y avait des exécutions, c’était affiché sur la porte. Qu’elles allaient tous les matins pour
voir s’il y avait ces fiches blanches (..). Qu’elles n’étaient jamais prévenues, il fallait aller lire les noms sur la porte.
Djamila BRIKI (..) livra ses souvenirs que les familles des condamnés à mort allaient tous les matins à
Barberousse, car, lorsqu’il y avait des exécutions, c’était affiché sur la porte. Qu’elles allaient tous les matins pour
voir s’il y avait ces fiches blanches (..). Qu’elles n’étaient jamais prévenues, il fallait aller lire les noms sur la porte.
Djamila BRIKI se souvient encore qu’elle revoit encore une vielle femme lorsqu’on lui a rendu le
baluchon à son fils.
Djamila BRIKI s’est souvenue encore qu’elle revoyait encore une vielle femme lorsqu’on lui avait rendu
le baluchon à son fils.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Le discours rapporté :
REMEDIATION
Niveau : 3ème AS
Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire
Séquence : Produire un texte pour présenter un fait d’Histoire
Séance : Remédiation
Texte 1 :
« La conquête de l’Algérie par la France débute en juin 1830, après 132 ans d’occupation et de la guerre
d’Algérie (1954/1962), l’indépendance du pays est proclamée le 5 juillet 1962 »
Texte 2 :
« La France est un pays colonisateur ; ses soldats sont des tortionnaires, inhumains et des assassins. Elle a
mené une guerre impitoyable contre le peuple algérien. Après 132 ans, d’injustice et d’oppression, les
algériens ont arraché dignement leur liberté. Quel honneur ! Quelle fierté ! »
La correction :
Tortionnaires/ inhumains/
assassins/ impitoyable injustice /
oppression
Activité 2 :
Dans les passages suivants, les auteurs se manifestent-ils explicitement ou implicitement ?/ comment se
manifestent-ils ? Justifiez votre réponse.
Texte1 :
« Ce 5 juillet, l’Algérie a commémoré en grande pompe le 50e anniversaire de son indépendance. Une
indépendance emportée de haute lutte et acquise dans la souffrance face à l’occupant. L’occasion de
repenser aux soldats français, aux tortionnaires, aux bourreaux et violeurs. Or, les Français qui ont lutté pour
l’indépendance et la reconstruction de l’Algérie, n’ont visiblement pas droit au chapitre. »
Texte2 :
Djamila BRIKI se souvient encore (..) : « Je revois encore une vielle femme lorsqu’on lui a rendu le
baluchon de son fils (..). Nous partions avec la famille de l’exécuté ! »
Texte3 :
« La guerre prévue contre l’Irak produirait non seulement une catastrophe humanitaire et politique, ce serait
encore un désastre économique et social. »
Texte4 :
« Je porte des séquelles douloureuses qui témoignent de la barbarie coloniale"
La correction :
Thème commun
Texte 1 : 08 mai 1945 :8 mai 1945. Tandis que la métropole fête dans la liesse la victoire alliée sur l’Allemagne
nazie, en Algérie se met en branle une féroce répression contre la population. Goumiers, spahis, tirailleurs et tabors
enrôlés en Indochine, au Congo, à Madagascar ou en Afrique du Nord… Les Indigènes ont constitué un quart des
troupes françaises engagées dans la Libération de l’Hexagone. Forts du tribut versé, de la « fraternité d’armes » les
Algériens, privés de droits sociaux, juridiques et politiques, veulent croire à la reconnaissance de la France.
Partisans de Messali Hadj, de Ferhat Abbas se déploient dans les rues d’Alger et de Sétif pour réclamer une équité de
statuts, la libération des militants nationalistes emprisonnés… Et, comble de l’insupportable pour le grand colonat et
les autorités politiques, certains manifestants, minoritaire encore, vont jusqu’à brandir un drapeau algérien. Il faut
éviter la contamination. La police, l’armée et des milices privées composées d’Européens ultras vont s’employer à
rétablir l’ordre colonial. Transfert des pouvoirs politiques aux militaires, ratonnades, disparitions, bombardements
des villages, humiliations collectives, hameaux brûlés.
