Vous êtes sur la page 1sur 7

N ° 1 2 6 AV R I L 2 0 0 7

MODERNE
éditorial
L oin de se figer dans une image surannée, le patrimoine
architectural est bien vivant. La restructuration-extension
du musée de l’Orangerie en est une belle illustration qui
trouve un parfait équilibre entre histoire et modernité.
L’achèvement de l’église Saint-Pierre à Firminy, plus de 40 ans
après la mort de Le Corbusier, nous montre combien son
œuvre, toujours d’actualité, sait nous émouvoir au-delà des
mots. Dans tous les cas, le béton met ses qualités plastiques
et ses performances au service du patrimoine vivant. >> Couverture
Église Saint-Pierre à Firminy (42)
Matériau vivant, donc, le béton évolue de façon continue, de José Oubrerie et Le Corbusier.
et les “nouveaux bétons” sont devenus des produits courants Photo : Érick Saillet.
dont les atouts font l’objet du dossier “Solutions béton”
de ce numéro. Les participants à la 8e session du concours
“Bétons, matière d’architecture”, quant à eux, ont rendu leur
projets. L’originalité et la richesse des réponses apportées
par les élèves architectes et ingénieurs à la conception d’une
“maison des initiatives” témoigne de la force créatrice
de la nouvelle génération, et de sa capacité à répondre aux
enjeux urbains et architecturaux du présent et du futur.
ROLAND DALLEMAGNE
Directeur de la rédaction

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Anne Bernard-Gély • DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Roland Dallemagne • CONSEILLERS TECHNIQUES : Stéphane Delaître, Serge Horvath, François L’Huillier
• CONCEPTION, RÉDACTION ET RÉALISATION : 41, rue Greneta – 75002 Paris • RÉDACTEUR EN CHEF : Norbert Laurent • RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE : Maryse Mondain •
SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Philippe François • MAQUETTISTE : Sylvie Conchon • DESSINS TECHNIQUES ET PLANS : Xano • Pour tout renseignement concernant la rédaction, tél. : 01 53 00 74 13
• La revue Construction moderne est consultable sur www.infociments.fr • Pour les abonnements : envoyer un fax au 01 55 23 01 10 ou un e-mail à centrinfo@cimbeton.net •

Sommaire n°126

>> PAGE 01 > Paris – Musée de l’Orangerie >> PAGE 05 > Franqueville-Saint-Pierre >> PAGE 08 > Saint-Denis – Locaux >> PAGE 12 > Mouans-Sartoux
Architectes : Olivier Brochet, Emmanuel Lajus, Mairie – Architectes : Isabelle Richard d’enseignement – Architectes : Olivier Arene Gymnase – Architectes : Michel Brante
Christine Pueyo et Frédéric Schoeller et Christine Edeikins et Gérard Vollenweider

>> PAGE 15 > Les nouveaux bétons >> PAGE 23 > Savigny-le-Temple >> PAGE27 > Saint-Jacques-de-la- >> PAGE 31 > Firminy – Église
Collège – Architecte : Emmanuelle Colboc Lande – Logements – Architecte : Vincent Architectes : Le Corbusier, José Oubrerie
Cornu
réalisation Firminy (42) – Église

Objet
à réaction poétique
>>> La ville de Firminy peut maintenant s’enorgueillir de posséder un patrimoine architectural

contemporain exceptionnel, dont elle veut faire un attrait touristique pour sortir de ses années

de crise. Inaugurée le 29 novembre 2006, l’église Saint-Pierre est effectivement la dernière œuvre

du grand Le Corbusier, réalisée plus de 40 ans après sa mort par l’architecte José Oubrerie.

Œuvre posthume, elle finalise un ensemble urbain dessiné par le maître, composé d’une maison de

la culture et de la jeunesse, d’un stade et d’une unité d’habitation de 414 logements sociaux.

