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Enseignement J. A. Durieux Qu'enseigne réellement la Bible ?

Qu'enseigne réellement la Bible ?


Quelques notes regardant l’appendice.

1 Jéhovah
Le mot « Jéhovah » est dans nos vieilles traductions par une ruse juive. Les Juifs n’osent pas prononcer le « Chéma »,
le Nom de Dieu, sauf dans des cas spéciaux bien prescrits, par peur de l’utiliser en vain (Exode 20:6 ;
Lévitique 24:11-16 ; Deutéronome 5:11). Pour éviter de le prononcer involontairement en lisant la Bible, ils ont ajouté
les voyelles d’« Adonaï » partout ou (les consonnes de) « Yahweh » apparaissent1. Or, jusque bien après la Réforme, il
y avait peu de connaissance de l’hébreu parmi les Chrétiens, et ceux qui voulaient mieux l’apprendre devaient aller aux
Juifs – qui avaient peur que leurs apprentis infidèles finiraient par prononcer le Nom. Ils ont donc enseigné la forme
hybride comme étant la vraie, et les anciens traducteurs l’ont inséré dans leurs Bibles. La première utilisation connue de
« Jéhovah » est de 1270, par le censeur Dominicain Ramón Martí, qui a décidé que le Talmud ne devrait pas être brûlé
dans sa totalité. (En effet, il utilisa « Johova » = « Jova », le titre de Jupiter = « Jova pater », « père Jova ».)

Maintenant la connaissance de l’hébreu parmi les Chrétiens ne dépend plus des Juifs, et la linguistique historique et
comparative nous a aidé même à dépasser le niveau de connaissance des Juifs médiévales. Nous savons maintenant
que la prononciation du tétragramme est à peu près « Yahweh », et c’est ce que les traductions modernes qui mettent le
Nom utilisent, et ce qu’on utilise dans la plupart des pays, avec, il est vrai, de petites variations régionales dans la
prononciation.
1. 195-21 : Mais dans cette prière Il n’insère pas le Nom. Il utilise le nominatif « Père ». Voir remarque 7
2. 195-29 : Il y a d’autres raisons.
1. Le Nouveau Testament nous montre le Nom en traduction (« Ό Κυριος » pour « Yahweh »). Les traductions
grecques de l’Ancien Testament nous montrent la même chose. (Parmi les plus de 1500 manuscrits, un ou deux
qui étaient utilisés pour la gématria (numérologie), et où le nombre correspondant à Yahweh était important, ont
gardé Yahweh – en lettres hébraïques ! Ceci c’est développé en ce qui s’appelle maintenant la Kabbale).
2. Les Écritures grecs nous montrent aussi que la traduction de noms est commun (Jean 1:41, 42 ; 9:7 ; 21:2 ;
Actes 9:36 ; 13:8 ; Révélation 9:11), pour la bonne raison qu’un nom Biblique est bien plus qu’un son désignant
une personne. Un nom, surtout un nom donné par Dieu, a une signification profonde, qui reste insondable pour
ceux qui ne connaissent pas l’hébreu si l’on ne le traduit pas2. Chaque fois que quelqu’un qui connaît l’hébreu
entend ou dit « Yahweh », il est touché par l’éternité et l’immuabilité du Seigneur – mais quelqu’un qui ne connaît
pas cette langue peut finir par trouver une valeur intrinsèque dans le son ou les lettres, comme beaucoup de
Musulmans le font avec le texte coranique. Cela approche encore l’usage Kabbalistique.
3. En Exode 3:14, Dieu donne la permission explicite de traduire Son Nom. Abraham n’en connut pas la signification
(Exode 6:2), mais maintenant les Israéliens vont devoir vite se confier à Dieu, pas pendant des dizaines d’années
comme Abraham, et ils peuvent savoir ce que ce Nom signifie. Jésus reprendra la traduction d’Exode 3:14,
comme décrit dans le document « Le Royaume et le Nom ».
3. 195-31 : Mais on connaît la prononciation !
• Un grand nombre d’inscriptions des deux dernières millénaires avant Jésus-Christ nous montrent la prononciation.
• Les Samaritains n’avaient jamais cessé de prononcer le tétragramme. Théodoret (393-458) donne leur
prononciation comme « Ιαβε ». Comme le β à ce temps fut prononcé comme v, il est clair que la prononciation
« Yahweh » est correcte.
• Clément d’Alexandrie (150-215) le donne comme « Ιαουε ».
• La deuxième colonne 2 de l’Hexapla d’Origen (hébreu en translittération) semble avoir « Ιαβε »>>
• Épiphanius utilise « Ιαβε »
• Photius, dans sa lettre 162 à Amphiloque, le donne comme « IAVE » <<Contrôler le grec.>>.
• Et en plus la recherche moderne a trouvé la même prononciation, entre autre à base de la dérivation
grammaticale, et de la prononciation des mots contenant (une partie de) ce nom. Loue le Seigneur est « Hallelu
Yah ». Noms finissant par ce nom ont « Yahw », qui devient « Yahu » : Eliyahu, Yeshayahu, Yiramiyahu. Noms
commençant par ce nom ont le 'a' faible, qui devient 'e'3 : Yehoshua ; Yehosaphat.
• Les textes magiques juives utilisent « Ιαω », qui correspond aussi à Yahw – mais il peut s'agir aussi d’une
inversion magique des voyelles d’Adonai 4.

