Emmanuel GÉRON
1
27 dé
embre 2011
Table des matières
1 Les besoins et tendan
es a
tuelles 4
2 Haut-débit et nouvelles modulations (bande étroite > large bande) 5
2.1 Rappels sur les modulations bandes étroites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1.1 Modulations analogiques : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1.2 Modulations numériques multi-états . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.1.3 Con
lusion sur les systèmes à modulation bande-étroite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2 Modulations larges bandes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.1 Introdu
tion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.2 L'étalement de spe
tre par sauts de fréquen
es (frequen
y hopping) . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.2.3 L'étalement de spe
tre par séquen
e dire
te . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2.4 Les modulations multi-porteuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3
1 Les besoins et tendan
es a
tuelles
1. Communi
ations voix
Domaine privé : mobilité dans le logement et faible
oût
Le servi
e re
her
hé est une
ommuni
ation vo
ale au sein d'un logement (maison, appartement) ou d'un lieu
de travail (agen
e, bureau, entrept) ave
une mobilité de dépla
ement pour un piéton. Un tel système de
téléphonie mobile doit rempla
er les téléphones laires a
tuels. La qualité de la liaison vo
ale est indispensable
ar personne n'envisage de téléphoner
hez lui ave
un mauvais téléphone. On re
her
he le même
onfort
d'é
oute mais ave
une liberté de dépla
ement lo
al. Ce servi
e de mobilité ne doit pas dépendre d'un opérateur
pour limiter les
oûts.
Les réponses a
tuelles sont la norme de téléphonie de proximité DECT (Digital Enhan
ed Cordless Tele
om-
muni
ations) ou bien un mobile
ompatible Wi relié à une Box et utilisant la norme VoIP (Voi
e over Internet
Proto
ol).
La solution la plus simple et la plus é
onomique a
tuellement est un téléphone selon la norme DECT. Le
odage de la parole privilégie la qualité ave
un débit relativement élevé (1152kBit/s) mais en
ontrepartie le
système présente une portée réduite pour en limiter le
oût (300m en
hamp libre). Ave
une base simple, on
peut assurer un mini standard téléphonique ave
5 mobiles. La norme
ontient d'autre part les fon
tionnalités
pour permettre l'itinéran
e (roaming) lors de la
ommuni
ation.
Le déploiement d'une telle solution n'est pas tributaire d'un opérateur. Il s'agit d'un système dit privé. Il
n'y a pas de
ouverture don
pas de mobilité hors du domaine privé. La seule fa
turation possible provient
des appels faits à l'extérieur du réseau de l'habitation ou de l'entreprise qui passe alors par un opérateur de
télé
ommuni
ation.
Les solutions ave
mobiles
ompatibles Wi sont souvent des options payantes des fournisseurs d'a
ès internet.
(b) INTERNET ave
mobilité totale ou partielle pour une
onsultation de
ourriels ou bases de données en
usage itinérant :
mobilité partielle :
onsultation sans dépla
ement hors de la zone de
ouverture du point d'a
ès de
ratta
hement, à des endroits variables (Hotspot Wi...)
mobilité totale :
onsultation en
ours de dépla
ement en avion, train, voiture ou piétonnier (UMTS)
(
) Interopérabilité totale et simple entre les diérents systèmes de traitement de données (transparen
e pour
l'utilisateur) :
PC de bureau ou portable, PDA, s
anner, imprimante, appareils de prise de vue numériques, baladeur
MP3...
4
2 obje
tifs distin
ts (Bluetooth et Zigbee) :
ii. re
onnaissan
e automatique, au niveau des appli
ations, des sour
es potentielles d'informations numé-
riques
3. Con lusions :
Les attentes énon
ées pré
édemment
onduisent à des solutions te
hniques diérentes
omme l'indique l'existen
e
de diérents standards internationaux.
Il est relativement di
ile d'assurer un haut débit en même temps qu'un dépla
ement libre et rapide. En eet
le bruit dans le
anal hertzien
onduit à une déformation et un brouillage des
onstellations IQ permettant les
modulations haut-débits.
Un système faible
oût implique généralement des performan
es limitées soit en terme de débit, soit en terme
de portée pour un système radiofréquen
e.
Un système
âblé s'il permet des a
heminements rapides sur de longues distan
es est souvent limité dans
es
performan
es par les systèmes éle
troniques d'aiguillage né
essairement présents pour assurer un maillage dense
dans la zone géographique de fourniture du servi
e ; et dans son développement par les
oûts de déploiement des
infrastru
tures réseaux.
Une
onstante dans tous les nouveaux systèmes est l'optimisation de l'utilisation du spe
tre radio-fréquen
e qui est
une denrée rare. Nous allons ainsi présenter les nouvelles te
hniques de modulation mise en ½uvre pour
es nouveaux
systèmes ave
leurs avantages et leurs in
onvénients. Ces te
hniques issues initialement des systèmes militaires peuvent
être déployées à grande é
helle pour des systèmes grand publi
grâ
e au faible
oût des systèmes de traitement
numérique et au fa
teur d'é
helle lié au mar
hé grand publi
.
