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Introduction
Ce chapitre est divisé en deux grandes parties : la première est relative aux besoins de chaleur
dans l’industrie alors que la deuxième est consacrée aux besoins de froid. La première partie
est elle-même scindée en deux volets ; le premier traite l’eau chaude sanitaire (ECS) alors que
le deuxième axe concerne les besoins de chauffage dans les procédés
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que les autres et si en série, il n’existerait dans ce cas (i.e. ballon vide) qu'une seule zone de
transfert entre l'EC et l'EF.
- La mauvaise stratification des températures influence les pertes des parois => installer la
stratification des températures de manière à puiser l'eau la plus chaude possible au sommet du
ballon
-Si chauffage électrique => chauffer l'eau la nuit (accumulation de nuit), délester lors des
pointes (installer un automate tarifaire pour production en HC), fonctionnement du brassage
en fin de période nuit, etc.
- Si activités avec des besoins différents en ECS (ex : lavage 50-65°C ; stérilisation 70°C)
=> se plier aux usages les plus exigeants ? => Non !
=> réduire la température de production et déconnecter les usages très chauds et utiliser une
production ou un complément de production localisé.
- Décentraliser la production d‘EC : réduire les distances ./. points de puisage à faible
soutirage (réduire le volume d'eau chauffée et, donc les pertes de distribution) et différentier
les circuits en fonction des activités.
Si prod centralisée inévitable => maintenir une puissance installée raisonnable en bénéficiant
de l'effet de foisonnement (inexistant lorsqu'on décentralise)
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Rq : 2L d'eau sont nécessaires pour se laver les mains, mais 4L d‘EC vont rester dans le
tuyau et se refroidir...
Rq : pas de productions à l’infini car pertes par stockage deviennent prépondérantes
-Si chaudière vieille, surpuissante ./. besoins, ne travaille pas en température glissante, ...
=> couper le chauffage en été et produire l’ECS à l’aide d'un préparateur électrique
indépendant
Rq : Désolidariser est inutile s'il est possible de réduire la puissance de production combinée
(plusieurs chaudières en parallèle) par l'isolation hydraulique d'une grosse chaudière en été
par exemple ou d'adjoindre une plus petite chaudière servant à l‘ECS en été, plus l'eau de
chauffage en mi-saison
- Si production mixte : risque de conflit des températures => travailler avec une priorité ECS
- Consommation non négligeable de la veilleuse sur les petits chauffe-eau au gaz (120 m³/an)
=> éteindre en été, les WE ou remplacer par un allumage électronique.
- Le groupe de sécurité (organe qui gère les fluctuations de pression dans le ballon) risque de
s'entartrer ou d'être défectueux et de laisser passer une quantité d'eau non négligeable
=> Le contrôler et supprimer ses pertes
-Chauffer avec une PAC ou récupérer des chaleurs gratuites (eaux usées (exemple : laverie),
condensats de vapeur, condenseurs frigorifiques, fumées de chaudière, incinérateurs,
échappement de moteurs, à partir de l’énergie solaire ou éolienne, etc) : Intéressant dans les
institutions où l'on consomme beaucoup d'eau au cours de l'année. Plutôt moyen de
préchauffage de l'eau ; le complément devant être assuré par un préparateur classique.
- Le comptage de l'EC : suivi des consommations, détection rapide des incidents (fuites,..).
Si production importante => compteur divisionnaire électrique
a. Tuyauteries et circulations
Les pertes par les tuyauteries et circulation sont, très importantes.
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=>Isolation des conduites très rentable: ↘ CE de 20 %
=>Remplacement de la production centralisée par plusieurs points de production (si
tuyauteries de longueur importante) le plus près possible de son lieu d’utilisation (des petits
chauffe-eau directement installés sur le point de puisage
=> Stopper la circulation la nuit et le week-end
b. Bouclages
- La circulation permanente est évidemment une source de pertes. Mais si on voulait
l'abandonner, cela entraînerait des temps d'arrivée d'EC longs, assez coûteux, et surtout
incompatibles avec le comptage individuel d'une part et le confort d'autre part.
=> Séparation du réchauffage de la boucle
=> Température de boucle autorisée pendant l'inutilisation ??
=> Remplacement du bouclage par le traçage (pour la production électrique) : pertes par les
tuyauteries de bouclage et consommation de la pompe de circulation supprimées.
