Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le Musée des blindés de Saumur (France) expose trois chars T-34 : un T-34-76 modèle
194118 et deux T-34-85 modèle 194419,20.
Sommaire
1 Genèse
2 Description technique
3 Armement
4 Production en grande série
5 Automoteurs dérivés
6 Engagements
6.1 Des T-34 dans la Wehrmacht
7 Variantes
8 Renseignements techniques
9 Production
10 Filmographie
11 Notes et références
12 Voir aussi
12.1 Bibliographie
12.2 Article connexe
12.3 Liens externes
Genèse
Les chars récents équipant l'Armée rouge au moment de l'invasion allemande : de
gauche à droite, un BT-7, le prototype A-20, le T-34 modèle 1940 et le T-34 modèle
1941. La découverte du T-34, non signalée par les services de renseignement de
l'Abwehr, sera une surprise si frappante pour l'État-major allemand que le général
Von Kleist le considèrera comme « le meilleur char du monde »21 ; l'URSS en
produira 33 805 avant la fin de la Grande Guerre patriotique.
Le char d'assaut soviétique est de fabrication rustique et solide. Son confort est
sommaire, voire spartiate. Sur certains modèles, les tankistes soviétiques devaient
parfois changer les vitesses au maillet lorsque les mécanismes étaient
récalcitrants22. Mais qu'il fasse 40 degrés au-dessus ou en dessous de 0 °C, le T-
34 démarre au quart de tour. Ses larges chenilles s'adaptent parfaitement aux
terrains du front de l'Est. Il est à l'aise sur route, autant que dans la neige et
la boue : la "Raspoutitsa" tant crainte par la Wehrmacht et ses panzers aux
chenilles étroites qui s'embourbent. Les premières versions, connurent de graves
défauts de fiabilité et la grande majorité fut abandonnée, lors de l'invasion
allemande en 1941. Il fut constamment amélioré, et ses défauts de jeunesse
progressivement corrigés, jusqu'à obtenir un des chars les plus sobres et fiables
de la guerre.
Cependant, le T-34 n'est pas exempt de défauts. Le principal d'entre eux est sa
tourelle, qui ne comporte que deux membres d'équipage (un chargeur et un chef de
char/canonnier). Ce dernier ne peut à la fois observer le champ de bataille et
utiliser le canon principal, contrairement à ses adversaires allemands, qui ont
trois hommes en tourelle. De plus, les optiques du char sont de très mauvaise
qualité, rendant l'observation du champ de bataille difficile, et les radios
(surtout les premières générations) ont une portée faible et sont peu fiables.