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Mohand Akli IDJIS

LA NICHE d’HISTOIRES ET

MORALITES
(Trente et une histoires avec moralités)
J’ai écrit ce livre parce que je
pense que nous avons tous un devoir,
un rôle à jouer dans l’évolution du
monde.
C’est pour cette raison que vous devez
apprendre à utiliser en toute conscience
et efficacité son contenu pour vous,
mais aussi parce que lorsque vous
saurez l’utiliser vous en serez la preuve,
vous deviendrez un modèle pour les
autres.
À travers votre attitude et votre
rayonnement différents, vous serez à
même de ″réveiller″ chaque personne
que vous croiserez.
Le changement se fera en douceur. Un
voyage de 1000 kilomètres commence
toujours par le premier pas.
Ce livre d’histoires et moralités va
nourrir votre imagination, semer des
graines du positif dans votre esprit et
vous laisse des souvenirs pour toute
votre vie.
Cela a été un réel plaisir pour moi
d’écrire ce livre pour vous. J’espère qu’il
sera à la hauteur de vos attentes et
surtout vous permettra d’apprendre à
utiliser ces histoires pour une vie
meilleure.
-Lorsque vous aurez besoin de
développer certaines parties de ce livre
ou de me poser des questions, je me
ferai un plaisir de vous aider. Mon
adresse email : idjis.akli@ gmail.com
Sommaire
- Hommage a ma mère et ma grand-mère….
- Ma petite histoire avec ce livre………………
- Le jour où j’ai raté le train……………………
- La persévérance………………………………
-La critique ………………………………………
-Posséder et jouir…... ... ... ... ........................
-L’histoire du Petit Pêcheur……………………
-La valeur………………………………………..
-Pour apprendre !.........................................
-L’âne d’un fermier…………………………….
-Être fort………………………………………..
- Imagination créatrice ……………………….
-Hommage à (Christian Godefroy)…………..
-Jetez vos soucis a la mer…... .. ....................
- L’arbre à réaliser des souhaits …. ………
- Le cric…………………………………
- L'histoire du cordon violet…………………
- Le thé contre l'épée…………………………
- Êtes-vous ‘‘incassable’’?.........................
- A quoi servent les Maitres…………………
- Croyez-vous au destin ?.......................................
- Comment réagissez-vous à la critique
?...............
- Les marins et les marchands………………………..
- Le paysan et ses trois ânes…………………………
- Le jeune jardinier……………………………………..
-Quelle est votre vision du monde ?.......................
- L'ile aux sentiments………………………………….
- Le petit garçon et les ballons……………………….
- Pensez-y à deux fois ……………………………….
- Leçon de vie………………………………………….
- La jarre abimée………………………………………
- Les 3 Portes de la Sagesse................................
Hommage a ma mère et ma grand-
mère
Un enfant, sur le point de venir au
monde, demande à Dieu :
"On m'a dit que vous m'envoyez sur la
terre demain, mais comment est-ce que
je vais vivre là étant si petit et sans
défense ?"
Dieu répond : "Parmi tous les anges,
j'en ai choisi un pour toi. Ton ange
t'attendra et prendra soin de toi.
" L'enfant demande encore : "Mais
dites-moi, ici au ciel, je n'ai rien à faire
que de chanter et rire pour être
heureux..."
Dieu dit : "Ton ange chantera pour toi et
sourira aussi pour toi tous les jours. Tu
sentiras aussi l'amour de ton ange et tu
seras très heureux."
L'enfant demande : "Comment est-ce
que je serai capable de comprendre
quand les gens me parleront si je ne
connais pas leur langage ?"
Dieu dit : "Ton ange te dira les plus
beaux et plus tendres mots que tu
n'entendras jamais et, avec patience et
attention, ton ange t’apprendra à
parler."
L’enfant : "Et qu'est-ce que je ferai
quand je voudrai vous parler ?"
Dieu : "Ton ange placera tes mains
ensemble et te montrera comment
prier"
L’enfant : "J'ai entendu dire que sur la
terre, il y a des hommes méchants. Qui
me protégera ?"
Dieu : "Ton ange te défendra même au
risque de sa propre vie."
L’enfant : "Mais je vais être triste de ne
plus vous voir !"
Dieu : "Ton ange te parlera de moi et te
montrera la façon de revenir à moi. Et je
serai toujours là, à côté de toi..."
À ce moment là, c'était très calme au
ciel, mais des voix venant de la terre
pouvaient être entendues et l'enfant
demanda : "Dieu, si je dois partir
maintenant, s.v.p. dites-moi le nom de
mon ange."
Dieu répondit : "Son nom n'est pas
important, tu l'appelleras tout
simplement maman..."
Ma petite histoire avec ce
livre
Un jour j’ai gravi la petite montagne
aguemadhine qui se trouve en face de
mon village taslent et il ne m’a fallu que
30 minutes de marche à pied pour
atteindre notre champ.
Je me suis assis parmi les herbes hautes
et je me suis doré au soleil. Il y avait
juste une petite brise et la vue était
impressionnante.
J’ai passé le plus beau moment dans la
nature et j’ai pris le grand temps à
réfléchir a ma nouvelle vie, libérer des
situations pénibles que je subis encore.
J’ai passé là quelques bonnes heures
.Exercices de relaxation et de réflexion.
J’ai pensé pendant que je me baladais
en montagne à réaliser ce projet
d’histoires et moralités qui me rappelle
l’enfance ou la nature nous apprend la
vie et comment nos grands pères
inspirent leur sagesse à travers les
histoires et comment peuvent apporter
un plus pour notre société
d’aujourd’hui.
Je passe la plus part de mes week-ends
dans la montagne et je les organise
comme des excursions personnelles
pour récompenser mes bienfaits de la
semaine.
Donc j’offre à moi-même des
excursions.

Voici maintenant à quoi sert cette petite


balade :
- Oublier les problèmes
- Trouver le calme
- Recharger les énergies
perdues

Dans ce livre vous allez découvrir des


histoires absolument magiques qui
vous donnent une force d’esprit et des
ailes.
Oui ça donne l’impression de quelque
chose de magique (ce recueil).
Au bout de quelque temps tout est fait
et je n’avais aucune certitude mais le
OUI de la vie avait été donné. C’était un
signal et je l’ai suivi sans chercher le
comment.
Je ne savais pas comment j’allais faire
(et les bonnes histoires apparus comme
magie)
Je ne savais pas comment présenter le
contenu (et les mots sont venus) Je ne
sais pas si ce travail serait couronné
d’un encouragement qui permettrait de
faire avancer (je ne le sais pas, mais j’ai
désormais bon espoir.

Petit parenthèse :
Si vous voulez soutenir l’idée de ce livre
(histoire et moralité) et vous trouvez
que le contenu est intéressant (parler
de lui autour de vous). le but caché ce
sont les générations futures.
Je ne savais pas …MAIS j’ai l’impression
que le sujet abordé dans ce livre peut/
va aider des gens à changer leurs vies
pour le bien, le positif et la sagesse.
Quand on écoute ce qui se murmure au
fond de nous et nous répondons avec
force et courage, le monde s’ouvre.
La société actuelle a oublié les contes
de nos grandes mères et le poids qui
pèsent dans l’éducation et la formation
des grands hommes.
Enfin ; ce livre est un cadeau que vous
pouvez offrir à vous-même comme une
nourriture pour votre esprit.
(Exemple : les excursions que j’offre à
moi-même)
Laissez-moi vous raconter une
histoire...
Le jour où j’ai raté le train
Quand j’étais étudiant à l’université de
boumerdes ; en novembre 2001, je
devais aller à Alger en train pour un
rendez-vous important.
J’étais en retard alors je me suis mis à
courir jusqu'à la gare.
J'ai redoublé d'effort au moment où
j'avais identifié le quai sur lequel je
devais me rendre.
A court de souffle, je trouve un regain
d'énergie en montant les escaliers...
Mais quand j'arrive enfin sur le quai, le
train est déjà en route... Il est trop tard...
J'ai raté le train !
En voyant le train partir, j'ai compris
pour la première fois la force de cette
image présente dans ma tête.
Arriver à bout de souffle sur le quai
pour voir le train partir... ça laisse un
goût amer !
On a le sentiment d'avoir raté le coche,
de ne pas avoir fait le nécessaire pour
monter dans le train à temps.
Ce goût amer n'est pas resté longtemps,
car le prochain train était prévu 15
minutes plus tard...
Mais on n’a pas toujours cette chance.
PS : J'aime à dire qu'il y a 3 genres de
personnes :
- Ceux qui regardent les trains passer et
se plaignent de ne pas connaître le
même succès que les autres.
- Ceux qui montent dans le train par
opportunisme et profitent des bonnes
affaires du moment.
- Et ceux qui conduisent le train, car ils
savent où ils veulent aller et préfèrent
tracer leur propre chemin.
Avec ce recueil, si je vous propose de
monter dans le train, c’est pour
découvrir plein de moralités avec ces
petits wagons d’histoires
Bref, je ne garde pas les clés du train
pour moi si vous voulez monter pour
semer des graines de positif dans votre
esprit
La persévérance
Un professeur de science entre dans
une classe avec une minuscule graine,
un pot de terre et un peu d’eau dans
une pipette. Il dit aux élèves :
Regardez cette graine. Nous allons la
planter. Et l’arroser pendant une
semaine.”
Mais au bout de sept jours, rien n’avait
poussé.une semaine après, même
constat.
La troisième semaine, la plupart des
élèves avaient cessés de croire qu’un
jour la graine aller donner une plante.
La frustration gagnait peu à peu
l’ensemble de la classe, mais le
professeur continuait d’arroser sa
graine.
Au bout d’un mois, cependant ; la graine
avait enfin germé !
La semaine suivante, quelle ne fut pas
une surprise au élèves lorsqu’ils voient
une tige de bambou (plante
arborescente aux longues tiges
flexibles) de soixante dix cm bien droite
dans son pot !
Le professeur donne une explication…
“La graine de bambou chinois met
environ quatre semaines pour germer.
Mais ensuite, ce végétal est capable de
pousser d’une bonne dizaine de
centimètres par jour. Ceux qui ont
relâché leurs efforts au bout de la
troisième semaine n’avaient aucune
chance de voir naître ce petit miracle de
la nature. Les autres ont certainement
compris que, parfois, il faut persévérer
envers et contre tout pour obtenir des
résultats.
Un investissement au départ est
largement payé plus- tard.”
La vie est un processus aussi lent que
cette graine de bambou. Elle est
souvent décourageante et même quand
il nous semble que nous faisons tout
pour nous en sortir, on tombe souvent
dans l’embarras.
Mais pour ceux qui persévèrent et
persistent, vont plus loin que les autres,
il y a toujours une fin positive.
Ceux-là sont toujours récompensés,
d’une manière ou d’une autre.
La critique
Un jeune couple venait de s'installer
dans un nouveau quartier. Le lendemain
matin au moment où le couple prenait
son petit déjeuner la femme aperçut par
la fenêtre, leur voisine qui étendait du
linge sur un séchoir.
Elle dit : Son linge lavé est bien sale.
Elle devrait changer de lessive !
Son mari regarda la scène mais garda
son silence.
Et chaque fois que la voisine mettait
son linge à sécher, c'était le même
commentaire.
Un mois plus tard, la femme fut surprise
de voir un matin que le linge de sa
voisine était propre et impeccable.
Elle appela alors son mari et lui dit :
regarde !
Elle a du changer de lessive, son linge
est propre !
Le mari répondit alors : non chérie, je
me suis levé très tôt ce matin et j'ai lavé
les vitres de la fenêtre.
…………………………………………………………
…..
Ainsi va la vie. Tout dépend de la
fenêtre à travers laquelle nous
regardons et observons les faits et
gestes des autres.
Avant de critiquer, il faut vérifier la
qualité de notre regard. Alors, nous
pouvons voir la limpidité du cœur des
autres.
Quand tu montes d'un étage dans ta vie,
sois gentil avec les gens au dessous, car
quand tu descendras, ce sont les mêmes
personnes que tu rencontreras
Posséder et jouir
Philémon, ami du grand orateur
Démosthène, l'aborde sur la place du
marché et lui demande :
- Maître, je veux vendre ma maison, tu
la connais si bien pour l'avoir
fréquentée lors de mes banquets.
Pourrais-tu écrire une belle annonce
que je laisserai la vue de tous sur
l'agora ?
Démosthène prit une tablette de cire,
un stylet et se mit à écrire :
"Je vends une propriété enchanteresse,
où chantent les oiseaux dès que pointe
l'aube, où le vent agite les feuilles des
oliviers, où une eau de source
cristalline coule en abondance, où le
patio baigné par le soleil naissant du
matin offre au soir une ombre
tranquille."
Des mois plus tard, Démosthène
rencontre son ami et lui demande s'il a
vendu sa propriété.
- Ah, non ! Je n'y pense même plus, lui
répond-il. Quand j'ai lu ton annonce, j'ai
compris quel trésor je tenais là et j'ai
renoncé à m'en séparer.
-----------------------------------------

