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Mon stage technicien chez PYLE, une expérience qui m’a donné confiance et qui confirme mon projet

professionnel

SOMMAIRE
Introduction_________________________________________________________________________________2

I.______Mon projet professionnel : exercer les métiers de la gestion dans les pays en voie de développement
___________________________________________________________________________________________3

II._______Mon stage de deuxième année devait avant tout m’apporter une réelle expérience professionnelle
___________________________________________________________________________________________3
A. Des objectifs principaux fixés dès la recherche du stage____________________________3
 Ma priorité, un sujet de stage orienté « Génie Industriel »_____________________________________________3
 Seul stage long avant le TFE, mon stage de deuxième année devait être très formateur______________________3
 Le stage technicien devait être une occasion de perfectionner mon anglais________________________________4
B. Bilan de la recherche de stage : dans quelle mesure les objectifs ont-ils été atteints ?___4
 Une recherche trop timide et trop ambitieuse : je n’ai pas trouvé de stage en pays anglophone________________4
 Les objectifs, contradictoires, auraient été difficiles à satisfaire tous à la fois______________________________4
 Un stage très formateur, qui a répondu à mes attentes au niveau de l’expérience professionnelle______________5

III.___Un stage enrichissant : entre mise en pratique des cours de deuxième année et prise de responsabilités
___________________________________________________________________________________________5
A. Un sujet de stage en gestion de production, l’occasion d’appliquer les cours reçus en
deuxième année__________________________________________________________________5
B. Une expérience qui m’aura permis de confirmer et d’affiner mon projet professionnel___6

IV.__Mon stage chez PYLE m’aura permis de découvrir le fonctionnement global de l’entreprise et appris à
m’y faire une place___________________________________________________________________________6
A. Un temps d’adaptation est toujours nécessaire pour se plonger dans l’ « ambiance d’une entreprise »_6
 Une atmosphère propice à la bonne intégration dans l’équipe de travail__________________________________6
 Le langage de l’entreprise, une habitude à prendre___________________________________________________7
 Passer de la vie étudiante à la vie à la campagne, une brusque mais intéressante transition___________________7
B. Un rôle transverse qui m’a permis de découvrir assez globalement le fonctionnement de l’entreprise__7
 Une ambiance de travail très favorable____________________________________________________________7
 Travailler dans une entreprise moyenne permet d’avoir une vision globale de l’entreprise____________________8
 La confiance qui m’a été accordée durant mon stage en a fait une expérience très positive___________________8
C. Possibilités d’amélioration de la vie et du travail dans l’entreprise___________________________8
 La gestion des ateliers distants est parfois délicate : un problème de communication ?______________________8
 L’utilisation des téléphones sans fil est parfois un frein à l’avancement du travail__________________________9

V.________________D’ores et déjà, des objectifs commencent à se profiler pour le stage de troisième année
___________________________________________________________________________________________9

Conclusion_________________________________________________________________________________10

Julie TIPRET (IFI 2007) 1 Août 2005


Mon stage technicien chez PYLE, une expérience qui m’a donné confiance et qui confirme mon projet professionnel

Introduction

Les stages font partie des étapes déterminantes de notre formation. Ils nous permettent de
nous façonner un projet professionnel à la fois reflet de nos compétences et de notre personnalité.

Comme j’ai choisi d’effectuer un échange académique, mon stage de troisième année sera
écourté. J’avais donc des exigences assez élevées pour mon stage technicien, peut-être trop. Je voulais
tout avoir en un seul stage : l’apprentissage d’une langue, d’un métier, ou encore la confirmation d’un
projet.

Dans quelle mesure suis-je parvenue à atteindre les objectifs fixés au début de la recherche ?
Qu’ai-je appris sur le monde de l’entreprise ? Quelles sont les compétences acquises ? L’expérience
vécue est-elle à la hauteur de mes espérances, confirme t-elle mes projets ? Qu’envisager pour
l’avenir professionnel et les prochains stages ?

Je vais retracer ici toutes les étapes liées au stage. J’ai choisi de les mettre en relation avec ma
scolarité et mes expériences à l’EMAC. Le stage m’aura en effet permis de poursuivre ma grande
réflexion sur mon projet professionnel.