CONSTRUCTION MODERNE /N°126 • 31


réalisation Firminy (42) – Église

1 2 3

L a construction de l’église de Firminy


est l’aboutissement de l’acharne-
ment de quelques hommes : Eugène
ministre de la Reconstruction, l’homme a
porté très haut l’exigence de qualité
architecturale: il a permis, en particulier,
la construction de cette église qui sera le
troisième édifice à vocation cultuelle
dans l’œuvre de Le Corbusier, avec la
aboutiront à la maquette de 1964. José
Oubrerie, après la disparition de Le Cor-
busier, n’aura de cesse d’achever cette
Claudius-Petit, son fils Dominique, l’ar- la réalisation de l’unité d’habitation à chapelle de Ronchamp (1955) et le cou- œuvre, et d’aider Claudius-Petit à recher-
chitecte José Oubrerie, et Dino Cinieri, Marseille. En 1954, il fait appel à Le Cor- vent de la Tourette à Eveux-sur-l’Arbresle cher les financements pour sa réalisa-
maire actuel de Firminy. Mais à l’origine busier pour concevoir quelques édifices (1960). L’origine de la forme tronconique tion. En 1996, le socle de l'église, ruine
du projet, il y a d’abord la rencontre majeurs du centre civique de la petite tient à une première esquisse faite pour moderne inachevée, est classé monu-
d’une personnalité politique, Eugène ville minière de Firminy, dans la banlieue l’église du Tremblay en 1929. ment historique, décision qui permettra à
Claudius-Petit, avec Le Corbusier. Élu de Saint-Étienne. En 1960, il lui confie, l'État de financer une partie des travaux
maire de Firminy en 1953 après avoir été avec l’association paroissiale de Firminy, lors de la relance du chantier… qui n’in-
Sur le thème
récurrent de la pyramide terviendra que cinq années plus tard.

Le thème de la pyramide est récurrent


Péripéties en chaîne
dans l’œuvre de Le Corbusier, par exem- et résurrection d’un projet
ple dans le Palais de l’Assemblée à
Chandigarh, allusion aux tours de refroi- C’est seulement l’élection en 2001 de
dissement employées dans l’industrie. Dino Cinieri à la mairie de Firminy, en
Pendant les quelques années de sa effet, qui permet au projet d’aboutir.
conception, le projet de l’église de Fir- Conscient du potentiel de l’œuvre de
miny sera modifié continuellement pour Le Corbusier pour sa ville, cet homme
réduire le budget et répondre aux comprit la nécessité d’achever l’église
demandes fonctionnelles de la liturgie, pour permettre aux habitants de Firminy
avant d’aboutir à la version finale de d’accepter et de s’approprier leur pa-
1964, connue uniquement sous forme trimoine. C’est avec la communauté
de maquette dans sa version définitive, d’agglomérations Saint-Etienne-Métro-
avec une réduction importante des di- pole que la décision est prise, en 2003,
mensions et de la hauteur de la coque. de reprendre le chantier, en tant qu’édi-
N
Au sein de l’atelier, le projet est confié à fice à vocation culturelle et patrimoniale,
José Oubrerie, jeune collaborateur, qui pour en faire une antenne du musée
sera en charge du projet de juin 1960 à d’Art moderne de Saint-Étienne, consa-
>>> Plan de masse et aménagements extérieurs. août 1965. Études, maquettes et dessins crée à l’œuvre de Le Corbusier. À cette

32 • C ONSTRUCTION MODERNE /N°126


4 5

>>> 1 “Objet à réaction poétique”, l’église est un volume concret de béton


brut ponctué d’éléments sculpturaux, qui prend place au centre de la
composition urbaine de Firminy. 2 Le cube soulevé de l’entrée est détaché
de la forme tronconique. 3 Le chemin de l’eau se dessine en relief sur
la peau de béton. 4 La “constellation d’Orion” est une pluie de lumière captée
dans l’espace de la salle. 5 Les fentes de lumière colorée accompagnent
le mouvement ascendant.

