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Eveil de l’intérêt : Dans votre vie quotidienne, quels sont les sons qui vous dérangent le plus et que
vous ne supportez pas ?
L’impératif
Un mode qui permet d'exprimer un ordre, donner un conseil
ou faire une suggestion. Il se conjugue seulement avec les
pronoms personnels suivants : Tu- Nous- Vous.
Un ordre Interdiction
La misophonie est, littéralement, la haine des sons, tous ces petits bruits parasites du
quotidien. Nombreux sont ceux qui ne leur prêtent pas attention, tandis que d'autres ne les
supportent pas. Bruno Salomone, invité du Salon du livre le 7 juillet, nous parle de son dernier
roman, "les Misophones".
B.M : parce que je suis misophone. La misophonie n’est pas du tout connue, et pour cause
le terme est très récent. Il date des années 2000. Les Misophones est le premier ouvrage qui
aborde réellement ce sujet. La pathologie en elle-même semble dérisoire, c’est
incompréhensible pour les autres. C’est pour ça que j’ai décidé de raconter les aventures
entre deux misophones.
Le journaliste :Dans le roman, vous parlez de "misophone ". dites nous si certains puissent
être atteint sans le savoir ? À quel moment peut-on se considérer misophone ?
B.M : D’après Thomas Dozier, 15 à 20 % de la population aux États-Unis est concerné par la
misophonie. En France, c'est autour de 15 %. Ce qui est assez énorme. Je pense qu’on est un
peu tous misophones. Beaucoup de gens se sont confiés à moi à la suite de la lecture de mon
roman. Certains ont des réactions extrêmes, parfois violentes. Cela peut même se
transformer en haine. Ça nous pourrit la vie. Avec les proches, c’est pire car on sait que ces
bruits parasites vont revenir quotidiennement.
le journaliste : Votre roman pourrait permettre aux gens de comprendre ce que vit un
misophone?
B.M : J’aimerais. J’apprécie déjà qu’ils aient fait la démarche de le lire. C’est le premier pas
vers l’écoute et la compréhension de l’autre.