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1
Section Eaux et Forêts, Institut Supérieur Agrovétérinaire et de Conservation de la nature (ISAVC/Minembwe,
RDC), BP 6295 Bujumbura, Burundi.
2
Département de Biologie, Université Officielle de Bukavu, B.P. 570 Bukavu/RDC.
3
Département de Biologie, Centre de Recherche en Hydrobiologie d’Uvira, CRH-Uvira, BP-73Uvira, RD
Congo.
4
Département de Biologie, Unité de Recherche en Ecologie Environnementale (URBE) Université de Namur,
BP-5000 Namur, Belgique.
5
Section Agrovétérinaire, Institut Supérieur Agrovétérinaire et de Conservation de la nature de Minembwe
(ISAVC/Minembwe, RDC), B.P. 6295 Bujumbura, Burundi.
6
Section Développement, Institut Supérieur Agrovétérinaire et de Conservation de la nature de Minembwe
(ISAVC/Minembwe, RDC), B.P. 6295 Bujumbura, Burundi.
*
Auteur correspondant, E-mail : mgokito@gmail.com ; Tél. : (+243) 82 12 70 424
RESUME
Le présent article analyse l’écologie alimentaire du poisson (Labeobarbus altianalis) Cyprinidae de
manière à ressortir la qualitative et quantitative du régime alimentaire de ce poisson en fonction de la taille ; la
détermination de son rythme d’activités trophique et locomotrice et enfin établir la relation existant entre
l’activité trophique et locomotrice de Labeobarbus altianalis dans les différent sites de capture.
L’échantillonnage dans les affluents de la rivière Luhoho a été effectué au mois de mars et de juin 2014. Pour
chaque sortie, des échantillons de poissons étaient récolté dans chaque affluent de la rivière Luhoho. Chaque
fois l’échantillonnage se faisait le matin, midi et soir respectivement entre 6h-9h, 10h-12h et 14h-18h. Les
poissons étaient capturés par 2 pêcheurs utilisant chacun un filet épervier de 10mm de maille d’entre-noeuds et
de 2 m² de surface attachés à une longue corde au milieu et entouré dans sa périphérie par des plombs. Le
temps du prélèvement du filet variait entre 2 et 3 minutes. L’analyse de résultats permet de conclure que
l’espèce Labeobarbus altianalis des affluents de la rivière Luhoho est un poisson phytoplanctonophage se
nourrissant essentiellement des diatomées (Bacillariophycées), des Cyanophytes, des Chlorophytes et
d’Euglenophytes dans tous les sites considérés et à tous les âges. Son activité locomotrice serait plus intense
entre 6 heures et 18heures à Tchinganda et Eke. Par contre, à Tchoko et Nyamunene, c’est entre 14 heures et
18 heures qu’il se déplace intensément. L’activité locomotrice de ce poisson serait liée à la recherche de la
nourriture. Il existe un lien étroit entre l’activité locomotrice de ce poisson et son alimentation dans tous les
quatre sites d’échantillonnage choisis.
© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.
Mots clés : Biologie, régime alimentaire, cycle nycthermal, Labeobarbus altianalis, Luhoho, République
Démocratique du Congo.
ABSTRACT
The present article analyzes the food ecology of the fish Labeobarbus altianalis Cyprinidae so as to
take out again the qualitative and quantitative of the diet of this fish according to the size; the determination of
its rhythm of trophic activities and locomotive To establish finally the existing relation enters the trophic
activity and motive unit of Labeobarbus altianalis in different capture sites. The sampling in the tributaries of
the river Luhoho was made in March and June, 2014. For every exit, samples of fishes were harvested in every
tributary of the Luhoho River. Every time the sampling was made in the morning, noon and evening
respectively between 6 at 9 am, 10 at 12 am and 14 at 6 pm. Fishes were captured by 2 fishermen using each a
net sparrow hawk of 10 mm of stitch and 2 m² of surface attached in a long rope in the middle and surrounded
in its periphery by lead. The time of the taking of the net varied between 2 and 3 minutes. The analysis of
results (profits) allows to conclude that the species Labeobarbus altianalis of the tributaries of the Luhoho
River is a fish phytoplanctonophage feeding essentially on diatoma (Bacillariophycae), on Cyanophytes, on
Chlorophytes and on Euglenophytes in all the considered sites and at all the ages. His locomotive activity
would be more intense between 6 am and 6 pm to Tchinganda and Eke. On the other hand, to Tchoko and
Nyamunene, it is between 2 pm and 6 pm when he moves intensely. The locomotive activity of this fish would
be bound in search of the food. There is a narrow link between the locomotive activity of this fish and the food
in every four chosen sites of sampling.
© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.
Keywords: Biology, Diet, nycthermal cycle, Labeobarbus altianalis, Luhoho, Democratic Republic of Congo.
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déjà connue au lac Kivu (Waasalo, 2003). Vu sans avoir été connues par des scientifiques.
que les milieux de vie diffèrent (milieu lotique Outre la composition du régime alimentaire,
d’une part et milieu lentique d’autre part) il cette étude vise plus spécifiquement à
est probable que Labeobarbus altianalis (ex déterminer la qualité et la quantité des
Barbus altianalis) de la rivière affiche un aliments consommés par cette espèce et ce, en
comportement différent à celui de B. kerstenii fonction de la taille; déterminer son rythme
du lac malgré leur appartenance au même à la d’activités trophique et locomotrice et enfin,
même famille. A part une étude sur établir la relation existant entre l’activité
l’inventaire systématique de poisson du bassin trophique et locomotrice de ce poisson dans
des rivières Lowa et Luhoho faisant étant de les différents sites de capture.
18 genres comprenant chacun presque une
espèce excepté le genre Labeo. Ces espèces MATERIELS ET METHODES
sont Clarias sp., Parauchenoglanis punctatus, Zone d’étude
Pollimyrus sp., Oreochromis niloticus, Cette étude s’est déroulée en
Mastacembellus congicus, Labeo lukulae, L. République Démocratique du Congo, province
macrostomus, ‘Barbus’ sp., Bryconaethiops du Sud-Kivu, territoire de Kalehe en son poste
boulengeri, Brycinus aff. poptae, Pareutropius administratif de Bunyakiri situé sur l’axe
debauwi, Bagrus bajad, Bathybagrus graueri, routier Bukavu-Kisangani à 77km de la ville
Mormyrus caballus, Myomyrus aff. macrops, de Bukavu. Précisément dans les affluents de
Marcusenius sp., Raiamas sp., Micralestes la rivière Luhoho entre 02° 05’ 34.4’’ Latitude
humilis et Distichodus altus (Kisekelwa et al., sud et 28°34’ 28.9’’ Longitude Est. Large de
2013). Malgré l’abondance de Labeobarbus 30 mètres avec une profondeur moyenne de
altianalis dans cet écosystème justifiant la plus ou moins 6 mètres, la rivière Luhoho
pratique de la pêche dans ce milieu, aucune prend sa source dans le Parc National de
étude n’a jusque-là été consacrée au régime Kahuzi-Biega (en province du Sud-Kivu) et
alimentaire des poissons de ces rivières en déverse ses eaux dans la rivière Lowa à
général et de Labeobarbus altianalis en Walikale, territoire du Nord-Kivu. Son fond
particulier. est typique de toutes les grandes rivières: vase
C’est dans le but d’apporter notre et sable mou dans les endroits calmes (rive
contribution à l’écologie alimentaire de convexe d’un tournant, cône d’alluvions
Labeobarbus altianalis de cet écosystème que d’affluents), des roches dans les rapides et au
nous avons analysé la composition qualitative milieu du cours. Lelong des rives se voient
et quantitative du régime alimentaire de également de nombreux troncs d’arbres
Labeobarbus altianalis du bassin de la rivière immergés. Les fonds rocheux caractéristiques
Luhoho, une rivière d’importance socio- des eaux tumultueuses sont surtout répandus
économique non négligeable qui doit par dans le haut Tchinganda, Nyamunene entre
conséquent attirer l’attention de scientifique ; Bitale et Bulambika. Les fonds caillouteux qui
malheureusement l’homme, par sa appartiennent à des eaux calmes sont bien
démographie explosive et ses erreurs, perturbe répandus entre 1200 et 900 mètres d’altitude
ces écosystèmes naturels et exerce une notamment les rivières Eke et Tchoko.
