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Encadreur académique :
Encadreurs industriels :
Ing. DAHIROU ADAMOU Pr. ROBERT NDJOUENKEU
Chef Service Qualité Chargé de cours à l’ENSAI
Ing ADAMA FRANCESCO
Chef d’équipe QHSE
A LA FAMILLE AISSATOU
ALI BACHIROU MAIDADI
Pr. NDJOUENKEU Robert pour son implication dans la formation, ses qualités
paternalistes et son encadrement;
À Monsieur DJIMONE, Chef d’usine Huilerie Garoua pour m’avoir accordé ce stage,
pour son encadrement et ses conseils ;
À Madame HABI LAMINE, chef de division QHSE pour toute son aide ;
REMERCIEMENTS...................................................................................................................ii
SOMMAIRE..............................................................................................................................iii
GLOSSAIRE...............................................................................................................................x
RESUME...................................................................................................................................xi
ABSTRACT.............................................................................................................................xii
INTRODUCTION......................................................................................................................1
I.4-Situation économique........................................................................................................4
I.5-Conseil d’administration....................................................................................................5
I.6-Direction et gestion............................................................................................................5
I.7-Organigramme...................................................................................................................6
2-2-1) Les principales exigences de la norme ISO 9001 : 2015 relatives aux risques et
opportunités.......................................................................................................................40
A. Brainstorming...............................................................................................................48
B. Méthode 6M..................................................................................................................49
III-Actions correctives...........................................................................................................50
III-Actions correctives...........................................................................................................84
CONCLUSION ET PERSPECTIVES...................................................................................113
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES................................................................................115
ANNEXES..............................................................................................................................116
PDCA : Plan-Do-Check-Act
SWOT: Strengths-Weaknesses-Opportunities-Threats
Démarche qualité : La démarche qualité est la mise en œuvre de tous les moyens (humains,
matériels, financiers, services) dont dispose un établissement afin de fournir une prestation
répondant aux besoins et attentes exprimés, ou non de la clientèle.
Enjeux externes et internes : Facteurs positifs et négatifs qui déterminent la stratégie d’une
organisation pour atteindre ses objectifs.
ISO 9001 : C’est la norme qui fournit l’ensemble des exigences pour un système de
management de la qualité.
Parties Intéressées : Personne ou un organisme qui peut soit influer sur une décision ou une
activité, soit être influencée ou s’estimer influencée par une décision ou une activité (ex :
collaborateurs, fournisseurs, concurrents, clients, groupe, etc.)
Risques : Menace qui pourrait empêcher voire altérer la bonne réalisation d’une activité ou la
pérennité de l’entreprise (ex : perte de compétitivité, insolvabilité des clients, pertes de
données, etc…)
SWOT : L’analyse SWOT est une méthode ou un outil d’analyse stratégique de l’entreprise
pouvant être utilisée dans le domaine du marketing pour une entreprise ou un produit.
Mots clés : SODECOTON, conformité, Qualité, ISO 9001 : 2015, Certification, SMQ,
Processus, risque.
Keywords: SODECOTON, conformity, quality, ISO 9001: 2015, certification, SMQ, process,
risk.
Tout système de management de la qualité implique forcément la satisfaction des clients car
sans clients, pas de chiffre d’affaires et sans chiffre d’affaires, pas d’entreprise viable. De nos
jours, l’objectif d’une entreprise ou fonction commerciale d’une entreprise n’est plus
simplement de vendre mais surtout de satisfaire les clients car tout client non satisfait est
probablement un client perdu. La société SODECOTON dans laquelle nous avions effectué ce
stage l’a appris à ses dépens.
C’est alors que les dirigeants ont compris que, pour faire renaître la société, se ses cendres, il
faut attacher un soin particulier à la qualité des produits et servir les clients de sorte qu’ils
soient satisfaits sur toute la chaîne. L’objectif de la SODECOTON n’est plus simplement de
transformer et commercialiser ces produits mais surtout de comprendre les besoins et les
attentes de ses clients et de leur apporter satisfaction. Pour arriver à cet objectif, il est
nécessaire de mettre en place un système de management de la qualité pour éviter à l’avenir
les problèmes de mauvaise qualité et surtout changer la mauvaise réputation qu’elle a eue
pendant cette période de crise. Pour répondre à ce besoin de mise en place d’un SMQ, nous
avons évalué la capacité de l’entreprise à assumer ce SMQ à travers la démarche suivante :
mai 1974 par le décret numéro 74/457 avec pour but le contrôle, la production, la
SODECOTON est considérée aujourd’hui comme le poumon de l’économie des trois régions
La SODECOTON dans ce contexte joue un rôle très important dans la production du coton
graine en fournissant des semences sélectionnées aux paysans ainsi que des outils modernes,
une assistance technique afin de garantir une production de masse et de qualité.
La SODECOTON est une Société anonyme à économie mixte qui fait dans la
production de:
la fibre de coton : C’est le produit principal issu des égrenages et conditionnée dans
les balles de 218 kg en moyenne et soumis directement à la commercialisation. Le marché
national absorbe ainsi 6000 tonnes soit 5% du chiffre d’affaire mais la majeure partie est
soumise à l’exportation dans les marchés étrangers notamment dans les pays asiatiques.
l’huile raffinée de coton (DIAMAOR) : Connu sur le vocable Diamaor (l’or du Diamaré),
depuis son lancement le 23 février 1957 à kaélé, ce produit a toujours occupé la plus grande part du
marché dans la partie septentrionale du pays. Son obtention suit tout un procédé (figure 3)
l’huile raffinée de soja (SOYOR) : Depuis 2011, la SODECOTON s’est lancé dans la diversité
de produits (huiles végétales). Elle a mis alors sur le marché le produit SOYOR qui est une huile
raffinée de soja ; vue l’indisponibilité de la matière première le processus a été suspendu.
Ceux-ci correspondent aux tourteaux issus des farines déshuilées de graine de coton et de
soja destinés à l’alimentation du bétail et de la volaille. Du fait de leurs importances
constatées dans la vie des animaux, on distingue :
ALIBET fait à base de la farine déshuilée des graines de coton mélangé aux coques
et enrichi au calcaire, au sel marin et au CMV à l’huilerie de Garoua
Farine 21 fait à base de la farine déshuilée des graines de coton seulement ;
SOYABET fait à base de la farine déshuilée des graines de soja actuellement
suspendu;
NUTRIBET fait à base de la farine déshuilée des graines de coton mélangé aux
coques et enrichi au calcaire, au sel marin et au CMV à l’huilerie de Maroua ;
APPETIBET fait à base de la farine des graines de coton destiné à l’alimentation de
la volaille actuellement suspendu. (Source : document interne huilerie ).
I.4-Situation économique
fibres textiles Toute fois le conseil peut inviter à ses réunions, juste à titre consultatif,
toute autre personne en raison de sa compétence ou expertise.
I.6-Direction et gestion
Directeur Général Adjoint, tous les deux nommés par le conseil d’administration.
