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Les verbes pronominaux et le participe passé
Objectif : Pré-requis
Contenu :
I- La construction pronominale
Un verbe pronominal est dit réfléchi lorsque le sujet est à la fois l’origine et le but de
l’action
Ex : La jeune fille se regarde dans le miroir (= la jeune fille regarde la jeune fille : le
pronom se est
C.O.D)
Ex : L’enfant se brosse les dents. (=L’enfant brosse les dents à l’enfant : le pronom
se C.O.S ou C.O.I
Un verbe pronominal est dit réciproque lorsque plusieurs sujets exercent l’un sur
l’autre ou les uns
Remarque : Chacun des sujets est donc à la fois l’origine de l’action pour lui-même
et le but de
Ex : Les extrêmes se touchent (se :’’l’un, l’autre’’ ou ‘’les uns les autres’’ : il est
C.O.D)
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Ex : Les deux amis se téléphonent (se :’’l’un à l’autre’’ : il est C.O.I)
Un verbe pronominal est dit passif lorsque son sujet, qui est inanimé, est inapte à
réaliser l’action.
Ex : Par beau temps, La ville se voit du sommet du mont X. (se voit :’’est vu’’, ‘’on
voit’’ : le pronom« se » n’est pas analysable).
Un verbe pronominal est dit lexicalisé s’il ne connaît que d’autre construction que
pronominale.
5-REMARQUE
Il y a une autre catégorie de verbe pronominal dit de sens successif lorsqu’il désigne
une relation consécutive. Cette catégorie contient peu de verbes.
Ex : les jours se suivent (se : « les uns les autres » : il est C.O.D).
Ex : Les Présidents se succèdent (se : « les uns aux autres » : il est C.O.D)
Le participe passé de ces verbes s’accorde toujours avec le sujet, sauf celui de «
s’arroger »
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II- L’accord du participe passé
1-Le participe passé des verbes ordinaires
Exemple : Les fillettes demeurèrent pétrifiées/ Les avions ont été révisés
Il s’accorde en genre et en nombre avec le COD, à condition que celui-ci soit placé avant
Pour trouver le COD, on pose la question : qui ? ou quoi ?après le verbe conjugué.
2-Quelques cas difficiles d’accord du participe passé employé avec l’auxiliaire avoir
(l’ remplace toute la proposition principale et une proposition n’a ni genre, ni nombre.)
2-5 Avec un C.O.D à valeur collective : l’accord se fait selon le sens ; cela
dépend de l’intention de celui qui écrit.
Une foule de malheureux que la misère avait chassés. (On pense à la foule.)
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2-6 Avec le peu de : deux cas se présentent :
-Si peu exprime l’idée principale : pas d’accord
2-8 Participe passé en relation avec deux antécédents unis par ou, et ,
ni : deux cas se présentent :
3-1 Si le C.O.D placé avant le verbe est celui du verbe conjugué : accord
La femme que j’ai vue passer
3-2 Si le COD placé devant le verbe est celui de l’infinitif : pas d’accord
La chanson que j’ai entendu chanter (=j’ai entendu chanter la chanson).
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2-1Si le COD est placé après le verbe : pas d’accord
Exemple : Les enfants se sont meurtri les genoux.
Activités :
Parmi les verbes suivants trouvez les dix (10) qui sont essentiellement pronominaux
1-Se méfier 2-Se traîner 3-Se gargariser 4-Se préoccuper 5-S’enflammer 6-Se
soucier 7-S’excuser 8-S’attacher 9-S’esclaffer-10-S’ennuyer 11-S’envoler 12-Se
débarrasser-13-S’écrier 14-S’adonner 15-S’acquitter-16-Se repentir 17-S’asseoir 18-
S’accorder-19-S’étouffer 20-Se souvenir-2-
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LES NIVEAUX DE LANGUE
Caractéristiq Contexte de Particularité Les formes Le lexique La syntaxe
ues la s verbales (Vocabulai (Constructio
Registres communicat phonétiques re) n de la
ion phrase)
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Ce chapitre constitue un prérequis pour le chapitre de l’argumentation.
A-TEXTE NARRATIF
Texte de l’action (imaginaire, réelle, historique ou actuelle) qui s’inscrit dans un déroulement
à la fois temporel et causal (d’où la chronologie).
NB : le texte narratif est souvent entrecoupé par des passages descriptifs, explicatifs ou
argumentatifs.
Caractéristiques :
- Les temps du récit : passé simple, imparfait, présent de narration
- +97
- =)Des repères temporels :
Ex : la veille, le lendemain….
- Des repères spatiaux :
Ex : là, cet endroit.
Destinateur Destinataire
Sujet Objet
Adjuvant ou
auxiliaire Opposant
2. Fonction de la narration
B-TEXE DESCRIPTIF
C’est un texte de l’état (par opposition au précédent). Il s’efforce par les mots d’évoquer
une réalité que le lecteur ne voit pas mais qu’il peut imaginer. Il dépeint un espace, un
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personnage, un objet un évènement. Cela peut traduire les impressions ressenties par le
descripteur.
Caractéristiques :
- Temps : imparfait ou le présent de l’indicatif
- Des repères spatiaux pour localiser
- Domaines : romans, nouvelles, guides touristiques, petites annonces…
C-TEXTE EXPLICATIF
Caractéristiques :
- Temps : présent de l’indicatif.
- Domaine : Manuels scolaires, ouvrage de vulgarisation scientifique. Les critiques
d’œuvres littéraires ou cinématographiques. Le compte rendu de visite, la
présentation d’un fait de société, d’un objet.
