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PLAN

 Chapitre 1 Introduction
 Chapitre 2 Les réseaux cellulaires

 Chapitre 3 Les réseaux satellitaires

 Chapitre 4 Les réseaux sans fil

 Chapitre 5 Architecture des réseaux WiFi

 Chapitre 6 QoS dans les réseaux sans fil

 Chapitre 7 Sécurité des réseaux sans fil

 Axes de Recherche

142
CHAPITRE 3 LES RÉSEAUX SATELLITAIRES

143
Objectifs du Réseau Satellitaire

 Il permet, à un prix relativement abordable, une


connexion haut débit forfaitaire et permanente là où
il n’existe pas d’équipement dans d’autres
technologies d’accès (ADSL, câble, BLR…)
 Le satellite est particulièrement bien adapté aux
villages éloignés des grandes voies de communication
électronique ou bien pour connecter des entreprises
isolées.
 L'association avec une autre technologie de boucle
locale permet de mutualiser la liaison satellite et
ainsi les coûts. On retombe alors sur le schéma
Satellite Wi-Fi dans lequel l'accès à Internet est
assuré par une liaison satellite mutualisée (réseau de
collecte) et la capillarité est assurée à moindre coût
par la technologie Wifi (réseau d'accès). 144
RÉSEAUX SATELLITAIRES
 Première génération tous géostationnaires (ils
décrivent une orbite circulaire autour de la terre)
 Sensiblement immobiles pour un observateur
terrien
 Son orbite se situe à 36000 km de la terre

 Un trajet aller-retour entre terre-satellite


d’approx 0,27s
 Le signal reçu par le satellite à une fréquence f1
est retransmis à une fréquence f2 vers l’ensemble
des stations terrestres  diffusion de signal
implémenter des schémas de contrôle spécifiques.
145
 Un satellite possède l’accès multiples
Principe du Réseau Satellitaire

 Différentes orbites : GEO, MEO, LEO

146
SATELLITES GÉOSTATIONNAIRES
Caractéristiques
 La puissance d’émission des terminaux et du satellite
doit être forte à moins que l’antenne n’ait un diamètre
important
 Le satellite doit disposer de batterie de grande
capacité pour émettre à forte puissance
 La couverture des régions polaires pose problème
 Les capacités de communications sont faibles
(réutilisation des fréquences)
 Plus l’angle d’inclinaison est grande, plus la trajectoire
des ondes est perturbé par les obstacles
 mobilemobile entre 2 stations de zones différentes 147
nécessite passage par réseau terrestre
Satellite GEO (Géostationnaire)

 Simple à mettre en œuvre


 Même vitesse angulaire que la terre (semble fixe)

 Couverture globale : 3 satellites seulement

 Nombre total limité

(angle <2° => interférences entre satellites)


 Orbite ~ 36000 Kms

 Délai (A/R) : 250 ms (important)

 Applications : Diffusion, VSAT, liaison point à


point
 Débit : jusqu'à 155 Mb/s

 Exemples : Astra, Hotbird … 148


SATELLITES LEO ET MEO
 Les orbites basses LEO ou moyennes MEO
permettent de profiter de la réutilisation des
fréquences
 (cellules de 50 km de diamètre réutilisation de
plus de 20000 fois la même fréquence)
 La taille des cellules MEOs est maintenant
suffisamment faible pour concurrencer les LEO
pour la réutilisation de fréquences entre 20 et 40
GHz (diamètre < 50 km)

149
Satellite MEO (Orbite Moyenne)

 Orbite : 10000 Kms


 Délai (A/R) : 80 ms

 Applications : voix (mobiles), data bas débit

 Débit : 300b/s à 38.4 kb/s

 Exemples : Odyssey, Ellipso

150
Satellite LEO (Orbite Basse)

 Orbite : 640 à 1600 Kms


 Délai (A/R) : 6 à 21 ms (≈
négligeable)
 Couverture globale :
environ 40 à 900
satellites
 Applications : voix
(mobiles), data haut &
bas débit
 Débit : 2.4 kb/s à 155
Mb/s
 Exemples : Iridium, 151
Globalstar, Télédesic ...
Satellite LEO (Orbite Basse)

 Avantages de LEO:
 Coût relativement modique de lancement
 Faible puissance d’émission qu’ils réclament

 Inconvénients de LEO:
 Ne sont pas stationnaires (déplacement)
 Exécution de handovers régulièrement pour
communications terrestres

152
TECHNIQUES D’ACCÈS
 Les canaux satellite demandent une technique
d’accès
 La différence essentielle avec les interfaces radio
des réseaux des mobiles provient du long délai de
propagation entre l’émetteur et le récepteur
 Pour réseaux cellulaires et locaux, le délai de
propagation est très court gérer les instants de
transmission
 Découverte de chevauchement des signaux au
niveau stations terrestres  0,27s après leur
émission (perte)
153
TECHNIQUES D’ACCÈS
 Les méthodes d’accès satellitaires classées en 4
catégories:
 Méthodes de réservation fixe, FAMA (Fixed-
Assignement Multiple Access)
 Méthodes d’accès aléatoires ou RA (Random Access)
 Méthodes de réservation par paquet ou PR (Packet
Reservation)
 Méthodes de réservation dynamique ou DAMA
(Demand Assignment Multiple Access)

154
Service à large bande par satellite
Distribution de services à voie unique avec voie
de retour terrestre
 Services
 ADSL par satellite pour particuliers
 Services large bande pour entreprises
 Services “co-positionnés” avec les transmissions
TV
Services bi-directionnels à large bande par
satellite
 Panoplie complète de services, avec voie retour
de 16 – 2048 kbit/s
 Marché résidentiel: Gilat 360
 PME/SOHO:
 Gilat Skystar Advantage
 BBI, basé sur standard DVB-RCS
155
Réseau Satellitaire : Succès et Limitations
Apports
 En complémentarité avec les réseaux terrestres, ils offrent des services
de télécommunications à la fois régionaux et mondiaux.
 Couverture étendue favorisant les liaisons à longue distance, les liaisons
entre sites multiples et la radiodiffusion.
 L’immatérialité des ondes leur permet de s’affranchir des obstacles
géographiques et offre un accès aisé aux zones déshéritées.
 Les progrès technologiques, la concurrence croissante entre opérateurs
de satellite et opérateur terrestre, ont fait évoluer à la baisse les coûts
d’accès.
Limites
 Les coûts sont plus élevés aussi bien pour le forfait mensuel
(actuellement entre deux à trois fois le prix d’une connexion ADSL à
débit équivalent) que pour l’équipement de base.
 Les temps de latence peuvent être gênant pour la téléphonie sur IP ou de
la visiophonie et surtout rend impossible certaines applications 156
nécessitant une synchronisation serrée comme le jeu en ligne par
exemple.
PLAN

