Vous êtes sur la page 1sur 4

Emblème national de la Cinquième République, le drapeau tricolore est né sous la

Révolution française, de la réunion des couleurs du roi (blanc) et de la ville de


Paris (bleu et rouge). Aujourd'hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bâtiments
publics. Il est déployé dans la plupart des cérémonies officielles, qu'elles soient
civiles ou militaires.

Le blanc représente la monarchie de droit divin. Pendant longtemps, le blanc est


associé aux drapeaux et étendards à la fleur de lys pour symboliser le pouvoir du
roi, étroitement lié à la religion.

Le bleu et le rouge furent longtemps considérés comme les couleurs de la ville de


Paris, portées en cocarde par ses habitants pour la protéger. Le bleu est plus
généralement attaché à la France, en étant la couleur des armées de Clovis, son
premier roi. Le rouge est la couleur de la révolte, de la patrie en danger et du sang
versé.

L'ordre des couleurs symbolise la victoire du peuple sur la monarchie. Les lignes
verticales permettent de se distinguer du pavillon hollandais. C'est la marine, qui a
imposé, cette verticalité.

Depuis cette date, le drapeau bleu, blanc et rouge n'a quasiment pas changé. Il fut
remis en question ponctuellement lors de la première Restauration (6 avril 1814 –
1 mars 1815), de la seconde Restauration (8 juillet 1815 – 2 août 1830) et sous la
2ème République en 1848 où durant 10 jours, l'ordre des couleurs fut modifiée
pour le Bleu-Rouge-Blanc.
Depuis la Révolution française, le buste de Marianne est le symbole de la
République, sous les traits d'une jeune femme de son temps, volontaire, dynamique
et indépendante. La statue de Marianne, représentée par un buste de femme, se
doit d'être présente dans chaque Mairie. Le buste de Marianne de mairie est
généralement coiffé du bonnet phrygien, autre symbole de la liberté utilisé par les
révolutionnaires, en référence à la coiffe que portaient les esclaves romains
affranchis.
Marianne incarne le passage du régime monarchique à la République de 1792.
Et, comme les principes de la République reposent sur l’adhésion à un ensemble de
valeurs et au respect des lois, il était important de trouver un signe commun pour
réunir les Français autour des principes républicains.
Marianne est l’assemblage des deux prénoms les plus répandus dans l’ancienne
France : Marie et Anne. C’est donc une référence religieuse, Marie étant la mère du
Christ et Anne celle de Marie.
À ce jour, la représentation physique de Marianne la plus répandue a été réalisée
par le sculpteur Jean-Antoine Injalbert, au XIXe siècle. On la trouve dans les
mairies des villes et villages de France, dans les écoles et sur les places principales.
Après une éclipse au Moyen-Âge, le symbole du coq français renaît en Allemagne
au XIVe siècle. Dès la Renaissance, l’animal s’immisce dans les représentations du
roi de France.
Sa popularité croît à partir de la Révolution française, au point qu’il figure sur le
sceau du Directoire, et qu’une commission de conseillers d'État propose à
Napoléon Ier de l’adopter comme symbole national. L’Empereur refuse en ces
termes : « Le coq n'a point de force, il ne peut être l'image d'un empire tel que la
France. »
Le coq retrouve son prestige politique le 30 juillet 1830, lorsqu’une ordonnance
stipule qu’il doit figurer sur les boutons d'habit de la garde nationale et surmonter
ses drapeaux. La Seconde République le figure sur son sceau, gravé sur le
gouvernail que tient la liberté assise.
Dédaigné par Napoléon III, il connaît ensuite son heure de gloire sous la
IIIe République, qui en frappe son sceau et ses pièces d’or, et l’érige, les ailes
déployées, la crête fière et l’ergot belliqueux, au sommet de la grille du parc du
Palais de l'Élysée.
Si le champ politique contemporain lui préfère Marianne, le coq reste l’emblème
de la France aux yeux du monde, notamment lors des affrontements sportifs.

Vous aimerez peut-être aussi