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APPROCHE GÉNÉRALE
Consigne : Visionne attentivement Le Brio. Prends note des informations présentes dans
le film qui concernent l’éloquence, la rhétorique. Réponds ensuite, sur la base de tes notes et
de tes souvenirs, aux questions ci-dessous.
1. Le film s’ouvre sur quelques images d’archive présentant quatre figures masculines
célèbres, lesquelles ? Quel message véhicule chacun de ces hommes ?
2. Qu’est-ce que l’éloquence ?
3. En quoi consiste un concours d’éloquence ?
4. Quelles doivent être les qualités d’un « bon » candidat ?
5. De quels facteurs dépend la réussite d’une prise de parole en public ?
6. Les mots mis à part, quels autres aspects le candidat doit-il travailler ?
7. Qui sont les orateurs cités ? Les connais-tu ?
8. Qui est Schopenhauer ?
9. Cite cinq stratagèmes développés dans L’art d’avoir toujours raison.
10. Cite trois exemples de sujets que doit développer Neïla lors des différents tours du
concours d’éloquence.
11. Qu’est-ce que le panurgisme ?
Je plongeais dans les couloirs de la fac en apnée. J’étais la seule à venir de la banlieue sud, la seule à
ne pas habiter à Paris Neuilly ou Versailles, la seule à ne pas avoir un père directeur financier, une mère
responsable de la communication dans une « agence », la seule à n’avoir en poche que la somme exacte du
repas pris au resto U et pas un centime de plus, la seule à porter des vêtements achetés sur les étals du marché
le dimanche, la seule à ne pas voir en Alain Madelin une figure d’avenir, en Balladur un sauveur, en Juppé
1
une relève,
ATTAL, Y., Le la seule
Brio, 2017.à me promener avec au fond de mon sac les poèmes de Dylan Thomas, et dans mon
walkman les premiers albums de Leonard Cohen. Je sais que c’est faux. Que je n’étais pas la seule. Mais c’est
le sentiment que j’avais alors. Et c’était un sentiment de déplacement total, social, intime, culturel.
(2023)
La rhétorique
12. Participer à un concours d’éloquence s’est révélé au final une expérience particulièrement
positive pour Neïla qui en ressort grandie ; quels bénéfices a-t-elle retirés de cette
pratique ?
Consigne : Bertrand Périer est l’auteur d’un ouvrage intitulé La parole est un sport de
combat, publié en 2017. En voici quelques extraits. Lis-les attentivement et ensuite réponds
aux questions.
EXTRAIT 1
PERIER, B., La parole, un sport de combat, Paris, J.C. Lattès, 2017, p.9.
EXTRAIT 2
Je n’établis pas de hiérarchie entre l’oral et l’écrit, mais je pense que, par certains aspects, parler
est plus difficile qu’écrire.
Alors que l’écrivain peut toujours corriger son texte s’il n’en est pas satisfait, l’orateur — et
surtout son incarnation qui est pour moi la plus formidable, l’improvisateur — n’a pas de seconde
chance. La parole naît et meurt en même temps. Il n’y a pas d’instance d’appel pour la parole.
Impossible de « refaire la prise ». On ne rembobine pas les discours.
Il y a entre l’écrit et l’oral une autre différence qui me semble importante. Écrire, c’est envoyer
une bouteille à la mer.
2
PÉRIER, B., La parole, un sport de combat, Paris, J.C. Lattès, 2017.
L’écrivain ne sait pas qui le lira, ni quand il sera lu. Il a d’une certaine façon vocation à
l’éternité : comme dit l’adage, « les écrits restent » ! À l’inverse, parler c’est dédier sa parole à ceux
qui vous écoutent ici et maintenant, dans l’instant du discours.
Je parle pour quelqu’un et je dirais autre chose si je m’adressais à quelqu’un d’autre. Montaigne
soulignait déjà que l’auditoire est pour moitié dans le discours.