Il nous arrive parfois de passer à côté


des bonnes choses que nous possédons.
Si personne ne nous ouvre les yeux,
nous poursuivons des mirages en pure
perte, alors que les trésors se trouvent à
nos pieds.
----------------------------------------
"Posséder sans jouir n'est rien."
Ésope
L’histoire du Petit Pêcheur
Il était une fois, dans une contrée
lointaine, un petit pêcheur qui avait
bien du mal à survivre.
Il ne possédait qu'une vieille barque et
une canne à pêche en bois, que lui avait
légué son père.
Chaque jour il partait de bon matin,
alors que le soleil n'était pas encore
levé.
Il naviguait loin pour trouver les plus
gros bancs de poissons et attendait
patiemment, durant des heures, que
l'un d'entre eux se prenne enfin à son
hameçon.
Il savait bien que de cette façon, il ne
pourrait pas pêcher beaucoup de
poissons, juste de quoi manger et
revendre les quelques poissons restants
au marché du village, le samedi suivant.
Pourtant, il savait aussi que le lac, sur
lequel il navigue chaque jour, regorge
de poissons les uns plus gros que les
autres, il sait qu'il pourrait en pêcher
bien plus.
Il voit bien que certains pêcheurs, avec
leur grands bateaux flambants neufs et
leurs immenses filets, qu'ils lancent
encore et encore ramènent, chaque
semaine, plus de poissons qu'il n'en
pêchera lui même durant toute une
année.
Mais que peut-il faire ?
Il ne possède que sa petite canne à
pêche, sa barque a presque dix ans
d'âge et il ne gagne pas assez pour
acheter un grand filet.
Mais un jour ensoleillé du printemps
suivant, alors qu'il se rendait à pieds au
marché du village, il passa devant la
cabane d'un vieux pêcheur.
Il le connaît bien, il le croise souvent, le
soir, lorsqu'il rentre à la maison.
Il voit bien que ce vieux pêcheur
ramène souvent dix fois ou vingt fois
plus de poissons que lui avec ses grands
filets.
Bien souvent il rêve, d'avoir autant de
poissons à vendre, cela changerait
vraiment le cours de sa vie.
En passant à quelques mètres de la
cabane du vieux pêcheur, il remarque
une pancarte en bois sur laquelle est
écrit à la craie :
< < à vendre filet de pêche très solide >
>.
Le petit pêcheur poursuit son chemin et
se dit
< < tiens, le vieux pêcheur vends son
filet, il a de la chance, il a du gagner
suffisamment d'or pour en acheter un
plus neuf, plus grand > >
Il avance encore quelques mètres et
s'arrête net, une idée lui traverse
l'esprit
< < et si je pouvais acheter ce filet, je
pourrai pêcher bien plus de poisson > >
Le petit pêcheur rebrousse chemin et se
dirige d'un pas décidé vers la cabane du
vieux pêcheur.
< < Bonjour > >
dit’il d'un air joyeux en entrant
précipitamment dans la cabane.
Le vieux pêcheur est assis la, dans un
coin, il répare avec grand soin un de ses
grands filets qui font tant rêver le petit
pêcheur.
Il lève lentement les yeux, regarde le
petit pêcheur et d'une voix douce et
rassurante lui demande
< < que veux tu mon jeune garçon ? > >
< < Vous vendez votre filet, combien
coûte- t-' il ? > >
lui répond immédiatement le petit
pêcheur, sur un ton qui laisse deviner
une certaine excitation
Le vieux pêcheur se remet au travail,
réfléchit durant quelques secondes qui
lui paraissent une éternité, puis répond
:
< < 50 pièces d'or > >
...
< < 50 pièces d'or ! > > S’exclame
bruyamment le petit pêcheur.
Il sait pourtant que c'est un prix
modique pour un filet de cette taille, il
sait bien que ce filet lui permettrait de
pêcher bien plus de poissons, mais il
sait aussi que pour lui c'est une très
grosse somme.
Le petit pêcheur est déçu mais en même
temps il sait bien que le vieux pêcheur
ne lui aurait pas vendu ce grand filet
pour une seule pièce d'or, pas un filet de
cette qualité.
Le vieux pêcheur relève alors la tête et
interrompt son labeur.
< < Garçon, si tu m'achètes ce filet je
t'apprendrai à pêcher avec. Je te
promets qu'avec ce filet tu vas pêcher
bien plus de poissons chaque jour que
tu n'en ramènes chaque semaine avec ta
canne à pêche > >
Le petit pêcheur sait bien cela ; ce filet
changerait sa vie, mais 50 pièces d'or
c'est presque la moitié de ses
économies.
Le vieux pêcheur se remet au travail,
réparant attentivement quelques
mailles déchirées ici et là.
Le jeune pêcheur reste là, dans la
cabane, il observe autour de lui tous les
filets, de toutes tailles, que ce vieux
pêcheur a entassé là au cours de sa
longue carrière de pêche.
Évidemment, si ce pêcheur m'apprend à
pêcher avec le filet, je vais rapidement
ramener plus de poissons. J'aurai alors
plus de poissons que je pourrai
revendre au marché. Je pourrai gagner
de nombreuses pièces d'or.
Mais quand même, 50 pièces d'or c'est
une somme, se dit- il ...
Il resta donc là, hésitant de longues
minutes, tournant dans tous les sens,
sous le regard impassible du vieux
pêcheur.
Et puis n'y tenant plus :
< < d'accord, d'accord, apprenez moi à
pêcher avec le filet ! > >
S’exclama-t-il !
... Deux long mois passèrent alors
....
Les villageois n'en revenaient toujours
pas.
Chaque samedi le petit pêcheur mettait
en vente, sur son étal, une des plus
grosses quantités de poissons du
marché, et le samedi suivant également
et le suivant encore et encore.
On dit même que l'année suivante, le
petit pêcheur acheta un gros bateau et
ramena tellement de poisson qu'il dut
aller les vendre aussi au village voisin.
Et un jour, dont on ne connaît plus la
date, il épousa même la plus belle fille
du village ... ...
La valeur
"Un professeur montre un billet
d’argent et demande à ses élèves : « Qui
aimerait avoir ce billet ? » Les mains se
lèvent.
Il chiffonne ce billet et demande : «
Vous le voulez toujours ? » Les mains se
lèvent encore.
Il jette le billet froissé par terre, saute
dessus à pieds joints et dit : « Vous le
voulez toujours ?»
Et encore, les élèves lèvent leurs mains.
Il leur dit alors : "Mes amis, vous venez
d'apprendre une leçon !
Peu importe ce que je fais avec ce billet,
vous le voulez toujours car sa valeur n'a
pas changé.
Plusieurs fois dans votre vie, vous êtes
froissés, rejetés par les gens et les
événements. Vous avez l'impression que
vous ne valez plus rien, mais votre
valeur n'aura pas changé aux yeux des
personnes qui vous aiment vraiment.
Même les jours où nous sommes moins
à notre meilleur, notre valeur reste la
même".
Pour apprendre !
Un jeune homme offre à sa fiancé une
poupée ... elle s'énerve, prend la poupée
et la jette dans la rue.
- son fiancé lui dit :
Pourquoi tu as jeté la poupée ?
- elle répond :
Parce que je n'aime pas ton cadeau.
Le fiancé va dans la rue et ramasse la
poupée, quand soudain une voiture
surgit le renverse, causant ainsi sa mort
- le jour de l’enterrement, la fiancé en
larmes prend la poupée, la serre dans
ses bras ... Quand elle la serre dans ses
bras la poupée dit :
Veux-tu te marier avec moi ?
Elle reste figée, et laisse tomber la
poupée, et de la poche de la poupée
tombe deux alliances !
Réflexion et enseignement : ...
"Aime ce que tu as, avant que la vie
t'enseigne à aimer ce que tu as perdu "
...
L’âne d’un fermier
Un jour, l'âne d'un fermier tomba dans
un puits.
L'animal cria des heures pendant que le
fermier tentait de trouver un moyen
pour l'en sortir.
Finalement, le fermier décida que
l'animal était trop vieux, et que le puits
avait besoin d'être recouvert, ça ne
valait pas la peine de sauver l'âne.
Il invita tous ses voisins à l'aider pour le
couvrir.
Ils attrapèrent leurs pelles et
commencèrent à couvrir l’âne de terre.
Au départ, l'âne cria de plus belle se
rendant compte de ce qui était en train
de se passer.
Peu après l’âne cessa de crier, ce qui
étonne tout le monde.
Après quelques coups de pelles
supplémentaires, le fermier était
pétrifié de ce qu’il était en train de voir.
A chaque kilo de terre qui lui arrivait
sur le dos, l’âne faisait quelque chose
d’extraordinaire...
Il secouait la terre de son dos, et
montait un peu plus haut en dessus de
la terre.
Au bout d’un moment, tout le monde
était stupéfait de voir que l’âne venait
peu à peu de sortir du puits !
………………………………………………………….
la vie nous accable parfois du poids de
ses soucis et ses obstacles, mais pour en