Rq : la C.El du traçage est au plus égale aux pertes calorifiques de la boucle sauf pendant le
temps où les soutirages importants ne nécessitent pas de réchauffage.
- Piquage (i.e. soutirages d'EC) du bouclage (Si production d'ECS électrique avec stockage) :
*Si piquage en partie haute du ballon : L'EF (introduite en partie basse du ballon) va petit à
petit remplacer l'EC, mais sans jamais se mélanger avec celle-ci, sauf dans une petite zone
intermédiaire (lorsque le ballon est totalement à la température désirée, en fin de période
creuse)
*Si piquage en bas du ballon : on réinjecte de l'eau encore chaude (la chute sur une boucle
est d'environ 5°C) dans de l'EF, et on créé un courant qui va avoir tendance à mélanger
toute l'eau du ballon et donc à le refroidir.
*Si piquage en haut du ballon : on injecte de l'eau plus froide que celle du stockage dans la
partie haute, et on détruit aussi le principe de la stratification.
=> raccorder le retour du bouclage indépendamment du stockage.
=> installer soit un réchauffeur électrique (et le programmer !), soit un stockage indépendant
dont le volume est en rapport avec les besoins de la boucle.
c. Bras morts
-Si pas de bouclage, et à l'arrêt du soutirage, l'eau se refroidit dans les "bras morts"
progressivement => l’eau doit être remplacée par l’EC
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=> Les bras morts sont acceptables si leur longueur n'est pas trop importante i.e. bouclage
inutile si la production n'est pas trop éloignée du puisage (la limite peut être fixée à une
longueur maximale de 12 m et pour des diamètres de tube < 20 mm)
*Si rythme des puisages faible : pertes faibles par les parois pendant le puisage
*Si puisage fréquent (comme dans les buanderies) => isoler le bras mort
d. Accessoires
- Les pertes sont liées aux fuites des appareils (joint déficient, robinet d'arrêt entartré, groupe
de sécurité sur un ballon électrique (qui doit lâcher un peu d'eau suite à la dilatation lors du
chauffage de l'eau mais qui serait bloqué en position ouverte), ...)
=>entretien
=>appareils économes en eau (limitation du volume et/ou du temps d’utilisation)
Ex : bouton poussoir temporisés, robinet avec œil électronique d’enclenchement, robinetterie
ou mitigeur thermostatique (équipé de deux commandes : l’une règle le débit, l’autre la
température) sans ou avec double débit (Conso d’eau et CE ↓), limitateurs ou réducteurs placé
à l’embout des robinets (débit ↓), robinets à fermeture automatique sur certains postes (si
négligence), embouts mousseurs (régulateur de débit qui réduit la section de passage en fin de
robinetterie et/ou qui crée un mélange air/eau)
- Une pression trop importante donne naissance à une vitesse excessive qui
• provoque une consommation importante,
• du bruit dans les canalisations
• une fatigue prématurée des équipements (d'où un risque accru de fuites).
=> réducteur de pression (général ou localisé au point de puisage)
Exemple : les pommes de douche économiques : 30 → 8 l/min.
e. Traitement de l'eau
-Entartrement des éléments de l'installation (serpentin, le groupe de sécurité, robinets d'arrêt et
de puisage, ...)
=> Adoucisseur d'eau pour le traitement de l'EF entrant dans les ballons d'ECS au cours du
soutirage (par des sels adoucisseurs ou des appareils électriques à électrolyse).
-Si soutirage trop important => systèmes d'électrolyse dans les ballons eux-mêmes (Il faut
alors mettre l'eau des ballons en circulation ! Et cela en fin de période de réchauffage !)
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=> Extraction des boues et dépôts au bas des ballons (via des tubes adéquats, correctement
placés, et par une robinetterie adaptée, avec ou sans pot de décantation ou à boues)
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B. Besoin de chaleur dans les procédés
I. Introduction
L’énergie thermique est utilisée dans beaucoup de procédés industriels selon les principes
de combustion industrielle dans un générateur de chaleur (chaudière, four, sécheur, etc.)
