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Projet 1

Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique.


Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 1 : Introduire un témoignage dans un fait d’histoire.

Activité de l’oral :
Objectifs :

Projet 1
Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique.
Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 1 : Introduire un témoignage dans un fait d’histoire.

Activité de lecture : a/ compréhension :


Objectif : Lire et comprendre le texte.

Support : Histoire du 8 mai 1945. (p. 30/31. Manuel de 3°AS)

A/ Observation globale + hypothèses de sens :

 Observez les pages 30 et 31. Quels sont les éléments périphériques qui les composent ?

® Les éléments périphériques qui composent ces pages sont :

- un titre : Histoire du 8 mai 1945.


- un sous-titre : Répression sanglante dans le Nord-Constantinois.
- un texte constitué de six (6) paragraphes.
- une photographie représentant un cadavre gisant et un homme tenant un pistolet
dans sa main.
- Les références du texte : - l’auteur : M. Yousfi.
- la source : L’Algérie en marche, ENAL Ed. 1983

 D'après ces éléments, de quoi parle-t-on dans ce texte ? Quel est le thème traité dans le
texte ?

® D'après ces éléments, dans ce texte, on parle de :


- L’histoire du 8 mai 1945.
- L’Histoire de l’Algérie.
- Les répressions sanglantes dans le Nord Constantinois.

B/ Lecture silencieuse :

Vérification des hypothèses de sens.

C/ Lecture magistrale :

 D’après le titre et sous-titre, complétez ce tableau :


Quoi (que s’est-il arrivé) Où Quand
Des répressions sanglantes Nord Constantinois 8 mai 1945

D/ Lecture-exploitation :

1er et 2ème §
prononçant en détachant les syllabes

Ce jour du 8 mai, de grandes manifestations furent organisées par le P.P.A. à travers


tous le pays, l’Algérie revendicatrice défila en scandant dignement : A bas le colonialisme ! »
« Vive l’Algérie indépendante ! » « Libérez Messali ! » « Libérez les détenus politiques ».
Relevez une expression ayant un sens proche de celle-ci (R : l’ordre et le calme)

A l’exemple du 1er mai, les manifestations eurent un caractère pacifique, et partout où


les forces de police ne s’interposaient pas, tout se déroula dans l’ordre et le calme absolu.

1 Qui a organisé les manifestations du 8 mai 1945 ?


® C’est le PPA qui a organisé les manifestations du 8 mai 1945.

2 Relevez l’expression qui montre que les manifestations ne se sont pas déroulées que
dans une seule région. .

® L’expression qui montre que les manifestations ne se sont pas déroulées que dans une
région précise est : « . . . de grandes manifestations . . . à travers tous le pays »

3 Quelles étaient les revendications des manifestants ?


® Les revendications des manifestants étaient :
- Indépendante de l’Algérie.
- Libération de Messali.
- Libération des détenus politiques.

4 Y avait-il d’autres manifestations qui se sont déroulées avant le 8 mai 1945 ? Justifiez
votre réponse.

® Oui, il y avait d’autres manifestations qui se sont déroulées avant le 8 mai 1945.
Justification : « A l’exemple du 1er mai, les manifestations . . . »

5 Comment étaient ces manifestations du 1er mai 1945 ?


® Ces manifestations du 1er mai 1945 étaient pacifiques.

Puis, ce fut la provocation, l’éclatement : « C’est à la suite de l’intervention des


policiers et des soldats dans les villes de garnisons que les bagarres commencèrent. »
avoua Henri Benzet. Le colonat, animé par la haine et la violence donna libre cours à ses
instincts les plus bas. Les massacres atteignirent le paroxysme de la tragédie dans le
Constantinois. maximum
3ème et 4ème § Troupe assurant la défense d’une ville
F. Abbas témoigna de Sétif, sa ville : « Le 8 mai 1945 est un mardi, c’est le marché
hebdomadaire. La ville de Sétif abrite ce jour là, entre cinq et quinze mille fellahs et
commerçant venus des régions les plus éloignées . . . »
6 À quel moment les bagarres avaient-elles commencé selon H.Benzet et quelles en étaient
les villes concernées ?
® Selon H.Benzet :

