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LA

COMMUNICATION
NON VERBALE
PLACE DE LA
COMMUNICATION
NON VERBAL
PARALANGUAGE
ET
COMMUNICATION
LA COMMUNICATION NON VERBALE

• La communication non verbale est le langage du corps.


• «La communication non verbale correspond à ce qui se passe en
nous au moment où nous disons les choses, à ce qui nous habite
comme pensées, comme émotions, comme sensations qui
transparaissent à travers notre 3 corps.» Michèle B. Tremblay
• La communication non verbale en dit souvent davantage que la parole.
• On accorde souvent plus de crédibilité à la communication non
verbale qu’à la communication verbale.
LES GESTES ET
LES MIMIQUES
• Les mimiques correspondent aux
gestes expressifs et aux jeux de
physionomie qui accompagnent
ou remplacent le langage oral
• Un geste est un mouvement du
corps volontaire ou involontaire,
révélant un état psychologique,
ou visant à exprimer, à exécuter
quelque chose.. •
LES MIMIQUES
LE REGARDE

• C’est le premier contact avec les


malades, il établit dès le départ une
relation avec eux. •Les yeux doivent
balayer toutes les personnes (lecôté
plus attentif). On s’arrête un moment
sur chaque personne lorsque cela est
possible. • On gagne à regarder les
gens dans les yeux.
• • Le regard est souvent révélateur.
LES
POSTURES
LA
POSITION
DU CORPS
LA DISTANCE

• La distance publique : de 3, 65 m à 7,50 m, voire plus. C’est la distance confortable qui s’établit
entre un orateur et son public lors d’une réunion, entre le professeur et ses étudiants ou ses élèves.
• La distance sociale : de 1, 25 m à 3,65 m. C’est la distance qui sépare deux personnes qui se
connaissent peu ou pas du tout : un client, un livreur, etc.
• La distance personnelle : de 50 cm à 1, 25 m. C’est une petite sphère protectrice créée pour
s’isoler des autres. C’est la distance idéale à respecter en société.
• La distance intime : de 0 à 50 cm (la présence de l’autre s’impose). Ici, les personnes entrent dans
la sphère intime l’une de l’autre. C’est une distance où l’on peut se toucher, sans tendre le bras,
une distance où l’on peut percevoir le souffle de l’autre. Pénétrer dans cette sphère intime ne peut
se faire, sans gêner son interlocuteur, que dans la mesure où l’on est autorisé à le faire.
LE TOUCHER

Selon la situation de soin


 Il contribue à intensifier l’estime de soi
 Il apporte une sensation de chaleur et de bien être
 Il rassure et réconforte
 Les impressions laissées par le toucher
 Contribuent à la formation de notre mémoire affective
 Les soins attentionnés et chaleureux sont des appels d’humanitude
 Or 85% des soins infirmiers nécessitent le toucher pour être effectués
LES MAINS
S’ASSOIR
LA COMMUNICATION NON
M.ZINE EL ABIDINE

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VERBALE

LES GESTES
LA POSTURE
LES MIMIQUES FACIALES
LE REGARD
LA VOIX
LA TENUE VESTIMENTAIRE
L’ALLURE
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24

• L’ignorance presque totale des mécanismes de la phonation (le fait d’émettre des sons
avec la
• bouche) nous rend incapables de maîtriser notre expression orale : alors que nous croyons
notre corps commandé par notre esprit, par notre volonté, c’est le contraire qui se produit.
Ce qui fait
• qu’en règle générale, nous n’utilisons qu’une faible partie de nos possibilités…
• A
M.ZINE EL ABIDINE LA COMMUNICATION NON
25 VERBALE
• La posture : la position en conversation de natures à favoriser ou à entraver la communication
• Le visages et le mimiques a plusieurs expression non verbale ex la collére l’impatience
l’étonement
• on découvre les dents pour signifier en fait qu'on n'a pas l'intention de bouffer l'autre. C'est
une négation, au même titre que la poignée de mains, qui joue donc un rôle d'apaisement lors
de l'entrée en contact visuel dans les communications “face à face”.
• C'est pourquoi le sourire renforce l'adhésion à la situation de communication, de part et
d'autre,
• lorsqu'il accompagne la poignée de mains. Quand l'un des deux comportements (ou un
équivalent fonctionnel) n'est pas adopté, l'ensemble du rituel laisse plâner une incertitude (et
une anxiété) quant à la suite des opérations: on va se méfier
LA COMMUNICATION NON
VERBALE
M.ZINE EL ABIDINE