Texte 2 : 08 mai 1945 :8 mai, fête de la Victoire. Les Alliés ont vaincu les nazis ce jour là en 1945. En Algérie, de
l’autre côté du bassin méditerranéen, c’est jour de deuil. Dans le Constantinois, des citadins rejoignirent nombreux
Ferhat Abbas, pharmacien à Sétif, sous la bannière :"L’arabe est ma langue, l’Algérie mon pays, l’islam ma
religion". Dans les campagnes, Messali Hadj, avec son Parti du peuple algérien, interdit depuis 1939, était le plus
populaire. Mais à Paris, de Gaulle, à la tête du gouvernement provisoire, lançait : "Il ne faut pas que l’Afrique du
Nord nous glisse entre les doigts pendant que nous libérons l’Europe ".A Sétif, le 8 mai 1945. La ville est pavoisée. Le
PPA a inventé un drapeau qui servira de modèle pour celui de l’Algérie future. Les militants le mêlent à ceux des
Alliés et à des écriteaux : "Libérez Messali Hadj !" Les autorités françaises voient rouge. A un carrefour, une voiture
de la brigade mobile de la police judiciaire fonce Quatre hommes armés en surgissent. Ils arrachent les drapeaux,
tirent, abattent un jeune porte étendard devant le Café de France. La fusillade éclate. Les manifestants s’enflamment
et frappent tous les Français qu’ils voient : au hasard, le maire de Sétif, un juge de paix, le receveur des postes de
Périgot ville et son fils de 11 ans. C’est l’embrasement : 21 Européens sont massacrés. A 13 heures, la police et la
gendarmerie ont repris le contrôle de la ville. Les émeutiers se sont enfuis dans le djebel, emportant morts et blessés.
Texte 3: Le 8 mai 1945 : Les massacres de Sétif et Guelma sont des répressions sanglantes d'émeutes nationalistes
qui sont survenues en 1945 dans le département de Constantine en Algérie durant la colonisation française. Elles
débutent le 8 mai1945 : pour fêter la fin des hostilités et la victoire des Alliés sur les forces de l'Axe, un défilé est
organisé. À Sétif, la manifestation autorisée commence à envahir les rues dès 8 heures, estimée à plus de 10 000
personnes, chantant l’hymne nationaliste Min Djibalina (De nos montagnes), défile avec des drapeaux des pays alliés
vainqueurs et des pancartes « Libérez Messali », « Nous voulons être vos égaux » ou « À bas le colonialisme ». Vers
8h45 surgissent des pancartes « Vive l'Algérie libre et indépendante » et en tête de la manifestation Aïssa Cheraga,
chef d'une patrouille de scouts musulmans, arbore le drapeau algérien. Tout dérape alors : devant le café de France,
le commissaire Olivieri tente de s’emparer du drapeau, mais est jeté à terre. Des Européens en marge de la
manifestation assistant à la scène se précipitent dans la foule. Un adolescent, Bouzid Saâl, s'empare du drapeau
algérien mais est abattu par un policier. Immédiatement, des tirs provenant de policiers provoquent la panique. Les
manifestants en colère s'en prennent aux Français et font en quelques heures 28 morts chez les Européens, dont le
maire qui a cherché à s'interposer, et 48 blessés. L'armée fait défiler les tirailleurs algériens, mais, alors que l'émeute
se calme à Sétif, dans le même temps, des émeutes éclatent aux cris du « Djihad » dans la région montagneuse de
petite Kabylie, dans les petits villages entre Bougie et Djidjelli.
Compétence de base :
Consigne :
Rédigez en une dizaine de lignes la synthèse des trois textes vus au préalable. Votre travail paraitre dans le
journal de votre lycée.
Critères Indicateurs
5minutes
Révision et Réviser collectivement la nouvelle
lecture production
Demander à 2ou3 élèves de lire la nouvelle
production
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
rojet I :
Intentions communicatives : exposer des faits et manifester son esprit critique.
Objet d’étude : textes et documents d ’Histoire.
Co-évaluation :
Déroulement de la séance :
1. Grille d’auto-évaluation.
Pour vérifier si vous avez la fait un bon travail, complétez la grille proposée et corrigez ton travail
chaque fois que tu réponds non.
EVALUATION FORMATIVE
Texte :
L'écho des manifestations de décembre a été très grand aussi bien en Algérie qu'en France et dans le
monde entier. Les populations urbaines, en particulier algéroise, ont remporté une réelle victoire
psychologique et politique. Certes, elles l'ont payé très cher : officiellement plus de cent morts et près de
cinq cents blessés, sans compter ceux évacués et soignés par les postes de soin des manifestants eux-mêmes.
