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Chapitre 1 Introduction
Chapitre 2 Les réseaux cellulaires
Axes de Recherche
142
CHAPITRE 3 LES RÉSEAUX SATELLITAIRES
143
Objectifs du Réseau Satellitaire
146
SATELLITES GÉOSTATIONNAIRES
Caractéristiques
La puissance d’émission des terminaux et du satellite
doit être forte à moins que l’antenne n’ait un diamètre
important
Le satellite doit disposer de batterie de grande
capacité pour émettre à forte puissance
La couverture des régions polaires pose problème
Les capacités de communications sont faibles
(réutilisation des fréquences)
Plus l’angle d’inclinaison est grande, plus la trajectoire
des ondes est perturbé par les obstacles
mobilemobile entre 2 stations de zones différentes 147
nécessite passage par réseau terrestre
Satellite GEO (Géostationnaire)
149
Satellite MEO (Orbite Moyenne)
150
Satellite LEO (Orbite Basse)
Avantages de LEO:
Coût relativement modique de lancement
Faible puissance d’émission qu’ils réclament
Inconvénients de LEO:
Ne sont pas stationnaires (déplacement)
Exécution de handovers régulièrement pour
communications terrestres
152
TECHNIQUES D’ACCÈS
Les canaux satellite demandent une technique
d’accès
La différence essentielle avec les interfaces radio
des réseaux des mobiles provient du long délai de
propagation entre l’émetteur et le récepteur
Pour réseaux cellulaires et locaux, le délai de
propagation est très court gérer les instants de
transmission
Découverte de chevauchement des signaux au
niveau stations terrestres 0,27s après leur
émission (perte)
153
TECHNIQUES D’ACCÈS
Les méthodes d’accès satellitaires classées en 4
catégories:
Méthodes de réservation fixe, FAMA (Fixed-
Assignement Multiple Access)
Méthodes d’accès aléatoires ou RA (Random Access)
Méthodes de réservation par paquet ou PR (Packet
Reservation)
Méthodes de réservation dynamique ou DAMA
(Demand Assignment Multiple Access)
154
Service à large bande par satellite
Distribution de services à voie unique avec voie
de retour terrestre
Services
ADSL par satellite pour particuliers
Services large bande pour entreprises
Services “co-positionnés” avec les transmissions
TV
Services bi-directionnels à large bande par
satellite
Panoplie complète de services, avec voie retour
de 16 – 2048 kbit/s
Marché résidentiel: Gilat 360
PME/SOHO:
Gilat Skystar Advantage
BBI, basé sur standard DVB-RCS
155
Réseau Satellitaire : Succès et Limitations
Apports
En complémentarité avec les réseaux terrestres, ils offrent des services
de télécommunications à la fois régionaux et mondiaux.
Couverture étendue favorisant les liaisons à longue distance, les liaisons
entre sites multiples et la radiodiffusion.
L’immatérialité des ondes leur permet de s’affranchir des obstacles
géographiques et offre un accès aisé aux zones déshéritées.
Les progrès technologiques, la concurrence croissante entre opérateurs
de satellite et opérateur terrestre, ont fait évoluer à la baisse les coûts
d’accès.
Limites
Les coûts sont plus élevés aussi bien pour le forfait mensuel
(actuellement entre deux à trois fois le prix d’une connexion ADSL à
débit équivalent) que pour l’équipement de base.
Les temps de latence peuvent être gênant pour la téléphonie sur IP ou de
la visiophonie et surtout rend impossible certaines applications 156
nécessitant une synchronisation serrée comme le jeu en ligne par
exemple.
PLAN
Chapitre 1 Introduction
Chapitre 2 Les réseaux cellulaires
Axes de Recherche
157
CHAPITRE 4 LES RÉSEAUX SANS FIL
158
Introduction
163
Classification des réseaux sans fil
164
Réseaux sans fil personnel (WPAN)
Définition
Réseau individuel sans fil (Wireless Personal Area Network)
Faible portée (quelques dizaines de mètre)
Permet la connexion de périphériques (PDA, imprimante, ….),
d'ordinateurs
Le plus connu de ces réseaux est Bluetooth mais de nouvelles technologies
apparaissent comme Zigbee (connexion d’équipements à très faible coût).
