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t0, dans lequel il déclarait le pre
sitlent de la République dechu
LES DÉFENSES DU CALLAO de tous ses pouvoirs, comme
l traître a la patrie. Bientôt Arica,
Dans notre numéro du ‘l3 juin Tama, d'autres villes importan
dernier, nous avons rendu tes, adheraient au mouvement,

compte de l'échec qu'a éprou et une partie de la flotte péru

vé l'escadre espagnole devant vienne passaitdu côté desinsur
(Jallao. Les deux dessins que gés. Le vice-président de la Ré
nous publions aujourddnii repré publique, M. (Janseco, arborait
sentent des modèles, de la aussi à Ayacucbo le drapeau de
formidable artillerie à laquelle. la révolte, et prenait en main le
les Péruviens ont du leur succes. pouvoir exécutif. De proche en
Les batteries qui la portent ont proche, le mouvement révolu
cela de particulier, qu'elles sont tionnaire arriva jusqu'aux por
l'application aux travaux’ de for tes de la capitale. Enfin, le 6
tilication des tourelles blindées novembre, les troupes du colo
dont sont pourvus les navires nel Prado, après avoir tourne. à
cuirassés. Lurin. l'armée du général Paget,
La côte de (Jallao etant formée entreront à Lima presque sans
d'un sable uni et sans consis coup férir: elles ne rencon
tance, il était impossible d'y trerent de résistance qu'au Pa
construire les ouvrages néces lais de la Présidence, qu'il fallut
saires pour la pesante artillerie prendre a coups de canon, et au
dont disposaient les Péruviens, fort Santa-Catalina. Pendant ce
et qui se composait de canons temps-lai, le général Pézet, qui
Armstrong et Blakeley venus n'était qu'à une demi-lieue de
d'Angleterre. — C'est M. Mal distance et pouvait accourir avec
mowski, ingénieur polonais rési ses troupes fraîches, disciplinées
dant au Pérou, qui eut l'idée de et désireuses de combattre, se
construire des tourelles blindées. rendait au Callao et allait atten
Le combat a prouvé que d'idée dre, a bord de la frégate espa
était bonne. Les canons étaient gnole Ninnanri'a, le (lepart du
montés en harbette; aucun n'a plus prochain paquebot pour
souffert du feu des Espagnols. l‘Europe.
Les explosions, qui,en ont dé
monté trois,n‘étaient attribuables Le premier acte du nouveau
qu'à Pinexpérience des hommes chef suprême de la République
chargés de la manœuvre des fut de déclarer publiquement
pièces. que le Perou faisait cause com
‘
L. M. mune avec le Chili, et il envoya
M. (Janseco conclure à Santiago
un traite d'alliance offensive et
«assura.» défensive contre Flfispagne. Le
colonel Prado avait raison de
M. MÀRIANO IGNACIO PPADO dire que: « la question pendante
entre le Chili et l‘Espagne était
CHEF svrmäun PROVISOIRE DE essentiellement péruvienne. U»
LA RÉPUBLIQUE ou minou puisqu'un des griefs de l‘Espa
gne était précisément la sym
pathie trirs-accusée que l
Le ‘28 février 1865, M. Mariano lhili avait manifestée pour le
lgnacio Prado, chef politique et Perou, à l'époque de l'occupa
militaire de laprovince d‘Are Statue dflàmbiorix, par M. Bertin, inaugurée à Tongres (Belgique) le 5 septembre. tion des îles Chinchas par la
quipa, faisait un pronunciamien D'après une photographie de MM. Fierlants. flotte espagnole.

cours (agricole de la Mâlrllnîqllc: Aspect de la savane au moment de la distribution des récompenses. — D'après un croquis de M de Saint-lîdmn