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o pertes par les gaz secs (carneau)
o pertes par la vapeur d’eau produite par la combustion de l’hydrogène du
combustible
o pertes par la vapeur d’eau produite par l’évaporation de l’eau dans le
combustible
- Se calculent comme suit :
o Calcul de l’excès d’air par :
% excès d’air = 100 x (O2 – 0.5 CO) / (0.2682 N2 – (O2 - 0.5 CO) où O2, CO
et N2 sont en pourcentage volumique
Rappel : La quantité d’air comburant représente le volume d’air théoriquement nécessaire
pour brûler complètement une quantité de combustible donnée. Elle est déterminée par la
teneur en oxygène requise pour convertir en dioxyde de carbone et en eau la totalité du
carbone et de l’hydrogène du combustible. L’air amené à la chaudière en sus de ce volume
théorique constitue ce qu’on appelle « l’excès d’air ». Dans la pratique, il faut toujours un
certain excès d’air pour assurer une combustion complète. Toutefois, la plupart des brûleurs
fonctionnent avec un excès d’air supérieur à leurs besoins. Or, l’excès d’air réduit l’efficacité
de la chaudière en absorbant de la chaleur qui serait autrement transférée à l’eau de chaudière,
et en l’emportant dans la cheminée. On peut mesurer l’excès d’air au moyen d’un analyseur
de gaz de combustion. Si les gaz de combustion renferment un trop grand excès d’air, on
devrait ajuster le brûleur et les registres d’air comburant pour réduire le niveau d’excès d’air
par rapport à la plage de fonctionnement de la chaudière. On doit se rappeler également qu’en
plus de limiter l’excès d’air comburant dans le brûleur, il est tout aussi important de prévenir
l’infiltration (admission) d’air indésirable dans la chambre de combustion de la chaudière ou
le conduit de fumée en colmatant les fuites et en couvrant les fenêtres d’observation, les
garnitures défectueuses et les autres ouvertures. Le déploiement d’une technologie de
combustion moderne, notamment les commandes électroniques, la régulation d’oxygène, les
analyseurs et économiseurs de gaz de combustion, permettra de réaliser d’importantes
économies globales d’énergie.
o Mesure de la température des gaz e combustion
o Excès d’air + T gaz donnent à l’aide des graphes des figures suivantes les pertes par
les gaz de combustion en % du débit calorifique à l’entrée
o Ce pourcentage x PCS (combustible) = pertes par les gaz de combustion
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II.2. Pertes par les surfaces d’échange
Ces pertes sont divisées entre les pertes de transfert de chaleur par rayonnement et convection
et les pertes par les suies et le tartre
a. Pertes par rayonnement et convection :
Ce sont les pertes par les surfaces de transfert de chaleur. Pour réduire les pertes par
rayonnement on peut refroidir à l’eau ou à l’air. Dans les deux cas, pour calculer les
pertes on utilise soit le diagramme soit le tableau suivant.
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Les pertes par rayonnement = le pourcentage donné par le tableau ou diagramme x
débit calorifique brut
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b. Pertes par la suie et le tartre :
L’accumulation de suie sur le côté feu de la surface d’échange de chaleur et de tartre sur le
côté eau nuisent au transfert de la chaleur vers l’eau de chaudière. Les surfaces d’échange
de chaleur encrassées font augmenter la température des gaz de combustion et accroissent
la perte de chaleur en direction de la cheminée. Pour conserver les surfaces d’échange de
chaleur exemptes de suie et de tartre, il faut prendre quelques mesures de précaution :
• inspecter minutieusement les surfaces du côté feu et du côté eau chaque fois que l’on
arrête le fonctionnement de l’appareillage de chaufferie;
• traiter au besoin l’eau d’alimentation de la chaudière de manière à réduire les dépôts
(sinon échange diminue et rendement diminue)
• utiliser au besoin des souffleurs de suie, des brosses ou des lances manuelles (sinon Tgaz
combustion augmente)
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• utiliser un réservoir de détente pour produire de la vapeur à basse pression grâce à la
purge (on peut utiliser la vapeur de détente dans d’autres applications de chauffage, p. ex.,
dans le désaérateur);
• utiliser l’eau qui reste dans l’échangeur de chaleur pour préchauffer l’eau d’appoint.
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- Dans le domaine du chauffage, de la fusion et des traitements thermiques, des progrès
significatifs ont été réalisés sur les brûleurs, en particulier grâce aux brûleurs
régénératifs. De plus, de nouvelles options techniques avec des objectifs très différents
voient le jour : oxycombustion et combustion sans flamme. Ces technologies
présentent des avantages et des désavantages extrêmement contrastés, mais permettent
de limiter drastiquement la production de certains polluants et/ou d'accéder à de très
hautes efficacités de restitution thermique.