Bluetooth
Technologie principale WPAN
Lancée par Ericson en 1994
Débit de 1Mbps pour 30m
Très peu gourmand en énergie
Norme 802.15.1
Zigbee
Un réseau pour transporter les commandes essentiellement et non les
données
Adapté pour la communication d’objet à objet qui ne nécessite pas un
grand débit.
Un très faible coût 165
Une autonomie de deux ans avec de simples piles alcalines.
Objectif : rendre une simple ampoule communicante.
Réseaux sans fil locaux (WLAN)
Définition
Réseau local d'entreprise (Wireless Local Area Network)
Couvre l'équivalent d'un réseau local d'entreprise (100 m)
Relie entre eux les équipements présents dans la zone de
couverture
WiFi
Wireless Fidelity
Soutenu par l'alliance WECA
Débit jusqu'à 54 Mbps,
Portée de plusieurs centaines de mètre
Hiperlan2
High Performance Radio LAN 2.0
Norme européenne
Fréquence de 5150MHz à 5300Mhz
166
Débit jusqu'à 54 Mbps,
Portée de plusieurs centaines de mètre
Réseaux sans fil métropolitain (WMAN)
Définition
Réseau métropolitain (Wireless Metropolitan Area
Network)
Plus connu sous le nom de Boucle Local Radio (BLR)
Permet à un particulier ou une entreprise d'être relié
à son opérateur (téléphonie fixe, Internet,
télévision...) via les ondes radio.
Basé sur la norme 802.16
Technologies
Local Multipoint Distribution Service (LMDS)
Multichannel Multipoint Distribution Service
(MMDS)
Worldwide Interoperability for Microwave
167
Access,(WiMAX)
Réseaux sans fil étendu (WWAN)
Définition
Réseau étendu sans fil (Wireless Wide Area
Network)
Plus connu sous le nom de « réseaux
cellulaire mobile »
Utilisé par les téléphones mobiles
Technologies
GSM : Global System for Mobile
communication
GPRS : General Packet Radio Service
169
Réseaux sans fil ou WiFi
Définition
Un réseau d'ordinateurs et de matériels sans fil qui
offre les fonctionnalités des réseaux locaux LAN
traditionnels (Ethernet), mais en utilisant une
technologie sans fil.
Dans la pratique
Un WLAN permet de relier des ordinateurs portables,
des machines de bureau, des assistants personnels
(PDA) ou même des périphériques à une liaison haut
débit (de 11 Mbit/s en 802.11b à 54 Mbit/s en 802.11a/g)
sur un rayon de plusieurs dizaines de mètres en
intérieur (généralement entre une vingtaine et une
cinquantaine de mètres) et de centaines de mètres en
extérieur (500m)
Présentation
Les réseaux WiFi sont parfois associer à des antennes
170
directionnelles pour établir des liaisons point-à-point.
Réseaux sans fil ou WiFi
donnée.
Les normes WiFi
173
Réseaux WiMAX
Réseaux WiMAX (Std IEEE 802.16)
WiMAX = Worldwide interoperability for Microwave Access
Réseau métropolitain (ou d’agglomération)
50 km à 70 Mb/s (en théorie) -- 10 km à 20-30 Mb/s (en
pratique)
Le WiMAX est particulièrement bien adapté pour
interconnecter entre eux à l’échelle d’une ville des HotSpots
plus locaux (par exemple en WiFi).
174
Réseaux WiMAX
Exemple d’antennes
175
PLAN
Chapitre 1 Introduction
Chapitre 2 Les réseaux cellulaires
Axes de Recherche
176
CHAPITRE 5 ARCHITECTURE DES RÉSEAUX
WIFI
177
Composants
Points d'accès
Routeurs WiFi et ponts Ethernet/802.11
Prise en charge de la norme 802.11 avec un aspect
sécuritaire (authentification et cryptage)
Logiciel de configuration (ex : serveur web intégré)
Serveur DHCP
Interface client
WNIC (Wireless Controller) à insérer dans un slot PCI
de la carte mère
Adaptateurs Wifi USB
Plus facile à installer
Plus petite antenne que les WNIC donc moins fiable
178
Topologies
Le mode infrastructure, avec BSS et ESS.
En mode infrastructure BSS (Basic Service Set), le réseau est
composé d’un point d’accès qui permet aux différentes stations qui
se trouvent dans sa cellule d’échanger des informations.