- Des termes d’articulations du discours pour marquer par exemples les étapes de
l’explication (d’abord, ensuite…)
Structure
- Description objective
- Description subjective
- Caractéristique de la description : imparfait – présent intemporel – insistance sur
les localisations – utilisation des indications temporels (un instant, après, puis)
D-TEXTE ARGUMENTATIF
Il vise à convaincre, à persuader, à démontrer la justesse d’une idée d’une pensée, d’un
avis en s’appuyant sur des arguments et des exemples qui ont valeur de preuve.
Lexique
o Argumentateur : celui qui argumente
o Argumenté : le destinataire de l’argumentation
o Thèse : l’idée défendue ou combattue
Caractéristiques :
- Temps verbaux : présent de l’indicatif
- Termes d’articulation pour indiquer les liens logiques entre les arguments
employés, connecteurs logiques.
E-TEXTE INJONCTIF
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Caractéristiques
- Temps verbaux : l’impératif, l’infinitif, le futur et le subjonctif
- Les références aux 2èmes personnes du singulier et du pluriel
Ex : la notice de montage, la recette de cuisine, la règle de jeu, les consignes, les
règlements etc…
F-TEXTE PREDICTIF
Caractéristiques :
- Temps : présent, futur
Ex : le prophète, l’horoscope, le bulletin météorologique
G-TEXTE DIALOGUE
- Temps du discours
Le texte expositif ou informatif n’a pas de finalité impressive explicite. Il semble simplement
transmettre des renseignements, faire un inventaire du réel.
C’est une lecture réfléchie qui permet d’élucider, de confirmer ou de corriger les premières
réactions de lecteur. Les différents types de textes, littéraires ou non, appellent des
méthodes différentes de lecture. La lecture méthodique exige une rigueur dans le processus
de l’activité de lecture.
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2-Sa stratégie
-La constatation, dans une hypothèse, de ce qui fait l’unité complexe et profonde du texte
ou de l’œuvre en question.
Á chacune de ces étapes, l’on veillera, à tenir bien compte de la situation du texte
dans son temps et dans son espace propres. La lecture méthodique tend à mettre en
évidence le travail constant et indissociable de la forme et du sens dans le tissu du texte
I- Le texte argumentatif
1-Observer le texte
-L’énonciation :
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• Y a-t-il des termes valorisant ou dévalorisant un point de vue ?
-Le lexique :
-L’organisation :
*Progression de l’information ;
*connecteurs argumentatifs ;
*procédés rhétoriques… ?
2 -Comprendre l’argumentation
-Comment les différents indices sont-ils répartis dans le texte ? –Y a-t-il des évolutions
susceptibles de renseigner sur la progression du texte ? -Quelles sont les thèses en
présence ? Sont-elles formulées explicitement/ Où ? -Quels sont les différents arguments ?
Comment sont-ils agencés ?
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1-3 Situer l’extrait par rapport aux codes théâtraux
•Rang social des personnages qui s’expriment : leur idéologie, niveau de culture, vision du
monde, portrait physique et moral…
2-Étudier le texte
2-1-Les didascalies :
•Á partir de là, réfléchir à la façon dont le texte pourrait être mis en scène.
2-2 Le dialogue :
•Quelle est la nature de leurs relations (amitié, conflit, collaboration, espionnage, intérêt …)
•Quel est l’effet recherché par l’auteur ? La scène est-elle comique tragique, réaliste,
naturaliste, philosophique, idéologique … ?
2-3 Aparté/monologue :
•S’agit-il d’un récit qui a pour but d’apporter des informations ? •Comment est-il organisé ?
•Quel rôle jouent ces informations ?
Le roman combine le texte narratif, le texte descriptif et les dialogues (en utilisant le discours
direct, indirect et indirect libre).La manière dont le romancier combine ces différents types
de textes et glisse de l’un à l’autre est souvent riche de sens.
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On appelle fiction les aspects d’un récit limité à l’histoire racontée : les événements, les
attitudes ou les émotions d’un personnage tel qu’on les résume à quelqu’un qui n’a pas lu
l’œuvre ou le texte.
La narration est la mise en forme, la mise en texte, la mise en scène de ces événements. Le
texte narratif ne suit pas nécessairement le déroulement chronologique de la fiction ; la
narration réorganise les événements racontés en modifiant leur ordre et leur durée. Dans le
rapport entre la fiction et la narration, on peut retenir trois mécanismes :
-la narration peut inverser l’ordre de la fiction en commençant par la fin, en revenant en
arrière… ;
-la narration peut aussi jouer sur la durée : selon qu’un événement supposé pendant une
heure est raconté en une ligne ou en dix pages, le lecteur aura l’impression que la narration
est plus ou moins rapide. A partir de là, des effets de rythme deviennent possibles.
-La narration peut enfin moduler la fréquence : on peut raconter plusieurs fois ce qui s’est
passé une seule fois (récit répétitif), ou au contraire raconter une seule fois un nombre X
d’épisodes plus ou moins identiques (récit itératif).Par exemple : « Tous les matins, ils
quittaient la montagne pour se rendre à la ville… »
@-La scène. Le récit peut, par exemple, rapporter au discours direct un dialogue entre les
personnages. En ce cas, le temps de la narration tend à coïncider avec celui de la fiction.
Comme au théâtre, on assiste au dialogue en « temps réel ».On parle en ce cas de scène.
@-Le sommaire : Supposons que même dialogue soit résumé rapidement au style indirect.
On obtiendra alors un effet d’accélération. Il en va de même toutes les fois qu’un narrateur
raconte, en résumant plus ou moins des mois ou des années de la vie d’un personnage. C’est
un procédé classique de la narration romanesque, qui permet de tenir une vie en quelques
dizaines-ou centaines-de pages. L’effet d’accélération peut être plus ou moins important,
mais de toute façon le temps de la narration tend à être inférieur à celui de la fiction : c’est
ce qu’on appelle le sommaire.