- les bagarres avaient commencé à la suite de l’intervention des policiers et des


soldats.
- les villes qui en étaient concernées étaient les villes de garnisons (où il y avait déjà
des militaires)

7 Relevez dans le 3ème § le terme qui s’oppose à “dignement” (1er §).


® Le terme qui se trouve dans le 3ème § et qui s’oppose à “dignement” est : “bas”

8 Relevez du 4ème § une phrase qui montre que Sétif, ce jour du 8 mai 1945, recevait un
nombre important de gens.
® La phrase qui montre que Sétif, ce jour du 8 mai 1945, recevait un nombre important de
gens est :

« La ville de Sétif abrite ce jour là, entre cinq et quinze mille fellahs et commerçant
venus des régions les plus éloignées . . . »

9 Ces informations (sur le nombre de fellahs et commerçants se trouvant à Sétif ce jour-là)


sont données par qui ?
® Ces informations (sur le nombre de fellahs et commerçants se trouvant à Sétif ce jour-là)
sont données par F. Abbas

Le point de départ du cortège


5ème §
Dans cette cité, le cortège parfaitement organisé et autorisé par les autorités à son
départ de la mosquée, parvint sans incident jusqu’au niveau du café de France. Là, aux
alentours, des cars chargés de policiers étaient postés et prêts à intervenir. L’inspecteur
Laffont (habillé en civil), assis à la terrasse de l’établissement, se leva, bondit et tenta
d’arracher la pancarte portant l’inscription : « A bas l’impérialisme ! Vive la victoire des
alliés ! ». Le porteur de la pancarte résista, mais l’inspecteur lui tira trois balles de pistolet
dans le ventre. Les policiers qui encadraient le cortège se regroupèrent rapidement face aux
manifestants. Alors le scénario se déroula furieusement, et la fusillade commença. L’émeute
gagna Sétif. La loi martiale fut proclamée ; nul ne put circuler, s’il n’était porteur d’un
brassard délivré par les autorités. Tout autre Algérien était abattu, impitoyablement. La
répression s’étendit à la périphérie : d’abord le petit centre de Périgot-Ville, puis chevreuil.
Les troupes françaises quadrillèrent la région. Le ratissage s’opéra sauvagement et sans
frein. C’était l’hystérie. Tout se mêla et se confondit. Le sang appela le sang ; tout indigène,
citadin ou rural, loyaliste ou militant, était considéré comme une victime qu’il fallait abattre
sans pitié.

10 À quel endroit les incidents avaient commencé ? Qui en étaient le déclencheur ?
Comment ?
® - Les incidents avaient commencé au niveau du café de France.
- C’était l’inspecteur Laffont qui avait déclenché ces incidents.
- Cet inspecteur avait tenté d’arracher la pancarte portant l’inscription : « A bas
l’impérialisme ! Vive la victoire des alliés ! ». Le porteur de la pancarte avait résisté, mais
l’inspecteur lui avait tiré trois balles de pistolet dans le ventre.

11 Relevez la phrase qui montre que les policiers avaient commencé à tirer sur les
manifestants.
® Cette phrases est : « . . . et la fusillade commença. »

12 « La loi martiale fut proclamée ». Relevez l’expression qui renvoie à celle soulignée.
® L’expression qui renvoie à “ la loi martiale ” est :
« Nul ne put circuler, s’il n’était porteur d’un brassard délivré par les autorités. Tout
autre Algérien était abattu, impitoyablement. »

13 Relevez les termes ou expressions qui montrent que la répression était cruelle et sans
merci.
® Ces expressions sont :
- . . . abattu impitoyablement
- Le ratissage s’opéra sauvagement et sans frein.
- C’était l’hystérie.
- Le sang appela le sang.
- Tout indigène . . . qu’il fallait abattre sans pitié.