En mode infrastructure ESS (Extended Service Set), le réseau
comporte plusieurs points d’accès reliés entre eux par un DS
(Distribution System).
Le mode ad-hoc
En mode ad-hoc, le réseau ne comporte pas de points d’accès, ce
sont les stations (avec cartes Wi-Fi) qui entrent elles mêmes en
communication.
179
Architecture WiFi Infrastructure
Client WiFi
Possède un matériel avec une
interface sans fil
Point d'accès WiFi (AP)
Gère les liaisons sans fil suivant
la norme WiFi
Le plus souvent connecté à
Internet via un réseau filaire
BSS (Basic Service Set)
L’ensemble des stations radio à
portée d’un point d’accès.
Chaque BSS a un identifiant
(BSSID- Basic Service Set 180
IDentifier), qui est l'adresse
MAC du point d'accès.
Architecture WiFi Infrastructure
ESS (Extended Service
Set)
Interconnecte plusieurs BSS
Identifié par un nom ESSID de 32
carac.max, appelé simplement
SSID-Service Set Identifier (ex
eduroam, wifiguest,...)
Il est configuré manuellement sur
les stations clients ou
automatiquement par détection
grâce à sa diffusion via le point
d’accès.
Itinérance (roaming)
Un utilisateur nomade passe de 181
façon transparente d'un BSS à
l'autre.
Connexion en mode Infrastructure
Authentification
La station désirant entrer sur le réseau Wi-Fi doit
s'authentifier sur l'AP. Si le réseau est ouvert, cette
phase est obligatoirement un succès.
Les mécanismes actuels demandent un mot de passe,
voire différents challenges pour s'authentifier sur un
AP tels que WEP (Wired Equivalent Privacy), le WPA
(Wi-Fi Protected Access) et le WPA2.
Association
Une fois authentifiée, une station est associée et peut
commencer à émettre des trames sur le réseau.
Toutes les trames contiennent le SSID de l'ESS : deux
réseaux différents peuvent partager la même
fréquence, s'ils n'ont pas le même SSID
L'AP relaiera ces informations aux destinataires 182
concernés
Architecture WiFi Ad Hoc
Représente un groupe de PC
(jusqu'a 5) avec chacun un
adaptateur sans-fil connecté
entre eux via le signal radio et
sur le même canal, sans point
d’accès.
Dans ce mode, le réseau
fonctionne de façon
complètement distribué.
La norme désigne l’ensemble
des stations à portée radio
mutuelle par l'appellation
IBSS (Independent Basic 183
Service Set) .
Architecture WiFi Ad Hoc
Définition
Le roaming, ou handover, ou encore appelé l'itinérance en
wifi représente l'action qui consiste pour une station à
changer de point d'accès (AP) sans perdre sa connectivité
réseau.
Mécanisme de niveau 2 (et 3) : cf modèle OSI
Protocole 802.11f en 2003
Applications
Beaucoup d'apps peuvent supporter de perdre/récupérer la
connexion Internet mais certaines doivent la conserver
Exemples : VoIP, streaming, …
Classification
Roaming intra-ESS (Internal Roaming) : le mobile passe d'un
AP à un autre AP au sein du même réseau sans fil
Roaming inter-ESS (External Roaming) : le mobile se déplace
dans le Wlan d'un autre fournisseur de service internet sans 185
fil ou Wireless Internet Service Provider (WISP)
IEEE 802.11 : Architecture ESS et handover
186
IEEE 802.11 : Architecture ESS et handover
Association – désassociation
Une station qui souhaite utiliser le réseau doit
s’associer avec le point d’accès.
Grâce à cette association, la station fait partie du BSS
du point d’accès. Elle peut alors, utiliser les services du
point d’accès. L’attachement entre la station et le point
d’accès est rompu grâce à la désassociation.
Distribution
C’est ce service qui aiguille les trames. Il permet à une
station d’envoyer des trames à travers le système de
distribution (DS) d’un BSS ou d’un ESS.
Intégration
Le service d’intégration permet aux différents points 187
d’accès de communiquer par un canal différent de
802.11, le plus souvent il s’agit d’un réseau local.
