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Vihan MT20 Introduction Dissertation

Le respect de l'environnement passe par un grand nombre de


changements comportementaux.

De nos jours, il n’est pas rare qu’une manifestation des militants du groupe « Extinction

Rebellion » fasse la une des journaux. Bien que l’on sache depuis longtemps que le changement

climatique anthropique, c’est à dire dû aux activités humaines, est réel, ce n’est que depuis peu

que qu’il est devenu un sujet d’urgence. Dans les manifestations de ces derniers, il ne s’agit pas

de convaincre les passants de changer leurs modes de vie mais plutôt de mobiliser les gens à

demander plus d’action à leur gouvernement. On peut donc se demander s’il est important de

changer nos comportements afin de sauver notre environnement et la planète.

On peut déjà réfléchir à ce à quoi ressemble le respect pour un être qui n’a pas de visage. Notre

environnement et la planète consistent en des milliards d’humains et d’autres êtres animés. Le

respect pour l’environnement est, donc, un mode de vie qui fait attention à ne pas nuire ces

milliards de créatures. Cela nous amène à examiner nos comportements, à analyser à quel point

ils peuvent être nuisibles envers ces créatures et s’il nous est possible de les changer. Dans cette

dissertation, je vais examiner nos modes d’achat, nos repas et notre consommation d’énergie.

Le cœur du débat nécessite une comparaison des changements comportementaux vis à vis des

changements institutionnels. Que font les institutions dans notre vie, tels que le gouvernement,

nos universités, etc., afin de nous faire consommer d’une certaine manière? Quel rôle jouent-elles

dans la lutte contre le changement climatique ? Je vais souligner certaines politiques qui peuvent

avoir un grand impact pour aider cette lutte.


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On peut constater qu’un plan écologiste consiste en plusieurs domaines différents. Même si le

réchauffement climatique nous préoccupe beaucoup, on ne peut pas nier que la santé des terres,

la pollution de nos océans et la perte de biodiversité à cause de déforestation, par exemple, font

partie de ce plan aussi. Des changements comportementaux peuvent jouer un rôle important

dans certains domaines plus que dans d’autres. Quand on parle de la pollution de nos océans,

par exemple, on peut penser à nos crèmes solaires et aux produits de bains qui contiennent des

bulles en plastique qui causent le blanchissement des coraux et posent danger aux autres êtres

marines. On a tous vu la vidéo de la tortue qui souffre avec une paille en plastique dans sa gorge.

Eliminer ces produits de nos paniers d’achat aura certainement un effet positif dans

l’environnement, ou réduira certainement l’effet négatif actuel. Ils sont aussi facilement remplacés

par d’autres produits, comme des crèmes solaires inorganiques et les pailles en métal. Dans ces

domaines, des changements comportementaux sont faciles à mener.

D’autres domaines ne sont pas liés aussi fortement aux changements personnels. Quant à la santé

de nos terres, il peut y avoir plusieurs causes sous-jacentes. On estime que 75% des terres

émergées de notre planète sont considérablement dégradées. Par exemple, l’utilisation de

certains pesticides dégradent le couche arable et fait de sorte que rien ne puisse plus y être

cultivé. La déforestation de certaines régions dans le monde, comme au Brésil, par exemple,

s’ajoute à ce problème, où des arbres sont brûlés pour faire de l’espace pour la cultivation des

graines. Bien sûr, le consommateur ne peut ni choisir les pesticides qui seraient utilisés dans les

champs, ni l’emplacement de nouvelles terres agricoles. Pourtant, c’est le consommateur qui en

bénéficie. Certains pesticides seront utilisés parce qu’ils présentent de plus grandes économies

que d’autres. Un client quelconque va souvent acheter en fonction du prix du produit, et cela

oblige les cultivateurs de baisser leur coût de production. On pourrait dire que les clients doivent
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arrêter d’acheter ces produits. Mais, il existe une manque de transparence au point d’achat, c’est

à dire qu’on ne peut pas dire quel produit a reçu un traitement qui dégrade la terre, même si c’est

bio, et c’est pourquoi il n’est pas toujours possible de changer son mode d’achat. Il faut aussi se

rendre compte du fait que tout le monde ne peut pas aborder des produits cultivés d’une

manière qui respect la terre. Que faire dans cette situation?

Les institutions qui gouvernent nos vies ont un grand impact dans nos modes de consommation.

Par exemple, au Royaume-Uni, le gouvernement subventionne l’industrie d’agriculture animale,

c’est à dire tout ce qui est lié à la production de viande, produits laitiers, etc., à une hauteur de

50%. Subventionner ces produits les rend moins cher au supermarché, et c’est pourquoi on peut

en consommer autant. Sauf que la plupart des scientifiques sont d’accord que dans ce pays, le

consommateur moyen doit fortement réduire sa consommation des produits d’origine animale.

Pour la viande rouge, on conseil à réduire sa consommation par neuf fois le montant actuel. Si ces

produits seraient deux fois plus cher dans l’absence des subventions, le consommateur choisirait

d’en acheter moins. Ces produits, en particulier le bœuf et l’agneau, sont concernés dans ce

débat parce qu’ils représentent 50% des émissions des gaz à effet de serre émises par l’industrie

animale. Pour 100 grammes de protéines, le bœuf et l’agneau émettent 100 fois les gaz à effet de

serre en comparaison avec la même quantité de protéines issu des aliments tels que les lentilles,

le tofu, les fruits à coque, etc. Il est donc clair que le gouvernement jouent un rôle dans notre

consommation et que ce role n’est pas toujours en accord avec le respect de l’environnement. Par

exemple, cet argent pourrait subventionner l’achat de pesticides qui ne dégradent pas la terre

pour assurer un prix abordable au consommateur tout en respectant la planète. Si on faisait ça, on

pourrait éventuellement interdire l’utilisation des pesticides les plus nocifs. Les institutions doivent
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intervenir dans notre système de consommation afin d’encourager des achats qui ne nuisent pas à

l’environnement.

J’ai récemment eu l’opportunité de proposer l’abolition du bœuf et de l’agneau au syndicat des

étudiants à l’Université d’Oxford pour des causes expliquées ce-dessus. J’étais surpris que le

syndicat ait énormément voté en faveur de cette proposition. Néanmoins, plusieurs étudiants et

d’autres acteurs, notamment les journaux comme The Telegraph, Daily Mail et même le Ministre

de l’Agriculture et l’Alimentation de France, Julien Denormandie, m’ont reproché de forcer mes

opinions personnelles aux autres étudiants. Ce fil de pensée ignore que on ne peut pas attendre à

ce que tout le monde se renseigne sur les enjeux climatiques avant de changer leur

comportement personnel. Ces renseignements nécessitent beaucoup de temps passé à

rechercher les problématiques dans son contexte spécifique, et cette information n’est pas

toujours accessible. Il est nécessaire que nos institutions, telle que l’Université, interviennent,

agissent en fonction de la science et l’evidence, et nous pousse à nous conduire d’une manière

qui assurera une planète saine aux futurs générations.

La réponse à la question et, donc, oui, le respect de l’environnement pas par un grand nombre de

changements comportementaux, mais on ne peut pas attendre à une conscience collective pour

ces changements; nos institutions ont la responsabilité d’agir immédiatement.

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