1
Le premier 'a' est faible, et devient 'e' quand il ne porte pas l’accent et plusieurs syllabes suivent. Ce 'e' est plus tard devenu 'é' en
français.
2
Dieu aussi prescrit des noms : (Genèse 16:11 ; 17:19 ; Ésaïe 7:14 ; 8:3 ; Osée 1:4, 6, 9 ; Matthieu 1:21 ; Luc 1:13, 31), ou change
ceux donnés par l’homme (Genèse 17:4-5, 15 ; 32:27-28 ; 35:10 ; Jean 1:42). Finalement Il nous nommera tous de nouveaux
noms (Ésaïe 62:2 ; 65:15 ; Révélation 2:17).
3
Tout comme expliqué dans la première note.
4
Dont le premier 'a', qui est faible (voir la première note), a disparu plutôt que de devenir la dernière voyelle.

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4. 196-27 : On a quelle indication que Jésus utiliserait « sans aucun doute » le Nom Yahweh ? Qu’est-ce qui enlève la
doute ? Si la Bible veut qu’on sache quelque chose, elle le dit clairement. Si elle ne le veut pas, il n’est pas à nous
de l’ajouter ! (Proverbes 30:6. Il me semble probable qu’Il a prononcé ce Nom, mais pas qu’Il l’ait utilisé pour
adresser son Père.)
5. 196-28 : Lisons bien Jean 17:6, 16. Jésus a « manifesté » (φανερόω) et « fait connaître » (γνωρίζω) le Nom du
Père. C’est quel Nom alors – Yahweh ? Non, les Juifs ont connu ce Nom depuis des siècles, et Moïse les en avait
enseigné sa signification. Non, le Nom qui est déclaré par Jésus est « Abba », Papa, Père. En lisant les évangiles,
on voit que cela est le Nom que Jésus a introduit et a enseigné d’utiliser. Et comme deuxième témoin, le Saint-
Esprit, qui nous rappellera tout ce qu’Il a enseigné (Jean 14:26) le dit aussi – vois les versets sous note 7 ci-dessous.
6. 196-29 : Comme « traduction » veut dire « rendre exactement le sens de l’original », on ne doit jamais dévier de ce
sens (donc pas le « corriger » ou « réparer »). Tout ce qui dépasse cela est un mensonge. De telle information peut
faire partie d’une encyclopédie ou d’un commentaire, mais jamais d’une traduction. Et surtout dans le cas de la
Parole de Dieu, qui est protégé par Lui.
Cela dit, des traducteurs peuvent légitimement différer d’opinion, et cela cause des différences parmi les traductions.
C’est une richesse pour les lecteurs qui ne connaissent pas la langue originale. Mais « l’effet sur le lecteur » ne peut
jamais être une considération pour les traducteurs – un traducteur doit réduire au maximum l’interprétation. Le
choix de suivre l’exemple de Dieu Lui-même qui a traduit Son nom en Exode 3:14 n’est pas le pire choix à faire.
7. 196-33 : « L’un de vos amis intimes » – cela était le plus que Dieu pouvait être pour les Juifs (2 Chroniques 20:7 ;
Ésaïe 41:8 ; Jacques 2:23). Mais le Chrétien est tellement plus proche ! Dieu veut être notre Père (cf.
Jérémie 3:19), et nous donne le pouvoir d’être rené comme Ses enfants (Jean 1:12-13).
• L’Esprit nous dira qu’on est enfant – Romains 8:14-15
• Et Il nous fera appeler Dieu : « Papa ». – Galates 4:6
Imagine un enfant qui appelle son papa par son nom personnel – est-ce que cela indiquerait une véritable relation
enfant-parent ? Ne serait-ce pas plutôt un signe de distance, ou bien de manque de respect ? Un enfant n’a pas
peur de prononcer le nom de son père – p. ex. quand le professeur le lui demande –, mais il ne l’utilisera jamais pour
l’adresser, ni pour parler de lui aux autres ! Jésus Lui-même nous a donné l’exemple, en disant « Abba, Père »
(Marc 14:36), et nous a enseigné à faire le même (Matthieu 6:9).
Par contre, si tu n’es pas encore rené, tu ne peux pas L’appeler Abba, mais dans ce cas utiliser Son Nom personnel
serait une impertinence – car tu es Son ennemi ! Dans ce cas, mieux vaut te rendre à Lui et subir la renaissance.
Comment savoir si tu es vraiment rené ? Écoute le Saint-Esprit (Romains 8:16).
8. 197-3 : Compare aussi Exode 33:19 pour une application du sens.
9. 197-14 : Amen ! Et comme nous eûmes besoin d’un rançon plus valable que la totalité de la création, Il est devenu
la Rançon. Voilà pourquoi Jésus utilise la traduction de Son Nom pour expliquer qu’Il est, afin que tous comprennent
cette signification. (Voir encore « Le Royaume et le Nom » pour des détails.)