Le cotonnier est une plante du genre Gossypium, famille des malvaceae ; cultivé dans les
zones tropicales et subtropicales arides pour ses graines et ses fibres. Les variétés de coton les
plus connus sont « le Gossypium arboreum » et « le Gossypium herbaceum ». Ces deux
formes de cotonnier à fibres courtes ont donné naissance à de nombreuses variétés, mais ne
sont presque plus exploitées en tant que telles, car leurs fibres sont trop courtes. Le
Gossypium barbadense, cotonnier d'origine péruvienne, compte pour environ 6 % de la
production mondiale de fibres. Sa culture a été notamment introduite en Égypte et produit,
aujourd'hui au travers de la qualité « Jumel », l'un des meilleurs cotons du monde sur le plan
de la qualité et de la longueur de la fibre. Le Gossypium hirsutum (espèce cultivé au
Cameroun) qui représente environ 81,5 % de la production mondiale de fibres est également
originaire d’Amérique du Sud. Le cotonnier sauvage (« coton pérenne ») vit une dizaine
d'années et peut mesurer jusqu'à dix mètres. En culture, on limite sa taille à un ou deux mètres
pour faciliter le ramassage du coton et il est généralement exploité sous la forme de plante
annuelle. À la floraison apparaissent de grandes fleurs blanches ou jaunes à cinq pétales, sans
odeur notable. Ensuite des capsules aux parois épaisses et rigides se développent. Lorsqu'elles
s’ouvrent, elles laissent s'échapper des graines et des bourres de coton recouvertes d’une
houppe de fibres blanchâtres et soyeuses pouvant mesurer entre 2 cm et 5 cm de long selon les
variétés. On en extrait les fibres, qui sont utilisées notamment pour produire des étoffes.
Pourtant, dans les faits, le cotonnier ne peut être cultivé sans irrigation qu'avec une
pluviométrie supérieure à 700 mm/an, afin de pallier la variabilité interannuelle des pluies et
les irrégularités de leur distribution. Ainsi, 40 % des surfaces cultivées en coton
(Égypte, Ouzbékistan,
Les graines de coton sont très riches en matières grasses et sont utilisées comme
matière première pour une production industrielle d’huile de consommation. L’huile de coton
est un corps gras d’origine végétale qui est à l’état liquide à température ambiante et qui ne se
mélange pas à l’eau. Pour l’extraction de cette huile, l’huilerie de Garoua utilise une
technologie connue sous le nom « d’extraction par solvant ». Cette technique utilise un
solvant apolaire dont l’hexane (C6H14), capable de dissoudre la matière grasse des
oléagineux pour faciliter leur extraction après les avoir préalablement préparés. Cette
technique permet d’augmenter considérablement le rendement des huileries.
Par le biais de la trituration de ses graines, le coton sert à la production d’une huile
alimentaire (environ les deux tiers des graines de coton qui contiennent en moyenne
18% d’huile sont destinées à cet usage à travers le monde). Selon les données du
Département américain de l’agriculture de décembre 2018, la production d’huile de coton se
serait classée au cinquième rang des huiles végétales produites en termes de volume sur la
campagne 2018/19 avec un peu moins de 4% de la production mondiale.
Le tourteau, résidu de l’extraction de l’huile, possède une teneur en protéines très élevée
(environ 40%) et trouve son principal débouché dans l’alimentation du bétail.
Les graines provenant des usines d’égrenage sont pesées au niveau du pont bascule. Elles sont
stockées soit dans les silos d’une capacité de 1500 tonnes, ou envoyées dans la trémie
journalière à l’aide des élévateurs à godets, des transporteurs à chaine et des vis sans fin afin
de maintenir la qualité. Pour cela, l’on effectue la ventilation. Les graines passeront ainsi de la
trémie journalière aux nettoyeurs. (Source : Huilerie de Garoua, Formation du personnel).
Cette opération permet d’éliminer les impuretés des graines telles que le sable, les
cailloux, les corps métalliques. Les nettoyeurs sont munis de deux tamis vibrants. Le premier
permet de retenir les fibres de coton, le second quant à lui retient les particules d’herbes et les
cailloux ; la présence d’une plaque aimantée permet de retenir les objets métalliques. Les
boites de ventilation des nettoyeurs permettent, grâce au courant d’air, de séparer les corps
lourds. Les graines de coton viennent alors frapper contre une tôle perforée à long trous qui
laisse passer une partie du linter et de poussières restant dans les graines. On obtient ainsi des
gaines propres prêtes à être décortiquées. (Source : Huilerie de Garoua, Formation du
personnel)
I-3-3. Aplatissage
Cette opération consiste à aplatir les amandes afin d’obtenir une épaisseur variante entre 0,2 et
0,3 mm on a ici l’éclatement des parois cellulaires. Les amandes passent à travers
deux rouleaux compresseurs qui tournent en sens inverse. (Source : Huilerie de Garoua,
Formation du personnel).
I-3-4. Cuisson
Les amandes aplaties sont envoyées dans le cuiseur dans lequel on injecte de la vapeur.
L’ajout d’eau (débit 50 l/h) est aussi important pour l’éclatement des cellules oléifères et la
dilatation des membranes cellulaires. Ainsi, la cuisson réalisée ici est humide, les
amandes subissent l’effet de la vapeur pour les maintenir à une température convenable.
(Source : Huilerie de Garoua, Formation du personnel).
Cette opération permet la formation des collets. Les amandes cuites passent dans
l’expandeur ou dans une presse en présence de vapeur(T=105°C).
I.3.7. Extraction
À cette étape, l’huile est extraite des collets à l’aide de l’hexane. On a la présence d’un tapis
roulant qui expose les collets aux rampes d’arrosage. Le miscella (huile brute + hexane) est
récupéré et envoyé à l’économiseur tandis que la farine déshuilée passe dans le
désolvantiseur. (Source : Huilerie de Garoua, Formation du personnel ).
Le miscella passe dans l’économiseur où une partie de l’hexane est évaporée et envoyée
au niveau du condenseur. L’économiseur fonctionne à l’aide des vapeurs provenant du
désolvantiseur.
I-3-8. Conditionnement-Neutralisation
Centrifugation
Le miscella neutre est envoyé au niveau des trois distillateurs afin d’éliminer le plus possible
l’hexane contenu dans le miscella jusqu’à l’obtention d’une proportion d’environ 0,05% dans
l’huile neutre. La température de distillation varie entre 100-110°C.
Refroidissement
L’huile neutre est refroidit jusqu’à la température de 40°C afin d’éviter le phénomène
d’oxydation.
Elles servent à introduire une proportion constante et prédéterminée de réactifs tels que
la soude ou l’acide phosphorique dans l’huile. Elles peuvent être à piston, à membrane ou à
vanne modulante. Les pompes doseuses utilisées à l’huilerie de Garoua sont à piston. La
course du piston est réglable par un système de manivelle à inclinaison variable.
Lorsque la manivelle tourne dans le plan vertical, aucun mouvement n’est communiqué au
piston. Si on tourne dans un plan incliné par rapport à la verticale, elle communique au
piston un mouvement alternatif. Cette inclinaison se règle à l’aide de l’index de la pompe.
Ce réglage s’effectue sur la pompe elle-même où un index, gradué de 0 à 100% permet de
faire varier le volume de réactifs pompés à chaque coup de piston.