sortir indemne faut que nous bravons
ses entraves et ne pas lâcher prise au
moindre obstacle qui surgis.
Toutes vos difficultés sont une
opportunité pour vous de monter d’un
cran.
Nous pouvons tous sortir des puits les
plus profonds, peu à peu et surtout en
n’abandonnant jamais !
Secouez-vous, et faites un pas vers le
haut !
Être fort
Maitre haru traversait le lac Biwa sur
une barque en compagnie d’autres
voyageurs.
Parmi eux se trouvait un autre
samouraï, fort prétentieux nommé
kanes. Il narrait ses faits d’armes à qui
voulait l’entendre et se vantait d’êtres
incomparable dans la lutte au sabre.
Les voyageurs l’écoutaient
attentivement. Certains semblaient
admiratifs. D’autres esquissaient un
sourire moqueur sans oser le railler
ouvertement par peur des représailles.
Maitre haru semblait indifférent même
si la scène ne lui avait pas échappé.
Ce détachement irrita kanes qui
supportait mal de ne pas avoir tous les
regards convergés vers sa personne.
Il apostropha maitre haru en lui disant :
- es- tu samouraï toi aussi ? tu portes
une paire de sabres ; j’imagine donc que
oui. Pour quoi ne dis-tu rien ?
Le maitre lui adressa alors cette
réponse :
- je n’ai rien à dire à propos de tes
fanfaronnades. Ma philosophie consiste
non pas à combattre pour gagner mais à
ne pas être vaincu. Quand un combat
peut être évité c’est toujours préférable.
Kanes décontenancé par l’assurance du
maitre ; demanda :
- mais alors…quelle est ton école ?
- c’est l’école du combat sans arme
- mais dans ce cas, pourquoi portes-tu
des armes ?
- cela me demande de rester maitre
de moi pour ne pas répondre aux
provocations Là est mon principal
combat !
Exaspéré, kanes demanda encore :
- et tu penses vraiment pouvoir me
vaincre sans sabre ?
- pourquoi pas ? répondit maitre haru. Il
est même possible que je gagne !
Hors de lui, kanes cria au passeur de
ramer vers le rivage le plus proche afin
qu’il puisse prouver à tous sa vaillance
et démontrer que ce soit disant maitre
samouraï n’était qu’un imposteur.
Maitre haru suggéra de s’arrêter plutôt
sur plutôt sur l’ile déserte toute proche.
Ils auraient ainsi moins de chemin à
faire et seraient plus tranquilles.
Kanes accepta.
Quand la barque atteignit l’ile. Il sauta à
terre dégaina son sabre précipitamment
et se mit en position de combat.
Maitre haru posa soigneusement ses
deux sabres dans la barque, fit mine de
s’élancer pour sauter à terre et
brusquement saisissant la perche du
passeur, il dégagea rapidement la
barque de la berge pour la pousser dans
le courant, rester ainsi à son bord.
Il se retourna alors vers kanes qui
hurlait et gesticulait comme un fou sur
l’ile et lui cria :
- comprends-tu mieux en quoi
consiste mon combat maintenant ?
…………………………………………….
Faire les choses selon ce qu’on ressent,
selon nos croyances, selon nos valeurs
nous rend fort et libre.
Les faire par rapport aux autres, pour
prouver ou montrer, génère des actes
peu justes ou de peu de puissance.
Imagination créatrice
Une ancienne légende raconte qu’un
homme vertueux fut injustement accusé
d’avoir assassiné une femme noble. En
réalité, le véritable auteur du crime
était une personne influente du
royaume. C’est la raison pour laquelle
on trouva un pauvre bouc émissaire…
L’homme vertueux fut jugé. Il savait
déjà qu’il n’échapperait pas à la peine
capitale.
Le juge, jouant son rôle jusqu’au bout,
voulut donner au procès l’aspect de la
justice. Il dit alors à l’accusé :
–Nous connaissons tous ta réputation
d’homme vertueux. Regarde ces deux
bouts de papiers : sur l’un est écrit le
mot coupable, sur l’autre le mot
innocent. Tu dois choisir l’un des deux.
Ainsi c’est la main de Dieu qui guidera
la tienne et le jugement sera juste.
Bien entendu, le juge qui avait reçu des
ordres de la Cour, avait inscrit le mot
coupable sur les deux bouts de papier.
L’accusé se rendait compte qu’on lui
tendait un piège. Il hésitait à tirer un
papier…
Le juge le menaça. L’accusé ferma les
yeux, prit une profonde inspiration et
resta silencieux quelques secondes. La
salle commençait à s’impatienter.
Il ouvrit alors les yeux et avec un
sourire étrange, piocha l’un des
papiers…pour aussitôt l’avaler !
Les magistrats étaient surpris et
indignés :
–Misérable ! Qu’as-tu fait ? Comment
allons-nous prendre connaissance du
verdict maintenant?
–C’est très simple répondit l’homme.
Si nous lisons le papier qui reste, nous
saurons ce que disait celui que j’ai
avalé.
Avec force grognements et une rage mal
dissimulée, les magistrats durent
libérer leur accusé…qui ne fut plus
jamais inquiété.
Ce petit texte montre que nous
possédons tous une ressource cachée :
l’imagination !
Quand tout semble perdu, quand le
problème paraît insoluble, sachons
passer par des chemins détournés pour
contourner la difficulté.
Christian Godefroy, Chaisières
Reproduction autorisée sans aucune
modification du texte avec mention de
l'origine :
wwww.cpositif.com
J’ai obtenu l’autorisation d’une
reproduction de ces prochaines
fabuleuses histoires sans modification
de texte
.................................................................................
....
En 1998, j’ai découvert l’éditeur et
l’auteur en développement personnel
Christian Godefroy, qui deviens mon
mentor. Et depuis je le suis avec passion
sans rater le moindre message et
anecdotes pleines de sagesse. Et par
chance j’ai pu acquérir ses ouvrages et
ses programmes sur la gestion du
temps et d’ailleurs c’est le sujet qui
m’inspire le plus, autrefois il me faisait
des cadeaux quand je n’avais pas
d’argent et tellement il aimait la vie il
ma enseigner à ne pas baisser les bras
quelques soient les vicissitudes de la
vie.
Christian avais une grande influence
positive sur ma vie et restera le leader
qui m’a enseigné plein de secrets et
grâce à lui mon quotidien est meilleur.
J’ai réalisé une partie de ce livre pour
lui rendre vibrant hommage car c’est
une icône du développement personnel.
Il est décédé à Miami en Floride le
samedi 17 novembre 2012
Jetez vos soucis a la mer
Pendant son exil sur l’île de Jersey, exilé,
malade, persécuté par son pays qu’il
aimait tant, Victor Hugo montait chaque
soir contempler le coucher de soleil sur
la falaise.
Là, il s’asseyait sur un banc et se livrait
à de profondes méditations. A la fin, il
se levait, choisissait un caillou plus ou
moins gros et, du haut du rocher, le
jetait avec satisfaction dans l’eau.
Ce manège n’avait pas échappé au
groupe d’enfants qui jouaient dans le
voisinage. Un soir, une petite fille plus
hardie que ses compagnons s’approcha
du grand homme.
–Monsieur, pourquoi lancez-vous ces
cailloux ?
Le poète sourit gravement :
–Ce ne sont pas des cailloux que je jette
à la mer, mon enfant, ce sont mes
lamentations.
Cette action symbolique comporte une
leçon valable pour le monde
d’aujourd’hui. Combien d’entre nous, et
non des plus malheureux, passent leur
temps à se plaindre, à s’attendrir sur
eux-mêmes ? Cette attitude finit par
engendrer une sorte d’indifférence à
nos semblables : on reste prisonnier
d’un univers dont nous sommes le
centre.
Victor Hugo était un homme comme les
autres : il lui arrivait de se plaindre.
Mais il avait au moins la force de se
débarrasser de ses jérémiades en les
envoyant au loin. Ensuite, il redevenait
réceptif au monde, aux autres. Vous
aussi, apprenez à jeter vos petits soucis
à la mer…
« Nous pouvons jeter des pierres, nous
plaindre d’elles, trébucher dessus, les
escalader, ou les utiliser pour
construire » Victor Hugo
L’arbre à réaliser des
souhaits
Un voyageur très fatigué s’assit à
l’ombre d’un arbre sans se douter qu’il
venait de trouver un arbre magique «
l’arbre à réaliser des souhaits ».
Assis sur la terre dure, il pensa qu’il
serait bien agréable de se retrouver
dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit
apparut à coté de lui. Étonné, l’homme
s’y installa en disant que le comble du
bonheur serait atteint si une jeune fille
venait masser ses jambes percluses. La
jeune fille apparut et massa très
agréablement.
J’ai faim, se dit l’homme, et manger en
ce moment serait à coup sur un délice.
