Prologue

Introduction :

Juste la fin du monde est une pièce de théâtre publié en 1990 et écrite par Jean-Luc Lagarce lors d’un
séjour à Berlin. C’est un écrivain et metteur en scène français issu d’une famille modeste, il
continuera son métier jusqu’à ce que le sida l’emporte. Le texte sera refusé par les différents comités
de lecture des maisons d’édition et la pièce passe donc inaperçue. La pièce s’ouvre sur le prologue
qui, comme dans les tragédies antiques, expose le sujet et présente les personnages en adresse
direct avec le public. Ici c’est Louis le personnage principal, qui est un écrivain décidant de retrouver
sa famille qu’il a quitté plus tôt pour révéler sa mort. (Lecture du texte). Nous nous demanderons en
quoi le prologue de la pièce annonce t-il la difficulté de Louis à dire sa propre fin ? Nous dégageons
alors 2 mouvements : une ouverture confuse et déroutante pour le lecteur (l.1-18) et l’autre marqué
par l’arrêt du leitmotiv (l.19-38).

Développement :

Ouverture l.1-4 surprend le lecteur. Louis annonce l’essentiel de la pièce : difficulté de prise de parole
+sa mort. Intrigue : retour du pp à sa famille pr annoncer sa mort mais le jeu de ressassement et
confusions de repères rend diff. de comprenhension chez le lecteur. Monologue car : répétition,
reprise, disposition. Tt au long du poème : mvt infini de ressassement avc antépiphore &
épanorthose (sur tt le texte) = obsession & difficulté de cette annonce. Antépiphore « l’année
d’après » résonne cô refrain : ressassement lugubre. Parallélisme de construction « de nbrx mois »
marqué avc anaphore « de nbrx mois que j’attendais » ; incohérence avc emploie des adv. « plus
tard » « maintenant » « l’année d’après » = lecteur perdu. /// 3 étapes mène vers mvt.2 + clé de
révélation.

- 1ère étape l.5-6 : allusion au sent. de L. : ignorance, impatience, inertie. Il dit sa propre fin avc
euphémisme « d’en avoir fini ». Repère temporel « de nbrx mois » : pression de la mort depuis
longtemps et L. a cessé de vivre depuis.

- 2ème étape l.8-12 : mvt. hésitant et lent « imperceptiblement » = difficulté. Peur de L. face à la mort
passant par image d’un enfant apeuré. Peur avc champ.lex. danger & discrétion : « danger extrême »
« détruirait » « violent » « imperceptiblement ». « Vous » : implique le spectateur ds la violence
effrayante ds laquelle L. est confronté.

- 3ème étape l.14-17 : synthaxe décousue & parataxer : difficulté d’expression. Nouv. antépiphore
« malgrès tout » : redouble l’ancien antépi. + encadre la 3ème étape. Props confondu & non
compréhensible.

Arrêt de antépiphore & changement de temps en passé simple par révélation de la clé du risque de
l’intrigue. Ressassement à nouv sur le retour de L. ds sa famille avc épanorthose car 4 diff façons =
1« retrouver les voir » 2-« revenir sur mes pas » 3-« aller sur mes traces » 4-« faire le voyage ». L.21
nouv précision exprimer avc C.C.lute « pour annoncer », cette précision retardé avc effet de
épanorthose. Présence 6 C.C.manière : « lentement » « calmement » « avec » « toujours »
« seulement » + répé des mots « lentement » « annoncer » « dire » = retarde l’annonce. L’annonce
est dc « ma mort prochaine et irrémédiable ». === intrigue avance à peine, L. met du temps à parler
et a du mal.

Conclusion :

Ce prologue a de quoi dérouter le lecteur. L’annonce du sujet central est présente malgré les
ressassements nombreuses et les différentes figures de style qui retarde l’annonce et nous montre la
difficulté d’expression de Louis.
Ressasser*= revenir constamment sur les mm propos.