Julie TIPRET (IFI 2007) 2 Août 2005


Mon stage technicien chez PYLE, une expérience qui m’a donné confiance et qui confirme mon projet professionnel

I. Mon projet professionnel : exercer les métiers de la gestion dans les pays en voie de
développement

Depuis mon arrivée à l’école, je me suis fait une idée assez précise du projet qui est le mien. Le domaine
qui m’intéresse le plus est le génie industriel. J’aimerais vivre et travailler, en début de carrière au moins, dans
les pays en voie de développement. Je souhaite réellement m’investir dans l’aide au développement dans les
pays émergents du Sud, que ce soit par le biais des ONG ou en travaillant simplement dans les entreprises
locales.

Je suis également intéressée par l’enseignement depuis toujours, une histoire de famille. J’hésite encore à
prolonger mes études afin de faire une thèse pour devenir enseignant chercheur.

II. Mon stage de deuxième année devait avant tout m’apporter une réelle expérience
professionnelle

A. Des objectifs principaux fixés dès la recherche du stage

Ma priorité, un sujet de stage orienté « Génie Industriel »

J’ai fait mon choix d’option, de manière quasi certaine, depuis la fin de la première année : c’est le Génie
Industriel qui m’intéresse le plus. Les cours de gestion de production et de management reçus en deuxième
année m’ont beaucoup plu, ce qui m’a confortée dans mon choix. Pour moi, il était donc très important que le
sujet soit en rapport avec cette option.
A chaque demande, je spécifiais que je souhaitais un sujet de stage en logistique ou en gestion de
production.

Seul stage long avant le TFE, mon stage de deuxième année devait être très
formateur

Afin de me spécialiser dès la troisième année, j’ai choisi d’effectuer une année d’échange à l’Université
Libre de Bruxelles. Dans cette faculté, les cours se terminent fin juin. Mon stage de troisième année n’excèdera
donc pas huit semaines. Je souhaitais donc que le stage de deuxième année puisse m’apporter une réelle
expérience professionnelle, c’est en effet mon seul stage long de ma scolarité à l’EMAC avec le TFE.

Je suis bien consciente qu’en proposant uniquement huit semaines de stage l’an prochain, il me sera
difficile de mener à bien un sujet conséquent. D’autre part, les entreprises seront certainement plus hésitantes à
m’accepter en tant que stagiaire pour une durée aussi courte. Je ne pourrai pas me permettre d’être exigeante sur
le sujet de stage.

Julie TIPRET (IFI 2007) 3 Août 2005


Mon stage technicien chez PYLE, une expérience qui m’a donné confiance et qui confirme mon projet professionnel

Le stage technicien devait être une occasion de perfectionner mon anglais

Je souhaitais, comme beaucoup, que mon stage de deuxième année soit l’occasion de perfectionner mon
anglais. Au départ, j’ai essentiellement envoyé des demandes en Irlande et également au Canada. Très peu de
pays anglophones m’attirent réellement mais je souhaitais apprendre mieux la langue.

Le secteur m’importait peu, c’est la fonction qui était importante à mes yeux. Ainsi j’ai envoyé des
demandes dans des secteurs très variés : agroalimentaire, industries chimiques ou pharmaceutiques, ou encore
fabricants de meubles. J’ai envoyé essentiellement mes demandes dans l’industrie chimique parce que j’y avais
effectué mon stage opérateur, chez ATOFINA.

Si je n’ai pas cherché, dès cette année, de stage dans les pays du Sud (Afrique ou Amérique Latine), c’est
parce que j’estime ne pas avoir encore assez d’expérience pour le faire. De plus, je ne parle pas l’espagnol, que
je compte apprendre cette année. La connaissance de cette langue ouvre beaucoup de porte pour des missions dans
les pays d’Amérique Latine notamment. Je compte chercher un stage dans les PED en troisième année.

B. Bilan de la recherche de stage : dans quelle mesure les objectifs ont-ils


été atteints ?

Une recherche trop timide et trop ambitieuse : je n’ai pas trouvé de stage en pays
anglophone

J’ai essentiellement contacté les entreprises par mail, ce qui ne s’est pas avéré suffisant. Je souhaitais me
débrouiller par moi-même, sans passer par la base de donnée de l’école. Il est donc plus difficile d’avoir des
noms de contact.
Je pense, avec le recul, avoir été trop restrictive en ce qui concerne le type de sujet. J’aurai
certainement du insister davantage sur la diversité de mes compétences, et cibler le sujet après avoir eu un contact
direct avec l’entreprise.
Les quelques retours que j’ai eus et qui auraient pu déboucher sur un stage, ne répondaient pas à mes
attentes au niveau du sujet de stage. J’aurai du insister, au téléphone, pour essayer d’avoir un sujet différent.
Comme le pays n’était pas ma priorité, je ne regrette pas d’avoir finalement fait mon stage en France,
même si je suis un peu déçue de n’avoir pu améliorer mon niveau en anglais.

