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(un hors série non officiel de la série des « pour les Nuls »)
I. Définitions
• SIG
Cela veut dire Système d’Informations Géographiques. Mais ça c’était facile.
A quoi ça sert ? En gros à créer des informations géoréférencées, à les comparer,
les recouper, bref, les analyser.
Plusieurs entreprises ont réalisé des logiciels SIG, les deux plus connus (et je ne
sais pas si il y en a d’autres en fait) étant ArcGis (créé par ESRI) et MapInfo (de
MapInfo…).
Celui qu’on utilisera ici est ArcGis. Il faut savoir que les deux logiciels ne sont pas
compatibles et que cela entraîne des difficultés pour transférer des données de
l’un à l’autre.
ArcGis, c’est le pack total SIG : une suite de logiciels pour faire tout un tas de trucs
que je ne connais pas. Nous allons ici juste utiliser un des logiciels : ArcView. Lui-
même étant divisé en différents modules et nous allons en utiliser deux : ArcMap
(c’est là dedans qu’on fait les cartes) et ArcCatalog (c’est ici qu’on crée des
couches et ça ressemble à un explorateur windows).
ARCGIS
A A A A A
R R R R R
C C C C C
V
. . . .
I
E
. . . .
W . . . .
A A
R R
A
C C
R C T
C A O
M T O
A L
A L B
P O O
G X
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• Raster/Vecteur
Sans rentrer dans des détails incompréhensibles, voilà ce que signifient ces termes
obscurs :
Raster : représentation matricielle. C’est par exemple le mode utilisé pour les
images, qui sont découpées en pixels (=matrice). On découpe l’espace avec un
motif régulier ou irrégulier. Le mode raster ne contient pas d’autre information
que les couleurs des pixels par exemple, on ne peut donc pas faire de requête
dessus ni leur ajouter de l’information.
Ensuite, hors IGN il y a la base Corine Land Cover (de l’IFEN) qui comprend
l’occupation des terres sur l’Europe entière (zones urbaines, forêts…).
On trouve aussi des BD Michelin avec des images satellites (SPOT par exemple).
1. ArcMap
• Présentation
C’est le logiciel dans lequel on édite les cartes. Il gère des « projets ».
On y insère des « couches » d’informations comme les photos aériennes plus des
couches que l’on a créées comme le parcellaire. Et on travaille en modifiant ces
couches (on modifie le fichier de la couche), ou juste en leur apportant une mise
en forme spéciale (ce qui ne modifie pas le fichier de la couche) qui sera
sauvegardée uniquement dans le « projet » en cours.
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Voici à quoi ressemble l’interface :
• Principaux outils :
- Ajouter une couche : pour ajouter une couche au projet, cela peut être un
fichier de forme ou encore une photo aérienne etc… Cliquer sur cette icône et
chercher la couche souhaitée puis cliquer sur ok. La couche en question apparaîtra
alors dans le cadre de la liste des couches.
- Cette icône permet de revenir au zoom le plus large qui permet de visualiser
toutes les couches présentes dans le projet. C’est la vue d’ensemble du projet
(pratique quand on est perdu à un niveau de zoom trop élevé).
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- Les flèches cadrage : elles permettent de revenir au niveau de zoom
précédent ou suivant. Utile quand on s’est trompé en zoomant ou quand on a fini
de travailler sur le zoom et qu’on veut revenir à une vue précédente plus large.
- Le mode mise à jour : c’est dans ce mode là qu’on pourra modifier les
couches (physiquement). C'est-à-dire, dans notre cas, saisir des parcelles.
C’est le crayon qui sert à saisir les entités en mode mise à jour.
Voilà pour les principales fonction d’ArcMap, nous apprendrons à les utiliser dans
l’exemple d’application en partie III.
2. ArcCatalog
• Présentation
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Exercice : Connecter le lecteur Exemple. Le déconnecter. Voir que le dossier
Exemple n’a pas disparu du bureau. Reconnecter le lecteur et supprimer le fichier
de point « A_Effacer ». Aller voir dans le dossier Exemple : le fichier A_Effacer n’y
est plus.
• Utilisation
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- Choisir la forme souhaitée : point (ex :obstacle ponctuel), polyligne (ex :
route) , polygone (ex : parcelle) et lui donner un nom. Ici nous choisirons un
fichier de polygones pour faire des parcelles.
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III. Exemple d’application : saisir le parcellaire d’un agriculteur.
- Ouvrir ArcMap
- Cliquer sur créer un nouveau document.