Des français ont cruellement ou amèrement ressentis ces manifestations, les Pieds noirs ont été
outrés d'avoir été 44 nargués » par les drapeaux de fellaghas en pleine capitale; "ceux qui avait cru à la
fraternisation" d’un certain 13 mai étaient sidérés. Un officier français déclare au journal le Monde qu’il
s’agit d’un "véritable Dien Bien Phu". De Gaulle se rend compte de l’échec de sa dernière manœuvre
politique, celle de l’"Algérie algérienne", il en tire des conclusions : " tous les musulmans sont nationalistes
et regarde avec sympathie le FLN (…) Nous assistons à la gestation d’une Algérie nouvelle, elle se fait, elle
va naître, elle est en pleine évolution psychologique et politique. "La troisième force n’existe pas, il va
falloir trouver autre chose. Les manifestations de décembre ont fait renaître l’espoir chez les Algériens, que
se soit sur le plan international ou à l’intérieur du pays, au niveau des masses populaires des militants et des
responsables.
Outre l’écho mondial des manifestations transmis par la presse internationale, des messages du
président du GPRA ont été envoyés à l’ONU et aux chefs des gouvernements amis. Un "appel à la solidarité
des pays arabes "a été lancé par Ferhat Abbes.les réponses ont été nombreuses. Citons seulement quelques
unes : celle exprime "une immigration extrême" de Chou en-Lai, celle de Tito soutenant "les aspirations
justifiées du peuple algérien", celle de Nasser dénonçant " une odieuse agression", celle du roi du Maroc
affirmant sa solidarité "avec l’Algérie sœur"…. Tous les ambassadeurs des pays des arabes accrédités à
Tunis ont exprimé leur solidarité totale avec le peuple algérien. Il en a été de même pour les organisations
syndicales de Chine, du Maroc, d’Allemagne, d’URSS….
QUESTIONS :
COMPREHENSION :
b) témoigner.
c) rétablir la vérité.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Texte :
Un rescapé des bombardements au napalm de Boumheni à Tizi-Ouzou raconte l’atrocité du colonialisme.
C’est à Boumehni, aujourd’hui un village relevant de la commune de Ain Zaouïa, daïra de Draa El
Mizan, que le groupe de Si Salah formé de sept éléments activait avec d’autres groupes de moudjahidine, et
ce, au nez et à la barbe d’un important camp militaire français qui dominait toute cette localité forestière.
Considéré comme une mémoire vivante de la guerre de libération nationale, le moudjahid avait
rejoint le maquis dans son village natal d’Ath Hamsi, dans la commune d’Akbil (Ain El-Hammam), alors
qu’il n’avait que 17 ans. Il porte à ce jour des cicatrices de balles et d’éclats d’obus et de grenades dans son
corps."Je porte des séquelles douloureuses qui témoignent de la barbarie coloniale", dit-il. "Après mon
affectation à Boumehni, où je fus désigné intendant régional, nous avions, avec mes compagnons,
commencé à mener nos missions de combat et d’approvisionnement des moudjahidine en denrées
alimentaires et vestimentaires, avant que l’ennemi ne se rende compte un jour, en août 1960, de notre
présence dans la forêt", raconte Si Salah.
Au début d’une opération d’encerclement, l’ennemi avait fait face à une résistance farouche des
combattants de l’ALN qui s’étaient repliés dans la forêt. "Ce jour-là, l’ennemi a déployé ses troupes
terrestres autour de la forêt de Boumehni et faisait appel aux renforts, une colonne de chars blindés et des
avions B22 qui larguaient sur eux des roquettes et des fûts de napalm, et ce n’est qu’à la tombée de la nuit
qu’ils réussissaient à sortir de cet encerclement". Au cours des bombardements, Si Salah et deux ses
compagnons, Ameziane Slimane et Laârabi Ali, furent brûlés au napalm
Les trois victimes se précipitaient alors vers un ruisseau pour mouiller le reste de leurs habits qu’ils
posèrent ensuite sur les parties brûlées de leurs corps pour éteindre le feu causé par le napalm. "Les traces
que je porte dans mon corps me rappellent souvent une douleur atroce et des moments cauchemardesques",
dit Si Salah.
Mais l’utilisation récurrente du napalm par l’armée française n’a pas empêché les moudjahidine de
continuer leur combat pour la libération de leur pays, ils étaient très déterminés à aller jusqu’au bout de leur
noble mission.