 Chapitre 1 Introduction
 Chapitre 2 Les réseaux cellulaires

 Chapitre 3 Les réseaux satellitaires

 Chapitre 4 Les réseaux sans fil

 Chapitre 5 Architecture des réseaux WiFi

 Chapitre 6 QoS dans les réseaux sans fil

 Chapitre 7 Sécurité des réseaux sans fil

 Axes de Recherche

157
CHAPITRE 4 LES RÉSEAUX SANS FIL

158
Introduction

 Une mobilité plus importante des utilisateurs


rend les réseaux traditionnels (filaires)
inadaptés.
 Apparition de nombreuses technologies sans fil
standardisées.
 Aucune technologie sans fil n’est parfaite : c’est
toujours un équilibre entre différents facteurs
(portée, débit, etc.).
 Augmentation constante des performances grâce
à la recherche et dès demain des performances
accrues permettront de nouveaux usages.
159
Réseaux sans fil (Wireless Networking)
 Définition
 Un réseau sans fil est un réseau de machines qui
n'utilisent pas de câbles. C'est une technique qui
permet aux particuliers, aux réseaux de
télécommunications et aux entreprises de limiter
l'utilisation de câbles entre diverses localisations.
 Applications
 Nomadisme (accéder à internet via un ordinateur
portable, en mobilité)
 Classification
 Chaque solution correspond à un usage différent, en
fonction de ses caractéristiques (vitesse de
transmission, débit maximum, coût de
l’infrastructure, coût de l’équipement connecté,
sécurité, souplesse d’installation et d’usage, 160
consommation électrique et autonomie…).
Portée des réseaux sans fil

 La portée est très souvent une indication théorique :


 Elle peut être réduite en fonction des obstacles.
 Elle dépend aussi de la bande de fréquence utilisée (exemple
: la bande de fréquence des 2,4 GHz utilisée par de
nombreux types de réseau est freinée par plusieurs facteurs).
 Elle est aussi dépendante de la puissance rayonnée qui est
une fonction de la portée et du débit : plus on va loin, moins
on peut offrir de débit.
 La puissance autorisée est une limitation politique et
non technologie. Elle varie selon les pays.
 On peut augmenter la portée en concentrant le signal
dans une même direction grâce une antenne
"unidirectionnelle".
 Cette méthode est surtout utile pour relier deux points 161
distants et elle est appelée alors "liaison point-à-point".
Classification des réseaux sans fil

 Distinction selon leur champ d’action :


 les réseaux personnel : WPAN, Wireless Personal
Area Network.
 les réseaux locaux : WLAN, Wireless Local Area
Network.
 les réseaux métropolitain : WMAN, Wireless
Metropolitan Area Network.
 les réseaux distants : WWAN, Wireless Wide Area
Network.
 Interconnexion entre ces différents types de
réseau peut aussi bien se faire au moyen de
réseau sans fil que filaires.
162
Classification des réseaux sans fil

 WPAN: wireless personal area network


 WLAN: wireless local area network

 WRAN: wireless regional area network

 WWAN: wireless wide area network

163
Classification des réseaux sans fil

164
Réseaux sans fil personnel (WPAN)
Définition
 Réseau individuel sans fil (Wireless Personal Area Network)
 Faible portée (quelques dizaines de mètre)
 Permet la connexion de périphériques (PDA, imprimante, ….),
d'ordinateurs
 Le plus connu de ces réseaux est Bluetooth mais de nouvelles technologies
apparaissent comme Zigbee (connexion d’équipements à très faible coût).
Bluetooth
 Technologie principale WPAN
 Lancée par Ericson en 1994
 Débit de 1Mbps pour 30m
 Très peu gourmand en énergie
 Norme 802.15.1
Zigbee
 Un réseau pour transporter les commandes essentiellement et non les
données
 Adapté pour la communication d’objet à objet qui ne nécessite pas un
grand débit.
 Un très faible coût 165
 Une autonomie de deux ans avec de simples piles alcalines.
 Objectif : rendre une simple ampoule communicante.
Réseaux sans fil locaux (WLAN)
Définition
 Réseau local d'entreprise (Wireless Local Area Network)
 Couvre l'équivalent d'un réseau local d'entreprise (100 m)
 Relie entre eux les équipements présents dans la zone de
couverture
WiFi
 Wireless Fidelity
 Soutenu par l'alliance WECA
 Débit jusqu'à 54 Mbps,
 Portée de plusieurs centaines de mètre
Hiperlan2
 High Performance Radio LAN 2.0
 Norme européenne
 Fréquence de 5150MHz à 5300Mhz
166
 Débit jusqu'à 54 Mbps,
 Portée de plusieurs centaines de mètre
Réseaux sans fil métropolitain (WMAN)

Définition
 Réseau métropolitain (Wireless Metropolitan Area
Network)
 Plus connu sous le nom de Boucle Local Radio (BLR)
 Permet à un particulier ou une entreprise d'être relié
à son opérateur (téléphonie fixe, Internet,
télévision...) via les ondes radio.
 Basé sur la norme 802.16
Technologies
 Local Multipoint Distribution Service (LMDS)
 Multichannel Multipoint Distribution Service
(MMDS)
 Worldwide Interoperability for Microwave
167
Access,(WiMAX)
Réseaux sans fil étendu (WWAN)

Définition
 Réseau étendu sans fil (Wireless Wide Area
Network)
 Plus connu sous le nom de « réseaux
cellulaire mobile »
 Utilisé par les téléphones mobiles

Technologies
 GSM : Global System for Mobile
communication
 GPRS : General Packet Radio Service

 UMTS : Universal Mobile


Telecommunication System 168
Classification des réseaux sans fil

169
Réseaux sans fil ou WiFi
Définition
 Un réseau d'ordinateurs et de matériels sans fil qui
offre les fonctionnalités des réseaux locaux LAN
traditionnels (Ethernet), mais en utilisant une
technologie sans fil.
Dans la pratique
 Un WLAN permet de relier des ordinateurs portables,
des machines de bureau, des assistants personnels
(PDA) ou même des périphériques à une liaison haut
débit (de 11 Mbit/s en 802.11b à 54 Mbit/s en 802.11a/g)
sur un rayon de plusieurs dizaines de mètres en
intérieur (généralement entre une vingtaine et une
cinquantaine de mètres) et de centaines de mètres en
extérieur (500m)
Présentation
 Les réseaux WiFi sont parfois associer à des antennes
170
directionnelles pour établir des liaisons point-à-point.
Réseaux sans fil ou WiFi

Plusieurs type de réseaux WiFi :


 IEEE 802.11 : peut être cité à titre historique comme le
premier standard de la série (débit théorique de 2 Mb/s) ;
 IEEE 802.11b : débit théorique 11 Mb/s - portée de 100
m à maximum quelques centaines de mètres - bande des
2,4 GHz. Ce standard a permis l’essor des réseaux sans
fil ces dernières années ;
 IEEE 802.11a : débit théorique 54 Mb/s (mais décroît
avec la distance plus vite que 802.11b) - portée d’une
trentaine de mètres - sur la bande des 5 GHz ;
 IEEE 802.11g : débit théorique 54 Mb/s - portée d’une
centaine de mètres - bande des 2,4 GHz ;
 IEEE 802.11n : débit théorique 540 Mb/s - une trentaine
de mètres - utilise les deux bandes 2,4 et 5 GHz. Le
802.11n intègre en base la qualité de service (le standard 171
IEEE 802.11e).
Réseaux sans fil ou WiFi
Les extensions de WiFi :
 IEEE 802.11e : extension pour un réseau avec
signalisation et Qualité de Service.
 IEEE 802.11f : extension pour le handover (passage
d’une cellule à l’autre sans coupure).
 IEEE 802.11i : extension sécurité.
Des débits très théoriques :
 CSMA-CA : un mode d’écoute du réseau qui permet à
plusieurs appareils de parler ensemble et permet
d’avoir un débit qui est la moitié du débit théorique.
 L’éloignement des appareils par rapport au point
d’accès diminue aussi le débit.
 Le point d’accès doit aligner le débit de l’ensemble des
appareils à celui qui est plus éloigné.
 Pour 802.11n, il est possible d’interdire les
communications avec des débits inférieurs à une valeur 172

donnée.
Les normes WiFi

173
Réseaux WiMAX
Réseaux WiMAX (Std IEEE 802.16)
 WiMAX = Worldwide interoperability for Microwave Access
 Réseau métropolitain (ou d’agglomération)
 50 km à 70 Mb/s (en théorie) -- 10 km à 20-30 Mb/s (en
pratique)
 Le WiMAX est particulièrement bien adapté pour
interconnecter entre eux à l’échelle d’une ville des HotSpots
plus locaux (par exemple en WiFi).

