MINISTERE DES TRANSPORTS

DIRECTION GENERALE DES TRANSPORTS INTERIEURS

Entretien préventif
du réseau
routier national

Répertoire des dégradations

)IRECTION DES ROUTES ET

DE LA CIRCULATION ROUTIERE
Page laissée blanche intentionnellement
 •çé!

MINISTERE DES TRANSPORTS

DIRECTION GENERALE DES TRANSPORTS INTERIEURS
DIRECTION DES ROUTES ET DE LA CIRCULATION ROUTIÈRE 2 4 4 , BD SAINT-GERMAIN - 7 5 7 7 6 PARIS CEDEX 1 6

Sous Direction de l ' E n t r o l i e n , de la Réglemenlallon de la V o i r i e el du Contentieux ( I I I V, 2)

Entretien préventif
du réseau
routier national

AVRIL 1979
Documont réalisé et dillusd par : RÉIMPRESSION 1995

le Service d'Eludés Techniques des Roules et Autoroutes

4G, avenue Aristide Briand - 9?223 IIAGNEUX M ie laboratoire Central des Ponts et Chaussées I I 1*1
5B bd Lefcbvie - 75732 PARIS Codex 15 l ^ v l V
Page laissée blanche intentionnellement
 • 1 -

SOMMAIRE

Pages

Introduction 3

Première partie : Dégradations prises en compte dans les

règles d'entretien

- Famille des déformations

. Orniérage à grand rayon 6
. Orniérage à petit rayon 8
. Flache 10
. Affaissement 12
. Bourrelet longitudinal 14

— Famille des fissures

. Fissure longitudinale de fatigue 16
. Faïençage 18
. Fissures transversales de retrait 20
. Fissure longitudinale d'épaulement 22
. Raccordement défectueux de deux bandes
d'enrobés 24

— Famille des arrachements

. Nids de poule 26
. Désenrobage 28
. Pelade 30
. Plumage 32
. Glaçage 34
. Usure causée par les pneus à crampons 36

— Famille des remontées

. Remontée de fines - remontée de laitance 38
. Ressuage 40
. Remontée d'eau 42

Deuxième partie : Autres dégradations

. Bourrelet transversal 46
. Fissure longitudinale de tassement 48
Page laissée blanche intentionnellement
INTRODUCTION

Ce répertoire des dégradations est établi à l'intention des

agents chargés des inspections visuelles détaillées des chaussées, suivant
la méthode définie dans le Guide technique, LCPC - SETRA Avril 1979,
pour l'entretien préventif du réseau routier national. Il doit permettre
une identification des désordres selon une terminologie commune à
tous les services.

Il convient de rappeler que le Guide technique vise l'entretien

préventif des itinéraires en bon état, renforcés ou non. Sur ces itiné-
raires, les travaux d'entretien doivent être programmés avant que les
dégradations n'atteignent une gravité pouvant mettre en cause la conser-
vation de la chaussée, la sécurité et le confort des usagers, ou l'intégrité
de la couche de surface.
Pour cette raison, les dégradations présentées sont en général
de faible importance ; pour certaines d'entre elles, les photographies qui
les illustrent s'attachent toutefois à montrer leur évolution.

Les dégradations répertoriées sont classées en deux groupes :

1. Les dégradations prises en compte dans les règles d'entretien. Elles

sont divisées elles-mêmes en quatre familles :
• Déformations
• Fissures
• Arrachements
• Remontées
Chacune de ces dégradations est reliée à un ou plusieurs des
trois objectifs de l'entretien, à savoir :
- la conservation en bon état de la structure de chaussée et son adap-
tation à l'évolution du trafic ;
- le maintien de conditions de sécurité et de confort satisfaisantes ;
- la conservation de l'intégrité de la couche de surface.
 -4-

2. Les dégradations non prises en compte dans les règles d'entretien :

Ce répertoire n'a pas la prétention d'être exhaustif et vise

principalement l'identification des dégradations prises en compte dans
les règles d'entretien ; on y a cependant fait figurer deux autres défauts
qui peuvent être rencontrés sur le réseau :

• les bourrelets transversaux, phénomène pouvant apparaître en

période de forte chaleur, mais encore trop mal connu pour que des
règles d'entretien puissent être définies ;

• les fissures longitudinales de tassement qui nécessitent généralement

une étude géotechnique approfondie.

A titre indicatif, les causes possibles des désordres sont

volontairement évoquées de façon sommaire. En effet, ce document n'a
pas la prétention de permettre l'établissement du diagnostic, tâche
souvent délicate qui nécessite une réflexion approfondie et parfois une
étude particulière de laboratoire.

