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Le drapeau français 

Bleu. Blanc. Rouge. 


Ces couleurs, tu les vois pendant les matchs de foot, dans ta
mairie ou ton école. Ce sont les couleurs du drapeau français.
Sais-tu pourquoi ? Le blanc, c'était la couleur du roi. Le bleu et
le rouge étaient les couleurs de la ville de Paris. Imaginée
pendant la Révolution française, en 1789, l'alliance des trois
couleurs était donc le symbole de l'alliance du roi et du peuple
et reste le symbole d'une France unie. 

"Liberté, Égalité, Fraternité" 


Ces trois mots sont la devise de la République française.
Ensemble, ils représentent les valeurs qui nous unissent en tant
que Français. 
En tant que Français on pense que chacun d'entre nous naît
libre et à égalité avec les autres. On pense aussi qu'on doit,
pendant notre vie, faire preuve de fraternité, aider les autres.
Ces valeurs font notre fierté et nous représentent partout dans
le monde.

La Marseillaise de Rouget de Lisle


"Allons enfants de la patrie, 
Le jour de gloire est arrivé !"
Si tu connais ces paroles c'est parce que c'est ainsi que
commence notre hymne national : le chant qu'on entonne pour
représenter la France (dans des cérémonies ou des
compétitions sportives par exemple). Il a été composé pendant
la Révolution française, quand les Français se déchiraient et
alors qu'ils devaient s'unir pour faire face aux attaques de pays
ennemis. Aujourd'hui encore quand on le chante on dépasse ce
qui nous divise et on se rappelle qu'on est tous Français.

Marianne 
Tu la reconnais facilement car elle porte toujours un bonnet.
Elle apparaît sur les timbres poste et sa statue se trouve dans
toutes les Mairies de France, . Mais qui est cette "Marianne" ?
Marianne est le visage choisi pendant la Révolution française
pour représenter la Liberté et la République. Son bonnet est
appelé "bonnet phrygien". C'est le bonnet que portaient dans
l'Antiquité les esclaves que leur maître avait décidé d’affranchir,
c’est-à-dire de libérer. Certains partisans de la Révolution
française, les « sans-culottes », portaient eux aussi ce bonnet. 

La fête nationale du 14 juillet 


Tu t'es déjà demandé pourquoi tous les ans, le 14 juillet, il y a
des feux d'artifice partout en France ? C'est le jour de la fête
nationale. On le fête en mémoire du 14 juillet 1790 : un an
après la prise de la Bastille qui a été le début de la Révolution
française, a eu lieu la Fête de la Fédération qui fêtait l'unité de
tous les Français. C'est en souvenir de cette union que chaque
année le 14 juillet est un jour férié. Les troupes militaires
défilent sur les Champs-Elysées à Paris pour montrer la force
de la République. 

Le sceau
Un sceau sert à "sceller" c'est-à-dire fermer un document.
Apposer un sceau sur un document c'est le rendre officiel,
inviolable. Le sceau de la République représente ses attributs :
la femme qui représente la liberté, le coq, l'agriculture...
Aujourd'hui on utilise le sceau pour des occasions très
officielles comme des modifications de la Constitution.

Le coq
L'animal utilisé pour représenter la France est un coq. Sais-tu
pourquoi ? Cela remonte à très longtemps. Pendant l'Antiquité
on ne parlait pas de "Français". Ceux qui habitaient ici étaient
appelés les "Gaulois". Or en latin "gallus" veut dire à la fois
"coq" et à la fois "gaulois". On comprend mieux pourquoi les
Français sont fiers... comme des coqs ! 

Le faisceau du licteur
Avec Marianne, c’est un autre symbole de la République. Tu le
trouves sur ton passeport, par exemple. Il représente une
hache entourée de branches. Il existait déjà dans l’Antiquité
romaine, où un personnage appelé le licteur le portait lors des
procès. Il a été repris pendant la Révolution française : il
représentait l'union de tous les Français (symbolisés par les
branches) autour d'une même cause (la Liberté). On trouve
aussi ce symbole sur les insignes des sénateurs et des
députés.

Le bonnet phrygien est un couvre-chef (ou coiffure), souvent de


teinte rouge, pouvant porter ou non une cocarde bleu-blanc-rouge.
C'est un des symboles de la République française et l'un des attributs
de Marianne, mais également de nombreux pays d'Amérique latine. On le
considère traditionnellement comme étant un bonnet
d'origine antique anatolienne, plus précisément de Phrygie, d'où son nom.
Le bonnet phrygien tire sa symbolique de liberté de sa ressemblance avec
le pileus1 (chapeau en latin) qui coiffait les esclaves affranchis de l'Empire
romain, représentant leur libération. Aux É tats-Unis, il a été un symbole de
liberté pendant la guerre d'indépendance. Il est toujours présent sur le
drapeau de l’É tat de New York.
Ce bonnet est repris en France au début de l'été 1790 comme symbole de la
liberté et du civisme, d'où son nom de « bonnet de la liberté ». Le bonnet
phrygien devient symbole de la Révolution française, et de l'automne 1793 à
juillet 1794 (période de la Terreur), il est porté dans beaucoup de collectivités
administratives du pays. Depuis la Révolution, le bonnet phrygien
coiffe Marianne, la figure allégorique de la République française. Il fut aussi
porté par les Patriotes de la rébellion de 1837-39, héros du
nationalisme québécois, et figure sur plusieurs drapeaux et armoiries des
pays d'Amérique latine.