Séparateur WESTFALIA
C’est un séparateur centrifuge dont la vitesse du bol est 7050 tr/min. Il permet de séparer deux
liquides de densités différentes sous l’action de la force centrifuge. Le bol séparateur permet
la séparation continue de ces deux liquides tout en effectuant une clarification. Les
liquides à mélanger introduits dans la tubulure d’alimentation du bol mélangeur sont prélevés
en couches très minces par la turbine et intimement mélangés dans les canaux de
cette dernière. Le liquide mis en rotation par le bol possède une énergie cinétique telle
que la turbine centripète fixe peut le refouler à plus de 15m ce qui évite d’avoir à implanter
une pompe de reprise. Un robinet de réglage permet d’étrangler la sortie du mélange du
liquide de
telle sorte que les orifices des canaux de la turbine demeurent totalement émergés et
n’aspirent pas de l’air.
Décoloration
La décoloration a pour but de diminuer la couleur de l’huile de coton, cette opération se fait
par action de la terre décolorante. L’huile est laissée en contact avec cette terre à 90°C environ
avec une pression d’environ 700mm d’Hg, la terre décolorante fixe alors par
adsorption les pigments responsables de la couleur.
Filtration
C’est une opération unitaire qui permet la séparation de l’huile et de la terre usée à vide par le
passage de l’huile terreuse à travers des membranes semi-perméables. On se sert des filtres
à plaques de type Niagara. Dans ce cas, on a deux filtres qui fonctionnent en parallèle. Ainsi,
pendant que le premier est en cours de filtration, le deuxième est préparé pour le cycle
suivant. L’huile passe ensuite dans les filtres à toiles, qui sont des filtres de sécurité
qui permettent de piéger les nuages de poussières qui n’ont pas été retenues par le filtre
Niagara.
Désodorisation
L’huile de coton possède une odeur caractéristique qu’il faut éliminer. Le procédé
consiste à distiller sous vide à une température de 200-230°C. Dans ces conditions,
les produits odoriférants (aldéhyde, cétones…) se volatilisent. Ils sont éliminés par
injection de vapeur sèche. Mais ce procédé intéressant ne dégrade pas la vitamine E
(Tocophérol) produit stabilisateur qui retarde l’effet de l’oxygène dans les huiles végétales.
I-3-10. Conditionnement
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Page 17 Mémoire rédigé par MAIRAMA BALKISSOU
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des cartons pouvant contenir 15 bouteilles.
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l’atelier fabrication bouteilles et bouchons. Les bouteilles d’huiles ainsi faites sont mises dans
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Le conditionnement se fait dans des bouteilles d’un litre produit dans l’entreprise au niveau de
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1-4-1) Généralités
Bien souvent, le terme « qualité » est interprété de manière très diverses. Dans le
langage courant, on parle de produits de première qualité ou de « qualité suisse », ce qui
signifie que le client est satisfait de la marchandise et des services offerts. Pour lui, la
qualité est synonyme de satisfaction. Pour l’entreprise en revanche, la qualité implique par
exemple la rapide disponibilité des produits ou des coûts avantageux (Dabat et al, 2008).
Toutes les entreprises travaillent autour de la qualité. Que ce soit pour la vente de produit ou
de service, la qualité est omniprésente. En entreprise la notion de qualité vient du taylorisme,
mouvement qui prône la « meilleure façon de produire ». Les entreprises veulent produire un
produit ou un service de qualité et qui réponde à la demande et aux besoins des
consommateurs. Dans une entreprise, la gestion de la qualité concerne aussi bien
l'organisation que la production (Gloanec et al, 2012).
Depuis les années 1960, les entreprises industrielles se sont intéressées à la qualité en
mettant l’accent sur le contrôle qualité du produit fini. A partir des années 1980, le contrôle
qualité devient l’assurance qualité. La notion de qualité ne considère plus seulement le
produit fini mais tout les processus de la chaîne de production doivent contribuer à
assurer la conformité du produit. Des mesures et des preuves de la qualité du produit sont
recueillies sur la chaîne de production. C’est à l’entreprise de démontrer la qualité du
produit à son client.
En 2015, le système de management s’étend non plus seulement aux clients, mais à toutes
les parties intéressées pertinentes de l’organisme, qui forment l’écosystème de
l’organisation. On gère, modifie, améliore le système de management de la qualité placé sous
la responsabilité de la direction, à l’aide des risques et opportunités identifiés et jugés
pertinents pour l’organisme en tenant compte du contexte, des enjeux et de toutes les parties
intéressées pertinentes pour l’organisme.
Un système de management de la qualité SMQ, souvent abrégé SMQ (en anglais: Quality
Management System), est un ensemble d’éléments corrélés ou interactifs permettant d’établir
une politique et des objectifs à atteindre en vue d’orienter et de contrôler un organisme en
matière de qualité. C’est l’ensemble des directives qui prend en compte la politique par
l’entreprise et la mise en œuvre des objectifs qualités tracés par cette dernière. Le SMQ est
considéré nécessaire à la maîtrise et à l’amélioration continue de la performance de
La gestion de la qualité est un domaine central pour l’entreprise. Elle concerne en fait
l’ensemble des processus (production, achat, planification, qualité, finance, marketing/vente).
Cependant chaque processus a, à priori, la responsabilité complète de sa qualité. Le
management de la qualité est donc une activité cherchant à donner aux services la capacité de
standardisation, mutualisation, et réutilisation des ressources nécessaires pour assurer la
flexibilité et l’efficience afin d’atteindre la stratégie d’entreprise attendue. Cela passe par
l’engagement de la direction (leadership), par une implication correctement déclinée vers
l’ensemble du personnel de l’entité, par l’instauration de relations mutuelles bénéfiques entre
l’organisme et les clients mais aussi les autres parties intéressées (fournisseurs, partenaires,
actionnaires, institutions, etc.) intervenant dans le processus d’élaboration de la prestation ou
du service commercialisé. En interne, l’accent est mis sur la maitrise des compétences,
l’optimisation de la consommation des ressources à travers une plus grande implication du
personnel et l’amélioration des processus de l’entité. Un SMQ possède deux objectifs
parallèles: garantir l’assurance de qualité du produit, et accroitre la satisfaction des clients.
(Manager GO : SMQ)
La mise en place d’un système de management de la qualité est nécessaire pour diriger avec
succès un organisme. Les bénéfices potentiels de la mise en place d’un SMQ sont notamment
les suivants :
Plus grande aptitude à porter ses efforts sur les processus clés et opportunités
d’amélioration ;
Pour atteindre ces résultats, des actions d’amélioration sont requises et comprennent :
Définir les objectifs du système et les processus nécessaires pour les atteindre ;
Gérer les risques et opportunités susceptibles d’avoir une incidence sur les
éléments de sortie des processus et les résultats globaux du SMQ.
Une démarche qualité est un outil de changement créant une dynamique de progrès
continu dans le fonctionnement l’entreprise et la satisfaction de ses clients, cela favorise la
pérennité et le développement de l’entreprise.
Un véritable projet d’entreprise participatif qui doit être porté par la direction et
impliquer tout le personnel ;
Un outil stratégique destiné à atteindre à atteindre les objectifs fixés par la direction ;
La politique qualité doit être approuvée par la direction et comprise par le personnel.
