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LE RÉVOLUTION ROMANTIQUE

Le Romantisme s'affirme en France dans la première moitié du XIX° siècle.


Les événements historiques, politiques et les progrès scientifiques provoquent des malaises que les romantiques
expriment à travers leurs œuvres.

Les artistes et auteurs romantiques rompent avec le conservatisme classique et le rationalisme des Lumières. Ils
mettent en avant les sentiments intimes, privilégient l'expression du « moi ».
La nature occupe une place très importante: les différents paysages sont de reflets de l'âme du romantique et la
contemplation de la nature est propice à la spiritualité.
Les romantiques éprouvent le « mal du siècle » qui se caractérise par un profond malaise face au monde matérialiste
et cela se traduit par un sentiment de solitude et une propension à la mélancolie.
Enfin les romantiques expriment leur besoin d'évasion en exaltant le passé, les voyages et l’Orient.
Mais aussi l’amour et la mort sont très traités par les romantiques: l'amour est un sentiment idéalisé et la mort est
seule issue possible pour se libérer de tous les problèmes.
Vers la fin du siècle des Lumières, certains aspects romantiques sont déjà tangibles dans les œuvres d'écrivains
comme Jean-Jacques Rousseau en France et Lord Byron et William Wordsworth en Angleterre.
Le roman et la nouvelle
L'époque romantique voit émerger le roman personnel, ou le romancier intègre dans la fiction des éléments d'une
expérience personnelle comme Senancour et Musset.
De l’autre côté, Madame de Staël évoque la condition féminine de l'époque et la limitation de la liberté des femmes et
Victor Hugo narre l'histoire tragique d'un esclave noir proposant une réflexion sur le thème de la peine de mort.
En outre, dans cette période, le fantastique dans la littérature se développe.
La poésie romantique
Dans cette période de se développe aussi, le genre poétique et les poètes mettent en avant l’intimité de leurs
pensées, leur pessimisme et leur enthousiasme, selon les événements historiques et la nature devient une forme
d’inspiration.
Alphonse de Lamartine marque les naissance de la poésie romantique française ou la forme conserve des attributs
classiques, mais dans le contenu émerge la sensibilité romantique.
Des autres poètes très importants sont Victor Hugo et Alfred de Musset.
En autre dans cette période se développe aussi les poèmes en prose.
Le théâtre romantique
Victor Hugo, poètes, romantiques, mais aussi dramaturge et romancière créent du drame romantique. En 1827 il
dénonce les règles aristotéliciennes du théâtre classique, et commence à représenter la réalité en provoquant une
querelle sous le nom de bataille d’Hernani entre les classiques et les romantiques.
Le drame romantique fait entrer l'histoire dans le théâtre et met en scène des héros dont les aspirations sont
contrecarrées par leur statut social, pour exemple dans Ruy Blas de Victor Hugo, le héros est un domestique
amoureux de la reine d'Espagne.
La peinture romantique
Les artistes romantiques se démarquent du classicisme en s'opposant à toutes les règles rigides d'équilibre et de
perfection.
Les principaux représentants sont Géricault et Delacroix qui représentent les événements historiques de l’époque (la
liberté guidant le peuple) et les horreurs de ces événements.
Toutefois le thème le plus représenté est la nature.
Les artistes de cette période utilisent la technique du clair obscure.
L'architecture
Sous Napoléon les monuments construits suivent le modèle classique de l'antiquité gréco-romaine.
Les architectes ne semblent pas enclins à innover, contrairement aux autres domaines artistiques cités
précédemment.
Maia dans les premières années du siècle, Napoléon ordonne des travaux destinés à consacrer sa gloire.
Donc sont érigés l'arc de triomphe du Carrousel et la colonne Vendôme.
La musique
Le musicien comme les écrivains innovent la musique caractérise par des compositions de piano. Le musicien le plus
important de cette période est Chopin.
Riassunti francese:
Le Consulat et l'Empire :
En 1799, le Directoire est instable et impopulaire. Le 9 novembre, le général Napoléon Bonaparte fait un coup d'État
et établit un nouveau régime, le Consulat. La nouvelle constitution établit un pouvoir exécutif fort, concentré entre
les mains du Premier Consul, Bonaparte. Il dispose également de l'essentiel du pouvoir législatif :
- il propose et promulgue les lois,
- nomme les ministres et les fonctionnaires
En 1802, Napoléon est nommé consul à vie. Il obtient le droit de nommer son successeur et s'entoure d'une véritable
cour.
Bonaparte entend mener une politique de réconciliation nationale. Il négocie avec les populations de l'ouest de la
France qui se sont soulevées contre la Révolution ; il adopte des mesures d'amnistie pour les émigrés. Pour mettre
fin aux divisions religieuses en France, il signe le Concordat de 1801 avec le Pape.
L'œuvre de pacification se concrétise également par la signature du traité d'Amiens, qui met fin à dix ans de guerre
entre la France et l'Angleterre.
Le Premier Consul initie également une réorganisation de l'administration intérieure qui lui permet de consolider le
régime. Des institutions pérennes sont créées : les lycées publics, réservés principalement à la bourgeoisie, la Légion
d'honneur, la Banque de France, etc.
En 1804, le Code civil est publié.
- Ce texte repose sur cinq principes fondamentaux : l'égalité des citoyens devant la loi,
- la famille comme cellule de base de la société,
- la défense du droit de propriété,
- la liberté de contracter et la laïcité de l'État.