26

• est souvent plus subtile et plus efficace que la communication verbale, car elle permet de
transmettre des intentions que les mots n'arrivent à transmettre que difficilement. Cette
communication non verbale coexiste toujours avec la communication verbale pour la
compléter, la nuancer ou parfois la contredire. En
• effet elle est très souvent inconsciente et échappe au contrôle de son auteur, d'où l'intérêt
particulier qu'elle revêt et l'importance d'apprendre à observer l'interlocuteur qui parle (ou
qui se tait !!). Souvent, la contradiction entre le langage parlé et le langage du corps permet
de précieux renseignements, qui resteraient inaccessibles autrement
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L'EXPRESSION CORPORELLE
27

• comprend 3 dimensions :
Statique
• mimique, posture, contact des yeux, mais aussi notre apparence
générale(maquillage, vêtements, parfums, tatouage, etc..). Par exemple : un
sourire ou un clin d'oeil peuvent dirent beaucoup sur nos émotions ou
changer complètement la signification d'une phrase.
Neurophysiologique
• Sueur, ton de la voix, rougeur ou pâleur du visage.
Dynamiques
• gestes et les mouvements du corps.
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• La distance interindividuelle
• est réglée par des facteurs sociaux et culturels. On distingue trois types :
• Distance d'observation (> à 1,5 m)
• elle autorise une vision globale, les échanges verbaux sont rares (salut, assistance à un concert,
etc..).
• Distance sociale (0,5 à 1,5 m)
• c'est la distance habituelle des relations sociales. Tous les moyens de communication sont
utilisés : voix, vision, odorat, toucher.
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• Distance intime (< 0,5 m)


• c'est la distance des contacts physiques : combat, étreinte sexuelle, etc.. Cette distance est
souvent celle du médecin examinant le patient, d'où un certain nombre de précautions à
prendre pour éviter que la situation ne soit vécue comme une agression ou une relation
érotisée par le patient ou par le médecin (expliquer certains gestes, maîtriser les pulsions
éventuelles au cours de certains examens, en
• particuliers des zones érogènes)
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LA COMMUNICATION NON VERBALE


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• La communication non verbale est un ensemble de code et de geste qui nous permettent
de communiquer
• Ce qui semble crucial n’est pas tant ce que le patron dit, que la maniére dont il se
comporte
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• L’ignorance presque totale des mécanismes de la phonation (le fait d’émettre des sons
avec la
• bouche) nous rend incapables de maîtriser notre expression orale : alors que nous croyons
notre corps commandé par notre esprit, par notre volonté, c’est le contraire qui se produit.
Ce qui fait
• qu’en règle générale, nous n’utilisons qu’une faible partie de nos possibilités…
• A
M.ZINE EL ABIDINE

32 LA COMMUNICATION NON VERBALE


• La posture : la position en conversation de natures à favoriser ou à entraver la communication
• Le visages et le mimiques a plusieurs expression non verbale ex la collére l’impatience l’étonement
• on découvre les dents pour signifier en fait qu'on n'a pas l'intention de bouffer l'autre. C'est une négation, au
même titre que la poignée de mains, qui joue donc un rôle d'apaisement lors de l'entrée en contact visuel dans
les communications “face à face”.
• C'est pourquoi le sourire renforce l'adhésion à la situation de communication, de part et d'autre,
• lorsqu'il accompagne la poignée de mains. Quand l'un des deux comportements (ou un
• équivalent fonctionnel) n'est pas adopté, l'ensemble du rituel laisse plâner une incertitude (et
• une anxiété) quant à la suite des opérations: on va se méfier
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33 LE REGARD

