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LE COMPTEST LNTPB ET LA
NOTATIONS ET SYMBOLES
INTRODUCTION
CONCLUSION [I]
Chapitre I- GENERALITES
CONCLUSION [II]
CONCLUSION [III]
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
RESUME
REMERCIEMENTS
Le travail présenté dans ce mémoire a été réalisé au sein de l’Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo (E.S.P.A) dans le Département Bâtiment et Travaux Publics, en collaboration avec le Laboratoire
National de Travaux Publics et du Bâtiment (L.N.T.P.B) sis à Alarobia.
Je tiens à présenter mes remerciements, tout d’abord à Dieu de m’avoir donné le courage, l’esprit et toutes les
forces pour que je puisse finir mes cinq années d’étude et surtout ce mémoire pour pourvoir me qualifié en tant
qu’ingénieur en BTP.
Ensuite je remercie spécialement Monsieur RAKOTOARISON Pierre Donat, qu’il trouve ici l’expression de
toute ma gratitude pour l’encadrement et le soutien qu’il m’a apporté tout le long de ce mémoire.
Je suis reconnaissant à Monsieur RANDRIAMALALA Richard, Ingénieur de Recherche à la Direction des
Recherches et Développement au LNTPB, d’avoir bien voulu juger ce travail en tant que rapporteur.
J’exprime ma sincère reconnaissance à :
- Monsieur RABENATOANDRO Martin ;
- Monsieur RALAIARISON Moïse ;
- Monsieur RAZAFINJATO Victor ;
- Monsieur RANDRIANTSIMBAZAFY Andrianirina ;
Pour l’honneur qu’ils m’ont fait en acceptant de juger ce travail, de présider le jury, d’en être les examinateurs.
Je suis vivement reconnaissant à :
- Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal : Directeur de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo ;
- Tous les enseignants en BTP, qui ont témoigné leurs connaissances ;
Je souhaiterais également remercier toutes les personnes qui m’ont aidé dans mon travail, en particulier
quelques personnels de LNTPB que j’ai côtoyés pendant la réalisation de l’essai, tous les ingénieurs, professeurs,
techniciens, pour les échanges, les contacts et l’ambiance de travail que nous avons partagés.
NOTATIONS ET SYMBOLES
Pour les besoins du présent ouvrage, les notations suivantes s'appliquent :
GENERALITES :
Les masses, en gramme
m: masse total d’un matériau à étudier;
ms : masse des grains solides contenant dans ce matériau ;
mw : masse de l’eau.
Les poids, en KN (avec P=mg)
P: Poids total d’un matériau à étudier;
Ps : Poids des grains solides contenant dans ce matériau ;
Pw : Poids de l’eau.
3
Les volumes, en m
V: volume total d’un matériau à étudier ;
Vs : volume des grains solides contenant dans ce matériau ;
Vw : volume de l’eau ;
Va : volume de la phase gazeuse ;
Vv : Volume des vides ;
V : Volume de l’échantillon de sol ;
PARAMETRES D’IDENTIFICATION :
3
Poids volumiques, en KN/m
γs : poids volumique des particules solides;
γd : poids volumique du sol sec ;
γsat : poids volumique du sol saturé ;
γ’ : poids volumique déjaugé ;
γw : poids volumique de l’eau.
Etat de consistance
e : indice de vide, (1) ;
n : porosité, (1) ;
Sr : degré de saturation, en (%);
W : teneur en eau, en (%) ;
Granulométrie et composition :
D ou d : diamètre des grains, en mm ;
Dn ou dn : diamètre des grains à n pourcent, en mm ;
Cu : coefficient d’uniformité, *(1) ;
Cc : coefficient de courbure, *(1) ;
CMO : teneur en matière organique, en % ;
QUELQUES ABREVIATIONS :
CBR : Californian Bearing Ratio;
ES : Equivalent de Sable ;
GTR : Guide Technique pour la Réalisation des remblais et des couches de forme
HRB : Hyhway Research Board ;
LNTPB : Laboratoire Nationale pour des Travaux Publics et du Bâtiment ;
L.P.C : Laboratoires des Ponts et Chaussées ;
OPM : Optimum Proctor modifié ;
OPN : Optimum Proctor normal ;
VBS : Valeur de Bleu de méthylène d'un Sol.
ETAT DU MATERIAU
th : très humide ;
h : humide ;
m : moyen ;
s : sec ;
ts : très sec.
MATERIAUX UTILISES
L.A.S : limon argilo-sableux ;
INTRODUCTION
Etudier les comportements des sols sous leurs aspects résistance et déformabilité, fournir aux
constructeurs les données nécessaires pour étudier les ouvrages de génie civil et de bâtiment,
assurer leur stabilité en fonction des sols sur lesquels ils doivent être fondés ou avec lesquels
ils seront construits… telles sont les missions en géotechnique accomplies par les ingénieurs
spécialisés.
Cette grande responsabilité nous amène à faire des études particulières pour apporter une aide
précieuse aux problèmes rencontrés par les laboratoires.
Dans le domaine du génie civil, la géotechnique joue un rôle très important dans l’acte de
construire tous les travaux de la route, des bâtiments, barrages, etc.
Concernant le contexte de compactage sa vérification est très importante avant de bâtir soit un
bâtiment soit mise en œuvre de remblai.
Notre travail s’inscrit clairement dans le cadre d’un environnement professionnel, par
conséquent il est nécessaire de pratiquer une étude à long terme pour les différents types de
sol.
Mais à cause de l’insuffisance de temps, l’étude dans cet ouvrage est limitée seulement pour
les deux types de sols suivants :
• Limon argilo-sableux ;
• Sable limoneux.
Dans la première partie de l’ouvrage, nous allons parler de la reconnaissance de sol. Après
avoir se rappelé des caractéristiques physiques des sols et l’essai de portance du sol, il est
nécessaire de classifier le sol qui va plus particulièrement nous intéresser tout le long de cette
étude.
Dans la seconde partie, nous allons détailler les quatre méthodes de vérification de
compactage in-situ par le gammadensimètre. Cette partie permet de nous expliquer plus
clairement le principe et les procédures de détermination pour chaque méthode.
Nous proposons enfin en dernière partie les études de corrélation entre le « Comptest LNTPB
et la mesure de compacité in situ déjà existant. Nous examinerons successivement la
description de cet appareil, ses principes et procédures d’utilisation. Ensuite la démarche
mathématique pour l’étude de corrélation.
Nous concluons cette dernière partie par des abaques qui résument les résultats de calcul.
Chapitre I- DEFINITIONS
DEFINITIONS ET ELEMENTS
I- DEFINITIONS ET DESCRIPTIONS
Un sol se présente sous forme d’agrégats de particules généralement minérales, mais parfois
organiques, de taille et de forme variable. Ses particules sont faiblement liées et peuvent être
séparées par agitation ou trituration dans l’eau.
Un sol est un matériau meuble, poreux, non homogène situé à proximité de la surface de la
terre.
Les sols proviennent par deux origines principales :
• La désagrégation des roches par altération mécanique ou physicomécanique sous
l’effet des agents naturels, tels que :
-Fissuration consécutive à la décompression, aux effets des chocs thermiques ou
du gel ou aux contraintes tectoniques ;
-Attaques mécaniques (chocs ou frottements) dans un processus naturel de
transport : gravitaire, éolien, fluvial, marin, glaciaire ;
-Attaques chimiques sous l’effet de circulations d’eaux ;
• La décomposition d’organismes vivants : végétaux (tourbes), ou animaux (craies).
Le sol est un matériau à trois phases : agrégats des particules minérales dont les vides peuvent
être remplis de liquide et/ou de gaz. On distingue globalement :
- La phase solide constituée par les particules minérales ou organiques de
l’agrégat ;
- La phase liquide, constituée par l’eau qui occupe les vides de l’agrégat. On dit
que le sol est saturé si toutes les vides sont remplis d’eau ;
- Dans le sol non saturé, une partie de vide est remplie par du gaz,
essentiellement de l’air.
0 GAZ Va Vv
P Pw LIQUIDE Vw V
Ps SOLIDE Vs
La phase solide du sol est caractérisée par la description de ses particules élémentaires
(dimensions, formes, état de surface, nature chimique et minéralogique) et de leur
arrangement.
Le tableau ci après nous montre la relation entre les différents paramètres du sol.
n.Sr.γ W 1 1
Teneur en eau W Ww W= e.Sr.γ W γ −γd W = − γW
(1− n).γ S W= W= γd γS
[%] Ws γS γd
γ
Vv VW + Va e n = 1− γs −γd
Porosité n (-) = - n= (1+ W )γ S n=
V V 1+ e γs
Poids volumique (1 + W )
W
=
Ws+Ww
γ =(1−n)(1+W)γS γ = 1 + e γ S - γ = (1 + W )γ d
apparente γh [kN/m ] 3 V Vs+ Vw+ Va
Poids volumique WS γs γ
γ d = (1 − n)γ s γd = γd = -
sèche γd [kN/m3] Vs + Vw + Va 1+ e 1+W
Poids spécifique γs γ
Ws γ γs = γd
γs =
(1 − n)(1 + W )
γ s = (1− e)γ d (1 − n)(1 + W ) γs =
[kN/m ] 3 Vs 1− n
DES SOLS
1) Définitions
- La teneur en eau pondérale d’un matériau (W) est le rapport du poids de l’eau dans
le matériau (PW) au poids des particules (Ps), exprimé en pourcentage ;
- La teneur en eau naturelle (Wnat) d’un matériau est la teneur en eau déterminée
lorsque les conditions de prélèvement sur site, de transport et de conservation de
l’échantillon n’ont entrainé aucune modification.
2) Principe
La teneur en eau est directement liée à l’indice des vides. Elle permet donc de caractériser
l’état du sol. La teneur en eau se mesure conventionnellement en portant le sol à la
température de 105°C jusqu’à ce que sa masse se stabilise. Cela correspond à l’évaporation de
l’eau libre du sol. Pour les sols contenant des matières organiques, la température d’étuvage
est limitée à 60°C pour éviter de bruler les matières organiques. C’est aussi le cas des sols
contenant du gypse (le gypse perd son eau de constitution vers 65°C).
Lors de l’étuvage, l’échantillon provoque une perte d’eau. On mesure alors par pesage les
masses de l’échantillon et de l’eau évaporée.
3) Méthode
mW
W =
ms
Avec :
mW = m2 − m3
; en gramme
ms = m3 − m1
Où :
m1 : masse du récipient, en gramme;
m2 : masse de l’échantillon avec le récipient, en gramme ;
m3 : masse de l’échantillon avec le récipient après étuvage, en gramme.
1) Définition
Le Poids spécifique γs d’un matériau est l’ensemble des poids volumiques de chaque
particule sans avoir compter les vides.
2) But
On détermine le poids spécifique pour pouvoir confirmer l’identification des sols (état
de saturation). Pour le sol courant, on le déterminera par méthode pycnométrique et pour les
granulats c’est par pesée hydrostatique.
3) Méthode pycnométrique
Appareillage : Des pycnomètres, ayant des références pour les identifier, muni de son
bouchon ;
Principe :
Le problème est de mesurer le volume des grains solides constituant l'échantillon de sol.
Cette mesure est effectuée généralement au pycnomètre.
Une masse connue Ms de sol séché (par passage à l'étuve à 105'C jusqu'à masse constante) est
introduite dans un récipient contenant de l'eau distillée. Un agitateur magnétique sépare les
particules les unes des autres. Les bulles d'air libérées sont aspirées par-un vide d'air (trompe à
eau). Après s'être assuré qu'aucune bulle d'air n'est piégée entre les particules solides, on
détermine avec un très grand soin le volume d'eau déplacée par les particules solides.
