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Le blog de Valéry Schollaert

À propos du virus, qui a raison, le pouvoir ou les complotistes ?


Ornithologue, conservationniste, chercheur en écotourisme, cuisinier végétalien, conférencier


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Le Covid 19 d’un point de vue naturaliste

L’apparition d’un tel Coronavirus n’est pas le fruit du hasard. Il a même


été assez précisément prédit avec une argumentation scientifique solide
par le docteur Greger dès 2008 (voir la vidéo en anglais
(https://youtu.be/Se9yqWNIG8A)).
(https://youtu.be/Se9yqWNIG8A)
Il y a trois aspects importants qu’il faut maîtriser pour comprendre
comment une telle pandémie est possible et pourquoi elle était
inéluctable (d’autres suivront de plus en plus rapidement sauf si les
mesures préconisées plus bas sont prises).

1. La nécessité pour le virus de trouver une espèce hôte qui offre une population abondante et dynamique… notamment à cause de la
déforestation
2. Les comportements humains qui favorisent la mutation d’un virus d’une autre espèce animale vers l’homme
3. L’immunité faible de la majorité des humains

Le point 1 peut surprendre, mais il est en fait très facile à comprendre. Les virus ont des populations qui
ont besoin de survivre à long terme, notamment ceux qui sont parasites (ou considérés comme tels) des
mammifères, qui ont besoin de mammifères qui se portent assez bien pour pouvoir prospérer. Imaginez un
virus qui ne vit que dans le corps du Koala. Si le Koala diminue jusqu’à quasi extinction, le virus va devoir
muter et s’adapter à une autre espèce, sinon il disparaîtra aussi. Mais muter pour aller où ? Sans aucun
doute vers les espèces les plus abondantes, pardi ! Or, 96% de la masse des mammifères… est constituée
des humains et de leurs animaux domestiques ou d’élevage (source, ecowatch
(https://www.ecowatch.com/biomass-humans-animals-2571413930.html)). Visualisez cette disproportion
sur le schéma ci-contre.

Concrètement, c’est donc presque toujours le bétail et les humains qui seront visés par les virus des
centaines d’espèces de mammifères menacées ; celles-ci diminuent ou disparaissent le plus souvent à cause
de la destruction de leurs milieux, ce qu’on appelle plus simplement “déforestation”. C’est ainsi que notre
abondance, les quantités astronomiques d’animaux d’élevage et la déforestation créent une situation
obligeant les virus à muter pour vivre dans nos corps ou celui de nos animaux pour survivre.

Notez que ces trois aspects sont liés : l’abondance des animaux d’élevage est liée à l’abondance de
l’humain, et la première cause de déforestation est l’élevage (explication dans un de nos articles ici, avec
sources (https://valeryschollaert.wordpress.com/sauver-la-biodiversite-arretons-lhypocrisie/)).

Toutefois, pour que le virus parvienne à muter, il faut qu’il ait la possibilité de le faire, ce qui nécessite qu’il
rencontre physiquement les potentielles nouvelles espèces hôtes, c’est le point 2. C’est ainsi que ce sont des
activités telles que la chasse, le braconnage et les marchés d’animaux sauvages qui permettent souvent de

(https://frenchpetslovers.com/sauver-les-animaux-sauvages-du-massacre-des-

chasseurs-et-braconniers-en-afrique-cest-le-challenge-dalbert-angeli/)
telles mutations. Démontrons-le par l’absurde : si un animal disparaît au fin fond de la forêt sans rencontrer les humains ou leurs animaux,
comment le virus acculé dans le corps de cet animal rare pourrait-il muter et s’installer dans les entrailles des humains et de leurs animaux
?

Ce qui nous intéresse dans le cadre de cet article, c’est le cas où le virus mute effectivement et s’installe dans le corps des humains, c’est le
point 3. Il y a beaucoup de cas avec le bétail (comme la peste porcine) mais concentrons-nous ici sur notre espèce.
Le corps humain est véritablement un écosystème. En plus de ses propres cellules, il contient des milliers de milliards de bactéries de
milliers d’espèces qui interagissent comme dans un écosystème classique, avec des concurrences, des symbioses, de la collaboration, des
prédateurs, etc.

Ce ne sont pas les seuls microbes dans notre corps. Les virus sont là également. La compréhension du rôle indispensable des bactéries pour
la vie humaine est assez récente ; pour les virus, la compréhension de la science en est à ses balbutiements. Ce que nous savons est que les
virus vivent leur vie en nous, et que tout cet écosystème reste équilibré, notamment grâce à notre système immunitaire. La présence d’un
virus n’est absolument pas synonyme de maladie. Tout comme pour les bactéries, tout le monde accueille des virus, y compris lorsqu’on
est en bonne santé ; nous en respirons des milliers à chaque seconde. Cet article du Monde
(https://www.lemonde.fr/passeurdesciences/article/2012/10/10/combien-de-virus-inhalez-vous-chaque-minute_5986288_5470970.html)
est intéressant bien qu’un peu ancien : il affirme que nous inhalons entre 17,000 et 400,000 virus par minute, dont la majorité concerne des
espèces inconnues.

La question est donc pourquoi, soudainement, l’arrivée d’un virus nous rend-elle malade ?