2 Daniel
D’accord.

3 Le Messie
D’accord.

4 Père, Fils, Esprit Saint


Il y a trop à dire sur ce sujet-ci, et j’espère le faire dans un autre document.
1. 201-26 : Non. Cela fût la doctrine de l’ « Église Mondiale de Dieu », fondé par Herbert W. Armstrong, qui ne croyait
pas en la trinité (ils en ont repenti depuis). Selon la notion de la trinité, Dieu n’a pas de composants.
2. 202-13 : Selon la notion de la trinité, rien et personne ne forme « une partie de Dieu ». Dieu est simple, sans
composants.
3. 202-2 : En effet, le mot « trinitas » a été inventé spécialement par Tertullien parce qu’il n’y avait pas de mot
terrestre qui pouvait décrire l’économie céleste. Par définition ce mot veut dire la relation entre Père, Fils et Esprit
comme elle est.

<<Expliquer que Luc 5:17; 1 Thessaloniciens 1:5 montrent que le Saint-Esprit n’égale pas la force de Dieu.>>

5 La croix
Le système de punition romain connaissait quatre genres de croix.

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1. Crux simplex – un poteau simple, n’utilisé que pour des crucifixions occasionnelles, isolées.
Pour des crucifixions, les cruces simplices n’étaient pas pratiques. Comme il est difficile de fixer les mains en
hauteur, les Romains les fixaient sur terre. Or, pour un crux simplex cela veut dire enlever le poteau et le fixer à
nouveau dans la terre pour chaque crucifixion – ce qui aurait été surtout très pénible à Jérusalem, ou la terre est très
rocheuse. Les places d’exécution permanentes avaient des poteaux fixés sur place.
Il y a plusieurs raisons pour rejeter cette forme de croix à Golgotha.
1. Les Romains ne mouvaient pas les poteaux (staticula), donc Jésus n’aurait eu rien à porter. Pour les cruces
commissae et immissae par contre le condamné porterait la solive (patibulum).
2. On trouve des cruces simplices à côté de la route où une armée est passée, ou dans le champ d’un maître qui a
puni un esclave, mais pas à côté d’un tribunal officiel.
3. La signification phallique du crux simplex n’aurait pas plu aux Juifs, et aurait été une source constante de révolte.
4. Attacher un condamné au crux simplex était plus de travail qu'aux autres formes de croix.
5. Pour un crux simplex, un seul clou aurait été utilisé pour les deux mains, contraire au pluriel de Jean 20:25.
6. La souffrance sur la croix simplex est nettement moins que sur des autres types, et cela était déjà une bonne
raison pour les Romains de préférer les autres types.
2. Crux decussata – deux poteaux en forme de X, utilité pour des crucifixions régulières près du lieu de jugement.
Raisons pour conclure que Jésus n’a pas été crucifié sur un crux decussata :
1. Pour les condamnés aux cruces decussatae il n’y avait rien à porter.
3. Crux commissa – en forme de T (comme signe aussi appelée crux patibulata).
Assez populaire chez les soldats dans l’est de l’empire, comme le « T » était le symbole du dieu Tammouz. Et
surtout pour un homme qui se disait un dieu, le sens d’humour romain aurait prescrit cette forme de croix. Pourtant,
il y a deux arguments contre cette forme.
1. Dans le texte on voit que les Romains veulent plaire aux Juifs, ne pas les aggraver avec un symbole idolâtre.
2. Avec ce type de croix, on ne peut pas facilement attacher un titre au-dessus le condamné.
4. Crux immissa – comme le précédent, mais avec la poutre descendue, en forme de † (comme signe aussi appelée
crux capitala).
Selon Irené (Hérétiques 2.24.4) Jésus a été crucifié à un crux immissa, et il n’y a pas de raison d’y douter. Si la
place d’exécution était un peu éloigné de la place de condamnation, le condamné pouvait être forcé d’y porter sa
poutre (patibulum), qui était facile à fixer vite avec un corde au poteau déjà sur place.