6ème §

A chevreuil, les légionnaires du colonel Bourdillat se conduisirent comme en pays


conquis. C’était le droit au pillage, aux viols, aux exécutions sommaires, sous le vocable
éloquent d’opération de nettoyage. Des expéditions « punitives » furent organisées. On tirait
sur tout, partout : fellahs, femmes, enfants, vieillards tous tombèrent innocemment. Les morts
s’ajoutèrent aux morts. Sur les routes, dans les champs, au fond des vallées, ce ne furent
qu’incendies et charniers sous le ciel clair de mai.

14 Relevez l’expression qui renvoie à « . . . se conduisirent comme en pays conquis. »


® Cette expression est : « C’était le droit au pillage, aux viols, aux exécutions
sommaires. »

15 Quel nom était donné pour justifier ces pillages, viols et exécutions sommaires ?

® A ces pillages, viols et exécutions sommaires, on avait donné le nom de « opération de


nettoyage ».

16 « On tirait sur tout, partout. ». Relevez les termes et expressions qui renvoient à chacun
des mots soulignés.
® Ces termes et expressions sont :
- « tout » fellahs, femmes, enfants, vieillards
- « partout » sur les routes, dans les champs, au fond des vallées

Synthèse :
a) Relevez les expressions qui montrent comment est décrite la manifestation.

Les expressions qui montrent comment est décrite la manifestation sont :

Les manifestations eurent un caractère pacifique / se déroula dans l’ordre et le


calme absolu / parfaitement organisé / parvint sans incident . . .

b) Relevez les mots et expressions qui montrent la réaction de l’occupant (Les français)
face à cette manifestation.

Les mots et expressions qui montrent la réaction de l’occupant (Les français) face à
cette manifestation sont :
violence / massacres / tragédie / fusillade / loi martiale / la répression s’étendit à la
périphérie / ratissage / le sang appela le sang / abattre sans pitié / pillage / viols /
exécutions sommaires / expéditions punitives / on tirait sur tout, partout / tous
tombèrent / les morts s’ajoutèrent aux morts / incendies / charniers . . .

Bref, l’auteur a insisté, d’une part, sur l’aspect passif des manifestations et, d’autre part,
sur l’aspect brutal et sanguinaire des répressions menées par les français (les autorités et
les colons) contre les Algériens.
Activité de lecture : b/ Analyse du texte :

Objectif : dégager les caractéristiques du texte.

Questions :

1 Que fait l’auteur dans le texte ?


® L'auteur raconte des faits historiques

2 Classez les expressions et termes suivants dans le tableau ci-après (se référer au texte) :
un Algérien / reconnaître une erreur, une injustice / déclarer ce qu'on a vu ou entendu / un
français / pour rétablir la vérité / pour provoquer autrui

Avouer Témoigner
- un français - un Algérien
- reconnaître une erreur, une injustice - déclarer ce qu'on a vu ou entendu
- pour provoquer autrui - pour rétablir la vérité

Les marques de la subjectivité :

3 Relevez les mots ou expressions qui rendent compte de la présence de l’auteur dans le
texte et classez-les dans ce tableau : présence implicite

Péjoratif (sens négatif) Mélioratif (sens positif)


- avoua - Dignement
- animé par la haine et la violence - calme absolu
- donne libre à ses instincts les plus bas - témoigna
- impitoyablement - parfaitement organisé
- sauvagement - innocemment
- sans frein
- sans pitié
- punitives

4 Qu’exprime l’auteur en utilisant ce lexique péjoratif et mélioratif ? Est-il, de ce fait, objectif


ou subjectif ?
® * En utilisant ce lexique péjoratif et mélioratif, l’auteur exprime son point de vue (il
dénonce la sauvagerie des répressions à l’encontre des Algériens lors de ces manifestations
du 8 mai 1945).
* De ce fait, l’auteur est clairement subjectif.

5 Quelle est la visée (le but) du texte ?

® La visée (le but) du texte est : raconter pour exprimer son point de vue.
Projet 1

Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique.


Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 1 : Introduire un témoignage dans un fait d’histoire.

Activité de langue : Lexique : « La modélisation »


Objectifs : - savoir identifier les différentes formes de modélisation.
- savoir les employer.