- Manipuler les deux couches : les masquer en décochant la marque dans l’onglet
Couches, les faire réapparaître. Utiliser la commande Zoom sur la couche (clic
droit sur la couche puis Zoom sur la couche) pour voir chaque couche bien cadrée
dans l’espace de travail.
- Se servir des différents outils de zoom (loupes et flèches) ainsi que de la main. Et
au final, zoomer sur la parcelle à saisir.
- Supprimer la couche du Scan25. Noter qu’elle est juste supprimée du projet, pas
de l’ordinateur.
Nous allons maintenant rentrer dans le vif du sujet et saisir une parcelle.
- Pour cela nous avons besoin d’une couche Vecteur, un fichier de forme de type
polygone. Ça tombe bien : on en a créé un tout à l’heure dans ArcCatalog. Ajouter
cette couche.
- La couche Parcelles est pour l’instant vide d’informations. Pour en ajouter, il faut
ouvrir une session de mise à jour comme expliqué dans la figure ci-dessous :
- Puis dans la fenêtre qui s’ouvre, choisir la couche que l’on souhaite modifier, ici
ce sera la couche Parcelles.
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Nous pouvons maintenant modifier physiquement le fichier Parcelles.
- Cliquer sur le crayon et choisir ensuite créer une entité (c’est l’option par
défaut).
- Nous allons saisir la parcelle. C’est simple il suffit de cliquer en suivant les
contours de la parcelle :
Figure 6 : Résultat
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Le fichier de forme Parcelles compte maintenant une entité !
Nous allons à présent saisir une seconde parcelle pour avoir un semblant de
parcellaire.
- Répéter la même opération avec une parcelle adjacente.
Astuce : pour être sûr d’avoir deux parcelles bien adjacentes, il existe un
outil « capture » qui attire le curseur vers les contours des formes proches et qui
permet de créer des points exactement sur le même tracé. Voyons comment s’en
servir.
L’option capture se trouve dans le menu Editeur. Voilà la démarche à suivre :
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Maintenant que l’on a deux parcelles, on voudrait bien pouvoir dire laquelle est en
blé et laquelle est en colza et les faire apparaître de couleurs différentes. Pour
cela, nous allons ajouter de l’information à nos deux polygones. Ces informations
se trouvent dans une table de base de données intégrée à ArcMap.
Nous voudrions donc ajouter un champ « Culture ». Pour cela il faut tout d’abord
quitter la session de mise à jour en suivant la procédure suivante :
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- Rouvrir la table attributaire et cette fois-ci cliquer sur Options puis Ajouter un
champ. Appeler ce champ « Culture », ce sera du « texte » et il ne fera pas plus de
2 lettres (ici ce sera même une : B pour blé et C pour colza, mais on peut penser à
BS pour la betterave sucrière par exemple).
1. 2.
Figures 13, 14: ajouter un champ
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Figure 16 : ajouter une symbologie pour le champ Culture
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Et voilà ce qu’on obtient au final :
Pour aller plus loin et pour finir ce tutorial : on va calculer les surfaces de ces
parcelles.
- La session de MAJ est normalement toujours ouverte. Il faut la fermer pour
ajouter un nouveau champ « Surface ». Suivre la même procédure que pour l’ajout
du champ « Culture ». On prendre un réel double avec une longueur de 3 avec une
décimale. Voilà ce que ça donne :
- Une fois ce champ créé, pas besoin ici de rouvrir une session de MAJ. Sélectionner
la colonne Surface (en cliquant sur Surface, comme dans Excell).
- Faire un clic droit sur Surface, un menu s’ouvre, choisir Calculer les valeurs :
Un avertissement devrait s’afficher disant qu’il faudrait ouvrir une session de MAJ
car le calcul sera irrémédiable si on n’en ouvre pas. Mais nous n’aurons pas besoin
de revenir en arrière, alors on peut calculer sans être en mode mise à jour.
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Une fenêtre s’ouvre dans laquelle on peut taper toutes sortes de formules.
Heureusement, j’ai un script déjà tout fait pour le calcul de surface ! Il faut donc
le charger : c’est le fichier Superficie2.cal. Pour cela, cliquer sur « Charger » et
chercher ce fichier dans le dossier Exemple.
Figure 21 : calculatrice
- Puis cliquer sur Ok, et attendre que le calcul se fasse (ici ça devrait être rapide,
mais plus on a de parcelles plus c’est long. Astuce : quand on a beaucoup de
parcelles, ouvrir une session de MAJ et faire les calculs par petits groupes de
parcelles pour éviter le plantage). Voilà le résultat :
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