Tout pris ensemble, on peut conclure que Jésus a probablement été crucifié sur un crux immissa, bien qu'un crux
commissa n’est pas complètement à exclure. La lettre de Barnabé 8:13 décrit le forme de la croix comme celui de la
lettre tau, et la lettre d’Ignace aux Éphésiens 2:10 comme celui d’une machine à soulever de grands poids – les cruces
immissae et commissae correspondent à ces descriptions, mais pas les autres. En plus, déjà dans les plus anciens des
manuscrits du Nouveau Testament (p. ex. papyrus P66, daté avant 150 après J. C.), au lieu du mot σταυρος (stauros),
les scribes emploient une abréviation qui contient le « staurogramme », des lettres tau et rhô combinés afin de former
un image d’une personne sur un crux immissa ou commissa.
1. 204-27 : Il est vrai que dans le grec classique (500 avant J.C.), σταυρος veut dire « colombe dans un ensemble de
colombes et solives », mais vers le temps de Jésus en Koinè le mot s’utilisait aussi bien pour la solive.
2. 205-1 : Le mot ξυλον, veut simplement dire « du bois » (le matériel), sans impliquer une forme spéciale (en
Luc 23:31 ; Révélation 22:2, 14, 19 le mot veut dire les arbres de la vie et de la connaissance du bien et du mal). Le
verset clé, Deutéronome 21:23, utilise l’hébreu ets, qui est aussi générale : en Genèse 6:14 c’est du bois de placage,
en Genèse 22:3 du bois à brûler. Le premier usage est quand Dieu définit le mot en Genèse 1:11-12 ; là, le sens est
clairement « arbre avec branches pour porter le fruit ». Or, Jésus étant le grand Fruit de l’Arbre de la Vie, il me
semble que ce sens est le plus naturel. (Adam avait enlevé un fruit de l’Arbre de la Loi – Jésus remet en Lui-même
un fruit à l’Arbre de la Loi – « connaissance du bon et du mal » voulant dire « les articles de la loi ».)
3. 205-22 : Dans les catacombes, des cimetières souterrains où les Chrétiens fuyaient les persécutions, on trouve le
croix en grand nombre. Avant l’an 200, à côté de la crux immissa simple, on commence à dessiner des croix à
monogramme, où des lettres sont ajoutés à la croix. Il s’agit toujours de croix symboliques – il n’y a pas de
représentations de la crucifixion.
Dans le « Domus Gelstiana » sur le Palatin à Rome on a trouvé une parodie d’environ l’an 225 : un Chrétien en train
de prier à un homme à tête d’âne fixé sur une croix, avec la légende « Alexamenon adore son Dieu ». Pour que les
non-Chrétiens en font une parodie, il faut que la chose soit bien commune.
Vers 400 on commence à ajouter un agneau, et en 692 il est décidé de remplacer l’agneau par une forme humaine.
Après l’an 1000 des vrais crucifix deviennent commun – le plus ancien connu est un dessin dans un évangile de 586.
(C’est l’enseignement de François d’Assise qui fait qu’on commence à dessiner Jésus dans Sa souffrance.)