En réalité, il y a deux cas de figure. Soit il s’agit véritablement d’un nouveau virus (il vient de muter d’une autre espèce animale pour
s’adapter à nous) et nous sommes incapables de le gérer, soit il s’agit d’un virus présent en nous, sans doute depuis notre plus jeune âge et,
pour certaines raisons, notre immunité devient incapable de le supporter.
Les raisons de cette incapacité, qui peut apparaître progressivement ou plus rapidement, devraient beaucoup nous intéresser. Voyons cela
en comparant la situation des virus (ce qui est expliqué est aussi valable pour les bactéries) et celle des “nuisibles” dans les cultures.

Dans les écosystèmes, les interactions entre les différentes espèces régulent les populations. C’est ainsi que la notion même de
surpopulation n’a pas de sens en milieu naturel ; il y a des fluctuations qui sont bien maîtrisées. Les arrivées massives de rats et autres
rongeurs, de criquets, de travailleurs (Quelea) (https://valeryschollaert.wordpress.com/travailleur-a-bec-rouge-quelea-quelea/), de
goélands (https://valeryschollaert.wordpress.com/laridae-mouettes-goelands-sternes-et-becs-en-ciseaux/), de corbeaux
(https://valeryschollaert.wordpress.com/loiseau-qui-aime-le-plastique/), d’étourneaux et autres suivent une modification de
l’écosystème. Les rats ne sont pas apparus hier mais, comme une maladie, ils arrivent pour une raison.

Si cette modification est provisoire, les choses rentreront vite dans l’ordre par elles-mêmes, avec l’aide de ces “envahissants” qui
dynamisent l’écosystème. Un peu comme un petit rhume qui vient et qui passe. Mais si l’humain empêche les choses de rentrer dans
l’ordre et impose cet état “modifié” sur du plus long terme, alors ceux qui arrivent de façon opportuniste pour profiter d’une situation
censée être provisoire vont prospérer et abonder… on peut alors éventuellement parler de “surpopulation” (c’est une situation artificielle).
(https://valeryschollaert.wordpress.com/capucin-a-tete-noire-lonchura-atricapilla/)

Illustrons de façon simple. Il y a une forêt qui se porte bien depuis des millions d’années. L’homme coupe, et installe une monoculture de
maïs. Qu’il s’agisse des capucins, des travailleurs, des moineaux, des tourterelles, des sangliers ou des campagnols, des millions d’animaux
vont se rassembler pour profiter de cette source alimentaire dense et, normalement, ponctuelle. Sans plus d’intervention humaine, le seul
véritable invasif de la situation qu’est le maïs sera décimé. Sa matière organique nourrira le sol, tout comme les cadavres des animaux et
leurs déjections. Des buissons pourront pousser et créer une friche qui évoluera progressivement en forêt.

L’homme refusant ce processus naturel, il protège son maïs, retire les buissons qui poussent, et
stabilise donc la situation déséquilibrée. Les espèces granivores et opportunistes vont ainsi
rester dans leur état de “surpopulation”. Si l’homme massacre les travailleurs, ce sont les
capucins qui prendrons la place. S’il massacre les capucins, peut-être que les rats
interviendront. S’il parvient à massacrer les rats, les moineaux tenteront peut-être leur chance,
etc. La question n’est pas de savoir quel “nuisible” mange le maïs, mais de voir que la nature
ne “veut” pas du maïs ; on ne peut produire du maïs ainsi en zone forestière qu’en étant en
guerre constante contre la nature et en décimant les populations animales. Les animaux
incluent évidemment les insectes, et des exemples entomologiques auraient pu être donnés
plus haut, au lieu de vertébrés. C’est ainsi qu’il faut constamment pulvériser d’insecticides
pour conserver une production de maïs quand on est en zone inappropriée pour ce type de
plantation, comme une forêt. Pour creuser ces problèmes liés à l’agriculture, voyez notre
article sur la permaculture végane (https://valeryschollaert.wordpress.com/permaculture-
vegane/).

Pour les bactéries et virus, c’est très semblable et c’est pourquoi nous faisons cette analogie

(https://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/biologie-bacteries-leur-monde-

nous-1433/page/9/)
facile à comprendre. Tout est équilibré (un équilibre instable et évolutif, mais qui donne de bons résultats), sauf quand l’homme s’en mêle.
Donc quand on fait face à une maladie infectieuse, telle une bactérie et un virus, on subit en fait une surpopulation artificielle de virus ou
de bactéries, qui a sa raison d’être, comme les moineaux, les insectes et les rats dans les champs.

Ces microbes ne sont pas là pour nous tuer, car nous tuer leur ferait perdre leur lieu de vie, mais s’ils abondent, c’est pour tenter de
rééquilibrer quelque chose.
(https://www.caminteresse.fr/sante/pourquoi-certaines-bacteries-sont-

necessaires-a-la-vie-1172209/)
Dans le monde des êtres pluricellulaires (animal, végétal…), nous n’avons même pas décrit la moitié des espèces vivantes. Parmi les
bactéries, c’est encore bien pire. Au niveau des virus, il en existe sans doute des millions, peut-être des centaines de millions d’espèces,
mais nous n’en connaissons que quelques milliers… donc affirmer que l’on sait exactement pourquoi un virus abonde dans un corps et pas
dans un autre serait bien téméraire. Ce qu’on peut, par contre, découvrir facilement, ce sont les erreurs de comportement qui débouchent
sur des surpopulations de microbes (ou “maladies”).