Brouilleur
Puissan
e
Porteuse
Modulation
Fréquen
e
∆f
ωm < 2 W = ∆f
∆f
La relation ωm << ωc implique pour
onserver le rapport
f0
onstant, soit une limitation du débit, soit une
augmentation de la fréquen
e porteuse pour augmenter la fréquen
e modulante et ainsi le débit maximal théorique
5
du
anal de
ommuni
ation. Les nouveaux systèmes de radio
ommuni
ation haut-débit utilisent ainsi des gammes de
fréquen
es de plus en plus élevées.
Cette relation est vrai pour toutes les modulations qu'elles soient analogiques ou numériques même multi-états.
Pour notre part, nous allons nous
on
entrer sur l'étude des modulations numériques.
L'utilisation d'une modulation numérique sous-entend une émission par salve des données ave
ompression. Il faut
en eet
oder les informations numériques ou analogiques (voix) sous forme d'un train de données binaires qui sert à
générer à son tour un signal analogique seul apte à être véhi
uler au travers d'un média de transport. Les temps de
traitement impliquent un dé
alage temporel limité, uniquement, par une
ompression des informations à transmettre.
X
Sm (t) = (ak + jbk ) g (t − kT ) (1)
k
Dans l'équation 1, (ak + jbk ) représente les états
omplexes et g (t) la fon
tion de mise en forme spe
trale. L'en-
semble dénit les symboles
omplexes de la modulation numérique multi-états.
+3
+1
I
-3 -1 +1 +3
-1
Rmq :
1. Si a2k + b2k = Cte, alors il s'agit d'une modulation par saut de phase uniquement (PSK).
Si la modulation numérique est bande étroite, alors le rythme de
hangement des symboles est lent.
On rappel que la vitesse de modulation maximale est donnée par une séquen
e de
hangement d'états du type :
1 1
Dans une telle séquen
e, la période minimale modulante est
fm = 2Ts où Ts = fs est le temps d'un symbole.
T =
Ave
∆f la largeur fréquentielle d'un
anal de
ommuni
ation, on a bien évidemment la relation :
1 1 fs 1 fbit ∆f
fm = = = = = ≤ (4)
T 2Ts 2 2N Tbit 2N 2
6
2.1.3 Con
lusion sur les systèmes à modulation bande-étroite
Avantages
1. Linéarité aisée des systèmes éle
troniques.
3. Possibilité de multiplier le nombre de anaux simultanés en les juxtaposant dans la bande fréquentielle disponible.
5. Les défauts du anal de propagation inuen ent toutes les informations de la même façon.
In
onvénients
1. Une grande sensibilité d'un
anal donné vis à vis d'un brouilleur lo
alisé à la même fréquen
e. Toutes les
informations sont perdues et le
anal devient inexploitable.
∆f
2. Impossibilité sur un
anal de largeur fréquentiel ∆f d'utiliser une fréquen
e modulante supérieure à
2 . Ave
des modulations multi-états, on peut augmenter le débit mais au détriment de la sensibilité au bruit. Il y a une
limitation intrinsèque du débit maximal disponible.
3. Une variation du débit implique d'utiliser plusieurs anaux, e qui rend éventuellement l'exploitation di ile.
4. L'émission de l'information dans une bande réduite
onduit à une puissan
e
rête relativement importante.
A
tuellement, on
her
he à réduire
ette puissan
e dans les systèmes modernes pour des questions de santé
publique et de
ohabitation ave
les autres systèmes éle
tromagnétiques ou éle
troniques.
5. Enn, toute l'information étant
on
entrée sur une étendue spe
trale faible, il est relativement aisée d'é
outer
la
ommuni
ation pour en inter
epter le
ontenu, même ave
un
ryptage.
Les méthodes de modulations modernes tendent à dépasser
es limitations. Pour
ela, au lieu d'être
on
entrer sur
une petite étendue fréquentielle (le
anal), l'information est répartie sur une large plage de fréquen
es. On parle alors
de modulations large bande.
Nous allons maintenant présenter les te
hniques a
tuelles développées dans les nouveaux systèmes de
ommuni
a-
tion.
1. Une plus grande immunité
ontre les brouillages éle
tromagnétiques à fréquen
e lo
alisée. Seule une faible
partie du signal est perturbée par un brouilleur lo
alisé.
2. Une densité spe
trale de puissan
e globalement plus faible : pour l'émission des informations de
haque
ommuni
ation, la puissan
e disponible est étalée sur une large plage de fréquen
es.
3. Une meilleure prote
tion
ontre les é
outes :
haque liaison radio-fréquen
e apparaît
omme du bruit pour
les autres. L'é
oute né
essite de
apter une grande largeur spe
trale
e qui limite la sensibilité des ré
epteurs
pirates.
En vertu de la relation de Shannon sur la
apa
ité d'un
anal de
ommuni
ation, une augmentation de la largeur
de la bande passante (ou largeur du
anal fréquentiel) permet d'augmenter le débit théorique maximal.
S
On rappel que la
apa
itéC en bit−1 s'exprime en fon
tion du rapport signal sur bruit N et de la bande passante
du
anal de transmission W = ∆f en Hz selon la relation de Shannon 5.