6 Repas
1. 207-18 : Ce corps est l’église, comme l’explique Paul en 1 Corinthiens 10:16-7. 1 Corinthiens 11:29 dit la même
chose – ceux qui mangent sans penser aux autres (le corps de Christ – verset 21) causent un jugement contre eux.
Voir aussi Romains 12:5 ; 1 Corinthiens 12:12-27 ; Éphésiens 2:16 ; 4:4, 16 ; Colossiens 3:15 ; et cetera.

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2. 207-26 : Qui font donc cette foule innombrable au ciel (Révélation 7:9-17) ? Et les 144.000 sont des Juifs – donc le
repas (et le ciel) n’est que pour les Juifs ?

7 Âme et Esprit
1. Il y a aussi des centaines de versets liant l’âme aux émotions, et aux pensées non-réfléchies.
2. 210-31 : Tout d’abord – est-ce que « force de vie », « étincelle de vie » sont des notions Bibliques ? Pourquoi
introduire des notions de la philosophie païenne au lieu de l’enseignement Biblique ?
Est-ce qu’un ange ou un démon n’est qu’un étincelle de vie ? Dieu n’est qu’un étincelle de vie ? Et les animaux, qui
n’ont pas d’esprit (sauf quand Dieu les donne une intelligence suranimale – Genèse 7:15), sont tous morts ? Il y a
des esprits de vérité et de mensonge, de mauvais esprits, il y a l’esprit libéral, l’esprit de jalousie, et cetera
(Ésaïe 4:4 ; 28:6). Il est évident qu’il y a un lien entre l’esprit et la pensée, l’intelligence (Exode 28:3 ; 31:3 ;
35:31 ; Deutéronome 34:9 ; 2 Samuel 23:2 ; 1 Rois 22:21-24 ; 1 Chroniques 28:12 ; Néhémie 9:20 ; Job 20:3 ;
32:8, 18 ; Psaume 32:2 ; 77:6 ; Proverbes 29:11 ; Ésaïe 11:2 ; 19:3, 14 ; Actes:1:16 ; 1 Corinthiens 2:11 et cetera).
On peut être sans esprit, mais vivant : Josué 2:11 ; 5:1 ; 1 Rois 10:5.
3. 211-23 : Nouveaux corps ? Ça se dit où dans la Bible ? Des corps changés en spirituel, renouvelés, mais pas de
nouveaux corps (Romains 8:11 ; Philippiens 3:21). 1 Corinthiens 15:35-58 l’explique en détail : notre corps est
semé, et retournera dans la forme que Dieu y donne. En versets 42-44 il y a un seul « il » : le corps qui est semé
dans l’une condition, ressuscité dans l’autre. Il y a une continuité, juste comme mon corps de vieil homme a une
continuité avec mon corps d’enfant, malgré tout ce qui a changé. (Par contre, nos âmes et esprits sont remplacées
le jour de notre renaissance : Ézéchiel 11:19 ; 36:26.)
• Car aussi nous qui sommes dans la tente, nous gémissons, étant chargés ; non pas que nous désirions d’être
dépouillés, mais nous désirons d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. –
2 Corinthiens 5:4
• Car il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête l’immortalité. – 1 Corinthiens 15:53
Regarde Jésus, qui avait un corps de vrai chair (Luc 24:39, 43), qui était reconnaissable (Jean 20:20, 25, 27), et qui
montait au ciel (Actes 1:11). Si c’était un nouveau corps, montrer les plaies serait un mensonge.
En plus, les morts sont véritablement dans la terre, dans les tombeaux : Daniel 12:2 ; Matthieu 27:52 ;
Jean 5:28-29 ; (cf. Ésaïe 26:19)
Cette erreur semble causé par une incompréhension de ce que c’est le shéol – dont on parlera dans ce qui suit.

8 Shéol et Hadès
1. 212-34 : Presque. Il n’y a rien de symbolique à shéol en soi. Il est vrai que la langue poétique peut en parler
symboliquement (comme en Proverbes 27:20), mais elle peut faire cela avec tout. Proverbes 15:22 dit que
« L’Éternel est loin des méchants ». On sait qu’Il n’est pas littéralement loin, parce qu’Il est partout. Est-ce que cela
veut dire que « Yahweh » est une notion symbolique ?
Shéol est la demande (sha’al) que la poussière fait, la réclamation sur notre corps, ou bien la terre revendicatrice –
une réclamation qui est très réelle (Genèse 3:19) tant que cette création est soumise à la stérilité.
2. 213-10 : La géhenne contient les morts qui ne seront plus relevés – parce qu’ils l’ont déjà été, et ont été jugé
(Luc 12:5). Ils sont dans la deuxième mort, le feu éternel (Matthieu 5:22 ; 23:33 ; Marc 9:43, 45, 47 ;
Jacques 3:6 ). Âme et corps seront là ensemble (Matthieu 5 :29-30 ; 10:28 ; 18:9) . Aussi Matthieu 23:15.
Avec d’autres mots, elle est décrite entre autres en Révélation 20:14-15.