Exécution de l’essai :
− Prendre une certaine quantité de matériau pour l’essai
− Etuver cette prise à 105°C pour le sol courant pendant 24 heures ;
− Si l’échantillon est sec, broyer légèrement à l’aide du mortier et pilon de façon à
ne pas écraser les éléments grenus ;
− Bien malaxer pour avoir un échantillon homogène ;
− en effectuant l’opération de quartage, on prélève les 2 parties opposées et les 2
autres parties sont conservées pour confirmer en cas de doute sur les résultats;
− étalonner les pycnomètres avant leur usage, pour déterminer le volume en pesant
le pycnomètre vide muni de son bouchon, soit P1;
− peser le pycnomètre ayant de l’eau distillé jusqu’au repère, soit P2 ;
− Verser le matériau dans le pycnomètre, l’agiter bien puis enlever les vides en
utilisant la cloche à vide ;
− Remplir le pycnomètre avec de l’eau distillé et laisser se décanter pendant
quelques heures ;
− Repeser
− On passe au calcul
P PS
γS = S = ×ρW
D’où :
VS P2 +PS −P3 Exprimé en [kN/m3]
1) Description
L’essai consiste à repartir, au moyen d’une série de tamis à mailles carrées, un matériau en
plusieurs classes granulaires de dimensions croissantes.
Les résultats obtenus sont exploités, soit sous leur forme numérique, soit sous forme
graphique (courbe granulométrique).
a) Réalisation de l’essai
On a effectué une prise d’essai de masse M, qui dépend des dimensions des éléments
le plus gros qu’elle contient, telle que :
Tamis
1 5 6,3 8 10 12,5 16 20 25 31,5 40 50 63 80 d>80mm
d(mm)
Masse de 12
0,2 0,3 0,4 0,5 8 1,2 2 3 5 8 20 30 50 m = 6.10−6 d 3,66
sol (kg)
Diamètre
des
≥ 200mm ≥ 250mm ≥ 315mm
montures
des tamis
Tableau n° 2 : masse minimale de tamisât nécessaire en fonction de la dimension d’ouverture des mailles
du tamis (selon la norme NF P 18-560)
Cette prise d’essai s’effectue sur le matériau à l’état naturel pour avoir la teneur en eau
naturelle de l’échantillon.
Puis on détermine la masse sèche Ms de l’échantillon après étuvage à 105°C (60°C
pour les matériaux évolutifs) en fonction de la teneur en eau par la formule suivante :
M
Ms =
1+W
Etant donné qu’on a obtenu la masse M après avoir fait une opération de quartage, le
matériau doit être trempé dans l’eau pendant 12 heures de temps au minimum. Après
trempage, on procède au lavage du matériau à l’aide du tamis de 0,080mm, d’une cuvette,
d’un pinceau pour séparer les fines de l’échantillon à étudier. Quand le lavage est terminé, on
récupère les passants pour les essais de sédimentométrie.
Après avoir séché à l’étuve les éléments > 0,080mm, on a obtenue une nouvelle masse
Ms1 lors du pesage. On procède alors au tamisage de ces éléments en agitant manuellement la
série de tamis (colonne). Au bout de cette agitation, chaque tamis va retenir des grains de
dimension supérieure au trou, on les appelle « refus ».
Tamisage de l'échantillon :
Verser le matériau lavé et séché dans la colonne de tamis. Cette colonne est constituée par
l'emboîtement des tamis, en les classant de haut en bas dans l'ordre de mailles décroissantes,
et en ajoutant un fond plein et un couvercle.
Agiter manuellement ou mécaniquement cette colonne, puis reprendre un à un les tamis en
adaptant un fond et un couvercle. Agiter chaque tamis.
Verser le tamisât recueilli sur le fond sur le tamis immédiatement inférieur.
Pesées :
Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille: soit R1 la masse de ce refus.
Ajouter le refus obtenu sur le tamis immédiatement inférieur. Soit R2 la masse du refus
cumulé.
Poursuivre la même opération avec tous les tamis de la colonne pour obtenir les masses des
différents refus cumulés
Peser le tamisât sur le fond. Soit Tn sa masse.
Les résultats sont portés sur une feuille d'essai dont un modèle est donné en annexe 1.
Les masses des différents refus cumulés Ri sont rapportées à la masse totale de l'échantillon
pour essai sec Ms.
Les pourcentages de refus cumulés obtenus sont inscrits sur la feuille d'essai.
Ri
× 100
Ms
D 60
Cu =
D10
Le coefficient de courbure
D 30 2
CC =
D10 × D 60
CALCUL :
Au bout d’un certain temps t, les particules de dimension D vont descendre avec la
vitesse v à la profondeur Hr.
A l’instant t, il n’y a plus des particules de diamètre >D à la profondeur H, à laquelle
est faite la mesure de densité, car leur sédimentation est plus rapide. D’autre part, la
concentration de la suspension en particules de diamètre <D à la profondeur Hr est la même
qu’à l’instant initial.
2000 γs R1
Alors : %G= × ×
40 γs − 10 10
Hr
D=Fe
t / mn
Un abaque donne les valeurs de Fe en fonction de la température de la suspension et
du poids volumique des grains solides de l’échantillon.
1) Description
2) Réalisation de l’essai
Pour la réalisation, on utilise une éprouvette portant deux (2) repères, on introduit
jusqu’au première repère en bas de la solution spéciale et on verse la prise M= 120(1+W), en
gramme. En attendant 10 minutes de repos, on fixe l’éprouvette avec son contenu sur la
machine agitée, cette dernière va faire 90 cycles en 30 secondes. L’agitation terminée, on
procède au lavage en introduisant directement au fond de l’éprouvette un tube laveur pour que
la couche de sable fines ne se perde pas en faisant couler la solution. Lorsque la solution
arrive au second repère en haut, on arrête le lavage. En laissant se reposer pendant 20 minutes,
les particules vont se décanter. Alors on passe à la mesure.
Soient :
h1 : la hauteur total du flocula et du sable ;
h2 : la hauteur du sable.
h 2
E S = × 1 0 0
h1
En conclusion, si :
ES = 100 : sable propre ;
ES > 80 : sable mieux pour le béton ;
35 < ES < 75 : sable pour la construction routière.
Les limites d’Atterberg caractérisent les différents états du sol fin suivant la teneur en
eau. C’est de définir l’état plastique d’un sol.
Le comportement d'un sol varie dans des proportions importantes en fonction de sa teneur en
eau.
Pour une valeur élevée de la teneur en eau, le sol se comporte à peu prés comme un liquide ;
c'est de la boue: les forces de cohésion ne sont pas assez importantes pour maintenir les
particules en place.
Quand la teneur en eau diminue, vient la phase plastique ; on peut encore modeler la terre
sans qu'elle s'effrite, elle conserve sa forme.
Puis on ne peut plus modeler la terre: elle se fendille au cours du travail: c'est la phase solide.
On peut encore subdiviser cette phase solide. Lorsque la quantité d'eau demeure relativement
importante, la pellicule d'eau qui enveloppe les grains repousse ces grains et augmente le
volume apparent ; de sorte que, si l'on sèche un tel sol, il y aura retrait. Tandis que, pour une
teneur en eau encore plus faible, l'eau ne repoussera plus les particules du sol, et le volume
sec sera égal au volume humide: ce sera la phase solide sans retrait.
Les teneurs en eau qui correspondent au passage de l'un à l'autre de ces états sont
respectivement :
• la limite de liquidité WL ;
• la limite de plasticité Wp ;
• la limite de retrait W R.
1) Réalisation de l’essai
a) Préparation de l'échantillon
On utilise une " pâte " de sol ne comportant que les éléments fins qui passent à travers le
tamis de 0,4 mm.
Il ne faut pas sécher le sol avant de le tamiser: on modifierait le comportement de certaines
particules.On opère par voie humide:
Placer le sol dans le tamis, sur un récipient plus grand,
Verser doucement de l'eau, et laver au pinceau,
Laisser reposer; décanter,
Laisser sécher jusqu'au point désiré, sans chauffer
b) Limite de liquidité
Matériel utilisé :
Figure 6 : Coupelle métallique (calotte sphérique) qui tombe de 10 mm sur un socle en bois de dureté bien
déterminée.
Mode opératoire :
Préparation de l'échantillon :
Amener, par tâtonnement, l'échantillon à une teneur en eau légèrement supérieure à la limite
de liquidité.
La pâte recouvre le fond de la coupelle sauf sur une partie d d'environ 3 cm.
Epaisseur f au centre: 15 à 20 mm, pourtour sensiblement horizontal.
Essai :
Faire une rainure dans l'axe de la coupelle en tenant l'outil sensiblement perpendiculaire à
cette coupelle,
Tourner la manivelle, 2 chocs par seconde. Compter le nombre de chocs N tout en observant
le fond de la rainure. Arrêter lorsque les lèvres de la rainure se rejoignent sur une longueur de
1 cm environ.
Si le nombre de chocs est inférieur à 15, on laisse se sécher l'échantillon puis on recommence
l'essai,
Si le nombre est supérieur à 35, ajouter un peu d'eau (bien mélanger), puis on recommence
l'essai,
Si 15 ≤ N ≤ 35, déterminer la teneur en eau. Pour cela:
Prélever à l'aide de la spatule un peu de pâte de chaque côté des lèvres de la rainure,
Placer ce prélèvement dans une coupelle de masse M, exprimée en gramme ;
Peser immédiatement, soit Mh, en gramme ;
Porter à l'étuve pour dessiccation complète (ou sur plaque chauffante),
Peser sec, soit Ms, en gramme.
Par définition, la limite de liquidité WL est la teneur en eau qui correspond à la fermeture de 1
cm pour un nombre de chocs N égal à 25.
Mais le nombre de chocs N aura rarement été 25. Il faut donc recommencer en faisant varier
la teneur en eau.
On tracera alors la droite moyenne ajustée sur les couples de valeurs obtenus (lg N - W) et on
déduira WL correspondant à N = 25.
Calculs et résultats :
Les quantités étant peu importantes, il est souhaitable d'obtenir le centigramme pour les
pesées de l'échantillon.
Pour le calcul des teneurs en eau: 1 chiffre décimal pour chaque prise, la limite de liquidité
obtenue pour une valeur N égale à 25 étant arrondie à l'entier le plus proche.
c) Limite de plasticité
La limite de plasticité WP est inférieure à WL; il faut donc laisser l'échantillon sécher un peu
plus.
Quand le moment est venu, faire une boulette de pâte et la transformer en un cylindre en la
roulant sur une surface plane propre, lisse, sèche et non absorbante ( à la main ou à l'aide
d'une plaque plane, un aller et retour par seconde ) .
1) Définition
Les argiles contenues dans un sol ont la propriété de fixer le bleu de méthylène
proportionnellement à leur surface spécifique.
L'essai consiste à mesurer par dosage la quantité de bleu de méthylène pouvant s'absorber sur
la prise d'essai. Cette valeur est rapportée proportionnellement à la fraction 0/50 mm du sol
considéré.
3) Préparation de l'échantillon
- Si le Dmax du matériau est ≤ 50 mm, prélever une masse m de matériau à sa teneur en
eau naturelle telle que : m > 200 Dmax (m en grammes, Dmax en millimètres).
- Introduire la 1ère prise d'essai de masse m1 dans le récipient de 3,000 dm3 et ajouter
500 cm3 d'eau déminéralisée. Placer le récipient sous l'agitateur et le faire tourner pendant au
minimum 5 mn à 700 t/mn.
4) Mode opératoire
B
VBS = × C × 100
m0
PORTANCE DU SOL
1) Description
2) Matériel utilisé
a) MOULE
C'est un tube métallique cylindrique, ouvrable en deux demi-coquilles que l'on peut fixer sur
une base, et muni d'une hausse.
Tableau n° 3 : Dimension standard des moules Proctor et CBR (voir ouvrage [1]).
b) DAME
3) Conditions de compactage
4) Réalisation de l’essai
L’essai Proctor est nécessaire pour identifier les matériaux et pour définir les
spécifications de compactage lors de la construction des remblais et des couches de forme.
