On peut comprendre la frustration de Renaud Lavillenie lors de l’invalidation de son
saut à 6m07 aux Championnats d’Europe indoor à Göteborg 2013. Un saut qu’Il pensait pourtant avoir réussi à cette hauteur, puisque la barre qu’il avait bougé durant son action de franchissement était finalement restée « en l’air », stabilisée sur les matériels qui servent à positionner la barre aux différentes hauteurs de montée de barre. On peut aussi penser à la frustration du juge qui a du prononcer l’invalidation d’un tel saut mais qui, garant du respect des règles et de l’équité, devait le faire comme il l’aurait fait pour n’importe quel autre saut réalisé dans ces mêmes conditions. Et sachant qu’on ne peut réduire la validation d’un saut réalisé dans ces conditions, au seul fait qu’elle soit restée « en l’air » surtout après avoir été heurtée par l’athlète durant le saut....