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COURS
OUVRAGES EN BETON
Septembre 2014
Sommaire
V
Figure 5.4 Pressiomètre.......................................................................................25
Figure 5.5 Mise en œuvre d'une semelle.............................................................26
Figure 5.6 Vu en plan d'une semelle...................................................................27
Figure 5.7 Coupe en plan d'une semelle..............................................................27
Figure 5.8 Répartition des contraintes, cas d'un sol non rocheux.......................28
Figure 5.9 Répartition des contraintes, cas d'un sol rocheux ou massif en
béton…..............................................................................................28
Figure 5.10 Transmission des efforts à travers les bielles...................................28
Figure 5.11 Dispositions constructives................................................................29
Figure 5.12 Détermination des armatures...........................................................30
Figure 5.13 Dimensionnement de la semelle......................................................32
Figure 5.14 Ferraillage de la semelle..................................................................33
Figure 5.15 Répartition trapézoïdale des contraintes.........................................34
Figure 5.16 Répartition triangulaire des contraintes..........................................34
Figure 5.17 Répartition trapézoïdale des contraintes.........................................36
Figure 5.18 Répartition triangulaire des contraintes..........................................37
Figure 5.19 Décalage en hauteur des semelles...................................................41
Figure 5.20 Utilisation du gros béton.................................................................41
Figure 5.21 Détail gros béton….........................................................................41
Figure 5.22 Joint de dilatation............................................................................42
Figure 5.23 Joint de rupture...............................................................................42
Figure 5.24 Longrine de redressement..............................................................44
Figure 5.25 Utilisation du buton.........................................................................44
VI
Liste des tableaux
lx l y
1
- Si
l 0,4 : Poutre
x Poutre
l
y
lx
h pour panneau isolé ; Dalle pleine
20 un Dalle pleine
l
h x pour une dalle continue ;
Poutre
Poutre
ly
1-1
25 h
h 7 pour 1 heure de coupe feu ; Poutre
cm
h pour 2 heures de feu.
11cm coupe
- Si
l 0,4 :
x lx
1
ly
pour panneau isolé ; Figure 1.1 Plancher en dalle pleine
h un
lx
30
lx
h pour une dalle continue ;
40
h 7 pour 1 heure de coupe feu ;
cm
h pour 2 heures de feu.
11cm coupe
1
- condition de sécurité incendie :
h ≥ 7 cm pour une heure de coupe feu
h ≥ 11 cm pour deux heures de coupe feu
l
- condition de résistance à la flexion : h
22,5
2
1
1
Poutre secondaire
1-1
Poutre principale
Poutre principale
2
Poutrelle Hourdis
(nervure)
2
Corps creux
Poutre secondaire
2-2
Ils sont constitués de poutres principales en béton armé espacées par exemple de
5 à 6 m, qui supportent des poutrelles secondaires en béton armé espacées par
exemple de 1,50 à 2,50 m, sur les quelles reposent les hourdis en béton armé.
1
Poutre secondaire
Nervure
Poutre secondaire
Poutre principale
Poutre principale
Nervure
Hourdis (Dalle pleine)
1-1
Hourdis
Poutre secondaire h
1
3
1.5 Plancher champignon
Ils sont constitués d'une dalle fortement armée reposant sur des piliers par
l'intermédiaire d'un chapiteau, confèrent à l'ensemble la forme de "champignon".
1-1
1
Poteau
Chapiteau Chapiteau
h
1
Poteau
h
1
Q0
Charges identiques Charges différentes
Q1 Q1 Q2 Q3 Qn Qi
Q
Q0
0 Q0
0
Q2
QQ QQ
Q3 1 0 1 0 1
2
Q0 1,9Q
Q0 0,95 Q1 Q2
Q4 2
3
Q0 2,7 Q
3
Q0 0,90 Q1 Q2 Q3
Q 3,4Q Q 0,85Q Q Q Q
Qn
4
3 n
0
4 0 1
3 n n
2 3 4
Q0
n
Q
2
n
Q0
2n
Qi
1
Pour n ≥ 5 Pour n ≥ 5
Figure 2.1 Dégression des charges
2.3 Calcul des planchers en dalle pleine
rapport :
lx
1. On appelle un panneau de dalle la surface de plancher
ly
inscrite dans un réseau d'éléments support (Poutres ou voiles) en x et y.
Si
lx
0,4 La dalle travaille dans un seul sens
l y
La ch arg e est uniformément répartie
Armature
D’après le calcul
Dalle
pleine
ly
lx
Armature
2.3.2
Dallel travaille dans les deux sens
0,4 x 1 et la ch arg e est uniformément répartie.
ly
La dalle travaille dans les deux sens.