Bonaparte est proclamé empereur des Français en 1804 sous le nom de "Napoléon Ier". L'empereur garantit au
peuple les droits et libertés acquis lors de la Révolution, mais l'évolution monarchique du régime est confirmée.
Napoléon s'entoure d'une cour fastueuse, crée une nouvelle noblesse sans privilèges et adopte certains emblèmes de
la royauté.
Les libertés sont étouffées. Un "catéchisme impérial" est rédigé. L'empereur fait surveiller la population par la police
et la presse est censurée. Les opposants au régime sont réduits au silence ou contraints à l'exil.
En 1803, la rivalité économique et politique avec l'Angleterre entraîne la rupture de la paix d'Amiens. Une nouvelle
coalition se forme contre la France. L'affrontement commence par une défaite majeure pour Napoléon : le 21 octobre
1805, la flotte anglaise détruit la flotte française au cap Trafalgar. L'armée française remporte d'importantes
victoires. Contre l'Angleterre, Napoléon met en place le blocus continental, un système qui ferme tous les ports du
continent au commerce anglais.
Les troupes françaises envahissent l'Espagne, le Portugal et les États pontificaux. En 1811, l'empire de Napoléon est
à son apogée et s'étend de Hambourg au nord à Rome au sud. Dans les pays conquis, les privilèges sont abolis, des
constitutions sont établies et le code civil est appliqué.
La campagne de Russie contre l'empereur Alexandre en 1812 marque un tournant : elle provoque une retraite
désastreuse de la Grande Armée.
Les États européens forment une nouvelle coalition. Leurs troupes envahissent la France en
1814. Paris capitule et Napoléon, contraint d'abdiquer, se retire à l'île d'Elbe. Il revient cependant rapidement à
Paris. La restauration de l'Empire est de courte durée : c'est la période dite des "Cent jours" (mars-juin 1815).
Finalement vaincu à Waterloo, près de Bruxelles, Napoléon part cette fois pour l'île de Sainte-Hélène, où il meurt en
1821.

La Restauration en France (1814-1830)


Le Congrès de Vienne confirme le succès des vainqueurs de Napoléon et redessine la carte politique de l'Europe. La
France retrouve plus ou moins les frontières qu'elle avait en 1792. Pour freiner ses ambitions territoriales, deux
États tampons sont renforcés à ses frontières : au nord, le Royaume des Pays-Bas est créé et au sud, le Royaume de
Piémont-Sardaigne.
La monarchie est rétablie et les frères cadets de Louis XVI se succèdent sur le trône : Louis XVIII puis Charles X. Ils
gouvernent sous le régime de la Charte de 1814. Ils gouvernent sous la Charte de 1814. Cette charte instaure une
monarchie constitutionnelle. Le paysage politique est profondément divisé : d'un côté, les ultra-royalistes souhaitent
un retour à l'Ancien Régime et, de l'autre, les libéraux défendent les acquis juridiques de la Révolution. Charles X
signe le 25 juillet 1820 des ordonnances suspendant la liberté de la presse, dissolvant la Chambre des députés et
réformant le droit électoral. Face à l'autoritarisme du roi, les Parisiens se soulèvent du 27 au 29 juillet. C'est la
révolution de juillet 1830, connue sous le nom des Trois Glorieuses. Charles X abdique et est contraint à l'exil.
La monarchie de Juillet (1830-1848)
Le trône de France étant vacant, les conservateurs parviennent à évincer les républicains et réclament un nouveau
gouvernement.
Le duc Philippe d'Orléans (1830-1848) accède au pouvoir. En août 1830, une nouvelle constitution est adoptée et le
duc d'Orléans devient roi des Français sous le nom de Louis Philippe. Les Parisiens souffrent de la faim, du chômage
et d'une épidémie de choléra. Des émeutes, des complots et des attentats contre le roi s'ensuivent.
Le gouvernement est confié aux conservateurs. La grande bourgeoisie détient seule le pouvoir et jugule l'opposition
par la répression et la limitation des libertés de presse et de réunion. La petite et moyenne bourgeoisie veut jouer un
rôle politique actif, les marchands et les industriels les plus riches.
Avec la hausse des prix des denrées alimentaires, la demande de biens de consommation manufacturés diminue. En
conséquence, la hausse du chômage et des faillites a favorisé un climat général d'insécurité. La crise économique
enflamme les tensions politiques et sociales existantes, que la monarchie n'a pas réussi à résoudre.