L’induction est la meilleure technologie disponible de chauffage de solides en IAA et
en métallurgie (traitement thermique des métaux et fusion). Précis et de bon
rendement, l’induction est utilisable soit pour chauffer directement des métaux, soit
pour chauffer des fluides dans une cuve grâce aux avantages suivants :
• La chaleur est générée au sein même du matériau à chauffer, d’où une minimisation
drastiques des pertes énergétiques dues aux transferts.
• L’inertie thermique est très faible et la densité de puissance élevée (jusqu’à 4
MW/m2)
• La modulation de la puissance, la reproductibilité des cycles de traitement et
l’automatisation sont aisées et apportent une grande flexibilité.
• Les pertes de matière sur le produit par oxydation sont réduites, gains de
productivité.
Surtout, le chauffage par induction a un rendement énergétique élevé par rapport au
chauffage à flamme ou à la vapeur, il peut diviser par 2 la consommation en énergie
finale.
Son utilisation en «Stop and Go» (pas de préchauffage, ni de mise en veille) permet
aussi l’obtention de gains énergétiques substantiels.
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Réduire la longueur des réseaux (L) par une bonne conception des cheminements
Réduire ΔT entre intérieur et extérieur de la tuyauterie : abaisser la température des fluides
transportés et faire passer les canalisations dans des volumes chauffés
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Un moyen particulièrement éconergétique de récupérer la chaleur consiste à avoir recours à
un condenseur de gaz de combustion à contact direct, qui pulvérise de l’eau dans les gaz de
combustion et fait passer l’eau chaude vaporisée par un échangeur de manière à transférer la
chaleur à l’eau d’appoint de la chaudière ou aux autres procédés de l’usine. Les condenseurs
de gaz de combustion récupèrent la chaleur de vaporisation latente et une bonne partie de la
chaleur sensible provenant de la vapeur d’eau dans les gaz de combustion; ils peuvent
ramener à 38 °C la température des gaz de combustion. La condensation des gaz de
combustion par contact présente un avantage accessoire, car elle élimine les particules et les
gaz acides (p. ex., le SO2) des rejets.
Un tel système de conception récente fonctionne selon les principes des récupérateurs de
chaleur et des échangeurs de vapeur du condenseur, ce qui donne par ailleurs de meilleurs
résultats au chapitre de la lutte contre la pollution de l’air. On peut récupérer de 80 à 90 % de
la chaleur des gaz de combustion auparavant rejetée dans l’atmosphère. Il semble que le
système permet de réduire la consommation de combustible de l’établissement dans une
proportion pouvant atteindre 50%.
Une autre solution consiste à ajouter une pompe à chaleur afin de convertir la chaleur de basse
température en chaleur de haute température pour d’autres usages dans l’usine, et d’améliorer
ainsi l’efficacité de la chaudière. D’autres chaufferies font appel à des brûleurs-récupérateurs
de chaleur pour préchauffer l’air comburant. On peut y parvenir grâce à une couche compacte
de matériau accumulateur thermique dans chaque brûleur et à un cycle rapide des brûleurs
permettant d’accumuler et de récupérer la chaleur en un court laps de temps. L’air comburant
est préchauffé à une température atteignant de 85 à 95% de celle des gaz de combustion.
Toutes les chaudières bénéficieraient de l’ajout d’un économiseur, d’un réchauffeur d’air ou
d’un condenseur de gaz de combustion. Il faut toutefois procéder à une analyse comparative
des options disponibles pour déterminer laquelle serait la plus efficace.
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Partie 2 : Besoin de froid industriel
I. Introduction
Le besoin de froid est rencontré dans plusieurs procédés industriels, notamment en industries
agro-alimentaire pour la réfrigération, la congélation, la surgélation, etc.