Ou Si
La dalle est soumises à des ch arg es concentrées
l
quel que soit le rapport x
ly
6
Dans cas on dispose l'armature calculée dans les deux directions.
7
lx
Armature
D’après le calcul
ly
Pour calculer la dalle qui travaille dans les deux directions, on utilise des
diverses méthodes approximatives :
- La 1ère méthode : Utilisation des annexes F3 des règles BAEL;
- La 2ème méthode : Utilisation des abaques de Pigeaud;
- La troisième méthode : Utilisation de la méthode cinématique (Méthode
de l'équilibre limite).
p.l x .
M
2
x (2.1)
x
y .M x
My
Avec :
1
x 8 1 2,4 il faut que (2.2)
3
y x
y 3 1,9 0,9
1m
My
1m
ly
Mx
lx
p
Figure 2.4 Calcul des moments, Dalle travaille dans deux sens
Les valeurs de
x et y sont données dans le tableau 2.1.
My
Le rapport ne doit jamais inférieur 0,25 .
Mx
à
lx
l 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00
y
x 0,1094 0,0946 0,0812 0,0683 0,0565 0,0458 0,0368
0 y 0,250 0,250 0,305 0,436 0,595 0,778 1,000
x 0,1115 0,0981 0,0861 0,0743 0,0632 0,0529 0,0442
0,2 y 0,293 0,373 0,476 0,585 0,710 0,846 1,000
Le ferraillage sera calculé dans les deux directions pour une bande de longueur
lx et l y et de dimension (1m x h).
ql 2
x
3l l l y Mx l
M M M
y x' x y y'
24 8
(2.3)
8
b. Pour une charge concentrée au centre de la dalle :
plx l
4
y x
M x' lx M y M y' (2.4)
M
tf .m
L'unité du moment
m
est : linéaire
lx / l y M y/ M x M'/M M'/M
x x y y
1 à 0,67 0,2 à 1 1,3 à 2,5 1,3 à 2,5
0,67 à 0,40 0,15 à 0,5 1à2 0,2 à 0,75
Tableau 2.2 Calcul des moments par la méthode cinématique
M’y 2-2
2
lx
2
My
Mx
l y lx
ly
1 1
M’x
M’x lx
2
lx M’y
2
1-1
lx lx
2 2
Lorsque la dalle faite partie d'un hourdis continu, ou lorsque l'encastrement des
appuis est partiel, il faut réduire les valeurs obtenues des moments en travée et
on calcule les moments sur appuis:
9
- Si le panneau considéré est continu au delà de ses appuis :
0,85
A 0,75 Mx
B C
Mx
0,3 75y
0,85 My
M g Md
M t 2 1,25 M x
Mt : Moment en travée;
M g , Md : Moments gauches et droits;
M x : Moment max pour une dalle simplement appuyée sur son contour.
lx
Pou 0,4 et lorsque les appuis de rive ne sont pas susceptibles de fournir un
r ly
encastrement parfait ou partiel, il est nécessaire de prévoir au droit des appuis
dans la partie supérieure de la dalle, des armatures capables d'équilibrer un
moment au moins égal à 0,15 M 0 ( M 0
est le moment max en travée pour travée
pl 2
isostatique
: M x ).
0
8
ly
lx
p lx
2
lx
p lx
2
ly
11
2.5. Effort tranchant
Pour une charge uniformément répartie, l'effort tranchant par unité de longueur
est égal à:
V plx
Vx
Si 0,4 2
1m
Vy
x
V y 0
1m
lx
pl x 1
Vx
2 1
Si 0,40
l
x
2
ly
Vy p Vx
3 Figure 2.10 Calcul de l'effort tranchant
d
b
Dans le cas où la contrainte tangente est supérieure à la limite, il est préférable
de redimensionner pour satisfaire l'équation:
d
fcj (2.8)
Vu
0,07 s
Où :
12
d : hauteur utile.
