LE MATRAQUAGE PSYCHOLOGIQUE EXERCE SUR LES FIDELES
J'ai dépouillé d'autres Églises, en recevant d'elles un salaire, pour vous
servir. Et lorsque j'étais chez vous et que je me suis trouvé dans le besoin, je n'ai été à charge à personne ; car les frères venus de Macédoine ont pourvu à ce qui me manquait. En toutes choses je me suis gardé de vous être à charge, et je m'en garderai. 2Corinthiens 11 : 8-9. Nous avions parlé plus haut de l’amour de l’argent qui est la racine de tous les maux. Il y en a qui sont tellement cupides, qu’ils n’arrivent pas à réaliser qu’ils sont en train d’oppresser les enfants de Dieu qui sont à leur charge. C’est à se demander où est leur propre foi. Toujours en train de tendre la main aux fidèles : mes enfants sont malades, ma femme a besoin de ceci ou cela, c’est la rentrée scolaire, payez les pensions des enfants, mon loyer a fait ceci ou cela…etc. Vous allez à une réunion, on vous parle plus d’argent que du salut, de la sanctification, de la crainte de Dieu… Plusieurs séances d’offrandes, offrandes de ceci offrandes de cela, contributions en ceci et en cela tout le long de la réunion de prière ou de culte. Argent-argent-argent. Les gens sont oppressés, par ceux que le sage appelle sangsues, qui ne savent que dire Donne-donne-donne ! On voit Paul qui évitait de donner l’impression au fidèles de leur être à charge ! Il savait reconnaître les nantis, de qui il pouvait recevoir du soutien ; et éviter de mettre mal à l’aise ceux qui n’avaient pas. Quand je pense qu’on pousse souvent même des fidèles à aller s’endetter pour satisfaire la cupidité des dirigeants. On aime bien faire honte à ceux qui n’en n’ont pas, et composer ceux qui en ont, pour la seule satisfaction des conducteurs avares. Jésus dit que vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. Celui qui sert Mammon oppresse les gens sans le réaliser. Ils placent généralement les gens sous des obligations désagréables, tant que cela sert leurs intérêts personnels. Paul disait aux fidèles : ce ne sont pas vos biens que je cherche, c'est vous-mêmes. Je ne suis pas en train de dire que les gens ne doivent pas apporter des offrandes, des dîmes, voire semer dans la maison de Dieu. Comprenez bien mon langage ! L’ouvrier mérite son salaire. Paul dit, pour éviter l’oppression des fidèles : Que chacun donne comme il l'a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Apôtre Alain Joseph ASSAMBA