Lorsqu’on rencontre des matériaux friables tels que : craies, marnes, schistes, grès et
calcaires tendres etc., l’essai nécessite une interprétation spécifique. Et si l’échantillon
contient beaucoup des éléments supérieurs à 20mm, on procède au calcul de correction.
Pour la prise de l’échantillon, on prend entre 15kg à 100kg suivant la granularité du
matériau, car il est n’est pas autorisé de réutiliser le même matériau pour la détermination de
plusieurs points de la courbe Proctor.
En commençant l’essai, il faut que le matériau doive avoir son état hydrique jugé
suffisamment sec, alors il est nécessaire de le sécher soit à l’air soit à l’étuve réglé à 50°C au
maximum. Puis on passe au tamisage du matériau et à l’opération de quartage.
Pour les compactages, le matériau est humidifié par addition progressive de la quantité
d’eau puis malaxée.
Compactage :
Sr × γ s
γd = ...............avec..γ w = 1T / m3
γs
sr + W
γw
Etablies pour :
Sr = 100 et 80 %/m3
Et pour :
γs = 2,70 T/m3 (estimée ou mesurée)
Pe
W= × 100
Ps
Avec Pe : poids d’eau dans le sol, en kN ;
Ps : poids des particules, en kN.
• Poids volumique sec γd : c’est le rapport du poids de particule au volume total de
l’échantillon étudié, en kN/m3.
Ps
γd =
V
Interprétation de la courbe
On a appliqué une énergie constante sur les différents essais qu’on a effectués à l’aide d’une
dame normalisée. Dans ce cas on observe que :
Si la teneur en eau est plus basse, le sol contient une certaine quantité des vides qu’on
pourra encore diminuer en additionnant de l’eau et en malaxant à nouveau;
Si l’on augmente progressivement la teneur en eau, la densité sèche continue à croitre.
A ce moment on atteint la valeur maximum de la densité sèche qui correspond à une teneur
en eau optimum.
Quand on augmente encore la quantité d’eau, l’eau ajouté ne peut plus trouver sa
place, alors les particules de terre ne peuvent plus se serrer autant les unes contre les autres,
et nécessairement la densité sèche diminue.
Au fur et à mesure qu’on ajoute de l’eau, cette densité sèche continue à décroitre
jusqu’à ce que la terre obtienne un caractère plastique à tel point qu’on ne puisse plus la
compacter.
Par hypothèse, on néglige la quantité d’eau retenue par les éléments supérieurs à 20 mm.
Alors la teneur en eau corrigée W’ tenant compte des éléments supérieurs à 20 mm est la
suivante :
m
W ' = W (1 − )
100
Avec :
• W : teneur en eau optimale de l’essai Proctor, en % ;
• m: pourcentage pondéral du refus à 20 mm, en %.
γ dmax
γ d' =
m γ dmax
1+ ( − 1)
100 γ s
Avec :
• γ dmax : poids volumique sec optimum Proctor ;
• m: pourcentage pondéral du refus à 20 mm, en % ;
• γs : poids volumique des grains solides des éléments supérieurs à 20 mm.
Cet essai permet d’évaluer la résistance des sols au poinçonnement en mesurant les
forces à appliquer sur un poinçon cylindrique pour le faire pénétrer à vitesse constante dans
une éprouvette de matériau.
On a comme type d’indice :
- Indice Portant immédiat (IPI) ;
- Indice CBR immédiat ;
- Indice CBR après immersion.
P2,5 P5, 0
Indice CBR = max ( ; ) × 100
70,3 105,1
70,3 et 105,1 en kgf/cm², pression provoquant les mêmes enfoncements dans les matériaux de
référence qui est le tout-venant de concassage.
Calculs et résultats
On a alors,
F (2,5)
Indice portant CBR à 2,5 mm = × 100
1351
F (5, 0)
Indice portant CBR à 5,0 mm = × 100
2026,5
DES SOLS
I- INTRODUCTION
On appelle « sol » la partie meuble de l’écorce terrestre qui peut être séparé simplement par
agitation dans l’eau. Nous avons affecté au sol un symbole pour faciliter son identification
pendant cette étude.
Classer un sol consiste à l’identifier grâce à des mesures quantitatives et à lui donner un nom
afin de le rattacher à un groupe de sol de caractéristiques semblables.
Les critères retenus pour la dénomination du sol reposent sur une appréciation faite par le
sondeur à partir de l’aspect visuel, de la couleur, de la grosseur des grains et éventuellement
de l’odeur.
La répartition granulométrique des composantes d’un sol est le critère le plus utilisé pour la
dénomination d’un sol.
Les dimensions des grains sont appréciées visuellement par comparaison aux ouvertures d’un
tamis normalisé.
On a classifié deux grandes catégories de sol, illustrées par le tableau ci-après, les sols
pulvérulents et les sols cohérents.
Faible ou nulle. Eau libre Forte. Eau liée. Existence d’une couche d’eau absorbée
Liaison particule-eau
Pas d’influence de : Influence de :
La nature minéralogique des particules ; La nature minéralogique des particules ;
Des électrolytes de l’eau libre Des électrolytes de l’eau libre
Force de pesanteur
Force de liaison Force de pesanteur prépondérante Force d’attraction moléculaire et électrostatique
prépondérantes à courte distance.
Le nom est donné dans le tableau suivant à l’issue d’essais selon les normes P 94-058,
NF P 94- 055, XP P 94-047.
3) Selon la résistance
Le tableau ci-après traduit la fermeté d’un sol par référence à sa cohésion non drainée et par
l’aperçu de la résistance apparent du sol.
Très mou <20 S’échappe entre les doigts par une pression.
Mou 20 à 40 Peut être pétri par une légère pression des doigts.
Plastique 40 à 75 Peut être pétri par une forte pression des doigts.
Ferme 75 à 150 Ne peut être pétri par les doigts, le pouce y marque une empreinte.
4) Selon la compacité
L’indice de compacité ID ou indice de densité relative représente l’état dans lequel se trouve
un sol sableux par rapport à ses états le plus dense possible et le plus lâche possible en
relation avec sa résistance mécanique.
5) Selon la densité
L’état du sol peut être complété en se référant à sa masse volumique sèche selon le tableau 7.
Ce tableau correspond à des sols non évolutifs et dont la masse volumique des grains est de
l’ordre de 2,7 T/m3 ne comportant pas de pores fermés dans leur masse solide.
6) La plasticité
Les éléments inférieurs à 400 µm contenus dans un sol sont caractérisés au moyen des limites
d’Atterberg et de l’indice de plasticité.
7) La consistance
WL − W
Ic =
Ip
Sans Avec
Retrait Retrait
W
0 WR WP WL (teneur en eau)
Figure 13 : état d’un sol en fonction de sa teneur en eau.
Liquide <0
dure >1
8) La saturation
- La classification HRB (Hyhway Research Board) est basée à la fois sur la granulométrie
simplifiée (tamis de 2 mm, 0,50mm, 0,08mm) ainsi que sur la limite de liquidité et l’indice de
plasticité ;
- La classification GTR (Guide Technique pour la Réalisation des remblais et des couches
de forme) est aussi très largement répandue. Elle est utilisée dans les travaux de terrassement.
Les sols sont désignés par le nom de la portion granulométrique prédominante qualifiée par
un adjectif relatif aux portions secondaires.
1) CLASSIFICATION LPC
La classification de LCPC (Laboratoire centrale des ponts et chaussées) est la plus utilisée
pour les sols grenus. Elle permet de donner un nom au sol en fonction de la quantité des
éléments fins et de la position des limites d’Atterberg dans la ligne A.
Les sols sont dits grenus lorsqu’ils possèdent plus de 50% des éléments >0,80mm.
GRAVES
Gb Cu > 4
Grave propre bien graduée
Moins de 5% (GW) Et 1 < Cc < 3
d’éléments
Plus de 50% des <80µm
Gm Une des conditions de Gb non
Grave propre mal graduée éléments >80µm ont
(GP) satisfaite
un diamètre >2mm
GL Limite d’Atterberg au- dessous de la
Grave limoneuse Plus de 12%
(GM) ligne A
d’éléments
GA Limite d’Atterberg au- dessus de la
Grave argileuse <80µm
(GC) ligne A
SABLES
Sb Cu > 6
Sable propre bien graduée Moins de 5%
(SW) Et 1 < Cc < 3
d’éléments
Plus de 50% des <80µm
éléments >80µm ont Sm Une des conditions de Sb non
Sable propre mal graduée
un diamètre <2mm (SP) satisfaite
SL Limite d’Atterberg au- dessous de la
Sable limoneuse Plus de 12%
(SM) ligne A
d’éléments
SA Limite d’Atterberg au- dessus de la
Sable argileuse <80µm
(SC) ligne A
Lorsque les pourcentages des fines (éléments < 0,08mm) se trouvent entre 5% et 12%, on
utilise un double symbole.
La classification des sols fins utilise les critères de plasticité liés aux limites d’Atterberg.
Elle est précisée dans le diagramme de plasticité ci-après.
Cette classification permet de connaître la qualité du sol, qui est qualifié d’excellent à
mauvais. Les paramètres de cette classification sont : WL et Ip en fonction de différentes
fractions de pourcentage passant à 2 mm, 0,5 mm, et 0,080 mm.
Le tableau de référence est le suivant :
Groupes et sous
%passant %passant %passant
Etat WL IP groupes de Nature
à 2mm à 0,5mm à 0,08mm
classification
Excellent
- 50 à 100 0 à 10 - 0 A-3 Sable fin
à bon
- - 0 à 35 0 à 40 0 à 10 A-2-4
- - 0 à 35 40 à 100 0 à 10 A-2-7
- - 35 à 100 0 à 40 0 à 10 A-4
Sol limoneux
Passable à
- - 35 à 100 0 à 40 0 à 10 A-5
mauvais
- - 35 à 100 0 à 40 >10 A-6
Le GTR : Guide Technique pour la Réalisation des remblais et des couches de forme.
Les sols sont classés d’après leur nature, leur état et leur comportement.
Les paramètres de nature sont : la granularité, l’indice de plasticité et la valeur au bleu de
méthylène. Ce sont des paramètres qui ne varient pas ou peu ni dans le temps, ni pendant les
manipulations.
Comme paramètre de nature on a :
a) La granularité :
La dimension maximale des plus gros éléments contenus dans le sol a pour seuil de retenu de
50 mm. Cette valeur permet de distinguer les sols fins, sableux et graveleux ( ≤ 50mm ) des
sols grossiers.
Le pourcentage des fines (% de fines) permet de distinguer les sols riches en fines des sols
sableux et graveleux. Ce paramètre a pour seuils de retenus :
• 35% : les sols ont un comportement assimilable à celui de leur fraction fine si son
pourcentage de fines est au-delà de ce seuil de 35%.
• 12% : est le seuil conventionnel pour la distinction entre les matériaux sableux et
graveleux pauvres ou riches en fines.
Le tamisât à 2 mm permet de distinguer les sols à tendance sableuse ou à tendance graveleuse.
b) L’indice de plasticité Ip
• 0,1 : Seuil en dessous duquel on peut considérer que le sol est insensible à l’eau. Ce
critère doit être complété par la vérification du tamisât à 0,80 mm qui doit être ≤ 12% ;
• 0,2 : seuil au-dessus duquel apparaît à coup sur la sensibilité à l’eau ;
• 1,5 : Seuil distinguant les sols sablo-limoneux des sablo-argileux ;
• 2,5 : Seuil distinguant les sols limoneux peu plastique des sols limoneux de plasticité
moyenne ;
• 6 : Seuil distinguant les sols limoneux des sols argileux ;
• 8 : Seuil distinguant les sols argileux des sols très argileux.
Concernant les paramètres d’état, il s’agit des paramètres qui ne sont pas propres au sol, mais
en fonction de l’environnement dans lequel il se trouve.