1 S Ebit fbit
C = W log2 1 + = W log2 1 + (5)
W N N0 W
Pour un signal numérique, l'énergie d'un bit est Ebit = S ·Tbit . S est la puissan
e du signal. L'énergie du bruit est
N = W N0 quand N0 est la densité spe
trale uniforme de bruit (bruit blan
additif gaussien à bande spe
trale
fbit
limitée). Le terme obtenu W en bit/s/Hz
orrespond à l'e
a
ité spe
trale de la te
hnique de transport de
l'information utilisée, pour le système de télé
ommuni
ation étudié.
Il existe a
tuellement deux
atégories de modulations larges bandes : les modulations à étalement de spe
tre et
les modulations multi-porteuses.
Les nouveaux systèmes de
ommuni
ations utilisent ainsi trois grandes te
hniques de modulation :
7
1. Les te
hniques d'étalement de spe
tre par sauts de fréquen
es (lents ou rapides).
Quel que soit le type retenu, les modulations large bande
onsistent à répartir l'information sur une plage de
fréquen
es très large
omparativement aux modulations
lassiques à bande étroite.
Dans le
as de la radiotéléphonie mobile, plusieurs mobiles (soit plusieurs utilisateurs) partagent simultanément
ette large bande pour assurer un multiplexage.
Fréquen e
fn
PSfrag repla
ements
fj
fi
f0
n+1 n+3 n+i
n+2 n+4 n+i+1 Temps (n × Tslot )
Dans la gure 3, Tslot désigne le temps d'émission sur une fréquen
e parmi l'ensemble des fréquen
es disponibles.
On distin
te alors la te
hnique par sauts de fréquen
es lents (Tslot ≫ Tsymbole ) et l'étalement de spe
tre par sauts de
fréquen
es rapides pour lequel au
ontraire Tslot ≪ Tsymbole .
1. Le saut de fréquen
es lent revient à
hanger de fréquen
e porteuse à
haque nouvelle trame émise, essentiellement
pour limiter le brouillage par interféren
es ave
des émetteurs à fréquen
e lo
alisée. Cette te
hnique permet
également de
ombattre les eets d'évanouissement (fading) lié au phénomène des multi-trajets. Plusieurs bits
d'informations sont ainsi émis sur
haque porteuse. Le saut de fréquen
e lent est mis en ½uvre dans le GSM
et dans les systèmes Bluetooth. La séquen
e des sauts est
hoisie par l'émetteur et le ré
epteur à l'aide d'un
algorithme
ommun et apparaît
omme pseudo-aléatoire pour les autres systèmes.
2. Le saut de fréquen
es rapide
onsiste au
ontraire à
hanger plusieurs fois de fréquen
e porteuse pendant le temps
d'un bit. L'information modulante est ainsi étalée sur plusieurs porteuses don
sur une plage de fréquen
es
étendue. La séquen
e des sauts est i
i en
ore
hoisie par l'émetteur et le ré
epteur à l'aide d'un algorithme
ommun et apparaît également
omme pseudo-aléatoire. Ce
i rend l'é
oute parti
ulièrement di
ile
ar la vitesse
des sauts est élevée. Enn la puissan
e est émise sur plusieurs porteuses en parallèle. Peu de signal est émis sur
haque porteuse,
e qui limite la puissan
e
rête dans le
anal de
ommuni
ation. Bien évidemment, le
anal
fréquentiel né
essaire est nalement plus grand. Il
orrespond à l'agrégation des diérents petits
anaux de
transmission utilisés au
ours de la transmission des bits.
Pour les deux te
hniques, le système en émission est
elui dé
rit par la gure 4. Le ux de données binaire à transmettre
sert à moduler une porteuse intermédiaire. Celle-
i est ensuite multipliée par une séquen
e de fréquen
es permettant
d'o
uper les
anaux disponibles.
Pour la ré
eption le pro
édé est identique. Il sut de multiplier le signal étalé reçu à l'antenne par la même
séquen
e de sauts de fréquen
es pour retrouver la porteuse modulée intermédiaire en FSK ou BPSK. La démodulation
de
elle-
i permet de revenir au ux de données d'information.
8
ag repla
ements
Mélangeur Fréquen
e
somme
Sd (t)
Flux des données Modulateur
binaires (FSK ou BPSK)
Signal étalé
C(t)
Qu'il s'agisse d'un étalement par des sauts de fréquen
es lents ou rapides,
ette te
hnique permet de
ombattre les
dégradations o
asionnées par le
anal de transmission tel que l'évanouissement. Le
hangement de fréquen
e porteuse
modie les déphasages des signaux ayant par
ourus des distan
es diérentes. Si pour une fréquen
e le
hamp résultant
est nul en un lieu, il ne le sera pas pour une autre fréquen
e si
ette dernière est susamment éloignée de la pré
édente.
La séquen
e de sauts dénit don
des fréquen
es su
essives qui ne sont pas adja
entes.
Pour améliorer en
ore
et eet, il est intéressant de mettre en pla
e un pro
éder de brassage des données. On parle
d'interleaving en anglais. Il s'agit de répartir dans plusieurs salves su
essives les données normalement émises en
une seule (Fig. 5).