174
Réseaux WiMAX

Exemple d’antennes

175
PLAN

 Chapitre 1 Introduction
 Chapitre 2 Les réseaux cellulaires

 Chapitre 3 Les réseaux satellitaires

 Chapitre 4 Les réseaux sans fil

 Chapitre 5 Architecture des réseaux WiFi

 Chapitre 6 QoS dans les réseaux sans fil

 Chapitre 7 Sécurité des réseaux sans fil

 Axes de Recherche

176
CHAPITRE 5 ARCHITECTURE DES RÉSEAUX
WIFI

177
Composants

 Points d'accès
 Routeurs WiFi et ponts Ethernet/802.11
 Prise en charge de la norme 802.11 avec un aspect
sécuritaire (authentification et cryptage)
 Logiciel de configuration (ex : serveur web intégré)
 Serveur DHCP

 Interface client
 WNIC (Wireless Controller) à insérer dans un slot PCI
de la carte mère
 Adaptateurs Wifi USB
 Plus facile à installer
 Plus petite antenne que les WNIC donc moins fiable

178
Topologies
Le mode infrastructure, avec BSS et ESS.
 En mode infrastructure BSS (Basic Service Set), le réseau est
composé d’un point d’accès qui permet aux différentes stations qui
se trouvent dans sa cellule d’échanger des informations.
 En mode infrastructure ESS (Extended Service Set), le réseau
comporte plusieurs points d’accès reliés entre eux par un DS
(Distribution System).
Le mode ad-hoc
 En mode ad-hoc, le réseau ne comporte pas de points d’accès, ce
sont les stations (avec cartes Wi-Fi) qui entrent elles mêmes en
communication.

179
Architecture WiFi Infrastructure

 Client WiFi
 Possède un matériel avec une
interface sans fil
 Point d'accès WiFi (AP)
 Gère les liaisons sans fil suivant
la norme WiFi
 Le plus souvent connecté à
Internet via un réseau filaire
 BSS (Basic Service Set)
 L’ensemble des stations radio à
portée d’un point d’accès.
 Chaque BSS a un identifiant
(BSSID- Basic Service Set 180
IDentifier), qui est l'adresse
MAC du point d'accès.
Architecture WiFi Infrastructure
 ESS (Extended Service
Set)
 Interconnecte plusieurs BSS
 Identifié par un nom ESSID de 32
carac.max, appelé simplement
SSID-Service Set Identifier (ex
eduroam, wifiguest,...)
 Il est configuré manuellement sur
les stations clients ou
automatiquement par détection
grâce à sa diffusion via le point
d’accès.
 Itinérance (roaming)
 Un utilisateur nomade passe de 181
façon transparente d'un BSS à
l'autre.
Connexion en mode Infrastructure

 Authentification
 La station désirant entrer sur le réseau Wi-Fi doit
s'authentifier sur l'AP. Si le réseau est ouvert, cette
phase est obligatoirement un succès.
 Les mécanismes actuels demandent un mot de passe,
voire différents challenges pour s'authentifier sur un
AP tels que WEP (Wired Equivalent Privacy), le WPA
(Wi-Fi Protected Access) et le WPA2.
 Association
 Une fois authentifiée, une station est associée et peut
commencer à émettre des trames sur le réseau.
 Toutes les trames contiennent le SSID de l'ESS : deux
réseaux différents peuvent partager la même
fréquence, s'ils n'ont pas le même SSID
 L'AP relaiera ces informations aux destinataires 182
concernés
Architecture WiFi Ad Hoc

 Représente un groupe de PC
(jusqu'a 5) avec chacun un
adaptateur sans-fil connecté
entre eux via le signal radio et
sur le même canal, sans point
d’accès.
 Dans ce mode, le réseau
fonctionne de façon
complètement distribué.
 La norme désigne l’ensemble
des stations à portée radio
mutuelle par l'appellation
IBSS (Independent Basic 183

Service Set) .
Architecture WiFi Ad Hoc

 Pas de AP (station de base)


 Les stations mobiles communiquent entres elles
 Les paquets de la station A vers la station B peuvent
avoir besoin de transiter par les hôtes X, Y, Z
 Applications:
 Conférences, train, bus …
 Domicile : interconnexion d’équipement personnel
(ordinateurs, imprimante, …)
 ...

 IETF MANET (Mobile Ad hoc Networks) groupe de


travail
184
IEEE 802.11 : Architecture ESS et handover

 Définition
 Le roaming, ou handover, ou encore appelé l'itinérance en
wifi représente l'action qui consiste pour une station à
changer de point d'accès (AP) sans perdre sa connectivité
réseau.
 Mécanisme de niveau 2 (et 3) : cf modèle OSI
 Protocole 802.11f en 2003
 Applications
 Beaucoup d'apps peuvent supporter de perdre/récupérer la
connexion Internet mais certaines doivent la conserver
 Exemples : VoIP, streaming, …
 Classification
 Roaming intra-ESS (Internal Roaming) : le mobile passe d'un
AP à un autre AP au sein du même réseau sans fil
 Roaming inter-ESS (External Roaming) : le mobile se déplace
dans le Wlan d'un autre fournisseur de service internet sans 185
fil ou Wireless Internet Service Provider (WISP)
IEEE 802.11 : Architecture ESS et handover

186
IEEE 802.11 : Architecture ESS et handover

 Association – désassociation
 Une station qui souhaite utiliser le réseau doit
s’associer avec le point d’accès.
 Grâce à cette association, la station fait partie du BSS
du point d’accès. Elle peut alors, utiliser les services du
point d’accès. L’attachement entre la station et le point
d’accès est rompu grâce à la désassociation.
 Distribution
 C’est ce service qui aiguille les trames. Il permet à une
station d’envoyer des trames à travers le système de
distribution (DS) d’un BSS ou d’un ESS.
 Intégration
 Le service d’intégration permet aux différents points 187
d’accès de communiquer par un canal différent de
802.11, le plus souvent il s’agit d’un réseau local.
IEEE 802.11 : Architecture ESS et handover

188
IEEE 802.11 : Architecture ESS et handover

189
IEEE 802.11 : Architecture ESS et handover

 Performances
 Le roaming, bien que fonctionnel, est très lent, trop pour la
Voix sur IP (VoIP)
 Lenteur due principalement à la lenteur du mécanisme
d'authentification
 Les normes additionnelles qui devaient améliorer le roaming
n’ont pas été complètement finalisées.
 Désintérêt de la part des acteurs du marché, tant dans le
logiciel libre que dans le logiciel propriétaire.
 Echec de la norme 802.11f qui a été retirée en 2006 par
l'IEEE
 Evolution du roaming WiFi
 Evolution de la norme 802.11i (authentification par WAP2)
 Solutions propriétaires : obligation de choisir un constructeur
pour roamer
 Afin de palier au problème du roaming avec la VoIP, l’IEEE 190
se penche sur l’utilisation du réseau GSM associé au Wifi
Réseaux sans fil multi-sauts
Réseau mobile ad hoc
 Réseau d’entités sans fil
 Réseau de mobiles
 Aucune infrastructure fixe
 Conséquence 1
 Pas d'infrastructure fixe
 Ondes radio
 Portée de communication limitée
 Communications sans fil multi-sauts
 Conséquence 2
 Mobilité des stations
 Instabilité des ondes radio
 Topologie hautement dynamique
 Conséquence 3
 Pas d’infrastructure fixe
 Réseau dynamique 191
 Réseau auto-organisé
Réseaux sans fil multi-sauts