Une table surgit, chargée de nourritures
succulentes. L’homme se régala. Il
mangea et il but. La tète lui tournait un
peu. Ses paupières, sous l’action du vin
et de la fatigue, s’abaissaient. Il se laissa
aller de tout son long sur le lit, en
pensant encore aux merveilleux
évènements de cette journée
extraordinaire. Je vais dormir une heure
ou deux, se dit-il. Le pire serait qu’un
tigre passe par ici pendant que je dors.
Un tigre surgit aussitôt et le dévora.
Vous avez en vous un Arbre à souhait
qui attend vos ordres.
Mais attention, il peut aussi réaliser vos
pensées négatives et vos peurs. En tout
cas, il peut être parasité par elles et se
bloquer. C'est le mécanisme des soucis.
Mais il ne suffit pas d'espérer quelque
chose pour l'obtenir. C'est plus complet
que cela. Mais c'est l'espérance qui
pousse à l'action, et la réussite
d'objectifs progressifs qui motive à
persévérer.
Il faut que vous ayez une vision claire
de ce que vous voulez obtenir :
- Il faut savoir ce que l'on veut
vraiment. Trop souvent nos désirs sont
vagues, imprécis, mal formulés.
- Il ne suffit pas d'espérer, il faut
demander sans se préoccuper du fait
que cela peut paraître "impossible",
sans notre "Arbre à souhaits» ; c'est-à-
dire dans une situation où notre
subconscient est réceptif.
- Il vaut mieux éviter les pensées
négatives !
Faites-vous partie des gagnants de la
vie ou de ceux qui se contentent du sort
réservé aux perdants ?
Le cric
Un représentant crève un pneu en rase
campagne.
Il ouvre son coffre cherche son cric... en
vain. Pas de cric.
Comme il est sur une petite route de
campagne, en plein mois de juillet il se
dit que personne ne va passer par là
pour le secourir.
Il décide de se rendre au village le plus
proche, dont il voit le haut du clocher
au loin, pour emprunter un cric.
Le chemin est long, il fait chaud, et en
route, il se dit :
"Est-ce qu’ils vont seulement avoir un
cric à me prêter ?"
Il avance encore, et, tout transpirant, se
dit :
"Et je connais les gens du coin, ils
n'aiment pas les étrangers !"
Il marche encore, et se dit :
"Ils ne me connaissent pas, vont-ils
seulement vouloir me le prêter, ce cric
?"
Et il continue ainsi, s'imaginant les
scénarios les plus désagréables, étant
pris à parti par les villageois qui
trouvent louche qu'il veuille emprunter
un cric, proposant de l'acheter,
personne ne voulant lui en vendre un,
etc. etc.
Il s'approche du village, de plus en plus
énervé intérieurement, se met sur la
place du village, et hurle :
"Eh bien, puisque c'est comme ça, votre
cric, vous pouvez vous le garder !!!"
…………………………………………………………
……..
Combien de fois nous imaginons-nous
ainsi des objections qui ne seront
jamais levées, des craintes sans
fondement, et combien de fois, n'osons-
nous pas demander par peur d'être
rejetés ?
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"Beaucoup de gens croient qu'ils
pensent alors qu'ils remettent
seulement en ordre leurs préjugés."
William James
L'histoire du cordon violet
Un prof avait l'habitude, en fin d'études,
de donner un cordon violet sur lequel
on pouvait lire "Qui je suis fait toute la
différence" imprimé en lettres dorées.
Il disait à chaque étudiant à cette
occasion pourquoi il l'appréciait et
pourquoi le cours était différent grâce à
lui.
Un jour, il a l'idée d'étudier l'effet de ce
processus sur la communauté, et envoie
ses étudiants remettre des cordons à
ceux qu'ils connaissent et qui "font la
différence".
Il leur donne 3 cordons en leur
demandant ceci :
"Remettez un cordon violet à la
personne de votre choix en lui disant
pourquoi elle fait la différence pour
vous, et donnez-lui deux autres cordons
pour qu'elle en remette un elle-même et
ainsi de suite. Faites-moi ensuite un
compte-rendu des résultats."
L'un des étudiant s'en va, et va le
remettre à son patron (car il travaillait
à mi-temps) un gars assez grincheux,
mais qu'il appréciait.
"Je vous admire beaucoup pour tout ce
que vous faites, pour moi vous êtes un
véritable génie créatif et un homme
juste.
Accepteriez-vous que j'accroche ce
cordon violet à votre veste en
témoignage de ma reconnaissance ?"
Le patron est surpris, mais répond "Eh
bien, euh, oui, bien sûr..."
Le garçon continue "Et accepteriez-vous
de prendre des 2 autres cordons violets
pour les remettre à quelqu'un qui fait
toute la différence pour vous, comme je
viens de le faire ? C'est pour une
enquête que nous menons à
l'université."
"D'accord"
Et voilà notre homme qui rentre chez
lui le soir, son cordon à la veste. Il dit
bonsoir à son fils de 14 ans, et lui
raconte :
"Il m'est arrivé un truc étonnant
aujourd'hui. Un de mes employés m'a
donné un cordon violet sur lequel il est
écrit, tu peux le voir, "Qui je suis fait
toute la différence". Il m'en a donné un
autre à remettre à quelqu'un qui
compte beaucoup pour moi.
La journée a été dure, mais en revenant
je me suis dit qu'il y a une personne,
une seule, à qui j'ai envie de le remettre.
Tu vois, je t'engueule souvent parce que
tu ne travailles pas assez, que tu ne
pense qu'à sortir avec tes copains et
que ta chambre est un parfait foutoir...
mais ce soir je voulais te dire que tu es
très important pour moi. Tu fais avec ta
mère, toute la différence dans ma vie et
j'aimerais que tu acceptes ce cordon
violet en témoignage de mon amour. Je
ne te le dis pas assez, mais tu es un
garçon formidable !"
Il avait à peine fini que son fils se met à
pleurer, pleurer, son corps tout entier
secoué de sanglots.
Son père le prend dans ses bras et lui
dit "ça va, ça va... est-ce que j'ai dit
quelque chose qui t'a blessé?"
"Non papa... mais... Snif... j'avais décidé
de me suicider demain. J'avais tout
planifié parce que j'étais certain que tu
ne m'aimais pas malgré tous mes efforts
pour te plaire. Maintenant tout est
changé..."
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"Un enfant qu'on approuve apprend à
s'accepter.
" Dorothy Nolte "
Un mot prononcé avec bienveillance
engendre la confiance. Une pensée
exprimée avec bienveillance engendre
la profondeur.
Un bienfait accordé avec bienveillance
engendre l'amour."
Lao Tseu
Le the contre l'épée
Un domestique, dans l'antique Chine,
laissa accidentellement tomber une
goutte de thé sur le soldat qu'il servait.
Confus, il s'excusa, mais le soldat était
vexé : "Demain, chien, tu viendras te
mesurer à moi. Je te donnerai une arme
et l'on verra bien si tu es aussi doué
avec l'épée qu'avec le thé !"
Le domestique n'avait bien sûr aucune
expérience du combat. Il alla donc
demander conseil à un ami, le maître
Ketaïo.
Ce dernier l'observait alors qu'il servait
le thé.
Il remarqua le front du domestique,
parfaitement lisse, et l'intense
concentration qui se dégageait de tous
les traits de son visage alors qu'il faisait
couler un mince filet de thé dans les
bols, sans qu'aucune goutte ne tombe à
côté.
- "Demain, lui dit Ketaïo, tu devras tenir
ton sabre au dessus de ta tête, comme si
tu étais prêt à frapper le soldat.
Regarde-le bien en face, avec cette
détermination et ce calme que tu
atteins lorsque tu me sers le thé."
Le lendemain, au petit matin, le
domestique suivit les conseils du
maître. Le soldat était prêt à combattre
mais il se tint sur ses gardes : il
observait le domestique, stable sur ses
appuis, serein. Il vissa son regard dans
le sien et, après un long moment, le
soldat abaissa son arme, s'excusa pour
son arrogance et quitta les lieux sans se
retourner.
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Que nous apprend ce petit conte ? Que
dans la plupart des situations, le calme
et la concentration sont des atouts
essentiels : vous ne résoudrez peut être
pas tous les problèmes ou les conflits
avec cette technique, mais vous forcerez
au moins l'estime de vos collègues ou
de vos proches.
C'est le courage et la détermination du
domestique qui ont stoppé les ardeurs
du soldat et non la technique du sabre
ou la violence.
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"Si vous êtes perçu comme compétent
et capable, vous serez perçu comme un
égal". ~ L. Von Gruht
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Êtes-vous ‘‘incassable’’?