9 Jugement
Faisons bien attention à l’ordre chronologique.
• Jésus retourne (Révélation 19:11-16)
• Il tue les non-Chrétiens (Jude 1:14-15 ; Révélation 19:17-21)
• Le diable et ses démons sont emprisonnés (Révélation 20:1-3)
• Les Chrétiens sont ressuscités et règnent mille ans avec Jésus (1 Thessaloniciens 4:16-17 ; Révélation 20:4-6)
• (Où ? Sur terre, ou dans l’air ?)
• Le diable est libéré, fait la guerre et <<à finir>>
1. 214-4 : Ici le « principe » d’un an pour un jour n’est pas valable ?
2. 214-11 : On aura besoin de juges, car il y aura toujours des péchés (Ésaïe 65:20).
3. 214-13 : Pendant les mille ans les morts non-Chrétiens ne revivent pas (Révélation 20:5). Une fois les mille ans
passées (Révélation 20:7) la guerre se fait, et pendant ou après cela le jugement du grand trône blanc prend place,
quand terre et mer retournent leurs morts. Il se peut que les Chrétiens sont jugés sur terre pendant les mille ans
(mais Jean 3:18 ; 5:24), mais les non-Chrétiens sont devant le trône après que le ciel et la terre sont anéantis
(Révélation 20:11) et avant que ceux-ci sont remplacés (Révélation 21:1), donc pas sur terre.

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4. 214-27 : Mais 2 Corinthiens 5:10 dit qu’il s’agit de ce qu’on aura fait dans le corps. Compare aussi 1 Corinthiens 4:3-
5 ; Jean 5:29.

10 1914
Le Royaume visible viendra imprévu, comme un voleur (Matthieu 24:36, 42-44 ; 25:13 ; Marc 13:33-35 ; Luc 12:39-40 ;
1 Thessaloniciens 5:1-2 ; 2 Pierre 3:10 ; Révélation 3:3 ; 16:15) , et quand il vient, tous le sauront (Luc 17:24).

En plus, le retour de Jésus sera vu par tous (Matthieu 24:30 ; Marc 13:26 ; Luc 21:27 ; Actes 1:11 ;
2 Thessaloniciens 1:10 ; Révélation 1:7) – en 1914 rien de tel s’est arrivé. Et Jésus retournera après une grande
oppression (Matthieu 24:6-8, 29 ; Marc 13:7-8, 24-25), quand on dira « finalement, la paix » (1 Thessaloniciens 5:3),
tandis que 1914 était le fin d’une période de prospérité et paix dans laquelle finalement la guerre est venue.
1. 216-1 : Jésus utilise le futur, et le contexte clairement indique qu’Il parle de l’an 70 après J.-C.
2. 216-12 : Il est donc impossible que ce « fouler » ait commencé en 607 avant J.-C.
3. 216-13 : Le trône de Jéhovah vacant – cela s’est produit sous Samuel (1 Samuel 8:7). (En 2 Rois 24:20 Dieu rejette
le peuple, pas Sédécias.) Et la fin de la vacance n’est pas à nous à savoir : Actes 1:7
4. 216 : L’image me semble étrange. La personne sur le trône doit être Jésus, mais il est trop vieux.
5. 217-8 : Daniel 4 concerne Nébucadnetsar. C’est Daniel 2 qui prophétise le Royaume de Dieu.
6. 217-14 : C’est vrai, mais rarement. Normalement un arbre représente une personne, ou un peuple. Ici la Bible nous
enseigne clairement que l’arbre signifie le roi Nébucadnetsar (Daniel 4:20-22).
7. 217-26 : Nombres 14:34 et Ézéchiel 4:6 parlent tous les deux d’une véritable période en jours, correspondant à une
période en années. Où sont les véritables 2520 jours dans le plan dessiné ici ? En plus, Ézéchiel prend un jour pour
chaque année, ce qui tournerait les 3,5 années en trois jours et demi. Encore, il n’y a pas d’indication qu’il s’agit d’un
principe général. Où ailleurs peut-on appliquer ce principe afin d’obtenir de dates réelles prophétiques ?
Finalement, aucun des deux passages ne parle du Royaume. Par contre, 2 Pierre 3:8-9 le fait, et déclare qu’un jour
peut signifier mille ans, et que Dieu attend un peu par miséricorde – qu’à part cela, Son Royaume visible serait déjà
venu (cf Psaume 90:4).

