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Manon Commentaire Dom Juan

Gasmand

C’est au XVIIème siècle, que le mouvement littéraire du classicisme, sous le règne de Louis
XVI se développe avec des pièces de théâtres. L’auteur dont son vrai nom est Jean Batiste
Poquelin, est un dramaturge de son époque dont les styles d’écrits sont plutôt des comédies
voire des tragédies. Ses œuvres principaux sont Tarfuffe en 1664, L’école des femmes en
1662. Il écrit Dom Juan en 1665 à la suite de la censure de Tarfuffe qui pointe l’hypocrisie
religieuse. Dans cette scène Dom Juan et son valet veulent manger mais ils vont être
interrompu par une visite inattendu : le Commandeur qui est un homme que Dom Juan a tué
quelques années plus tôt. Nous nous demanderons comment est-ce que Sganarelle place t-il
du comique dans une scène où une tension dramatique apparaît. Nous verrons comment
cette scène est comique grâce a Sganarelle, puis nous montrerons que Dom Juan reste
imperturbable malgré la tension qui monte.

Cette scène montre la présence d’un registre drôle. Tout d’abord, il y a un comique de
situation, en effet, l’existence du champ lexical du repas , « souper », « assiette »,
« laquais » montre une opposition entre le début de la scène et sa fin car nous passons d’une
scène mouvementé à une scène calme et conviviale. Il y a aussi le fait que Dom Juan et son
valet mangent à la même table ce qui montre une certaine familiarité entre eux sans pour
autant une inversion des rôles car Sganarelle continue à vouvoyer son maître.
Ensuite, un comique d’expression est présent. L’utilisation par Dom Juan du mot familier
« coquin » à la ligne 329 qualifie l’abcès de Sganarelle ; qui lui compare sa fluxion a un
assaisonnement « mis trop de sel, trop de poivre » l.331. Au moment où les deux
personnages sont dérangé, Sganarelle répète différent l’étonnement de son maître « Qui
diable nous vient troubler dans notre repas » ce qui accentue sa surprise. Le valet se met
donc en avant à la ligne 346 en utilisant des pronoms possessif « Laissez-moi faire, je m’y
en vais moi-même » cela montre d’égo de Sganarelle. Il est aussi montrer à la ligne 352
lorsqu’il parle de lui même à la 3ème personne, « Ah ! Pauvre Sganarelle, où te cacheras-
tu? ». Le comique est donc présent surtout grâce à lui.

II- Le libertin Dom Juan reste le même, mais la tension dramatique monte 

1- un dîner spéciale :
- interrogation sur le retour de son côté pervers → plus elle triste, plus il a du plaisir (début
du texte)
- découverte de l’abcès de Sganarelle → hyperbole

2- un dérangement inattendu :
-surpris et énervé de l’interruption
-utilisation du verbe « ébranler » → début d’une tension violente

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