Réseau mobile ad hoc


 Avantages des réseaux ad hoc
 Pas de câblage
 Facilement déployable
 Permet la mobilité
 Extensible
 Coût
 Inconvénients des réseaux ad hoc
 Topologie non prédictible
 Pas d’entité sur laquelle reposer
 Capacités limitées (puissance calcul, mémoire, énergie)
 Médium radio peu fiable
192
 Taux d’erreur important, interférences
 Sécurité
Réseaux sans fil multi-sauts

Réseau mobile ad hoc – Applications


 Applications militaires
 Réseaux mobiles sans infrastructure
 Coordination des efforts
 Guidage, recherche
 Opérations de secours
 Plus d’infrastructure mais besoin de secours
 Coordination des recherches, efforts
 Envoi d’infos des malades aux hôpitaux

193
Réseaux sans fil multi-sauts

Réseau de capteurs (WSN Wireless Sensor


Network)
 Applications bien définies
 Surveillance de zones (détecteur chimique ou de fumée,
…)
 Acquisition de données (pression de l’air)

 Réseaux ad hoc spécifiques


 Grands réseaux
 Denses
 Déploiement aléatoire
 Communications spécifiques
 Énergie très limitée
194
Réseaux sans fil multi-sauts

 Différences entre MANET (réseau ad hoc) et WSN


(réseau de capteurs)

195
Réseaux sans fil multi-sauts
Quelles problématiques ?
 Permettre à un mobile d'envoyer un message sur le
médium radio
 Couche physique
 Couche MAC

 Comment faire communiquer les mobiles s’ils sont


éloignés ?
 Routage
 Quels protocoles de routage ?
 Comment minimiser l’énergie utilisée ?

 Comment réaliser les communications multipoints ?

 Peut-on envisager une certaine qualité de service ? 196

 Sécurité?
Réseaux sans fil multi-sauts

197
Réseaux sans fil multi-sauts

 Routage
 Indispensable dès que deux mobiles non à portée
de communications veulent communiquer
 NB : mode ad hoc de 802.11
 Autour de 40 protocoles de routage « à plat »
proposés !
 Objectif du groupe MANET à l’IETF

 Spécificités du routage ad hoc


 Environnement radio
 Mobilité des stations
 Perte des liens plus importante
198
Réseaux sans fil multi-sauts

Routage
 Les différents buts
 Surcoût de contrôle minimal
 Minimiser l’utilisation de la bande passante et des batteries
 La réception de données est aussi coûteuse !

 Surcoût de traitement minimal


 Les batteries toujours
 Maintenance dynamique de la topologie
 Une route est plus facilement invalide en sans fil
 Pas de boucles
 Beaucoup trop coûteux en ressources

199
Réseaux sans fil multi-sauts

Routage
 Classification
 Réactifs
 Construction de la route à la demande
 Proactifs
 Routes maintenues périodiquement
 Hybrides
 Proactif en local + réactif en extérieur
 Ou l'inverse...

 Hiérarchiques
 Basé sur une structure spécifique
 Entités avec des rôles particuliers

 Géographiques 200
 Utilisation d’informations sur la position des mobiles
Réseaux sans fil multi-sauts

Routage
 Classification
 Protocoles Réactifs
 Construction de la route à la demande

 Basé sur l'inondation d'un paquet de contrôle pour

construire une route


 Inondation pour une topologie qui change fréquemment.

 Pas de table de routage maintenue

 Exemples

 DSR (Dynamic Source Routing Protocol)

 AODV (Ad hoc On-demand Distance Vector Protocol)

201
Réseaux sans fil multi-sauts

Routage
 Classification
 Protocoles proactifs
 Routes sont maintenues en permanence

 Construction périodique de la table de routage

 Un mobile a, à tout instant, une route dans sa table de

routage vers tout mobile dans le réseau


 Exemple

 OLSR (Optimized Link State Protocol)

202
PLAN

 Chapitre 1 Introduction
 Chapitre 2 Les réseaux cellulaires

 Chapitre 3 Les réseaux satellitaires

 Chapitre 4 Les réseaux sans fil

 Chapitre 5 Architecture des réseaux WiFi

 Chapitre 6 QoS dans les réseaux sans fil

 Chapitre 7 Sécurité des réseaux sans fil

 Axes de Recherche

203
CHAPITRE 6 QOS DANS LES RÉSEAUX SANS
FIL

204
QoS dans les réseaux mobiles ad hoc

 Le RFC 2386 caractérise la QoS comme un ensemble de


besoins à assurer par le réseau pour le transport d’un
trafic d’une source à une destination.
 Ces besoins peuvent être traduits en un ensemble
d’attributs pré-spécifiés et mesurables en terme de :
 Délai de bout en bout,
 Variance de délai (gigue),
 Bande passante,
 Pertes de paquets.

 Suivant le type de l’application, les besoins de QoS sont


différents :
 Pour les applications temps-réel, comme la voix et la vidéo, le
délai de bout en bout d’un paquet doit être limité.
 Les applications non temps-réel, comme le transfert de fichier 205

ou la messagerie, se focalisent sur la fiabilité des


communications.
QoS dans les réseaux mobiles ad hoc

 Cependant, il est très difficile de garantir une QoS à


une application temps-réel dans un réseau ad-hoc. Il
faut prendre en considération les spécificités de ces
réseaux, à savoir :
 la bande passante limitée,
 le changement dynamique de la topologie en fonction du
temps,
 la durée de vie limitée des unités mobiles constituant ce
réseau,
 ainsi que le manque d’information complète sur l’état du
réseau.
 Les travaux de QoS dans les réseaux ad-hoc peuvent
être classifiées en 3 catégories:
 Les modèles de QoS regroupent les définitions
d’architectures.
 Les protocoles de routage avec le support de la QdS. 206

 Les mécanismes de réservation des ressources.