Le cas des chaussées en béton de ciment n'est pas abordé ici.

Elles ne représentent actuellement qu'un faible pourcentage du réseau,
mais la raison essentielle tient au fait que leur étude fait appel à une
méthodologie bien spécifique, et que les solutions d'entretien, à
l'exception des enduits superficiels, sont différentes de celles utilisées
sur les autres types de chaussées.
 PREMIÈRE PARTIE

DÉGRADATIONS PRISES EN COMPTE

DANS LES RÈGLES D'ENTRETIEN
 Orniérage d'ensemble (2 traces)

Orniérage de 15 mm de profondeur (ne peut être décelé qu'avec une règle)

 •

•7-

DEFORMATIONS

ORNIÉRAGE A GRAND RAYON

DEFINITION
Déformation transversale de grand rayon apparaissant sous le
passage des roues et intéressant l'ensemble du corps de chaussée.
Il concerne généralement d'assez grandes longueurs.

OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ

Conservation et adaptation de la structure (toutes structures).

CAUSES POSSIBLES
- Tassement des couches inférieures de la chaussée.
- Fatigue de la chaussée.
- Défaut de compactage à la construction.

ÉVOLUTION
Caractérisée par l'augmentation de la profondeur de l'ornière.
- Apparition probable d'autres dégradations de structure.

Orniérage accompagné de faïençage

 8-

Vue d'ensemble

Abords d'un carrefour

 9-

DÉFORMATIONS

ORNIÉRAGE A PETIT RAYON

DÉFINITION
Déformation transversale de faible rayon apparaissant dans les
traces des roues des véhicules et intéressant la couche de roule-
ment. Il concerne généralement d'assez grandes longueurs.

OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ

Sécurité - confort.

CAUSES POSSIBLES
- Fluage d'une couche de roulement surcompactée ou réalisée
avec un bitume trop mou.
- Stabilité insuffisante de l'enrobé (mauvaise formulation).

ÉVOLUTION
- Apparition principalement dans les zones de fortes sollicita-
tions (trafic lourd, lent et canalisé : rampes, abords de feux,
etc..) par temps chaud.
- Accompagné souvent d'un ressuage.
- Formation de bourrelets.

Vue de détail
 10

Vue d'ensemble d'une flache

Flache accompagnée de désordres secondaires :

faiënçage, remontée de laitance
 -11 •

DÉFORMATIONS

FLACHE

DÉFINITION
Dépression localisée de la surface de la chaussée, généralement
de forme arrondie.

OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ

Conservation et adaptation de la structure (chaussées souples à
assise non traitée et chaussées à couche de base traitée aux
liants hydrauliques).

CAUSES POSSIBLES
- Problème d'interface béton bitumineux - couche de base.
- Perte de cohésion localisée de la couche de base (mauvaise
qualité, épaisseur insuffisante).
Défaut de portance du sol.

ÉVOLUTION
Le plus souvent faiénçage évoluant vers le nid de poule par
départ de matériaux.
Accompagnée parfois de remontées de fines.
 - 12

Affaissement de rive

Affaissement de faible étendue en pleine chaussée

(pourrait à la limite être considéré comme une flache).
 - 13

DÉFORMATIONS

AFFAISSEMENT

DÉFINITION
Dépression très prononcée et souvent assez étendue se localisant
soit en rive, soit en pleine largeur.

OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ

Conservation et adaptation de la structure (chaussées souples à
assise non traitée).

CAUSES POSSIBLES
- Sous-dimensionnement localisé.
- Pollution du corps de chaussée.
- Construction localement défectueuse.

ÉVOLUTION
S'accompagne rapidement d'autres dégradations de structure
(bourrelets essentiellement, faiënçage, etc. ).
 14

Bourrelet lié à un affaissement en pleine largeur

Bourrelet lié à un affaissement de rive

 15

DÉFORMATIONS

BOURRELET LONGITUDINAL

DÉFINITION
Renflement d'enrobés, accompagnant généralement un orniérage
ou une autre déformation de chaussée.

OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ

Conservation et adaptation de la structure (chaussées souples à
assise non traitée).

CAUSES POSSIBLES
- Tassement des couches inférieures de la chaussée.
- Fatigue de la chaussée.
- Défaut de compactage à la construction.
Défaut localisé de la chaussée (sous-dimensionnement, pollu-
tion, etc.).