La démarche qualité est l’ensemble des actions menées par une entreprise pour :
Disposer d’une infrastructure solide pour la mise en place d’un système intégré
QHSE et développement durable par la suite et toujours dans le cadre
d’amélioration continue.
Les cadres et responsables ont le devoir de réorganiser leur service afin de mettre en
place les directives dictées par la démarche qualité. Ils doivent tout faire pour atteindre
les objectifs et satisfaire la clientèle.
Les employés, de leur côté, doivent appliquer les directives afin que les objectifs de la
démarche qualité soient atteints à court, moyen et long terme.
Tout le personnel est invité à proposer des idées et à participer à la démarche qualité.
Cette implication est la clé de la réussite.
Pour que la mise en place d’une démarche qualité soit bénéfique à l’entreprise, il faut :
Que le personnel soit formé aux nouvelles tâches qui leurs seront
demandées et que les conditions de travail soient analysées et si nécessaire
améliorées ;
Les deux principes de base de la qualité sont la prévention et l’amélioration permanente. Cela
signifie que la qualité est un projet sans fin dont le but est de prendre en compte les
dysfonctionnements le plus en amont possible. (BENMOUSSA Hafida, 2015)
Ce cycle, représenté dans la roue de Deming, est nommé modèle PDCA, afin de désigner les
quatre étapes suivantes :
• Check (Contrôler) : cette phase consiste à vérifier l'atteinte des objectifs fixés ;
• Act (Agir) : en fonction des résultats obtenus, il convient de prendre des mesures
adéquates.
L’ISO 9001 est un référentiel international qui prend en compte toutes les activités
d’une organisation, quel que soit son secteur (Industrie, service, formation, enseignement,…).
C’est une composante stratégique d'une organisation qui établit les exigences relatives à un
système de management de la qualité et définit la façon dont cette organisation doit être gérée.
Cette norme aide les entreprises et organismes – indépendant du port, domaine, s’ils sont
La norme ISO 9001 est un référentiel dont la certification est effectuée par une tierce partie.
Son application est complémentaire aux normes ISO 14000 et OHSAS 18000 dans le cadre
d’une politique globale de management des risques de l’entreprise. Elle est également
complémentaire avec la norme ISO 26000 sur la responsabilité sociétale des entreprises dans
laquelle elle s’imbrique et s’articule. (AFNOR)
Les normes ISO 9001 sont révisées périodiquement afin de mieux faire face aux contraintes
très évolutives du marché et de l’environnement des entreprises et de répondre ainsi à leurs
attentes.
ISO 9001 v
2015
ISO 9001 ISO 9001 v
Risques &
v 2000 2008 Opportunit
ISO 9001 Approche Approche és
v1994 processus processus &
ISO 9001 5 éme
Actions & PDCA Edition
v1987 PDCA
préventives
Procédures
1-7-1) Présentation
L’ISO 9001 version 2015 représente un véritable pas en avant : cette nouvelle version
permet à la norme d’être en phase avec les pratiques et les besoins actuels, » affirme Bastian
POLDERMANS, Responsable de Service Global pour l’ISO 9001.
Les huit chapitres de la norme ISO 9001 actuelle (version 2008) vont laisser la place à 10
chapitres. Les 3 premiers chapitres resteront des chapitres d’introduction, comme c’est déjà le
cas dans la version actuelle. (BENMOUSSA Hafida, 2015)
Être suffisamment générique tout en étant pertinent pour des entreprises de tout type et
de toute taille, indépendamment du secteur ou de l’industrie ;
Maintenir l’attention actuelle sur la gestion efficace des processus afin d’obtenir les
résultats souhaités ;
Prendre en compte les changements survenus depuis la dernière mise à jour en 2008 ;
Utiliser des formulations simples afin d’assurer une compréhension commune et une
interprétation uniforme des exigences.
La présente Norme internationale est fondée sur les principes de management de la qualité
décrits dans l’ISO 9000. Les descriptions comprennent un énoncé de chaque principe, les
raisons pour lesquelles le principe est important pour l’organisme, des exemples de bénéfices
associés au principe et des exemples d’actions types visant à améliorer les performances de
l’organisme lorsqu’il applique le principe. Les principes de management de la qualité sont
représentés par le tableau 2 (AFNOR):
Domaine d’application
Références Normatives
Termes et définitions
Toutes les normes ISO du Management de la Qualité ont des éléments communs et adoptent
le cycle PDCA d’amélioration continue.
Pour cette raison, la version 2015 de la norme ISO 9001 est structurée dans une base
appelée High Level Structure (HLS), laquelle facilite le développent et adoption des normes
de management de la qualité, en facilitant leur lecture et interprétation par les utilisateurs et
l’intégration des Systèmes de Management des Organisations.
La Figure 7 représente graphiquement la HLS et les textes communs des normes ISO et
leurs relations avec le cycle PDCA d’amélioration continue. (ISO, Quality Management
Systems)
Ce chapitre est centré autour de la compréhension des enjeux et l’anticipation des besoins et
attentes des parties intéressées. Cela passe par une bonne connaissance du contexte de
l’entreprise, d’une compréhension accrue des enjeux internes et externes, appuyée
notamment par l’identification des parties intéressées et de leurs attentes. De cette analyse
globale découlera son approche des risques.
• Chapitre 5 – leadership
L’engagement et l’implication de la direction sont dans cette révision plus que jamais
primordiaux. Les pilotes et le top management doivent ainsi être impliqués et autonomes sur
la démarche. La démarche qualité doit être adaptée à la finalité de l’organisme et aux
exigences clients.
• Chapitre 6 – Planification
• Chapitre 7 – Support
Ce chapitre concerne tout ce qui est relatif aux ressources humaines, infrastructures et
maintenance. La révision 2015 y intègre désormais le management des connaissances :
l’objectif est d’établir une meilleure gestion du capital immatériel, c’est-à-dire le savoir-faire
des salariés et également de valoriser et protéger les propriétés intellectuelles (départs à la
retraite, perte d’informations, etc.).
Ce chapitre concerne la chaîne de valeur dans son ensemble : il s’agit de maîtriser les
approvisionnements (notamment éviter les ruptures de stocks), et la réalisation du produit,
de sa conception à la livraison.
Mémoire rédigé par MAIRAMA BALKISSOU Page 32
Note : Il faudra également prendre en compte les activités post livraison (s’assurer de la
satisfaction du client concernant la prestation réalisée) et les activités externalisées (c’est-à
dire tout ce qui est produit ou réalisé par des prestataires).
• Chapitre 10 – Amélioration
Il y a des points de divergences entre la version 2015 et la version 2008 de la norme ISO
9001. Mais la nouvelle version intègre des nouveautés significatives, sans pour autant créer de
ruptures, elle a gardé le nom de la norme, son domaine d’application et les objectifs de base.
Cette nouvelle révision de la norme ISO 9001 est riche d’enseignements positifs, un
vocabulaire qui intègre les préoccupations des entreprises et de nouvelles thématiques dans
l’ère du temps. Nous allons classer les apports de cette nouvelle version selon deux
catégories: évolutions mineures et évolutions majeures.