occasion, l’association Le Corbusier pour sence très forte dans le paysage et dans
l’église de Firminy-Vert fait donation du la composition urbaine de Firminy. Au
bâtiment existant à la communauté sein de cette nouvelle acropole, elle
d’agglomération, désormais maître de prend la place principale de la composi-
l’ouvrage. Pour ne pas violer la loi de tion architecturale, sans laquelle l’en-
1905 sur la séparation de l’Église et de semble serait incomplet. Son volume
l’État tout en conservant à l’édifice sa spécifique, “objet à réaction poétique”,
vocation première, une convention est est comme un point final, culminant, qui
en cours d’étude avec la mairie pour révèle l’ensemble.
consacrer l’église : le clergé devra,
comme toute association, louer les
Composition avec le site
locaux pour y dire la messe.
En dehors de la fonction du bâtiment, il En raison de l’assise fragile du terrain,
reste aussi toutes les questions que pose situé sur une ancienne carrière, les bâti-
aux historiens son degré d’authenticité. ments composent avec le site et s’implan-
José Oubrerie a son idée sur la question: tent selon les courbes de niveaux de la >>> Coupe transversale sur le volume de la salle.
“L’œuvre est maintenant achevée, do- vallée, contenus à l’intérieur d’une boucle
tant critiques et historiens d’un nouveau de la voirie. De part et d’autre du stade, la
sujet de débat, étant donné sa dimension maison de la culture et les gradins cadrent partie basse, le socle, initialement destiné quée d’une rampe d’accès et d’une multi-
et la stature de Le Corbusier. Que les his- un forum central, dans une cuvette contre aux activités paroissiales, accueille l’es- tude de détails sculpturaux, elle abrite
toriens jugent… Nul ne peut dire ce que laquelle l’église s’élève, articulant la rela- pace culturel. À l’aplomb, la pyramide l’espace du culte. À l’image des coupoles
l’église aurait été, Le Corbusier vivant, et tion avec la ville ancienne, les rues qui y asymétrique de béton de 33 m de hau- de la Renaissance, la relation entre le
pourtant, il y est totalement présent mais convergent et les quartiers d’habitation teur, posée sur cette base carrée de 25 m cercle et le carré détermine l’espace de la
nous le sommes aussi.” De par sa situa- en hauteur. L’église est donc organisée en de côté, est tronquée en biseau au som- salle: la coque est un volume qui évolue
tion et sa verticalité, l’église a une pré- deux espaces autonomes superposés: en met, percée de canons à lumière. Flan- d’une embase inscrite dans un carré