PSfrag repla
ements
Données à émettre
Tpaquet
Tsymbole
1 3 5 1 3 5 1 3 5 1 3 5 1 3 5 1 3 5
Tslot
1 1 1 1 1 1 3 3 3 3 3 3 5 5 5 5 5 5 2 2 2 2 2 2
Le prin
ipe est de multiplier (OU ex
lusif en logique binaire) la trame des données binaires à émettre dont le
débit est n bit.s , par une séquen
e de
odage dont le débit est beau
oup plus élevé (N bit.s ). N est le Chip
−1 −1
rate (Fig.6 ). Cette multipli
ation
onduit à la trame modulante binaire dont le débit est pratiquement
elui de
la séquen
e d'étalement.
1 1 1 1
ag repla
ements Données binaires
A 0 0 0
Tbit
Séquen
e pseudo-aléatoire 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
C 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Tc
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Signal étalé à transmettre
S =A⊕C 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
9
La fréquen
e modulante obtenue est au rythme de N bit.s−1 beau
oup plus élevé que le rythme binaire initial,
e
qui étale le spe
tre (Fig. 7). Pour être e
a
e,
ette séquen
e doit
onduire à un étalement du spe
tre de façon
relativement uniforme sur la bande spe
trale étendue. Elle doit blan
hir le spe
tre émis.
La séquen
e de
odage est ainsi
hoisie ave
des
ara
téristiques pro
hes d'un signal aléatoire (bruit blan
) et
don
une étendue relativement importante.
Puissan e
111
000
000
111
Données binaires (A)
000
111
000
111
000
111
000
111
000
111
000
111
− 1 1
f
T T
111
000
000
111 111111111111111
000000000000000
000
111
000
111
000
111
000
111 000000000000000
111111111111111
000
111
000
111 f
−( T1 + 1
Tc
) ( T1 + 1
Tc
)
Sd (t)
Flux des données Modulateur
binaires (FSK ou BPSK)
Signal étalé
C(t)
Générateur binaire
pseudo-aléatoire
1. En ré eption
Pour retrouver l'information à la ré
eption, le signal démodulé est remultiplié ave
la séquen
e de
odage utilisée
à l'émission. Les propriétés de la multipli
ation binaire font qu'une trame binaire multipliée ave
elle-même
donne zéro (B ⊕B =0 et 0 ⊕ X = X ). On retrouve ainsi le signal de départ (Fig. 6). S est le signal étalé, C la
séquen
e d'étalement et A les données binaires de départ.
10
2. Propriétés
La fon
tion d'étalement permet de s'aran
hir des brouilleurs lo
alisés mais aussi des é
outes pirates.
Elle permet également de lutter
ontre le brouillage lié aux multi-trajets.
On s'intéresse au
as d'un dé
alage temporel quand le signal reçu n'est pas nul. Si la séquen
e de
odage présente
une auto-
orrélation stri
te, alors seul le trajet prin
ipal sera pris en
ompte. L'auto-
orrélation stri
te revient à dire
qu'il faut que la séquen
e de
odage multipliée binairement ave
elle-même mais ave
un dé
alage quel
onque de 1
bit ou plus donne une séquen
e pro
he d'un bruit blan
s don
omme s'il s'agissait d'un signal provenant d'un autre
émetteur. Il n'est don
pas re
on
entré et reste un faible bruit dans le
anal, non gênant pour la ré
eption du signal
utile.
Les relations de
orrélation ou d'inter-
orrélation pour les séquen
es s'estiment en utilisant les règles suivantes :
4. On obtient ainsi :
N
1 X
R (τ ) = Ck Ck−τ (7)
N
k=1
N
1 X ′
X (τ ) = Ck Ck−τ (8)
N
k=1
A la ré
eption, il sut de multiplier ST otal par la séquen
e C ave
un éventuel dé
alage temporel pour retrouver
les deux signaux :
S1 = ST otal ∗ C = S ∗ C ∗ C + S∆T ∗ C∆T ∗ C = S ∗ C 2 = S (10)
2
S2 = ST otal ∗ C∆T = S ∗ C ∗ C∆T + S∆T ∗ C∆T ∗ C∆T = S∆T ∗ C∆T = S∆T = S (11)
Ayant extrait les deux
opies du signal de départ, le ré
epteur peut alors les sommer pour améliorer la ré
eption
en environnement di
ile.
Cette te
hnique de modulation large bande par étalement du spe
tre par séquen
e dire
te est utilisée dans
ertaines
normes 802.11 (Wi) et dans les systèmes de téléphonie de type CDMA améri
ain ou asiatique, ou en
ore UMTS (3G+).
11
Emission
Puissan e
Données binaires
Utilisateur1
1
f
− T1 T
Codage
Données
odées
Utilisateur1
1 1
f
−T Tcode
code
Séquen
e
pseudo-aléatoire (C)
Utilisateur1
f
− T1c 1
Tc
f
−( T1 + 1
Tc
) ( T1 + 1
Tc )
Codage-spe
tral
Puissan
e
f
−( T1 + 1
Tc
) ( T1 + 1
Tc )
F F T −1
1. Soit Dc = n bits s−1 le débit né
essaire dans le
anal pour véhi
uler l'information utile
Dc n
2. Si on émet sur M porteuses simultanément,
haque sous porteuse propose un débit de Dsc = M = M bits s−1 .