Exercice 1. page 60 (Manuel de 3°AS) :


Ces énoncés comportent des marques de modalisation : identifiez-les puis réécrivez les
phrases de manière neutre et objective :

1. C’est sûr, ce pilote n’est pas un inconnu !


2. Il a de la chance d’être aidé par ses voisins qui sont extraordinaires.
3. Le séisme aurait coûté la vie à plusieurs centaines de personnes.
4. Il est dommage que ses résultats ne s’améliorent pas.
5. Il me semble qu’en un certain sens vous avez tort.
6. Ce film est un monument de patriotisme.

Correction :

a) Les marques de modélisation :


1. C’est sûr, ce pilote n’est pas un inconnu !
2. Il a de la chance d’être aidé par ses voisins qui sont extraordinaires.
3. Le séisme aurait coûté la vie à plusieurs centaines de personnes.
4. Il est dommage que ses résultats ne s’améliorent pas.
5. Il me semble qu’en un certain sens vous avez tort.
6. Ce film est un monument de patriotisme.

b) Réécriture objective des phrases :

1. Ce pilote n’est pas un inconnu.


2. Il est aidé par ses voisins.
3. Le séisme a coûté la vie à plusieurs centaines de personnes.
4. Ses résultats ne s’améliorent pas.
5. Vous avez tort.
6. Ce film est patriotique.
Remarque :
Le conditionnel (présent ou passé) est employé pour exprimer des faits incertains ou non
encore vérifiés (très utilisé dans le style journalistique).

Exercice 2 :
Classez convenablement les expressions suivantes dans le tableau ci-dessous :

peut-être (que) / c’est sûr (que) / il semble que / il est évident que / certainement /
apparemment probablement / sans aucun doute / il est vrai que / il se peut que / il est clair

La certitude Le doute, l’incertitude


- c’est sûr (que) / il est sûr que - peut-être (que)
- il est évident que - il semble que
- certainement ou certes - apparemment
- sans aucun doute - probablement
- il est vrai que - il se peut que
- il est clair . . . - ...

Exercice (Exercice 2 et 3 combiné) page 60 (Manuel de 3°AS) :

Ajoutez la modalité indiquée (certitude ou d’incertitude) dans les énoncés suivants :

1. L’incendie est dû à un acte de malveillance (incertitude).


2. Fumer nuit gravement à la santé (certitude).
3. La guerre n’est pas une fatalité (certitude).
4. Les aliments transgéniques sont un espoir pour l’humanité (incertitude)
5. Les chimpanzés sont aptes à maîtriser le langage (incertitude).
6. L’anglais occupe une place prépondérante dans le monde (certitude).

Correction :

1. L’incendie serait dû à un acte de malveillance (incertitude).


2. Il est évident que fumer nuit gravement à la santé (certitude).
3. La guerre n’est certainement pas une fatalité (certitude).
4. Il se peut que Les aliments transgéniques soient un espoir pour l’humanité
(incertitude)
5. Les chimpanzés sont probablement aptes à maîtriser le langage (incertitude).
6. Sans aucun doute, l’anglais occupe une place prépondérante dans le monde
(certitude).
Projet 1

Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique.


Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 1 : Introduire un témoignage dans un fait d’histoire.

Activité d’écriture : A/ Préparation à l’écrit :

Objectif : savoir repérer des similitudes entre des fais historiques et des
témoignages qui leur correspondent.

Travail à faire :

Faites correspondre chaque témoignage au fait historique auquel il se rapporte. Soulignez


les éléments qui vous ont permis d’en faire les rapprochements :

I) Les faits historiques :

1- Le raid sur Hiroshima eut lieu le du 6 août 1945. La bombe atomique est tombée
sur le centre de la ville. Les dégâts et les pertes furent donc considérables.

2- L'Algérie a connu, le 21 mai 2003, un terrible séisme qui a fait plus de 2000
morts et des milliers de blessés et de sans-abri.

3- Sétif, Guelma, Kherrata connaîtront de sanglantes répressions ce jour du 8 mai


1945 suite aux manifestations organisées par le PPA.