@-L’ellipse : l’accélération peut être telle que les événements sont passés sous silence.
Alors qu’ils ont eu lieu dans la fiction, ils disparaissent de la narration (par exemple la mort
d’un personnage qu’on n’apprend que par recoupement plus loin dans le récit). On parle en
ce cas d’ellipse. L’ellipse peut être indiquée dans le texte, mais elle peut aussi rester
implicite : cela ne veut pas forcément dire qu’elle soit moins significative.
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@-La pause : l’effet inverse peut être obtenu, si le narrateur décrit longuement le décor de
l’action ou multiplie des analyses psychologiques sur le comportement des personnages.
Dans ce cas la narration se poursuit alors que la fiction ne progresse plus : procédé de
ralentissement que l’on désigne du nom de pause
-Dans la vie quotidienne : les faits divers, les comptes rendus de manifestations, de
rencontres politiques, d’événements sportifs, les résumés de films, nombres de publicités.
•Quelle relation s’établit entre le texte et l’objet décrit ? •Quel degré d’autonomie de la
description par rapport au contexte ? •Quelle est sa fonction ?•Quelle vision du monde
suggère-t-elle
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-les personnages qui sont vus et connus à la fois de l’intérieur (pensées, sentiments) et de
l’extérieur (gestes attitudes…),
- les personnages qui ne sont vus et connus que de l’intérieur (le lecteur ne sait rien de leur
apparence physique),
-les personnages qui ne sont vus et connus que de l’extérieur (le lecteur n ;a pas accès à leur
conscience).
Les questions Qui voit ? et Qui parle ? sont à compléter par la question Qui sait ? qui permet
d’identifier celui qui détient le savoir sur les lieux, les objets et les personnages présents
dans le texte.
La distinction entre Qui parle, Qui voit et Qui sait est souvent délicate à maîtriser, mais elle
vaut la peine d’être tentée puisqu’elle permet de mieux percevoir le fonctionnement
profond du texte.
3-Le rythme
• S’agit-il d’un poème régulier (forme fixe, strophe, vers) ? •Quel est le rythme des vers et
des versets ?
4-Les sonorités
•Dans la poésie régulière, certaines places du vers sont plus importantes, notamment celles
qui précèdent les pauses (césure ou fin de vers). On observera donc en particulier la nature
et la disposition des rimes ou des assonances finales.
5-L’organisation sémantique
•Y va-t-il des figures de style permettant le passage d’un réseau à un autre (comparaison ou
métaphore) ?
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6-La présentation typographique du poème et sa disposition, sur la page, ont-elles
une signification ?
Activités :
Texte
Je crois que tout art véritable est classique, mais les lois de l’esprit permettent
rarement qu’il soit, à son apparition, reconnu comme tel. Il en est à ce point de vue
de l’art comme de la vie. Le langage de l’amant malheureux, du partisan politique,
des parents raisonnables, semble, à ceux qui le tiennent, porter avec soi une
irrésistible évidence. On ne voit pas pourtant qu’il persuade ceux auxquels il
s’adresse ; une vérité ne s’impose pas du dehors à des esprits qu’elle doit
préalablement rendre semblable à celui où elle est née. Manet avait beau soutenir
que son Olympia était classique et dire à ceux qui la regardaient : « Voilà justement
ce que vous admirez chez les Maîtres », le public ne voit là que dérision. Mais
aujourd’hui, on goûte devant l’Olympia, le même genre de plaisir que donnent les
chefs-d’œuvre des anciens qui l’entourent, et dans la lecture de Baudelaire le même
que dans celle de Racine
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Problématique
Introduction
Parler est une véritable performance. L’activité de la parole fait participer le corps, les
gestes et les expressions du visage. La communication orale rassemble l’expression verbale
et le non verbal. La production de la parole mobilise les organes. Le trajet de l’air est dans
l’ordre suivant : la bouche, les fosses nasales, le pharynx, le larynx, la trachée artère, les
bronches et les poumons. C’est donc l’air qui véhicule le son et le rend audible après
modulation par les cordes vocales. Quand nous parlons l’expiration prend le pas sur
l’inspiration.
1- La diction
1 -1-La prononciation
Elle recouvre la correction et la qualité des formes sonores en fonction d’un usage .La
prononciation peut révéler des particularités de l’orateur : culture, laisser-aller,
académismes, familiarités, accents etc.
La bonne prononciation provient d’une bonne éducation de l’oreille. Elle porte surtout sur
les sons vocaliques que sur les consonnes. Une prononciation erronée peut provenir aussi
de mauvais usages des organes de la phonation.
1-2-L’articulation
1-3-Le débit
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Il s’agit de la vitesse du déroulement du flot de parole. Il s’évalue au nombre de mots
prononcés en une minute. Le débit moyen oscille entre 120 et 160 mots par minute. Le
débit dépend des facteurs suivants : la prise de parole, la disponibilité des idées à l’esprit
ou des faits à transmettre la bonne maîtrise du langage (vocabulaire et constructions
syntaxiques immédiates,) il dépend aussi de la respiration. Une bonne inspiration peut
permettre de varier aisément le débit. Le débit ajoute une charge affective à notre
expression orale. Il peut être lent ou rapide avec des pauses plus ou moins brèves. Choisir
son débit c’est imposer une vitesse de réception du message, par conséquent
d’assimilation à son interlocuteur ou à son auditeur. L’orateur qui veut créer ces effets
peut marquer des pauses dans son texte (pause brève/,pause longue // )La variation de
débit et les pauses constituent la ponctuation de l’expression orale
►Pourquoi certains locuteurs cherchent en vain les mots pour exprimer leur pensée ?