CONSTRUCTION MODERNE /N°126 • 33


réalisation Firminy (42) – Église

6 7

>>> 6 Un plan de croix organise le volume intérieur. 7 Dans l’axe majeur


de la salle, la porte d’entrée pivotante est constituée de panneaux d’acier
émaillé coloré. Le mobilier de l’église – l’autel et une partie des bancs – a été
vers une forme circulaire, résultante de horizontales sont protégées, à l’extérieur, réalisé en éléments préfabriqués de béton blanc. 8 Repère orthonormé,
la projection d’un cercle horizontal tron- par des goulottes de béton qui récupè- l’autel est ancré jusque dans les fondations de l’église. 9 La rampe d’accès
qué par un plan en biais incliné à 40°, rent les eaux pluviales, intégrant eau et contourne l’église dans un parcours initiatique.
pour se terminer par une dalle inclinée lumière dans un même élément archi-
de forme “patatoïdale”. La façade ouest tectonique et recombinant deux arché-
est verticale, tandis que les façades sud types de l’architecture sacrée: les vitraux sité de nombreuses études ; trois pro- 11 levées de bétonnage de 2,70 m de
et nord s’inclinent de manière symé- et les gargouilles. Dans cet espace, la blèmes principaux se posaient : la stabili- hauteur en couronne se sont succédé
trique, la façade est présentant la pente seule référence horizontale du sol est la sation due à la situation particulière de la pour réaliser la coque, avec une levée
la plus prononcée. plateforme accueillant l’autel. Cette construction, la reprise du béton pour tous les 15 jours. Deux sortes de cof-
Un plan en croix organise l’espace inté- conception dynamique place le fidèle réaliser la coque, et la restauration des frages ont été utilisées : des coffrages
rieur : sur l’axe central, l’entrée et le dans un état d’apesanteur. Dès que l’on bétons existants. Avant de démarrer le métalliques préfabriqués pour les parties
maître autel, à droite, la chapelle de s’assoit, l’espace s’arrête de tourner et chantier, un diagnostic des bétons planes, des coffrages bois sur mesure
semaine, à gauche, le baptistère enclos s’oriente vers l’autel, qui reçoit la lumière existants et des fondations déjà réali- pour les parties courbes. Ces coffrages
sous les gradins qui s’élèvent progressi- d’une pluie d’étoiles : la constellation sées a été effectué. bois ont été réalisés de manière tradi-
vement en spirale en s’incurvant, pour se d’Orion, percée dans la paroi orientée à Construite sur une décharge de carrière, tionnelle par une entreprise locale, selon
terminer en mezzanine au-dessus de la l’est. En contrepoint, la façade ouest est l’église est posée sur un radier de 1,50m la technique des charpentiers de marine.
chapelle. Cette simplicité apparente du percée d’un canon à lumière qui dirige d’épaisseur. Des injections ont été préco- Plus de 90 coffrages ont ainsi été calcu-
plan dissimule une organisation savante un rayon directement sur l’autel. Au nisées ainsi qu’un arasement de 60 cm lés au millimètre près, utilisables une
de l’espace, qui magnifie un mouvement final, les variations de la lumière natu- de la coque de béton pour permettre de seule fois.
hélicoïdal vers le ciel. L’accès à la salle se relle dilatent ou rétractent, au cours de la récupérer les aciers et de repartir sur une
fait par une longue rampe extérieure qui journée, le volume de la salle aux allures base horizontale. Il a aussi fallu résoudre
Béton autoplaçant et
vient chercher le fidèle au niveau du sol de grotte mythique. de grosses difficultés techniques, liées à finition parfaite
et initie le mouvement ascendant qui se la complexité géométrique de la struc-
poursuit à l’intérieur de l’église, jusqu’au ture. Sa réalisation a fait appel à l’inven- Le béton utilisé, un béton autoplaçant,
L’espace exprimé
sommet des tribunes. par la structure tivité de l’entreprise locale Chazelle qui a avait une granulométrie très fine pour
Cette élévation s’achève vers les deux remporté le marché. La coque tronco- éviter les microfissurations et répondre à
canons à lumière percés dans le toit, allé- L’expression de l’église est très liée à l’ex- nique a posé des difficultés de mise en toutes les spécifications de l’ingénieur.
gories du Soleil et de la Lune, tandis pression structurelle et constructive du œuvre, que l’outil informatique a simpli- Très fluide, ce béton a permis de remplir
qu’une fente de lumière colorée s’en- bâtiment. Sa réalisation a été considéra- fiées grâce aux logiciels en 3D, en parti- tous les recoins des coffrages envahis
roule autour de la salle, à 1,83 m, hau- blement facilitée par l’outil informatique. culier pour dessiner les coffrages de d’aciers et de coffrets de réservations. Il
teur de la tête des visiteurs. Ces lucarnes La reprise du chantier de l’église a néces- manière très précise. Une série de 9 à présentait d’autre part une excellente