Je déplore que l’oralité demeure aujourd’hui, malgré les initiatives individuelles et isolées prises
ici et là par des enseignants souvent admirables, passionnés, dévoués et compétents, le parent pauvre
des programmes scolaires. Pour ma part, je considère qu’après mes vingt ans je n’ai pas appris grand-
chose : l’essentiel s’était joué avant. Je crois que la transmission de l’oralité doit avoir toute sa place
dès l’école primaire, elle doit absolument y être revalorisée et systématiser. On ne peut pas
l’abandonner au bon vouloir de tel ou tel professeur. Faire cela, c’est accroître les inégalités et les
aléas devant une compétence pourtant essentielle dans le monde contemporain.
PERIER, B., La parole, un sport de combat, Paris, J.C. Lattès, 2017, p. 11-12.
EXTRAIT 1
Mise en situation de l’extrait : on vient de dévoiler à Cicéron, consul (69 A.C.N.), les plans de
la conjuration de Catilina. Cicéron met Rome en état de défense contre cette tentative de prise de
pouvoir, et comme Catilina ose venir au Sénat, il prononce contre lui, devant tous les sénateurs, un
discours véhément, la Première Catilinaire :
Jusques à quand abuseras-tu de notre patience, Catilina ? Combien de temps encore serons-nous
ainsi le jouet de ta fureur ? Où s’arrêteront les emportements de cette audace effrénée ? Ni la garde qui
veille la nuit sur le mont Palatin, ni les postes répandus dans la ville, ni l’effroi du peuple, ni le
concours de tous les bons citoyens, ni le choix, pour la réunion du sénat, de ce lieu le plus sûr de tous,
ni les regards ni le visage de ceux qui t’entourent, rien ne te déconcerte ? Tu ne sens pas que tes projets
sont dévoilés ? Tu ne vois pas que ta conjuration reste impuissante, dès que nous en avons tous le
secret ? Penses-tu qu’un seul de nous ignore ce que tu as fait la nuit dernière et la nuit précédente, où
tu es allé, quels hommes tu as réunis, quelles résolutions tu as prises ?
CICÉRON, Première Catilinaire, 69 A.C.N.
EXTRAIT 2
Mise en situation de l’extrait : voici un extrait de l’un des plus célèbres discours de Bossuet,
évêque et célèbre prédicateur du XVII e siècle, prononcé à l’occasion de la mort d’Henriette
d’Angleterre.
Et certainement, messieurs, si quelque chose pouvait élever les hommes au-dessus de leur
infirmité naturelle si l’origine qui nous est commune souffrait quelque distinction solide et durable
entre ceux que Dieu a formés de la même terre, qu’y aurait-il dans l’univers de plus distingué que la
princesse dont je parle ? Tout ce que peuvent faire non seulement la naissance et la fortune, mais
encore les grandes qualités de l’esprit, pour l’élévation d’une princesse, se trouve rassemblé et puis
anéanti dans la nôtre. De quelque côté que je suive les traces de sa glorieuse origine, je ne découvre
que des rois, et partout je suis ébloui de l’éclat des plus augustes couronnes. (…) Mais cette princesse,
née sur le trône, avait l’esprit et le cœur plus hauts que sa naissance. Les malheurs de sa maison n’ont
pu l’accabler dans sa première jeunesse ; et dès lors on voyait en elle une grandeur qui ne devait rien à
la fortune. Nous disions avec joie que le ciel l’avait arrachée comme par miracle des mains des
ennemis du roi son père, pour la donner à la France : don précieux, inestimable présent, si seulement la
possession en avait été plus durable ! Mais pourquoi ce souvenir vient-il m’interrompre ? Hélas ! nous
ne pouvons un moment arrêter les yeux sur la gloire de la princesse sans que la mort s’y mêle aussitôt
pour tout offusquer de son ombre. (…) Elle croissait au milieu des bénédictions de tous les peuples et
les années ne cessaient de lui apporter de nouvelles grâces.
BOSSUET, Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre, 1670.
EXTRAIT 3
Mise en situation de l’extrait : voici la péroraison, c’est-à-dire la fin du discours prononcé par
Danton devant l’Assemblée législative le 2 septembre 1792. Ce discours a pour but d’inviter le peuple
français à se mobiliser contre l’envahisseur étranger (la France est entrée en guerre contre l’Autriche
le 20 avril 1792).