Si non un calcul d'armatures d'âme est à prévoir selon les mêmes méthodes que
pour les poutres mais avec les valeurs de multiplié par :
lim
10
si 0,15 h 0,30 m
h (2.9)
3
si h 0,30 m
1
1 1
Ay
Ax
ly
lx
1-1
Ax Ay
- Sections minimales:
13
Selon l ( h exprimé en m)
y
14
Selon lx
A cm2 / m 3 (2.12)
x,min
A 2
y,min
- Espacement
minimaux
Cas de la
fissuration peu
préjudiciable:
s x
p
p
o
u
rlesa
M o rm
a
tu
s u resp
a
rlèe
i r sà
l
n
l
e
3 s
h
a
r
cmm
a
t
M
i u
r
n
4 e
h
s
p
a
r
a
l
l
è
l
e
s
à
l
14
( . 3) en l1 et l2 :
2 1 chapeau
t ,x y x sont
arrêtées
4 (2. 1 sur 2 à
5
14
c
m ) l
l s p
Cas de la fissuration M o
préjudiciable ou très a
préjudiciable x u
0, r
2 u
s 0
po (2. lx n
Mi ur 15 ,2
5p
s les )
n ar a
2
ma n
h tur n
es
par e
5 a
cm all
èle u
s
Mi àl x in
3
n t
h
e
pou
rles
ar
mat
ure
spar
allè
les
àl r
t ,x y m
3 é
(2.
3 di
c 16
m ) ai
r
- Arrêts des barres
e
Les p
0 du bord
armatures en , o
travées sont 1 u
arrêtées 1 0 r
sur 2 à l
x
u
Les armatures n
15
( 1 )
2. 7
x
ll (
1 2
/2
16
≤ 0,10 lx
l2
l1
l1
l2
≤ 0,10 lx
lx
ly
a0 a 2hr h (2.19)
Q Résultante
Charge localisée
Revêtement 45°45°
hr
h
h/2
Dalle
a0
a0’
Figure 2.13 Poinçonnement
Si la condition précédente n'est pas remplie, on doit chercher le nouveau
périmètre :
' Qu
'
u u'
et la nouvelle valeur a (2.21)
0,045 h c 0
f 28 4
16
Chapitre III Calcul des poutres de planchers par la méthode
forfaitaire
pn 2g n
n
p 500 kg / m2
Ch arg e concentrée et 200 kgf
pn
Ch arg e concentrée pn 1 Q n
et 4
t
n : Normalisée
g : Charge permanente
Qtn : la somme des charges d’exploitation appliquées sur l’élément (avant
l’application des coefficients de majoration : 1,35).
p : charge d’exploitation
Dans ce cas on peut calculer les efforts dans les poutres d'après la méthode
forfaitaire, qui est applicable si les conditions suivantes sont vérifiées :
Remarques :
c.La valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire doit être au
moins égale à :
Avec :
A B C D E
L'effort tranchant :
d x Mg
V x
Md (3.4)
dx l
La résolution de l'équation V x permet de connaitre l'abscisse d'effort
0
tranchant nul et donc de moment fléchissant maximal en travée.
Le calcul des moments sur appuis et en travées par la méthode forfaitaire pour
une poutre à trois travées est donné sur la figure ci dessous.
0,5 M0 0,5 M0
0,95 M0
A 0,70 M0 0,95 M0
B C D
0,20 M0
0,20 M0
0,5 M0 0,5
M0
0,85 M0
A 0,70 M0 0,85 M0
B C D
19
Figure 3.3 Arrêts des barres pour poutres
20
Chapitre IV Calcul des poutres de planchers par la méthode de
Caquot
qg qd
Pour le calcul des moments sur appuis, ag ad
pd
on fait les hypothèses suivantes : pg
M A
p l '3
pour une ch arg e uniformément
p
g g d
l '3
d
répartie
(4.5)
8,5 lg ld
M q g l g'2 kd qd l d'2
kg A pour une ch arg e (4.6)
l g' d' concentrée
l
Avec :
kg et kd
1
k
: Coefficients donnés pour chaque travée par :
a a a
1 2 (4.7)
2,125 l '
l' l'
a
Les valeurs de k en fonction de
' , sont données dans le tableau 4.1.
l
a / l ' 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
k 0 0,08 0,136 0,168 0,181 0,176 0,158 0,128 0,09 0,047 0
a
Tableau 4.1 Les valeurs de k en fonction de
l'
Le calcul des moments sur appui aux charges permanentes se fait avec g'=2g/3.
Pour le calcul des moments en travée prend la totalité de g.
Remarque :
On peut utiliser la formule des trois moments pour le calcul des moments sur
appuis :
pl
l l
3 pl3 q 2
a q 2
a2
a 2
a
d d 2 d
M 1 l1 2 M l1 M 3 l2
4
g1 d2 g g 1 g
l2
2
l2 4 l1
(4.8)
ag qg qd ad
pd
pg
1 l1 2 l2 3
Avec :
f e : En MPa;
Mt : Moment en travée;
M 0 : Le moment en travée de la travée isostatique de référence et l la portée.
