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Leçon de Géographie :

I. Les États-Unis : Espace et Peuplement.

Élevés au rang d'hyperpuissance1 après l'effondrement de l'URSS, les États-Unis disposent d'un
territoire avantageux. Il est immense et fait des États-Unis un « pays-continent ». Surtout, ce
territoire est parfaitement maîtrisé et hiérarchisé, notamment grâce à l'action de la population
américaine. Celle-ci est dynamique et sait tirer avantage de son espace.
On peut donc s'interroger : en quoi l'organisation du territoire constitue-t-elle un fondement de
la puissance américaine ?
Nous présenterons dans un premier temps les atouts du territoire américain et sa maîtrise.
Nous nous attarderons ensuite sur les caractéristiques de la population américaine. Enfin, nous
nous pencherons sur les grands ensembles du territoire américain.

1. La construction du territoire américain :

Avant la « découverte » du continent américain par les Européens, le territoire actuel des États-
Unis était occupé par les peuples amérindiens. Ces derniers se répartissaient en tribus qui
entretenaient des relations commerciales et se faisaient la guerre. Les Amérindiens vivaient de
façons différentes selon les régions et les domaines bioclimatiques : certains étaient des
chasseurs nomades, d’autres habitaient dans des villages et pratiquaient l’agriculture. Les
civilisations du Mississippi et du Sud-Ouest des États-Unis étaient les plus avancées (petites villes,
agriculture irriguée, observation des astres, commerce lointain), mais elles avaient disparu
lorsque les Européens ont conquis l’Amérique.

Après la découverte du continent américain par Christophe Colomb en 1492, les puissances
européennes ont envoyé des missions d’exploration sur la façade atlantique et dans le sud des
États-Unis actuels. Elles ont colonisé ces régions à partir du XVIIe siècle. Deux pays ont rapidement
dominé la région : les Anglais organisèrent treize colonies sur la côte atlantique, qui devinrent
l’ensemble le plus peuplé et le plus riche ; les Espagnols s’implantèrent dans le Sud, de la Floride
à la Californie actuelles. Les premières structures politiques, les premières villes et les premiers
réseaux de transport furent construits par les colons.

Après une révolution et une guerre à la fin du XVIIIe siècle, les habitants des treize colonies de
l’Atlantique devinrent indépendants : le nouveau pays, appelé « États-Unis d’Amérique » et dont
la capitale était Washington, commença à s’étendre vers l’ouest, par des conquêtes et des achats
de territoire. La conquête de l’espace américain.

Dans la première moitié du XIXe siècle les US vont tout mettre en œuvre pour accroître leur
territoire. Pour ce faire, ils ont recours à des négociations ou à des guerres. Les négociations
aboutissent en 1803 au rachat par les Américains de la Louisiane, qui appartenait à la France. En

1
Hyperpuissance : Par définition l’hyperpuissance est une superpuissance qui perd son rival principal et qui exerce
une influence majeure dans tous les domaines (économique, politique, artistique/culturel etc).
1819 il rachète à l’Espagne la Floride, et, plus tardivement, l’Oregon (nord-ouest) qui appartenait
à l’Angleterre. C’est en 1846 que celle-ci accepte d’abandonner aux Américains la partie du
territoire britannique située au sud du 49e parallèle, qui constitue désormais la frontière des US
avec le Canada (voir annexe). L’expansion des américains vers l’ouest s’obtient aux dépens des
Indiens, habitants primitifs de ces régions, et la « conquête de l’ouest » (émigration massive
d’américains qui viennent peupler les grandes étendues de l’ouest américain) devient la grande
épopée de l’histoire américaine de ces années. La population qui y habite passe de 2,5 millions
en 1820 à plus de 10 millions en 1850 sur un total qui est alors de 23 millions de personne. La
population américaine augmente de plus spectaculairement (x8 entre l’indépendance et 1861) ce
qui s’explique par un accroissement naturel élevé (taux de natalité élevé mortalité bas) et par un
recours massif à l’immigration.
Cette rapide expansion territoriale aboutit rapidement à un territoire imposant mais inégal
faisant ainsi naître une Amérique à trois visages :
- Le nord-est possède une riche agriculture et une industrie en pleine expansion (textile
surtout). Boston, sa capitale, est le foyer intellectuel du pays ; la littérature y est illustrée
en particulier par le nom d’Edgar Poe dont la réputation est mondiale.
- L’ouest : est une zone qui s’est spécialisée dans l’agriculture extensive sur les immenses
territoires ouverts à la colonisation.
- Le sud, dominé par les planteurs, est exclusivement agricole et commerçant. Entre 1820
et 1860 la production du « coton roi » a décuplé. Il est cultivé par les esclaves noirs, vendu
aux industriels de La Nouvelle-Orléans et à l’Europe. Il fait la prospérité du sud qui commet
l’erreur de tout miser sur lui. PS : Si la traite des Noirs a été interdite en 1808, l’esclavage
a été maintenu par les États du sud en raison de leurs besoins en main-d’œuvre et ils ont
dans ce but encouragé la croissance naturelle des esclaves.

