SURPRISES DU MONDE VIVANT XVI

par Contemporasciences
Ces crabes sont réunis...

- Pour un concert
- Pour un combat
- Pour une contrition
 Le crabe "C'est-ma-faute"
Appelé "C'est-ma-faute" aux Antilles en raison du mouvement
de sa pince qui le fait ressembler au pénitent battant sa
coulpe, ce crabe est aussi dit "Violoniste", ou "Pugiliste".
Malgré sa pince volumineuse - toujours impaire et présente
chez le mâle uniquement - ce crabe est difficile à observer car
il change de couleur en fonction des marées. Sa carapace se
fond ainsi tantôt dans le fond marin coloré, tantôt dans le
sable clair ou le gris des rochers.
Ces crabes se nourrissent en filtrant le sable, qu'il portent à
leur bouche à l'aide de leur pince la plus petite. Ils trient les
particules organiques en mâchonnant, puis recrachent le
sable ou la vase en petites boulettes. Comme le sable est
pauvre en nutriments, il faut des heures au crabe pour
s'alimenter. Les mâles, encombrés par leur grosse pince,
passent deux fois plus de temps que les femelles à manger.
Quelle est la particularité
de cette plante ?

- Elle est nyctinastique

- Elle est thigmonastique et rudérale
- Elle ne possède pas de nom latin
 La sensitive
Surnommée Trompe-la-Mort, "Marie-Honte" ou encore
"Herbe Mam'zelle" aux Antilles, le Mimosa pudica est une
plante thigmonastique, c'est-à-dire dont les feuilles se
replient au moindre contact : tout le long de la feuille et du
pétiole (tige reliant la feuille à la branche) se trouvent des
cellules dites motrices, qui sont gorgées d’eau. Lorsque la
plante est en contact avec un corps étranger, ces cellules
se vident brusquement de leur eau, entraînant un
repliement de la feuille entière. Cependant ce mécanisme,
lorsqu'il est répété, épuise la plante qui finit par mourir
d'assèchement.
La sensitive est aussi nyctinastique : ses feuilles se
ferment pendant la nuit. Elle est aussi rudérale, poussant
dans les terrains en friche et au bord des fossés.
Ce poisson regarde...

- Au-dessus de l'eau
- Au-dessous de l'eau
- Au-dessus et au-dessous
 Entre quatre-z-yeux
avec l'Anableps anableps
L'Anableps anableps, ou Four-eyed fish, est connu
pour nager en maintenant sa tête à moitié hors de
l'eau, la ligne de démarcation passant juste au milieu
de ses yeux.
Par un merveilleux effet d'adaptation, la pupille des
anableps s’est divisée de moitié, créant ainsi deux
pupilles pour chaque oeil, l'une au-dessus de l'autre.
De ce fait, ce poisson possède une double vision lui
permettant de surveiller simultanément son
environnement aquatique et aérien. Au total, l'angle
de vision de l'anableps s’étend sur 130°.
La boule jaune sur le côté de la tête
de cet oiseau est :

- Sa joue
- Son oeuf
- Son tympan
 Le Tétras joufflu
Tympanuchus cupido, le Tétras des prairies, aussi
appelé Tétras cupidon, est un proche parent des coqs
de bruyère. A la tombée du jour, au printemps, on peut
voir les mâles glonfler leurs joues extensibles pour
parader devant les femelles.
Ce bel oiseau souffre de la perte de son habitat et du
faible nombre de femelles en bonne santé.
Il a complètement disparu de l'Est des Etats-Unis et
d'une partie du Canada. Il y a quelques décennies, le
fonds mondial pour la nature (WWF) acheta des terres
dans le Colorado pour protéger l'espèce, qui figure
aujourd'hui sur la liste fédérale des animaux menacés.
Qu'est-ce que c'est ?

- Une boule d'algues

- Un nid de fougères
- Une rose séchée
 La Rose de Jéricho
La Rose de la Résurrection est une plante du désert.
Lorsque l'air devient trop sec, elle cesse toute activité, se
referme sur elle-même et se dessèche pour ressembler à
une boule de feuilles mortes.
Si la sécheresse dure longtemps, ses racines finissent
par s'émietter et la boule peut être emportée par le vent.
Dès qu'elle arrive dans un endroit plus humide, la rose
s’ouvre en quelques heures, ses feuilles s'épanouissent
et reverdissent en quelques jours, les racines repoussent
et la plante peut continuer sa vie, même après des
années de sommeil.
La rose de Jéricho doit son nom à la ville d’Israël qui
renaissait sans cesse de ses cendres.
Elle se transmet dans certaines familles de génération en
génération comme un porte-bonheur.