Si ces conditions n'étaient pas vérifiées, le calcul des flèches est nécessaire.
Pour les éléments reposant sur deux appuis ou plus (poutre et dalle), les flèches
sont limitées à :
l
si la portée l 5,00 m
500
l
si l 5,00
1000 0,005 (4.10)
l m
console : l 2,00 m
250
5.1 Introduction
Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrage
qui sont en contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la
superstructure. Elles constituent la partie essentielle de l’ouvrage puisque de leur
bonne conception et réalisation découle la bonne tenue de l’ensemble.
Les fondations superficielles sont réalisées sur des terrains dont les couches
susceptibles de porter l’ouvrage sont à faible profondeur. Celle-ci peuvent être
de différentes natures suivant les éléments portés :
Figure 5.1 Semelle Figure 5.2 Semelle filante Figure 5.3 Radier
isolée
D
4
B (5.1)
- Les semelles isolées sous poteaux sont telle que : (L/B) < 5 ;
- Les semelles filantes sous murs ou sous plusieurs poteaux, sont telles que :
(L/B) > 5.
23
B > 60 cm, dimension minimale permettant le travail d’un ouvrier. La semelle
sera toujours protégée dans sa partie inférieure par un béton de propreté de 5 cm
d’épaisseur au minimum.
5.1.1.1 Se renseigner
- en cours de construction ;
- en phase d’exploitation ;
- en situation accidentelle.
26
- charges permanentes, poids propre ;
- charges d’exploitation ;
- charges climatiques (neige et vent) ;
- charges accidentelles (séisme, choc, etc.).
Ou encore :
B
db (5.3)
4
h h
e à
2 3 (5.4 )
Pour les semelles rigides la répartition des contraintes est linéaire : constante,
trapézoïdale ou triangulaire.
27
Figure 5.8 Répartition des contraintes
Figure 5.9 Répartition des contraintes
Cas d'un sol non rocheux
Cas d'un sol rocheux ou massif en béton
Pu
B ; Bb
d c (5.5)
qu
; 3cm
4
Ces deux conditions n’ont aucun intérêt si la semelle n’est pas coupée, mais à
hauteur constante.
On considère que toutes les bielles de béton comprimées passent par un point O,
défini par : B B b
h0 d .
Pu
b/2
o
h0
dR
d
e
dF
σsol
dx
x
B/2
F dF P
.dx (5.9)
u u
u
0 B.h0
0
8.h0 8.d
Comme la contrainte de traction dans les armatures est égale à :
F
(5.10)
s
A
30
s
On obtient la section d’armatures transversales par mètre linéaire de semelle,
soit :
As Pu .B
b (5.11)
8.d .
s
Avec
d = 0,9 . h (5.12)
- Fissuration préjudiciable
2 / 3 f :
Min e
s (5.14)
Max(0,5 f e ;110 ftj )
Avec :
1,00 Rond lisse
1,3 6 mm
HA
1,6 HA 6 mm
Avec : s
f j
4
Ψs = 1,5 (HA) ; 1 (rond lisse) ;
ftj = 0,6 + 0,06 ftj en MPa. (5.17)
32
- ls ≤ B/8 : les barres ne comportent pas de crochet et il est possible d’arrêter une
barre sur deux à 0,71B ou alterner des barres de 0,86B.
Ar As . B
4 B en m (5.18)
A
a (5.20)
B b
32
(5.21)
On obtient que :
b. Pu a . Pu b qu
B ou A
a .q u (5.22)
Aa Bb
max , d , d min A a , B b
a b (5.23)
4 4
Puis :
Pu .A a
A , Pu .B b (5.25)
8.d a . Ay
8.d .s
x
s
(b)
(a)
3 Pu
A. B . ,B 3 . b . Pu , ou A 3 . a . Pu (5.26)
2 a qu 2 b qu
2 qu
33
Les sections d’armatures sont obtenues de la manière suivante :
9. B 9. A
Ax,bitriangual ire Ax . ; Ay,bitriangual ire Ay .max 1; (5.27)
8. A 8.
B
Dans le cas des semelles rectangulaires, on peut toujours utiliser la méthode par
homothétie mais la méthode des débords égaux est plus économique. Dans ce
cas les dimensions de la semelle ne sont plus proportionnelles aux dimensions
du poteau, mais les débords de la semelle qui dépassent le poteau dans les
directions sont identiques.
P
M
B
x
σmin
σmax
P
e0x/3
P
e0 P e0
6. ; 6.
min
. 1
max
.1 (5.28)
A. B
A.