4- Le 26 décembre 2004, un violent tsunami s’est produit dans l’océan Indien tuant
ou portant disparus plus de 270 000 personnes.

II) Les témoignages (en désordre) :

a) Des témoins rapportent : « On voyait des cadavres partout dans les rues. C’était
le grand massacre. »

b) Un officier de la défense aérienne déclara : « Dans les rues, les gens sont brûlés
vifs par la chaleur qui se dégage de l’explosion. »

c) Un touriste raconte : « La vague arrive ! Elle est impressionnante, elle dépasse


les dix mètres. »

d) Des survivants répétaient : « C’est la panique totale, on a toujours peur ; les


secousses n’en finissent pas. »
Correction :

1- Le raid sur Hiroshima eut lieu le du 6 août 1945. La bombe atomique est tombée sur
le centre de la ville. Les dégâts et les pertes furent donc considérables. Un officier
de la défense aérienne déclara : « Dans les rues, les gens sont brûlés vifs par la
chaleur qui se dégage de l’explosion. »

2- L'Algérie a connu, le 21 mai 2003, un terrible séisme qui a fait plus de 2000 morts et
des milliers de blessés et de sans-abri. Des survivants répétaient : « C’est la
panique totale, on a toujours peur ; les secousses n’en finissent pas. »

3- Sétif, Guelma, Kherrata connaîtront de sanglantes répressions ce jour du 8 mai 1945


suite aux manifestations organisées par le PPA. Des témoins rapportent : « On
voyait des cadavres partout dans les rues. C’était le grand massacre. »

4- Le 26 décembre 2004, un violent tsunami s’est produit dans l’océan Indien tuant ou
portant disparus plus de 270 000 personnes. Un touriste raconte : « La vague
arrive ! Elle est impressionnante, elle dépasse les dix mètres. »

Remarques :

a) Les témoignages sont au style direct et introduits par :


- les verbes : déclarer – raconter – témoigner – dire – rapporter – répéter . . .
- les deux points et les guillemets.

b) Les phrases introductrices ne comportent pas des pronoms de la 1ère personne.

c) Les témoignages comportent des verbes de perception : voir, entendre, . . . ou des


verbes exprimant des sentiments, des états : sentir, se sentir, être, avoir l’air, paraître,
...
Projet 1

Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique.


Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 1 : Introduire un témoignage dans un fait d’histoire.

Activité d’écriture : B/ Expression écrite :

Objectif : Amener les apprenants à introduire des témoignages dans


texte donné.

Sujet :

Voici un texte relatant des événements qu’a vécu la ville de Ksar Chellala en juillet 2006.

Texte :

C’est le vendredi que de graves troubles ont éclaté dans la ville de Ksar-Chellala,
distante de quelque 120 kilomètres du chef-lieu de wilaya, Tiaret. Des dizaines de jeunes
en colère ont brûlé les sièges de la daïra et de la commune, avant de s’en prendre à celui
de la recette des impôts. La protesta a repris de plus belle samedi, ce qui a nécessité
l’intervention des forces anti-émeutes qui avaient fait usage de bombes lacrymogènes
pour disperser les manifestants. Ce même jour, un premier bilan des services de police
faisait état de quatre policiers blessés, dont deux ont été admis à l’hôpital de la ville
dans un état grave. Huit personnes au moins ont été blessées et quatorze autres
arrêtées.

El Houari Dilmi
Le Quotidien d'Oran, 3 juillet 2006

Consigne :

Introduisez dans ce texte deux témoignages distincts (de deux personnes différentes)
que vous allez recueillir auprès des personnes qui ont vécu ces événements.

Quelques recommandations à suivre :


1. Les témoignages doivent être au style direct (phrases introductrice + ponctuation).
2. N’introduisez pas votre propre témoignage.
3. Ils doivent également être en rapport étroit avec les événements déjà cités et exprimer
des sentiments ainsi que des réactions par rapport aux faits.
4. Ces témoignages sont censés comporter une caractérisation méliorative ou péjorative
(adjectifs, adverbes) des événements vécus.
5. Donnez un titre au texte.
Projet 1

Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique.