IEEE 802.11 : Architecture ESS et handover
188
IEEE 802.11 : Architecture ESS et handover
189
IEEE 802.11 : Architecture ESS et handover
Performances
Le roaming, bien que fonctionnel, est très lent, trop pour la
Voix sur IP (VoIP)
Lenteur due principalement à la lenteur du mécanisme
d'authentification
Les normes additionnelles qui devaient améliorer le roaming
n’ont pas été complètement finalisées.
Désintérêt de la part des acteurs du marché, tant dans le
logiciel libre que dans le logiciel propriétaire.
Echec de la norme 802.11f qui a été retirée en 2006 par
l'IEEE
Evolution du roaming WiFi
Evolution de la norme 802.11i (authentification par WAP2)
Solutions propriétaires : obligation de choisir un constructeur
pour roamer
Afin de palier au problème du roaming avec la VoIP, l’IEEE 190
se penche sur l’utilisation du réseau GSM associé au Wifi
Réseaux sans fil multi-sauts
Réseau mobile ad hoc
Réseau d’entités sans fil
Réseau de mobiles
Aucune infrastructure fixe
Conséquence 1
Pas d'infrastructure fixe
Ondes radio
Portée de communication limitée
Communications sans fil multi-sauts
Conséquence 2
Mobilité des stations
Instabilité des ondes radio
Topologie hautement dynamique
Conséquence 3
Pas d’infrastructure fixe
Réseau dynamique 191
Réseau auto-organisé
Réseaux sans fil multi-sauts
193
Réseaux sans fil multi-sauts
195
Réseaux sans fil multi-sauts
Quelles problématiques ?
Permettre à un mobile d'envoyer un message sur le
médium radio
Couche physique
Couche MAC
Sécurité?
Réseaux sans fil multi-sauts
197
Réseaux sans fil multi-sauts
Routage
Indispensable dès que deux mobiles non à portée
de communications veulent communiquer
NB : mode ad hoc de 802.11
Autour de 40 protocoles de routage « à plat »
proposés !
Objectif du groupe MANET à l’IETF
Routage
Les différents buts
Surcoût de contrôle minimal
Minimiser l’utilisation de la bande passante et des batteries
La réception de données est aussi coûteuse !
199
Réseaux sans fil multi-sauts
Routage
Classification
Réactifs
Construction de la route à la demande
Proactifs
Routes maintenues périodiquement
Hybrides
Proactif en local + réactif en extérieur
Ou l'inverse...
Hiérarchiques
Basé sur une structure spécifique
Entités avec des rôles particuliers
Géographiques 200
Utilisation d’informations sur la position des mobiles
Réseaux sans fil multi-sauts
Routage
Classification
Protocoles Réactifs
Construction de la route à la demande
Exemples
201
Réseaux sans fil multi-sauts
Routage
Classification
Protocoles proactifs
Routes sont maintenues en permanence
202
PLAN
Chapitre 1 Introduction
Chapitre 2 Les réseaux cellulaires
Axes de Recherche
203
CHAPITRE 6 QOS DANS LES RÉSEAUX SANS
FIL
204
QoS dans les réseaux mobiles ad hoc
Chapitre 1 Introduction
Chapitre 2 Les réseaux cellulaires
Axes de Recherche
213
CHAPITRE 7 SÉCURITÉ DES RÉSEAUX SANS
FIL
214
Sécurité
Les ondes se propagent dans toutes les directions
avec une portée assez grande. D’une pièce à l’autre
mais également d’un étage à l’autre.
Le problème de sécurité du sans fil : le support de
transmission est l'air
Des "prises" du réseau sont à disposition pour toute
personne à l’intérieur voire à l’extérieur du site
(zone couverte par le réseau sans fil).
4 types d'attaques :
Interception de données, écoute clandestine
Intrusion réseau (intrusion, usurpation)
Le brouillage radio
215
Les dénis de services
Les attaques
Brouillage radio
Création de système radio générant du bruit dans la
bande des 2,4GHz (utilisation de système utilisant la
même bande de fréquence: téléphone…)
Refus de Service (Deny of service)
Génération de trafic à travers le point d’accès vers un
serveur.
Installation d’un point d’accès «malicieux» pour
détourner le trafic.
Ecoute clandestine
Un jeu : le War Driving = Quadrillage d'une ville avec
un ordinateur portable ou un PDA , une carte 802.11 et
une antenne externe ou un récepteur GPS pour la
localisation. 216
Sécurité
Un simple logiciel permet de détecter les réseaux
wifi de l’entourage
Le War-driving localise et cartographie les réseaux
sans fil et le publie sur internet
Le war-chalking indique à la craie, à même la rue,
le mur ou le trottoir, l’emplacement d’un réseau
wifi avec différents symboles.