Il est satisfaisant, pour les ministres du peuple libre, d’avoir à lui annoncer que la patrie va être
sauvée. Tout s’émeut, tout s’ébranle, tout brûle de combattre. Vous savez que Verdun n’est point
encore au pouvoir de nos ennemis. Vous savez que la garnison a promis d’immoler le premier qui
proposerait de se rendre. Une partie du peuple va se porter aux frontières, une autre va creuser des
retranchements, et la troisième, avec des piques, défendra l’intérieur de nos villes. Paris va seconder
ces grands efforts. Les commissaires de la Commune vont proclamer, d’une manière solennelle,
l’invitation aux citoyens de s’armer et de marcher pour la défense de la patrie. C’est en ce moment,
messieurs, que vous pouvez déclarer que la capitale a bien mérité de la France entière. C’est en ce
moment que l’Assemblée nationale va devenir un véritable comité de guerre. Nous demandons que
vous concouriez avec nous à diriger le mouvement sublime du peuple, en nommant des commissaires
qui nous seconderont dans ces grandes mesures. Nous demandons que quiconque refusera de servir de
sa personne, ou de remettre ses armes, sera puni de mort. Nous demandons qu’il soit fait une
instruction aux citoyens pour diriger leurs mouvements. Nous demandons qu’il soit envoyé des
courriers dans tous les départements pour avertir des décrets que vous aurez rendus. Le tocsin qu’on
va sonner n’est point un signal d’alarme, c’est la charge sur les ennemis de la patrie. Pour les vaincre,
il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, et la France est sauvée.
DANTON, Sur la Patrie en danger, 1792.
L’ethos, qui signifie manière d’être, habitude, caractère en grec ancien reprend tous les
aspects liés à la personnalité de l’orateur ou plutôt à l’image qu’il donne de lui quand il parle.
Si on écoute quelqu’un avec attention, c’est souvent avant tout parce qu’on se fait une idée de
ce qu’il vaut, de ce pour quoi il vaut la peine d’être écouté. On parle alors d’ethos préalable.
Plus de place pour l’émotion ici. Quoi qu’on ne puisse pas dire qu’il existe des formes
et des éléments de discours « purement rationnels » qui ne parlent qu’au cerveau et
absolument pas aux émotions de l’auditoire, certains schèmes, c’est-à-dire certaines tactiques
pour emporter l’adhésion chez son auditoire, fonctionnent davantage sur un mode « logique »
que sur un mode « émotif ». Il s’agit ici de canevas que tu utilises, sans le savoir, depuis que
tu élabores des argumentations.
Selon Aristote (qui n’a pas véritablement été contredit depuis), l’argumentation
rationnelle ne fonctionne que sur deux mécanismes très simples : l’induction et la déduction.
Comme en science, l’induction consiste à partir d’une observation pour induire une règle
générale, et à l’inverse, la déduction consiste à partir d’une règle générale pour déduire une
application particulière. Ce mécanisme est souvent utilisé en mathématique.
Un enthymème n’est rien d’autre qu’un syllogisme dont on aurait « escamoté » une
partie parce qu’elle est supposée connue de tous (par la doxa3, par exemple), qu’elle tombe
sous le sens ; elle est sous-entendue.
1. On t’affirme que tel président n’a jamais trahi ses idéaux, ni fait de compromis. Tu
réponds laconiquement « c’est un homme politique… », sous-entendant :
______________________________________ (majeure).
C’est un homme politique (mineure).
______________________________________ (conclusion).
2. Tes parents, soucieux de ta consommation d’alcool, veulent t’interdire de sortir dans le
carré. Tu leur assures que tu ne boiras pas. Ils te répondent « j’ai été jeune avant toi » :
______________________________________ (majeure).
J’ai été jeune avant toi, je connais le carré (mineure).
______________________________________ (conclusion).
3
Cf. Suite de la séquence (pp. 15-16)
Avec l’exemple par antériorité, on part du principe que le passé (qui est certain, testé,
prouvé) sert à éclairer l’avenir, au contraire incertain. Si quelque chose s’est « déjà produit »,
alors, cela pourrait tout à fait se reproduire.
Voici un exemple dans le domaine du marketing : « Vous hésitez à acheter un
ordinateur portable chez nous. Pourquoi ? Parce que vous ne savez pas si nos produits sont
fiables, vous ne savez pas si notre service après-vente est compétent. Sachez que l’année
dernière, 99 % de notre clientèle a été satisfaite par nos produits… Pourquoi serait-ce
différent cette année ?
