"J’ai une conception classique de la littérature. Construire une œuvre
pierre après pierre comme une maison en pensant que chaque pièce fera partie de l’ensemble… Les écrivains du New Yorker sont des gens pour lesquels je n’ai pas la moindre sympathie. Cheever et Updike atteignent dans leur œuvre un tel degré de sophistication qu’ils ont perdu l’élément populaire, mythique, rituel : tout ce qui fait partie intégrante de la réalité américaine." William Goyen
William Goyen n’a, à son actif, qu’un petit nombre d’ouvrages. On
voit rarement son nom dans les journaux. Cependant, les connaisseurs de la littérature américaine le considèrent comme un des écrivains les plus importants des Etats-Unis du XXème siècle, un de ceux dont le talent et la création littéraire ont pu être comparés à ceux de William Faulkner.
"La maison d’Haleine" est le roman qui a donné à William Goyen
une réputation internationale. Accueilli triomphalement par le public et les critiques américains, l’ouvrage conserve toujours la poésie, la fraîcheur, les qualités d’évocation et de style qui en firent l’attrait originel.