Les objectifs, contradictoires, auraient été difficiles à satisfaire tous à la fois

J’ai réalisé, pendant mon stage, que mes objectifs étaient assez contradictoires : on ne peut pas exiger
qu’un stage à l’étranger ait la même valeur formatrice qu’un stage en France. En anglais, je n’aurai pas pu
faire le même stage, mon niveau dans la langue n’aurait pas été suffisant. Je n’aurais pas pu répondre aussi
bien aux attentes de l’entreprise si j’avais du m’exprimer dans une langue étrangère.

Un stage très formateur, qui a répondu à mes attentes au niveau de l’expérience


professionnelle

La recherche me préoccupait beaucoup, et ce n’était pas la seule chose à ce moment là  : mes


responsabilités dans le BDE et les démarches administratives liées à mon séjour Erasmus me prenaient
également pas mal de temps.

Début mars, j’ai décidé de commencer à chercher un stage en France. Mon objectif principal n’était
de toute façon pas l’apprentissage de la langue mais bel et bien l’expérience qu’allait m’apporter ce stage.
Julie TIPRET (IFI 2007) 4 Août 2005
Mon stage technicien chez PYLE, une expérience qui m’a donné confiance et qui confirme mon projet professionnel

J’ai su, par A. RODARY (quatrième année), que la société PYLE était susceptible de proposer des
stages en logistique et gestion de production. Je les ai donc contacté et ils m’ont proposé un sujet de stage
centré sur la GPAO, qui m’a semblé très intéressant. Après plusieurs entretiens téléphoniques, j’ai choisi
d’accepter ce stage.
A l’issu de ces trois mois, je ne regrette absolument pas d’avoir fait mon stage en France. Au niveau de
l’expérience acquise, j’aurais difficilement pu imaginer mieux.

III. Un stage enrichissant : entre mise en pratique des cours de deuxième année et
prise de responsabilités

A. Un sujet de stage en gestion de production, l’occasion d’appliquer les


cours reçus en deuxième année

Mon sujet de stage était centré sur la gestion de production, et plus précisément la GPAO. Il comportait
deux parties :
- le suivi de production
- l’exploitation du logiciel Divalto dans le but de réaliser un calcul des besoins automatique.

Pour la partie du suivi de production, j’ai pu avoir énormément de contact dans les usines. J’ai formé les
opérateurs et les chefs d’ateliers à l’utilisation d’un logiciel de pointage des productions.
Le travail sur le logiciel Divalto m’aura permis de me familiariser un peu plus avec le fonctionnement
de la GPAO en général. Dans ce cadre, j’ai participé et animé des réunions avec le personnel de la direction.
Sur le plan de la prise de responsabilités, ces expériences m’auront été très bénéfiques.
J’ai beaucoup appris sur le fonctionnement des logiciels de gestion. Ce qui m’a le plus marqué dans ce
domaine, c’est le fait que le logiciel soit façonné pour convenir à l’entreprise. Beaucoup de fonctionnalités sont
rajoutées à la version de base du progiciel, ce qui coûte très cher à l’entreprise.
J’étais responsable du suivi de mon projet de stage, ce qui m’a permis d’appliquer concrètement les
acquis du cours de management de projet.

B. Une expérience qui m’aura permis de confirmer et d’affiner mon projet


professionnel

Le sujet de stage qui m’a été confié m’a énormément motivée. J’ai pu constater que les cas pratiques
rencontrés dans l’industrie sont loin d’être simples en matière de gestion. Chaque entreprise a ses petites
particularités qui rendent la gestion de production un peu plus difficile… qu’en TD. Mais les quelques
difficultés rencontrées ne m’auront pas découragée, au contraire, il est toujours très intéressant de se confronter à
quelques problèmes. C’est d’autant plus encourageant de parvenir à les résoudre.