La conquête de l'Ouest au XIXe siècle marqua considérablement la géographie des États-Unis : la


population amérindienne fut massacrée et cantonnée dans des réserves ; l’élevage se développa.
Les terres furent confiées à des paysans venus de l’est du pays ou d’Europe ; le peuplement de la
Californie se développa avec la ruée vers l'or ; des pistes, des ponts et des voies ferrées furent
aménagés pour relier les deux côtes. Le Transcontinental, ce train qui relie les deux océans
bordant le pays, est achevé en 1869. Les derniers états américains entrés dans l’Union en 1959
furent l’Alaska, acheté aux Russes, et Hawaii, un archipel dans l’océan Pacifique.

2. Le territoire américain :

Les dimensions gigantesques des États-Unis représentent un atout mais aussi une source de
difficultés.

a. Les atouts du territoire américain :

L’agriculture américaine :

Avec une superficie de 9,6 millions de km2 les États-Unis font figure d'« État-continent ».
Cet espace immense offre une surface agricole utilisable (SAU) de 370 millions d'hectares, soit
une des plus grandes SAU au monde. Elle permet, entre autres, aux États-Unis d'être la première
puissance agricole mondiale. Aujourd’hui le territoire américain possède toutes sortes de
productions agricoles :

• des plantes tropicales dans le sud de la Floride (agrumes) ou à Hawaii (bananes, ananas) ;
• du coton dans le Sud-Est ;
• des céréales dans les Grandes Plaines du centre ;
• des fruits et légumes autour du Golfe de Mexique et dans la Vallée Centrale de Californie ;
• de l'élevage et des cultures irriguées dans les grands espaces de l’Ouest.

Un territoire riche en ressources diverses :

Ensuite, le territoire américain recèle des richesses naturelles importantes (pétrole, gaz naturel,
minerais) qui sont utilisées par l’industrie, les transports et l'énergie Le sol est bien pourvu en
hydrocarbures. Les É-U disposent d'une grande réserve de pétrole, qui fait d'eux le 2e
producteur mondial. Le Texas et l'Alaska sont les deux grands États pétroliers. On trouve
également du gaz naturel en abondance dans les gisements « off-shore » du golfe du Mexique
et en Californie. Ressource moins utilisée qu'auparavant, le charbon est également très
abondant. Les É-U détiennent les plus grandes réserves mondiales. Ces gisements de charbon se
trouvent autour des Appalaches et dans les États du Nouveau-Mexique et du Wyoming.
À cela s'ajoutent les forêts, riches et très bien exploitées qui couvrent 33 % du territoire : ce
sont essentiellement des conifères.
Par ailleurs, les É-U disposent de l'uranium nécessaire à leurs nombreuses centrales nucléaires
et d'un potentiel hydro-électrique important offert par les puissants fleuves du pays.
Ces ressources naturelles abondantes présentent un avantage indéniable pour la puissance
américaine. Cependant, les problèmes de surexploitation et de gaspillage se font de plus en plus
sentir. À terme, l'environnement des É-U est menacé. Ils produisent un quart de l'énergie
mondiale, mais en consomment un tiers, ce qui explique les importations croissantes, surtout
du Moyen-Orient. De plus, la localisation des ressources est de plus en plus éloignée des zones
de consommation (pétrole en Alaska). Contrairement à la Russie, les terres agricoles sont
situées à des latitudes tempérées ; les Grandes Plaines fertiles du centre et les plaines côtières
sont particulièrement mises en valeur. Le paysage est aussi un atout pour le tourisme, qui offre
de nombreuses possibilités : sports d'hiver dans les montagnes, tourisme culturel dans les
métropoles, tourisme balnéaire sur les littoraux méridionaux, etc.