Un grave accident de moto ôta à mon


ami Hans Zimmer l'usage de sa main
gauche. - Heureusement pour moi, je
suis droitier me dit-il en me servant
très habilement une tasse de thé. C'est
incroyable ce que je peux faire avec une
seule main !
Malgré la perte de ses doigts, il apprit
en un an à peine à piloter un avion.
Mais un jour, alors qu'il survolait une
région montagneuse, son appareil
s'écrasa à la suite d'un problème de
glace dans le carburateur. Il s'en tira
mais resta paralysé de la taille aux
pieds.
Je lui rendis visite alors qu'il était
confiné dans un fauteuil roulant.
Il me sourit : rien de ce qui m'arrive n'a
vraiment d'importance. Ce qui compte
c'est ce que je vais décider de faire
maintenant !
J'étais sidéré ! Je pensais qu'Hans en
faisait trop et qu'il jouait les fanfarons.
Une fois que j'aurais tourné le dos, il se
mettrait sûrement à pleurer et à
maudire le sort.
C'est peut être ce qu'il a fait ce jour-là.
Mais Hans n'avait pas dit son dernier
mot.
La vie lui réservait encore de belles
surprises.
Il rencontra la femme de sa vie lors
d'un congrès de personnes
handicapées.
Il inventa un système de transcription
numérique obéissant à la voix.
Il vendit des millions d'exemplaires du
livre qu'il écrivit grâce à ce système.
Sur la dernière de couverture, on peut
lire ce petit texte.
"Avant de me retrouver paralysé je
pouvais accomplir 1 millions de tâches
différentes. Maintenant je ne peux en
accomplir que 990'000. Mais quel
homme sensé songerait aux 10'000
choses qu'il ne peut plus faire, alors
qu'il lui en reste 990'000 auxquelles il
prend plaisir ?"
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"Ce qui ne te tue pas te rend plus fort".
~ Épictète
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A quoi servent les Maitres
- Maître, à quoi sert un Maître demanda,
dans toute sa juvénile candeur, le
moinillon au Père D'Evry Ce dernier
sourit et répondit :
- A rien et à tout... c'est lui qui
t'enseigne ce que tu sais déjà, qui te
montre ce que tu as déjà vu."
Ces paroles emplirent le disciple de
confusion. Il réfléchit intensément et
fronçant les sourcils, demanda :
- Mais, Maître : à quoi peut me servir
celui qui m'apporte ce que j'ai déjà ?
Voulez vous dire que le Maître est
inutile au disciple et que je suis à moi-
même mon propre guide ?
- "Non, pas exactement. Considère cet
exemple : n'as tu jamais été captivé par
une toile de Maître ?
- Si, je me souviens d'un tableau
accroché au dessus de l'autel, dans la
Chapelle de monsieur mon père. Un
magnifique coucher de soleil peint par
un artiste italien de renom... dont j'ai
d'ailleurs oublié le nom !
- Qu'est ce qui t'intéressait tant dans ce
tableau ?
- Je ne sais pas... la finesse des détails,
les couleurs une impression générale.
Comme si j'avais devant moi un modèle
de coucher de soleil.
- Mais n'as tu jamais vu auparavant de
coucher de soleil ?
- Bien sûr que si, mais en moins réel.
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Souvent, nous ne comprenons pas
quelle valeur peut avoir un guide, un
maître et nous refusons à quiconque le
droit d'en savoir plus que nous.
Pourtant, ces personnes plus
intelligentes, plus douées, plus
complète que nous, sont de formidables
leviers pour nos vies.
L'artiste du texte, par sa peinture, a
appris au moinillon à voir ce qu'était
réellement un coucher de soleil. Il a
attiré son regard vers l'essentiel. Sa
peinture est certes une reproduction,
mais le moinillon y a trouvé plus de
vérité que dans les couchers de soleil
"naturels" qu'il regardait sans les voir.
Un maître, par ses enseignements, nous
apprend à considérer en pleine lumière
ce que, confusément, nous savons déjà.
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"Si vous possédez une connaissance,
laissez les autres y allumer leur
chandelle." ~ Margaret Fuller
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Croyez-vous au destin ?
Un grand général français de Napoléon
Ier, du nom de La Varière, avait pris la
décision d'attaquer l'ennemi, bien que
ses troupes fussent largement
inférieures en nombre.
Il était sûr de vaincre, mais il sentait
monter la peur chez ses hommes et
voulut couper court à toute
protestation.
Sur un chemin de campagne, il s'arrêta
devant une chapelle isolée et déclara à
ses guerriers :
"Je vais me recueillir et demander l'aide
de Dieu.
Ensuite, je jetterai cette pièce d'or que
voici.
Si la face de notre empereur apparaît,
nous vaincrons, mais si c'est pile, nous
perdrons. Ainsi, mes Grognards, nous
sommes entre les mains du destin !"
S'étant recueilli quelques instants, La
Varière sortit du temple et jeta une
pièce. Napoléon apparut. Les soldats
acclamèrent le destin et la troupe
retrouva le moral.
Convaincus d'être victorieux, les
Grognards combattirent avec une si
extraordinaire intrépidité qu'ils
gagnèrent rapidement la bataille.
Après la victoire, Vermont, l'aide de
camp de La Varière lui dit : "Ah ! Mon
général ! Personne ne peut donc
changer le cours du Destin. Cette
victoire inespérée en est une nouvelle
preuve."
- "Qui sait, mon bon Vermont, qui sait...
répondit La Varière en lui montrant la
pièce d'or à deux côtés :
face... et face.
........................................................
Le destin est plus fort que l'homme :
c'est ce que l'on entend souvent dire et
c'est aussi la morale préféré de ceux qui
renoncent dans la vie, ceux qui
préfèrent marcher la tête basse et le dos
courbé, parce qu'il est plus facile de se
laisser aller que d'affronter les
évènements.
Le hasard existe et les maux qui
accablent l'homme aussi.
C'est un fait. Mais il ne faut pas y voir
une intention particulière, un
acharnement transcendant, une
malédiction sur toute l'humanité.
La ruse, l'intelligence, l'envie
d'entreprendre, le courage ont un effet
puissant sur l'ordre des choses.
Et d'ailleurs, pourquoi faudrait-il croire
qu'il y a un ordre des choses préétablis
?
...........................................................
"La volonté des hommes contrarie
souvent la bonne volonté du destin." ~
Tristan Bernard
.........................................................
Comment réagissez-vous à la
critique?
Ole Bull, le violoniste norvégien du
siècle dernier, avait étudié avec de bons
professeurs, mais pas d'excellents
professeurs.
Il était si doué qu'il décrocha, à 25 ans,
une tournée européenne.
Arrivé à Milan, un critique écrivit, après
avoir assisté à son concert :
"C'est un musicien qui manque encore
de formation. Certes, c'est un diamant,
mais pour l'instant il n'est ni taillé ni
poli.
" Lisant cette critique, il accusa le coup.
Puis il se leva, se rendit au siège du
journal, et demanda à parler au
journaliste. C'était un musicologue de
70 ans, qui savait de quoi il parlait.
Ole Bull écouta dans le détail tout ce
que cet homme avait à dire sur son jeu,
sur ses erreurs, sur ce qu'il pouvait
encore améliorer.
Le lendemain, il annula le reste de sa
tournée, retourna chez lui, changea de
professeurs, et travailla son jeu pendant
6 mois.
Il reprit ensuite les concerts et connut
un succès sans précédent, toute sa vie.
Nous pouvons prendre les critiques - si
elles sont fondées, comme des atteintes
à notre image, ou comme des
incitations à changer, à progresser, à
persévérer jusqu'à réussir.
……………………………………………
Christan godfroy
« Un grand homme montre sa grandeur
dans la manière dont il traite les petits
gens »
Carlyle
………………………………………………………
Benjamin franklin, brutal et maladroit
dans sa jeunesse, devint, par la suite, un
si fin psychologue, il apprit si bien l’art
d’influencer les hommes, qu’il fut
nommé ambassadeur des États-Unis en
France.
Le secret de son succès ? Le voici :
« Je ne veux critiquer personne…je veux
dire tout le bien que je sais de chacun »
Les marins et les marchands
De riches marchands embarquent à
bord d'un navire avec leurs biens, leurs
esclaves et leur orgueil d'hommes à
l'abri de tout besoin.
Les marins portent leurs malles
remplies de bijoux, d'or et de riches
étoffes alors qu'eux n'ont pour tout
bagage qu'un méchant sac vide et une
vieille couverture.
Mais la mer se fait d'huile et le vent
n’est pas décidé à se lever.
A bord, les marchands se conduisent
comme s'ils commandaient aux Dieux
eux-mêmes en pestant contre les astres,
en regrettant que le vent ne souffle pas
avec plus de force et en humiliant les
marins qui ne "connaissent rien à l'art
de la navigation".
Tant et si bien que les Dieux finissent
par les entendre et décident de
répondre à leurs vœux en envoyant une
terrible tempête pour les punir.
Les nuages noirs s'amassent à l'horizon
et le vent s'annonce par petites rides de
plus en plus rapprochées sur la surface
de la mer. Les marins comprennent
qu'ils vont vivre de terribles heures et
se tiennent prêt à leurs postes, tandis
que les riches marchands, heureux que
les Dieux les aient entendus, raillent la
couardise de l'équipage.
Au pire de la tempête, les marins
s'aperçoivent qu'ils ne pourront pas
s'en tirer sains et saufs sans larguer du
lest.
Soucieux de sauver leur navire, ils
n'hésitent pas à passer les bagages les
plus lourds par-dessus bord. Mais les
riches ne l'entendent pas de cette
oreille et s'accrochent à leurs malles
comme si c'était elles qui allaient les
sauver.
Ils supplient les Dieux de les épargner
et pleurent comme des enfants.
Le capitaine du bateau est forcé de
menacer d'en jeter quelques-uns à l'eau
avec leurs coffres pour qu'ils acceptent
de se séparer de leur or.
L'énorme poids ainsi libéré, le navire
retrouve sa stabilité.
La tempête se calme aussitôt et
l'équipage est sauvé. Les marins sont
heureux mais les riches marchands
restent silencieux : avec leur richesse,
c'est leur vie qu'ils croient anéantie.
Qu'est-ce qui est le plus important : nos
biens ou notre vie ? Trop souvent, pour
nos biens matériels nous mettons notre
santé en péril. Nous consacrons notre
vie à l'argent, et la vie nous file trop vite
entre les doigts.
Comment gagner notre vie... sans la
perdre ?
A l'image de ces marchands, moins nous
avons de bagages à porter, plus notre
fardeau sera léger... et moins la tempête
sera redoutable.
....................................................................
« Celui qui perd la richesse perd
beaucoup. Celui qui perd un ami perd
davantage. Mais celui qui perd courage
perd tout. »
Cervantes
………………………………………………………
Le paysan et ses trois ânes
Un paysan avec 3 de ses ânes se rendait
au marché pour vendre sa récolte.
La ville était loin et il lui faudrait
plusieurs jours pour l'atteindre.
Le premier soir, il s'arrête pour
bivouaquer non loin de la maison d'un
vieil ermite.
Au moment d'attacher son dernier âne,
il s'aperçoit qu'il lui manque une corde.
Si je n'attache pas mon âne se dit-il
demain, il se sera sauvé dans la
montagne !
Il monte sur son âne après avoir
solidement attaché les 2 autres et prend
la direction de la maison du vieil
ermite.
Arrivé, il demande au vieil homme s'il
n'aurait pas une corde à lui donner.
Le vieillard avait depuis longtemps fait
vœux de pauvreté et n'avait pas la
moindre corde, cependant, il s'adressa
au paysan et lui dit :
"Retourne à ton campement et comme
chaque jour fait le geste de passer une
corde autour du cou de ton âne et
n'oublie pas de feindre de l'attacher à
un arbre."
Perdu pour perdu, le paysan fit
exactement ce que lui avait conseillé le
vieil homme.
Le lendemain dès qu'il fut réveillé, le
premier regard du paysan fut pour son
âne.
Il était toujours là !
Après avoir chargé les 3 baudets, il
décide de se mettre en route, mais là, il
eut beau faire, tirer sur son âne, le
pousser, rien n'y fit.
L'âne refusait de bouger.
Désespéré, il retourne voir l'ermite et
lui raconte sa mésaventure.
"As-tu pensé à enlever la corde ?" lui
demanda-t-il.
"Mais il n'y a pas de corde !"
répondit le paysan. "Pour toi oui mais
pour l'âne..." "Le paysan retourne au
campement et d'un ample mouvement,
il mime le geste de retirer la corde.
L'âne le suit sans aucune résistance.