12
3. Pour renfor
er la résistan
e de la liaison vis à vis des parasites éle
tromagnétiques, on ajoute de la redondan
e
1 n
et on prend un débit binaire utile de Dsc =
P M bits s . P indique le degrés de redondan
e. Par exemple un
−1
2
ode
onvolutionnel indique que pour 2 bits d'information utile, 3 bits serviront à moduler les porteuses.
3
4. Enn pour répartir
onvenablement les données de façon pseudo-aléatoire sur les diérents sous-
anaux, les
données après
odage
onvolutionnel sont multipliées ave
une séquen
e de blan
himent de type séquen
e binaire
pseudo-aléatoire mais de débit juste supérieure ou égal au débit des données. Ce blan
himent n'étale pas le
spe
tre, mais fait apparaître la liaison
omme du bruit blan
pour tout système d'é
oute pirate.
5. Pour répartir les données utiles sur les diérentes porteuses, on utilise nalement des règles de proje
tions en
onsidérant les sous-
anaux d'émissions
omme les
oordonnées d'un repère orthogonal à M dimensions. On
parle ainsi de modulation OFDM (Orthogonal Frequen
y Division Multiplexing). On applique des
oe
ients
omplexes (amplitude et phase) sur
ha
une des sous-porteuses. On
rée alors un spe
tre parti
ulier pour
haque
temps symbole et
haque transition entre deux symboles su
essifs temporellement.
6. Le signal dé
rit dans l'espa
e des fréquen
es (espa
e des sous-
anaux) est alors
onverti en son signal temporel
haute-fréquen
e équivalent par une transformée de Fourier inverse. Les étapes 5 et 6 forment la modulation
proprement dite.
Ainsi
omme pour l'étalement de spe
tre par séquen
e dire
te, les informations de départ au débit de n bits
−1
donnent
un ux à émettre au rythme de N = P · n bits
−1
, mais l'étalement du spe
tre n'est pas le simple fruit d'une multipli-
Les te
hniques de modulation multi-porteuses sont très intéressantes pour les systèmes présentant des phénomènes
de multi-trajets ave
de longs délais mais sans annulation du
hamp éle
tromagnétique. Ave
une modulation
lassique
haut débit, le temps d'un symbole est
ourt. Au niveau de l'antenne du ré
epteur, les signaux dé
alés dans le temps
de plus d'un demi-symbole apparaissent
omme brouillés. Pour tolérer des délais longs, il faut augmenter le temps
symbole. Dans une modulation
lassique
ela
onduit à diminuer le débit,
e qui n'est pas re
her
hé.
Pour une modulation multi-porteuses,
haque sous-porteuse est modulée ave
un débit beau
oup plus faible que le
débit d'information, et
e d'autant plus que le nombre M de sous-porteuses est grand. Le temps symbole pour
haque
petit
anal fréquentiel est ainsi multiplié pratiquement par un fa
teur M. Les délais tolérés entre les diérents trajets
sont ainsi beau
oup plus grands. Le système est plus robuste. Ce type de délais longs entre trajets diérents pour
un même signal est une
ara
téristique des systèmes d'émission de télévision. La modulation OFDM est ainsi utilisée
pour le nouveau standard de la télévision numérique terrestre (TNT). Le phénomène de multi-trajets est aussi sensible
pour les réseaux informatiques sans-l de type Wi surtout dans la bande des 5Ghz pour l'intérieur des bâtiments.
Les normes 802.11a et 802.11n utilisent ainsi la modulation OFDM.
Puissan
e
émise
fréquen
es
porteuses
PSfrag repla
ements Temps
∆f
Fig. 10 FDMA
13
Un exemple de la vie de tous les jours est la radiophonie sur la bande FM. Le numéro donné ave
haque nom de
haîne de radio
orrespond à la fréquen
e porteuse qui lui est allouée. La télévision est un autre système utilisant le
multiplexage fréquentiel.
Il important de noter que le système de ré
eption pour diérentier le
anal utile C des autres
anaux doit utiliser un
ltrage passe-bande
entré sur la fréquen
e porteuse du
anal fc . Ce ltrage implique un intervalle de garde fréquentiel
entre
haque
anal. Pour une bande passante totale donnée, une partie de l'étendue spe
trale n'est don
pas utilisée
pour l'a
heminement de données. Le multiplexage qui apporte de la souplesse pour le nombre de
ommuni
ations
simultanées se fait au détriment du débit total transporté.