pression énorme sur les espèces, par des Le climat de la zone d’étude est
prélèvements irrationnels, pour satisfaire ses tropical. Par rapport à l’hiver, les étés ont
besoins nutritionnels sans aucune beaucoup plus de pluie. D’après Köppen et
connaissance préalable de leur écologie. Il y Geiger, le climat y est classé Aw. En moyenne
aurait même des espèces qui disparaissent la température à Bunyakiri est de 26 °C. Sur
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a permis de calculer les indices de réplétion et crustacés, les disques d’astérides, les becs de
ceux de vacuité. céphalopodes.
L’indice de réplétion (IR en %) est le rapport
entre le nombre d’estomacs non vides et le Caractérisation du régime alimentaire
nombre d’estomacs analysés ou examinés Pour caractériser le régime alimentaire
multiplié par 100 (Ulyel, 1991). IR (%) = des Labeaobarbus altianalis capturés, nous
(Ep/Et) x 100 , avec IR : indice de réplétion, avons calculé trois indices, notamment
Ep : nombre d’estomacs non vides, l’indice d’occurrence et l’indice volumétrique.
Et : estomacs analysés ou examinés. Ces deux derniers indices nous ont conduit à
L’indice de vacuité (IV) est le rapport entre le calculer l’indice alimentaire en utilisant la
nombre d’estomacs vides et le nombre formule suivante : Ia= (Io x Iv) /100. Ainsi,
d’estomacs analysés multiplié par 100 (Ulyel, Lauzanne classa les proies en quatre
1991). catégories :
IV = (Ev/Et) x 100 Pour Ia< à 10% : proies d’importance
où Ev est le nombre d’estomacs vides, secondaire,
Et est le nombre d’estomacs examinés, Pour Ia compris entre 10 et 24% : proies
Iv est l’indice de vacuité. importantes,
Pour Ia compris entre 25 et 50% : proies
Identification des proies essentielles,
Après dissection, tout le tube digestif a Pour Ia> à 50% : proies largement
été prélevé de l’œsophage jusqu’à l’anus. dominantes
Leurs contenus étaient dilués dans 10 ml
d’eau et chaque fois 0,1 ml d’eau était prélevé Rythme d’activité alimentaire
et placé sur la lame puis couvert de la lamelle, Pour déterminer le moment
et cela après avoir homogénéisé l’échantillon. d’alimentation, nous avons calculé pour
Les observations étaient réalisées grâce à un chaque heure de capture, la proportion (en %)
microscope de marque Olympus CH-30 et Fr- du nombre d’estomacs non vides par rapport
200MK2 de grossissement 10x10 et 40x10. au nombre total d’estomacs analysés. La
Chaque fois que l'état des proies ingérées nous variation de ces pourcentages au cours du
l'a permis, l'identification a été réalisée au cycle de 12 heures renseigne sur les périodes
niveau générique ou spécifique à partir des ou moment d’alimentation des poissons. Le
ouvrages de détermination décrits par nombre des poissons capturés par tranche
plusieurs auteurs (Mpawenayo, 1996 ; horaire a été noté pour permettre d’examiner
Fernando, 2002 ; Ramade 2003, 2005 ; si les captures des poissons reflètent bien leur
Isumbisho et al., 2006). Afin d’éviter toute activité alimentaire puisque ceux-ci pourraient
erreur, les proies en état de décomposition très se faire attraper dans les filets lors de la
avancée sont classées dans la rubrique recherche de la nourriture.