►Pourquoi d’autres perdent la logique de leur idée, de leur pensée ?
2-L’intonation
L’intonation joue un rôle décisif dans la communication car elle est liée au sentiment, à la
conviction et à la compréhension. L’intonation peut changer le sens d’un mot ; elle crée le
ton de l’expression orale cf la séquence de cours La tonalité
1-1-1-L’entretien
Il se réalise avec un ou deux interlocuteurs. C’est une situation dans laquelle deux
personnes expriment verbalement ce qu’elles ont besoin ou envie de dire et dans laquelle
chacune peut et veut comprendre le message de l’autre. On distingue en particulier :
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persuasion de chacun des partenaires est nécessaire.cf la technique de Persuasion
(séquence de cours)
1-1-2-L’interview
Remarque L’enquête orale s’apparente à l’interview, mais elle s’adresse à toute personne.
Exemple….
1-1-3-L’accueil
C’est le premier contact entre des personnes dans le cadre de la vie en société
( particulier ou entreprise). Lors de l’entretien, il est nécessaire d’être agréable ( la tenue
vestimentaire de la personne qui reçoit doit être soignée ),de créer la détente, de susciter
la sympathie. La réaction de la personne accueillie sera fonction du comportement de la
personne qui l’accueille. La qualité de l’accueil reflète une image de l’entreprise.
Bien que préparé, le questionnaire peut se révéler incomplet ; l’interview peut prendre
des directions imprévisibles ; le questionneur doit être à même de se plier aux exigences
de la situation sans perdre de vue les objectifs qu’il poursuit ;
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Le questionnaire est déterminant pour la bonne marche de l’interview. Au moment de
rédiger un questionnaire, les problèmes suivant doivent être posés:
- Peut-on y répondre ?
- N’est-elle pas trop personnelle ou trop générale ? (dans le 1er cas le questionné ne
répondra pas ou mentira, dans le second cas sa réponse sera banale) ;
Il doit :
L’entretien est utilisé par les médecins, les magistrats, les prêtres, les représentants, les
vendeurs, les journalistes, psychiatres, assistantes sociales, etc. A la faveur d’un échange
d’opinions ou de faits, il vise à recueillir des données, à informer ou à motiver. Dans tous
les cas il est indispensable de :
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- Présenter clairement l’entretien à l’interlocuteur ;
Objectifs spécifiques :
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-Distinguer les discours face à un public
- s’entrainer
-le lieu du discours, aller voir sur place aménager l’endroit, la salle,
l’équipement intérieur, autrement dit limiter la probabilité de toute pesanteur
sur votre allocution.
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2-La présence physique de l’orateur
-L’ appréhension normale : le trac. De quoi avez-vous peur ?- Les craintes les
plus classique sont au nombre de 6 (six)
•La peur que votre message ne passe, ne soit pas accepté, compris
→Ce qu’il faut savoir Dites-vous ceci : l’auditoire est venu pour que mon
allocution soit un succès, ils sont a priori favorables, empathiques à tout ce que
je ferai une bonne prestation.
- les mini-jupes- les fleurs sur les cheveux ou sur le corsage- les
chapeaux étourdissants- les robes trop moulantes- les décolletés trop
plongeants – les accessoires fluorescents-les chemisiers transparents-les
énormes diamants- les tenues de grand-mères - les tenues de dévote-les
tenues de « jeunes filles en fleur »
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3-La préparation de l’allocution
6-L’entrainement
7- La prestation
2-1 À la radio
2-2 À la télévision
2-3 Avec la presse écrite
• Investigation
• Elaboration de plan
- Ordonner les arguments, les informations, les faits ; autrement dits les exemples.
ᴥ Présentation
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-S’exprimer oralement en ne s’aidant que d’un plan écrit, d’un schéma ou de
quelques notes
♥Le débat
•Sa spécificité
Le débat n’est pas un affrontement, mais un dialogue, une activité qui doit amener les
deux interlocuteurs (le présentateur et le public) un troisième niveau de compréhension
du sujet traité.
-Rechercher, dans la mesure du possible, une commune vérité qui marque la progression
du débat et exprime sa fertilité
-Ne pas perdre de vue le fond du débat, ses enjeux centraux, afin qu’il ne soit pas
désorienté.
•Conclusion
2-Communication à distance
Elle se fait par des outils intermédiaires par exemple le et ses dérivés. Ces outils
permettent d’établir une communication instantanée. Ils sont commodes pour les prises
de rendez-vous, des annulations, des recherches urgentes d’informations, les réservations
etc
Lorsque la communication ne doit pas prendre beaucoup de temps, quand la décision doit
être rapide, quand le coût du déplacement est trop important par rapport à l’enjeu.
Leur utilisation est souhaitable lorsqu’on a besoin d’établir un contact direct permettant
un dialogue
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►Quels sont les atouts et les défaillances de la communication orale ?
Dans certaines circonstances, prendre la parole peut créer la peur (le trac) qui provient de
la crainte d’être jugé, de décevoir. Il existe des méthodes qui permettent de maîtriser cette
peur.
♥Dans la communication orale, la structure des phrases est plus simple que dans la
communication écrite. L’utilisation des phrases courtes, la répétition de mots en sont les
caractéristiques. De plus il y a une <<ponctuation>> orale représentée par le débit de la
parole (lent, rapide),le ton ( autoritaire, neutre, orgueilleux, insolent…) et les silences.