En effet, la plupart des humains font une grave erreur. Au lieu de se préoccuper de l’équilibre de leur immunité, ils mangent, ils boivent, ils
fument selon leur bon plaisir sans tenir compte des alertes que donne le corps : une douleur d’estomac, un mal de tête, un coup de fatigue,
etc.

À la place d’écouter leur corps qui signale un déséquilibre, et d’adapter alors leur comportement, la plupart des gens prennent un
antidouleur ou un médicament qui va cacher le symptôme (un peu comme on débrancherait un voyant lumineux qui indique un problème,
dans une voiture, au lieu de réparer le problème). L’arrivée des “maladies” (augmentation rapide d’une population virale ou bactérienne)
est alors inéluctable. La question de savoir laquelle est un détail (une grippe, un coronavirus divers, une malaria (paludisme), etc.) ; on
pourrait comparer cela avec les oiseaux du jardin. Si on coupe tous les buissons denses et épineux du jardin, les oiseaux comme les merles
et le grives n’auront d’autre choix que de s’installer dans des branchages peu sécurisés pour les petits oiseaux, comme par exemple des
arbres ornementaux tels que les “saules pleureurs”. Dans ces arbres, les merles et grives ne peuvent pas protéger leur progéniture ; les œufs
ou les jeunes seront mangés par des pies, des rats, des écureuils ou d’autres.
La réaction humaine classique est d’accuser les pies et les écureuils de la disparition des petits oiseaux ; en réalité, c’est l’homme qui a
causé le “crash” en coupant les buissons. C’est exactement pareil avec les virus et bactéries. C’est plus facile de les accuser que de regarder
ce qui, dans notre mode de vie, empêche notre corps de développer une immunité efficace.

Cet article n’a pas pour but de donner les


détails du mode de vie idéal pour conserver
une immunité parfaite, mais le sujet est abordé
dans une vidéo
(https://youtu.be/mdVT3nzbW7U).
(https://youtu.be/mdVT3nzbW7U)
Dans les grandes lignes, c’est

une nourriture crudivégétalienne et bio,


composée d’aliments naturels ;(non ou peu
transformés), frais, etc ;
boire assez d’eau et de jus mais refuser les
boissons pétillantes et sucrées, limiter les
boissons acides (comme le café) et alcoolisées ;
respirer convenablement au quotidien, avec éventuellement des séances de respiration et de méditation (surtout en plein air) ;
limiter le stress ;
Pratiquer des activités physiques ;
Limiter le temps passé près des ondes puissantes (téléphone, wifi, micro-ondes, Bluetooth, etc.) ;
(https://www.allodocteurs.fr/alimentation/les-dangers-de-la-

malbouffe_1000.html)
En général, tout le monde sait désormais que ceci améliore la santé (ci-contre un papier qui a plus de dix ans), mais cet article peut vous
aider à comprendre que ça va plus loin. En effet, tout comme une invasion massive de granivores, animaux connus pour décimer les
champs, n’arrive jamais dans une forêt intacte, votre immunité intacte ne laissera jamais un virus ou une bactérie envahir dangereusement
votre corps. Dans un monde pollué, l’immunité n’est sans doute plus jamais intacte, mais on peut s’en rapprocher avec certains efforts…
que la plupart des gens ne font pas. Pour compenser ces pollutions, nous devrions prendre d’autant plus de mesures pour aider notre corps
à résister aux agressions multiples qui sont désormais imposées par nos sociétés comme les polluants chimiques et les perturbations
électromagnétiques.

On comprend donc facilement pourquoi l’énorme majorité des humains a une mauvaise immunité, consommant de la viande, du poisson,
du lait, des œufs, des sucres industriels, des aliments transformés (oui, même un burger industriel végan et bio est à éviter), des boissons
pétillantes, etc.  C’est ainsi que des milliers de gens meurent du Covid19, alors que c’est un virus qui, comme les autres en fait (les milliers
que nous inspirons chaque minute), ne devrait poser aucun problème aux personnes à l’immunité fonctionnelle. Au pire, si c’est
effectivement un “nouveau virus” (que sa mutation le rendant apte à vivre dans les humains date de fin 2019), le corps demandera un peu
de repos lors de quelques jours à deux semaines, le temps de s’adapter au nouveau venu. Un peu comme lors d’un petit rhume.

On comprend aussi que se battre contre ce virus en période de pandémie est nécessaire pour les victimes mais ne solutionne rien au
problème de fond. Que l’on trouve un traitement ou un vaccin aidera sans doute quelques individus sur le court terme, mais ne changera
rien à la situation. Nous avons créé les conditions pour ce genre de pandémie, et d’autres suivront, de plus en plus fréquemment pour deux
raisons.
D’une part, la population augmente, donc les densités s’intensifient, favorisant la propagation rapide des virus. D’autre part, les mesures
de “protection” contre le Covid19 limite le contact avec les virus et bactéries, rendant notre immunité encore plus faible. Sur le long terme,
les habitudes “sanitaires” comme porter des masques, se confiner, éviter de toucher les autres, se laver les mains tout le temps limitent le
travail du système immunitaire et, comme un muscle qu’on utilise pas, il deviendra moins efficace.