Les fleuves immenses qui facilitent la pénétration à l’intérieur du continent : le fleuve


Mississippi est relié aux Grands Lacs par des canaux. Les cours d'eau sont utilisés pour
l’irrigation et l’hydroélectricité. Les États-Unis s'ouvrent sur trois grandes façades maritimes :
l'Atlantique à l'est, le golfe du Mexique au sud et le Pacifique à l'ouest. Cela permet un trafic
maritime intense, une ouverture sur le reste du monde, en particulier avec les deux autres pôles
de la Triade (Europe occidentale et Asie orientale).
b. Les contraintes du territoire américain :

Mais l'immensité est aussi source de contraintes : la disposition nord-sud du relief a été un
obstacle dans la conquête du territoire qui s’est fait d’est en ouest. Les climats froids en Alaska
et en haute montagne sont un facteur de problème pour les transports. Les terres arides à l’ouest
du 100e méridien nécessite l'irrigation et des transferts d'eau. Surtout, la population américaine
est soumise à des risques naturels : séismes et volcanisme dans l'Ouest, tornades dans le centre
et en Floride, ouragans dans le golfe du Mexique, blizzard dans le nord-est et inondations dans la
vallée du Mississippi provoquent chaque année des destructions importantes. Les distances
gigantesques entraînent des coûts et des temps de transport élevés. Pour vaincre les distances,
des voies ferrées, routes, canaux et des conduites ont été aménagés pour les marchandises, des
autoroutes pour les passagers. Le pays accueille les plus grands aéroports du monde avec Chicago,
en termes de passagers et Atlanta, en termes de marchandises. Les É-U disposent d'importantes
voies navigables avec le Mississippi, l'Ohio et les Grands Lacs. Quant aux réseaux routiers et
ferroviaires, ils figurent parmi les plus denses du monde. L'ensemble du territoire américain est
donc très bien relié et structuré. En outre, il est très ouvert sur l'extérieur comme le montre le
schéma suivant.

Enfin, le pays dispose d'un réseau moderne et complet de communication (lignes téléphoniques,
internet, satellites). Malgré tout, notons que certaines régions sont totalement isolées dans
l’Ouest et en Alaska.
Enfin, le peuplement et le développement du territoire américain ne s'est pas fait sans détruire
les milieux naturels : les États-Unis doivent faire face à de nouveaux défis écologiques.
L'agriculture moderne a provoqué l’érosion des sols dans les hautes plaines, l'épuisement de
certaines nappes phréatiques, la contamination des fleuves par les pesticides et les engrais
chimiques. L'urbanisation de nombreuses régions a entraîné des problèmes de pollution,
d'érosion littorale et de disparition d'espèces. En 2009, les États-Unis sont le deuxième pays
émetteur de gaz à effet de serre du monde. Les sécheresses et la pénurie en eau menacent le
développement de nombreux états de l'Ouest. La consommation et la production d'énergie sont
les enjeux majeurs du XXIe siècle.

