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Evoquons dans un premier temps l’aspect du «non temps».La première indication est
donnée par l’adverbe circonstanciel exprimant le temps « Après ».Ce terme est une mise
en abyme, un résumé de la pièce entière et rassemble en un mot tout ce qui s’est passé
dans la pièce.Le champ lexical du temps « Après », « plus jamais », « quelques mois plus
tard », « une année » montre que Louis parcours le temps de facon très rapide et irréel.Le
présent de l’indicatif « Je meurs quelques mois plus tard » crée un effet de distorsion
temporelle qui fait que Louis est déjà mort lorsqu’il prononce cet épilogue.La scène n’est
plus la maison familiale comme dans le reste de la pièce mais un non-temps (après la
mort de Louis) et un non-lieu (on ne sait d’où la voix de Louis s’exprime). On peut imaginer
que la mise en scène marquera une rupture nette entre les décors de la maison familiale
et ceux de cet épilogue.Cet épilogue fait bien évidemment écho au prologue, dans lequel
Louis annonçait sa mort à venir. Il souligne le caractère inexorable de la maladie et de la
mort : Louis n’a pas pu échapper au destin.
Cette première partie est trop courte. Une partie doit contenir plusieurs sous-parties à construire et à
développer.
Lagarce place donc Louis dans une situation d’ironie tragique. Il rate tous ses rendez-
vous : avec sa famille, avec le bonheur. Lagarce joue sur les distorsions temporelles pour
substituer l’auteur au personnage : « Ce sont des oublis comme celui-là que je
regretterai » peut faire entendre la voix autobiographique de l’auteur comme un regret
d’avoir lui aussi raté des occasions de la vie.
Manque une ouverture
Le contenu et l’analyse sont pertinents ; Le texte est bien compris. Tu peux expliciter davantage tes
analyses 7/10