Conclusion

L’homme a un mode de vie largement déconnecté de la nature. Cela implique une faiblesse extrême de son immunité, ce qui l’oblige à se
protéger constamment, et donc à empirer la situation : non stimulée et rarement mise à l’épreuve, l’immunité devient de plus en plus
inefficace. En exagérant un peu, nous pouvons comparer la situation à celle des individus de 20 ou 30 ans qui seraient nés en chambre
stérile et n’en seraient jamais sortis. Dès leurs premiers pas dehors, ils tomberont malades.

L’immunité ne se reconstruit pas en quelques jours, bien que des publications scientifiques confirment ce que nombre de docteurs
traditionnels savent depuis des générations, à savoir qu’un nettoyage du système digestif peut aider considérablement l’immunité même à
court terme. Par exemple, une étude californienne montre que trois jours de jeûne peuvent “booster” le système immunitaire (résumé en
français (https://www.astucesnaturelles.net/3-jours-de-jeune-immunite-sera-reapprovisionner-10-plus-de-puissance/)).
Même avec une immunité forte, notamment car les multiples pollutions que provoquent les activités humaines impactent notre corps au
quotidien, il faut éviter d’encourager les virus à muter vers l’homme. Ce n’est d’ailleurs pas la seule raison d’arrêter enfin la déforestation
et les élevages. Pour le climat (explications en vidéo ici (https://youtu.be/dQ3-LWE7iDw)), pour la biodiversité (démonstration en vidéo
ici (https://youtu.be/NJgaVEzT9i0)) comme pour la santé, protéger les espaces naturels et mettre fin aux élevages sont deux éléments
essentiels pour enrayer la catastrophe.

Les virus ne sont pas des ennemis à abattre. Ils font partie de nous et ne posent des problèmes que lorsque nous nous comportons mal,
individuellement ou collectivement. L’apparition de virus qui déclenchent des maladies et des morts devrait être comprise comme un
signal fort de nos corps, comme des écosystèmes, pour nous sommer de changer de comportement. Individuellement, il s’agit de
s’alimenter convenablement, de prendre soin de nous avec un style de vie qui respecte l’être vivant que nous sommes. Globalement, il
s’agit aussi de changer de style de vie, en apprenant à cohabiter avec la faune sauvage sans la décimer, à stopper la destruction des derniers
milieux naturels, et en exploitant les ressources de façon raisonnable et parcimonieuse.

Vous pouvez commenter et poser vos questions ci-


dessous ou nous rejoindre sur le (https://www.facebook.com/groups/612831888823144/)
groupe  Econaturalistes
(https://web.facebook.com/groups/612831888823144/).

Valéry Schollaert – 2 avril 2020

Les propos tenus ici sont évidemment tout aussi valables en novembre 2020, mais désormais, il y une vidéo qui explique pourquoi les autorités ne
tiennent pas compte de tout ça pour choisir leurs mesures sanitaires.

VOIR LES AUTRES ARTICLES DU SITE SUR LES SUJETS CONNEXES (https://valeryschollaert.wordpress.com/une-vision-
holistique-de-la-conservation-de-la-nature/)

(https://valeryschollaert.wordpress.com/une-vision-holistique-de-la-conservation-de-la-nature/)

(https://valeryschollaert.wordpress.com/sommaire-et-index-du-site/)
46 thoughts on “Le Covid 19 d’un point de vue naturaliste”

René says:
April 10, 2020 at 3:20 pm
Y-a-t-il un moyen de savoir si son immunité est parfaite autrement qu’en allant se frotter à des virus?

 Reply
Valéry Schollaert says:
April 10, 2020 at 4:07 pm
Excellente question. C’est la première chose que nous devrions apprendre à l’école : écouter son corps lorsqu’il nous signale une
faiblesse. On est constamment confronté aux virus : selon les dernières infos que j’ai lues, nous en aurions encore beaucoup plus que
des bactéries dans notre corps.

Je ne me sens pas capable de vous donnez des informations précises valables pour tous, je ne peux que vous donner mon exemple. Je
vais prendre deux cas. un classique et un ponctuel.

Lorsque mon immunité est un peu plus faible. je tousse au premier coup de froid. Rien de grave donc, juste un signal que je dois
améliorer certaines choses. Ceci est vrai depuis des années.

Plus récent et précis. Ayant bien avancé dans ma recherche d’un régime végétalien 80% cru, en Belgique en 2019, je me sentais fort et
près à affronter tout problème, comme je le dis dans la vidéo prise aux Philippines (lien tout en bas si vous ne l’avez pas vue). Dans
ce pays, j’ai pu manger 100% cru plusieurs jours de suite, et continuer un régime proche de la perfection. Ensuite, j’ai été en
Indonésie. Entre le 10 mars et le 15 mars, je n’ai pas trouvé de fruit, j’ai donc mangé des riz-légumes classiques, tofu, tempe… 100%
cuit. Le 15 mars, je suis arrivé chez des amis où on mange une cuisine végétalienne exceptionnellement délicieuse, mais presque tout
cuit. Le séjour s’est prolongé avec la fermeture des frontières, et vers le 25 mars j’ai eu une infection buccale. Je n’en ai plus jamais
non plus : pas de carie, rien. Là, c’est une vieille dent dévitalisée il y a 35 ans qui est la source du problème, mais parfaitement gérée
par mon immunité depuis 3 ans sans souci (j’avais eu une crise en 2017). C’est un signal clair : malgré une grande qualité
gastronomique, certains nutriments qui sont détruits par la cuissons me manquaient ; avec des nutriments manquants, l’immunité
n’est pas à son maximum.
Je n’ai pas été chez le dentiste, j’ai simplement mangé des fruits crus et mes amis m’ont préparé des salades à la place des repas. J’ai
du me faire violence pour refuser les bons plats cuisinés, mais ça a bien marché : en trois jour, l’infection a diminué et ne me dérange
plus.