Pour les sols meubles sensibles à l’eau, on considère uniquement l’état hydrique car son
importance est capitale vis-à-vis de tous les problèmes de remblai et de couche de forme.
Les différends états hydriques considérés :
- Etat très humide (th) : l’humidité est très élevé, le sol ne peut plus être réutilisable dans
les conditions technico-économiques normales ;
- Etat humide (h) : l’état d’humidité est élevé, le sol peut être réutilisé en prenant des
dispositions particulières (aération, traitement, etc.) estimées comme normales ;
- Etat d’humidité moyenne (m) : Etat d’humidité optimale ayant un minimum de
contraint pour la mise en œuvre ;
- Etat sec (s) : faible humidité mais autorisant encore la mise en œuvre en prenant des
dispositions particulières comme arrosage, sur compactage, etc. ;
- Etat très sec (ts) : humidité très faible n’autorisant plus la réutilisation du sol.
Tableau n° 16: CLASSIFICATION DES SOLS SABLEUX OU GRAVELEUX, AVEC FINES CLASSE B
Classification à utiliser pour les remblais et les couches de forme
Classement selon la nature Classement selon l’état hydrique Classement selon le comportement
Paramètres de nature classe Paramètres de nature Sous classe Paramètres d’état Sous classe Paramètres de Sous classe fonction du
Premier niveau de Deuxième niveau de fonction de fonction de comportement comportement
classification classification nature l’état
Tamisat à 80 µm ≤ 12% B1
Matériaux généralement insensibles à FS ≤ 60 B11
Tamisat à 2mm > 70% Sables
l’eau FS > 60 B12
0,1 ≤ VBS ≤ 0,2 silteux…
IPI(*) ≤ 4 ou B2th FS ≤ 60 B21th
Wn ≥ 1,25WOPN FS > 60 B22th
4 < IPI (*)
≤ 8 ou 1,10 B2h FS ≤ 60 B21h
B2
B WOPN ≤ Wn<1,25 WOPN FS > 60 B22h
Tamisat à 80 µm ≤ 12% Sable
Sols 0,9WOPN ≤ Wn<1,1WOPN B2m FS ≤ 60 B21m
Dmax ≤ 50 mm et Tamisat à 2mm > 70% argileux
sableux et FS > 60 B22m
Tamisat à 80µm ≤ 35% VBS > 0,2 (peu
graveleux 0,5WOPN ≤ Wn<0,9WOPN B2s FS ≤ 60 B21s
argileux)…
avec fines FS > 60 B22s
Wn<0,5WOPN B2ts FS ≤ 60 B21ts
FS > 60 B22ts
LA ≤ 45 et
Tamisat à 80 µm ≤ 12% B3 B31
Matériaux généralement insensibles à MDE ≤ 45
Tamisat à 2mm > 70% Graves
l’eau LA>45 et
0,1 ≤ VBS ≤ 0,2 silteuses.. B32
MDE>45
(*) Paramètres dont le choix est à privilégier
Tableau n° 17: CLASSIFICATION DES SOLS SABLEUX OU GRAVELEUX, AVEC FINES CLASSE B (suite)
Classification à utiliser pour les remblais et les couches de forme
Classement selon la nature Classement selon l’état hydrique Classement selon le comportement
Paramètres de nature classe Paramètres de nature Sous classe Paramètres d’état Sous classe Paramètres de comportement Sous classe fonction
Premier niveau de classification Deuxième niveau de fonction de la fonction de l’état du comportement
classification nature
LA ≤ 45 et MDE ≤ 45
IPI(*) ≤ 7 ou Wn ≥ 1,25 WOPN
B41th
B4th
LA >45 et MDE > 45 B42th
LA ≤ 45 et MDE ≤ 45
7< IPI(*) ≤ 7 ou 1,10 WOPN ≤ Wn < 1,25 WOPN
B41h
B4h
LA >45 et MDE > 45 B42h
Tamisât à 80 µm ≤ 12%
LA ≤ 45 et MDE ≤ 45
B4
0,9 WOPN ≤ Wn < 1,10 WOPN
B41m
Tamisât à 2mm > 70% VBS > Graves argileuses B4m
LA >45 et MDE > 45 B42m
0,2 (peu argileuses)….
LA ≤ 45 et MDE ≤ 45
0,6 WOPN ≤ Wn < 0,9 WOPN
B41s
B 4s
LA >45 et MDE > 45 B42s
Tableau n° 18: CLASSIFICATION DES SOLS COMPORTANT DES FINES ET DES GROS ELEMENTS CLASSE C
Classement selon la nature
Paramètres de nature
Paramètres de nature Sous classe fonction de la Classement selon l’état hydrique et le comportement
Premier niveau de classe
Deuxième niveau de classification nature
classification
C1Ai Le sous classement, en fonction de l’état hydrique et du comportement des sols de cette classe, s’établit
Matériaux anguleux comportant une fraction
Argiles à silex, éboulis, en considérant celui de leur fraction 0/50mm qui peut être un sol de la classe A ou de classe B.
0/50mm >60 à 80% et matériaux roulés. La
moraines, alluvion • 1er exemple : un sol désigné C1A2h est un sol qui est :
fraction 0/50 est un sol de classe A.
grossières… - Soit entièrement roulé,
C1Bi - Soit entièrement ou partiellement anguleux ; sa fraction 0/50 représente plus de 60
Matériaux anguleux comportant une fraction
Argiles à silex, Argiles à à 80% de la totalité du matériau.
0/50mm >60 à 80% et matériaux roulés. La
meulière, éboulis, moraines, Dans les deux cas, sa fraction 0/50mm appartient à la classe A2 avec un état hydrique h.
fraction 0/50 est un sol de classe B.
alluvion grossières… • 2ème exemple : Un sol désigné C1B42m est un sol qui est :
C2Ai - Entièrement ou partiellement anguleux ; sa fraction 0/50mm représente moins de
Matériaux anguleux comportant une fraction
Argiles à silex, Argiles à 60 à 80% de la totalité du matériau.
Dmax > 50 mm et Tamisât à C 0/50mm ≤ 60 à 80% et matériaux roulés. La meulière, éboulis, biefs à La fraction 0/50mm est un sol de la classe B42se trouvant dans un état hydrique m.
80µm>12% ou si le tamisât Sols comportant fraction 0/50 est un sol de classe A.
silex… Les différentes sous-classes composant la classe C sont :
à 80µm ≤ 12%, la VBS est des fines et des
C1A1 C1A3 C2A1 C2A3
gros éléments Etat th, h, m, s, ou ts
> 0,1 C1A2 C1A4 C2A2 C2A4
C1B11 C1B31 C2B11 C2B31
Matériaux généralement insensibles à l’état
C1B12 C1B32 C2B12 C2B32
C2Bi hydrique
Matériaux anguleux comportant une fraction
Argiles à silex, Argiles à
0/50mm ≤ 60 à 80% et matériaux roulés. La meulière, éboulis, biefs à
C1B21 C1B51 C2B21 C2B51
C1B22 C1B52 C2B22 C2B52
fraction 0/50 est un sol de classe B.
silex… C1B41 C1B6 C2B41 C2B6 Etat th, h, m, s, ou ts
C1B42 C2B42
CONCLUSION [I]
Cette partie qui fait l’objet de la reconnaissance des sols en effectuant les essais du
laboratoire. Il faut alors bien maitriser toutes les techniques de reconnaissance du sol au
laboratoire afin de classer et connaître le type et la nature de sol concerné.
Alors après avoir se rappelé des caractéristiques physiques des sols et l’essai de portance du
sol, il est nécessaire de classifier le sol qui va plus particulièrement nous intéresser tout le
long de l’ouvrage.
METHODOLOGIE DE
CONTROLE DE COMPACTAGE
IN SITU
Chapitre I- GENERALITES
GENERALITES
I- INTRODUCTION
Il est évidemment souhaitable de fonder les ouvrages sur un bon sol, mais ce n’est pas
toujours possible.
Les caractéristiques des sols cohérents sont en général très bien définies par les essais
de laboratoire sur échantillons intacts.
Il n’en est pas de même pour les sols pulvérulents, sables, et graviers ou sable fin dont
un échantillon intact est sinon impossible, du moins très aléatoire.
Les méthodes in situ qui comprennent essentiellement la méthode au sable (ou au
grain de riz), la méthode au densitomètre à membrane, la méthode au carottier et la méthode
au gammadensimètre ont été utilisées selon les dispositifs et les types de sol.
Les principes de la méthode au sable, la méthode au carottier et la méthode au
densitomètre à membrane sont fondés sur la détermination du poids spécifique apparent d’un
volume de sol prélevé. Le volume est estimé immédiatement sur le terrain alors que le poids
est évalué au laboratoire après séchage et pesée. La connaissance de ces deux variables
permet de déterminer la densité apparente selon la relation :
P
γ=
V
Soit : P est le poids sec de l’échantillon, en kN;
V est le volume de l’échantillon prélevé et séché, en m3.
La compacité « Ic » est le rapport entre la densité sèche en place et celle de référence obtenu
au laboratoire par l’essai Proctor.
γd
Ic = (Sans unité)
γ dmax
Avec :
γh
γd = × 100
100 + W
γh
γ dmax = × 100 , en kN/m3.
100 + WOPM
Soit :
γ d : densité.sèche.en. place;
, en kN/m3;
γ max
d : densité.sèche.optimum.Pr octor ;
Lors de la réalisation de compactage sur chantier les paramètres suivants doivent être
contrôlés :
• Juste avant le compactage, on doit vérifier la teneur en eau qui doit être comparé avec
l’optimum obtenu au laboratoire, puis l’épaisseur des couches à compacter.
• Lors du compactage, on doit tenir compte du nombre de passe obtenu par la planche
d’essai.
• Après le compactage, la vérification de la compacité est obligatoire.
Il faut que la compacité du corps de remblai soit supérieure ou égal à 90% et
pour les 30 derniers centimètres il faut que la compacité soit supérieure ou égale à 95%.
I- OBJET
La méthode au sable a pour but de déterminer le poids spécifique apparent (qu’on assimilera
numériquement à la densité apparente) d’un volume de sol déterminé in situ prélevé d’une
cavité.
La méthode au sable ou au grain de riz consiste à déterminer le volume occupé par le sol.
Une cavité est creusée dans le sol sur une surface plane taillée horizontalement. La totalité de
la terre est recueillie pour la détermination de son poids sec P (et de son humidité). La cavité
est exactement remplie de sable dont le volume versé correspond à celui de l’échantillon
prélevé.
Le poids du sable substitué permet de calculer le volume occupé par le matériau prélevé.
On peut pratiquer cette méthode pour les sols mous ou pulvérulents et elle est recommander
aussi pour les sols contenant des éléments coupants ou pointus.
III- APPAREILLAGE
1) Préparation du sable
CALIBRAGE DU SABLE
En suivant la norme, le sable utilisé dans nos études doit être prélevé sur une plage de mer. Il
subit le traitement suivant :
• Trempage dans l’eau pendant une heure et rinçage pour éliminer le sel ;
• Séchage à l’air jusqu’à ce qu’il devienne coulant et ne colle plus dans la main ;
• Premier tamisage dans un tamis de 2 mm de maille ;
• Second tamisage dans un tamis de 1 mm de maille afin d’obtenir du sable dont le
diamètre est compris entre 2 et 1 mm ;
• Récupérer le sable de diamètre inférieur à 1 mm ;
• Tamiser celui-ci dans un tamis de 0,80 mm afin d’obtenir une seconde catégorie de
sable dont le diamètre est compris entre 1 et 0,80 mm.
On obtient ainsi deux (2) classes de sable à la fin des tamisages. La deuxième classe
dimensionnelle (1 – 0,80 mm) permet de tirer le maximum de l’échantillon de sable prélevé.