-Un mauvais dimensionnement d’une centrale frigorifique par rapport aux besoins peut
entraîner des fonctionnements de compresseurs en régulation de puissance et donc des
surconsommations
=> Dimensionnement correct des compresseurs (en fonction des périodes, en adéquation des
moyens de production avec les besoins)
Ex : Mettre en œuvre un compresseur de plus faible puissance si nécessaire pour assurer les
besoins en période de faible demande
=> Mise en place d’une gestion optimisée en cascade des compresseurs
- La mise en place d’un stockage de froid permet de diminuer la puissance de compression
nécessaire et donc la C.El et la Ps
Rq : le froid peut être stocké soit sous forme de glace pour produire de l’EG à 0-1°C ou dans
des nodules eutectiques pour stocker à des températures différentes
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II.2. Performances des évaporateurs
- Avoir des températures d’évaporation correctes afin d’éviter les gaspillages
- Le givre sur les batteries froides : perte d’EE et des CE. MAIS un dégivrage trop
fréquent aussi des CE =>Vérifier la programmation des cycles de dégivrages
- Amélioration du dégivrage permet une optimisation du fonctionnement des évaporateurs
avec une augmentation de la température d’évaporation ( la température de 1°C : 3%
d’économie)
-Un écart trop important entre le fluide frigorigène et le produit refroidi (air ou eau) dans
l’évaporateur : surconsommation des compresseurs (3% / degré supplémentaire)
=>Vérifier cet écart et envisager une augmentation des surfaces d’échange si l’écart > 7°C
=>Envisager un prérefroidissement
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-En période hivernale, en réponse à la surpuissance des condenseurs et aux BT humides : ↓ la
température d’évaporation de quelques degrés.
-Si condenseur à air ou condenseur évaporatif et si mauvaise alimentation en air : PE du
condenseur (et donc de la centrale frigorifique ↓), la température de condensation
=> Vérifier que les condenseurs sont bien alimentés en air extérieur.
II.4. Terminaux
-Les ouvertures non utiles des portes des zones refroidies : CE => portes automatiques
- Gérer les ouvertures de portes pour éviter les déperditions de froid
- Eteindre les lumières des chambres froides ou mieux y installer des détecteurs de présence
- Vérifier l’étanchéité des portes des chambres froides
II.5. Réseaux
Le bon état du calorifuge limite les pertes de distribution, surtout pour les portions de
tuyauteries qui traversent des salles chaudes
-Bien dimensionner les diamètres des canalisations
-Contrôler régulièrement et réparer, le cas échéant, les fuites de fluides frigorigènes
- Dans le cas d’un fluide frigoporteur intermédiaire (eau, eau glycolée…), la régulation de
débit en fonction des besoins frigorifiques : économie de 30% de la consommation des
pompes de circulation
- Mise en place d’une pompe avec VEV asservie à la pression du réseau
II.6. Divers
-Les débits d’air des batteries de refroidissement nécessaires dans les ateliers de production ne
sont pas les mêmes en période de production et en période de non-production (apports
internes moins importants).
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=> moteurs avec VEV associés à une régulation en fonction de l’activité
-Si condenseur évaporatif ou à eau associé à une tour ouverte, contrôle régulier du traitement
d'eau
Rq : Un traitement d’eau défectueux entraîne :
- Un encrassement de la tour et une diminution de ses performances ;
- Une corrosion de la tour et une dégradation rapide
-Le prérefroidissement par de l’air à température ambiante ou par de l’eau refroidie dans une
tour ouverte coûte 10 fois moins cher que du froid mécanique
=> modifier si possible le process en ajoutant une phase de prérefroidissement
- Comptoirs réfrigérés à haute efficacité : Les comptoirs réfrigérés dans les supermarchés et
les magasins de vente de produits alimentaires sont responsables en bonne partie de leur
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consommation d’énergie pour la réfrigération. Des comptoirs réfrigérés à haute efficacité
réduisent cette consommation en offrant plusieurs améliorations dont :
- Éclairage intérieur des comptoirs réfrigérés plus efficace
- Moteurs des évaporateurs à haut rendement
- Contrôle du chauffage anti-condensation plus précis
- Contrôle des cycles de dégivrage plus précis
- Pertes d’enveloppe réduites vers la pièce
- Échange d’air plus faible avec la pièce
L’utilisation de comptoirs réfrigérés à haute efficacité aura un double effet, soit de réduire la
consommation pour la réfrigération ainsi que celle pour le chauffage du magasin, en réduisant
les échanges thermiques avec la pièce.
La principale contrainte reliée à cette mesure se situe au niveau de l’identification de
l’efficacité réelle des différents comptoirs réfrigérés. Une norme CSA d’efficacité énergétique
des comptoirs réfrigérés existe mais elle n’est pas d’application obligatoire et elle est peu
appliquée. Il est donc difficile de connaître objectivement l’efficacité des comptoirs offerts sur
le marché. Pour que la mesure soit exploitable, cette norme devrait être appliquée afin de
pouvoir connaître plus précisément la performance des comptoirs réfrigérés disponibles.
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