QoS dans les réseaux mobiles ad hoc
Modèles de QoS
 Ils doivent prendre en compte les caractéristiques de ce réseau.
 Ils définissent quels types de services sont disponibles et de
quelle manière.
 IntServ (Integrated Services)
 Il permet d'assurer une QoS au niveau des flux de données (voix, E-
commerce, applications, web) afin de répondre à des contraintes de
délais.
 Problèmes de surcharge (il requiert un important volume de
traitements),
 Consommation d’une grande quantité de bande passante pour la
signalisation.
 DiffServ (Differentiated Service)
 Il assure une QoS à l'aide de files d'attente associées à chaque
catégorie de service (temps réel).
 Basé sur une topologie statique (le cœur du réseau est supposé bien
dimensionné, un administrateur de domaine est nécessaire).
 Consommation de bande passante.
207
 Ces modèles de base ne sont pas adaptés aux contraintes des
réseaux ad-hoc telles que la mobilité et la capacité limitée.
QoS dans les réseaux mobiles ad hoc
Modèles de QoS spécifiques aux réseaux ad-hoc
 FQMM (Flexible QoS Model for MANETs)
 Premier modèle de QoS proposé en 2000.
 Hybride combinant les propriétés des modèles IntServ et DiffServ.
 Adapté aux MANET de petite ou moyenne taille (environ 50 nœuds), avec
architecture réseau plate.
 Approvisionnement hybride : par flux, du modèle IntServ, pour les trafics
prioritaires et par classe , du modèle DiffServ, pour les autres trafics (les
nœuds d’entrée permettent de marquer et classifier les paquets).
 Conçu pour connecter les réseaux ad-hoc aux réseaux filaires reliés à
Internet.
 SWAN (Service differentiation in stateless Wireless Ad-hoc Networks)
 Modèle de réseau sans état basé sur des algorithmes de contrôle distribués
(différenciation de service).
 Priorité aux trafics temps-réel en contrôlant la quantité de trafics best
effort acceptée par nœud.
 Contrôle d'admission du trafic temps-réel : Un paquet est accepté si la
bande passante de la route à emprunter est suffisante pour éviter la
congestion du réseau (obtenu par protocole de routage).
 Aucune garantie du maintien de la communication entre deux entités pour
un trafic en cours (relatif aux variations de la bande passante).
 Le protocole de routage utilisé est de type Best Effort , insuffisant aux 208
applications temps -réel.
 iMAQ (Integrated Mobile Ad-hoc QoS framewor)
QoS dans les réseaux mobiles ad hoc
Modèles de QoS spécifiques aux réseaux ad-hoc
 FQMM (Flexible QoS Model for MANETs)
 SWAN (Service differentiation in stateless Wireless Ad-hoc Networks)
 iMAQ (Integrated Mobile Ad-hoc QoS framework)
 Une solution en matière de QoS pour le transfert de données multimédias dans un
MANET.
 Il inclut une couche ad-hoc de routage et une couche de service logiciel (Middleware).
 Le protocole de routage est basé sur la prédiction de la position des nœuds (predictive
location-based) .
 La couche Middleware communique avec les couches application et réseau et prévoit le
partitionnement du réseau.
 Il réplique les données entre les différents groupes du réseau avant le partitionnement
afin qu’elles soient accessibles.
 Elles supposent que les nœuds mobiles sont homogènes en termes de capacité de
traitement ou de transmission contrairement à ce qu’on constate dans la réalité.
 Les protocoles de routage existants considèrent les nœuds mobiles comme routeurs.
 Un utilisateur mobile peut décider de ne pas collaborer dans cette tâche et refuse,

pour des raisons de batterie ou par simple égoïsme.


Pour être efficace, les modèles de QoS doivent prendre en compte un protocole de routage209à
QoS. Le routage à QoS dans les réseaux ad-hoc constitue un élément essentiel de la mise en
place d'une architecture QoS pour les MANETs.
QoS dans les réseaux mobiles ad hoc

Protocoles de routage avec QoS


But : Trouver la meilleure route selon les critères précis
de la QoS souhaitée (délai, taux de perte, quantité de
bande passante, ...).
 Délai : le délai de transmission d’une trame lors d’un
saut dans le réseau, décomposé en :
 délai dû à l’application (encodage audio et vidéo, par
exemple),
 délai dans la file d’attente
 et délai d’accès au médium (difficile à calculer, dépendant de
la topologie et des flux environnants).
 Taux de pertes : deux facteurs principaux
 La présence de bruit ou d’interférence sur le canal.
 L’occurrence successive de collisions.
 Problématique des réseaux ad-hoc : Maintenir les 210
états de liens dans un environnement mobile.
QoS dans les réseaux mobiles ad hoc
Protocoles de routage avec QoS
Protocoles de routage à économie d’énergie
But
 Un protocole de routage efficace en énergie doit garantir la
réduction de la consommation d’énergie des nœuds pendant la
communication active et inactive.
 Pour bien répartir la consommation d’énergie entre les nœuds.
 Afin de minimiser la puissance de transmission globale pour
chaque connexion.
 Pour maximiser la durée de vie de tous les nœuds.
Approches
 Réduire au minimum l’énergie de communication active
 Contrôle de puissance de transmission : éviter les nœuds ayant un
niveau d’énergie bas.
 Distribution de charge : distribuer la charge aux nœuds riches en
énergie.
 Réduire au minimum l’énergie d’inactivité 211
 Mode de sommeil : réduction de la consommation d’énergie
pendant les périodes d’inactivité du nœud mobile.
QoS dans les réseaux mobiles ad hoc
Protocoles de routage avec QoS
Protocoles de routage et équilibrage de charges
But
 L’équilibrage de charge, load balancing, consiste à distribuer
le trafic à un ensemble de nœuds constituant le réseau, afin
de lisser la charge du réseau.
 Utiliser simultanément toutes les ressources disponibles.
 Utiliser deux chemins ou plus disjoints entre une source et une
destination.
Approches
 Répartition de charge pour le routage à chemin unique
 Workload-Based Adaptative Load Balancing , WL : Chaque
nœud définit des seuils pour sa file d’attente et pour sa charge.
Lors de la réception de RREQ, en fonction des seuils, le nœud
accepte ou non de participer à l’acheminement du trafic.
 Répartition de charge pour le routage à chemins multiples
 Multipath Adaptative Load Balancing, MALB, a pour objectif de
distribuer efficacement le trafic sur les différentes routes 212
calculées par le protocole de routage multi-chemins (routes à
liens disjoints ou à nœuds disjoints ).
PLAN

 Chapitre 1 Introduction
 Chapitre 2 Les réseaux cellulaires

 Chapitre 3 Les réseaux satellitaires

 Chapitre 4 Les réseaux sans fil

 Chapitre 5 Architecture des réseaux WiFi

 Chapitre 6 QoS dans les réseaux sans fil

 Chapitre 7 Sécurité des réseaux sans fil

 Axes de Recherche

213
CHAPITRE 7 SÉCURITÉ DES RÉSEAUX SANS
FIL

214
Sécurité
 Les ondes se propagent dans toutes les directions
avec une portée assez grande. D’une pièce à l’autre
mais également d’un étage à l’autre.
 Le problème de sécurité du sans fil : le support de
transmission est l'air
 Des "prises" du réseau sont à disposition pour toute
personne à l’intérieur voire à l’extérieur du site
(zone couverte par le réseau sans fil).
 4 types d'attaques :
 Interception de données, écoute clandestine
 Intrusion réseau (intrusion, usurpation)
 Le brouillage radio
215
 Les dénis de services
Les attaques
 Brouillage radio
 Création de système radio générant du bruit dans la
bande des 2,4GHz (utilisation de système utilisant la
même bande de fréquence: téléphone…)
 Refus de Service (Deny of service)
 Génération de trafic à travers le point d’accès vers un
serveur.
 Installation d’un point d’accès «malicieux» pour
détourner le trafic.
 Ecoute clandestine
 Un jeu : le War Driving = Quadrillage d'une ville avec
un ordinateur portable ou un PDA , une carte 802.11 et
une antenne externe ou un récepteur GPS pour la
localisation. 216
Sécurité
 Un simple logiciel permet de détecter les réseaux
wifi de l’entourage
 Le War-driving localise et cartographie les réseaux
sans fil et le publie sur internet
 Le war-chalking indique à la craie, à même la rue,
le mur ou le trottoir, l’emplacement d’un réseau
wifi avec différents symboles.
 Le « war-driving » (détection et piratage
automatisés de réseaux sans fil vulnérables à bord
d’une voiture) devient une véritable mode dans les
centres urbains.
 Aux Etat-Unis, certains sont même passés au «
war-flying » (même principe à bord d’un 217

hélicoptère)
Les attaques
 Intrusion sur le réseau : Point d’accès «malicieux»