NB : Pour réussir un bon calibrage, il faut :
Un tamis de 20 cm de diamètre ;
Procéder au tamisage du sable par petite quantité ; la couche de sable dans le tamis
doit être mince et bien étalée ;
Eviter de forcer le passage du sable au travers de la maille du tamis, c'est-à-dire, éviter
d’exercer de pression à la main, par exemple, pour accélérer le tamisage.
Cette méthode ne s’applique ni aux sols trop secs fissurés ni aux sols trop humides lorsque
l’ouverture de la cavité de mesure s’accompagne d’une déformation. On peut utiliser aussi le
sable de rivière mais on doit le calibrer. Il peut être obtenu par tamisage à l’aide des tamis
0,40 mm et 0,315 mm.
La quantité à prévoir est de 5 kg par essai.
Le sable non concassé doit avoir les caractéristiques suivantes :
• Dmax ≤ 2 mm ;
• % de fines (tamisât à 80 µm) ≤ 1% ;
• W ≤ 0,5%.
P1 − P2
γ sable =
V
Soit :
γsable : le poids volumique du sable, en kN/m3 ;
P1 : la moyenne des pesées du récipient d’étalonnage plein, en kN ;
P2 : le poids du récipient de l’étalonnage vide, en kN ;
V : volume du récipient d’étalonnage calculé, en m3.
2) Réalisation de l’essai
Placer la plaque de base sur une surface plane sensiblement horizontale, en fixant cette plaque
avec les piquets d’ancrage (valet). Fixer l’appareil de déversement sur la plaque de base,
robinet fermé. Verser une quantité de sable P3 choisie dans la trémie sans perdre d’élément
avec robinet ouvert jusqu’à remplissage complet du volume délimité par la plaque de base et
l’entonnoir. Fermer le robinet. Il faut prendre soin de ne pas tasser le sable par choc de
vibration au moment de l’ouverture et de la fermeture du robinet.Après avoir enlever
l’appareil de déversement, récupérer le sable restant dans la trémie et le peser.
Répéter cinq fois de suite l’opération et effectuer la moyenne de mesures des poids de sable
restant : soit P4.
Le volume mort de l’appareil est donné par :
P3 − P 4
V m o rt =
γ sa b le
Soit :
P3 : le poids du sable, trémie remplie, en kN ;
P4 : le poids de sable restant après la fermeture du robinet, en kN ;
γsable : le poids volumique du sable, en kN/m3.
b) Creusement de la cavité
L’appareil de déversement doit être placé au dessus de la cavité après avoir pesé la quantité de
sable. La trémie de l’appareil soit pratiquement pleine, soit P6 ce poids.
Ouvrir le robinet et laisser couler le sable jusqu’à remplissage du système, soit P7 le poids du
sable restant dans la trémie après coulage.
Calculer le poids du sable utilisé : Putilisé = P6 – P7 ;
Le volume total du sable dans la cavité est :
Pu tilis é
Vt =
γ sa b le
P5
γh =
V t − V m o rt
Et le poids volumique sec par :
100γ h
γd =
100 + W
I- PRINCIPE DE LA METHODE
Cette méthode est destinée à déterminer le poids volumique d’un matériau en place. Cet essai
ne s’applique pas lorsque le volume de la cavité de mesure peut varier durant l’essai (sable
lâche, argile très humide, etc.). De plus cet essai est destiné particulièrement aux matériaux de
dimension Dmax inférieure à 50 mm, car l’appareil n’est pas adapté aux matériaux purement
pulvérulents, présentant de gros éléments qui risquent d’endommager fréquemment la
membrane.
L’essai consiste à creuser une cavité en recueillant complètement le matériau extrait qui sera
pesé, puis à mesurer le volume de la cavité à l’aide d’un densitomètre à membrane. C’est un
appareil permettant de plaquer une membrane sur les parois du trou creusé.
II- APPAREILLAGE
Dimensions usuelles :
Surface de la section: 100 cm2,
Vernier au 1/10 de millimètre,
Précision de 1 cm3,
Si la longueur est de 30 cm, on peut donc mesurer des volumes de 3 dm3.
1) Opération préalable
L’endroit où sera réalisé l’essai doit être dégagé de toutes parties de sol pouvant avoir
remanié, et dressé soigneusement à l’aide de couteau et de la plane de façon à épouser
parfaitement la plaque de base.
Fixer la membrane sur l’embase du cylindre ; le densitomètre doit être rempli d’eau. Pour se
faire, enlever le bouchon de la poignée et remplir avec de l’eau, de façon qu’aucune bulle
d’air ne subsiste dans le cylindre.
Vérifier l’étanchéité du dispositif.
2) Réalisation de l’essai
La plaque de base étant bien fixée au sol, qui est sensiblement horizontal ou au moins égale à
celle de la plaque d’appui, à l’aide des valets de fixation. Le densitomètre sera placé au dessus
de cette plaque de base.
La membrane sera plaquée au sol en appuyant sur le piston jusqu’à l’obtention de la pression
désirée (supérieure ou égale à 5 kPa).
Cette opération sera sanctionnée par une lecture (V0) indiquée par le vernier coulissant de la
tige. Enlever le densitomètre.
c) Creusement de la cavité
Réaliser soigneusement un trou aussi ovoïde que possible, de même diamètre que l’orifice de
la plaque de base et la profondeur doit être égale au rayon de l’orifice, à l’aide du couteau, du
burin, du marteau et à la main d’épicier. On évitera les anfractuosités et les aspérités.
La taille de l’appareil doit être adaptée à la cavité réalisée.
Le matériau extrait doit être placé dans un récipient étanche de tare T. Peser le matériau
humide, soit P1, et déterminer sa teneur en eau naturelle (Wnat).
Le densitomètre étant remis sur la plaque, la membrane sera une fois de plus plaquée aux
parois du trou en actionnant le piston jusqu’à obtention de la pression désirée (cette pression
doit être égale à celle du volume mort, mais ne doit pas déformer le matériau). La lecture sur
la tige donne la valeur V1. La valeur V1 est le volume total Vt.
( P1 − T )
γh =
V1 − V0
100γ h
γd =
100 + W
Où : W : la teneur en eau, en %;
γh et γd sont respectivement les poids volumiques apparents humide et sec, en kN/m3.
I- PRINCIPE
II- APPAREILLAGE
La méthode nécessite :
• Un carottier qui est cylindrique et métallique rigide indéformable, dont l’extrémité est
taillée en biseau pour faciliter l’enfoncement dans le sol. Les dimensions usuelles sont
de 4cm de diamètre intérieur, 5 cm de génératrice pour épaisseur de métal de 2mm,
l’angle de biseau étant de 15°. La tare du carottier est T1
• Une balance de portée 500 g sensible au 0,5 g ;
• Une plane ;
• Des couteaux ;
• Une étuve de laboratoire pour les poids volumiques secs ;
• Une coupelle de tare T2.
L’essai peut être réalisé soit en laboratoire sur échantillon intact, soit sur chantier sur le sol in-
situ.
Dans les deux cas, dresser une surface sensiblement plane de dimension supérieure au
diamètre du carottier.
Poser le carottier graissé intérieurement muni de son casque sur la surface préparée et
l’enfoncer par pression en évitant tout mouvement de bascule du carottier. L’enfoncement du
carottier doit être tel que le sol dépasse de quelques millimètres la surface supérieure du
carottier. Le carottier sera dégagé latéralement avant de couper le sol sous le carottier.
Araser soigneusement les deux faces du carottier à l’aide de la plane, et nettoyer
soigneusement la surface extérieure du carottier de toute parcelle de matériau pouvant y
adhérer.
Soit P1 le poids de l’ensemble carottier et sol.
Placer le carottier dans la coupelle et mettre l’ensemble à l’étuve jusqu’à dessiccation
complète.
Soit P2 le poids de l’ensemble carottier, coupelle et sol.
IV- RESULTATS
P1 − T 1
γ =
V
Le poids volumique sec par :
P2 − (T1 − T2 )
γd =
V
Avec : P1 : poids de l’ensemble carottier et sol, en kN ;
P2 : poids de l’ensemble carottier, coupelle et sol sec, en kN ;
T1 : tare du carottier, en kN ;
T2 : tare de la coupelle, en kN ;
V : volume du carottier, en m3.
Cette présente méthode consiste à déterminer la mesure ponctuelle du poids volumique d’un
matériau en place à l’aide d’un appareil d’exécution rapide appelé : gammadensimètre à
pointe.
I- PRINCIPE
La mesure du poids volumique des matériaux se fait par lecture directe sur affichage
incorporé dans l’appareil. Les matériaux se situent entre la partie supérieure libre d’une
couche et à une profondeur donné Z, et ils absorbent des photons gamma d’énergie donnée
émise par une source enfoncée à la profondeur Z dans la couche soumise à l’essai. Cette
énergie est détectée par l’appareil lui-même. Et le gammadensimètre permet d’obtenir
rapidement sur terrain, c'est-à-dire de 2 à 3 minutes, la valeur du poids spécifique de cette
couche.
C’est un appareil d’exécution rapide, par conséquent il est adapté aux grands chantiers de
terrassement. Pourtant il est un appareil très délicat.
II- APPAREILLAGE
L’appareil possède quatre parties principales qui peuvent être indépendantes ou regroupées
selon le modèle de l’appareil :
1. Un ensemble source comprenant :
• Une source radioactive qui émet les rayons gamma (le césium 137 ou le cobalt
60) portée par une tige. Cette source doit être introduite dans le matériau jusqu’à
la profondeur de l’enfoncement de la tige porteuse ;
• Un conteneur de protection qui reçoit la source en dehors des mesures.
2. Une embase qui assure la géométrie de mesure et détermine :
• Le positionnement de l’appareil sur la surface libre de la couche à ausculter ;
1) Fonctionnement
Bloc standard :
• Le bloc standard doit être placé sur une surface de haute densité. L’utilisateur va
s’éloigner d’au moins 1m50 de toute structure verticale et s’il y a une autre jauge
nucléaire il faut l’espacer de 10m ;
• La propreté du bloc standard est toujours exigée.
Chauffage de l’appareil :
L’appareil sera placé sur le bloc standard, et le mettre en marche en appuyant sur
l’interrupteur, laisser là pendant 10 minutes.
Si la batterie est faible, le tableau 000 avec BAT disparaît aussitôt.
Comptage standard :
Il est important de prendre un comptage standard journalier pour vérifier le fonctionnement de
l’appareil et compenser la décroissance de la source. L’appareil doit être mis sous tension ce
qui aura pour incidence d’initialiser l’autocontrôle. Lors de la prise d’un comptage standard,
l’appareil compare automatiquement le nouveau comptage avec la moyenne des quatre
comptages précédents. Le nouveau comptage sera acceptable s’il ne présente une différence
supérieure à plus ou mois de 2% pour le comptage humidité et plus ou moins 1% pour le
comptage densité.
• Comptage standard :
• Test et mesure :
On peut utiliser cet appareil pour une vérification soit pour les sols soit pour les enrobés.
La sélection du mode de travail (sols ou enrobés) s’effectue en appuyant sur SHIFT et
MODE.
- Le mode sols (SOILS) indiquera la densité humide (WD), la densité sèche (DD), la
densité sèche optimum Proctor (%PR), le pourcentage d’eau (%M), et la teneur en eau
en Kg/m3 (M) ;
- Le mode enrobé (ASPHALT) indiquera la densité humide et le % MARSHALL
(%MA) ou la densité humide et le % de vide (% VOIDS).
Pour sélectionner le mode sols, appuyer sur SHIFT et MODE la solution qui apparaîtra après
MODE pourra être sols ou enrobés qui dépend de la sélection antérieure.
• Préparation du terrain :
L’état de surface pour la mesure influe sur la quantité des résultats. La plaque de perçage peut
être utilisée pour préparer les surfaces non lisses ; les surfaces ouvertes peuvent être comblés
par un apport de sable fin provenant de sites voisins.