Je crois que chacun doit écouter son corps et savoir quand il est dans le bon ou pas. Avec l’habitude, on voit très vite si un
affaiblissement est en cours. Le tout est d’avoir la force psychologique de prendre les décisions qui s’impose… enfin, moi c’est ma
difficulté.

J’espère que ça peut vous inspirer, si je trouve des documents qui en parlent mieux, je partagerai.

Le rôle des virus comme le Coronavirus de 2019-2020 ; comment é…


é…

 Reply
Julot says:
January 4, 2021 at 2:04 am
Bonjour, la cause est tout de meme une dent dévitalisée probablement infectée en permanence sur laquelle le système
immunitaire lutte en permanence non sans conséquence, a votre place j’irais refaire le traitement de canal chez le dentiste, ce que
j’ai fait ou définitivement extraire cette dent, les traitements de canaux sont utiles pour sauvegarder une dent et sa fonction
importante pour la mastication et la digestion mais dans le temps ils se dégradent (plusieurs décennies) et peuvent poser
problème.
Qu’appelez vous un “coup de froid?” On ne tombe pas malade(sous entendu infection) parce qu’il fait froid, l’air froid est irritant
sur les voies respiratoires et tend a “paralyser” les cils vibratiles des bronches ce qui simplement entrainer une toux et des
écoulements de mucus clairs comme avec une fumée quelconque(la fumée n’abaisse pas l’immunité, elle est irritante et en plus
toxique contrairement a l’air froid), scientifiquement un coup de froid c’est une hypothermie, ca n’arrive pas comme ca.

Isaac says:
April 24, 2022 at 10:51 am
Euh… le crudivorisme c’est bien mais avec des fameuses limites quand même!

La cuisson permet de détoxifier nombres d’aliments en plus de les débarrasser de parasites et autres bactéries. Elle permet une
meilleure absorption des protéines d’origine animale ou végétale. Et bien qu’elle dénature certains aliments comme la protéine C
dans les fruits et légumes, elle permet d’assimiler d’autres nutriments qui ne sont pas ou peu absorbés à l’état cru: le lycopène par
exemple, un antioxidant, mais aussi l’alpha carotène, la lutéine, les caroténoïdes,…

Tout dépend du mode de cuisson et de son intensité. Mais la cuisson a probablement été un acte civilisateur! Alors assimiler le
crudivorisme à un régime proche de la perfection, je veux bien avoir des sources qui m’empêcheront de rire!

Valéry Schollaert says:


April 24, 2022 at 2:43 pm
La cuisson détoxifie un peu la nourriture carnée, car nous ne sommes pas carnivore. La bonne nourriture humaine est
végétalienne et crue.

La preuve est évidente : il y a 5500 espèces de mammifères, toutes mangent cru sans que ça pose le moindre problème. Notez par
exemple que tant qu’ils ont leur nourriture adéquate, les mammifères sauvages n’ont jamais aucune maladie infectieuse.

Pourquoi l’être humain qui est un mammifère parmi d’autre aurait besoin de cuire sa nourriture ? Ça n’a aucun sens.

On a commencé à cuire la nourriture quand on a envahi l’Eurasie depuis l’Afrique. Nous sommes essentiellement frugivores et
nous ne survivons aux hiver froid. Ce n’est pas par hasard qu’il n’y a aucun singe en Europe.

Alors on a mangé de la viande (surtout de la charogne), mais on en mort. Certains ont découvert le feu, la cuisson, et ils ont ainsi
pu rendre la viande moins toxique. C’est là l’origine de la cuisson.

Julot says:
April 24, 2022 at 6:17 pm
@Isaac

Il y a seulement une chance sur au moins 10 millions que vous ayez raison simplement parce que ceci représente le nombre
d’espèces qui consomment une alimentation 100% crue a l’état sauvage et se portent bien mieux que l’être humain qui est aussi
bien evidemment un animal.

Le lycopène présent en grande quantité dans les tomates et la pastèque (n’est pas un nutriment essentiel) et les carotènes sont très
bien assimilés sous forme crue, c’est juste qu’il y en a plus dans 100gr de végétaux cuits que crue par le simple fait qu’une fois que
la cuisson a retiré de l’eau et donc du poids, il y a plus de tomate au poids sous forme cuite que crue.(disons que 5 tomates cuites
pèsent autant que 4 tomates crues de la meme taille).

