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EDT jean Luc Lagarce : prologue

Intro :

Jean luc lagarce est né en 1957 dans une famille ouvrière de Franche comté. Dès son plus jeune âge, il
se passionne pour l’écriture et en particulier le théâtre, où il écrit sa première pièce en classe de 3eme
seulement. En 1988, il découvre qu’il est séropositif, il écrit de plus en plus et commence la rédaction
de juste la fin du monde lors d’un voyage a Berlin. Elle sera jouée pour la première fois en 1999. Cette
pièce de théâtre relate l’histoire de louis, un homme de 34 ans atteint d’une maladie, qui va a la
rencontre de « sa mort prochaine et irrémédiable » comme il le dit dans le prologue que nous allons
étudier. Ce prologue constitué d’une seule phrase sert a informer le spectateurs de la situation du
protagoniste. Dans ce monologue, louis, par le billet de la parole, annonce sa mort aux spectateurs
annonce les difficultés voire l’impossibilité que louis rencontra pour annoncer sa mort.

Mvt :

1) Une exposition introspective et poétique (l1 à 20)


2) La décision de Louis : « seulement dire » (l21 à 32)
3) Décider de sa vie, jusqu’à la fin (l33 à 43)

1) Une exposition introspective et poétique

- Dans la tragédie antique, le prologue a pour fonction de présenter les personnages et


d’annoncer l’intrigue aux spectateurs. D’emblée, la présence de ce prologue donne une
dimension funeste, tragique a la pièce : la mort guette. Même si le prologue n’est pas la scène
1 il remplit tout de même la fonction de scène d’exposition car il présente le personnage et
l’intrigue de la pièce
- 1ER personne du singulier très présente et sujet de nombreux verbes : louis seul sur scène, c’est
le personnage principal, il est au cœur de l’intrigue « j’allais mourir », « j’attendais »
- La disposition du texte donne a voir la parole erratique, qui est pleine d’émotion. Louis
l’annonce dès la ligne 3 : il va mourir alors qu’il n’a que 34 ans
- Effet de poésie : en effet le texte ressemble à succession de vers libres. Cet effet renforcé par
la musicalité de la rep de groupes de mots comme : « l’année d’après » rep 5 fois,
« j’attendais » rep 2 fois, « malgré tout » rep 2 fois.
- Cette dimension poétique est accentuée par le registre lyrique : L nous montre qu’il est sidéré
face a l’annonce de sa mort, le désespoir « j’attendais d’en avoir fini » (l17), « la peur » (l17)
- L’imparfait fait de L le narrateur de sa propre histoire et nous spectateurs sommes ses
interlocuteurs
- Hors temps troublant

2) La décision de louis « seulement dire »


- La décision que prend L semble le mettre en danger car il décide de retourner voir sa famille
« malgré tout » / cette rep du groupe prépositionnel « malgré tout » souligne le danger mortel
que représente ce voyage
- Il désigne sa famille par le pronom personnel « les » sans les nommer avant. Il a du surement
penser a eux
- Nbreux CCManière sont énumérés pour caractériser la façon dont L veut annoncer sa mort a
sa famille : même si il parait très éloigné d’eux il doit « faire le voyage » (l22) / il veut veiller a
ne pas se montrer brutal
- On voit clairement ici que la façon d’annoncer la nouvelle a presque autant d’importance que
la nouvelle elle-même : la parole sera au cœur de la pièce
- Même s’il annonce un terrible nouvelle, il montre dans la question rhétorique qu’il restera
toujours en phase avec ce qu’il a été
- Texte marque par propositions incidentes marquées par les tirets et qui servent a insérer des
commentaires du perso sur sa propre parole : témoignent de l’attention que L porte sur sa
parole
- Ligne 29-30 alors que le verbe « annoncer » laisse imaginer une prise de parole peut être
émotive, L se reprend et veut finalement « dire, seulement dire » == épanorthose
- Ligne 32, reprend le verbe « annoncer »
- On peut donc en déduire que l’ironie dramatique sera une des catact principale de la pièce :
comme nous spectateur on sait que qql de plus que sa famille : une tension nait

3) Décider de sa vie, jusqu’à la fin

- Cl de l’apparence est présent dans ce mouvement « paraitre » x2, « illusion ». L est conscient
qu’il a toujours donner une image d’un homme posé, qui choisi sa vie avec assurance et il
souhaite donner cette image jusqu’au bout bien que ce soit une simple « illusion » == veut
sauver les apparences / pas montrer son désarroi / il jouera la comédie devant sa fam
- On peut donc parler de « théâtre dans le théâtre » : mise en abyme. En effet, en endossant le
rôle de « l’homme posé », L sera le metteur en scène et le perso principale d’une pièce au sein
même d’une pièce.

Conclu : ce prologue annonce bien la difficulté qu’il y a, à dire une nouvelle si grave et dure. Ce prologue
joue bien son rôle : il présente le nœud de l’intrigue : difficulté a s’exprimer et surtout la force du destin
de L. ce prologue annonce un drame fondé sur la difficulté a communiquer car on comprend que toute
la pièce se déroulera sur cette diffic a communiquer, on peut même se demander s’il réussira a
annoncer cette fameuse nouvelle.

Ouverture : peinture à huile De Gustave Courbet le désespérer réaliser entre 1843 et 1845. Sur cet
autoportrait, on retrouve le peintre lui-même, sûrement avec un regard mystérieux traduisant
l'inquiétude virgule le doute, les mains sur la tête prête à arracher les cheveux accentuant ce
sentiment. La perspective qui enfermé le regard du spectateur hé nous amène à partager ce sentiment
d'angoisse. De plus on a l'impression qu'il veut parler mais qui n'y arrive pas : un peu comme Louis et
sa difficulté à s'exprimer. Angoisse et doute pèsent sûrement aussi sur le moral de Louis

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