LES PARALOGISMES
Les éléments théoriques abordés jusqu’ici sont présentés tels qu’ils pourraient se
retrouver dans le discours honnête d’une personne cherchant à te convaincre. Le principe du
logos, c’est qu’il est construit sur des arguments logiques… Tu peux, bien sûr, ne pas être
d’accord, trouver qu’un exemple est mauvais, mais tu ne peux pas raisonnablement accuser un
orateur qui tente de te convaincre par ces moyens d’être malhonnête, d’être manipulateur ; il
cherche à te convaincre, c’est tout.
Mais à côté des arguments logiques, il y a les para (à côté)/logismes (issu du Logos).
Les paralogismes sont aussi appelés « sophismes », du nom des professeurs de rhétoriques de
l’Antiquité, les sophistes, qui étaient, dit-on, prêts à toutes les techniques de manipulation
pour faire triompher une idée. Un paralogisme fonctionne donc comme un dysfonctionnement
de la logique.
LA DOXA
Pour emporter l’adhésion du public, jouer sur l’image que l’on dégage en tant
qu’orateur et sur l’émotion qu’on peut provoquer chez l’auditoire n’est pas tout. Encore faut-il
prouver à ceux qui nous écoutent que l’on a quelque chose en commun avec eux, que l’on
partage une certaine connivence.
La doxa, c’est ce socle commun, cette opinion partagée (mais pas nécessairement
scientifique, rationnelle) qui nous unit avec les gens de notre époque, de notre pays, de notre
niveau social, sans qu’il soit nécessaire, en temps normal, d’en débattre. « Tout le monde
s’accorde à penser que… », « il n’y a plus besoin de démontrer que… »
C’EST COMPRÉHENSIBLE
PARCE QUE l’ON PARTAGE
SI JE DIS… CELA SIGNIFIE…
TOUS LA DOXA QUI LAISSE
ENTENDRE QUE…
« C’est une info digne du journal
La Meuse… »
« Il est aussi intelligent qu’un
joueur de foot… »
« Tiens, c’est étonnant, les
chauffeurs du TEC sont en
grève… »
« Il veut mettre en place un régime
hyper démocratique du style de
celui de la Corée du Nord… »
Chacun de ces énoncés, tu l’auras compris, était ironique. Tu as perçu l’ironie parce
que, sans qu’il soit nécessaire de te le dire ouvertement, tu sais que c’est l’idée contraire qui
est le plus souvent partagée. Pour jouer la carte de la complicité avec son auditoire, emporter
son adhésion, l’orateur va donc, au sein de son discours, placer une série de lieux communs,
d’idées reçues.
Les questions à se poser pour analyser les éléments de discours qui relèvent du pathos et du logos.
L’orateur fait-il référence à la doxa (illustrer par des exemples de lieux communs, d’idées
reçues utilisé(e)s dans le discours) ?
L’orateur utilise-t-il des figures de style dans le but d’emporter l’adhésion de son
lecteur (illustrer par des exemples provenant du discours) ?
Lorsque tu rédigeras ton texte, imagine un destinataire qui n’a pas eu l’occasion de
visionner la chronique. Fais dès lors preuve de précision et de clarté dans tes explications ;
veille à être explicite afin qu’il comprenne, sans effort, le propos.
Ce travail sera évalué sous la forme d’un bonus ou d’un malus dans le cadre de la tâche
finale. Afin d’obtenir le bonus, tu ne peux pas être sanctionné de plus de trois « non » dans la
grille d’évaluation figurant ci-dessous.
Auto-évaluation Évaluation du
Critères
(oui/non) professeur (oui/non)
BONUS/MALUS
Afin de rédiger un texte de qualité, tu peux t’aider de l’exemple qui suit. Il porte sur la
chronique intitulée « La rhétorique de Woody Allen ».
Consigne : tu as analysé un discours. Il est maintenant temps d’en produire un. Il t’est
demandé d’enregistrer une vidéo qui dure entre trois et cinq minutes, dans laquelle tu
prononceras un discours sur un sujet qui te tient à cœur. Les destinataires de ta vidéo seront
tes condisciples ainsi que ton professeur de français.