Cette catégorie est consacrée à toutes nouveautés provenant de l’amélioration d’un concept
qui existe déjà dans l’ancienne version.
Evolutions majeures
Approche par risques et opportunités La norme ISO 9001 version 2015 introduit
l’approche des risques et opportunités
comme une composante essentielle dans le
pilotage d’un SMQ afin de servir d’outil de
prévention. la norme n’impose pas de
méthode formelle de management des
risques et des opportunités, les organismes
sont libres de déterminer la méthode qui
Les principaux avantages de la norme ISO 9001 :2015 sont les suivants :
- L’approche par les risques qui aide à traiter les risques et opportunités ;
-Conquête de nouveaux marchés, pour certains clients, la conformité à ISO 9001 est un
atout essentiel.
Un nom ;
des entrées ou ressources qui sont des éléments entrant ou produits, consommés par le
processus, nécessaires à l’élaboration du produit, généralement sortant d’un processus amont ;
des sorties ou résultats qui sont des éléments sortant ou produits issus d’un processus,
généralement destiné à devenir l’intrant d’un processus aval. ;
une suite d’activités qui transforment les entrées en sorties apportant une valeur
ajoutée.
Méthode Indicateurs
Les données de sortie du processus ¨n¨ sont les données d’entrée du processus n+1;
Le processus n (le fournisseur) livre au processus n+1 (le client) un résultat qui peut
être un produit mais aussi un service ou une prestation;
Pour que cet ensemble de processus soit efficace et repose sur une base d’amélioration
continue, on voit vite que l’activité n devrait se faire sur des spécifications qui satisfont n+1
(le client);- n+1 (le client) devrait donner du feed-back à n au regard de son résultat livré.
Le résultat de l’identification des processus doit être clair, compris par un grand
nombre d’acteurs et facilement partageable.
Figure 14: Modèle d’un système de management de la qualité basé sur des processus
La grande nouveauté dans un système management qualité ISO 9001 version 2015. Dans la
norme ISO 9001 2015, le terme risque apparaît 50 fois seul ou en combinaison (13 fois) avec
le mot opportunité. Le risque est défini par les normes ISO de systèmes de management,
comme « l’effet de l’incertitude ». Contrairement à l'idée reçue, l'opportunité n'est pas "le
côté positif" du risque. Une opportunité est un concours de circonstances qui rendent possible
de faire une action bien déterminée. Par contre la décision de saisir ou ne pas saisir une
opportunité peut être associée à un certain degré de prise de risque.
2-2-1) Les principales exigences de la norme ISO 9001 : 2015 relatives aux risques et
opportunités
Le Management des risques est évoqué à plusieurs endroits de la norme ISO 9001 : 2015
L'approche par les risques est brièvement expliquée dans l'introduction.
L'organisme doit prendre en compte les risques et opportunités lors de la détermination
des processus nécessaires au système de management de la qualité. (§ 4)
La direction doit promouvoir l’utilisation de l’approche processus et de l’approche par
les risques et que les risques et les opportunités susceptibles d’avoir une incidence sur la
L’efficacité des actions mises en œuvre face aux risques et opportunités doivent
figurer parmi les données et informations que l'organisme doit régulièrement analyser. (§ 9)
L'organisme doit mettre à jour les risques et opportunités déterminés durant la
planification, si nécessaire lorsqu'il s'agit de traiter les non-conformités et/ou entreprendre des
actions correctives. (§ 10)
L'approche par les risques peut être mise en œuvre selon la démarche suivante :
Score global peut être obtenu par la multiplication des scores de criticité et d'occurrence.
Etape 3 : Planifier les actions à entreprendre en vue de mitiger les risques :
Les options face aux risques peuvent comprendre : éviter le risque, prendre le risque afin de
saisir une opportunité, éliminer la source du risque, modifier la probabilité d’apparition ou les
conséquences, partager le risque ou maintenir le risque sur la base d’une décision éclairée.
Les opportunités peuvent conduire à l’adoption de nouvelles pratiques, au lancement de
nouveaux produits, à l’ouverture à de nouveaux marchés, à la conquête de nouveaux clients, à
Actions correctives et
implémentation
L’état des lieux est la phase la plus importante et la base même de notre étude. Dans cette partie,
nous avons utilisé une check-list basée sur la norme ISO 9001 : 2015, l’observation
visuelle, le QQOQCCP et la consultation documentaire afin d’identifier les processus présentes
dans l’entreprise ainsi que les non-conformités.
L’identification des processus a été possible grâce aux observations visuelles qui ont été
effectuées d’une manière continue et celles-ci se réalisent au quotidien. Elles consistaient à suivre
quotidiennement les activités effectuées à chaque poste de travail depuis l’arrivée des intrants
jusqu’à leur analyse ainsi que l’interconnexion existant entre les services.
L’entretien avec les employés et les cadres de chaque service a été réalisé grâce à l’outil
QQOQCCP. Cet outil de pointe nous a permis de déceler tous les différents aspects d’un sujet en
vue de collecter les données nécessaires et suffisantes pour analyser un problème et rendre
compte d’une situation. Le QQOQCCP est une technique de structuration d'un sujet sur la base des
questions Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi.
prenantes, des
intervenants
Où ? Description des Où cela-s’est-il Lieux, atelier, poste,
lieux
produit? machine…
Quelle machine ?
Quand ? Description du Quel moment ? Mois, jours, heures,
moment, de la durée, Combien de fois par date, fréquence,
de la fréquence. planning, délais
cycle ?
Depuis quand ?
Comment ? Description des De quelle manière ? Moyens, fournitures,
méthodes,
Dans quelle procédures, mode
des modes opératoire
circonstance ?
opératoires, des
manières de faire
Combien ? Description des Quel coût ? Budget, pertes,
moyens, du nombre de
Quels moyens ?
ressources…
matériel, des
Quelles ressources ?
équipements
Pourquoi ? Description des Dans quel but ? Action corrective,
raisons, des action
Quelle finalité ?
causes, des objectifs préventive, former,
atteindre
les objectifs
Le travail résultant de cet entretien nous a permis d’identifier les processus présents dans
l’entreprise grâce aux fiches d’identification de processus.
Domaine :
Responsable du processus :
Indicateurs de performance :
Activités :
Données d’entrées :
Données de sorties :
Processus amont :
Processus aval :
Documents associés :
L’identification des non-conformités s’est réalisée grâce à une check-list élaborée sur la base de la
norme ISO 9001 : 2015. La check-list a pour objectif de relever les écarts entre les
exigences du référentiel et les dispositions existantes.
A cet effet, nous avons élaboré une check-list suivant les exigences de la norme ISO 9001 : 2015.
C’est un outil qui permet d’évaluer la conformité d’un système ou d’un processus par
rapport aux exigences d’un référentiel connu ou d’évaluer les points clés de la maîtrise
d’un système ou d’un processus. Elle est simple mais efficace, et permet de lister de manière
exhaustive des opérations ou des contrôles à effectuer. L’intérêt d’une check-list réside dans
Tableau 7 : Extrait de la Check-list pour l’évaluation du système par rapport aux exigences de la
norme IS0 9001 : 2015
4. CONTEXTE DE L’ORGANISME
1 4.1 Les enjeux externes et
internes de
l’entreprise sont-ils
déterminés ?