La cocarde tricolore est un symbole de la République française, composée des trois couleurs


du drapeau actuel de la France, avec le bleu au centre, le blanc ensuite et le rouge à l'extérieur.

La première utilisation d'une cocarde sur un aéronef militaire date de la Première Guerre
mondiale par l'Aéronautique militaire (ancien nom de l'Armée de l'air française). Le dessin choisi
était celui de la cocarde tricolore, qui est constitué de l'emblème du drapeau français. Les cocardes
sont peintes sur les ailes (bâbord et tribord, extrados et intrados) et sur le fuselage des avions.
La cocarde tricolore est actuellement portée par les aéronefs de l'État français, qu'ils soient mis en
œuvre par le ministère de la Défense (aéronefs à statut militaire) ou d'autres ministères : ministère
de l'économie et des finances (douanes), ministère de l'intérieur (sécurité civile).

Coq gallois
C’est à la Révolution Française et avec la République que le coq s’impose
définitivement. Il remplace le lys pour symboliser la France. On le trouve sur des pièces
de monnaies et même à l’Elysée sur la Grille du Coq, à la sortie des jardins. Symbole
de vigilance et de courage, il est opposé à la brutalité de l’aigle Prussien pendant la
guerre de 1870. On le fait couronner de nombreux monuments, fier à la Rochelle, les
ailes déployées sur le monument des Girondins à Bordeaux. Il est aussi présent sur
beaucoup de monuments aux morts par exemple à Sermentizon dans le Puy de Dôme
ou à Vigneux-Hocquet dans l’Aisne. C’est aussi notre emblème pour de nombreux
sports, notamment pour nos équipes nationales de foot, de rugby, de handball et même
de notre délégation olympique. Branché, il est aussi l’emblème de la French Tech ce
label international attribué aux entreprises techniquement innovantes. 

Un symbole qui est cher au cœur des Français depuis longtemps, notamment à celui de
Victor Hugo qui disait « c’est le coq gaulois qui réveille le monde, et son cri peut
promettre à notre nuit profonde l’aube du soleil d’Austerlitz ».

La croix de Lorraine, anciennement croix d’Anjou, est une croix à double traverse. Elle devient le
symbole de la Lorraine et celui des ducs de Lorraine, qui résidaient au palais ducal à Nancy,
lorsqu’elle est utilisée par les soldats de l’armée du duc René II de Lorraine lors de la Bataille de
Nancy en 14771,2. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle est utilisée pour symboliser la France
libre et la Résistance.
En héraldique, on l'appelle croix archiépiscopale ou croix patriarcale. Elle figure dans les blasons
des archevêques et dans l'iconographie ancienne pour signaler cette fonction.
Cette croix figurait à l'origine dans la symbolique des ducs d'Anjou, devenus ducs de Lorraine à
partir de 1431 (René d'Anjou 1409 † 1480). La croix de Lorraine en forme de croix
patriarcale figurait également sur le drapeau du Reichsland d'Alsace-Lorraine, adopté par le Landtag
d'Alsace-Lorraine le 25 juin 19123. Bien que légalement adopté, ce drapeau ne fut jamais reconnu
par les autorités de l'empire allemand. Le 31 mai 1911, quarante ans après l'annexion,
le Reichstag avait en effet fini par doter l'Alsace-Lorraine d'une constitution et
d'un Landtag (de) mais lui accordant une autonomie très restreinte, le territoire étant alors toujours
contrôlé directement par l'empereur et l'état-major de l'armée impériale allemande.
Pendant la seconde guerre mondiale, la France libre et les Forces françaises de
l'intérieur adoptèrent une croix de Lorraine dans cette forme pour emblème qui devient ensuite un
symbole du gaullisme et des forces armées françaises.

Liberté, Égalité, Fraternité est la devise de la République française et de la république d’Haïti1,2.


Elle figure dans l'article 2 de la Constitution française du 4 octobre 1958.
Ces trois mots apparaissent, parmi de nombreuses autres formules, pendant la Révolution
française, la première fois dans le Discours sur l'organisation des gardes nationales de Robespierre,
imprimé et diffusé mi-décembre 1790, mais jamais prononcé. En 1793, la commune de Paris impose
d'inscrire « La République une et indivisible - Liberté, Égalité, Fraternité ou la mort » sur la façade
de l'hôtel de ville, sur tous les édifices publics de la ville et aussi sur des monuments aux morts.
Cette devise est adoptée officiellement en France une première fois le 27 février 1848 par
la Deuxième République, et surtout après 1879 par la Troisième République, inscrite aux frontons
des édifices publics à l'occasion de la célébration du 14 juillet 1880.
Elle est également la devise de diverses obédiences maçonniques françaises5,6.
Le port de l'écharpe par les élus communaux
Les maires portent l'écharpe tricolore avec glands à franges d'or dans les cérémonies
publiques, également lorsque l'exercice de leurs fonctions rend essentiel le fait
d'arborer ce signe symbole de leur autorité.

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