Dès les années 1860-1870, des efforts furent entrepris pour protéger la nature : le premier parc
national fut celui du Yellowstone, créé en 1872. Aujourd'hui, le pays en compte 57 et possède
des centaines de réserves naturelles. Plusieurs lois ont été votées pour protéger les espèces en
danger. Des efforts sont fournis pour développer les énergies renouvelables : en 2008, les États-
Unis sont devenus le premier pays pour la capacité d’énergie éolienne.

3. La division du territoire.

Le territoire américain présente une division tripartite. La plus ancienne de ces parties est le
nord-est du pays.

Le nord-est du pays :

C'est historiquement le berceau des É-U. Avec ses 100 millions d'habitants, il est constitué d'un
grand réseau de villes regroupées dans la Mégalopolis. Tout premier centre du monde, c'est le
cœur de la puissance décisionnelle avec la capitale Washington, de la puissance financière avec
la bourse de Wall Street et de la puissance intellectuelle avec les universités de Harvard, Yale ou
encore le MIT.
Le Nord-Est a néanmoins souffert lors du passage à l'âge postindustriel et lors de la crise du
secteur secondaire. Le qualificatif péjoratif rust belt n'est pourtant plus d'actualité. En effet, la
région a su se restructurer dans l'industrie de pointe. Elle reste la première région industrielle
du pays (45 % de l'emploi industriel).
En revanche, sa domination sur le territoire américain est contestée par un deuxième ensemble
au sud du pays : la Sun Belt.

La Sun Belt :

Sous forme de « croissant », la Sun Belt s'étend de la Virginie, au nord-ouest, au golfe du


Mexique et ne regroupe pas moins de quinze États.
Elle est marquée par une vive croissance de la population, attirée par son climat et surtout par
son dynamisme économique porté par l'industrie de pointe. Cet ensemble s'organise lui-même
en quatre sous-ensembles ou régions motrices.
À l'est, la Floride est une région portée par le tourisme et l'agrobusiness. Le Texas prospère
quant à lui grâce au pétrole et à ses échanges avec le Mexique, cet État se polarise autour des
villes de Dallas, Houston et San Antonio.
De son côté, la Californie est devenue l'État le plus puissant du pays. Elle est entraînée par la
mégalopole Los Angeles - San Diego. Enfin, la dernière région motrice la plus récente est la
Pugetopolis. Elle s'étend de Portland à Seattle jusqu'à Vancouver. Elle est le fief de puissantes
FTN (Firmes transnationales) telles que Boeing et Microsoft.
Cette Sun Belt constitue l'ensemble le plus dynamique, par opposition à l'intérieur du territoire
qui se vide.

Le vide intérieur :

L'intérieur du pays est constitué des Rocheuses et des grandes plaines de l'Ouest. Il apparaît
comme une diagonale du vide. Les densités sont faibles et les grandes villes sont peu
nombreuses, mises à part Kansas City, Denver ou Salt Lake City.
Cet intérieur présente pourtant un enjeu stratégique : c'est le véritable grenier à blé des É-U.
Actuellement, il joue la carte du tourisme vert avec ses parcs naturels comme Yellowstone dans
le Wyoming et le Grand Canyon en Arizona. Ce vide intérieur met en lumière l'aspect littoral des
deux autres ensembles. On peut ainsi parler de littoralisation du territoire américain.
4. La démographie américaine.