Christian Godefroy, Chesières


.....................................................
Ne nous moquons pas de cet âne. Ne
sommes-nous pas, nous aussi, esclave
de nos habitudes, pire, esclave de nos
habitudes mentales ?
Le jeune jardinier
Un jour, le dirigeant d'une grande
société engage un jardinier
indépendant.
Alors que ce dernier arrive chez lui, le
patron s'aperçoit qu'il a fait appel à un
adolescent à peine âgé de15 ans.
Peu importe se dit-il, maintenant qu'il
est là, il faut bien qu’il travaille.
Quand le garçon a terminé, il demande
au propriétaire l'autorisation de passer
un petit coup de fil. Par mégarde, le
dirigeant surprend la conversation de
son jeune jardinier...
Le garçon s'entretient avec une femme :
- vous avez besoin d'un jardinier ?
- Non, j'en ai déjà un.
- Mais moi, en plus de faire le jardin, je
ramasse les déchets, souligne le garçon
- C'est tout à fait normal, mon jardinier
aussi fait cela, répond la femme
- Je lubrifie tous les outils à la fin de
mon service, ajoute l'adolescent
- Mon jardinier aussi, rétorque la
propriétaire un peu agacée.
Dans une dernière tentative pour
persuader son interlocutrice,
l'adolescent lance :
- je suis rapide, jamais en retard et mes
tarifs sont imbattables !
- Désolée, mais le prix de mon jardinier
est également très compétitif, répond la
femme avant de raccrocher.
- Mon garçon, je crois bien que tu viens
de perdre une cliente, dit le patron.
- Bien sûr que non, c'est moi son
jardinier ! J'ai fait cela seulement pour
savoir si elle est vraiment satisfaite de
mes services.
.........................................................
Et nous ? Sommes nous aussi courageux
que ce petit jardinier quand il s'agit de
savoir si nous pouvons faire davantage
pour ceux que nous aimons ?
Quel serait le résultat si nous
cherchions à connaître le degré de
satisfaction de nos proches ?
Notre femme, nos amis, nos enfants
nous demanderaient peut être de
nettoyer un peu le jardin de nos
sentiments. Il suffirait d'arracher
quelques mauvaises herbes, de ne pas
faire pousser les soucis pour laisser
éclater les couleurs des plus belles
fleurs, celles des joies, des moments
doux...
Le risque et l'effort en valent la peine :
on se sent toujours mieux dans un
jardin bien entretenu...
"La satisfaction intérieure est en vérité
ce que nous pouvons espérer de plus
grand."
Spinoza
Quelle est votre vision du
monde ?
Le marchand de verre était assis à la
porte de la ville. Il regardait le soleil à
travers l'une de ses dernières
créations... un prisme magique où il
suffisait de plonger le regard pour que
ressurgisse le passé dans toute sa
vérité. Un jeune homme s'approcha de
lui :
- Bonjour vieil homme. Je suis étranger,
je voudrais m'installer dans cette ville.
Dis-moi, comment sont les gens d'ici ?
Le marchand de verre lui répondit par
une autre question :
- Regarde dans ce prisme étranger. Que
vois-tu ?
- Je... je vois des gens. De méchantes
gens, des hommes et des femmes
pleines de hargnes, égoïstes et
méchantes. Si je suis parti, c'est à cause
d'eux.
Alors le vieillard repris le prisme et dit :
- Passe ton chemin étranger. Ici, les gens
sont tout aussi méchants et égoïstes les
uns que les autres !
Le soleil était sur le point de se coucher.
Et le vieux marchand regardait les
rayons se déformer dans son prisme
magique quand un jeune homme
s'approcha de lui.
- Bonjour. Je débarque en ces lieux.
Pouvez-vous me dire comment sont les
gens de cette ville ?
Pour toute réponse, le vieil homme
tendit le prisme à l'étranger.
- Que vois-tu jeune voyageur ?
- Je vois d'honnêtes gens, bons et
accueillants. Là où je vivais, je n'avais
que des amis. Oh ! C’est vrai, j'ai eu bien
de la peine à les quitter !
- Alors, mon ami, entre et installe-toi
sans crainte dans cette ville. Ses
habitants sauront te faire oublier la
douleur du premier exil. Tu seras reçu
comme un roi et jamais tu ne songeras à
repartir. Ce prisme magique m'a montré
qui tu étais... et moi, je viens de te dire
la vérité.
.........................................................
Chacun porte en son cœur son propre
univers et le retrouve en tous lieux.
Si vous vous ouvrez aux autres, votre
regard sur le monde sera changé.
Une attitude positive entraîne une
vision positive du monde qui vous
entoure.
Le malheur existe bien sûr, mais il n'est
pas plus répandu que le bonheur.
Il n'y a pas de fatalité, pas de
condamnation à vie : nous vivons ce que
nous méritons de vivre. Parfois c'est
dur... Mais c'est rassurant, car c'est
juste.
"Le bonheur n'est pas une récompense
mais une conséquence.
La souffrance n'est pas une punition
mais un résultat."
Robert Ingersoll
L'ile aux sentiments
Il était une fois, une île ou vivait tous les
différents sentiments: le Bonheur, la
Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les
autres, l'Amour y compris.
Un jour on annonça aux sentiments que
l'île allait couler.
Ils préparèrent donc tous leurs bateaux
et partirent.
Seul l'Amour resta.
L'Amour voulait rester jusqu'au dernier
moment.
Quand l'ile fut sur le point de sombrer,
l'Amour décida d'appeler à l'aide.
La Richesse passait à côté de l'Amour
dans un luxueux bateau.
L'Amour lui dit, "Richesse, peux-tu
m’emmener ?"
"Non car il y a beaucoup d'argent et
d'or sur mon bateau. Je n'ai pas de place
pour toi."
L'Amour décida alors de demander à
l'Orgueil, qui passait aussi dans un
magnifique vaisseau, "Orgueil, aide-moi
je t'en prie !"
"Je ne puis t'aider, Amour. Tu es tout
mouillé et tu pourrais endommager
mon bateau."
La Tristesse étant à côté, l'Amour lui
demanda, "Tristesse, laisse-moi venir
avec toi."
"Ooh... Amour, je suis tellement triste
que j'ai besoin d'être seule !"
Le Bonheur passa aussi à coté de
l'Amour, mais il était si heureux qu'il
n'entendît même pas l'Amour l'appeler!