Isaac says:
April 25, 2022 at 10:28 am
Euh… non, l’être humain n’a pas un système digestif d’herbivore. Il y a une différence anatomophysiologique entre les deux qui
font que l’un des deux ne sait pas se nourrir exclusivement de plantes. On peut se passer de viande, bien sûr. Mais il faut pouvoir
trouver les nutriments qui sont présents dans la nourriture animale ailleurs, et ce n’est pas simple. Le fer d’origine animal est par
exemple plus facilement absorbé que le fer végétal. Idem pour les caroténoïdes. Ce n’est pas juste une histoire de poids! =)

Les animaux ne sont pas tous en bonne santé! Et je ne parle pas seulement des animaux domestiques. Croire que les animaux
vivent en parfaite santé parce qu’ils mangent crus, c’est juste faux! Les animaux ont des maladies infectieuses! C’est quand même
gros de soutenir le contraire.

Le lycopène n’est peut être pas indispensable à la survie d’une espèce, mais c’est un des caroténoïdes les plus puissants! Il est
associé à une faible diminution du risque cardio-vasculaire. S’en passer serait dommage, quand même! Il est juste là, il suffit de
chauffer une tomate!

L’être humain n’a pas “besoin” de chauffer sa nourriture. Mais le faire est un plus. Levy-Strauss en parle comme un acte
civilisateur (je ne l’ai pas inventé). On vit quand même bien plus longtemps (et en bonne santé) qu’au temps ou personne n’avait
encore jamais trouvé de silex.

On cuit et on chauffe, parce qu’on a pigé que cela rendait les aliments moins dangereux. On chauffe même de l’eau pour cette
raison! Est-ce que l’eau “cuite” est moins bonne que l’eau “crue”?

Valéry Schollaert says:


April 25, 2022 at 3:03 pm
L’homme n’est pas du tout herbivore, il est frugivore. Il n’y a rien du tout dont nous avons besoin dans la nourriture animale.
Voici : https://valeryschollaert.wordpress.com/lhomme-est-il-omnivore-ou-frugivore/”
“Les animaux ne sont pas tous en bonne santé!”

Si si, tant qu’ils ont accès à une nourriture adéquate en qualité et en quantité, et qu’ils ne sont pas empoisonnés par des pollutions
d’origine humaine, ils n’ont jamais de maladies infectieuses.

“On cuit et on chauffe, parce qu’on a pigé que cela rendait les aliments moins dangereux.”

L’eau est minérale et n’est pas concernée. La nourriture n’est pas dangereuse, donc on a pas besoin de la cuire. C’est quand on
veut ingurgité un produit qui n’est PAS de la nourriture pour les humains, comme la viande, que cuire pour limiter les dégâts.

Isaac says:
April 25, 2022 at 4:37 pm
Un exemple: le haricot. Cru, ses graines contiennent du PHA qui est toxique. Peu de gens le savent.

Sinon, comment obtenir de la vitamine B12, des oméga-3 et de la vitamine D (pour ceux qui vivent sous la pluie haha)? Pour info
(j’ai suivi votre lien et ai regardé la vidéo) il n’a jamais été prouvé que la flore intestinale de l’intestin humain était capable de
synthétiser une vitamine B12 absorbable. C’est d’ailleurs un problème dans certaines maladies gastro-intestinales. La raison est
que nous n’avons pas le tube digestif des ruminants, et que nous ne mangeons pas nos crottes comme les lapins ou les jeunes
pandas! Notre microbiote n’a pas le temps de synthétiser ce qu’il faut! D’autant plus que la digestion d’aliments végétal et cru est
plus lente. Les périodes de jeune devraient également être plus longues.

Sinon, si, les animaux peuvent souffrir d’infection. Un exemple également: la fièvre charbonneuse (due à une bactérie, une
méchante bactérie – elles ne sont pas toute gentilles). Décrite déjà durant l’Antiquité. Pas de polluant industriel à cette époque.
C’est un seul exemple, et il contredit déjà ce que vous dites.

Sinon, j’imagine que vous avez raison, la viande n’est absolument pas nécessaire (mais je l’ai déjà dit aussi). C’est juste que le
végétalisme est un régime très complexe à suivre, certainement pas indiqué pour tout le monde et qu’il faut sans doute prendre
des suppléments. D’où mon interrogation quand vous semblez le qualifier de régime parfait.

Mais bon, bref. Vous semblez bien borné. D’autant plus que je plussoie le végétarisme et dans une certaine mesure, la
consommation d’aliments crus. Mais il faut garder l’esprit dans la réalité.

Valéry Schollaert says:


April 25, 2022 at 4:46 pm
“Sinon, si, les animaux peuvent souffrir d’infection. Un exemple également: la fièvre charbonneuse (due à une bactérie, une
méchante bactérie – elles ne sont pas toute gentilles). Décrite déjà durant l’Antiquité. Pas de polluant industriel à cette époque.
C’est un seul exemple, et il contredit déjà ce que vous dites.”
Il y a des périodes de famines et de disettes, et alors les virus et bactéries qui vivent dans le corps des animaux peuvent devenir
des maladies. Je n’ai jamais dis le contraire. J’ai bien précisé “tant que l’animal à accès à une nourriture adéquate.”