Le territoire des É-U est fort d'une population de 300 millions d'habitants environ. Celle-ci ne
cesse d'augmenter du fait d'une croissance démographique particulièrement dynamique pour
un pays développé.
Si la densité moyenne est faible, aux alentours de 30 habitants/ km2, la population est très
urbanisée. Ainsi, environ 85 % de la population américaine est urbaine contre seulement 45 % il
y a un siècle.
L'Est est depuis longtemps urbanisé : c'est le foyer de peuplement d'origine des É-U. C’est
d’ailleurs la façade atlantique qui est le plus habitée en raison de la concentration d’activités
économiques (siège des grandes entreprises, places financières comme Wall Street à New York),
politiques (c’est dans celles-ci que s’installent les principaux sièges des organisations
transnationales comme le FMI, l’ONU etc.), culturelles (nombreux théâtre comme Broadway à
l’avant-garde des modes à venir, concentration de la presse) et de transport (ce sont des hubs2
où transitent un nombre importants de personnes et de marchandises). On parle de
« mégalopolis » pour la désigner. Les autres foyers de peuplement se situent dans la Sun Belt
(voir plus haut), au sud du pays : la Californie est l’État le plus peuplé des États-Unis devant le
Texas. Le phénomène d'héliotropisme (attractivité du climat) a été souligné mais c'est aussi
pour son dynamisme que la population se rend au Sud, dans cette Sun Belt qui concentre 40 %
des habitants du pays.
Sur les cinquante dernières années, les populations californienne et floridienne ont été
multipliées par six. Au Texas, la population a triplé tandis que, sur la même période, la
population au niveau national a été multipliée par 1,5 seulement. Ces États connaissent une
importante croissance démographique au XXe siècle. Les densités sont moyennes dans les
autres régions à l’est du 100e méridien. Ailleurs, hormis quelques agglomérations (Denver, Salt
Lake City, Phoenix, Las Vegas, Seattle, etc.) et le long des grands axes de transport, les déserts
humains caractérisent l’ouest et l’Alaska. Les faibles densités de ces régions s’expliquent par
leur isolement (Alaska, Montagnes Rocheuses) et par les contraintes climatiques (aridité au Sud-
Ouest, enneigement dans les chaînes montagneuses, gel en Alaska). Enfin, un phénomène de
métropolisation s'observe sur tout le territoire (les grandes villes ou métropoles polarisent
toujours plus de population dans leur région). Toutes présentent une organisation similaire.
Remarquons que ce sont les façades maritimes qui concentrent le plus de population.

Les États-Unis bénéficient d’une population multiethnique : cette situation démographique puise
son origine dans l’histoire du pays. Avant l’arrivée des Européens au XVIe siècle, les Amérindiens
étaient les premiers habitants du pays. Ils se confrontèrent aux colons européens (anglo-saxons
et espagnols) qui s'installèrent à partir du XVIIe siècle. Les régions du Sud importèrent des esclaves
africains jusqu’au début du XIXe siècle. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, l’immigration
européenne s’est transformée, avec l’arrivée d’Italiens et de Slaves. Enfin, les migrants

2
Un hub est une plate-forme aérienne, ferroviaire ou portuaire où se concentre un grand nombre
de passagers ou de marchandises.
d’Amérique latine (Mexique) et d’Asie sont aujourd’hui les plus nombreux à entrer aux États-Unis.
Le territoire abrite en outre plusieurs millions de clandestins. Si l'anglais reste majoritaire, de
nombreuses langues sont parlées dans le pays, ce qui représente un atout pour les relations
commerciales et l’ouverture culturelle. Les États-Unis continuent d’attirer de nombreux
immigrés : des étudiants, des jeunes diplômés et des chercheurs forment le brain drain. Une main
d'œuvre moins qualifiée, souvent illégale, travaille dans les champs et dans les usines. En 2008,
les Blancs non-hispaniques sont toujours majoritaires ; mais leur proportion dans la population
totale a tendance à diminuer. Les Hispaniques (appelés aussi « Latinos ») sont devenus la
première minorité ethnique du pays devant les Noirs américains. Ils se concentrent dans la Sun
Belt et à New York. Les Asiatiques sont aussi en progression. Ces communautés ethniques vivent
dans des quartiers différents appelés « ghettos » : les chinatown, les barrios hispaniques et les
quartiers noirs composent la mosaïque culturelle des grandes villes. Leur cohabitation est parfois
difficile. Enfin, à l’instar de la population mondiale la population américaine est vieillissante. La
génération des baby-boomers (période où l’euphorie de l’après-guerre a provoqué un pic de
natalité) a désormais vieilli ce qui pose des questions sur la manière de structurer l’économie
(système de retraites, de santé).

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