Soudain, une voix dit, "Viens Amour, je


te prends avec moi."
C'était un vieillard qui avait parlé.
L'Amour se sentit si reconnaissant et
plein de joie qu'il en oublia de
demander son nom au vieillard.
Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre ferme,
le vieillard s'en alla.
L'Amour réalisa combien il lui devait et
demanda au Savoir "Qui m'a aidé ?"
"C'était le Temps" répondit le Savoir.
"Le Temps ?" s'interrogea l'Amour.
"Mais pourquoi le Temps m'a-t-il aidé ?"
Le Savoir, sourit plein de sagesse, et
répondit :
"C'est parce que Seul le Temps est
capable de comprendre combien
l'Amour est important dans la Vie."
(Histoire proposée par Christian
Boucher)
"Demander ne coûte qu'un instant
d’embarras ; ne pas demander, c'est
être embarrassé toute sa vie." Proverbe
japonais
Le petit garçon et les ballons
Un petit noir regarde un marchand de
ballons dans la rue. Ses yeux brillent. Il
y a des ballons de toutes les couleurs,
rouges, bleus, blancs, noirs, jaunes...
Le vieux monsieur qui vend les ballons
voit le garçon qui hésite, puis prend son
courage à deux mains et s'approche de
lui.
"Dis Monsieur, est-ce que les ballons
noirs volent aussi haut que les autres ?"
Le vieux Monsieur a presque la larme à
l'œil. Il prend le garçon dans les bras,
l'installe sur un muret et lui dit :
"Regarde"
Il lâche tous ses ballons qui s'envolent
en grappe et montent, montent,
montent dans le ciel jusqu'à disparaître
tous tellement ils sont hauts.
"Tu as vu ?"
"Oui"
"Est-ce que les ballons noirs sont
montés aussi haut que les autres ?"
"Oui Monsieur"
"Tu vois, mon garçon, les ballons, c'est
comme les hommes.
L'important ce n'est pas leur couleur, ce
n'est pas l'extérieur.
Non, l'important, c'est CE QU'IL Y A EN
EUX. C'est ce qu'il y a en toi qui fera
toute la différence dans ta vie."
................................................................
"Quand le caractère d'un homme te
semble indéchiffrable, regarde ses
amis." Proverbe japonais
Pensez-y à deux fois
Une vielle légende indienne raconte
qu'un brave trouva un jour un œuf
d'aigle et le déposa dans le nid d'une «
poule de prairie ».
L'aiglon vit le jour au milieu d'une
portée de poussins de prairie et grandit
avec eux.
Toute sa vie l'aigle fit ce qu'une poule
de prairie fait normalement. Il chercha
dans la terre des insectes et de la
nourriture. Il caqueta de la même façon
qu'une poule de prairie.
Et lorsqu'il volait, c'était dans un nuage
de plumes et sur quelques mètres à
peine.
Après tout, c'est ainsi que les poules de
prairie sont censées voler.
Les années passèrent. Et l'aigle devint
très vieux. Un jour, il vit un oiseau
magnifique planer dans un ciel sans
nuage.
S'élevant avec grâce, il profitait des
courants ascendants, faisant à peine
bouger ses magnifiques ailes dorées.
"Quel oiseau splendide !" dit notre aigle
à ses voisins.
"Qu'est-ce que c'est ?"
"C'est un Aigle, le roi des oiseaux,"
caqueta sa voisine.
"Mais il ne sert à rien d'y penser à deux
fois. Tu ne sera jamais un aigle."
Ainsi l'aigle n'y pensa jamais à deux
fois.
Il mourut en pensant qu'il était une
poule de prairie.
Vous est-il arrivé de penser, que vous
étiez une poule de prairie ?
Pensez-y à deux fois...
Leçon de vie
Un jour, un vieux professeur de l'École
Nationale d’Administration Publique
(ENAP) fut engagé pour donner une
formation sur la planification efficace
de son temps à un groupe d'une
quinzaine de dirigeants de grosses
compagnies nord-américaines.
Ce cours constituait l'un des cinq
ateliers de leur journée de formation.
Le vieux prof n'avait donc qu'une heure
pour "faire passer sa matière".
Debout, devant ce groupe d'élite (qui
était prêt à noter tout ce que l'expert
allait lui enseigner), le vieux prof les
regarda un par un, lentement, puis leur
dit : "Nous allons réaliser une
expérience".
De dessous la table qui le séparait de
ses élèves, le vieux prof sortit un
immense pot de verre de plus de quatre
litres qu'il posa délicatement en face de
lui. Ensuite, il sortit environ une
douzaine de cailloux à peu près gros
comme des balles de tennis et les plaça
délicatement, un par un, dans le grand
pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au
bord et qu'il fut impossible d'y ajouter
un caillou de plus, il leva lentement les
yeux vers ses élèves et leur demanda :
"Est-ce que ce pot est plein ?".
Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta :
"Vraiment ?".
Alors, il se pencha de nouveau et sortit
de sous la table un récipient rempli de
gravier. Avec minutie, il versa ce gravier
sur les gros cailloux puis brassa
légèrement le pot. Les morceaux de
gravier s'infiltrèrent entre les cailloux...
jusqu'au fond du pot.
Le vieux prof leva à nouveau les yeux
vers son auditoire et réitéra sa question
:
"Est-ce que ce pot est plein ?". Cette
fois, ses brillants élèves commençaient
à comprendre son manège.
L'un d'eux répondît : "Probablement
pas !".
"Bien !" répondît le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et cette fois,
sortit de sous la table un sac de sable.
Avec attention, il versa le sable dans le
pot.
Le sable alla remplir les espaces entre
les gros cailloux et le gravier. Encore
une fois, il redemanda : "Est-ce que ce
pot est plein ?".
Cette fois, sans hésiter et en chœur, les
brillants élèves répondirent :
"Non !".
"Bien !" répondit le vieux prof.
Et comme s'y attendaient ses
prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau
qui était sur la table et remplit le pot
jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva
alors les yeux vers son groupe et
demanda :
"Quelle grande vérité nous démontre
cette expérience ?"
Pas fou, le plus audacieux des élèves,
songeant au sujet de ce cours, et
répondit :
"Cela démontre que même lorsque l'on
croit que notre agenda est
complètement rempli, si on le veut
vraiment, on peut y ajouter plus de
rendez-vous, plus de choses à faire".
"Non" répondît le vieux prof. "Ce n'est
pas cela. La grande vérité que nous
démontre cette expérience est la
suivante :
"Si on ne met pas les gros cailloux en
premier dans le pot, on ne pourra
jamais les faire entrer tous, ensuite".
Il y eut un profond silence, chacun
prenant conscience de l'évidence de ces
propos.
Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont
les gros cailloux dans votre vie ?"
"Votre santé ?"
"Votre famille ?"
"Vos ami( e) s ?"
"Réaliser vos rêves ?"
"Faire ce que vous aimez ?"
"Apprendre ?"
"Défendre une cause ?"
"Vous relaxer ?"
"Prendre le temps... ?"
"Ou... tout autre chose ?"
"Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance
de mettre ses GROS CAILLOUX en
premier dans sa vie, sinon on risque de
ne pas réussir... sa vie. Si on donne
priorité aux peccadilles (le gravier, le
sable), on remplira sa vie de peccadilles
et on n'aura plus suffisamment de
temps précieux à consacrer aux
éléments importants de sa vie.
Alors, n'oubliez pas de vous poser à
vous-même, la question :
"Quels sont les GROS CAILLOUX dans
ma vie ?"
Ensuite, mettez-les en premier dans
votre pot (vie)"
D'un geste amical de la main, le vieux
professeur salua son auditoire et quitta
lentement la salle.
La jarre abimée
Un porteur d'eau indien avait 2 grandes
jarres, suspendues aux 2 extrémités
d'une pièce de bois qui épousait la
forme de ses épaules.
L'une des jarres avait un éclat, alors que
l'autre jarre conservait parfaitement
toute son eau de source jusqu'à la
maison du maître, l'autre jarre perdait
presque la moitié de sa précieuse
cargaison en cours de route.
Cela dura 2 ans, pendant lesquels,
chaque jour, le porteur d'eau ne livrait
qu'une jarre et demi d'eau à chacun de
ses voyages.
Bien sûr, la jarre parfaite était fière
d'elle, puisqu'elle parvenait à remplir sa
fonction du début à la fin sans faille.
Mais la jarre abîmée avait honte de son
imperfection et se sentait déprimée
parce qu'elle ne parvenait à accomplir
que la moitié de ce dont elle était
censée être capable.
Au bout de 2 ans de ce qu'elle
considérait comme un échec
permanent, la jarre endommagée
s'adressa au porteur d'eau, au moment
où celui-ci la remplissait à la source.
"Je me sens coupable, et je te prie de
m'excuser."
"Pourquoi ?" demanda le porteur d'eau.
"De quoi as-tu honte ?"
"Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de
ma cargaison d'eau à notre maître,
pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat
qui fait fuir l'eau. Par ma faute, tu fais
tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à
notre maître que la moitié de l'eau.
Tu n'obtiens pas la reconnaissance
complète de tes efforts", lui dit la jarre
abîmée.
Le porteur d'eau fut touché par cette
confession, et, plein de compassion,
répondit : "Pendant que nous
retournons à la maison du maître, je
veux que tu regardes les fleurs
magnifiques au bord du chemin".
Au fur et à mesure de leur montée sur
le chemin, au long de la colline, la vieille
jarre vit de magnifiques fleurs baignées
de soleil sur les bords du chemin, et
cela lui mit du baume au cœur. Mais à la
fin du parcours, elle se sentait toujours
aussi mal parce qu'elle avait encore
perdu la moitié de son eau.
Le porteur d'eau dit à la jarre "T'es-tu
rendue compte qu'il n'y avait de belles
fleurs que de TON côté, et presque
aucune du côté de la jarre parfaite ?
C'est parce que j'ai toujours su que tu
perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti.
J'ai planté des semences de fleurs de
ton coté du chemin, et, chaque jour, tu
les as arrosées tout au long du chemin.
Pendant 2 ans, j'ai pu grâce à toi cueillir
de magnifiques fleurs qui ont décoré la
table du maître. Sans toi, jamais je
n'aurais pu trouver des fleurs aussi
fraîches et gracieuses."
................................................................
Morale de l'histoire : Nous avons tous
des éclats, des blessures, des défauts.
Nous sommes tous des jarres abîmées.
Certains d'entre nous sont diminués
par la vieillesse, d'autres ne brillent pas
par leur intelligence, d'autres trop
grands, trop gros ou trop maigres,
certains sont chauves, d'autres sont
diminués physiquement, mais ce sont
les éclats, les défauts en nous qui
rendent nos vies intéressantes et
exaltantes.
Il vaut mieux prendre les autres tels
qu'ils sont, et voir ce qu'il y a de bien et
de bon en eux. Il y a beaucoup de positif
partout.
Il y a beaucoup de bon en vous.