 Il suffit de connaître le SSID du réseau et le client


s’associe au point d’accès «malicieux»
 Intrusion sur le réseau : Point d’accès sauvage

218
La sécurité de base avec 802.11
 Réglage de la puissance d’émission des bornes
(Étude du rayonnement des cellules)
 Désactivation des services d’administration
disponibles
 SSID :
 changement de SSID par défaut
 désactivation du Broadcast du SSID

 Filtrage d’adresse MAC :


 utilisation des ACL (Access LISTS) des clients RLAN
au niveau des bornes d'accès
Utiliser la Clé WEP (64 bits / 128 bits) et modifier
la clé par défaut
219
 Protections de base très peu utilisées !!!
L’authentification par le SSID
 Le SSID (Service Set Identifier):
 Le client et le point d’accès doivent avoir le même SSID
pour s’associer.
 Émis régulièrement par les points d’accès lors des
trames de balisage (beacon frame).
 N’offre aucune sécurité même si certains points d'accès
permettent la non émission de ces trames.
 Le SSID est émis lors de trame d’association.

 Si vous ne faites que définir un SSID :


 On peut se connecter sur votre réseau sans vraiment le
chercher, par hasard.
 Windows XP détecte les réseaux présents et peut se
connecter automatiquement et si vous avez mis un
DHCP en œuvre, on récupère une @ IP légale. 220
Centralisation des @MAC autorisées sur
un serveur radius

221
Utiliser la sécurité de base des bornes
 Désactiver les fonctions non utilisées
 DHCP, Interface Web, SNMP, TFTP,
 Diffusion du SSID,

 Mettre des mots de passe de qualité et du filtrage


@MAC pour tous les services utilisés (WEB,
TELNET, SNMP, …)
 Installer le filtrage @MAC

 Mettre à jour le firmware des bornes et des cartes

 Régler la puissance des bornes au plus juste pour


éviter les "débordements"

222
Wired Equivalent Privacy
 Objectif :
 Offrir une solution de cryptage des données.
 Principe :
 Chiffre le corps de la trame MAC et le CRC avec RC4
(algorithme de cryptage) en utilisant des clefs de 64 ou
128 bits.
 Le chiffrement n’est utilisé qu’entre les éléments
802.11. Il ne s’applique plus sur le réseau filaire.

223
WEP – Les points faibles
 Clés statiques partagées (40 bits "64", 104 bits
"128")
 Rarement changées
 Vol de machine => vol de clef
 Les autres qui partagent la clef peuvent lire vos trames
 Possède une durée de vie longue
 Diffusion d’une nouvelle clé difficile si le parc de mobile
est important.
 Possibilité de choisir la clé dans l’espace des
caractères imprimables.
 Avec une clé de 40 bits et un jeu de 70 caractères :
 1.500 millions de combinaisons différentes.

 Attaque par force brute possible. 224


WEP – Principe

225
Sécurité - Conclusion
 L’ensemble des fonctionnalités de base offertes par
le 802.11 n’offre aucune sécurité digne de ce nom.
 SSID : c’est un nom de réseau.

 Filtrage des @MAC : on capture une @MAC.

 WEP : on utilise un logiciel pour casser la clé


 Airsnort et Wepcrack
 Ce protocole a été cassé en 2001 via sa clé de session
 Même sans connaissance approfondie de RC4 et du
WEP, on peut casser votre cryptage WEP. Avec 500 Mo
de données il suffit de quelques secondes de calcul pour
déchiffrer la clef.
 Amélioration des fonctionnalités du 802.11
 Le 802.1x – EAP 226

 Le 802.11i - WPAWireless Protected Access - WPA2


La sécurité dans les réseaux ad hoc
Les nouvelles causes…
 L’infrastructure des réseaux ad hoc :

 pas d’infrastructure, chaque nœud est routeur !


 Topologie dynamique

 les nœuds bougent et peuvent plus facilement


dupliquer leur identité ou leur adresse
 Communications non filaires :
 Peu de moyens de défense contre le bruit ou les
interférences…
 La relation liant des voisins est souvent par défaut de
confiance
 Suppose que tous les nœuds soient honnêtes…
227
 Beaucoup de nouveaux risques !
La sécurité dans les réseaux ad hoc
Les nouvelles causes…
 L’infrastructure des réseaux ad hoc :

 pas d’infrastructure, chaque nœud est routeur !


 Topologie dynamique

 les nœuds bougent et peuvent plus facilement


dupliquer leur identité ou leur adresse
 Communications non filaires :
 Peu de moyens de défense contre le bruit ou les
interférences…
 La relation liant des voisins est souvent par défaut de
confiance
 Suppose que tous les nœuds soient honnêtes…
228
 Beaucoup de nouveaux risques !
La sécurité dans les réseaux ad hoc
Les nouvelles attaques !
 Attaques passives :
 Écoute passive : analyse de trafic, récupération de
l’information
 Menace contre la confidentialité et l’anonymat
 Attaques actives : cas dédiés
 Usurpation : Impersonification dans ce type d’attaques,
l’attaquant essaie de prendre l’identité d’un autre nœud
afin de pouvoir recevoir ses messages ou d’avoir des
privilèges qui ne lui sont pas accordés.
 Modification des données : destruction du message,
retardement de la transmission,…
 Déni de service : tentative de débordement des tables
de routages des nœuds servant de relais, tentative de
gaspillage de l‘énergie de nœuds (sleep deprivation 229
torture attack),...
La sécurité dans les réseaux ad hoc
Attaques actives : plusieurs attaques possibles
 Impersonification : modification de l’identité de l’émetteur ou du
récepteur
 Altération des données (modification du contenu)
 Destruction du message
 Retardement de la transmission
 Répudiation du message = l’émetteur nie avoir envoyé le message
 Cryptographie : permet de lutter contre toutes ces attaques
 Garantie la confidentialité, l’intégrité, l’authenticité (authentification et
identification) et la signature
Menaces : spécificité des réseaux ad hoc
Problème essentiel :
 Déni de Service
 Ecoute : situation où l’attaquant se contentera d’écouter le trafic
sans le modifier
 Détournement de trafic (le plus fort)
 L'attaquant force une communication entre deux nœuds à transiter par
lui.
 Il peut ensuite en faire ce qu'il veut (la bloquer, l'altérer et la faire
230
suivre, ...)
 Le routage est distribué sur tous les nœuds donc le détournement de
trafic est simple
La sécurité dans les réseaux ad hoc
Comparaison filaire/sans fil (1/3)
 Déni de Service : environnement radio
 Brouillage du canal radio pour empêcher toute
communication.
 Tentative de débordement des tables de routages des
nœuds servant de relais.
 Non-coopération d'un nœud au bon fonctionnement du
réseau dans le but de préserver son énergie par
exemple.
 Tentative de gaspillage de l‘énergie de nœuds ayant
une autonomie de batterie faible.
 L'attaque consiste à faire en sorte que le nœud soit obligé de
rester en état d'activité et ainsi de lui faire consommer toute
son énergie (sleep deprivation torture attack).
231
La sécurité dans les réseaux ad hoc
Comparaison filaire/sans fil (2/3)
 Ecoute
 Filaire :
 Ecoute simple en environnement Hub (plus complexe avec des
switchs)
 Nécessité d'accès physique au réseau