Partiellement satisfait : PS
Non- satisfait : NS
Pour rechercher les causes liées aux non conformités, nous avons utilisé le brainstorming.
A la suite de ceci, nous avons pu les catégoriser en famille de « M » grâce à la méthode des 6.
A. Brainstorming
- Phase de recherche : les participants expriment les uns les autres toutes les idées leur venant à
l’esprit sans restriction. L’exercice doit se dérouler dans la discipline : on écoute ce que l’autre dit
et on ne critique en aucune manière. Aucune idée, aussi étrange soit elle, ne doit être réprimée ;
Les séances de Brainstorming organisées avec les employés ont permis de rechercher les
causes de non - conformités au sein de l’entreprise.
B. Diagramme d’Ishikawa
Cet outil a été utilisé pour représenter les causes des non-conformités retrouvées à l’issu
du brainstorming.
M1 M2 M3
Effet
M4 M5 M6
Une fois l’état des lieux terminé, nous avons utilisé le plan d’action de la norme ISO 9001 : 2015
afin d’analyser le contexte de l’organisme. L’extrait du plan d’action selon la norme ISO 9001 :
2015 est présenté dans le tableau ci-dessous.
La détermination des enjeux internes et externes s’est faite grâce aux outils tels que le SWOT et le
PESTEL.
Le but de l’analyse est de prendre en compte dans la stratégie, à la fois les facteurs internes et
externes, en maximisant les potentiels des forces et des opportunités et en minimisant les
effets des faiblesses et des menaces. La plupart du temps cette analyse est conduite sous la
forme de réunions rassemblant des personnes concernées par la stratégie ou des experts.
Les faiblesses : ce sont les aspects négatifs internes à l’entreprise pour lesquels des marges
d'amélioration importantes existent.
Les opportunités : ce sont les possibilités positives d’origine externe dont l’entreprise peut
tirer parti en tenant compte des forces et des faiblesses actuelles.
Les menaces : ce sont les problèmes, les obstacles et les contraintes extérieurs qui
peuvent empêcher le développement de l’entreprise.
L’objet de l’analyse :
Périmètre de l’analyse :
L’étendu du champ d’étude couvre tous les processus internes de la SODECOTON ainsi que tous
les composantes de son macro et micro environnement.
La technique que nous avons utilisée pour la recherche des idées est la technique de
Brainstorming. Nous avons planifié des réunions avec les personnes nécessaires pour collecter le
maximum d’idées utiles pour notre analyse.
Pour aider les membres du groupe du travail à identifier les différentes composantes de
l’analyse SWOT, nous avons préparé une liste de questions pour faciliter la tâche de
génération des idées.
Faire la liste des parties intéressées pertinentes pour la SODECOTON consiste à rechercher
les parties, organisations, groupes ou individus, qui participent à la conformité des produits.
En raison de leur effet, sur l’aptitude à fournir en permanence des produits et services conformes
aux exigences des clients et aux exigences légales et réglementaires applicables, les
organismes doivent déterminer :
- les "exigences" de ces PIP dans le cadre du SMQ. Une fois déterminées, les organismes
doivent alors surveiller et revoir les informations relatives à ces PIP et à leurs exigences.
Pour mener à bien la réalisation et la sélection des parties intéressées nous avons fait des réunions
avec les chefs de processus afin de relever toutes les parties intéressées.
Après s’être entretenu avec les pilotes processus et les managers nous avons identifiés les
parties intéressés de la SODECOTON.
Afin de mettre en œuvre une approche par les risques à la SODECOTON, nous avons jugé utile
d’adopter une démarche méthodique basée sur le processus de management de risque décrit dans
la norme ISO 31000 version 2018 et d’utiliser la méthode AMDEC.
Le processus de management du risque proposé par la norme ISO 31000 version 2018 est
représenté par la figure 11 :
Le processus de management du risque présenté dans la norme ISO 31000 version 2018 est
constitué de cinq activités principales :
Activité 3 : Traitement du risque : L’organisme définit les actions à mettre en place pour modifier
le risque
Activité 4 : Surveillance et revue : L’organisme s’assure que sa gestion du risque est efficace.
En effet, il identifie les éléments qui ont pu changer dans son environnement, tire des
conclusions et anticipe les risques à venir.
L’application de la méthode AMDEC nécessite de passer par sept étapes représentées dans la
figure ci-dessous :
Après avoir défini le domaine d’application et les objectifs de l’approche par les risques ainsi que
la méthode utilisée, il ne nous reste qu’à définir les paramètres que nous allons utiliser pendant
l’évaluation du risque.
La méthode AMDEC nécessite le calcul de l’IPR (Indice de Priorité du Risque) de chaque risque
identifié. Pour ce faire, nous devons estimer 3 critères qui sont :
Dans notre analyse, nous avons choisi d’utiliser quatre (4) niveaux pour l’évaluation de nos
risques.
Fréquence
1 2 3 4
1 0,0625 0,25 0,5625 1 0,25 Maitrise du risque
2
Gravité 0,25 1 2,25 4 0,50
3 0,5625 2,25 5,0625 9 0,75
4 1 4 9 16 1
0,25 0,5 0,75 1
Non détection
Criticité Définition
Entre 0 et 1 (1 exclu) Le risque est considéré acceptable
Entre 1 et 3 (3 exclu) Le risque est considéré critique et donc il est souhaitable d’envisager des
actions à court et moyen terme pour le traiter
Supérieur ou égal à 3 Le risque est considéré inacceptable et donc il faut prendre des actions
immédiates pour le traiter.
La méthode AMDEC est une méthode de caractère prédictif basée sur l’expérience. Il est donc très
important de recourir à des expériences afin de neutraliser le caractère subjectif des analyses.
Après avoir déterminé les risques possibles liés à chaque activité du processus, une analyse des
risques est réalisée afin d’identifier la nature des causes responsables de l’apparition de ces risques
pour pouvoir par la suite dans la phase de traitement donner les actions adéquates face aux
différents risques identifiés.
Après la mise en place des actions, il faut vérifier leur efficacité par un nouveau calcul des trois
paramètres G, F et D. et par la suite un calcul d’une nouvelle criticité Cr appelée criticité
résiduelle du risque.
Il faut noter qu’une action peut être qualifiée comme efficace si elle est terminée dans les délais et
que l’impact négatif engendré par le risque objet de cette action a bien été maîtrisé.
Après la mise en place de l’approche par les risques, il faut diffuser les résultats obtenus à toutes
les parties intéressées. Cette étape peut être réalisée en planifiant des réunions avec les parties
concernées dans le but de les impliquer dans le processus de management des risques
Dans ce chapitre, les résultats obtenus de la méthodologie adoptée sont présentés. Notamment les
résultats de l´état des lieux, de la recherche et de l’analyse des causes de non-conformités. De
même que les discussions issues de ces différents résultats.
