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Lycée : Seddiki Nouri niveau : 1AS (lettres )

Projet 1 : réaliser une campagne d’information à l’intention des élèves du lycée.


Objet d’étude : L’interview
Séquence 2 : Produire un questionnaire pertinent en vue de s’informer sur un thème scientifique
Activité : Compréhension de l’écrit 2
Support ; Connaissez-vous la misophonie ?

Objectifs :  Relever les informations essentielles du texte.


 Etudier les marqueurs formels de l’intervieweur et de l’interviewé pour identifier leurs
statuts respectifs
 Etudier l’emploi de l’impératif dans une interview.
 Identifier l’intersubjectivité dans une interview.
 Dégager le plan du texte
Déroulement de l’activité

Eveil de l’intérêt : Dans votre vie quotidienne, quels sont les sons qui vous dérangent le plus et que
vous ne supportez pas ?

1-Exploitation des éléments paratextuels :

Quels sont les éléments para textuels de ce texte ?

 Titre : Connaissez-vous la misophonie ?


 Source : Thomas JOUHANNAUD, « Le journal du centre », Publié le 04/07/2019.
 Chapeau : quelques informations sur la misophonie.
 Image du texte : Le texte est sous forme d’une interview.

2-Formulation des hypothèses de sens :


D’après les éléments para textuels, quel serait le thème de ce texte ?
 Lecture silencieuse et consignée : Lisez attentivement le texte en soulignant tous les pronoms
personnels utilisés
 Vérification des hypothèses de sens.

Activité 01 : Complétez les tableaux suivants :

Qui parle ? A qui ? De quoi ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?


Le journaliste Bruno La misophonie 2 juillet 2019 A traves des Pour informer
Thomas JOUHANNAUD Salomone questions et sur misophonie
des réponses
« interview »

Définition de la misophonie Quelques sons insupportables Raison pour laquelle M.


à entendre Salomone a écrit son livre.
c’est la haine du son. L’aspiration de liquides, Parce qu’il est misophone.
Un trouble neuropsychique raclement de gorge,
rarement diagnostiqué se couper les ongles, mâcher le
chewing-gum, manger, boire,
respirer, taper sur un clavier
d'ordinateur, le tic-tac d'une
horloge…….
Activité03 :
- Quel est le pronom personnel utilisé par le journaliste pour désigner son interviewé ? Justifiez son emploi.
Le journaliste s’adresse a Bruno Salomon par le pronom « vous » Pour faire signe de respect envers la
personne interviewée.

- Observez la phrase suivante :


Dites nous si certains puissent être atteints de misophonie sans le savoir.
- Quel est le mode du verbe souligné ? Quels sont les valeurs de ce mode ?
Le verbe ‘dire’ est au mode impératif.

L’impératif
Un mode qui permet d'exprimer un ordre, donner un conseil
ou faire une suggestion. Il se conjugue seulement avec les
pronoms personnels suivants : Tu- Nous- Vous.

Un ordre Interdiction

Arrête ne touche pas


Un conseil
Une demande
Repose-toi
Aide moi

Synthèse : Faites le plan de cette interview.

Introduction - Définition de la misophonie

Développement - Le rapport de l’écrivain avec la misophonie - La détection de la maladie de la


misophonie.

conclusion - Le but de l’écriture du roman « Les misophones » - Remerciement


Connaissez-vous la misophonie ?

La misophonie est, littéralement, la haine des sons, tous ces petits bruits parasites du
quotidien. Nombreux sont ceux qui ne leur prêtent pas attention, tandis que d'autres ne les
supportent pas. Bruno Salomone, invité du Salon du livre le 7 juillet, nous parle de son dernier
roman, "les Misophones".

Le journaliste : Quel est votre rapport à la misophonie ?

B.M : parce que je suis misophone. La misophonie n’est pas du tout connue, et pour cause
le terme est très récent. Il date des années 2000. Les Misophones est le premier ouvrage qui
aborde réellement ce sujet. La pathologie en elle-même semble dérisoire, c’est
incompréhensible pour les autres. C’est pour ça que j’ai décidé de raconter les aventures
entre deux misophones.

Le journaliste :Dans le roman, vous parlez de "misophone ". dites nous si certains puissent
être atteint sans le savoir ? À quel moment peut-on se considérer misophone ?

B.M : D’après Thomas Dozier, 15 à 20 % de la population aux États-Unis est concerné par la
misophonie. En France, c'est autour de 15 %. Ce qui est assez énorme. Je pense qu’on est un
peu tous misophones. Beaucoup de gens se sont confiés à moi à la suite de la lecture de mon
roman. Certains ont des réactions extrêmes, parfois violentes. Cela peut même se
transformer en haine. Ça nous pourrit la vie. Avec les proches, c’est pire car on sait que ces
bruits parasites vont revenir quotidiennement.

le journaliste : Votre roman pourrait permettre aux gens de comprendre ce que vit un
misophone?

B.M : J’aimerais. J’apprécie déjà qu’ils aient fait la démarche de le lire. C’est le premier pas
vers l’écoute et la compréhension de l’autre.

le journaliste : merci monsieur bruno pour votre présence

B.M : je Je vous remercie de m'avoir reçu.

Thomas JOUHANNAUD, « Le journal du centre », Publié le 04/07/2019.

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