EXEMPLES DE SUJET :
Selon moi, en 2023, il est temps qu’une femme et un homme aient, pour un même
poste, exactement le même salaire.
Selon moi, il faudrait que le citoyen occupe une place plus importante dans la
démocratie belge, qu’il soit plus actif, notamment par la création de référendums sur
les questions de société essentielles.
Selon moi, il faut être plus exigeant dans le combat écologique en faisant passer des
lois strictes qui obligeront les citoyens à totalement changer de mode de vie (par
exemple, en interdisant la possession de deux voitures par ménage).
Selon moi, il faut, pour recréer du lien humain, complètement interdire les réseaux
sociaux.
Selon moi, un chroniqueur qui a été reconnu à plusieurs reprises coupable d’incitation
à la haine — comme Éric Zemmour — ne devrait plus pouvoir s’exprimer dans les
médias.
_____________________________________________________________
Consigne : sur une feuille annexe, reproduis le schéma de Jakobson en intégrant les
différents éléments de la situation de communication du discours que tu prononceras dans la
capsule vidéo.
Avant de rédiger ton discours, il est important que tu définisses la direction que prendra
ton argumentation, et du même coup, que tu te définisses comme orateur. Pour ce faire,
reproduis et développe le document à la page 34 en répondant aux différentes questions.
Ton discours devra obligatoirement au moins contenir :
Tu l’as compris, tu devras remettre une transcription de ton discours. Celle-ci ne sera
pas évaluée ; elle permettra simplement à ton professeur de vérifier que tu as bien intégré les
différents éléments demandés. N’oublie donc pas de les surligner en utilisant le code couleur
précisé ci-dessus.
Un discours rhétorique est toujours composé de quatre parties. Réalise une recherche
afin de les identifier sans oublier de rédiger la source selon les règles établies en début
d’année. Explique ensuite brièvement ce sur quoi tu dois te concentrer dans chaque partie.
Situe enfin à quels moments de ton discours tu utiliseras certaines techniques rhétoriques (la
construction de ton image d’orateur, l’interpellation du destinataire, un syllogisme, une figure
de style, une référence à la doxa, etc.).
QUELS ÉLÉMENTS
QUE DOIS-JE FAIRE
DIFFÉRENTES PARTIES RHÉTORIQUES VAIS-JE
DANS CETTE PARTIE ?
INTÉGRER ?
Source : ___________________________________________________________
© C. Brauns – L. Desonay – F. Nottet
__________________________________________________________________
(2023)
La rhétorique
Maintenant que tu as choisi ton sujet, que tu as défini l’orientation de ton discours, que tu
t’es défini toi-même comme orateur et que tu as réfléchi à la structure de ton propos, tu peux
te lancer et rédiger ton texte.
Afin de t’assurer que tu respectes l’ensemble des critères, réfère-toi à la grille
d’évaluation qui se trouve aux pages 35 et 36. N’hésite pas non plus à utiliser les fiches-outils
qui figurent dans ton cours. Celle intitulée Rédiger un texte devrait t’être particulièrement
utile.
Attention, lorsque tes destinataires regarderont ta capsule vidéo, ils ne devront pas avoir
l’impression que tu lis… Tu dois donc apprendre ton texte par cœur ! Tu peux évidemment
tout de même jeter un coup d’œil rapide sur ta feuille s’il y a des passages que tu as plus de
mal à retenir.
Si le fond, le contenu du texte est important dans l’acte de persuasion, la forme l’est
également ! Afin de savoir comment dire un texte efficacement, prends connaissance de la
fiche-outil Prendre la parole en public. Surlignes-y les informations qui te seront utiles dans
le cadre particulier de la tâche finale.
Puisque tu réaliseras une vidéo, tu ne prendras pas réellement la parole devant un public.
Tu penses certainement que c’est un exercice plus facile, mais ce n’est pas toujours le cas.
Afin de mettre en évidence les avantages et les inconvénients de l’enregistrement vidéo par
rapport à la prise de parole en direct, complète le tableau qui suit. Il te permettra de réfléchir
aux opportunités et aux contraintes propres au média audiovisuel.
Avantages Inconvénients
MOI, ORATEUR