«Indéterminés». Le nombre des proies qui ne
sont que partiellement avalées ou qui ont Analyse statistique
tendance à se fragmenter pendant la digestion, Les données pour cette étude ont été
a été déduit du comptage des parties du corps analysées par le logiciel SPSS version 20 et le
facilement identifiables telles que les yeux de classeur EXCEL.
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5/4 - Testicules rose- pâle flasques et - Ovaires roses ou rouges- brique, vides,
vidés de spermes flasques, quelques granulations blanchâtres
petites
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faible quantité. L’indice alimentaire déterminé les faibles captures (réplétion) se sont
à partir de la combinaison des indice constituées au lever du soleil et au milieu de
d’occurrence et volumétrique, permet de dire la journée. On notera dans ces deux sites
queLabeobarbus altianalis des affluents de la (Tchoko et Nyamunene), les fortes captures
rivière Luhoho, se nourrit préférentiellement seulement le soir. A Eke par contre, les fortes
du phytoplancton dont les indices réplétions se sont observées le matin et au
d’alimentaires sont supérieurs à 50% à tous milieu de la journée. Dans l’ensemble de
les âges (sauf à la classe d’âge compris entre quatre sites, l’indice de réplétion est plus
209,00 et 238,99 mm, où il apparaît comme élevé le matin suivi de celui du soir. Une
essentielle). Il complète sa ration alimentaire explication serait que, le matin l’espèce
avec le zooplancton, les débris végétaux et les commence à se nourrir et atteint le pic de son
écailles dont les indices alimentaires (Ia) sont activité alimentaire à 18 h. Au milieu de la
respectivement égaux à 30%, 12% et 15,6% journée, pendant qu’il fait clair, l’espèce entre
pour les individus de taille entre 209,00- au repos ainsi on remarque une diminution du
238,99 mm. Les proies comme les crevettes volume des estomacs. Cette activité de ce
et les insectes ont été observés rarement dans poisson est liée à la recherche de la nourriture
les estomacs de ce poisson. Constatons (Figure 6). Il existe un lien étroit entre
également que ces proies n’ont pas été l’activité locomotrice de ce poisson et son
consommées par les Labeobarbus altianalis alimentation.
des affluents de la rivière Luhoho (Tableau 7).
Eu égard à ce qui précède, on voit que les Evolution des proies consommées par
Labeobarbus altianalis sont des poissons Labeobarbus altianalis
phytoplanctonophages complétant leur ration D’une manière générale, le
alimentaire par les débris végétaux. phytoplancton suivi de Débris végétaux ont
constitué la majorité des proies consommées
Rythme d’activité d’alimentation de par Labeobarbus altianalis dans les quatre
Labeobarbus altianalis sites d’échantillonnage. Quant au site de
Indices de réplétion et moment Tchinganda et EKE, le phytoplancton est en
d’alimentation première position tandis qu’on remarque
L’analyse des indices de réplétion pendant la journée et au coucher du soleil que
stomacale fonction du moment les débris végétaux constituent le second
d’échantillonnage dans les quatre sites groupe de proie en termes d’abondance. Le
d’échantillonnages. Au cours de cette étude, phénomène s’observe autrement dans le site
235 estomacs de Labeobarbus altianalis dont de Tchoko et Nyamunene où une grande
220 non vides ont été analysés sur l’ensemble consommation des débris végétaux et du
des sites considérés et relève les faits ci- zooplancton occupe la deuxième place dans
après : A Tchinganda, l’indice de réplétion les deux autres sites, le soir. (Figure 7).
stomacale a varié en fonction de l’évolution
de la capture au moment de l’échantillonnage.
C’est ainsi qu’on remarque les fortes
réplétions à chaque moment de capture
(pêche) quel que soit le nombre d’individus
capturés. Tandis qu’à Tchoko et à Nyamunene
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Tableau 3 : Abondance de Labeobarbus altianalis capturés entre 6h-18heures dans les quatre sites
d’échantillons (n : effectif, % : pourcentage).