• Regardez toujours votre auditoire avant de commencer à parler. Cela vaut aussi bien pour le
début de l’exposé que pour la suite.
• Si l’auditoire est nombreux (plus d’une quarantaine de personnes), découpez-le visuellement en
quatre ou cinq zônes, vers lesquelles vous regarderez successivement.
• Chaque re-direction du regard est une ponctuation; elle doit correspondre au passage d’une
unité de signification à une autre. Regardez une personne ou une zône et émettez une idée, puis
passez à une autre. Le regard ne se limite pas aux mouvements des yeux, la tête doit suivre.
Outre son importance psychologique pour l’auditoire, cette mobilité de la tête favorise certains
aspects anatomiques de l’émission vocale (voir le cahier sur la diction).
• ATTENTION : L'orateur débutant, qui se sent donc évalué, a souvent tendance à
• regarder inconsciemment vers les mêmes personnes, en général celles auxquelles il
• attribue le plus grand pouvoir d'évaluation
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34 LA COMMUNICATION NON VERBALE

• est souvent plus subtile et plus efficace que la communication verbale, car elle permet de
transmettre des intentions que les mots n'arrivent à transmettre que difficilement. Cette
communication non verbale coexiste toujours avec la communication verbale pour la
compléter, la nuancer ou parfois la contredire. En
• effet elle est très souvent inconsciente et échappe au contrôle de son auteur, d'où l'intérêt
particulier qu'elle revêt et l'importance d'apprendre à observer l'interlocuteur qui parle (ou
qui se tait !!). Souvent, la contradiction entre le langage parlé et le langage du corps
permet de précieux renseignements, qui resteraient inaccessibles autrement
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35 L'EXPRESSION CORPORELLE
• comprend 3 dimensions :
Statique
• mimique, posture, contact des yeux, mais aussi notre apparence
générale(maquillage, vêtements, parfums, tatouage, etc..). Par exemple : un
sourire ou un clin d'oeil peuvent dirent beaucoup sur nos émotions ou
changer complètement la signification d'une phrase.
Neurophysiologique
• Sueur, ton de la voix, rougeur ou pâleur du visage.
Dynamiques
• gestes et les mouvements du corps.
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36 LA COMMUNICATION NON VERBALE

• Distance intime (< 0,5 m)


• c'est la distance des contacts physiques : combat, étreinte sexuelle, etc.. Cette distance est
souvent celle du médecin examinant le patient, d'où un certain nombre de précautions à
prendre pour éviter que la situation ne soit vécue comme une agression ou une relation
érotisée par le patient ou par le médecin (expliquer certains gestes, maîtriser les pulsions
éventuelles au cours de certains examens, en
• particuliers des zones érogènes)
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37 LA COMMUNICATION NON VERBALE

• La communication non verbale est un ensemble de code et de geste qui nous permettent
de communiquer
• Ce qui semble crucial n’est pas tant ce que le patron dit, que la maniére dont il se
comporte
LE SOIGNANT
COMMUNIQUE AVEC….

• Sa tête : connaissances, savoir,pensées,


discernement,logiques et stratégies.
• Son cœur: émotions, sentiments, attitudes,
savoir être , intuition.
• Son corps: sensations,capacités, savoir
faire,comportements visibles.

• Ces éléments forment un tout et s’influencent


réciproquement.
LE TOUCHER

• Selon la distance entre deux personnes,


des relations sensorielles sont établies.
Les sensations tactiles sont souvent intimes et
appartiennent à la sphère privée.
.
LE TOUCHER INFIRMIER

 Le toucher technique : soins usuels.


 Le toucher relationnel (technique et attitude).
 Le toucher déshumanisé ( gestes mécaniques/
relation utilitaire ou utilitariste).
et déshumanisant ( chosifiant/ La personne n’est
plus considérée comme capable, les échanges sont
systématiques et routiniers, le patient n’est pas
considéré comme un interlocuteur).
LE TOUCHER COMMUNICATION

 Toute attitude,tout comportement, tout geste,toute


posture,toute expression du visage suscite des réactions
chez les patients.
 Dans certaines situations de soin, le
patient ne peut pas avoir recours à la parole
Le soignant peut également ne pas trouver les mots…
Le toucher peut être le seul mode d ‘expression
LE TOUCHER COMMUNICATION
• Le toucher est une relation.
• Il se distingue des autres sens par sa relation directe à la réalité, son
immédiateté du contact et sa continuité.
• Le toucher est un mode de communication profond capable de
transmettre des émotions.
car le contact est intime.
LE RAPPORT AU TOUCHER