Je l’ai expliqué dès février 2020, pour montrer comment prévenir le Covid 19. Je rappelle que les virus accélèrent le décès des
animaux affamés et sont donc très utiles pour les écosystèmes : https://youtu.be/mdVT3nzbW7U

“végétalisme est un régime très complexe à suivre”

Pas du tout, c’est très facile. Voyez par exemple les excellentes vidéos d’Irène Grosjean, la meilleure thérapeute française
actuellement. Elle explique ce que je vous dis là depuis 50 ans, elle a passé le 90 et, forcément, toujours en parfaite santé, aucun
risque de Covid pour elle, non-vax évidemment. Des milliers de français sont en excellent santé grâce à elle.

“Mais il faut garder l’esprit dans la réalité.”


Justement, pour rester libres, il faut apprendre à être responsable de sa santé. Je ne suis pas borné, j’ai des arguments imparables
et vous refusez d’admettre que j’ai raison.

Vous avez vu cette vidéo ? https://odysee.com/@VisionHolistique:5/la-dictature-nous-menace-t-elle-comment:5

Julot says:
April 25, 2022 at 5:12 pm
@Isaac

Vous dites:

” On chauffe même de l’eau pour cette raison! Est-ce que l’eau “cuite” est moins bonne que l’eau “crue”?”

Non pas vraiment mais les aliments crus optimaux pour notre physiologie comme fruits, certains légumes et salade crues voir
bien d’autres contiennent de nombreuses vitamines et antioxydants qui sont thermosensibles contrairement a l’eau qui ne
contient que des minéraux qui ne sont pas thermosensibles, ca fait une grosse différence.

La transformation comme la cuisson, la fermentation et meme le râpage de certains légumes durs et autres méthodes permet de
détoxifier ou de rendre certains aliments non adaptés a l’anatomie humaine plus digeste mais c’est le contraire pour les aliments
les plus adaptés a notre anatomie frugivore comme fruits frais mûrs, salade tendres et oléagineux comestibles, ils ne sont que
dégradés et perdent de l’intérêt gustatif et nutritionnel si on les cuits ou fermentent.

Notre plus proche cousin génétique est bien le bonobo qui partage 99% de notre ADN, il se trouve qu’il a une anatomie frugivore
non sans hasard et comme tout frugivore; son corps ne synthétise pas de vitamine C comme l’humain car on est censé consommer
des fruits riche en vitamine C très régulièrement.

C’est pour cette raison que nous y sommes très attirés et que le gout le plus sensible dans notre bouche se trouve être le gout
sucré non sans hasard encore une fois, sans meme parler de l’attirance pour les couleurs et l’odeur des fruits mûrs et tous les
cosmétiques et bonbons aux arômes de fruits qui nous attirent tant.

Isaac says:
April 25, 2022 at 5:19 pm
Je connais et n’ai rien à en dire. Elle à 90 ans et est en bonne santé. Est-ce grâce à sa “vie en abondance” ou est-ce de la chance?
Aucune idée. Mais elle n’étaye absolument aucune source fiable dans son bouquin et est l’objet de nombreuses critiques pour
cela.

Vous êtes totalement borné! Haha vous ne voyez pas que de commentaires en commentaires, vous creusez de plus en plus pour
trouver des réponses à me donner. Bientôt, l’explication de tout problème sera: c’est parce qu’il n’y a pas d’accès à la nourriture
adéquate. Ben oui. Mais en fait non, rien n’est juste si simple. Les animaux sont malades, ça arrive, qu’ils mangent bien ou non. Il
y a l’environnement, la génétique, la bouffe et également le “pas de bol”. C’est assez documenté.

Je ne rentrerai pas sur le sujet du Covid. Vos vidéos sont assez parlantes pour dire que vous n’en touchez pas une dans ce
domaine. Et vos élucubrations ici même montrent que vous ne connaissez pas très bien l’organisme humain.

Félicitations si ce n’est pas une difficulté majeure pour vous. Mais dans les faits, on ne fait pas d’un enfant un être crudi-
végétalien pour une bonne raison. Et si c’était facile, plusieurs couples parents (ou ex-parents) ne se retrouveraient pas en taule ce
jour.

Vous n’avez aucun arguments “imparables”. Vous citez vous-même dans une vidéo n’est pas un argument. Citez une adepte qui
a survécu jusque 90 ans n’est pas un argument (moi aussi je connais des bouffeurs de viande qui vivent jusque 90 ans en
excellente santé. Et je connais aussi Britt Marie Hermes, déjà entendu parler?).

En bref, vous ne démontez aucun de mes arguments et pensez avoir raison. Vous êtes borné, et moi, je m’arrête là. Bonne journée
à vous.

Valéry Schollaert says:


April 25, 2022 at 5:48 pm
Je trouve insultant que vous croyiez que je Irène Grosjean comme si elle était un échantillon à elle toute seule. C’est ridicule. J’ai
fait des études de maths et de physique, j’ai une carrière scientifique de 30 ans, vous me prenez pour quoi ?
Je vous parle des milliers de personnes, sans doute des dizaines de milliers de personnes qui sont en parfaite santé grâce à elle.
J’ai aussi travaillé avec le Dr. Romy Paredes qui est très connu en Asie. Il fait la même chose qu’Irène Grosjean, et il change
littéralement la face de son pays (les Philippines) avec cette méthode. En Ouganda, avec deux docteurs de Kampala (Dr. Saaly et
Dr. Mattias), j’ai pu me convaincre que tout ça était vrai, en 2014, grâce à mes employés. J’étais le seul à ne jamais faire de palu, et
eux en avait chaque année. On a été chez les docteurs, ils leur ont expliqué comment manger, et ceux, surtout celles en fait, qui
ont décidé d’essayer n’ont plus eu de palu depuis (je suis toujours en contact avec une partie des mon ancienne équipe) et les
autres continuent leurs crises annuelles. C’est du 100% et correspond parfaitement à la théorie.