Ceux-ci sont nécessaires pour aérer le discours ; ils renforcent les mots.
♥ Le vocabulaire utilisé est plus restreint et souvent plus courant que dans la
communication orale. Le style est souvent relâché et renferme aussi des onomatopées
♥La communication orale peut être accompagnée de moyens visuels tels que des
tableaux, graphiques, schémas qui sont présentés sur différents supports: papier,
transparent, diapositive, film… et des documents écrits. Ils complètent les informations
données
L’écoute active suppose avant tout une attitude psychologique. Elle est favorisée par
certaines techniques de rétroactions telles que la reformulation, le questionnement et par
la relance de l’attention. Elle caractérise la communication face à face et la communication
face à un public.
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♥L reformulation : le récepteur reprend ce qui a été dit par l’émetteur avec d’autres mots.
L’objectif peut être de vérifier, de rectifier avec nuance mais aussi d’encourager,
d’améliorer, de mettre en valeur les propos de l’autre.
♥Le questionnement : il peut être pratiqué par le récepteur ou l’émetteur. L’objectif peut
être de vérifier la compréhension, d’approfondir certains points, d’obliger à réfléchir.
-Distinguer les différents types de réunions avec échange et savoir les pratiquer.
La problématique
Elle est conduite par un animateur chargé de donner vie au groupe et de faire en sorte que
les échanges s’opèrent bien. Elle varie, dans son déroulement, suivant les objectifs :
►La discussion s’exerce sur un thème préalablement fixé (débat, table ronde discussion).
Dans ce cas l’animateur s’appliquera :
- à ouvrir la discussion, si besoin est, dans une direction précise, en suscitant les
opinions, les réactions, les questions (c’est la phase la plus difficile ; chacun sait qu’un
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débat ou une discussion <<démarrent>> timidement ; le souci de l’animateur sera de ne
pas freiner ce démarrage mais de le favoriser) ;
-à tenter de donner la parole à tout le monde, sans toutefois forcer tel ou tel
participant qui risquerait de fixer le débat ;
►La discussion est préparatoire à une décision ultérieure (communication d’étude, groupe
de décision divers…)
Le rôle de l’animateur est semblable. Toutefois la réunion sera dirigée de manière plus
rigide dans la mesure où elle devra conduire à une prise de décision. L’animateur devra
donc veiller à ce que les objectifs de la réunion soient remplis. Il aura plus la tâche à
accomplir que les participations des individus.
2 LE BRAIN-STORMING
Le « brain-storming » a pour objectif la production intensive, par un petit groupe, d’idées
neuves et originales. La méthode de « brain-storming » met l’accent sur la puissance
créatrice des groupes. Elle n’intervient que dans la recherche d’idées nouvelles,
nécessitant de l’imagination et de la créativité. On réunit une dizaine de personnes au
plus. Le problème est posé de manière claire, avec toutes les précisions souhaitables
(documents chiffres, etc…) ; il porte sur une question relativement simple (si la question
est trop complexe, elle sera décomposée en questions plus simples qui seront l’objet
d’autant de « brain-storming ») Les participants après avoir pris connaissance du
problème, font, pendant une heure environs, assaut d’idées.
–ils ont toute la liberté d’émettre les idées les plus saugrenues et les plus absurdes, mais
doivent s’efforcer d’énoncer le maximum dans le minimum de temps ; ils n’ont pas à
critiquer les idées émises ; ils écoutent les idées des autres auxquelles ils associent les
leurs. L’imagination est à peu près libre, l’esprit de critique disparaît, l’audace vient peu à
peu, la spontanéité et la confiance se déploient : la créativité du groupe est à son comble.
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L’animateur, sans manifester de réaction visible aux idées, se contente de donner la parole
aux participants, de reformuler les idées confuses, d’encourager chacun de façon égale. Il
peut dans les moments creux, réaliser des synthèses partielles, en regroupant les idées
convergentes, pour relancer l’émission.
Durant cette phase, des observateurs silencieux notent toutes les idées émises. Ensuite on
établit la liste des idées qu’on dépouillera et dans laquelle on sélectionnera les plus
originales, les plus réalisables et les plus efficaces. Les participants ne font pas partie du
Jury.
Un cas est la description d’une situation concrète, réelle et problématique, survenue dans
une société ou une entreprise, et conduisant à la recherche d’une solution. Les types de
cas varient selon le milieu considéré. On peut distinguer :
-l’incident survenu au sein d’une entreprise, d’un service, incident significatif et posant un
problème qui concerne tout le monde ;
-la description d’une situation au cours du temps et dont la suite pose des problèmes ;
-à examiner les diverses solutions à apporter au problème posé avec leurs conséquences ;
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CHAPITRE : LES CONDITIONS RELATIONNELLES DE LA COMMUNICATION
ORALE
Objectifs spécifiques :
La problématique
Dans une communication orale, il est judicieux de tenir compte d’éléments relationnels
dûs à la vie en société : la motivation, le statut, le groupe d’appartenance, le rôle des
partenaires. De plus, chacun se réfère à des valeurs provenant de son éducation, de sa
religion, de sa culture et à des normes juridiques ou sociales. Le langage utilisé va
dépendre de ces différents éléments.
1-La motivation. Elle est le facteur psychologique qui incite l’individu à communiquer. Il
peut le faire sous l’impulsion d’un besoin social ou d’une obligation professionnelle. La
motivation se manifeste en particulier par l’écoute active
2-Le statut. Il recouvre le titre d’une personne et parfois le nom. Il représente la position
sociale reconnu ou accordée à une personne dans un groupe par rapport aux autres. Il se
traduit par le comportement des autres vis-à-vis de lui.