Tchinganda 54 35 28 117
Tchoko 8 10 22 40
Eke 16 26 7 49
Nyamunene 11 10 8 29
TOTAL 89 81 65 235
Tableau 4 : Proportion (en %) des mâles et de femelles de Labeobarbus altianalis par site (n =
effectif de l’échantillon, s-r = sex-ratio et N= effectif total).
Sites
Sexe
Tchinganda Tchoko Eke Nyamunene
Mâle 68,1 66,6 62,5 25
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179,00- 209,00-
89,00-118,99 119,00- 149,00- 239,00-
208,99 238,99
Type des mm 148,99mm 178,99 mm 268,00 mm
mm mm
proies
Io(%) Iv(%) Io(%) Iv(%) Io(%) Iv(%) Io(%) Iv(%) Io(%) Iv(%) Io(%) Iv(%)
Zooplancton 54,6 3,2 47,3 2,9 33,3 0,6 60 1,9 100 30,8 0 0
Phytoplancton 100 84,1 100 86,2 100 89,4 100 86,9 100 41,6 100 83,5
Débris
74,22 8,9 63,1 6,6 77,7 6,1 80 9,3 100 12 100 16,5
végétaux
Sites
Types de Proies
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Sites
Types de Proies
Tchinganda Tchoko Eke Nyamunene
40
30
6h - 9h
20
10h - 12h
10
14h - 18h
0
Sites d'échantillonnage
Figure 2 : Variation des captures par tranche horaire selon les sites.
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80,0 70,2
70,0
60,0
Pourcentage
50,0
40,0
30,0
14,5 Pourcentage
20,0
7,7 5
10,0 1,3 1,3
0,0
70,0 63,0
60,0
50,0
Pourcentage
40,0
30,0 %
17,0
20,0 13,6
6,4
10,0
0,0
2 par 4 3 par 4 4 par 4 5 par 4
Stades de maturité
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90
Abondance en %
80
70
60
50 Zooplancton
40
30 Phytoplancton
20
10 Crevettes
0
Insectes
Débris végétaux
Ecaille
Taille à la capture
Tchoko Tchinganda
100 120
90 86,6
100 96
80
85 84,6
70
Abondance
80
Abondance
60
NP NP
50
Ir(%) 60
Ir(%)
40
40
30 40
26 25
20 15
20
10
0 0 0 0
0
6h-9h 10h-12h 12h-18h 0
6h-9h 10h-12h 12h-18h
Heure d e cap t ur e
Heur e d es cap t ur e
EKE NYAMUNENE
120 120
100 100
94,4
100 100
Abondance
80
Abondance
80
NP
60 NP
60
Ir(%) Ir(%)
40 40
18
20 6 20
0 0 4
0 0 0 0
0
0
6h-9h 10h-12h 12h-18h 6h-9h 10h-12h 12h-18h
Heure de capture H e ur e de c a pt u r e
Figure 6 : Evolution de capture et les indices de réplétion pour Labeobarbus altianalis par site.
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100 %
100% 90 %
Ecaille
80% 80 %
70 %
60% Débris végétaux 60 %
Ecaille
Abondance A b o nd ance 50 % Débris végét aux
40% Insectes 40 % Insect es
20% 30 % Crevet t es
Crevettes 20 %
0% 10 %
Phyt op lanct o n
6h 12h 18h Phytoplancton 0% Zoop lanct on
6h 12 h 18 h
Tem ps Zooplancton
T emp s
100% 100%
Ecaille 90%
80% 80% Ecaille
60% Débris végétaux 70%
Abondance 60% Débris végétaux
40% Insectes Abondance 50%
40% Insectes
20% Crevettes 30% Crevettes
20%
0% Phytoplancton 10% Phytoplancton
6h 12h 18h 0%
Zooplancton Zooplancton
6h 12h 18h
Heure
He ure
Figure 7 : Comparaison des types d’alimentations consommés par Labeobarbus altianalis dans différant sites.
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