ÉVOLUTION
En rapport avec celle de l'orniérage ou de l'affaissement
correspondant.
 -16-

Fissures courtes, fines, non dédoublées

Fissures dédoublées (dernier stade avant faiençage)

 17-

F/SSURES

FISSURES LONGITUDINALES DE FATIGUE

DÉFINITION
Fissures fines, parallèles à l'axe de la chaussée apparaissant le
plus souvent dans les traces des roues des véhicules.

OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ

Conservation et adaptation de la structure (toutes structures).

CAUSES POSSIBLES
- Fatigue de la chaussée : structure de la chaussée ou portance
du sol support insuffisante.

ÉVOLUTION
Leur longueur varie de quelques décimètres à plusieurs dizaines
de mètres.
Elles évoluent vers le faiënçage (par dédoublement et épau-
frement) ou vers une fissuration en dalot (cas particulier des
assises traitées aux liants hydrauliques).

Fissures sur assise traitée aux liants hydrauliques

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Faiènçage sur chaussée souple

Faiènçage sur chaussée traitée aux liants hydrauliques

 - 19-

FISSURES

FAIENÇAGE

DÉFINITION
Ensemble de fissures plus ou moins rapprochées formant un
maillage.

OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ

Conservation et adaptation de la structure (toutes structures).

CAUSES POSSIBLES
Fatigue excessive de la chaussée, due à un sous-dimension-
nement ou à une mauvaise qualité de l'ensemble de la struc-
ture ou d'une seule des couches de la chaussée.

ÉVOLUTION
Extension progressive du phénomène en surface (sauf défauts
très localisés).
- Dernier stade avant désordres graves.

Faiènçage au stade ultime

 -20

Fissuration fine en pleine large

Fissure ramifiée
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21 -

F/SSURES

FISSURES TRANSVERSALES DE RETRAIT

DÉFINITION
Fissures transversales périodiques, d'espacement variable (5 à
20 m) intéressant tout ou partie de la largeur de la chaussée.
OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ
Intégrité de la couche de surface ou conservation et adaptation
de la structure dans le cas de fissures « très dégradées ».
CAUSES POSSIBLES
- Retrait des couches traitées aux liants hydrauliques.
ÉVOLUTION
Apparaissent, soit directement en pleine largeur, soit, dans
certains cas, d'abord au droit du passage des roues sur la voie
lente pour s'étendre à la totalité du profil en travers.
- D'abord fines, ces fissures peuvent se ramifier avec épau-
frement des lèvres ; on aboutit parfois à un faiènçage.
- Le nombre des fissures peut notablement augmenter dans le
temps.

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Fissure « très rléqrarlée » (avec départs rie matériaux)

 22

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Vue générale d'une fissure d'épaulement

Fissure d'épaulement accompagnée d'un affaissement

 23

FISSURES

FISSURES LONGITUDINALES D'EPAULEMENT

DÉFINITION
Fissure rectiligne apparaissant en rive au niveau de la jonction
de l'épaulement (ou de l'élargissement) avec l'ancienne chaussée.
OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ
Intégrité de la couche de surface.
CAUSES POSSIBLES
Rigidité différente des matériaux constitutifs de l'épaulement
et de l'ancienne chaussée.
- Réalisation défectueuse de l'épaulement : partie saine du corps
de l'ancienne chaussée insuffisamment dégagée ; compactage
insuffisant de l'épaulement.
ÉVOLUTION
- Ouverture de la fissure avec dégradations des bords.
- Dans le cas où la partie saine du corps de l'ancienne chaussée
est séparée de l'épaulement par une zone de caractéristiques
médiocres, la fissure est accompagnée de désordres secondaires
à ce niveau : affaissement, faiënçage, nids de poule.

Fissure d'épaulement accompagnée de faiënçage

 -24-

Fissure longitudinale de joint

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F ssure transversale de joint

 25

FISSURES

RACCORDEMENT DÉFECTUEUX DE
DEUX BANDES D'ENROBÉS

DÉFINITION
Fissure rectiligne à bord franc, apparaissant au raccordement
de deux bandes d'enrobés (fissure longitudinale) ou à une
reprise de bande d'enrobés (fissure transversale).

OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ

Intégrité de la couche de surface.

CAUSES POSSIBLES
- Mauvaise réalisation du joint longitudinal ou du joint de
reprise de bande (bord de la première bande trop froid,
compactage insuffisant du joint, défaut de liaison de l'enrobé
chaud à l'enrobé froid).

ÉVOLUTION
- Départ de gravillons au niveau des bords de la fissure.