Le « war-driving » (détection et piratage
automatisés de réseaux sans fil vulnérables à bord
d’une voiture) devient une véritable mode dans les
centres urbains.
Aux Etat-Unis, certains sont même passés au «
war-flying » (même principe à bord d’un 217
hélicoptère)
Les attaques
Intrusion sur le réseau : Point d’accès «malicieux»
218
La sécurité de base avec 802.11
Réglage de la puissance d’émission des bornes
(Étude du rayonnement des cellules)
Désactivation des services d’administration
disponibles
SSID :
changement de SSID par défaut
désactivation du Broadcast du SSID
221
Utiliser la sécurité de base des bornes
Désactiver les fonctions non utilisées
DHCP, Interface Web, SNMP, TFTP,
Diffusion du SSID,
222
Wired Equivalent Privacy
Objectif :
Offrir une solution de cryptage des données.
Principe :
Chiffre le corps de la trame MAC et le CRC avec RC4
(algorithme de cryptage) en utilisant des clefs de 64 ou
128 bits.
Le chiffrement n’est utilisé qu’entre les éléments
802.11. Il ne s’applique plus sur le réseau filaire.
223
WEP – Les points faibles
Clés statiques partagées (40 bits "64", 104 bits
"128")
Rarement changées
Vol de machine => vol de clef
Les autres qui partagent la clef peuvent lire vos trames
Possède une durée de vie longue
Diffusion d’une nouvelle clé difficile si le parc de mobile
est important.
Possibilité de choisir la clé dans l’espace des
caractères imprimables.
Avec une clé de 40 bits et un jeu de 70 caractères :
1.500 millions de combinaisons différentes.
225
Sécurité - Conclusion
L’ensemble des fonctionnalités de base offertes par
le 802.11 n’offre aucune sécurité digne de ce nom.
SSID : c’est un nom de réseau.
Ad hoc :
Réseau sans fil donc écoute simple
Mais écoute limitée au réseau environnant
Conclusion
Situation similaire entre filaire et ad hoc
menace sur la confidentialité et l’anonymat
232
La sécurité dans les réseaux ad hoc
Comparaison filaire/sans fil (3/3)
Détournement de trafic
Filaire :
Nécessité d'une position de routeur
Attaque difficile à mettre en œuvre (possible cependant dans
certains cas)
Ad hoc :
Le nœud est déjà en position de routeur
Il ne reste plus qu'à s'assurer que les échanges à intercepter
être
La signature : rend impossible le fait de renier un
document.
235
La sécurité dans les réseaux ad hoc
Donc
Réseaux ad hoc : plusieurs problèmes
Sécurité des données
Identification, authentification
Sécurité du routage
Deux approches :
Modèles de gestion de clés, de gestion des identités et
de sécurité
Sécurisation des protocoles de routage
236
PLAN
Chapitre 1 Introduction
Chapitre 2 Les réseaux cellulaires
Axes de Recherche
237
AXES DE RECHERCHE
238
Certains domaines de recherche
Gestion des applications mobiles
Gestion de la mobilité
Gestion de l’énergie
Gestion de la réplication
Le réseau pervasif
239
Gestion des applications mobiles
Différents types d'applications
Application centralisée :
constituée de fonctions hautement dépendantes et développées
selon un standard strict.
+ certitude du résultat
- manque de flexibilité, peu robuste (une panne `plante' tout le système),
complexité (les systèmes intégrés tendent vers une structure large et
complexe difficile à gérer)
L'accès à ce type d'application est de type Client-Serveur (1-1)
Application constituée de systèmes interopérables :
plusieurs systèmes qui s'échangent des informations et agissent
sur l'information échangée
+ flexibilité, robustesse (un système défaillant ne bloque pas toute
l'application)
→ interopérabilité syntaxique : les messages échangés entre systèmes
reposent sur une syntaxe commune ou du moins compatible
→ interopérabilité sémantique : les messages échangés entre systèmes
sont automatiquement traduits et interprétés afin de produire des
résultats 240
L'accès à ce type d'application est de type Client-Serveurs (1-N),
voire de type exécution à distance (Remote execution)
Gestion des applications mobiles
Différents types d'applications
Exemple de systèmes intégré vs interopérable:
Centrale de réservation de séjour (voyage + hôtel +
excursion)
Application intégrée : une seule application
242
Gestion des applications mobiles
Les smartphones et les terminaux mobiles sont de plus en
plus répondus dans les entreprises et chez les particuliers.