3-Le groupe d’appartenance. Il est le groupe dont chacun fait partie comme membre ou
comme leader : famille, classe, club sportif, association…Il influe sur le comportement, le
langage. Il est possible d’appartenir à plusieurs groupes.
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4-Le rôle. Il est un modèle de conduite pour un individu, adopté spontanément ou
commandé par le groupe d’appartenance ou le statut. Il est illustré par
l’expression : « avoir un rôle à tenir » : le statut d’appartenance et le statut caractérise le
rôle à jouer
La communication orale peut connaître des difficultés pouvant provenir des partenaires
eux-mêmes et des moyens utilisés pour transmettre le message.
-Difficultés d’ordre affectif : les interlocuteurs ont chacun un rôle dans l’organisation dont
ils font partie et il est très difficile pour eux de modifier leur comportement ; ils peuvent
aussi avoir des préjugés, éprouver du stress, de la sympathie ou de l’antipathie pour
l’autre selon leur personnalité.
-Difficultés d’ordre cognitif : pour se comprendre, les interlocuteurs doivent avoir langage
commun et accorder un même sens aux mots employés. Or le langage est parfois fait de
sous-entendus ou de mots à double sens. Ces difficultés ont, en réalité, pour origine des
barrières individuelles ou collectives :
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Ce sont des difficultés d’ordre technique .Les moyens utilisés pour transmettre le message
peuvent avoir des défaillances ou des imperfections
Pour évaluer les conditions relationnelles d’une situation de communication, une grille
d’analyse peut être utilisée
Emetteur Récepteur
Activité
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EXERCICE 1
Quelles sont les conditions à remplir pour que la communication orale entre deux
interlocuteurs soit efficace ?
EXERCICE 2
EXERCICE 3
L’ARGUMENTATION
Parmi les techniques d’argumentation nous avons l’art de convaincre et de persuader
-I-L’ART DE CONVAINCRE.
Le mot convaincre vient du latin convincere : -apporterles preuves de la culpabilité de
quelqu’un.(vers 1190) ; exemple :convaincre un témoin de mensonge ;
-rendre manifeste un acte coupable (1541), exemple : « Tout ce qui convaincra leurs perfides
amours » RACINE ;
L’auteur d’un discours argumentatif écrit ou oral s’efforce d’entraîner l’adhésion de celui à
qui il s’adresse. Il cherche à le convaincre quand il fait appel à ses capacités de
raisonnement. Ainsi l’art de convaincre donne naissance à un discours ou un texte
argumentatif.
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1-Les arguments: ce sont des idées, raisons avancées par le locuteur pour justifier sa
thèse. Les arguments, plus ou moins nombreux, plus ou moins développés, constituent
l’arme essentielle du locuteur.▪ Les arguments peuvent être
-la déduction s’appuie sur une loi générale pour établir la validité d’un fait particulier -
l’induction part d’un fait particulier pour énoncer une loi générale.
▪L’argument d’autorité fait référence au jugement d’une personne ou d’une institution dont
la compétence est difficilement contestable.
▪On parle d’exemple quand le locuteur fait référence à des réalités concrètes
(statistiques, faits historiques, témoignages …) à l’appui de son argumentation
2-L’expérience vécue. Expérience vécue par soi- même ou par une autre
personne. Il n’a pas de portée générale.
3-Les données chiffrées. Les statistiques ou études quantitatives. Ce type donne une
caution scientifique à l’argumentation. Les chiffres peuvent être bruts ou commentés quand
ils illustrent un propos.
Remarque : Si la référence est connue de tous, son exposé pourrait être concis voire
allusif : le destinataire se sent en complicité avec le locuteur. Si la référence est peu connu,
elle est détaillée et l’intérêt du destinataire est éveillé par un savoir nouveau qui lui est
proposé .
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L’exemple argumentatif lorsqu’il est placé avant l’idée à illustrer :
On le trouve dans les textes argumentatifs et explicatifs. L’idée est d’abord exprimée mais
d’une manière abstraite, théorique. Pour mieux la faire comprendre, un exemple l’illustre et
lui donne une forme concrète.
▪Un exemple peut soutenir un argument, en préciser la portée ;il peut également être
directement en rapport la thèse et constitue lui-même un argument.
-les expressions du type : « certains pensent que », « il y a des gens pour dire que », « on a
longtemps prétendu que » …ou la désignation explicite de l’adversaire ;
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3- Les stratégies du discours argumentatif : l’organisation logique
du discours argumentatif
-1 L’adhésion
Elle épouse complètement la thèse développée par l’Autre (un auteur). Affirmer son
adhésion à une thèse revient à en démontrer le bien-fondé par des arguments.
-2L’examen critique
L’examen critique passe en revue les différents arguments qui étayent une thèse en
montrant ses points faibles et en tirant un bilant de cette évaluation.
-3 La confrontation
-4 La réfutation
Elle consiste à examiner chacun des arguments avancés par une thèse pour en contester le
bien-fondé. Au terme de cette réfutation, l’auteur ou l’orateur propose une thèse nouvelle
qui formule son propre point de vue sur la question.
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objectif sans parti pris, alors qu’au niveau de la stratégie « réfutation »,l’auteur donne son
point de vue sur la question ou le problème posé.
-5 La concession
Faire une concession, c’est accepter un aspect d’une thèse adverse. Soit pour montrer
qu’on y adhère partiellement, soit pour anticiper une éventuelle objection. La concession se
signale par des mots ou expressions tels que : « certes …mais » ; « vous allez me dire que…
mais je vous répondrai que… » ; « Certains pensent que…mais … » ; « on pourrait m’objecter
que…mais… »
2-PLAN ANALYTIQUE
Il fait le point sur une question :1-les faits, les circonstances ;2-les causes, les origines ;-3 les
conséquences, les solutions.
