Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Marianne
Tu la reconnais facilement car elle porte toujours un bonnet.
Elle apparaît sur les timbres poste et sa statue se trouve dans
toutes les Mairies de France, . Mais qui est cette "Marianne" ?
Marianne est le visage choisi pendant la Révolution française
pour représenter la Liberté et la République. Son bonnet est
appelé "bonnet phrygien". C'est le bonnet que portaient dans
l'Antiquité les esclaves que leur maître avait décidé d’affranchir,
c’est-à-dire de libérer. Certains partisans de la Révolution
française, les « sans-culottes », portaient eux aussi ce bonnet.
Le sceau
Un sceau sert à "sceller" c'est-à-dire fermer un document.
Apposer un sceau sur un document c'est le rendre officiel,
inviolable. Le sceau de la République représente ses attributs :
la femme qui représente la liberté, le coq, l'agriculture...
Aujourd'hui on utilise le sceau pour des occasions très
officielles comme des modifications de la Constitution.
Le coq
L'animal utilisé pour représenter la France est un coq. Sais-tu
pourquoi ? Cela remonte à très longtemps. Pendant l'Antiquité
on ne parlait pas de "Français". Ceux qui habitaient ici étaient
appelés les "Gaulois". Or en latin "gallus" veut dire à la fois
"coq" et à la fois "gaulois". On comprend mieux pourquoi les
Français sont fiers... comme des coqs !
Le faisceau du licteur
Avec Marianne, c’est un autre symbole de la République. Tu le
trouves sur ton passeport, par exemple. Il représente une
hache entourée de branches. Il existait déjà dans l’Antiquité
romaine, où un personnage appelé le licteur le portait lors des
procès. Il a été repris pendant la Révolution française : il
représentait l'union de tous les Français (symbolisés par les
branches) autour d'une même cause (la Liberté). On trouve
aussi ce symbole sur les insignes des sénateurs et des
députés.
La première utilisation d'une cocarde sur un aéronef militaire date de la Première Guerre
mondiale par l'Aéronautique militaire (ancien nom de l'Armée de l'air française). Le dessin choisi
était celui de la cocarde tricolore, qui est constitué de l'emblème du drapeau français. Les cocardes
sont peintes sur les ailes (bâbord et tribord, extrados et intrados) et sur le fuselage des avions.
La cocarde tricolore est actuellement portée par les aéronefs de l'État français, qu'ils soient mis en
œuvre par le ministère de la Défense (aéronefs à statut militaire) ou d'autres ministères : ministère
de l'économie et des finances (douanes), ministère de l'intérieur (sécurité civile).
Coq gallois
C’est à la Révolution Française et avec la République que le coq s’impose
définitivement. Il remplace le lys pour symboliser la France. On le trouve sur des pièces
de monnaies et même à l’Elysée sur la Grille du Coq, à la sortie des jardins. Symbole
de vigilance et de courage, il est opposé à la brutalité de l’aigle Prussien pendant la
guerre de 1870. On le fait couronner de nombreux monuments, fier à la Rochelle, les
ailes déployées sur le monument des Girondins à Bordeaux. Il est aussi présent sur
beaucoup de monuments aux morts par exemple à Sermentizon dans le Puy de Dôme
ou à Vigneux-Hocquet dans l’Aisne. C’est aussi notre emblème pour de nombreux
sports, notamment pour nos équipes nationales de foot, de rugby, de handball et même
de notre délégation olympique. Branché, il est aussi l’emblème de la French Tech ce
label international attribué aux entreprises techniquement innovantes.
Un symbole qui est cher au cœur des Français depuis longtemps, notamment à celui de
Victor Hugo qui disait « c’est le coq gaulois qui réveille le monde, et son cri peut
promettre à notre nuit profonde l’aube du soleil d’Austerlitz ».
La croix de Lorraine, anciennement croix d’Anjou, est une croix à double traverse. Elle devient le
symbole de la Lorraine et celui des ducs de Lorraine, qui résidaient au palais ducal à Nancy,
lorsqu’elle est utilisée par les soldats de l’armée du duc René II de Lorraine lors de la Bataille de
Nancy en 14771,2. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle est utilisée pour symboliser la France
libre et la Résistance.
En héraldique, on l'appelle croix archiépiscopale ou croix patriarcale. Elle figure dans les blasons
des archevêques et dans l'iconographie ancienne pour signaler cette fonction.
Cette croix figurait à l'origine dans la symbolique des ducs d'Anjou, devenus ducs de Lorraine à
partir de 1431 (René d'Anjou 1409 † 1480). La croix de Lorraine en forme de croix
patriarcale figurait également sur le drapeau du Reichsland d'Alsace-Lorraine, adopté par le Landtag
d'Alsace-Lorraine le 25 juin 19123. Bien que légalement adopté, ce drapeau ne fut jamais reconnu
par les autorités de l'empire allemand. Le 31 mai 1911, quarante ans après l'annexion,
le Reichstag avait en effet fini par doter l'Alsace-Lorraine d'une constitution et
d'un Landtag (de) mais lui accordant une autonomie très restreinte, le territoire étant alors toujours
contrôlé directement par l'empereur et l'état-major de l'armée impériale allemande.
Pendant la seconde guerre mondiale, la France libre et les Forces françaises de
l'intérieur adoptèrent une croix de Lorraine dans cette forme pour emblème qui devient ensuite un
symbole du gaullisme et des forces armées françaises.