Puissan
e
émise
Temps
PSfrag repla
ements
fréquen
es
porteuses
∆t
Fig. 11 TDMA
Le multiplexage temporel uniquement disponible ave
les systèmes de télé
ommuni
ation vo
aux numériques (du
fait de la
ompression de données indispensable) implique une syn
hronisation très pré
ise entre les diérents émetteurs
et ré
epteurs an de respe
ter les intervalles temporels (slots) ae
tés à
haque
ommuni
ation. Toute horloge surtout
pour un système grand publi
présente des u
tuations au
ours du temps. Un tel système n'est don
envisageable
qu'ave
une toléran
e sur les bornes temporels des slots de
ommuni
ation. Ainsi pour le TDMA, un intervalle de
garde temporel est in
lus entre
haque slot et des motifs de re-syn
hronisation sont insérés de façon régulière dans
les trames é
hangées. Le temps non utilisé pour les
ommuni
ations et les données de re-syn
hronisation (données
réseau) rajoutées
ontribuent i
i en
ore à une rédu
tion du débit transmis par rapport au débit théorique maximal.
Cependant au prix de
ette diminution du débit utile, le multiplexage temporel ore une souplesse supplémentaire
pour l'ae
tation de
anaux de
ommuni
ations par rapport au seul espa
e des fréquen
es.
3.3 TDMA+FDMA
Pour augmenter le nombre de
anaux de
ommuni
ation et permettre une plus grande souplesse d'ae
tation de
eux-
i, les systèmes modernes
ombinent presque toujours un multiplexage temporel et fréquentiel. Les systèmes
ombinent ainsi un multiplexage temporel sur plusieurs fréquen
es porteuses en parallèle. Ce
i amène une grande
souplesse de
hoix dans les
anaux de
ommuni
ations qui sont
ette fois dénis par un
ouple : slot temporel +
fréquen
e porteuse.
14
Puissan
e
émise
fréquen
es
porteuses
∆t
Cette souplesse peut être mise à prot pour lutter par exemple
ontre des signaux de brouillage lo
alisés soit dans
le temps, soit dans le domaine fréquentiel. Il sut de ne pas émettre à la fréquen
e donnée à l'instant donné pour
éviter de perdre des données. Bien sur la te
hnique du saut de fréquen
es présentée dans le
as de l'étalement de
spe
tre né
essite
e double multiplexage.
15
Emission
Puissan
e
Puissan
e
f
f fmin fmax
− T1 1
T
Puissan e
Séquen e d'étalement1
f
− T1c 1
Tc
Puissan
e
Puissan
e
f
f fmin fmax
− T1 1
T
Séquen e d'étalement2
f
− T1c 1
Tc
Puissan e
f
fmin fmax
Si le prin
ipe du CDMA est élégant, il est en fait plus
omplexe à implanter qu'il n'y paraît.
Considérons deux utilisateurs en liaison ave
la même station d'émission radio-fréquen
e mais dont l'un est deux
fois plus éloigné que l'autre. Pour xer les idées, supposons que l'utilisateur 1 est le plus éloigné. Sur l'antenne de
ré
eption de la station de base arrivent don
deux signaux qui sont
omplètement superposés spe
tralement mais dont
l'un présente une puissan
e double du se
ond. Si le ré
epteur de la station de base essai de re-
on
entrer le signal utile
de la liaison 1 alors se pose le problème du rapport signal sur bruit lors du dé
odage nal. En eet, le spe
tre utile de
l'utilisateur 1 est bien re-
on
entré mais le signal de l'utilisateur 2 est équivalent à un bruit très important qui dans
le pire des
as bloque l'exploitation du signal 1. On se retrouve dans le
as
lassique d'un signal noyé dans le bruit.
Pour tenir
ompte des puissan
es éventuellement très diérentes reçues sur les ré
epteurs du système en fon
tion
de la distan
e ou des phénomènes de multi-trajets, il est indispensable d'implémenter sur
haque émetteur un système
de
ontrle de la puissan
e émise. Ce système permettra de réduire la puissan
e des signaux naturellement les plus
forts et au
ontraire d'amplier les signaux les plus faibles. Le but est de ramener la puissan
e reçue pour
haque
ommuni
ation à une valeur moyenne
ommune.
16
PSfrag repla
ements
Puissan
e
Ré
eption
re
on
entré 1
N
f 1
f
fmin − T1 T fmax
fmin fmax
Séquen e d'étalement1
f
− T1c 1
Tc
NB : Le prin
ipe du
odage orthogonal utilisé i
i pour multiplexer deux signaux lors d'une modulation par étalement
de spe
tre par séquen
e dire
te est
omplètement transposable au
as des sauts de fréquen
e, et aux modulations multi-
porteuses. En eet dans
es deux
as, la table des fréquen
es émises par un utilisateur doit être stri
tement diérente
de
elle d'un autre utilisateur dans la même
ellule. Il faut don
là en
ore un algorithme donnant des séquen
es
orthogonales. Le produit s
alaire employé pour dénir l'orthogonalité restant à pré
iser dans
haque
as.
Pour le saut de fréquen
e l'orthogonalité est relativement simple à assurer
ar seule une
onversation entre en jeux
pour
haque liaison à
haque instant. Pour les modulations multi-porteuses pour véhi
uler plusieurs
ommuni
ations
dans le
anal élargi, l'orthogonalité est plus déli
ate
ar à
haque instant plusieurs fréquen
es sont utilisées par
ommuni
ation. A
haque nouveau symbole les fréquen
es utilisées par un
anal
hangent mais entre deux
anaux il
ne doit jamais y en avoir de
ommunes. En fait on doit dénir des spe
tres disjoints (orthogonaux).