Placer la plaque de perçage sur la surface à tester et la niveler par un mouvement de va et
vient. Passer la tige de perçage à travers l’extracteur de tige et l’insérer dans un des deux
guides-tiges de la plaque de perçage, marquer le contour afin de positionner plus facilement
l’appareil sur le site.
Oter la tige de perçage, enlever la plaque de perçage délicatement. Placer l’appareil au dessus
du trou. Abaisser la tige porte source à l’aide des mécanismes de la poignée et la descendre à
la profondeur désirée. Tirer doucement l’appareil pour que la tige porte source soit en contact
avec la paroi du trou.
Effectuer alors le test de mesure.
Pour déterminer la densité, soit le bouton DS équivaut à 3670 tolérance ±1% (étalonnage
compte usine).
Pour trouver DS, appuyer STANDARD - appuyer SHIFT – lâcher STANDARD – lâcher
SHIFT et on a DS.
La touche MS : vérification de compactage usine mais W% => 570 ± 2%.
Pour trouver MS, il suffit d’appuyer directement sur la touche MS et on obtient la valeur.
2) Etalonnage de W%
CONCLUSION [II]
D’après certaines études (faites par YORO en 1983 ; GODO en1989) on a constaté que pour
un même sol ou un même horizon, la densité apparente variait plus ou moins selon la méthode
utilisée.
Les différences de résultats observées entre les mesures effectuées sur un même sol peuvent
être dues à des erreurs de manipulation et les limites d’utilisations liées à chaque méthode.
Méthode au sable :
- Cette méthode est applicable aux éléments grossiers, racines, horizons trop
durs et cassants
- On peut l’opérer sur des grands volumes ;
- Elle met en jeu un matériel peu coûteux.
Méthode au carottier :
- Dans le cas de sol gonflant, la méthode au carottier est la meilleure mais non
parfaite, l’expansion de l’échantillon restant possible sur la face du profil et
aux extrémités du cylindre.
Méthode au gammadensimètre :
- une méthode rapide, d’où la possibilité de réaliser un grand nombre de mesure ;
- Elle peut être répétée autant de fois que l’on veut en un même temps ;
- Elle est peut destructive
METHODES
• La méthode au carottier n’est pas applicable sur les éléments grossiers, racine,
horizons trop durs et cassant, mais par contre il est préférable de l’utiliser dans le cas
d’un sol gonflant.
LE « COMPTEST LNTPB » ET LA
D’UN GAMMADENSIMETRE
L’essai consiste à enfoncer une pointe par battage à l’aide d’un mouton de masse M qui
tombe en chute libre d’une hauteur H. Ce mouton va frapper une enclume qui est solidaire à la
pointe et fixer au bout du train de tige par serrage à pas de vis.
On définit la compacité d’un matériau par le nombre de coups nécessaires à un enfoncement h
donné qui est de 15 cm.
III- APPAREILLAGE
1) Tige guide
Une tige guide permet de guider verticalement le mouton. La masse de la tige est de 1,324kg
±0,5g, ayant un diamètre de 15 mm et 88 cm de long.
L’axe de la tige et de l’enclume doit être rectiligne, avec une déviation maximale de 5mm
c'est-à-dire il faut que l’ensemble reste toujours vertical pour que le frottement entre la tige
guide et le mouton soit négligeable.
Cette tige est une tige en acier pleine et à haute résistance au choc, à l’usure et à la fatigue.
Ses deux extrémités sont filetées, l’une en haut sert à fixer le poignet qui est destiné à
maintenir la tige verticalement, et l’autre sert à fixer la tige à l’enclume.
2) Mouton
Le mouton sert à faire le battage pour enfoncer la pointe muni d’une enclume. La masse du
mouton est de 4,527 kg environ. Le rapport entre le diamètre et la longueur est compris entre
0,8 et 0,3. Le mouton doit comporter un trou axial dont le diamètre est de 3 à 4 mm plus
grand que celui de la tige guide. Ce mouton glisse librement sur la tige guide et tombe en
chute libre et sa vitesse initiale doit être nulle ou négligeable.
La hauteur de chute est de 0,50 m ±0,02 m.
On appelle pointe (au sens propre) l’embout à l’extrémité du train de tige de fonçage. C’est
une pointe perdue. Elle est cylindro-conique, la partie cylindrique est filetée à 26 mm pour le
raccordement avec la tige de fonçage.
La pointe a pour diamètre :
• 1,86 cm pour la partie cylindrique;
• Et 2,05 cm pour la partie conique.
Le diamètre du cône doit être supérieur à celui de la tige de fonçage pour que le frottement
entre la tige et le sol soit plus ou moins négligeable.
On considère comme faisant partie de la pointe la longueur de tige de fonçage. Cette tige a
pour diamètre 1, 98 cm et pour longueur 21,93 cm, et munie d’une graduation qui sert à
déterminer la profondeur d’enfoncement (graduation limité à 15cm).
1) Généralités
La longueur d’enfoncement doit être limitée à 15 cm. Mais on devra arrêter de l’enfoncer
quand on rencontre des cailloux ou une racine, et refaire l’essai à quelque centimètre de
l’endroit précédent.
L’essai doit être effectué verticalement. Les tiges (tige guide et tige de fonçage) et la pointe
doivent être guidées au début de l’essai pour maintenir les tiges verticales.
2) Battage
Les résultats ne sont pas pareils suivant la nature et les caractéristiques du matériau.
On a des abaques que l’utilisateur doit amener avec lui pour la lecture directe de la valeur de
compactage. Un abaque doit comporter le nombre de coups et la valeur de compacité d’un
matériau selon sa nature.
Pour un Limon argilo sableux, si le nombre de coups sera comprise entre 16 et 30 coups le
compacité du sol à étudier est plus de 90% mais n’atteint pas encore le 95%. Et s’il dépasse
le 30 coups on a une compacité de 95% et plus.
Pour un sable limoneux, si on a un nombre de coups de 20 à 40 coups la compacité du sol à
étudier est plus de 90%, et en dépassant les 40 coups elle atteint le 95%.
Si le nombre de coups est très élevé c'est-à-dire dépasse les 70 coups il est préférable de
refaire l’essai en déplaçant quelque centimètre de ce point car il y a peut être un obstacle
dedans (un caillou ou une racine). De même si le nombre de coups est trop petit, il faut refaire
aussi l’essai car cela peut être dû à l’hétérogénéité du sol (pour un sol hétérogène la teneur en
eau optimal peut être différente).
Chaque type de sol doit avoir son abaque de détermination.
I- OBJECTIFS
En terme mathématique, la corrélation est la relation qui existe entre deux ou plusieurs
phénomènes qui varient simultanément, qui sont fonction l’un de l’autre et qui évoque un lien
de cause à effet.
L’objectif majeur de cette étude est d’obtenir la corrélation entre les nombres de coups
effectués par le Comptest LNTPB et les valeurs de compacité obtenues par le
gammadensimètre (ou les autres méthodes de détermination de compacité in situ).
En général, la corrélation se présente sous forme de fonction (droite ou courbe).
Depuis longtemps nous avions l’habitude d’utiliser les quatre méthodes, citées dans la partieII
de cet ouvrage, pour déterminer le compactage in situ .Or ces différentes méthodes ont ces
inconvénients, alors ce mémoire a pour but de résoudre une partie des problèmes qu’on pourra
régler.
D’après ces quatre méthodes de détermination du compactage, on sait que le
gammadensimètre permet de donner rapidement les valeurs voulues comme la densité sèche
in situ, la teneur en eau, et surtout la compacité. C’est pourquoi le choix du gammadensimètre
pour la réalisation de cette étude.
Cette réflexion purement qualitative est confirmée par l’expérience : il existe effectivement,
dans chaque dépôt de sols, des relations entre les paramètres géotechniques, ainsi que des
relations plus générales, valables pour un type de sol, ou même pour plusieurs types de sols.
La corrélation, qu’il n’est possible de caractériser que de façon statistique, s’explique par la
raison que toutes les propriétés d’un même empilement de particules évoluent de façon
coordonnée et traduisent l’existence d’une loi de comportement générale pour chaque grande
classe de sol.
La corrélation est un moyen de fabrication de valeurs complémentaires de certains paramètres
en fonction des autres.
Si on analyse simultanément des données provenant de deux sites, pour des sols de même
nature, on trouve en général que les valeurs des paramètres sont plus dispersées, et cette
dispersion augmente quand le nombre de sites s’accroît et quand on regroupe des données
relatives à différents types de sols. Les erreurs expérimentales, lors de la détermination des
paramètres qui servent à établir les corrélations, exercent également une influence défavorable
sur la qualité des corrélations obtenues.
Les méthodes classiques de l’analyse statistique ont été exposées dans de nombreux ouvrages
auxquels on pourra se reporter pour une description détaillée de ces méthodes. Dans la
présente partie, seront rappelés seulement les principes essentiels des méthodes couramment
utilisées pour les études de corrélations en mécanique des sols.
Pour l’application des techniques de l’analyse statistique, chaque paramètre doit être
considéré comme une variable aléatoire, c’est-à-dire comme une grandeur non déterminée a
priori, dont on sait qu’elle peut prendre telle ou telle valeur dans un ensemble de valeurs
possibles, avec une certaine probabilité.
La corrélation est présentée par des fonctions, soit sous forme d’une courbe tantôt en
puissance tantôt en exponentiel, soit sous forme d’une droite. Il faut d’abord s’assurer du
choix par la détermination de l’indice mesurant le degré de liaison entre deux variables
appelé « coefficient de corrélation », les relations entre les variables seront ajustées.
a) Coefficient de corrélation
Dans le plan OXY, on a des nuages des points.
Le coefficient de corrélation ρ est le pourcentage linéaire de ces points.
− Si ρ=1, les nuages des points constituent relativement une ligne ;
− Pour ρ<1, cela indique que quelque pourcentage des points se situent dans la
limitrophe de la ligne.
D’une manière quantitative :
− 0,87 : les nuages de point peuvent s’ajuster à une droite appelée « Droite de
Pour l’ajustement linéaire, Il consiste à déterminer une droite (D) qui sera aussi proche que
possible des nuages des points observés. Pour cela on utilise la méthode des moindres carrés.
b) Ajustement linéaire
On a un ajustement linéaire dans le cas où l’ajustement des nuages des points s’effectuent
linéairement, cas où ρ est compris ou égal entre à 1 et 0,87.
Il consiste à déterminer une droite (D) qui sera aussi proche que possible des nuages des
points observés. Pour cela on utilise la méthode des moindres carrés.
L’équation de la droite de régression est de la forme : Y= aX+b.
Ainsi la droite de régression a pour équation:
σ XY σ XY
Y= X + Y − X
σX 2
σX 2 (C’est la droite d’ajustement)
Ajustement en exponentiel
L’exponentiel est définie par l’équation : Y = KAX
De ce fait, on commence à ajuster linéairement LnYi en Xi. Et on obtient la droite de
régression Y= aX +b.
Pour se faire on remplace Y par LnY.
σ XY
Y − X
σX2
Avec : K = e
σ XY
2
σ X
A = e
Ajustement en puissance
La puissance est définie par l’équation Y= K XE.
Dans ce cas, il suffit d’ajuster le caractère LnYi en LnXi, après le calcul on obtient la droite
de régression.
Y =K×XE
(Y − E X )
K = e
σ
Avec :
E = XY
σ X
2
L’objectif de cette étude est d’obtenir la corrélation entre les résultats venant du
gammadensimètre et ceux du Comptest LNTPB.
Cette détermination présente deux variables : le nombre de coups venant du Comptest et la
valeur de la compacité du gammadensimètre.
a) Procédure de calcul :
1 n
cov( X , Y ) = ∑ ( X i − X )(Yi − Y )
n i =1
Le coefficient de corrélation est alors défini par :
cov( X , Y ) σ XY
ρ ( X ,Y ) = =
σ X ×σY σ X ×σY
Où σx et σy sont les écarts-types des variables x et y.
