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Oscar Kadner 2GTC

Comparaison de la mise en scène de Mesguich

Voici une adaptation de Dom Juan, par Daniel Mesguich qui est personnage principal et
metteur en scène. Il a à sa manière adapté son œuvre théâtrale. Au début, on découvre Sganarelle, le
valet de Dom Juan, vêtu d’un haut rayé, d’un pantalon avec bretelles, et d’un chapeau, il incarne ici
un parfait clown très surprenant. La pièce débute avec Sganarelle dans le public, permettant ainsi
aux spectateurs de s’identifier à ce personnage. Son arrivé est comique car en effet, celui-ci
commence sa tirade et se fait couper dans son discours par les trois coups qui se répètent au
mauvais moment et systématiquement sur le mot « tabac ». Ceci crée une confusion dans le
publique et donne un effet comique à la scène. Mais dans l’œuvre original de Molière Sganarelle
doit faire son arrivée avec une tabatière à la main mais Mesguich le fait arrivé les mains vides.
Après la réplique sur le tabac de Sganarelle le rideau s’ouvre et on y voit Gusman habillé dans les
mêmes habits plutôt modernes que le valet de Dom Juan et des déménageurs en bleu de travail nous
indiquant ainsi que Dom Juan déménage. A l’inverse de la pièce originale, les personnages ne
bougent pas et sont comme figés dans le temps, il suffit que Sganarelle crie pour qu’ils se remettent
à bouger créant ainsi un moment absurde destiné à faire rire le spectateur. Par la suite, lorsque
Sganarelle enleva son chapeau un bruit de ventouse se fait entendre puis une musique de fanfare et
notamment des cuivres nous faisant encore penser à des clowns. Après la réplique « Eh ! Mon
pauvre Gusman […], quel homme est Dom Juan. » Gusman commença à parler mais craignant
d’être entendu par d’autres lui et Sganarelle se cachère et se mirent à chuchoter. Puis, ils furent
encore coupé par la musique. Dans cette scène et durant tout le reste de la pièce, Sganarelle fait des
grimaces, a des mimiques (comique de geste) et il accentue ses émotions et ses gestes. Après cela,
Sganarelle, voulant se faire passer pour quelqu’un de cultivé, place dans la critique de son maître
des citations d’auteurs et de philosophes antiques mais ne il les manie pas bien mais celui-ci pensant
avoir épaté Gusman se mit dans une position très présomptueuse.
Au fur et à mesure, le décor change et évolue et pour rappeler l’aspect séducteur de Dom Juan,
Sganarelle enlève un drap couvrant une statue de femme nue éclairé par un projecteur juste avant de
traiter Dom Juan de sardanapale montrant ainsi sa débauche. Il y a aussi un lit rouge avec du
velours qui apparaît, symbole sexuel, il y a aussi des meubles luxueux, des dorures, et un coffre
avec des livres, symboles de culture. Grâce à la mise en scène de Mesguich nous pouvons encore
mieux cerner le personnage de Dom Juan que dans l’œuvre originale.

Dans la scène 2 de l’acte I, Dom Juan est assis sur son lit dans une position extravagante,
il porte des habits modernes, un manteau en cuir, un pantalon en cuir, des bottes en cuir, une
chemise et des gants. Ces habits de cuir font évidemment lien avec la sexualité. Dom Juan est aussi
maquillé pour montrer sa délivrance. Dom Juan parle d’un aire pensif comme pour trouver les
bonnes explications à sa désinvolture. Après cela, Sganarelle arrive dans la pièce muni d’un
plumeau avec quoi il enlève la poussière sur les statues de femmes qu’ils fuit du regard comme pour
ne pas céder à la tentation. Et a la fin de la tirade structuré de Dom Juan, Sganarelle reprit la parole
d’une voix qui paraît idiote. Dans la pièce où ils se trouvent il y a toujours plus de statues de
femmes nues car Dom Juan aime les femmes, il y toujours le lit avec des livres posés dessus, des
meubles luxueux et sur sa table de chevet il y a un gramophone qui est un anachronisme car à cette
époque cela n’existait pas.

Dans la scène 1 de l’acte 3 nous y trouvons Sganarelle en tenue d’infirmière avec une
perruque, une mini-jupe, des collant et des tallons donnant à la scène un aspect comique. Car dans
l’œuvre original celui-ci doit porte les habits d’un médecin et non d’une infirmière tout comme
Dom Juan qui est lui dans la pièce de Molière en habit de campagne alors qu’ici il est habillé en
prêtre ce qui est complètement contradictoire vis-à-vis de son personnage incroyant. Au milieu de la
scène Gusman fait une apparition brève et porte la même tenue que Sganarelle ce qui est assez
comique et encore différent de l’œuvre d’origine car dans celle-ci Gusman n’apparaît pas. Les
personnages évoluent dans un décor sombre avec peu de lumière car il fait nuit et il y a un bruit de
vent. Il y a une grande statue au milieu et un feu de bois sur lequel Dom Juan se réchauffe, Dom
Juan qui finit par s’allonger par terre évoluant encore plus vers un homme extravaguant. Ici
Sganarelle fait des gestes osés en écartant les jambes allant même jusqu’à danser tout en criant et
finissant par tomber sur Dom Juan. Il accentue encore tous ses gestes et les mîmes donnant ainsi
l’impression de voir un film muet. Lors de la réplique de Sganarelle « ces nerfs, ces os, ces veines,
ces artères », n’étant pas vraiment médecin, celui-ci se trompe et montre d’autres parties du corps
montrant encore son vernis de culture.

Dans la deuxième scène de cette acte, le décor est le même mais la scène est encore plus
sombre avec quoi se rajoute un son, une note qui reste en suspens donnant ainsi à la scène un aspect
mystique. Les personnages portent les mêmes costumes mais un nouveau personnage entre en
scène, un Pauvre ne portant pas d’habits et ayant le corps recouvert de saletés et de végétations
comme si celles-ci avaient poussé sur lui. Dans sa façon de parler et d’avancer le Pauvre à l’aire
perdu. Il s’approche de Dom Juan dès que celui-ci lui propose une pièce mais quand il lui dit de
jurer le pauvre repart, ce processus se répéta trois fois.

Dans l’acte V scène 2, Dom Juan, en chemise blanche, est dans son Palais avec
Sganarelle, dans la même tenue que dans le premier acte, il y a toujours son lit, une chaise luxueuse
sur laquelle est assis Dom Juan, une statue de femme nue et des colonnes. Il y a aussi de la musique
classique qui sort du gramophone. En justifiant son comportement hypocrite Dom Juan se lave le
visage comme pour montrer qu’il s’acquitte de ces péchés.

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