K, i w t r « TWimÉT<jTtinrrifwi

Fissure longitudinale de joint

 •26

Apparition d'un nid de poule après flache

Vue générale comportant plusieurs nids de poule, dont certains rebouchés

 2/

ARRACHEMENTS

NID DE POULE

DÉFINITION
Cavité à la surface de la chaussée, due à des départs de matériaux.

OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ

Conservation et adaptation de la structure (chaussées souples à
assise non traitée et chaussées à couche de base traitée aux liants
hydrauliques).

CAUSES POSSIBLES
- Défaut localisé de la couche de surface ou de base (mauvaise
qualité à la fabrication ou à la mise en œuvre des matériaux).
- Défaut de portance (drainage, poche d'argile, etc.).
Défaut d'interface (structures traitées aux liants hydrauliques).

ÉVOLUTION
En général, stade final d'un faïençage ou d'une flache.

Détail : on distingue la couche sous-jacente

 28-

Vue générale d'une plaque de désenrobage

Gros plan d'un béton bitumineux 0/10 normal

 -29
ARRACHEMENTS

DÉSENROBAGE

DÉFINITION
Départ du mastic (liant + fines) autour des granulats d'une
couche de roulement.

OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ

Intégrité de la couche de surface.

CAUSES POSSIBLES
- Adhésivité liant - granulat insuffisante.
- Mise en œuvre par conditions météorologiques défavorables.
- Stagnation d'eau sur la chaussée.

ÉVOLUTION
- Processus continu dans le temps (augmentation de la perméa-
bilité de l'enrobé) avec départ des gravillons non tenus.

Gros plan d'un béton bitumineux 0/10 désenrobé

 30

Chaussée présentant plusieurs plaques de pelade

 -31

ARRACHEMENTS

PELADE

DÉFINITION
Arrachement de la couche de roulement par plaques.

OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ

Intégrité de la couche de surface.

CAUSES POSSIBLES
Epaisseur trop faible de la couche de roulement (pour les
enrobés fins, par exemple).
Mauvais accrochage de la couche de roulement sur la couche
de base (absence de couche d'accrochage à l'exécution, par
exemple).

ÉVOLUTION
Augmentation en nombre et en étendue des zones pelées.

Détail d'une plaque de pelade

 32-

Plumage localisé (jet fermé ou joint)

Plumage généralisé à l'ensemble du profil en travers

 -33

ARRACHEMENTS

PLUMAGE

DÉFINITION
Arrachement des gravillons à la partie supérieure d'une couche
de roulement.
Se rencontre essentiellement sur les enduits d'usure et parfois
sur les enrobés cloutés.

OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ

Sécurité - confort.

CAUSES POSSIBLES
- Conditions d'exécution défectueuses .
- Sous-dosage ou manque d'adhésivité du liant (enduits d'usure).
- Sollicitations tangentielles trop importantes (courbes, etc.).
- Compactage insuffisant (enrobés cloutés).

ÉVOLUTION
- Processus continu dans le temps.
 34-

Vue d'ensemble
mm

Gros plan d'un enrobé normal

 • 3b-

ARRACHEMENTS

GLAÇAGE

DÉFINITION
Usure de la couche de roulement par arasement progressif des
gravillons au niveau du mastic fines-bitume, sans arrachement
de ceux-ci.

OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ

Sécurité - confort.

CAUSES POSSIBLES
- Granulats trop polissables.
- Usure du revêtement.

ÉVOLUTION
- Chaussée lisse et brillante : augmentation de la glissance.

Gros plan d'un enrobé glacé

 36

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Ornières créées par les pneus à crampons

 ARRACHEMENTS

USURE CAUSÉE PAR LES PNEUS A CRAMPONS

DÉFINITION
Orniérage progressif créé par une circulation importante de
véhicules équipés de pneus à crampons.

OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ

Pour l'application des règles d'entretien, cette dégradation est
assimilée à l'orniérage à petit rayon.

CAUSES POSSIBLES
- Bris de gravillons et enlèvement de ceux-ci et du liant dans
les traces des roues des véhicules.

