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Objectifs visés :
- Lire le texte pour en sélectionner les principales informations sous forme de plan.
- Lire pour dégager les caractéristiques du texte historique
- Lire le texte pour étudier les indices de subjectivité, discours direct/ indirect.
- Lire le texte en vue de restituer son contenu sous forme de compte rendu objectif.
II- Lecture silencieuse et vérification des hypothèses de sens : Faites une lecture silencieuse, en
soulignant les mots ou expressions appartenant au champ lexical du mot « militer »
1) Le champ lexical du mot « militer » : révolution, torturé, arme, condamné, libération, souffrance.
Idée principale 1 (§1): La narratrice évoque le décès de son mari militant, suite à la torture subie lors de
son arrestation.
Idée principale 2 (§2+3+4+5) : Goucem raconte ses débuts et son quotidien de militante qui consistait à
transporter des armes et des documents aux cotés d’autres militantes, dont Aouicha.
Idée principale 3 (§6+7+8) : la narratrice relate les péripéties de son arrestation et décrit la souffrance de
sa détention qu’elle a vaincu grâce à la musique.
3) Moyens employés :
A- Quels sont les temps qui dominent dans le texte ?
Remarque :
Les phrases exclamatives (style expressif), l’emploi des pronoms « tu » et « vous » (interpellation du
récepteur) , le lexique péjoratif et mélioratif, les adverbes exprimant le doute ou la certitude, le
conditionnel (exprime le doute) sont des marques de subjectivité de l’auteur.
Exercice 1 : Lisez le passage ci-dessous, relevez les marques de subjectivité de l’auteur, puis classez les
dans le tableau :
« Massu était brutal, infect. Bigeard n’était pas mieux, mais le pire, c’était Graziani. Lui était
innommable, c’était un pervers qui prenait plaisir à torturer. Ce n’était pas des êtres humains. J’ai souvent
hurlé à Bigeard : « Vous n’êtes pas un homme si vous ne m’achevez pas ! » et lui me répondait en
ricanant : « pas encore, pas encore ! ». Pendant ses trois mois je n’ai eu qu’un but : me suicider, mais la
pire des souffrances, c’est de vouloir à tout prix se supprimer et ne pas trouver les moyens. Ma maman à
subi le supplice de la baignoire pendant trois semaine de suite ». La mère aujourd’hui une vieille dame
charmante et douce n n’avait pas parlé, sa fille aurait sans doute fini par mourir dans un flot d’urine sans
l’intervention d’un gentil médecin.
Je disais toujours : « je n’ai rien vu, je n’ai rien fait, confrontez-moi avec celui qui m’a donnée. »
Je disais toujours que je n’avais rien vu, je n’avais rien fait, de me confronter avec celui qui m’avait
donné.
Le texte qui nous est adressé est un texte historique, il a été rédigé par Danielle Djamila Amrane
Minne .C’est un extrait du chapitre 4 du livre « Des femmes dans la guerre d’Algérie (entretien) », paru
aux éditions Barzakh, en 2014. Le texte est composé de 8 paragraphes à travers lesquels l’auteur rapporte
le témoignage de Goucem Madani qui raconte l’histoire de sa participation à la guerre de libération
algérienne afin d’informer et combattre l’oubli.
L’auteur commence par présenter la militante et musicienne Goucem Madani , il donne ensuite la
parole à cette dernière qui commence par évoquer le décès de son mari militant suite à la torture subie lors
de son arrestation, puis la narratrice raconte ses débuts et son quotidien de militante qui consistait à
transporter des armes et des documents, aux cotés d’autre femmes dont Aouicha. Elle relate également les
péripéties de son arrestation et décrit enfin la souffrance de sa détention qu’elle a finalement vaincue
grâce à la musique.
Fiche élève 3AS
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Idée principale 3 ………………………….……………………………………………………………….
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3) Moyens employés :
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Justification : ………………………………………………………………………………………………...
………………………………………………………………………………………………………………..
Justification :
……………………………………………………………………………………………………………….
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Remarque :
Les phrases exclamatives (style expressif), l’emploi des pronoms « tu » et « vous » (interpellation
du récepteur), le lexique péjoratif et mélioratif, les adverbes exprimant le doute ou la certitude, le
conditionnel (exprime le doute) sont des marques de subjectivité de l’auteur.
Exercice : Lisez le passage ci-dessous, relevez les marques de subjectivité de l’auteur, puis classez les
dans le tableau :
« Massu était brutal, infect. Bigeard n’était pas mieux, mais le pire, c’était Graziani. Lui était
innommable, c’était un pervers qui prenait plaisir à torturer. Ce n’était pas des êtres humains. J’ai souvent
hurlé à Bigeard : « Vous n’êtes pas un homme si vous ne m’achevez pas ! » et lui me répondait en
ricanant : « pas encore, pas encore ! ». Pendant ses trois mois je n’ai eu qu’un but : me suicider, mais la
pire des souffrances, c’est de vouloir à tout prix se supprimer et ne pas trouver les moyens. Ma maman à
subi le supplice de la baignoire pendant trois semaine de suite ». La mère aujourd’hui une vieille dame
charmante et douce n n’avait pas parlé, sa fille aurait sans doute fini par mourir dans un flot d’urine sans
l’intervention d’un gentil médecin.