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REPUBLIQUE DU CAMEROUN MINISTERE DE LA DEFENSE

PAIX-TRAVAIL-PATRIE **********
********** ETAT-MAJOR DES ARMEES
**********
COMMANDEMENT DES
ECOLES ET CENTRES
D’INSTRUCTION
INTERARMES
**********
CENTRE SPECIALISE
D’INSTRUCTION
D’APPLICATION ET DE
PERFECTIONNEMENT DU
EXPOSE DE FEXA GENIE
**********

LE CHEF PEUT-IL SE PASSER D’EXPLIQUER SES


ORDRES ?

REDIGE ET PRESENTE PAR LE GROUPE 7 CONSTITUE DE :

Lt OTCHE Steve Patrick Lt TCHOUNKEU Robert

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TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION................................................................................................0

I-VULGARISATION DE LA TORTURE COMME INSTRUMENT DE LA


LUTTE ANTITERRORISTE...............................................................................0

A- l’usage de la torture pour l’obtention du renseignement..............................0

B - L’usage de la torture à des fins de vengeance et de pressions


psychologiques..................................................................................................1

II - L’INTERDICTION DE LA TORTURE ET LE CADRE JURIDIQUE........1

A) Les facteurs d’interdiction de la torture...................................................1

B) LE CADRE JURIDIQUE........................................................................2

III- quelques solutions évoquées par LOMCT.....................................................3

CONCLUSION.....................................................................................................3
INTRODUCTION
La lutte anti-terroriste est un concept qui émane de la volonté des états
qui font face au phénomène de terrorisme de le résorber. C’est ainsi que dans
cette lutte plusieurs méthodes et solutions sont envisagées parmi lesquelles la
torture. Le problème pose ici est celui de la légitimité de la torture comme
instrument de le lutte anti terroriste.la torture constitue-t-elle adonc une réponse
adéquate au terrorisme ? Cette pratique a-t-elle des limites ? Qu’en disent les
législations internationales et nationales ? La réponse aces questions constituera
l’ossature de notre analyse.

I-VULGARISATION DE LA TORTURE COMME INSTRUMENT


DE LA LUTTE ANTITERRORISTE
Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux usa, la menace engendrée
par le terrorisme est aujourd’hui si grave qu’elle exige parfois le recours à la
force et d’autres méthodes telles que la torture. Elle est donc généralement
employée pour obtenir le renseignement concernant le camp adverse soit pour
avoir un effet psychologique sur ce dernier en d’autres termes le terroriser.

A- l’usage de la torture pour l’obtention du renseignement


De nombreuses armées et services de renseignement ont recours à la
torture pour tirer des informations soit en vue d’une attaque soit en vue de
connaitre les positions ennemies. Ces renseignements ont parfois conduit à des
actions couronnées de succès sur le terrain. Les exemples les plus saillants
restent ceux de la guerre en Afghanistan ou grâce à quelques renseignements
donnes par les prisonniers de Guantanamo et Abu-hraib des objectifs sensibles
talibans ont été atteint en facilitant l’infiltration de l’armée américaine sur le
terrain et même la capture de certains leaders djihadistes.

B - L’usage de la torture à des fins de vengeance et de pressions


psychologiques
En effet, avec l’apparition des conflits asymétriques ou non
conventionnels, l’usage de la torture parait souvent comme une démonstration
de la cruauté face aux actes perpétrés par les combattants qui ne respectent
aucune norme en termes de droit de la guerre ou DCA. Les armées
conventionnelles en usent donc pour passer un message fort à l’ennemi. Tt ceci
concourt don souvent à la recherche Dun avantage psychologique pouvant faire
basculer le rapport de force sur le terrain.

II - L’INTERDICTION DE LA TORTURE ET LE CADRE


JURIDIQUE
La torture a été reconnue dans le monde comme un crime des plus sérieux et
son interdiction comme une norme fondamentale de la communauté
internationale. Quels sont les facteurs de cette interdiction ? Quelles sont les
lois qui encadrent cette interdiction.

