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Cerveau et audition
Au XIX° siècle, les premières découvertes sur l’organisation du cerveau sont réalisées. Des
médecins, après la mort de leur patient, pratiquent des autopsies qui permettent de révéler des
lésions localisées dans le cerveau, qui peuvent être mises en relation avec les symptômes de ces
patients lorsqu’ils étaient vivants. Deux médecins, Paul Broca et Carl Wernicke, mettent ainsi
chacun en évidence une zone du cerveau (dans la partie frontale pour Broca, temporale pour
Wernicke) intervenant dans le langage.
Les nouvelles technologies permettent d’identifier de manière non invasive les zones cérébrales
mises en activité par différentes actions (IRMf* par exemple). Le principe est de visualiser le flux
sanguin dans le cerveau, et de localiser les régions où ce flux sanguin est le plus important. On
considère que ces régions qui reçoivent plus de sang correspondent aux régions les plus actives.
En comparant 2 images d’IRMf prises avec des stimuli de même nature mais pas de même
catégorie, il est possible de délimiter précisément les zones actives de manière préférentielle pour
chaque catégorie. Les 2 IRMf ci-dessous ont été obtenues en comparant les activités lors de l’écoute
d’un accord de musique (à gauche) et lors de l’écoute de mots (à droite). Les zones
préférentiellement actives sont colorées en jaune-orange.
On précise que les sons ont des fréquences différentes mais le niveau d’intensité sonore est le
même.
Face
Gauche Droite
Dos
Guide d’exploitation des documents :
Doc1 : montrer que le cerveau intervient dans le traitement des informations sonores.
Doc 2 : montrer que ce traitement se réalise dans des zones particulières.
Doc 3 : montrer que les 2 moitiés du cerveau (gauche et droite) n’interviennent pas de la même
façon dans le traitement des informations sensorielles sonores.
Doc 4 : Montrer que les différents aspects du message sensoriel sonore sont traités, au niveau du
cerveau, dans des « sous-régions » spécialisées.