Cette expérience de trois mois en entreprise m’a donné envie de me pencher vers les métiers de type
consulting. J’aimerais beaucoup intervenir, plus tard, quand mon expérience me le permettra, dans les
entreprises. J’ai toujours la même attirance pour exercer ce genre de métiers dans les pays en voie de
développement. Je pense (et j’espère) qu’il est tout à fait possible de transmettre l’expérience acquise dans les
jeunes entreprises des pays émergeants.
Je me plait énormément à communiquer avec tous les acteurs de l’entreprise, des ingénieurs aux
ouvriers, en passant par les commerciaux. Je pense que mes facilités de communication peuvent être un avantage
non négligeable dans le projet que j’envisage.

Julie TIPRET (IFI 2007) 5 Août 2005


Mon stage technicien chez PYLE, une expérience qui m’a donné confiance et qui confirme mon projet professionnel

IV. Mon stage chez PYLE m’aura permis de découvrir le fonctionnement global de
l’entreprise et appris à m’y faire une place

A. Un temps d’adaptation est toujours nécessaire pour se plonger dans l’ « ambiance


d’une entreprise »

Une atmosphère propice à la bonne intégration dans l’équipe de travail

Il est nécessaire de s’adapter d’abord à ceux qui sont nos collègues pour quelques mois. Il faut cerner
les fonctions et les rôles de chacun dans l’entreprise afin de savoir, par la suite, à qui s’adresser. Je pense que,
même si un stagiaire ne reste que quelques mois dans une entreprise, il est très important, pour tous, qu’il y
trouve sa place.

J’étais installée dans un bureau avec quatre autres personnes, ce qui a facilité nettement mon
intégration dans la vie de l’entreprise. J’étais dans le bureau, entre autres, de mon tuteur (responsable logistique)
et du responsable de la production (également chef du personnel).

Les repas de midi auront également été l’occasion de connaître un peu mieux le personnel de
l’entreprise. J’ai pris tous mes repas dans le restaurant du village, « chez Monique », qui faisait office de cantine
pour l’entreprise. En plus d’une bonne assiette chaque midi, j’ai eu l’occasion de connaître mieux, entre autres, les
techniciens du bureau des méthodes. Pour mon travail, j’avais beaucoup de contacts avec eux, le fait de bien les
connaître a facilité les choses.

Le langage de l’entreprise, une habitude à prendre

Au départ, lorsque mon tuteur m’a présenté l’entreprise, j’ai tout de suite remarqué que le langage était
assez spécifique. La plupart des personnes désignent les pièces par leurs références. Pour moi, au départ, ces
références n’étaient qu’une série de chiffres sans grande signification. D’autres personnes désignent les pièves
différemment, par rapport au client, ou encore au véhicule auquel elles sont destinées.

Il a fallu s’habituer à ces références, les comprendre afin de pouvoir travailler correctement, et de
savoir de quoi on parle. Curieusement, même si je n’avais pas réellement besoin de savoir ce que signifiaient les
références pour mener à bien mon travail, j’en ai éprouvé le besoin. Je pense qu’il est parfois important de se
ramener à du « concret », pour ma part en tout cas.

Le langage utilisé pour la gestion de production était parfois un peu différent de celui appris en cours,
il a donc fallu que je m’y habitue également. Je pourrais également parler des expressions et de l’accent vosgien
auquel j’ai mis bien plus de temps à m’habituer, mais c’est une autre histoire.

Passer de la vie étudiante à la vie à la campagne, une brusque mais intéressante


transition

J’ai commencé mon stage le 2 mai 2005, j’avais quitté mes collègues et amis albigeois quelques jours
avant, dans l’effervescence du cartel des mines. Arriver au Thillot, petite ville d’à peine 4000 âmes, c’était un
changement assez radical. J’ai été très chaleureusement accueillie par Micheline STOUVENOT, propriétaire
du gîte que j’ai habité et illustre personnage du village. Peu d’étudiants dans les villages, la télévision qui se
résume à deux chaînes en noir et blanc. Alors on retrouve le plaisir de lire, de se promener, d’être simplement au
calme, ça change.

J’ai redécouvert la région dans laquelle j’avais presque vingt ans plus tôt mes premiers pas en skis. J’ai
découvert une région dans laquelle les randonnées commencent au sommet des ballons, des randonnées à
Julie TIPRET (IFI 2007) 6 Août 2005
Mon stage technicien chez PYLE, une expérience qui m’a donné confiance et qui confirme mon projet professionnel

l’envers : on descend puis on remonte... Au bout du compte, un cadre très agréable, le calme fait parfois
beaucoup de bien : une mise au vert avant une année bruxelloise certainement plus mouvementée !