11 Michaël
1. 218-18 : Dans ces deux exemples il s’agit d’un nom donné par les hommes pécheurs, qui est remplacé par un nom
donné par Dieu. Le nom Jésus a été donné par Dieu (Matthieu 1:21 ; Luc 1:31) – qui a donné le nom Michaël ?
2. 218-27 : L’article est nécessaire dans le grec, comme en Français quand on dit « Alexandre le Grand » – le titre est
un déterminatif, qui distingue ce Michaël d’autres qui pouvaient porter ce nom. S’il y a deux Gérard dans un village,
on peut parler de « Gérard le tailleur », sans impliquer qu’il n’y a qu’un seul tailleur dans le village. L’implication est
plutôt qu’il n’y a pas d’autre tailleur qui s’appelle Gérard.
3. 218-29 : Comme ce mot n’est utilisé que deux fois, cela ne veut pas dire grand-chose. Par contre,
1 Thessaloniciens 4:16 parle de la voix d’un archange (φωνη ἀρχαγγέλου), pas de la voix de l’archange (φωνη του
ἀρχαγγέλου) ce qui semble impliquer qu’il y en a plusieurs.
4. 219-12 : La Bible enseigne qu’il y a plusieurs armées (Matthieu 26:53 ; Révélation 9:16) – Dieu en prend même un
de ses titres favoris !
• Dieu des armées : 2 Samuel 5:10 ; 1 Rois 19:10 ; 19:14 ; Psaume 59:5 ; 80:4, 7, 14, 19 ; 84:8 ; 89:8 ;
Jérémie 5:14 ; 15:16 ; 35:17 ; 38:17 ; 44:7 ; Osée 12:5 ; Amos 3:13 ; 4:13 ; 5:14-16, 27 ; 6:8, 14.
• Éternel des armées : 1 Samuel 1:3 ; 1:11 ; 4:4 ; 15:2 ; 17:45 ; 2 Samuel 6:2, 18 ; 7:8, 26-27 ; 1 Rois 18:15 ;
2 Rois 3:14 ; 19:31 ; 1 Chroniques11:9 ; 17:7, 24 ; Psaume 24:10 ; 46:7, 11 ; 48:8 ; 69:6 ; 84:1, 3, 12 ;
Ésaïe 1:9, 24 ; 2:12 ; 3:1, 15 ; 5:7, 9, 16, 24 ; 6:3, 5 ; 8:13, 18 ; 9:7, 13, 19 ; 10:16, 23-24, 26 ; 10:33 ; 13:4,
13 ; 14:22-24, 27 ; 17:3 ; 18:7 ; 19:4, 12, 16-18, 20, 25 ; 21:10 ; 22:5, 12, 14-15 ; 22:25 ; 23:9 ; 24:23 ; 25:6 ;
28:5, 22, 29 ; 29:6 ; 31:4-5 ; 37:16, 32 ; 39:5 ; 44:6 ; 45:13 ; 47:4 ; 48:2 ; 51:15 ; 54:5 ; Jérémie 2:19 ; 6:6, 9 ;
7:3, 21 ; 8:3 ; 9:7, 15, 17 ; 10:16-17 ; 11:20, 22 ; 16:9 ; 19:3, 11, 15 ; 20:12 ; 23:15-16, 36 ; 25:8, 27-29, 32 ;
26:18 ; 27:4, 18-19, 21 ; 28:2, 14 ; 29:4, 8, 17, 21, 25 ; 30:8 ; 31:23, 35 ; 32:14-15, 18 ; 33:11-13 ; 35:18-19 ;
39:16 ; 42:15, 18 ; 43:10 ; 44:2, 11 ; 44:25 ; 46:10, 18, 25 ; 48:1, 15 ; 49:5, 7, 26, 35 ; 50:18, 25, 31, 33-34 ;
51:5, 14, 19, 33, 57-58 ; Amos 9:5 ; Michée 4:4 ; Nahum 2:13 ; 3:5 ; Habacuc 2:13 ; Sophonie 2:9-10 ;
Aggée 1:2, 5, 7, 9, 14 ; 2:4, 6-9, 11, 23 ; Zacharie 1:3-4, 6, 12, 14, 16-17 ; 2:8-9, 11 ; 3:7, 9-10 ; 4:6, 9 ; 5:4 ;
6:12, 15 ; 7:3-, 9, 12-13 ; 8:1-4, 6-7, 9, 11, 14, 18-23 ; 9:15 ; 10:3 ; 12:5 ; 13:2, 7 ; 14:16-17, 21 ;
Malachie 1:4, 6, 8-11, 13-14 ; 2:2, 4, 7-8, 12, 16 ; 3:1, 5, 7, 10-12, 14, 17 ; 4:1, 3.