De très nombreuses applications ont vu le jour sur le marché
des distributeurs.
Utilisation
Les appareils possédant le système d'exploitation existent dans
des téléviseurs, des radioréveils ou des autoradios et même des
voitures
Principaux concurrents
Android de Google
IOS d’Apple
Windows phone de Microsoft
Blackberry OS de Blackberry
Diffusion
Amazon Appstore
App Store
BlackBerry App World
Google Play (anciennement Android Market) 243
Windows Phone Store
Gestion des applications mobiles
Android
Android est un système d'exploitation open source
utilisant le noyau Linux, pour smartphones,
tablettes tactiles, PDA et terminaux mobiles.
Il est conçu par Android racheté par Google et
annoncé officiellement le 5 novembre 2007.
Utilisation :
Smartphone : HTC, Samsung galaxy, Motorola
244
Gestion des applications mobiles
IOS
iOS, anciennement iPhone OS, est le système
d'exploitation mobile développé par Apple. Il est
dérivé de Mac OS X.
iOS, à l'achat, comporte une vingtaine
d'applications natives disponibles par défaut,
développées par Apple.
De plus, l'une de ces applications par défaut donne
accès, via une connexion Internet, à la plate-forme
de téléchargement App Store, qui permet
d'ajouter à l'appareil des applications
supplémentaires développées par des tiers et
validées par Apple.
Utilisation : 245
iPhone, iPod touch et iPad.
La gestion de la mobilité
La problématique de la mobilité se situe à différents
niveaux :
Mobilité dans les réseaux d'accès : partage des
ressources, protocoles d'accès multiple, fiabilisation du
lien radio, contrôle d’admission, réseaux locaux sans fil,
protocoles de handover entre cellules
Mobilité dans l'infrastructure fixe et sans fil :
Mobile IP, micromobilité, communications multipoints
dans les réseaux mobiles, intégration de la qualité de
service avec la mobilité, protocoles de routage ad hoc,
gestion par politiques, passerelles d’adaptation fixe-
mobile
Mobilité de services : découverte de services, services
de localisation, mobilité au niveau transport et session,
mobilité des personnes
Aspects transverses : sécurité, adressage, mobilité
généralisée, programmabilité et réseaux actifs, 246
administration
La gestion de l’énergie
Gestion de l’énergie dans le noeud mobile
Techniques Matérielles
Technologies des composants électroniques (remplacer
le disque dur par une mémoire flash).
Processeur pouvant changer dynamiquement leur
fréquence de fonctionnement.
Techniques Logicielles
Modification du code à exécuter afin de diminuer la
consommation.
Réduction d’alimentation du processeur (effectuer des
changements de couple <tension, fréquence>).
Techniques Hybrides
Mise en veille des composants non utilisés.
Processeurs permettant d’adapter dynamiquement leur
247
fréquence de fonctionnement à la quantité de travail à
traiter.
La gestion de l’énergie
Gestion de l’énergie dans le réseau mobile
Techniques Logicielles
Equilibrage d’énergie (Energy balancing) : Un protocole
de routage efficace en énergie doit garantir la réduction de la
consommation d’énergie du nœud mobile pendant la
communication active et inactive.
Equilibrage de charge (Load balancing) : Un nœud
mobile peut déporter certains de ses traitements sur un
nœud distant, suivant certains critères.
Réplication : Réplication des données dans divers nœuds
mobiles afin d’éviter la saturation de certains nœuds qui
fournissent des données fréquemment sollicitées.
Techniques Hybrides
Mise en veille du nœud mobile: En fonction de la nature
du traitement à exécuter et du niveau d’énergie du nœud 248
mobile, le traitement sera fait localement ou non.
La gestion de l’énergie
Des requêtes en provenance des utilisateurs
peuvent arriver à des fréquences variables ce qui
peut mettre en péril l’autonomie du nœud mobile
(d’extrémité ou intermédiaire)
249
La réplication des données
La disponibilité d’une donnée est la capacité pour
un terminal d’accéder à cette donnée en un temps
borné.