• Influence des habitudes sociales des conceptions,et des identités


culturelles.
• Rôle de l’éducation
• Habitudes et comportements
• Influence de la relation mère enfant
• Influence des expériences vécues
• Influence du vécu actuel (solitude tactile,absence de contact
physique).
• III°) La communication verbale : Parler avec le patient.
• Parler ne se réduit pas à regrouper des mots pour en faire des phrases. Ce ne doit pas être
une manière de remplir du vide. Parler est un soin, une manièr de communiquer qui
nécessite un savoir-faire, un savoir être, et un savoir.
• La communication doit être globale et diversifiée, car le patient peut être plus réceptif à
un mode de communication qu’à un autre. Il ne faut pas à tout prix trouver un sujet de
conversation,
• l’important étant de rester simple, et tout propos, même le plus anodin est bienvenu
2°) LE CONTACT DES YEUX ET L’EXPRESSION FACIALE
• Le regard : Il s’agit du premier geste effectué au cours d’une rencontre, regarder
quelqu’un c’est lui porter de l’attention. Un regard est très parlant : on peut
distinguer un regard fuyant,
• menaçant, ou au contraire un regard peut inspirer confiance. Il existe plusieurs
types de regards :
• on distingue le regard professionnel, qui décrit la zone située dans un triangle
imaginaire tracé sur le front, le regard civil, situé dans un triangle imaginaire dans
la zone comprise entre les yeux
• et la bouche de l’interlocuteur, et le regard intime, ou le triangle va des yeux au
menton en passant par différentes parties du corps. Le soignant doit utiliser en
premier le regard civil, en
• regardant le patient dans les yeux, de façon à ne pas le dépersonnaliser, et doit
ensuite se diriger vers la zone concernée à soigner, mais une fois que la rencontre a
été établie.
LE CONTACT PHYSIQUE : LE TOUCHER

• 1°) Paul Valéry a dit :


• « Ce qu’il y a de plus profond chez l’Homme, c’est la peau ».
• Notre profession de soignant est une profession ou le toucher est incontournable
(par exemple lors d’une réfection de pansement ou d’une toilette.)
• Le toucher s’effectue via la peau et donc via les récepteurs sensoriels qu’elle
comporte. Il faut savoir qu’un être humain est en moyenne composé de 2 mètres2
de peau.
• Le toucher est un sens qui est réciproque dans le sens où on ne peut pas toucher
quelqu’un sans être touché également. Il faut donc se connaître soi-même et
connaître ses limites, pour effectuer une communication passant par le sens tactile.
En effet, le sens qui est donné au toucher varie selon les personnes, le vécu,
l’éducation, et provoque des réactions, des émotions qui peuvent être aussi bien
négatives que positives
°) LES ODEURS

• 3 L’odorat réveille des souvenirs affectifs, que ce soit par l’évocation d’une odeur ou le fait de sentir un parfum.
Dans les images mentales évoquées au moment où l'on pense à une odeur se rapportent souvent à une personne, à
la nature, à un évènement (la rentrée des classes, les vacances, une naissance…) C'est un retour sur soi, une
concentration mêlée d'émotion avec une démarche très personnelle. Cela permet de revivre un moment, une
ambiance, la vue intérieure est très riche. C’est donc un éveil à soi même, car il provoque la concentration.

• Par rapport à la perception directe une odeur provoque une reconnaissance (nourriture, discrimination, danger)

• L'odorat a sa place dans les fonctions culturelles. Les parfums sont liés à la spiritualité. Les parfums ont une
dimension spirituelle et sacrée.
°4L’AUDITION ET LES SONS

• Sur le site http://perso.wanadoo.fr/zoomyjm/page6.html, la musicothérapie est décrite comme un


moyen privilégié de prise de conscience de soi, de son corps et de l’espace environnant.
• Il s’agit de l’utilisation de la musique pour ouvrir sur la communication. La musicothérapie
appartient au domaine du non verbal, pour ouvrir sur la communication verbale. Chez le patient
en état végétatif, la musicothérapie sera de type réceptive, sans participation active du patient.
• On peut au cours des soins mettre un morceau de musique calme, relaxante, des bruitages de la
nature, une musique que la personne aime. Cela peut permettre au patient de moins appréhender
les soins invasifs.

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