N° Nom Fonctions
PROCESSUS DE MANAGEMENT
Définition des lignes directrices pour le pilotage opérationnel de
l’entreprise ;
Piloter et Intégration de tous les collaborateurs concernés ;
M1
déployer Initiation et suivi des actions et ressources nécessaires à la mise en œuvre
des lignes directrices et analyse des résultats pour effectuer leur révision
régulière.
Réalisation de l’analyse du bon fonctionnement de tous les processus de
l’entreprise notamment à travers des données présentées dans des tableaux
de bord,
Déclenchement et suivi des actions d’amélioration à chaque fois qu’un
Analyser et processus (ou un ensemble de processus) n’atteint pas ses objectifs. Ce
M2
améliorer processus doit fonctionner à deux niveaux :
Au niveau de chaque processus sous la responsabilité du responsable
processus,
Au niveau de l’entreprise dans son ensemble, sous la responsabilité de
la direction générale.
M3 Contrôler et Mise en place des contrôles pertinents, en partant des exigences et des
corriger risques, pour détecter des anomalies net de procéder à leur correction,
Vérification du bon fonctionnement des activités de contrôle et de
correction, dont notamment dans leur rôle de fournisseur de données au
processus Manager les processus,
Vérification de la pertinence des contrôles par rapport aux exigences et aux
risques.
• Réaliser les audits et inspections internes une fois (01) par mois ;
Environneme • Chef de division QHSE • Rapport d’inspection et d’audit
• Réaliser les exigences et suivre l’évolution du PGES une (01) fois par trimestre ;
nt • Chef de service environnement • Rapport du PGES
• Evaluer de façon bihebdomadaire les levées des NC ;
• Directeur audit • Rapport bihebdomadaire
• Faire analyser les eaux de forages au moins une (01) fois par an ;
• Chef de division QHSE • Rapport mensuel des activités
• Mise à la disposition du personnel
• Chef de service sécurité incendie • Demande d’achat
des EPI appropriés en quantité et en qualité suffisante une fois par an ;
Sécurité • Les pilotes de tous les autres • Plan d’action issu du CHST
• Protection des infrastructures contre l’incendie ;
processus • Demande des Matériels
• Entretien du matériel de sécurité incendie pour la protection des infrastructures de
• Document de réception technique
l’entreprise ;
• Document de réception définitif
• Formation et recyclage des Agents en sécurité Incendie ;
• Rapport d’analyse des rondes
• Réception et analyse des différents rapports.
Documents de gestion :
• Magasiner • Demande de mise en consommation
• Gestionnaire • Recevoir les matériaux ; • Bon de retour
Gérer le stock • Chef de division QHSE • Les stocker ; • Ordre de transfert
• Chef service sécurité • Les dispatchés en fonction de la demande. • Bordereau d’expédition
• Chef service environnement • Bordereau de transmission
• Fiches de stock
Gestion du • Magasiner Gestion et traitement des informations documentées
système des • Chef de division QHSE Informations diverses
Archivage
informations • Chef service sécurité
Chef service environnement
La Check-list ISO 9001 :2015 a été utilisé pour réaliser le diagnostic afin d’identifier les non-
conformités au sein de la SODECOTON :
8%
Satisafait
17%
Partiellement Satisfait
Non satisfait
75%
Les enjeux externes et internes sont globalement connus mais ne sont pas
formellement identifiés et la détermination des risques et opportunités associés n’est
pas réalisée ;
Le domaine d’application du SMQ n’est pas défini sous la forme d’une information
documentée. Néanmoins, des entretiens que nous avons eu avec le directeur industriel,
il ressort que le périmètre de certification ISO 9001 version 2015 concernera
uniquement les activités de production de l’huile de coton raffinée dans les usines de
Garoua et de Maroua dans un premier temps ;
La cartographie des processus est établie, ainsi qu’une trame de fiche processus. Les
critères de performance des processus métiers sont définis. Les processus ne sont pas
encore décrits et les interactions entre les processus ne sont pas déterminées.
Bien que l’entreprise soit engagée, la politique qualité est établie mais n’est pas encore
validée par la direction. Par ailleurs, la forme de management participatif est celui
23% Satisafait
Partiellement satisfait
50% Non satisfait
27%
7%
Satisfait
26% Partellement satisfait
Non satisfait
67%
Sur l’ensemble des exigences relatives au chapitre concernant le support, nous remarquons
que :
La mise à disposition des ressources n’est pas toujours effectuée dans les délais
souhaités, ce qui occasionne souvent des ruptures de stocks et des problèmes de
Certains employés n’ont pas conscience de l’importance du SMQ étant donné que la
politique qualité n’est pas communiquée, d’où on peut voir certains employés qui ne
respectent pas les bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication.
30%
Tableau 22: Niveau de conformité des pratiques relatives à la réalisation des activités
opérationnelles
21% Satisfait
41% Partiellement satisfait
Non satisfait
38%
Le planning annuel de production est établi et suivi et des rapports de production sont
rédigés à toutes les étapes de réalisation. Toutes fois, la formalisation de la
planification de la maîtrise opérationnelle, notamment au niveau de la maintenance
des équipements de production doit être améliorée.
Tableau 23: Niveau de conformité des pratiques relatives à l’évaluation des performances
Sur l’ensemble des exigences relatives au chapitre concernant le support, nous remarquons
que :
Les audits internes ne sont pas réalisés conformément aux exigences de la clause 9.2).
16%
Satisfait
Partiellement satisfait
Non satisfait
59% 25%
Sur l’ensemble des exigences relatives au chapitre concernant le support, nous remarquons
que les actions mises en œuvre doivent être mieux formalisées. De plus, tous les employés
11%
Satisfait
Partiellement satisfait
50% Non satisfait
39%
Suite aux résultats obtenus, nous pouvons ressortir les points forts et les points faibles :
-Les procédures nécessitent une révision car elles ne sont plus d’actualité,
Tableau 25: Niveau de conformité des pratiques par rapport à ISO 9001 : 2015
20%
Satisfait
Partiellement satisfait
49% Satisfait
31%
Figure 28: Niveau de conformité des pratiques de l’entreprise par rapport à ISO 9001 : 2015
Nous avons un pourcentage de conformité qui est de 37,13%. D’où un taux de non-
conformités de 62,87%.
La figure ci-dessous donne une vue d’ensemble sur le niveau de conformité de l’ensemble
des chapitres de la norme :
24.16%41.50%
33.80%
34.88% 27.03%
Nous allons donc rechercher les causes de ces non-conformités à l’aide de la méthode des
6M.
A l’aide du Brainstorming, des entretiens, la descente sur le terrain et le suivi des activités au
sein de la SODECOTON, nous avons recherché les différentes causes de non-conformités
que nous avons regroupées en 6M (Matière, Main d’œuvre, Milieu, Méthode, Matériel,
Management) , et représenté sur le diagramme d’Ishikawa (Figure 30)
Faible
Mauvaise Absence de hangar connaissance sur
qualité de stockage de balles le SMQ
Rupture de et de coton graines à
stocks l’usine Sensibilisation
insuffisante du
Manque
Environnement personnel
d’effectif lors des
polluant (odeur,
formations
poussière)
Inefficacité du SMQ
62,87% de NC
Absence de
Mauvaise processus Absence de plan de
maintenance des formalisés communication
équipements
Pas d’engagement
Procédures et formel de la direction
Equipements instructions de
vieillissants travail dépassées Manque de motivation
Au cours de cette réunion, l’accent a été mis sur l’importance de l’adoption d’un système de
management de la qualité pour :
De plus, elle a servi comme point de rappel sur les notions génériques d’une démarche qualité
à savoir : action préventive et corrective, diagnostic, audit, SWOT, analyse, communication,
sensibilisation, etc…
Enfin, c’était une occasion pour dévoiler la démarche à suivre pour entamer ce projet.