La réplication de données vise à augmenter la
disponibilité en créant plusieurs copies (répliques),
placées sur différents sites.
La création de répliques a un impact sur le trafic
réseau :
créer une réplique permet de ne pas avoir à transmettre
la donnée à chaque lecture.
cependant, si cette donnée est modifiable, la création
d’une réplique engendre un trafic nécessaire pour
maintenir la cohérence entre les différentes copies de la
250
donnée.
La réplication des données
L’espace de stockage des sites peut être limité.
Il est donc nécessaire de répliquer en priorité les
données utiles sur le site.
Quand on cherche à répliquer une donnée, mais
que le cache est plein, un algorithme de
remplacement détermine quelle réplique éliminer
si cela nécessaire.
LRU (least recently used) : on élimine la donnée qui n’a
pas été utilisée depuis le plus longtemps.
LFU (least frequently used) : on élimine la donnée la
moins fréquemment utilisée.
251
La réplication des données
Les répliques de données sont de deux natures :
les terminaux créent tout d’abord à la demande des
répliques de travail pour leur propre besoin.
S’il y a seulement une seule réplique de travail, des
répliques préventives sont ensuite créées (une par
donnée).
Le choix des hôtes pour ces répliques est basé sur
le profil des terminaux.
A l’intérieur d’un groupe, les différentes copies sont
gérées suivant un modèle de cohérence.
252
La QoS dans les réseaux mobiles
La disponibilité des données partagées entre les
nœuds mobiles est difficile à garantir dans des
environnements à forte mobilité.
D’où le recours à la réplication des données dans divers
nœuds mobiles.
De plus, la réplication des données évite la
saturation de certains mobiles qui fournissent des
données fréquemment sollicitées. Ainsi, il y a un
risque d’épuisement rapide de sa batterie.
Il fallait donc équilibrer la charge entre les mobiles.
253
La QoS dans les réseaux mobiles
254
Le Réseau Pervasif
En anglais "pervasive computing" signifie
"informatique diffuse", "informatique
omniprésente" ou "informatique ubiquitaire«
Le Réseau Pervasif est un réseau dans lequel nous
sommes connectés, partout, tout le temps si nous le
voulons, par l’intermédiaire de nos objets
communicants classiques (ordinateurs, PDA,
téléphones) mais aussi, demain, grâce à des objets
multiples équipés d’une capacité de mémoire et
d’intelligence : walkmans, systèmes GPS de
voitures, jouets, lampes, appareils ménagers, etc.
255
Le Réseau Pervasif
Imaginons un domicile, une chambre d’hôtel, un
entrepôt, une place publique… dans lesquels les objets
courants, les panneaux indicateurs, les écrans, les
dispositifs de communication se mettent
instantanément à notre service dès que nous en
franchissons le seuil : c’est la « troisième révolution
informatique », celle de l’intelligence ambiante et des
réseaux « pervasifs ».
Des puces s’insèrent dans l’environnement et dans les
objets du quotidien, capables de se repérer dans
l’espace, de se reconnaître les unes les autres et de se
relier en réseau, sans fil.
Chaque individu se déplace entouré de sa «bulle de
communication» et, selon l’endroit où il se trouve,
interagit avec les bulles d’autres individus ou des objets
situés dans son environnement… 256
Rafi Haladjian
Le Réseau Pervasif : Quelques définitions
Ubiquitaire
Accessible de n’importe où
Mobile
Qui intègre les terminaux mobiles
Context-aware
Qui prend en compte le contexte d’exécution
Pervasif
Qui associe ubiquité, mobilité et context-awareness
Ambiant
Qui est intégré dans les objets quotidiens
257
Le Réseau Pervasif: Ces objets sont-ils
vraiment smart?
258
RÉFÉRENCES
Guy Pujolle – Les réseaux, Eyrolles, 4ème édition, 2002.
«Réseaux sans fils Caractéristiques et principaux standard ».
M1 Info Cours de Réseaux. Z. Mammeri.
«Réseaux cellulaires». M1 Info Cours de Réseaux. Z. Mammeri.
Laboratoire de recherche Nishio lab au japon
«Ubiquitous & Pervasive Computing: A Technology-driven
Motivation». Summer school on ubiquitous and pervasive
computing F. Mattern.
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