17
3.6.1 Réseaux
ellulaires
Nous allons nous intéressé d'abord au multiplexage spatial sous sa forme la plus simple qui
onduit à la réalisation
des réseaux de radio
ommuni
ation
ellulaires.
La gure 15 expli
ite le prin
ipe de la réae
tation des fréquen
es et sa
onséquen
e à savoir le développement
des réseaux
ellulaires. Considérons une zone géographique dénie par le grand o
togone. Supposons que le système
dispose d'environs 7 fréquen
es pour émettre en mode FDMA. Ave
la stru
ture du système mono
ellulaire, la zone
géographique est
ouverte par une seule station d'émission et on ne peut don
avoir que 7 liaisons simultanées sans
brouillages. Pour pouvoir réutiliser 2 fois la même fréquen
e d'un point à un autre de
ette
ellule unique, il faut que
la puissan
e d'une liaison ne gène pas l'autre. Autrement dit, il faut que l'une des
ommuni
ations se passe loin de
l'autre. Il faut don
2 émetteurs diérents
ha
un près d'un des 2 mobiles impliqués dans
es
ommuni
ations. La
ellule initiale doit être redé
oupée en
ellules plus petites. Chaque
ellule est entourée de 6 voisines don
7 fréquen
es
sont né
essaires pour ne pas avoir de superposition spe
trale entre deux
ellules adja
entes. Par
ontre deux
ellules
espa
ées d'une autre peuvent utiliser la même fréquen
e. On peut ainsi ré-allouer les fréquen
es pour les
ellules qui
ne sont pas des plus pro
hes voisines.
Le prin
ipe d'un système
ellulaire (ou mi
ro-
ellulaire en fon
tion de la taille des
ellules)
onduit à un système
plus
oûteux à mettre en pla
e. Il faut plus de systèmes d'émission/ré
eption et des moyens d'inter
onne
ter
es
ellules
entre elles pour a
heminer les
ommuni
ations vers les réseaux
âblés des opérateurs. Par
ontre, la puissan
e émise
pour établir une liaison entre une base et un mobile est moindre
ar la distan
e est plus faible. Ce
i
onduit à une
autonomie supérieur des appareils mobiles sur batterie et à une nuisan
e éle
tromagnétique moindre. La ré-allo
ation
des fréquen
es permet de densier les
anaux de
ommuni
ation mais né
essite d'établir un plan des fréquen
es lors
de l'installation.
Pour les systèmes de 3ème génération (UMTS), un ranement supplémentaire a été introduit sous la forme d'une
séquen
e de blan
himent propre à
haque
ellule et utilisée
omme pour l'étalement par séquen
e dire
te. Les données
à émettre sont multipliées par
ette séquen
e non pour étaler le spe
tre (la séquen
e présente un débit semblable
à
elui des données) mais pour le blan
hir. Chaque
ommuni
ation d'une
ellule apparaît
omme du bruit pour les
ellules adja
entes lors de la re
onstru
tion des données en ré
eption. Il est ainsi possible d'utiliser dans une
ertaine
mesure les mêmes fréquen
es dans les
ellules adja
entes.
18
ag repla
ements
En jouant sur les phases et amplitudes relatives des signaux émis par
haque antenne élémentaire du réseau, on
peut
onstruire des gures d'interféren
es
omplexes
ontrlées à longue distan
e des sour
es, et
eux d'autant plus que
le nombre d'éléments rayonnants est important. Cette liberté liée au nombre de sour
es est évidemment
ontre-balan
é
par la
omplexité des systèmes éle
troniques à mettre en ½uvre pour déphaser et amplier de façon indépendante un
grand nombre de sour
es.
Les appli
ations peuvent être très diverses. La gure 16 montre par exemple l'utilisation d'une antenne au lieu de
deux pour la
ouverture de 2 se
teurs angulaires parti
ulier de l'espa
e. Il s'agit dans
e
as d'une utilisation statique
ou la
onguration du système se fait lors de son installation. La gure 17 montre elle, une utilisation dynamique
de l'adaptation du diagramme de rayonnement pour reporter une part des
ommuni
ations d'une
ellule saturée vers
une
ellule disponible. Cette
ouverture variable peut aussi servir à annuler une dire
tion de propagation parti
ulière
s'il apparaît un signal parasite fort provenant de
ette dire
tion. La déformation du diagramme de rayonnement peut
également servir à émettre plus de puissan
e dans la dire
tion d'un utilisateur pour améliorer la
ouverture du point
de vue de la porté.
Cellule1
établissement d'un zéro
de ré
eption pour
une dire
tion
Brouilleur lo alisé
ouverture modiée
pour prise en
harge de
ommuni
ations
pour adaptation du débit
19
Le fait d'émettre dans des dire
tions privilégiées, don
de se
toriser l'espa
e du point de vue de l'émission peut
permettre la réutilisation d'une fréquen
e à tout instant dans plusieurs zones géographiques diérentes mais pro
hes.
On réalise ainsi un multiplexage spatial par pavage spatial de la zone d'émission.