QUESTIONS :
COMPRENSION DE L’ECRIT :
1) L’auteur de ce texte est :
- Un historien.
- Un témoin.
- Un journaliste.
Recopiez la bonne réponse.
2) Relevez quatre mots et expressions qui renvoient à Si Saleh .
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
4) « il porte de ce jour des cicatrices de balles et d’éclats d’obus…. » De quel jour s’agit-il ?
……………………………………………………………………………………………………………..
5) Si Salah et ses compagnons ont beaucoup souffert à cause du colonialisme français.
Justifiez votre réponse en relevant du texte une phrase employée par l’auteur.
……………………………………………………………………………………………………………………..
6) L’auteur s’implique-t-il nettement dans le texte ? Relevez dans le texte quatre (4) indices qui le
montrent.
………………………………………………………………………………………………………………………
7) « le groupe de Si Salah formé de sept éléments activait avec d’autres groupes de moudjahidine, et ce,
au nez et à la barbe d’un important camp militaire français ».
Parmi les propositions suivantes une seulement reprend le sens de la phrase ci-dessous :
a) Les français autorisaient l’activité du groupe.
b) Les français ignoraient l’activité du groupe.
c) Les français étaient au courant de l’activité du groupe.
8) Complétez le passage par les mots et les expressions suivants : napalm, souffert, bombardés, atrocité,
vécu.
Les maquisards de la quatrième région de la wilaya III ont………….. à cause de l’…………..du
colonialisme français qui les a …………………en utilisant ……………………
10) « Je porte des séquelles douloureuses qui témoignent de la barbarie coloniale", dit-il. "Après mon
affectation à Boumehni, où je fus désigné intendant régional, nous avions, avec mes compagnons,
commencé à mener nos missions de combat et d’approvisionnement des moudjahidine en denrées
alimentaires et vestimentaires, avant que l’ennemi ne se rende compte un jour, en août 1960, de notre
présence dans la forêt. » raconte Si Salah.
11) « ….ils étaient très déterminés à aller jusqu’au bout de leur noble mission. » Que pensez-vous à propos
de l’obstination du peuple algérien ? développez cette idée en deux à trois lignes.
Réponses
«….. Si Salah et deux ses compagnons, Ameziane Slimane et Laârabi Ali, furent
brûlés au napalm »
« Les trois victimes se précipitaient alors vers un ruisseau pour mouiller le reste
de leurs habits » / « …..ils posèrent ensuite sur les parties brûlées de leurs corps
pour éteindre le feu causé par le napalm »
6) L’auteur s’implique-t- il nettement dans le texte ? Relevez dans le texte quatre (4)
indices qui le montrent.
Non (il s’implique implicitement), les (4) indices qui le montrent :
…. l’atrocité, au nez et à la barbe, mémoire vivante, la guerre de libération
nationale, le moudjahid, farouche, victimes, très déterminés, noble.
7) « le groupe de Si Salah formé de sept éléments activait avec d’autres groupes de
moudjahidine, et ce, au nez et à la barbe d’un important camp militaire français ».
Elaboré par Prof. TALEB.. Mélodie.
Parmi les propositions suivantes celle qui reprend le sens de la phrase ci-dessus
est :
Les français étaient au courant de l’activité du groupe.
8) Je complète le passage par les mots et les expressions suivants : napalm, souffert,
bombardés, atrocité
« Les maquisards de la quatrième région de la wilaya III, ont souffert à cause de
l’atrocité du colonialisme français qui les a bombardés en utilisant le napalm. »
10) « Je porte des séquelles douloureuses qui témoignent de la barbarie coloniale", dit-il.
"Après mon affectation à Boumehni, où je fus désigné intendant régional, nous avions,
avec mes compagnons, commencé à mener nos missions de combat et
d’approvisionnement des moudjahidine en denrées alimentaires et vestimentaires, avant
que l’ennemi ne se rende compte un jour, en août 1960, de notre présence dans la
forêt. » raconte Si Salah.
Si Salah racontait qu’après son affectation à Boumehni, où il avait été désigné intendant
régional, ils avaient, avec ses compagnons, commencé à mener leurs missions de combat et
d’approvisionnement des moudjahidine en denrées alimentaires et vestimentaires, avant que
l’ennemi ne se rendît compte un jour, en août 1960, de leur présence dans la forêt.
Il dit qu’il porte des séquelles douloureuses qui témoignent de la barbarie coloniale.