34 • C ONSTRUCTION MODERNE /N°126


8 9

qualité de finition, et nécessitait un temps béton de 10 cm d’épaisseur, calepinées du volume. Certains éléments lourds,
de durcissement de 48 heures avant au modulor (2,26m), pour assurer la cin- comme le clocher de 27 tonnes ou les
décoffrage. Des joints parfaitement quième façade, visible des environs. L’en- canons à lumière, ont été coulés au sol,
étanches ont été réalisés entre les cof- semble des parois verticales a reçu deux hissés à l’aide d’une grue, déposés dans
frages pour éviter toute fuite de laitance. couches de minéralisant pour l’étan- une réservation appropriée et maintenus
L’épaisseur des murs varie, selon les chéité. L’aspect du béton, parfaitement par des câbles pendant la coulée de la
façades, de 21,5 cm pour le mur vertical à réalisé, est lisse et plane, de teinte gris dalle qui le solidarise l’ensemble. Le
24,5 cm pour la façade est, et 23,7 cm très clair. Seul un léger changement de mobilier de l’église – autels, bancs – a
pour les murs sud et nord. teinte trahit la reprise de coulage de la été préfabriqué en béton blanc.
L’étaiement de l’ouvrage en construc- coque en superstructure. Pour l’entreprise Chazelle, le chantier de Maître d’ouvrage:
tion, qui ne trouvait sa stabilité qu’avec l’église est à considérer comme un chan- Saint-Étienne Métropole (42)
la dalle supérieure, était primordial. Des tier de référence, qui lui a permis de
Un chantier exemplaire Maître d’œuvre :
tours d’étaiement en aluminium ont per- pour une œuvre d’exception démontrer ses capacités d’adaptation José Oubrerie,
mis de reprendre les poussées horizon- dans le cadre d’une construction hors architecte mandataire ;
Aline Duverger etYves Perret,
tales des murs en pente : 10 000 m3 À l’intérieur du socle réalisé dans les norme. Sa réussite est le fruit de l’inves- architectes d’opération ;
d’étaiement ont été mis en œuvre pour années 70, il a fallu doubler chacun des tissement du personnel à tous les éche- Romain Chazalon,
l’étaiement total du volume interne. La 12 pilastres (trois par face), qui suppor- lons, ému et fier de participer à la réalisa- architecte assistant ;
Jean-François Grange Chavanis,
dalle de toiture de 36 cm d’épaisseur, tent le poids de la coque. Des murs en tion d’une œuvre d’exception, dans un
architecte co-mandataire en chef
compte tenu de sa pente importante, a béton autoplaçant sous-pression, insufflé esprit digne du temps des bâtisseurs de des Monuments historiques
été coffrée sur les deux faces, et coulée par le bas dans des coffrages spéciaux cathédrales.
Bureaux d’études :
en quatre phases pour minimiser la métalliques allant de dalle à dalle, ont été Grâce à l’achèvement de l’église de Fir- Rabeisen et André Accetta,
poussée du béton sur la tête des murs ; coulés en place, pour permettre l’isola- miny, les habitants de cette ville vont ingénieur structure béton ;
cette poussée a été reprise par des tion, tout en conservant un aspect de pouvoir apprécier – enfin – leur environ- Sicinfra :géotechnicien
tirants horizontaux sur l’ensemble de la béton à l’intérieur. nement bâti. Plus de 40 ans après sa dis- Entreprises :
couronne des murs. De multiples éléments aux fonctions parition, l’œuvre avant-gardiste de l’ar- Gros œuvre – maçonnerie,
Chazelle ;chapes :Soredal ;
La dalle de toiture fait office de clef bien précises ont été réalisés en béton chitecte peut donc prétendre s’inscrire
étanchéité :Sleico ;
de voûte et assure l’autostabilité du préfabriqué sur le chantier, greffés hori- dans le patrimoine architectural mondial. consolidation des sols :Sotreisol ;
monolithe. Elle a nécessité un ferrail- zontalement ou verticalement. Une des- Une consécration méritée… ❚ reprise des bétons existants :
lage spécial. Pour protéger l’étanchéité, cente d’eaux pluviales sur la façade sud, Spie Batignolles
TEXTE : NATHALIE RÉGNIER
un feutre noir a été déroulé, sur lequel une casquette à l’est, des goulottes PHOTOS : ÉRICK SAILLETT,
des plots en inox reçoivent les dalles de horizontales qui ceinturent l’ensemble OUVERTURE ET 8 MICHEL DIEUDONNÉ

CONSTRUCTION MODERNE /N°126 • 35

Vous aimerez peut-être aussi