Ceux qui sont flexibles ont la chance de


ne pas pouvoir être déformés.
Souvenez-vous d'apprécier tous les
gens si différents qui peuplent votre vie
! Sans eux, la vie serait bien triste.
................................................................
"Le fou cherche le bonheur au loin, le
sage le cultive à ses pieds".
James Oppenheim
"L'expérience n'est pas ce qui nous
arrive. C'est ce que nous faisons de ce
qui nous arrive".
Aldous Huxley
Les 3 Portes de la Sagesse
Un Roi avait pour fils unique un jeune
Prince courageux, habile et intelligent.
Pour parfaire son apprentissage de la
Vie, il l'envoya auprès d'un Vieux Sage.
"Éclaire-moi sur le Sentier de la Vie",
demanda le Prince.
"Mes paroles s'évanouiront comme les
traces de tes pas dans le sable, répondit
le Sage. Cependant je veux bien te
donner quelques indications. Sur ta
route, tu trouveras 3 portes. Lis les
préceptes indiqués sur chacune d'entre
elles. Un besoin irrésistible te poussera
à les suivre. Ne cherche pas à t'en
détourner, car tu serais condamné à
revivre sans cesse ce que tu aurais fui.
Je ne puis t'en dire plus. Tu dois
éprouver tout cela dans ton cœur et
dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette
route, droit devant toi." Le Vieux Sage
disparut et le Prince s'engagea sur le
Chemin de la Vie.
Il se trouva bientôt face à une grande
porte sur laquelle on pouvait lire
"CHANGE LE MONDE".
"C'était bien là mon intention, pensa le
Prince, car si certaines choses me
plaisent dans ce monde, d'autres ne me
conviennent pas." Et il entama son
premier combat. Son idéal, sa fougue et
sa vigueur le poussèrent à se confronter
au monde, à entreprendre, à conquérir,
à modeler la réalité selon son désir.
Il y trouva le plaisir et l'ivresse du
conquérant, mais pas l'apaisement du
cœur. Il réussit à changer certaines
choses mais beaucoup d'autres lui
résistèrent.
Bien des années passèrent.
Un jour il rencontra le Vieux Sage qui
lui demande :
"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, à
discerner ce qui est en mon pouvoir et
ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi
et ce qui n'en dépend pas".
"C'est bien, dit le Vieil Homme. Utilise
tes forces pour agir sur ce qui est en ton
pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton
emprise." Et il disparut.
Peu après, le Prince se trouva face à une
seconde porte. On pouvait y lire
"CHANGE LES AUTRES".
"C'était bien là mon intention, pensa-t-
il.
Les autres sont source de plaisir, de joie
et de satisfaction mais aussi de douleur,
d'amertume et de frustration." Et il
s'insurgea contre tout ce qui pouvait le
déranger ou lui déplaire chez ses
semblables. Il chercha à infléchir leur
caractère et à extirper leurs défauts.
Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité
de ses tentatives de changer les autres,
il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
"Qu'as-tu appris sur le chemin ?" "J'ai
appris, répondit le Prince, que les
autres ne sont pas la cause ou la source
de mes joies et de mes peines, de mes
satisfactions et de mes déboires. Ils n'en
sont que le révélateur ou l'occasion.
C'est en moi que prennent racine toutes
ces choses." "Tu as raison, dit le Sage.
Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres
te révèlent à toi-même. Soit
reconnaissant envers ceux qui font
vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le
aussi envers ceux qui font naître en toi
souffrance ou frustration, car à travers
eux la Vie t'enseigne ce qui te reste à
apprendre et le chemin que tu dois
encore parcourir." Et le Vieil Homme
disparut.
Peu après, le Prince arriva devant une
porte où figuraient ces mots "CHANGE-
TOI TOI-MÊME". "Si je suis moi-même
la cause de mes problèmes, c'est bien ce
qui me reste à faire," se dit-il. Et il
entama son 3ème combat. Il chercha à
infléchir son caractère, à combattre ses
imperfections, à supprimer ses défauts,
à changer tout ce qui ne lui plaisait pas
en lui, tout ce qui ne correspondait pas
à son idéal. Après bien des années de ce
combat où il connut quelque succès
mais aussi des échecs et des
résistances, le Prince rencontra le Sage
qui lui demanda :
Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a
en nous des choses qu'on peut
améliorer, d'autres qui nous résistent et
qu'on n'arrive pas à briser."
"C'est bien," dit le Sage.
"Oui, poursuivit le Prince, mais je
commence à être las de ma battre
contre tout, contre tous, contre moi-
même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand
trouverai-je le repos ? J'ai envie de
cesser le combat, de renoncer, de tout
abandonner, de lâcher prise." "C'est
justement ton prochain apprentissage,
dit le Vieux Sage. Mais avant d'aller plus
loin, retourne-toi et contemple le
chemin parcouru." Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans
le lointain la 3ème porte et s'aperçut
qu'elle portait sur sa face arrière une
inscription qui disait
"ACCEPTE-TOI TOI-MÊME."
Le Prince s'étonna de ne point avoir vu
cette inscription lorsqu'il avait franchi
la porte la première fois, dans l'autre
sens. "Quand on combat on devient
aveugle, se dit-il." Il vit aussi, gisant sur
le sol, éparpillé autour de lui, tout ce
qu'il avait rejeté et combattu en lui : ses
défauts, ses ombres, ses peurs, ses
limites, tous ses vieux démons. Il apprit
alors à les reconnaître, à les accepter, à
les aimer. Il apprit à s'aimer lui-même
sans plus se comparer, se juger, se
blâmer.
Il rencontra le Vieux Sage qui lui
demanda :
"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, que
détester ou refuser une partie de moi,
c'est me condamner à ne jamais être en
accord avec moi-même. J'ai appris à
m'accepter moi-même, totalement,
inconditionnellement." "C'est bien, dit
le Vieil Homme, c'est la première
Sagesse. Maintenant tu peux repasser la
3ème porte."
A peine arrivé de l'autre côté, le Prince
aperçut au loin la face arrière de la
seconde porte et y lut
"ACCEPTE LES AUTRES".
Tout autour de lui il reconnut les
personnes qu'il avait côtoyées dans sa
vie ; celles qu'il avait aimées comme
celles qu'il avait détestées.
Celles qu'il avait soutenues et celles
qu'il avait combattues. Mais à sa grande
surprise, il était maintenant incapable
de voir leurs imperfections, leurs
défauts, ce qui autrefois l'avait
tellement gêné et contre quoi il s'était
battu.
Il rencontra à nouveau le Vieux Sage.
"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
demanda ce dernier.
J'ai appris, répondit le Prince, qu'en
étant en accord avec moi-même, je
n'avais plus rien à reprocher aux autres,
plus rien à craindre d'eux. J'ai appris à
accepter et à aimer les autres
totalement, inconditionnellement."
"C'est bien," dit le Vieux Sage. C'est la
seconde Sagesse.
Tu peux franchir à nouveau la deuxième
porte.
Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut
la face arrière de la première porte et y
lut
"ACCEPTE LE MONDE".
Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu
cette inscription la première fois. Il
regarda autour de lui et reconnut ce
monde qu'il avait cherché à conquérir, à
transformer, à changer. Il fut frappé par
l'éclat et la beauté de toute chose. Par
leur perfection. C'était pourtant le
même monde qu'autrefois. Était-ce le
monde qui avait changé ou son regard?
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda.
"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, dit le Prince, que le monde
est le miroir de mon âme. Que mon âme
ne voit pas le monde, elle se voit dans le
monde.
Quand elle est enjouée, le monde lui
semble gai.
Quand elle est accablée, le monde lui
semble triste. Le monde, lui, n'est ni
triste ni gai.
Il est là ; il existe ; c'est tout. Ce n'était
pas le monde qui me troublait, mais
l'idée que je m'en faisais. J'ai appris à
accepter sans le juger, totalement,
inconditionnellement."
C'est la 3ème Sagesse, dit le Vieil
Homme. Te voilà à présent en accord
avec toi-même, avec les autres et avec le
Monde." Un profond sentiment de paix,
de sérénité, de plénitude envahit le
Prince. Le Silence l'habita. "Tu es prêt,
maintenant, à franchir le dernier Seuil,
dit le Vieux Sage, celui du passage du
silence de la plénitude à la Plénitude du
Silence".
Et le Vieil Homme disparut.
Texte de Charles Brulhart, Décembre
1995
Quand j’étais étudiant à l’université de
boumerdes ; en novembre 2001, je
devais aller à Alger en train pour un
rendez-vous important.
J’étais en retard alors je me suis mis à
courir jusqu'à la gare. J'ai redoublé
d'effort au moment où j'avais identifié
le quai sur lequel je devais me rendre.
A court de souffle, je trouve un regain
d'énergie en montant les escaliers...
Mais quand j'arrive enfin sur le quai, le
train est déjà en route... Il est trop tard...
J'ai raté le train !
En voyant le train partir, j'ai compris
pour la première fois la force de cette
image présente dans l'inconscient
collectif.
Arriver à bout de souffle sur le quai
pour voir le train partir... ça laisse un
goût amer !
On a le sentiment d'avoir raté le coche,
de ne pas avoir fait le nécessaire pour
monter dans le train à temps.
Ce goût amer n'est pas resté longtemps,
car le prochain train était prévu 15
minutes plustard...
Mais on n’a pas toujours cette chance.
Je vous laisse composter votre billet, et
je vous retrouve dans ce train
d’histoires et moralités.
Avec ce recueil, si je vous propose de
monter dans le train, ça n'est pas pour
acheter mais pour découvrir plein de
moralités avec ces petits wagons
d’histoires
Bref, je ne garde pas les clés du train
pour moi si vous voulez monter pour
semer des graines de positif dans votre
esprit.
(Vous trouverai la suite dans le livre)

Idjis mohand akli

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