A) Les facteurs d’interdiction de la torture


L’interdiction de la torture provient de plusieurs facteurs à savoir :

Les traitements inhumains infligent aux victimes de torture. En effet, la plupart


des personnes torturées en sortent souvent traumatises aussi bien
psychologiquement que physiquement ces méthodes passent la privation de
sommeil, les simulations de noyade, isolement parfois même des passages à
tabas .ce fut le cas dans ma prison américaine de Guantanamo ou de photos et
vidéos révélées ont fait grand écho démontrant à suffisance comment les
prisonniers y étaient traites dans le mépris totale des droits et libertés
individuelles.
L’inefficacité des méthodes d’interrogatoire : en effet en décembre 2014,
un rapport de la commission de renseignement du sénat américain faisait état
de l’inefficacité des méthodes de la torture qui n’apportait pas de résultats
probants sur le terrain. Certains détenus ont fourni de faux renseignements parce
que donnes sous la contrainte ou alors pour semestre fin au supplice de la
torture. Cela à arête le cas lors de la traque du leader d’al Qaeda Oussama ben
Laden qui a duré plusieurs années faute de renseignement efficace sur son
positon.

Le non-respect des droits et libertés individuelles et même ceux des


prisonniers fait aussi partie qui ont permis de d’interdire la torture. Certaines
associations comme LACAT dénoncent cet état de choses et militent au
quotidien pour l’abolition de ces méthodes quelle juge barbares.

B) LE CADRE JURIDIQUE
Dans le cadre de la règlementation de la lutte antiterroriste et
l’interdiction de la torture, les legislateurs internationaux et nationaux ont mis
sur pied des conventions, traites et lois.

Parmi lesquelles :

 La convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels


adopté le 10decembre 1984 : dans le cadre de LONU elle crée le comité
des nations unies pour la lutte contre la torture. Cet organisme est charge
de la misée œuvre des résolutions. Les différents états signataires ont
l’obligation de lui fournir des rapports annuels sur la situation juridique
de ce concept.
 La législation camerounaise : l’article 132bis du code pénal camerounais
définit dans un premier temps la torture et ensuite prévoit les peines
sévères a l’encontre des responsables d’actes de torture telles que la
prison à vie lorsqu’elle entraine la mort de la victime.
 La declaration universelle des droits de Lhomme du 10dec 1948 qui en
particulier se penche sur le traitement réserve aux prisonniers et détenus
de guerre.

III- quelques solutions évoquées par LOMCT


L’organisation mondiale de contre le a torture par le biais de son vice-
président Dick Mory constate avec véhémence l’échec de la torture comme
méthode de lutte contre le terrorisme. Il propose par ailleurs des pistes plus
humaines pour la prévention de ce phénomène.

On peut donc parler de concepts comme :

 L’éducation : il a été constaté que la majorité des zones dans lesquelles


les djihadistes sont recrutes sous scolarisees.il est donc question de mettre
un accent sur une politique d’éducation et de sensibilisation de la
population afin de ne pas se laisser berner par des idéologies utopiques.
Autre volet de cette éducation est la formation des forces de défense au
dih.
 Le dialogue : ce mode de communication permet de rassembler
différentes parties afin qu’elles et quelles acceptent leur différence pour
éviter une radicalisation première étape vers le terrorisme.

CONCLUSION
Axée sur la légitimité de la torture dans la lutte anti-terroriste, notre
analyse nous a permis de visualiser les cas dans lesquels la torture était justifiée
à travers la recherche du renseignement et la volonté d’avoir un avantage
psychologique sur l’ennemi. Mais nous avons également identifie les facteurs
de l’interdiction de la torture travers les traitements inhumains ce qui a conduit
à la mise sur pied des législations internationales et nationales.au vu des
différents arguments déployés il a été important de s’interroger sur de
potentielles solutions pour pallier aux manquements de observes dans l’usage de
la torture.ne peut-on pas prévenir ce terrorisme afin de ne pas avoir à le
réprimer ?

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