B. Un rôle transverse qui m’a permis de découvrir assez globalement le fonctionnement


de l’entreprise

Le sujet qui m’a été confié avait, je l’ai dit, l’avantage d’être du domaine de la gestion, qui m’intéresse
énormément. C’était également un sujet qui concernait l’ensemble des services de l’entreprise. J’ai donc
rencontré et travaillé avec des personnes issues de tous les services et de tous les ateliers. J’ai pu observer la
manière de fonctionner et de communiquer entre les différents services.

Une ambiance de travail très favorable

Le site sur lequel je me trouvais, qui était le siège social du groupe était de taille assez réduite. On pourrait
l’apparenter à une PME. Une trentaine de personnes travaille dans les bureaux, tout le monde se connaît et il
règne une très bonne entente. Je pense sincèrement que cette ambiance assez chaleureuse favorise le travail. Il
y a très peu de conflits entre les personnes et chacun peut donc se concentrer comme il faut.
En comparant avec mes expériences précédentes (travail saisonnier et stage de première année), je pense
que ce type d’entente ne se retrouve pas partout. C’est un côté très important à mon sens qu’il faut savoir
préserver.

Travailler dans une entreprise moyenne permet d’avoir une vision globale de


l’entreprise

Dans une entreprise de la dimension d’une PME, tout le monde se connaît. J’imagine, sans en avoir fait
moi-même l’expérience, que dans les grands sites de production, il y a davantage d’anonymat. Pour ma part, je
pense préférer la dimension moyenne, surtout si l’ambiance de travail est bonne.
Chacun connaît son voisin et le rôle qu’il occupe dans l’entreprise. D’autre part, une personne peut avoir
plusieurs fonctions, ce qui permet de connaître encore davantage le fonctionnement global de l’entreprise, mais
également d’avoir un travail diversifié.

La confiance qui m’a été accordée durant mon stage en a fait une expérience très
positive

Je me suis très vite habituée à l’entreprise et aux personnes qui m’entouraient. Le sujet m’intéressait
énormément, même s’il me semblait un peu difficile au départ. Assez rapidement (au bout de deux semaines
environ), mon tuteur m’a dit être très satisfait de l’avancement du projet. Il avait déjà confié ce travail à des
personnes de la société et avait été déçu.
Nous faisions, mon tuteur et moi, des points très réguliers sur l’avancement du projet. J’ai ressenti une
grande confiance de la part de l’ensemble du personnel. Au bout de quelques semaines, lorsque les gens avaient
besoin d’un renseignement, il arrivait souvent qu’ils m’appellent directement, sans passer par mon tuteur.
J’ai rencontré, lors du premier mois de mon stage, le PDG du groupe. Il a décidé de m’indemniser plus
que prévu aux vues de mon travail. Je ne suis pas du genre à courir après l’argent, mais ce geste m’est apparu
comme de la reconnaissance et il m’a fait très plaisir.

C. Possibilités d’amélioration de la vie et du travail dans l’entreprise

J’ai beaucoup appris de l’entreprise PYLE et je pense qu’elle est un bon exemple. Je m’y suis beaucoup
plue pendant ces trois mois. Néanmoins, certaines choses m’ont étonnée, essentiellement sur le plan de la
communication.

Julie TIPRET (IFI 2007) 7 Août 2005


Mon stage technicien chez PYLE, une expérience qui m’a donné confiance et qui confirme mon projet professionnel

La gestion des ateliers distants est parfois délicate : un problème de


communication ?

A Servance, il y a deux sites de production. Le premier site se trouve dans l’usine principale, tout à côté
des bâtiments administratifs. Le second est isolé à environ 500 mètres de là, sur le site du Menisot.

La communication entre la direction et les chefs d’ateliers du Menisot n’est pas simple. Elle se passe le
plus souvent par téléphone ou dans les ateliers où le personnel de la direction se rend plusieurs fois par jour. Les
relations sont plus tendues avec les chefs d’ateliers du site distant. Leur personnalité y est certainement pour
quelque chose mais je pense que ce n’est pas la seule cause.