Avec :
1 n
∑
2
σX = X i2 − X n
n i =1 ∑X i
X= i =1
1 n 2 n
∑
2
σY = Yj − Y Et n
n i =1
∑Y i
1 n Y= i =1
σ XY = ∑ X iYj − XY
n i =1 n
Conditions :
Si ρ ≥ 0,87 : on a un ajustement linéaire, alors les nuages des points s’ajuste en une
droite d’équation : Y = a X + b
Si ρ < 0,87 : l’ajustement sera non linéaire c'est-à-dire que les nuages des points
σ XY
Y − X
σ X2
Avec : K = e
σ XY
X
σ X
2
A = e
(Y − E X )
K = e
σ
Avec :
E = XY
σ X
2
b) Résultats
Le but de cette étude est de connaître l’allure de variation de la compacité du sol étudié en
fonction de nombre de coups effectué par le « comptest- LNTPB ».
D’après les moments qu’on a effectué des essais, on a obtenu plusieurs couples de mesures de
compacité par le gammadensimètre et le nombre de coups par le Comptest LNTPB. Pendant
la réalisation de ces essais on a utilisé des matériaux de différentes natures et caractéristiques
qui sont définis par le tableau ci après.
jaunâtre (SL)
Limon Limon
Provenance : chantier Sable
peu peu
d’Ambohiboahangy 13,1 2,00 100 83 58,9 52,1 32,4 15 9 1,82 15,0 19 0,07 limoneux
plastique plastique
(A-2-4)
Ambohimalaza PK 0+000 au (Lp,Op) (A1)
PK 2+420
Tableau n° 21: Tableau des différents types de matériaux classés selon leurs caractéristiques.
84 11 94,9 40
84,6 10 95 24
86,4 10 95 27
86,7 13 95,1 28
88,9 18 95,2 31
89 20 95,3 27
89,2 13 95,4 30
89,6 17 95,5 40
89,7 15 95,6 30
89,9 16 96 23
90,6 20 96,1 19
91,7 26 96,3 38
92 29 96,4 20
92 27 96,5 37
92,1 18 96,6 44
92,2 41 96,8 46
92,3 21 96,9 32
92,3 36 97,1 48
92,5 30 97,2 55
92,8 29 97,8 50
92,8 30 98 27
92,8 22 98,2 34
93 24 98,3 40
93,1 25 98,4 56
93,2 26 98,6 62
93,3 30 98,7 52
93,4 22 99,2 32
93,6 30 99,3 27
93,7 26 99,6 49
94,1 28 99,7 52
94,2 27 100,8 60
94,5 30 101 62
94,6 32 101,2 66
94,7 27 104,7 76
94,8 31 105,4 75
84,2 19 94,8 36
85,9 20 94,9 38
88,2 23 95 47
89,1 21 95,1 39
91,2 30 95,8 61
92,7 38 96 49
93,2 31 96,1 68
93,6 38 96,2 78
93,8 45 96,3 60
94 32 96,5 57
94,5 35 96,8 64
94,7 52
Démarche à suivre :
On prend comme variable aléatoire la compacité et le nombre de coups.
Les résultats seront ajustés dans le plan OXY.
• X correspond à la compacité « C » du sol par le gammadensimètre;
• Y correspond au nombre de coups « N ».
D’où la détermination de la valeur du coefficient de corrélation ρ en appliquant les valeurs
trouvées de X , Y , σ X , σ Y , σ XY d’après le calcul.
Tableau n° 24: valeurs des coefficients de corrélation pour chaque type de sol
Les valeurs de ρ pour chaque type de sol sont toutes inférieures à 0,87, alors on procède à un
ajustement non linéaire. Par application de la méthode expliquée précédemment, on obtient
les résultats consignés sur le tableau suivant :
Les résultats de calcul seront représentés sous forme d’un abaque. Chaque type de sol a son
abaque de résultats. Et comme les coefficients de corrélation sont tous inférieur à 0,87, on
obtient un ajustement non linéaire c'est-à-dire une courbe (ζ) qui a pour équation : N = K AC
avec "K" et "A" varient selon le type de sol.
• N au nombre de coups obtenu par le Comptest LNTPB ;
• C correspond à la compacité du sol.
Pour le matériau de type I : limon argilo sableux (L.A.S), provient des travaux
d’aménagement Tarmac et bretelle d’Ivato Aéroport. La courbe a pour équation :
N=4,02 10+7 e+0,16C on a un ajustement en exponentiel.
Pour le deuxième type de sol : on a un sable limoneux (S.L), provient des travaux de
réhabilitation de la route d’Ambohimalaza du PK 0+000 à PK 1+250. Qui a pour équation :
N=1,77 10-05 e+0, 57C on a aussi un ajustement en exponentiel.
Alors après avoir obtenu ces deux équations, on a pu tracer les abaques correspondants.
(ζ)
Figure 19: Abaque de détermination de la valeur de compacité in situ pour le sol limon argilo-sableux
Figure 20: Abaque de détermination de la compacité in situ pour le sol sable limoneux.
Les figures 19et 20 ce sont des abaques qui montrent les relations existant entre la compacité
« C » et ne nombre de coups « N » obtenu par le Comptest LNTPB, pour deux types de sols
différents tels que les limons argilo sableux rougeâtre et les sables limoneux jaunâtre. Pour
ces deux types de sol, nous avons remarqué que la relation entre les deux paramètres est
associée à un coefficient de corrélation faible. Quand les points sont beaucoup plus dispersés
dans le graphique la qualité de la corrélation est plus faible. Pour les limons argilo sableux, le
coefficient de corrélation est égal à 0,04 et pour les sables limoneux il est égal à 0,12. Alors
on a un ajustement non linéaire plus précisément régression en exponentielle.
Les résultats nous ont montré que la corrélation entre la compacité in situ et le nombre de
coups effectué par le Comptest-LNTPB d’un matériau de même classe est une courbe (plus
exactement une courbe par ajustement en exponentielle) c'est-à-dire que pour trouver la
compacité on a l’équation :
N = K AC
Soit C : la compacité du sol ;
N : le nombre de coups effectué par le Comptest LNTPB.
K : coefficient qui varie selon la nature du sol concerné. Pour le sol type I (Limon
argilo sableux ou L.A.S) K est égale à 4,02 10+7 et pour le sol type II (sable Limoneux ou
S.L) K est égale à 1,77 10-05
A : valeur qui varie peu selon la nature du sol c'est-à-dire pour le sol type I (Limon
+0,16
argilo sableux ou L.A.S) A est égale à e et pour le sol type II (sable Limoneux) A est
+0, 57
égale à e .
Le sol type I c’est le limon argilo-sableux (L.A.S) venant des travaux d’aménagement tarmac
et bretelle d’Ivato aéroport, sa courbe de corrélation a pour équation :
+7
(ζ) : N=4,02 10 e+0,16C
Le deuxième type de sol est le sable limoneux (S.L) venant du chantier d’Ambohiboahangy
Ambohimalaza du PK 0+000 au PK 2+420, l’équation de la courbe est :
-05
(ζ) : N=1,77 10 e+0, 57C
L’abaque sert à déterminer directement la compacité d’un sol de nature donnée en utilisant le
« Comptest-LNTPB ».
Le nombre de coups ainsi effectué est introduit dans l’abaque qu’on peut lire sur l’échelle de
l’ordonnée des nombres de coups, puis on obtient la compacité correspond à l’ordonnée du
point d’intersection de ce nombre de coups avec la courbe de corrélation (ζ).
Plus clairement, l’abaque de corrélation a pour :
Si on a par exemple un sol de type I, on doit utiliser l’abaque qui correspond à ce type de sol.
C’est très facile de déterminer la valeur de compacité quand on utilise le Comptest LNTPB
avec son abaque.
Ou bien quand on poursuivra l’étude on verra si on peut assembler tous les abaques de chaque
type de sol ainsi déterminé dans un seul abaque, et on peut avoir un seul et unique abaque.
C’est encore pour facilité le travail.
D’après les résultats sur l’abaque, on peut tirer que :
- La compacité à 95% est atteint quand le nombre de coup sera 30 environ pour le limon
argilo sableux ;
- Et pour les sables limoneux, 95% correspond à 40 coups près.
Lors de l’exécution de l’essai si on a obtenu des résultats qui dépassent trop largement le seuil
indiqué sur l’abaque, il est certain qu’il y a eu d’obstacle (des cailloux, une racine, etc.) dans
le sol à réceptionner. Il faut répéter l’essai un peu plus loin de l’essai précédent jusqu’à
l’obtention du vrai résultat. De même si le nombre de coups est trop petit, il faut refaire aussi
l’essai car cela peut être dû à l’hétérogénéité du sol (pour un sol hétérogène la teneur en eau
optimal peut être différente).
Certaines corrélations établies sur un site et parfaites pour ce site, peuvent aussi être
totalement inadaptées sur un autre site, même constitué d’un sol de même nature. Cette
divergence traduit habituellement l’influence d’autres paramètres que ceux qui sont analysés,
par exemple l’influence de l’état du sol, en plus de sa nature. Si la relation obtenue par
régression linéaire ou non entre deux paramètres dépend d’autres facteurs, elle peut varier non
seulement d’un site à l’autre, mais aussi à l’intérieur d’un même site. Alors il est
indispensable de poursuivre l’étude en étalonnant avec d’autre paramètre du site afin d’éviter
des erreurs d’analyse statistique des données.
1 n
∑
2
Écart type (Erreur quadratique moyenne de fidélité) : σ X = X i2 − X
n i =1
Avec moyenne
Coefficient de variation : CV =
Justesse
C’est l’aptitude à délivrer une réponse proche de la valeur vraie et ceci indépendamment de la
notion de fidélité. Elle est liée à la valeur moyenne obtenue sur un grand nombre de mesures
par rapport à la valeur réelle.
Étroitesse de l’accord entre la valeur MOYENNE obtenue à partir d’une large série de
résultats d’essais et une valeur de référence acceptée. (ISO)
La valeur de référence acceptée est la valeur conventionnellement vraie.
Le défaut de justesse résulte des erreurs systématiques.
- "Erreur de justesse" relative :
On désigne par écart probable d’une variable aléatoire, le nombre ε, tel que la probabilité que
la variable aléatoire s’écarte d’une quantité ε par rapport à son espérance mathématique est
égale à , d’où l’expression :
P(|X - E[X]| ≤ ε) =
ε = σx. (2 ln 2)
Alors on a : ε = 16,920 pour le limon argilo sableux, l’intervalle est définie par] 15 ,49[ ;
ε = 16,983 pour le sable limoneux,] 27,60[
D’après ces résultats, on a vu que les erreurs sont généralement inférieures à 8%, c’est à dire
les erreurs de justesse de l’appareil par rapport au gammadensimètre est égale ±5%, donc on
peut les acceptées. Pour les erreurs moyennes on a ±10%, les erreurs sont encore assez grands
alors on peut les diminuer en modifiant l’appareil par sa taille ou son poids.
0n va présenter dans les figures ci-après les deux abaques vierges qu’on va utiliser lors de la
détermination de la compacité à l’aide du Comptest LNTPB.
Matériaux de type I : Limon argilo-sableux « L.A.S » (provenance : aménagement
tarmac et bretelle Ivato Aéroport)
LPC HRB GTR
Sable argileux (SC) Sols argileux de A-6 à A-7 Sables fins argileux (A2)
La courbe a pour équation (ζ) : N=4,02 10+7 e+0,16C
Le coefficient de corrélation est égal à 0,04
(ζ)
Figure 21: Abaque vierge pour la détermination de la valeur de compacité in situ pour le sol limon argilo-
sableux
Figure 22: Abaque vierge pour la détermination de la compacité in situ pour le sol sable limoneux.