3-PLAN EXPLICATIF
Il organise la réflexion autour de quelques axes. Chaque axe de réflexion constitue une partie
du plan.
Mots d’origine latine : 1-suavité 12eme siècle : suavitas ; suave 16eme siècle : suavis, a éliminé
la forme populaire souef 11eme siècle, de même origine.
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3-Dissuader,dissuasion 14eme siècle :dissuadere,dissuasio.
1-COMMENT PERSUADER ?
▪Sachons qu’une argumentation met enjeu, de manière explicite ou implicite une idéologie,
c’est- à –dire un système de pensées. En conséquence, pour persuader son destinataire, le
locuteur doit prendre en compte, les préoccupations, les valeurs auxquelles celui-ci est
attaché.
▪Une argumentation s’appuie sur des principes qui ont un caractère universel ou sur ▪des
valeurs propres à un groupe déterminé. Pour ce faire partagera, le locuteur pourra
s’appuyer sur des savoirs, des références culturelles qu’il avec son interlocuteur en vu de
créer un rapport de complicité.
1-3La séduction
▪Le locuteur doit captiver son interlocuteur ou son auditeur. Comment procéder ?
▪Pour soutenir l’intérêt à accorder à son propos, le locuteur peut utiliser des anecdotes
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Ou des exemples convaincants. Suivant le contexte (observer le langage de visage des
destinataires et autres…) on amusera le(s) destinataire(s) par des plaisanteries ou des traits
d’esprit ou au contraire, on le(s) choquera par des formules volontairement provocantes.
-tout au long de sa démonstration, il devra inspirer confiance. Ainsi dans le domaine moral,
il devra garantir son honnêteté, sa sincérité, son désintéressement…Sur le plan intellectuel, il
affirmera sa compétence à traiter le sujet de la communication (la maîtrise d’un lexique
spécialisé du domaine de la communication joue ce rôle),la bonne connaissance du
problème posé.
Pour persuader son lecteur son auditoire, le locuteur peut éveiller chez lui la pitié pour des
victimes, ou l’indignation devant une situation révoltante. Il doit ainsi utiliser fréquemment
le registre pathétique. En somme, à chaque objectif de la persuasion correspond son
registre.
▪Utilisation des figure de style en particulier des figures d’insistance (répétition, gradation,
anaphore), les figures d’opposition (antithèse, oxymore)
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Remarque. Le souci de persuader peut conduire le locuteur à employer des procédés
tendant à faire perdre au destinataire son objectif: la flatterie ou la démagogie
(compliments exagérés, usage de fausses promesses) ; l’appel à des préjugés ou à ses
instincts les plus dangereux ( haine, peur)
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Exemple : Dans les Etas despotiques, la nature du gouvernement demande une obéissance
extrême ; et la volonté du prince une fois connue, doit avoir aussi infailliblement son effet
qu’une boule jetée contre une autre doit avoir le sien. Montesquieu, De l’esprit des lois,
Livre2 chap.3
3-Le raisonnement par opposition
-On met une thèse en valeur en lui opposant une situation contraire.
- pour discuter le raisonnement par opposition, on analyse si la situation présentée est
réellement contradictoire avec la thèse défendue.
Ex : Les bêtes n’ont point les suprêmes avantages que nous avons ; elles en ont que nous
n’avons pas. Elles n’ont pas notre espérance, mais elles n’ont point nos craintes ; elles
subissent comme nous la mort, mais c’est sans la connaître. Montesquieu, De l’esprit des
lois, Livre 1, chap.1
4-Le raisonnement par l’absurde
- On suppose l’idée contraire à la thèse défendue pour montrer qu’elle débouche
sur une conclusion fausse ou absurde.
- Pour discuter le raisonnement par absurde, on analyse si l’idée contraire est
nécessairement fausse dans ses conclusions.
Ex : Il n’y a point encore de liberté, si la puissance de juger n’est pas séparée de la puissance
législative et de l’exécutrice. Si elle était jointe à la puissance législative, le pouvoir sur la vie
et la liberté des citoyens serait arbitraire ; car le juge serait législateur. Si elle était jointe à la
puissance exécutrice, le juge pourrait avoir la force d’un oppresseur.
Montesquieu, De l’esprit des lois, livre11, chap.6
Activités : Représentez sous la forme de schéma le texte de l’exemple de chaque
raisonnement.
Analyse logique
Objectif : Comprendre une phrase complexe
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Contenu :
I- La phrase simple
GN GV
La phrase complexe est une phrase qui comporte plusieurs propositions ; elles sont liées
par trois types de relation :
-la coordination, deux ou plusieurs propositions indépendantes mises en relation par des
conjonctions de coordination
- la juxtaposition, deux ou plusieurs propositions sont disposées côte à côte et séparées par
des virgules.
Les subordonnées relatives Qui, que, quoi, dont, où, à Complément de l’antécédent
qui, à quoi, de qui ; lequel, (se trouvant dans la
laquelle, auxquelles, à principale)
laquelle, duquel etc…
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avant que, jusqu’à ce que,
en attendant
aussitôt que,
Les subordonnées finales Pour que, afin que, de peur Subordonnées de but
que, de crainte que complément circonstanciel
de de but de la principale
de manière à ce que,
de façon à ce que,
si bien à ce que
Manière
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Bien que, quoique, encore Complément circonstanciel
que, quelque...que, de concession ou
Concessive/d’opposition
pour...que, loin...que, au d’opposition du verbe de la
lieu...que, si...que, tout...que principale
Activités :
Exercice Relevez dans chaque phrase de ce texte les propositions subordonnées relatives
et donnez leur fonction ; ensuite donnez la fonction du pronom relatif à l’intérieur de la
subordonnée. Enfin, recopiez la proposition principale.