Ce n’est pas moi qui suis borné, ce sont les faits.

Isaac says:
April 25, 2022 at 5:41 pm
Cher Julot, le propre des vitamines est de ne pas être synthétisées par le corps humain. On doit donc les trouver dans
l’alimentation. Ou trouvez vous votre B12? Que faites vous des aliments intrinsèquement toxiques lorsqu’ils sont crus?

Vous, comme Mr Schollaert, n’avez pas compris mon analogie avec l’eau: je sais bien que l’eau n’est pas organique, mais on la
chauffe pour en diminuer les risques d’infection, pas pour le plaisir d’exciter ses minéraux. Pourquoi penser qu’il est idiot de le
faire avec des aliments qui sont constitué à 99% d’eau?

Pour le reste c’est ce que je dis (mais je veux bien le répéter encore une 3e fois): manger cru c’est bien! Très bien même. Mais
manger exclusivement cru n’est pas sans conséquence. Et même si c’est tout à fait possible (vous en êtes la preuve), il faut
néanmoins informer des limites et risques et ne pas en faire un modèle d’alimentation parfait.

Pour info, dans la médecine traditionnelle chinoise, chauffer les aliments leur rendait une sorte d’énergie sacrée. Il est établi par
cette même médecine que les chauffer les rend plus assimilables par le corps. Et ça fait plus de mille ans que c’est dit.

Vous semblez croire que je m’emporte contre vos idées, mais c’est vous qui vous emportez contre les miennes lorsque je dis
simplement que se priver d’aliments cuits est dommage en plus d’être non fondé sur des bases scientifiques solides. Pour le reste,
je ne suis pas en désaccord avec vous. Votre esprit est-il étroit à ce point?

Valéry Schollaert says:


April 25, 2022 at 6:48 pm
Il y a des bactéries productrices de B12 dans l’eau de ruisseau, c’est justement parce qu’on l’aseptise, qu’on l’a bout qu’il y a des
carences en B12 et autres. Il faut boire l’eau telle que la nature nous la fourni.

“Vous semblez croire que je m’emporte contre vos idées,”


Non, j’en ai marre de vos remarques désagréables et fausses comme ” Votre esprit est-il étroit à ce point?”

En deux clics, j’efface vos messages et vous fait disparaître du site. Je suis justement toujours ouvert à la discussion.

Aucun animal sauvage n’a de carence en B12, c’est un problème typique de l’humain, parmi plein de problèmes que nous avons.
Parmi nos erreurs, il y a bouillir l’eau, cuire les aliments. Il y a plein d’autres choses évidemment.

Julot says:
April 25, 2022 at 7:42 pm
@Isaac.

Des analyses ont montré que des eaux sauvages contiennent 1 a 2mcg de vitamine B12 par litre, juste nos besoins journaliers
approximativement a long terme.

De plus des études ont montré aussi qu’il était possible d’avoir une synthèse endogène suffisante dans l’intestin grêle de cette
vitamine avec un microbiote très sain et très riche en microorganismes dont voici les sources.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1261761/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7354869/

De plus quand je parle de frugivorisme ca peut inclure les insectes et autres en très petite quantité crus qui sont une source de B12
sûre comme les bonobos et chimpanzés consomment, ca ne contredit pas notre anatomie frugivore, pas obligatoire de nos jours
cependant avec un supplément de B12 hebdomadaire très peu couteux, c’est plus sûr sur le long terme.

Les aliments intrinsèquement toxiques crus sont toxiques et non adaptés a notre anatomie et devraient être évités dans l’idéal en
dehors des situations de survie, je trouve bizarre de rappeler cette évidence, c’est pour cela que nous sommes sensibles au gout
amère et acide dans la bouche qui indique comme le savent bien les toxicologues très souvent une sources de substances toxiques
et dangereuses a éviter.

Les végétaux ont un système de filtration et d’épuration très efficace, il est très rare que l’eau qu’ils contiennent soit nocive.

Je n’apporte aucun crédit a ces pseudo science chinoise et ayurvéda (aliments chauds et froids blah blah), ca fait 10 milles ans que
les humains consomment de l’alcool très toxique a toutes doses, l’argument de l’ancienneté ne prouve rien.

Encore une fois les aliments qui sont plus assimilables et plus digeste sous forme cuite que crue (comme par exemple féculents et
légumes durs et certains produits animaux) ne sont pas adapté a l’anatomie d’une espèce, les fruits frais mûrs et les feuilles
tendres de type laitues sont parfaitement assimilables sous forme crue et ne peuvent pas être amélioré par la cuisson, tout le
contraire, le feu détruit et toute fumée est toxique, il ne peut rien ajouter.

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