CONCLUSION [III]
Comme nous avons dit au début de l’étude, cette méthode, basée sur la corrélation entre « N »
le nombre de coups par le Comptest LNTPB et « C » la compacité in situ par le
gammadensimètre, cherche à répondre à l’impératif de délai de réponse des contrôles. Au
cours des étalonnages portant sur des sols limon argilo-sableux rougeâtre, des sable limoneux
jaunâtre, nous avons constaté que les valeurs de K et de A de la courbe de corrélation (ζ), qui
est de la forme générale (ζ) : N = K AC, ne sont pas les mêmes.
+7
Pour le limon argilo sableux (ζ) : N=4,02 10 e+0,16C
-05
Pour le sable limoneux (ζ) : N=1,77 10 e+0, 57C
Pour d’autre type de sol, on doit avoir une autre équation de la courbe, mais pour pouvoir
déterminer les autres courbes correspondant à ces types il faudrait effectuer un complément
d’étude qui nécessite beaucoup de temps pour permettre de tirer des conclusions plus précises
sur la validité de cette méthode.
On a choisit de faire l’étalonnage par la méthode au gammadensimètre à raison de sa rapidité
car les autres méthodes nécessitent beaucoup de temps.
Les abaques de détermination qui sont vierges seront dans l’annexe.
Cette méthode est destinée pour les contrôles de compactage des remblais ou assises des
chaussées en sols fins.
Au sable X X X
Au densitomètre à
membrane X X
Au carottier X
Au gammadensimètre X X
Comptest LNTPB X X
Tableau n° 27 : Le domaine d’application de chaque méthode de contrôle.
CONCLUSION GENERALE
Les ingénieurs ont pour tâche d’améliorer les conditions de travail et prévoir les évolutions
futures. D’une part ils recherchent tous les moyens pour faciliter la méthode utilisée pour
aider les constructeurs ou les laboratoires dans leur travail. D’autre part, ils cherchent des
méthodes le plus rapide possible et moins couteux.
Au terme de cette étude c’est très utile de savoir faire l’identification de sol afin de les
classifier. C’est une première base de connaissance en géotechnique. Ensuite, nous avons
choisi de décrire tous les méthodes de vérification de compactage in situ déjà existé. Ce qui
conduit au choix de la méthode de vérification par gammadensimètre à raison de sa rapidité.
Au final, on dispose de nouvelle méthode pour aider les laboratoires dans leur travail. Cette
méthode trouve son intérêt dans le grand chantier de terrassement et dans l’exécution du
remblai.
Alors la mesure de compacité à l’aide d’un « Comptest LNTPB », qui fait l’objet de ce
présent mémoire, est beaucoup plus rapide de son utilisation et ne nécessite pas des personnes
qualifiés. En revanche, elle n’est applicable qu’à des matériaux de dimension inférieure à 20
mm.
D’après les résultats obtenus sur chantier qu’on a effectué, nous avons une analyse statistique
qui conduit à déterminer la corrélation entre les mesures de compacité « C » et le nombre de
coups « N » par le Comptest LNTPB. Cette corrélation est présentée sous forme d’une courbe
d’équation : N= K AC avec K et A varie selon la nature du sol à étudier.
Cet ouvrage constitue une première approche de l’étude lors de la préparation de ce mémoire
de fin d’étude. Une recherche plus fondamentale et approfondie sera indispensable pour la
poursuivre qui nécessite une étude à moyen ou à long terme.
BIBLIOGRAPHIE
[1]. Alain BRETTE .Fascicule de cours. Lycée Pierre Caraminot 19300 EGLETONS ;
[2]. Bulletin de liaison des laboratoires des ponts et chaussées. Contrôle de compactage
des remblais et les assises de chaussées (N°17), janvier- février 1966, p. 2-1 à 2-24.
[3]. CASSAN M. (1978). Les essais in-situ en mécanique des sols. Tome 1. Réalisation
et interprétation ;
essais ;
(E.S.P.A) ;
USCS. Bulletin de liaison des Laboratoires routiers, n° 16, pp. 3-5 à 3-16 nov.-déc.
[7]. F. Schlosser (1992/97). Eléments de mécanique des sols. Editeur Presses de I'ENPC;
tome 2 : Essais sur site - tome 3 : Justification des ouvrages. Exécution des travaux.
Editeur AFNOR;
[9]. G.OLIVAN & Guy SANGLERAT (1963). Problème pratiques des mécaniques des
[10]. G. OLIVAN (1984). Structure des sols, mécanique des sols. PP 14 – 33 : Cours de
[14]. J. COSTET & Guy SANGLERAT (1975). Cours pratique de mécanique des sols.
[15]. LCPC-SETRA (1992). Réalisation des remblais et des couches de forme. Guide
[16]. Recommandation pour les terrassements routiers (n°1, n°2, n°3, n°4) 1976-1980 ;
[17]. R.D. Holtz, W.D. Kovacs (1991). Introduction à la géotechnique. Editeur Ecole
Polytechnique de Montréal;
[18]. YORO (G.), GODO (G.), (1990). Les méthodes de mesure de la densité apparente.
Analyse de la dispersion des résultats dans un horizon donné. Cah. Orstom, sér.
Pédol.,Vol. XXV, n° 4, 1989-1990 : 423-429. 370 Cah. Orstom, sér. Pédol, vol.
ANNEXES
ANNEXE 1: Exemple d’une fiche du procès verbal pour l’analyse granulométrique par tamisage.
ANNEXE 2: Exemple d’une fiche du procès verbal pour l’analyse granulométrique par sédimentométrie.
Figure 24: titre d'exemple d'un procès verbal d'un essai granulométrie par sédimentométrie
3) Coefficient de corrélation
4) Droites d’ajustement
a) Ajustement linéaire
On a un ajustement linéaire dans le cas où l’ajustement des nuages des points s’effectuent
linéairement, cas où ρ est compris ou égal entre à 1 et 0,87.
Il consiste à déterminer une droite (D) qui sera aussi proche que possible des nuages des
points observés. Pour cela on utilise la méthode des moindres carrés.
L’équation de la droite de régression est de la forme : Y= aX+b.
Ainsi la droite de régression a pour équation:
σ XY σ
Y = X + Y − XY2 X
σX 2
σX
cov( X , Y ) σ XY
a = = 2
σ X2 σX
b = Y − aX
σ XY σ
Y = X + Y − XY2 X
σX 2
σX
1 n 2
∑
2
σX = Xi − X
n i =1
1 n 2
∑
2
σY = Yj − Y
n i =1
1 n
σ XY = ∑ X iYj − XY
n i =1
Pour analyser simultanément les valeurs de plusieurs propriétés d’un même sol, on fait en
général l’hypothèse que les relations cherchées sont linéaires. Cette hypothèse n’exclut pas
l’existence de relations de type non linéaire entre les propriétés du sol : les variables aléatoires
liées par des relations linéaires peuvent être des fonctions non linéaires des propriétés du sol
(logarithmes, fonctions puissances, exponentielles, etc.), ce qui donne une grande souplesse à
ce type d’analyse linéaire.
On dit que l’ajustement est non linéaire dans le cas où l’ajustement de nuage des points ne
s’apparente pas à une droite dont le coefficient de corrélation ρ est compris entre 0 à 0, 87.
L’ajustement sera une courbe soit en exponentiel soit en puissance, qui s’étude comme suit :
Ajustement en exponentiel
Pour l’ajustement en exponentiel les nuages des points se présentent comme suit :
Ainsi :
Y = eaX +b
Donc :
Y = (e a ) X e b
Y = K AX
Avec : K = eb ;
A = ea
Ajustement en puissance
C’est le cas où les nuages des points se présentent comme la figure ci-dessous :
5) Procédure de calcul :
Soient :
Xi : les nombres de coups par le COMPTEST ;
1 n
cov( X , Y ) = ∑ ( X i − X )(Yi − Y )
n i =1
Le coefficient de corrélation est alors défini par :
cov( X , Y ) σ XY
ρ ( X ,Y ) = =
σ X ×σY σ X ×σY
Où σx et σy sont les écarts-types des variables x et y.
Avec :
n
∑X i
X= i =1
n
n
∑Y i
Y= i =1
1 n
∑
2
σX = X i2 − X
n i =1
1 n 2
∑
2
σY = Yj − Y
n i =1
1 n
σ XY = ∑ X iYi − XY
n i =1
Conditions :
Si ρ ≥ 0,87 : on a un ajustement linéaire, alors les nuages des points s’ajuste en une
droite d’équation : Y = a X + b
σ XY σ XY
Y= X + Y − X
σX 2
σX 2 (C’est la droite d’ajustement)
Si ρ < 0,87 : l’ajustement sera non linéaire c'est-à-dire que les nuages des points
s’ajustent à une courbe, pour cela on ajuste linéairement les coordonnées des points
suivants :
1n 2 2
σX = ∑Xi −X
n i=1 n
1n ∑X i
σY = ∑(LnYj )2 −Y
2
X= i =1
n i=1 n
et n
1n ∑Y i
n i=1 n
Si on a un ajustement en exponentiel :
σ XY σ XY
LnY = X + Y − X
σ X2 σ X2
σ XY σ XY
2 X +Y − 2 X
σ X σX
Y =e
σ XY
Y − X
σ X2
Avec : K = e
σ XY
σ X
2
A = e
Si on a un ajustement en puissance :
σ XY σ
LnY = L n X + Y − X2Y X
σX 2
σX
σ XY σ XY
2 LnX + Y − 2 X
σ X σX
Y =e
Y = e ELnX × e ( Y − EX )
D’où :
Y =K×XE
(Y − E X )
K = e
σ
Avec :
E = XY
σ X
2
RESUME
Le Comptest LNTPB est destiné à évaluer rapidement le compactage du sol en place. Une
description des composantes de l’équipement et du déroulement des essais est présentée de
même que les domaines d’utilisation du Comptest LNTPB. La procédure d’essai sur chantier
est décrite en précisant les particularités apportées selon les conditions de terrain et les types
de sols ou de matériaux.
Cet ouvrage met l’accent sur les corrélations entre la mesure de compacité en place par le
gammadensimètre et le Comptest LNTPB. Cette étude de corrélation cherche à résoudre
quelques problèmes rencontrés lors de contrôle de compactage en place. Les résultats
provenant de deux expérimentations sont présentés. Le premier cas réfère à de essais effectués
sur des limons argilo sableux et deuxième sur des sables limoneux. On y explique comment
les résultats sont analysés et de quelle façon les utiliser dans la pratique. Enfin, les
orientations au niveau de la recherche et les limites d’utilisation de la méthode sont discutées.
I- INTRODUCTION ........................................................................................................................... 63
II- LES PARAMETRES A CONTROLER : ...................................................................................... 64
................................................................................................................... 87
CONCLUSION .................................................................................................................119
CONCLUSION GENERALE ................................................................................................122
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
RESUME
TABLE DES MATIERES
RESUME
Le Comptest LNTPB est destiné à évaluer rapidement le compactage du sol en place. Une
description des composantes de l’équipement et du déroulement des essais est présentée de
même que les domaines d’utilisation du Comptest LNTPB. La procédure d’essai sur chantier
est décrite en précisant les particularités apportées selon les conditions de terrain et les types
de sols ou de matériaux.
Cet ouvrage met l’accent sur les corrélations entre la mesure de compacité en place par le
gammadensimètre et le Comptest LNTPB. Cette étude de corrélation cherche à résoudre
quelques problèmes rencontrés lors de contrôle de compactage en place. Les résultats
provenant de deux expérimentations sont présentés. Le premier cas réfère à de essais effectués
sur des limons argilo sableux et deuxième sur des sables limoneux. On y explique comment
les résultats sont analysés et de quelle façon les utiliser dans la pratique. Enfin, les
orientations au niveau de la recherche et les limites d’utilisation de la méthode sont discutées.