Les événements de février 1848


En février 1848, une manifestation est prévue à Paris pour réclamer l'extension du suffrage, mais le gouvernement
l'interdit. Le 22 février, les Parisiens se révoltent.
Les troupes n'arrivant pas, Louis Philippe abandonne le trône. Les insurgés prennent le contrôle de Paris. Un
gouvernement provisoire est formé sous la direction d'Alphonse de Lamartine (le poète). Il est composé d'avocats,
de journalistes, de banquiers, d'un savant et d'un ouvrier, mais pas d'aristocrates.

De la Seconde République au Second Empire


En février 1848, la Seconde République est proclamée à Paris, adoptant des mesures démocratiques telles que le
suffrage universel masculin, la liberté d'expression et de la presse, la reconnaissance du droit au travail et l'abolition
de l'esclavage. Cependant, la majorité conservatrice et la fermeture des ateliers nationaux déclenchent une nouvelle
révolution en juin 1848, qui est violemment réprimée. En décembre, Louis Napoléon Bonaparte est élu président,
annulant progressivement les réformes de 1848. Il organise un coup d'État en 1851, instaurant le Second Empire
sous le nom de Napoléon III et emprisonnant ou exilant les opposants, ce qui marque la fin de la Seconde République.

MADAME DE STAËL :
La vie :
Germaine de Staël, née en 1766, grandit dans un milieu intellectuel, fille de Necker, ministre de Louis XVI, et d'une
mère qui reçoit dans son salon littéraire les philosophes des Lumières. Très jeune, elle fait preuve d'une intelligence
exceptionnelle, commentant Montesquieu et écrivant un éloge de Rousseau, obtenant un succès considérable à
seulement 22 ans. Après son mariage avec le baron de Staël-Holstein, ambassadeur de Suède, elle organise un salon
réputé, qui s'oriente peu à peu vers la politique, ce qui lui vaut d'être exilée pendant dix ans par Napoléon Bonaparte.
Pendant son exil à Coppet, en Suisse, il accueille des intellectuels européens, contribue au "Groupe de Coppet" et
découvre la sensibilité romantique. Ses œuvres, telles que "Delphine" (1802), "Corinne ou l'Italie" (1807) et l'essai
"De l'Allemagne" (1810), sont très appréciées, malgré son exil. Germaine de Staël, femme libre et influente, meurt le
14 juillet 1817.

Les idées
Madame de Staël représente une transition historique, apportant avec elle les valeurs du siècle passé et incarnant les
idées de son temps. Sa passion pour la liberté se reflète dans ses idéaux, dans ses luttes contre l'esclavage et le
despotisme, dans ses écrits comme le traité "De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions
sociales" (1800), qui exprime son attachement aux valeurs des Lumières.
À travers ses romans "Delphine" et "Corinne ou l'Italie", elle présente des femmes qui rejettent les conventions
sociales, donnant une perspective féministe à la revendication de liberté. Fille des Lumières, elle ouvre la voie au
romantisme en France.
Son essai "De l'Allemagne" (1810) reflète le romantisme allemand, suscitant des débats et approfondissant la
compréhension de ce mouvement en Europe. Ses héroïnes ont contribué à la sensibilité romantique, caractérisée par
des personnages passionnés et idéalistes.
Son œuvre est cosmopolite. Ses écrits reflètent une perspective européenne, faisant preuve d'un esprit ouvert et
avancé, embrassant la liberté et la perspective féministe, anticipant l'ère de son temps.

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