L’utilisation conjointe des deux outils SWOT et PESTEL nous a permis d’identifier les
enjeux internes et externes de la SODECOTON qui sont décrits dans le tableau ci-dessous :
FORCES FAIBLESSES
Rénovation du vieil équipement de Organisation interne pas bien définie
production -gestion trop centralisée
Acquisition d’un nouveau matériel et -insuffisances de délégation
équipement de production -mauvais management du personnel
Bons matériels logistiques Matériels et équipements de
Maitrise du métier maintenance industrielle vétustes et
Commercialisation améliorée obsolète
Fort engagement de la direction générale Matériel de production (en partie) assez
pour l’amélioration continue vieux
Traçabilité des bouteilles d’huiles Insuffisance d’équipements
(codes-barres) informatiques
Mauvais stockage de MP (graines)
Possibles départ de personnes clés
Insuffisance de compétences
Difficultés financières
Partant du résultat de l’analyse SWOT, et dans une vision de maximiser le profit des
opportunités potentielles et minimiser les risques d’éventuelles menaces, la politique suivante
a été élaboré :
Organismes de Fournisseurs
Concurrents certification
Direction
Médias
Actionnaires
Pouvoirs
Client
publics
Comme la norme ISO 9001 : 2015 exige de déterminer les exigences des parties intéressées
dans le cadre du SMQ, une fois les parties intéressées déterminées ; il est nécessaire de
définir leurs exigences.
Nous allons évaluer l’impact de chaque partie intéressée sur l’aptitude de l’entreprise à
fournir un produit conforme en les classant sur les trois niveaux possibles.
Veiller à la satisfaction durable des exigences de nos clients et des parties intéressées
et se conformer aux exigences légales, règlementaires et normatives ;
Pour répondre aux exigences du sixième chapitre (planification) de la norme ISO 9001 version 2015, nous avons effectué une analyse des
risques liée aux activités de la SODECOTON.
Absence de 4 4 16 5,94
planification (R8)
Mauvaise 3 2,5 7,5 2,79
planification (R9)
Interaction non 4 4 16 5,94
identifiées/mal
identifiées (R10)
Conditions de maîtrise 4 4 16 5,94
non définies (R11)
Non maîtrise des 2 1,5 3 1,12
IV-ACTIONS CORRECTIVES
60.00%
50.00% 0.54
0.5
40.00%
30.00%
0.31 0.29
20.00%
0.19 0.17
10.00%
0 0 0
0.00%
1 2 3
Bien que le SMQ de l’entreprise ait évolué au cours de ces quatre mois, il reste
toutefois à continuer le suivi et l’analyse de nos résultats dans l’optique d’une
amélioration continue. L’une des premières recommandations suite à ce projet sera de
mettre en œuvre les indicateurs de performance pour nos processus. À travers les
suivis qui seront ultimement effectués dans le cadre de la certification ISO, les
indicateurs établis permettront de savoir si l’implantation des procédures se fait
adéquatement, à tous les niveaux.
[3] BENMOUSSA Hafida 2015 (Mémoire de Projet de Fin d’Etudes filière ingénieurs
au sein de ‘RMS’ Maroc), Mise en place d’un système de management de la
qualité selon le référentiel ISO 9001 version 2015, ENSA de Marrakech ;
[10] MOTET, Gilles. La norme ISO 31000 en 10 questions. Fondation pour une
Culture de Sécurité Industrielle, 1 avril 2009, p.1-10, ISSN 2100-3874
[11] Pr TATSADJEU Léopold, Cours normes et normalisation, master2 CGQ, Juin
2018
[12] Pr NDJOUENKEU Robert, Cours Système de Management de la qualité, master 2
CGQ.
Objectifs Résultats
Encadrer les producteurs P03 mesures &
surveillance SORTIES
ENTREES Produire fibres et graines de coton P04 Formation
Coton graine Produire ALIBET et Diamaor P05 Coton fibre
Demandes (clients) Graines
Matiéres Analyser et améliorer Aliment Betail
consommables
(fournisseurs) oton
Commercialiser et vendre les produits P06 Huile Diamaor
MANAGEMENT
Moyens
REALISATION
Identifier les besoins et attentes des parties intéressées internes et externes jugées pertinentes. Matrice des parties intéressées
Chapitre 7 ;
Support Processus Maintenance et documents associés
Déterminer, fournir et maintenir l'infrastructure nécessaire au fonctionnement des processus
Processus SI et documents associés
Faire Comprendre aux Mme HABI LAMINE Le personnel QHSE Réunion 02/03/2020
collaborateurs les trois (03)
Politique Qualité et les - Atelier mécanique Garoua II
axes de la politique qualité
Objectifs M. ADAMA Francesco - Atelier électrique
fixée par la Direction Réunion 06/03/2020
M. ABDOUL AZIZ - Atelier Rebobinage
Générale
- Guichet unique
Mme HABI LAMINE -Le personnel QHSE
Faire comprendre aux Sensibilisation 09/03/2020
M. BOBO YAYA - Guichet unique
collaborateurs leur
Responsabilités et - Atelier mécanique Garoua II
responsabilité dans la
autorités M. ADAMA Francesco - Atelier électrique
démarche qualité entreprise Sensibilisation 13/03/2020
par la Direction Générale. M. ABDOUL AZIZ - Atelier Rebobinage
Expliquer aux
collaborateurs le bien-fondé
Objectifs qualité de l’atteinte des résultats Mme HABI Le personnel QHSE Réunion 16/03/2020
chacun en ce qui le
concerne dans son service.
Mme HABI
Sensibiliser les collaborateurs sur
Importance d’un SMQ Réunion de
l’amélioration du fonctionnement et le savoir-faire LAMINE Le personnel QHSE 03/04/2020
efficace et conforme sensibilisation
de l’entreprise
10 / 03 / 20
Madame, Monsieur,
Dans le cadre de notre démarche qualité, nous vous prions de nous aider à améliorer la qualité de notre service, en prenant quelques instants pour exprimer
votre niveau de satisfaction : l’équipe de la D-QHSE vous en remercie par avance.
Indiquez votre niveau de satisfaction relatif aux points suivants :
Contrôler et corriger
Très Satisfait Satisfait Insatisfait Très Insatisfait
Disponibilité et réactivité
Dotation EPI
Très Satisfait Satisfait Insatisfait Très Insatisfait
Qualité de supports de
sensibilisations
Fréquence de sensibilisation
Inspection conjointe
Très Satisfait Satisfait Insatisfait Très Insatisfait
Inexistant
Insuffisant
Mal entretenu
Bien entretenu
Appréciation globale
Très Satisfait Satisfait Insatisfait Très Insatisfait