Je suis convaincue que la communication directe est beaucoup plus efficace qu’une conversation par
téléphone ou au milieu de l’atelier, dans le bruit. Avec les chefs d’atelier de l’usine principale, tout semble mieux
se dérouler. Lorsqu’ils ont un problème, ce sont eux qui se rendent dans le bureau des responsables logistique et
production. La discussion a lieu au calme et les problèmes se résolvent plus facilement.

Pour remédier à ces petites difficultés, je pense qu’il est possible de mettre en place une rencontre
quotidienne ou tous les deux jours par exemple. Une rencontre lors de laquelle il serait possible de faire une mise
au point et de communiquer sur les éventuels problèmes rencontrés en production.
Je pense également que si ces rencontres ont lieu dans les bureaux, les membres de la direction, réunis,
auraient plus de poids.

L’utilisation des téléphones sans fil est parfois un frein à l’avancement du travail

La plupart des employés (à partir du niveau de technicien) sont équipés d’un téléphone sans fil. Ils sont
donc joignables à tout moment. C’est un moyen très pratique de communiquer, d’autant plus que beaucoup ne
passent pas leur journée à leur bureau.
Néanmoins, j’estime qu’il y a parfois quelques abus quant à l’utilisation des téléphones sans fil. Le
téléphone de certains, mon tuteur par exemple, sonne quasiment en permanence. Je pense que certains appels
pourraient être évités, on décroche peut-être le téléphone un peu trop facilement.

En réunion, la présence de ces téléphones se révèle, à mon sens, extrêmement problématique. Il m’est
arrivé de participer à des réunions lors desquelles à chaque instant, au moins une personne était au téléphone.
Je pense que le téléphone fixe de la salle de réunion peut suffire à recevoir les appels très urgents. Quant aux
appels classiques, ils peuvent certainement attendre une heure ou deux.

V. D’ores et déjà, des objectifs commencent à se profiler pour le stage de troisième


année

L’expérience du stage de deuxième année m’a donné confiance en moi et en mon avenir professionnel. Je
ressens toujours l’envie de découvrir la vie dans les pays du Sud. C’est là le principal objectif que je me fixerai
en troisième année.

Mon stage ne durera que deux mois, au maximum, je ne pourrai pas être aussi exigeante que cette année
sur le plan de l’expérience professionnelle. Par contre, je compte bien avoir le courage de prendre le large : je ne
connais personne qui ait regretté de s’être jeté à l’eau.

J’espère que mon stage de troisième année sera l’occasion pour moi de confirmer encore mon projet.
Mon année en Belgique me permettra également d’en apprendre plus sur la coopération internationale : j’ai
choisi certains cours qui m’en apprendront un peu plus sur le fonctionnement des ONG.

Julie TIPRET (IFI 2007) 8 Août 2005


Mon stage technicien chez PYLE, une expérience qui m’a donné confiance et qui confirme mon projet professionnel

Conclusion

Si le bilan était parfait, je pourrais être totalement fière mais je n’aurais aucun enseignement à
tirer de cette expérience. Il ne l’est pas, mais il est très satisfaisant tout de même. Il aurait été difficile
que j’obtienne tout ce que je voulais de ce stage. Mes objectifs prioritaires ont été remplis en tout cas :
j’ai réalisé un stage très formateur dans le domaine de compétences qui m’intéresse le plus.

Côté déception, il est vrai que je n’ai pas pu perfectionner mon niveau d’anglais comme
j’aurais aimé le faire au départ. Néanmoins, j’ai eu l’occasion de pratiquer l’anglais lors de mon stage,
et mon niveau s’est avéré suffisant pour me débrouiller au téléphone.

Sur le plan des compétences acquises en gestion de production, et surtout en GPAO, elles sont
précieuses et me donnent davantage confiance en moi pour l’avenir. J’ai découvert chez moi des
facilités de communication qui sont essentielles dans le projet que j’envisage.

L’expérience de ce stage m’a permis de confirmer mon choix d’option ainsi qu’une partie de
mon projet professionnel. Je sais que ce sont les métiers de la gestion qui m’intéressent le plus. La
diversité offerte dans le métier de consultant m’attire beaucoup également.
Me reste à confirmer la seconde partie de mon projet : travailler dans les pays émergeants. Ce
sera mon principal objectif pour l’an prochain. En cas de difficulté, PYLE pourrait d’ailleurs me
proposer un stage en Roumanie. Néanmoins, je préfèrerai me tourner vers l’Afrique ou l’Amérique
Latine.

Julie TIPRET (IFI 2007) 9 Août 2005

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