« Je flâne dans la charmante ville de Lomé à laquelle, en trente ans, la France a donné la
note de grâce et d’élégance qu’elle met partout. J’arrive à la forêt de cocotiers qui borde
l’Océan. Les hommes sont des pêcheurs dont je ne me lasse pas d’admirer l’aisance avec
laquelle ils franchissent en pirogues les tumultueux rouleaux de la barre. »
Maurice Bedel extrait de Souché A., Grunenwald, Grammaire française, leçons etexercices,
Paris, Fernand Nathan, 1962, p.198.
LES RAPPORTS
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Objectifs
I-Qualités du rapporteur
1-Qualités intellectuelles
-Avoir un esprit d’analyse, de rapport entre les éléments et leur enchainement.- Avoir une
bonne perception, un esprit de synthèse et de critique (détecter les événements, poser des
hypothèses et suggérer des solutions originales.)
2-Qualités morales
3-Qualités rédactionnelles
Lan clair et précis : nombre réduit de parties - les paragraphes internes bien
structurés. Etre éloquent : maîtriser les niveaux de langue (jamais le niveau familier) Etre
lisible ( présentation et compréhension).
C’est un rapport retraçant le déroulement d’une activité durant une période limité.
-Les différents cas : conseil d’administration ; activité d’un président, d’un secrétaire général,
d’un syndicat, d’une coopérative agricole, d’une mutuelle etc.
- Spécificité : il est présenté à être jugé ; soumis à l’approbation d’une Assemblée Générale
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Rapport de stage - Rapport de voyage - Rapport de visite. C’est un rapport sur
l’activité en cours ; le rapporteur fait une critique, une appréciation judicieuse
Le sujet est imposé par un chef hiérarchique qui en est le destinataire (étude d’un marché,
mise en œuvre d’un nouveau procédé de fabrication, l’analyse d’un incident de production
ou de commercialisation.
Comment procéder ? Réunir des éléments d’investigation, retracer les étapes des essais –
Confronter les possibilités ou les divers points de vue, les critiquer au besoin formuler les
hypothèses qui peuvent se présenter- On termine généralement par une prise de position
Ce rapport se retrouve dans les autres. Il consiste à analyser une situation et de faire des
suggestions.
Les différents cas. - Une entreprise connaît des difficultés: les termes et les aspects de la
réforme sont à proposer par le rapporteur.
C’est un rapport qui insiste sur l’évaluation plus que sur le désir de changement ou
d’innovation. -On rappel le contexte et les objectifs de l’action ; ensuite l’observation avant
la suggestion de solution.
(1) Situation : dans cette partie, on sous-entend, on spécifie le contexte, les circonstances,
les données qui sont à l’origine du rapport.
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(2) Observation : c’est la partie descriptive du rapport. Elle comprend la description des lieux
et la narration des faits.
(4) Réflexion faite à partir de l’observation ; c’est la partie qui argumente l’évaluation
(5) Action : c’est la dernière partie qui fait la suggestion sans trop insister.
Le rapport de suggestion consiste à insister sur la résolution d’un problème ; on fait un plan
diagnostic à quatre (4) étapes correspondantes à quatre questions essentielles.
-b- Que faire pour améliorer la situation ?-Faire l’inventaire des interventions possibles et
proposer un traitement d’attaque à plusieurs points suivant l’importance des dégâts.
-c- Quelles seraient les conséquences de ces actions : c’est une partie argumentée qui décrit
et analyse tous les effets probables des interventions suggérées-relever les effets positifs
comme négatifs.
Une fois les effets analysés- la dernière partie étudie l’urgence de faisabilité en tenant
compte des conséquences à court et à long terme.
PRESENTATION DU RAPPORT
►Première page
-Titre du rapport
-Nom de l’entreprise
-Nom du rapporteur
-Nom du destinataire
►Troisième page : l’introduction, l’objet du rapport, ce pour quoi vous avez fait le stage,
l’idée directrice.
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►La conclusion : un rapport est différent d’un mémoire ; il doit avoir un volume raisonnable,
sa présentation doit être agréable et il ne doit pas contenir de fautes de langue.
Bibliographie
1-Lectures obligatoires
Adler Ronald B ., Towne Neil (traduction :Dumont Elisabeth, Malo Lise), communication et
interactions, Quebec, Editions Etudes Vivantes, 1998;
Larousse, 500 lettres pour tous les jours, Paris, Larousse, 2013, 359p.
Barbier O., Bourgeois C., Pelatan M., Thedié J., Communication et Organisation, Paris;
Nathan, 1993, 256 p.
Feldman David, Pes Jean-Paul, L’écoute, les bonnes stratégies pour mieux écouter et se faire
écouter, Dijon-Quetigny, Éditions Jouvence, 2003, 122p.
Lasater Ike, Guide pratique de Communication Non Violente à l’usage des dirigeants et de
leurs collaborateurs, Danemark, Éditions Jouvence, 2011, 158p.
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Rosenberg Marshall B., Enseigner avec bienveillance, Genève, Éditions Jouvence,
2006 ,94p.
2-Lectures conseillées
Bachmann C., Lindenfeld J., Simonin J., Langage et communications sociales, Paris
Éditions Hatier, 1981, 223 p.
Watzlawick P ., Helmick Beavin J., Jackson Don D., Une logique de la communication,
Paris, Éditions du Seuil, 1972, 280
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