B
- e0 > B/6 : dans ce cas le diagramme des contraintes est triangulaire et :
2. P max
max
ca P . A. X B (5.29)
r e
X;
B 2 0 3 2
3. A. e0
2
- Si
e
≤ B/6 alors min max e P (5.30)
3. 0 . u q
0 ref 1 u
4 B A. B
ref 2. dans le cas où vent est l' action var de base
max 1,33.qu
le iable
P
B
dans le s général
q (5.31)
A. e0 u
3.
2
5.6.3 Détermination des armatures
- Si
1 soit B (5.32)
. max
e
min
max 0
min
2 2 24
- Si
1 min
soit B
. max
e
35
(5.33)
max 0
min
2 2 24
35
Pour une répartition trapézoïdale :
Pu
Mu
0,35 b
1
min max
b
A a
P
4,2 e0 b
1
1 (5.34)
AB 2
B
B 2 2
M1 A 1 max (5.35)
0,35b
2 6
- Dans la direction A, les armatures sont calculées suivant la méthode des bielles
P' e
3. 0
en considérant l’effort P.1 .
B
B 0,35b 3e0
1 B max (5.36)
3 e0
2
B 2 2
36
M1 A 1 max (5.37)
0,35b
2 6
37
Pu
Mu
0,35 b
1
min
max
b
A a
- Dans la direction A, les armatures sont calculées suivant la méthode des bielles
P' e
3. 0
en considérant l’effort P.1 .
B
- Dans la direction A, les armatures sont calculées suivant la méthode des bielles
P' e
3. 0
en considérant l’effort P.1 .
B
- Si e0 ≤ B/24
e e
3. 0 . A a 3. 0 . B b
Pu .1
Pu .1
A B, A B (5.38)
x
8.da . y
8.db . s
s
- Si e0 > B/24
e
3. 0 .A a
Pu .1
A B, A 1 M (5.39)
x
8.da . y
d b . s
s
A
a (5.40)
B b
- Si
e e0 Pu
≤ B/6 alors A. B 3. . (5.41)
0 1
B qu
Avec :
qu
q , q : est donnée par le rapport du sol. (5.42)
u u
2
Et :
2. P 1,33. qu dans le cas où le vent est l' action var iable de base
B q dans le ca s général
3. A. e u (5.43)
2 0
Aa Bb
max , d , d min A a , B b
a b (5.44)
4 4
Condition de rigidité : elle n’est pas obligatoire mais il faut vérifier l’effort
tranchant.
5.7.2 Détermination des armatures
- Si e0 ≤ B/24
e
3. 0 .B b
Pu .1
B (5.47)
As
8.d . s
Ar As . B
4 (B en m). (5.48)
39
5.8 Justification des états limites de service
Pour justifier les états limites de service, il suffit de pondérer les sections d’acier
théoriques, obtenues par les méthodes précédemment décrites, avec les
coefficients suivants :
Si ce n’est pas le cas, on place du gros béton (dosé à 200 kg/m 3 au minimum)
sous la semelle la plus haute jusqu’au niveau nécessaire.
Talus Talus
Gros béton
2 2
3 3
Figure 5.19 Décalage en hauteur des Figure 5.20 Utilisation du gros béton
semelle
Le gros béton pourra travailler à une contrainte de (10 à 12) bars, suivant un
angle tel que :
d1
0,5 à 0,6 (5.52)
'
d2
d1
d2
Gros béton
41
- Les joints de dilatation
Les joints de dilatation ne coupe pas la fondation mais seulement les porteurs
qui sont alors fondés sur une même semelle.
Joint de dilatation
Poteau
Semelle
Sont à prévoir entre deux parties mitoyennes d’un ouvrage ou entre deux
ouvrages mitoyens quand il existe des risques de tassement différentiels pour
des ouvrages de poids différents ou avec sol à changement brusque de
compressibilité.
Les joints de rupture sont eux aussi placés sur toute la hauteur et toute la largeur
du bâtiment.
Semelle
- Méthode de la butée : le moment peut être compensé par un buton placé entre
la fondation excentrée et la fondation voisine.
Le buton travaille uniquement en compression simple. L’effort appliqué par le
buton doit être compensé par un plancher au dessus.
La méthode de la butée crée de la flexion composée dans le plancher et dans le
porteur vertical. C’est pour cela que la longrine de redressement est une
méthode plus utilisée.
43
Longrine de redressement
Semelle Semelle
excentré (a) centrée
Longrine de
redressement
(b)
Semelle Semelle
excentré centrée
Figure 5.24 Longrine de redressement
Planche
Buton
Bibliographie