12 Babylone

Autrefois Israël a forniqué symboliquement avec le vrai Babylone (Ézéchiel 23:14 17), qui a subi le même sort
(Ésaïe 21:9 ; Jérémie 51:8). On doit donc encore trouver une ville qui représente un empire fort, où Israël et d’autres

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Enseignement J. A. Durieux Qu'enseigne réellement la Bible ?

pays cherchent la protection – car c’est cela que veut dire la fornication – au lieu de chez Dieu. En plus, quand Jean vit
que Babylone était ivre du sang des martyrs, il fut étonné (Révélation 17:6) – donc il s’agit d’un empire qui a le nom
d’être un pays Chrétien – mais qui en vérité adore les deux bêtes : le commerce (capitale, la main invisible du marché
libre – les marchands l’aiment) et la suprématie militaire (les rois cherchant protection l’aiment).

Or, au présent là où Israël cherche la protection au lieu de chez Dieu, ce sont les États-Unis. Beaucoup d’autres pays
ont aussi cherché la protection des Américains, et à cause de cela les États-Unis ont fait la guerre partout sur la terre
(Révélation 14:8). À part l’URSS, qui n’est plus, il n’y a pas d’autre pays qui a fait cela. La grande ville des États-Unis
est New York, qui borde à l’Océan Atlantique – le plus grand flac d’eau connu par les anciens : il est donc apte d’utiliser
cette image pour le creuset, le « melting-pot » que sont les États-Unis (Révélation 17:1, 15).

En plus, c’était quel pays qui se croyait le chef du monde (Révélation 18:7), dont la commerce régnait
(Révélation 18:23) ?
1. 220-9 : Les rois ont forniqué justement parce que l’empire est politique/commerciale. Israël a forniqué avec
Assyrie, la Babylonie – normalement des rapports sexuels sont entre des exemplaires d’un même espèce.
2. 220-15 : Le 11 septembre 2001, les centres commercial (Centre Mondial de Commerce) et militaire (Pentagone)
furent détruits en une heure (Révélation 18:8, 10, 16, 19). Les commerçants du monde ont pleuré, parce que leur
profit était détruit. Depuis, le monde financier souffre. (Révélation 18:3, 11) Et Révélation 18:11-19 décrit bien la
réaction des Chinois et d’autres qui vendaient aux Américains.

13 Noël
D’accord. Je ne connais pas de gens qui sérieusement croient que Jésus soit né en décembre. Sa fête a bougé
beaucoup depuis l’ancienne Église. Le dernier changement était de 6 janvier à 25 décembre, pour le rendre impossible
pour des Chrétiens de célébrer la fête du solstice. (C’est la même stratégie qui causa la construction d’églises sur des
lieux saints païens.)

Déjà avant cela, l’église Romain-Catholique avait changé la valeur de la fête, pour donner une forme visible à la
différence entre eux et l’église ancienne (Orthodoxe), qui était incompréhensible pour les non-éduqués. Dans les églises
Orthodoxes le Pascha est toujours le seul grand fête.

14 Les fêtes
1. 222-28 : On est libre en Christ (Romains 14, 1 Corinthiens 8). Rien n’est impur en soi (Romains 14:14 ; Tite 1:15),
et nous pouvons même participer à des repas religieux dans des temples d’idoles, pourvu que nous comprenions qu’il
n’y a pas de force dans cette idole (1 Corinthiens 8:4-6). Mais évidemment, si ce comportement cause de problèmes
pour des faibles dans la foi, il ne faut pas le faire.

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