 Ad hoc :
 Réseau sans fil donc écoute simple
 Mais écoute limitée au réseau environnant

 Conclusion
 Situation similaire entre filaire et ad hoc
 menace sur la confidentialité et l’anonymat
232
La sécurité dans les réseaux ad hoc
Comparaison filaire/sans fil (3/3)
 Détournement de trafic
 Filaire :
 Nécessité d'une position de routeur
 Attaque difficile à mettre en œuvre (possible cependant dans

certains cas)
 Ad hoc :
 Le nœud est déjà en position de routeur
 Il ne reste plus qu'à s'assurer que les échanges à intercepter

passe bien par nous


 Conclusion :
 La principale difficulté du filaire (être routeur)
disparaît en ad-hoc
233
La sécurité dans les réseaux ad hoc
Comment être routeur dans un réseau ad hoc ?
 Sans tricher :
 On se trouve sur le bon chemin de routage, on est dé jà
routeur
 Position géographique : on se déplace pour être sur le
bon chemin de routage
 En trichant :
 Attaque du Siphon : attirer un maximum de trafic
 Mentir sur le nombre et l'identité de ses voisins  création
d'une sorte de trou noir au milieu du réseau
 Attaque du trou de ver :
 L'attaquant construit un tunnel entre lui et son complice 
fait croire aux victimes que le meilleur chemin passe par là
 L'usurpation de l'identité d'un nœud en leurrant les 234

mécanismes de contrôle d'accès  attaques actives


La sécurité dans les réseaux ad hoc
Solution à ces menaces : la cryptographie !
 La Cryptographie garantie :
 la confidentialité : assurer que les données ne sont
dévoilées qu’aux personnes autorisées
 l’intégrité : assurer que les données ne sont pas
altérées
 l’authenticité :
 Authentification : prouver l’origine d’une donnée
 Identification : prouver qu’une personne est qui elle prétend

être
 La signature : rend impossible le fait de renier un
document.

235
La sécurité dans les réseaux ad hoc
Donc
 Réseaux ad hoc : plusieurs problèmes
 Sécurité des données
 Identification, authentification
 Sécurité du routage

 Deux approches :
 Modèles de gestion de clés, de gestion des identités et
de sécurité
 Sécurisation des protocoles de routage

 Besoin de cryptographie dédiée


 Car les modèles centralisés ne fonctionnent plus

236
PLAN

 Chapitre 1 Introduction
 Chapitre 2 Les réseaux cellulaires

 Chapitre 3 Les réseaux satellitaires

 Chapitre 4 Les réseaux sans fil

 Chapitre 5 Architecture des réseaux WiFi

 Chapitre 6 QoS dans les réseaux sans fil

 Chapitre 7 Sécurité des réseaux sans fil

 Axes de Recherche

237
AXES DE RECHERCHE

238
Certains domaines de recherche
 Gestion des applications mobiles
 Gestion de la mobilité

 Gestion de l’énergie

 Gestion de la réplication

 La QoS dans les réseaux mobiles

 Le réseau pervasif

239
Gestion des applications mobiles
Différents types d'applications
 Application centralisée :
 constituée de fonctions hautement dépendantes et développées
selon un standard strict.
 + certitude du résultat
 - manque de flexibilité, peu robuste (une panne `plante' tout le système),
complexité (les systèmes intégrés tendent vers une structure large et
complexe difficile à gérer)
 L'accès à ce type d'application est de type Client-Serveur (1-1)
 Application constituée de systèmes interopérables :
 plusieurs systèmes qui s'échangent des informations et agissent
sur l'information échangée
 + flexibilité, robustesse (un système défaillant ne bloque pas toute
l'application)
 → interopérabilité syntaxique : les messages échangés entre systèmes
reposent sur une syntaxe commune ou du moins compatible
 → interopérabilité sémantique : les messages échangés entre systèmes
sont automatiquement traduits et interprétés afin de produire des
résultats 240
 L'accès à ce type d'application est de type Client-Serveurs (1-N),
voire de type exécution à distance (Remote execution)
Gestion des applications mobiles
 Différents types d'applications
 Exemple de systèmes intégré vs interopérable:
 Centrale de réservation de séjour (voyage + hôtel +

excursion)
 Application intégrée : une seule application

gère l'ensemble de demandes à partir d'une bdd


centralisée ou de bdds différentes.
 Inc : Peu flexible sur évolution des offres. Peu
robuste.
 Application composée de systèmes
interopérables : la demande est décomposée pour
être traitée par des systèmes différents de réservation
de voyage, de séjour, d'excursion.
 Avantage : flexibilité (possibilité d'ajouts de
partenaires), robustesse (un système de réservation 241
`planté' ne gène pas les autres).
Gestion des applications mobiles
 Différents types d'applications
 Application constituée de systèmes mobiles :
 Application constituée de systèmes hétérogènes dont certaines
parties peuvent migrer entre les systèmes.
 + pas de duplication des logiciels de traitements : ils se

déplacent là où ils sont utiles → limite l'utilisation de


ressources
 + modularité des fonctions

 Exemple de systèmes mobiles:


 en reprenant l'exemple précédent, on peut définir une
application mobile se déplaçant de systèmes en systèmes en
effectuant des choix en accord avec la demande de l'utilisateur
et en vérifiant que les couplages des offres correspondent au
désir de l'utilisateur.

242
Gestion des applications mobiles
 Les smartphones et les terminaux mobiles sont de plus en
plus répondus dans les entreprises et chez les particuliers.
 De très nombreuses applications ont vu le jour sur le marché
des distributeurs.
 Utilisation
 Les appareils possédant le système d'exploitation existent dans
des téléviseurs, des radioréveils ou des autoradios et même des
voitures
 Principaux concurrents
 Android de Google
 IOS d’Apple
 Windows phone de Microsoft
 Blackberry OS de Blackberry
 Diffusion
 Amazon Appstore
 App Store
 BlackBerry App World
 Google Play (anciennement Android Market) 243
 Windows Phone Store
Gestion des applications mobiles
Android
 Android est un système d'exploitation open source
utilisant le noyau Linux, pour smartphones,
tablettes tactiles, PDA et terminaux mobiles.
 Il est conçu par Android racheté par Google et
annoncé officiellement le 5 novembre 2007.
 Utilisation :
 Smartphone : HTC, Samsung galaxy, Motorola