Objet d'étude : Textes et documents d’Histoire.
Séquence 1 : Introduire un témoignage dans un fait d’histoire.

Fait poétique :
Objectif : - Entraîner les apprenant à la lecture correcte d’un poème.
- Savoir dégager des éléments de versification à partir de ce poème.

Support : « L’Algérie belle et rebelle » : poème de Boualem Bessaih

L’Algérie belle et rebelle.

La Numidie se range unie derrière un homme


Ce grand Roi, ce héros que la terre enfanta
Pour libérer le sol, son nom est Jugurtha
Sa devise briser l’arrogance de Rome.

Brandissant l’étendard, parcourant ses domaines


Il lève à chaque pas de nouveaux combattants
Défiant en chantant les colonnes romaines
Essuyant des revers et souvent triomphant.

Son grand-père a été élevé à Carthage


Carthage où se forgeait le destin des grands rois
Massinissa disait avec force et courage
« L’Afrique aux Africains » et chacun sous son toit.

Boualem Bessaih

A/ Rappel :

 Quel est le thème traité dans ce poème ?


® Le thème traité dans ce poème est : - l’Algérie qui se rebelle
- combattre pour la liberté de l’Algérie
- défier l’ennemi romain

 Quelle est la période de l’histoire de l’Algérie dont il est question dans ce poème ?
® La période de l’histoire de l’Algérie dont il est question dans ce poème est celle qui
correspond au règnes des rois numides Jugurtha et Massinissa (1er siècle Av. J-C)
B/ Lecture expressive :

- Lecture magistrale
- Lecture individuelle (par strophe)

C/ Analyse du poème :

1 Complétez :
a) Nombre de strophes : . . . . 3 . . . . .
b) Nombre de vers dans chaque strophe : . . . . 4 . . . . .
c) Type de strophe : . . . . quatrain . . . .

NB :
Il existe plusieurs types de strophes :
Le distique : 2 vers Le quintil : 5 vers Le huitain : 8 vers
Le tercet : 3 vers Le sizain : 6 vers Le neuvain : 9 vers
Le quatrain : 4 vers Le septain : 7 vers Le dizain : 10 vers

2 Etude des rimes : Complétez ce tableau :

strophes Les rimes Leurs dispositions


1 ........... ....... Rimes . . . . . . . . . . .
2 ........... ....... Rimes . . . . . . . . . . .
3 ........... ....... Rimes . . . . . . . . . . .

Correction :

strophes Les rimes Leurs dispositions

homme A
enfanta B Rimes embrassées
1 Jugurtha B
Rome A

domaines A
combattants B Rimes croisées
2 romaines A
triomphant B

Carthage A
rois B Rimes croisées.
3 courage A
toit B
NB :
Il existe une autre disposition de rimes non employée par le poète : les rimes plates : AABB

3 La mesure ou mètre (nombre de syllabes dans un vers) :

a) Déterminez le nombre de syllabes dans le 1er vers de la 1ère strophe :

« La Numidie se range unie derrière un homme. »

La Nu – mi – die se rang (e) u – nie der – rièr (e) un homm (e)


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

b) Faites le même travail avec le 1er vers de la 2ème strophe :

« Brandissant l’étendard, parcourant ses domaines »

Bran – dis – sant l’é – ten – dard par – cou – rant ses do – main (es)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

c) Comment appelle-t-on ces vers qui comptent 12 syllabes ?


 Ces vers qui comptent 12 syllabes sont appelés « alexandrins »

d) Quel est la mesure des autres vers de ce poème ?


 Tous les vers du poème sont des alexandrins (12 syllabes)

NB :

a) Les mètres ou mesures les plus courants sont : - l’alexandrin : 12 syllabes


- le décasyllabe : 10 syllabes
- l’octosyllabes : 8 syllabes

b) Dans un vers, le “e” ne compte pas (n’est pas prononcé) lorsque :


- il est en fin de vers même suivi d’une consonne.
- il est suivi d’un mot débutant par une voyelle ou un “h” muet.

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