ÉVOLUTION
Augmentation de la profondeur des ornières et augmentation
de la perméabilité de la couche de roulement au droit de ces
ornières.
 38-

Remonîées de fines au droit d'une fissure

Remontées de fines au droit d'un faiençage

 -39

REMONTEES

REMONTÉES DE FINES
REMONTÉES DE LAITANCE
DÉFINITION
Fines provenant de la couche de base et apparaissant en surface
au niveau de défauts de la couche de roulement (fissures, faièn-
çage, flache, etc.).
Ces remontées peuvent également se présenter sous la forme
d'une boue, appelée laitance, de couleur verdâtre ou blanche.
OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ
Conservation et adaptation de la structure (chaussées à couche
de base traitée aux liants hydrauliques).
CAUSES POSSIBLES
. Perte de cohésion (avec attrition des matériaux) d'au moins
la partie supérieure de la couche traitée, souvent due à un
défaut d'interface pouvant être aggravé par une couche de
roulement perméable ou d'épaisseur faible.
L'entraînement des fines produites se fait par l'eau circulant
au niveau de l'interface grave traitée - couche de roulement.
ÉVOLUTION
- Accentuation des désordres accompagnant ces remontées.
- Formation de nids de poule.

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Vue d'ensemble de plusieurs remontées
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V u e générale d ' u n ressuage sur e n d u i t (dans les traces des roues).

Vue générale d'un ressuage sur enrobés.

 -41

REMONTEES

RESSUAGE

DÉFINITION
Remontée du liant à la surface d'une couche de roulement
(enduit) ou du mortier liant t- fines (enrobés) recouvrant en
totalité ou partiellement les granulats.
OBJECTIF DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ
Sécurité - confort
CAUSES POSSIBLES
- Enrobés :
. surcompactage
. bitume trop mou
. excès de liant
- Enduits :
. mauvaise formulation
. sections soumises à un fort ensoleillement (exposition -
rampe).
ÉVOLUTION
- En général, apparition dans les traces des roues et par fortes
chaleurs. Formation d'empreintes dans les zones où le liant
ou le mortier recouvrent en totalité les gravillons.
- Sur enrobés, le phénomène est souvent accompagné de
déformations par fluage.

Gros plan d'une plaque de ressuaçje montrant une empreinte

 •42-

Remontée au niveau d'un joint longitudinal

Vue d'ensemble de plusieurs remontées

 •43-

REMONTÉES

REMONTÉE D'EAU

DÉFINITION
Remontée de l'eau par capillarité à travers des points faibles de
la couche de roulement.

OBJECT DE L'ENTRETIEN CONCERNÉ

Intégrité de la couche de surface.

CAUSES POSSIBLES
- Venue d'eau sous le corps de la chaussée.
Cheminement d'eau dans le corps de la chaussée sortant dans
les zones de faible compacité (joint, départ ou fin de bande,
etc.).

ÉVOLUTION
Destruction progressive de la chaussée sous l'action de l'eau.
- Désenrobage de l'enrobé.
Page laissée blanche intentionnellement
 45-

DEUXIÊME PARTIE

DÉGRADATIONS NON PRISES EN COMPTE

DANS LES RÉGLÉS D'ENTRETIEN
 •46-

Vue d'ensemble

H'nn hotirmlpt
 4/

DEFORMATIONS

BOURRELET TRANSVERSAL

DÉFINITION
Renflement transversal d'enrobés, pouvant être répétitif, sans
dégradation de structure.

CAUSES POSSIBLES
- Dilatation sous l'action de très fortes chaleurs des dalles
d'une structure traitée aux liants hydrauliques.

ÉVOLUTION
Variation possible de la hauteur du bourrelet suivant les
saisons.
Rupture de l'enrobé au niveau des bourrelets les plus
importants.

i'ïi ' • ,1

Détail d'un bourrelet fissuré

 48

Fissure provoquée par le glissement d'un talus de remblai

(fissure incurvée et dénivelée : la règle montre la dénivellation).
 -49

F/SSURES

FISSURE LONGITUDINALE DE TASSEMENT

DÉFINITION
Fissure longitudinale large, quelquefois incurvée ou oblique dont
les deux lèvres sont parfois dénivelées.

CAUSES POSSIBLES
- Glissement de terrain (talus de remblai).
Tassement différentiel du sol support de la chaussée (profil
mixte, abords d'ouvrages inférieurs, etc.).
- Mouvement de certains sols en fonction de leur teneur en eau
(retrait - gonflement).

ÉVOLUTION
- Augmentation de l'ouverture de la fissure et de la dénivellation
des lèvres avec désagrégation des bords jusqu'à stabilisation
complète du tassement (pour les deux premières causes).
Variation de l'ouverture de la fissure en fonction de la teneur
en eau du sol (troisième cause).

Fissure provoquée par une variation de teneur en eau

d'un sol argileux
Page laissée blanche intentionnellement
 51 -

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artiellement, sans l'autorisation du Directeur du Laboratoire Central des Ponts
t Chaussées ou du Directeur du Service d'Etudes Techniques des Routes et
Autoroutes (ou de leurs représentants autorisés).
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