244
Gestion des applications mobiles
IOS
 iOS, anciennement iPhone OS, est le système
d'exploitation mobile développé par Apple. Il est
dérivé de Mac OS X.
 iOS, à l'achat, comporte une vingtaine
d'applications natives disponibles par défaut,
développées par Apple.
 De plus, l'une de ces applications par défaut donne
accès, via une connexion Internet, à la plate-forme
de téléchargement App Store, qui permet
d'ajouter à l'appareil des applications
supplémentaires développées par des tiers et
validées par Apple.
 Utilisation : 245
 iPhone, iPod touch et iPad.
La gestion de la mobilité
La problématique de la mobilité se situe à différents
niveaux :
 Mobilité dans les réseaux d'accès : partage des
ressources, protocoles d'accès multiple, fiabilisation du
lien radio, contrôle d’admission, réseaux locaux sans fil,
protocoles de handover entre cellules
 Mobilité dans l'infrastructure fixe et sans fil :
Mobile IP, micromobilité, communications multipoints
dans les réseaux mobiles, intégration de la qualité de
service avec la mobilité, protocoles de routage ad hoc,
gestion par politiques, passerelles d’adaptation fixe-
mobile
 Mobilité de services : découverte de services, services
de localisation, mobilité au niveau transport et session,
mobilité des personnes
 Aspects transverses : sécurité, adressage, mobilité
généralisée, programmabilité et réseaux actifs, 246
administration
La gestion de l’énergie
Gestion de l’énergie dans le noeud mobile
 Techniques Matérielles
 Technologies des composants électroniques (remplacer
le disque dur par une mémoire flash).
 Processeur pouvant changer dynamiquement leur
fréquence de fonctionnement.
 Techniques Logicielles
 Modification du code à exécuter afin de diminuer la
consommation.
 Réduction d’alimentation du processeur (effectuer des
changements de couple <tension, fréquence>).
 Techniques Hybrides
 Mise en veille des composants non utilisés.
 Processeurs permettant d’adapter dynamiquement leur
247
fréquence de fonctionnement à la quantité de travail à
traiter.
La gestion de l’énergie
Gestion de l’énergie dans le réseau mobile
 Techniques Logicielles
 Equilibrage d’énergie (Energy balancing) : Un protocole
de routage efficace en énergie doit garantir la réduction de la
consommation d’énergie du nœud mobile pendant la
communication active et inactive.
 Equilibrage de charge (Load balancing) : Un nœud
mobile peut déporter certains de ses traitements sur un
nœud distant, suivant certains critères.
 Réplication : Réplication des données dans divers nœuds
mobiles afin d’éviter la saturation de certains nœuds qui
fournissent des données fréquemment sollicitées.
 Techniques Hybrides
 Mise en veille du nœud mobile: En fonction de la nature
du traitement à exécuter et du niveau d’énergie du nœud 248
mobile, le traitement sera fait localement ou non.
La gestion de l’énergie
 Des requêtes en provenance des utilisateurs
peuvent arriver à des fréquences variables ce qui
peut mettre en péril l’autonomie du nœud mobile
(d’extrémité ou intermédiaire)

249
La réplication des données
 La disponibilité d’une donnée est la capacité pour
un terminal d’accéder à cette donnée en un temps
borné.
 La réplication de données vise à augmenter la
disponibilité en créant plusieurs copies (répliques),
placées sur différents sites.
 La création de répliques a un impact sur le trafic
réseau :
 créer une réplique permet de ne pas avoir à transmettre
la donnée à chaque lecture.
 cependant, si cette donnée est modifiable, la création
d’une réplique engendre un trafic nécessaire pour
maintenir la cohérence entre les différentes copies de la
250
donnée.
La réplication des données
 L’espace de stockage des sites peut être limité.
 Il est donc nécessaire de répliquer en priorité les
données utiles sur le site.
 Quand on cherche à répliquer une donnée, mais
que le cache est plein, un algorithme de
remplacement détermine quelle réplique éliminer
si cela nécessaire.
 LRU (least recently used) : on élimine la donnée qui n’a
pas été utilisée depuis le plus longtemps.
 LFU (least frequently used) : on élimine la donnée la
moins fréquemment utilisée.

251
La réplication des données
 Les répliques de données sont de deux natures :
 les terminaux créent tout d’abord à la demande des
répliques de travail pour leur propre besoin.
 S’il y a seulement une seule réplique de travail, des
répliques préventives sont ensuite créées (une par
donnée).
 Le choix des hôtes pour ces répliques est basé sur
le profil des terminaux.
 A l’intérieur d’un groupe, les différentes copies sont
gérées suivant un modèle de cohérence.

252
La QoS dans les réseaux mobiles
 La disponibilité des données partagées entre les
nœuds mobiles est difficile à garantir dans des
environnements à forte mobilité.
 D’où le recours à la réplication des données dans divers
nœuds mobiles.
 De plus, la réplication des données évite la
saturation de certains mobiles qui fournissent des
données fréquemment sollicitées. Ainsi, il y a un
risque d’épuisement rapide de sa batterie.
 Il fallait donc équilibrer la charge entre les mobiles.

253
La QoS dans les réseaux mobiles

254
Le Réseau Pervasif
 En anglais "pervasive computing" signifie
"informatique diffuse", "informatique
omniprésente" ou "informatique ubiquitaire«
 Le Réseau Pervasif est un réseau dans lequel nous
sommes connectés, partout, tout le temps si nous le
voulons, par l’intermédiaire de nos objets
communicants classiques (ordinateurs, PDA,
téléphones) mais aussi, demain, grâce à des objets
multiples équipés d’une capacité de mémoire et
d’intelligence : walkmans, systèmes GPS de
voitures, jouets, lampes, appareils ménagers, etc.

255
Le Réseau Pervasif
 Imaginons un domicile, une chambre d’hôtel, un
entrepôt, une place publique… dans lesquels les objets
courants, les panneaux indicateurs, les écrans, les
dispositifs de communication se mettent
instantanément à notre service dès que nous en
franchissons le seuil : c’est la « troisième révolution
informatique », celle de l’intelligence ambiante et des
réseaux « pervasifs ».
 Des puces s’insèrent dans l’environnement et dans les
objets du quotidien, capables de se repérer dans
l’espace, de se reconnaître les unes les autres et de se
relier en réseau, sans fil.
 Chaque individu se déplace entouré de sa «bulle de
communication» et, selon l’endroit où il se trouve,
interagit avec les bulles d’autres individus ou des objets
situés dans son environnement… 256

Rafi Haladjian
Le Réseau Pervasif : Quelques définitions
 Ubiquitaire
 Accessible de n’importe où
 Mobile
 Qui intègre les terminaux mobiles
 Context-aware
 Qui prend en compte le contexte d’exécution
 Pervasif
 Qui associe ubiquité, mobilité et context-awareness
 Ambiant
 Qui est intégré dans les objets quotidiens

257
Le Réseau Pervasif: Ces objets sont-ils
vraiment smart?

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RÉFÉRENCES
 Guy Pujolle – Les réseaux, Eyrolles, 4ème édition, 2002.
 «Réseaux sans fils Caractéristiques et principaux standard ».
M1 Info Cours de Réseaux. Z. Mammeri.
 «Réseaux cellulaires». M1 Info Cours de Réseaux. Z. Mammeri.
 Laboratoire de recherche Nishio lab au japon
 «Ubiquitous & Pervasive Computing: A Technology-driven
Motivation». Summer school on ubiquitous and pervasive
computing F. Mattern.
 ChenY. et Alnajjar F. SNR/RP Aware Routing Algorithm:
Cross-Layer Design for MANET. International Journal of
Wireless & Mobile Networks (IJWMN), vol. 1, No. 2, pp. 127-
136, Novembre 2009 .
 David B. Johnson, David A. Maltz, Yih-Chun H. The Dynamic
Source Routing Protocol for Mobile Ad Hoc Networks (DSR).
Internet Draft : <draft-ietf-manetdsr-10.txt>, 19 July 2004.
 Gruenwald L., Banik M. and Lau N. Managing real database
transactions in mobile ad-hoc networks. Distributed and 259
Parallel Databases 22(1): pp. 27-54, 2007.

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