Le dernier intérêt des antennes adaptatives est leur possibilité de n'émettre que dans les dire
tions utiles
e qui
permet de réduire la puissan
e émise né
essaire aux systèmes de
ommuni
ations. Leur utilisation peut être une
solution pour réduire les nuisan
es éle
tromagnétiques.
Tx/Rx Tx/Rx
Tx/Rx Tx/Rx
TxEmetteur Ré
epteur
Tx/Rx Tx/Rx
Rx
Single Input Single Output Ré
epteur
Emetteur
Multiple Input Multiple Output
20
PSfrag repla
ements 1
1 Tx/Rx Tx/Rx
2 Tx/Rx Tx/Rx 2
Sn Signal émis Yn Signal reçu
Tx
Rx
Nt Tx/Rx Tx/Rx Nr
Le
anal de transmission est alors
ara
térisé par la matri
e de probabilité
omplexe (déphasage + atténuation)
reliant
haque antenne du système d'émission à
haque antenne du système de ré
eption (g 19). Dans le
as général,
le nombre Nt d'antennes pour le système d'émission et le nombre Nr d'antennes pour le système de ré
eption, utilisés
pour le lien mono-dire
tionnel dé
rit i
i, sont diérents. La matri
e H est don
une matri
e re
tangulaire (eq. 13).
h11 h12 ··· ··· ··· h1Nt
. ..
.
h21 h22 . . ··· h2Nt
H =
. . . . .
(13)
..
.. . . . .
. . . . .
hN r 1 hN r 2 ··· ··· ··· hN r N t
Le
anal est sus
eptible de varier au
ours du temps et de façon général il est dispersif lorsqu'il y a des réexions
multiples. Il est important de retenir que la matri
e H
ara
térisant le
anal dépend don
du temps et de la fréquen
e.
On doit ainsi
onsidéré une matri
e fon
tion du temps et de la fréquen
e H (t, f ).
On dénit alors deux
as distin
t :
1. Le anal bande étroite qui orrespond à l'é hange d'un signal bande étroite en fréquen e.
Si le signal est à bande étroite, alors il est légitime de faire l'approximation que le signal est mono-fréquentiel à
la fréquen
e de la porteuse et on peut simplier l'é
riture du
anal : H (t, f ) = H (t). On peut ainsi déduire le
signal reçu du signal émis dans le domaine temporel :
Dans
ette équation s (t) est le signal émis, n (t) le bruit additif du
anal et y (t) le signal reçu après re
onstru
tion
sur l'ensemble des antennes. y , s et n sont des ve
teurs.
y0 s0 n0
y1 s1 n1
y= . s= . n= . (15)
.. .. ..
yNr sN t nN r
2. Le anal large bande qui orrespond à l'é hange d'un signal large bande
Dans le
as d'un signal large bande, la simpli
ation pré
édente n'a plus de sens et le signal reçu peut être obtenu
du signal émis de 2 façons.
En passant dans le domaine spe
tral.
Dans
ette équation H (t, f ) représente la fon
tion de transfert du
anal et Y, S et N sont les transformée de
Fourier des signaux temporel y, s et n (Y = T F (y) , S = T F (s) , N = T F (n)).
En utilisant la réponse impulsionnelle du
anal h (t, τ )
On utilise alors la
ara
térisation du
anal dans le temps et en délai de propagation.
21
Nsymbole
X
y (t) = h (t, τi ) s (τi ) + n (t) (17)
i=0
Pour dénir le nombre de
anaux théoriquement indépendants dans
e
anal MIMO multi-réexif, il faut réaliser la
dé
omposition en valeurs propres de la matri
e de la
ovarian
e du
anal R.
R = H.H H (18)
Dans l'équation 18, H H est la transposée hermitienne (transposée et
onjuguée ) de H . Si v est le ve
teur propre
asso
ié à la valeur propre λ, alors on rappelle qu'on peut é
rire Rv = λv . Si on peut déterminer M valeurs propres
ave
leurs ve
teurs propres asso
iés, alors on peut dénir M
anaux indépendants de
ommuni
ation dans
e milieu
qui utilise la propagation libre d'une onde hertzienne. Dans le
as général,
ompte tenu du
ara
tère triangulaire de
la matri
e et du milieu quel
onque M 6= Nt 6= Nr .
Quand on parle de multiplexage, on sous-entend une utilisation optimale du débit théorique du
anal. Il est ainsi
intéressant de dénir la
apa
ité binaire d'un
anal MIMO par rapport à un
anal simple (SISO) telle que la dénit
Shannon (eq.19).
S0
CShannon = W log2 1 + en bit.s−1 (19)
W.N0
Si on normalise
ette
apa
ité par rapport à une largeur spe
trale de 1Hz pour le
anal, on peut la réé
rire sans le
S0
terme W . Elle s'exprime alors en bits/se
/Hz. On rappelle que N 0
= SN R représente le rapport signal sur bruit au
niveau du ré
epteur.
S0
CSISO = log2 1 + en bit.s−1.Hz −1 (20)
N0
Pour un
anal MIMO, on obtient une relation analogue mais matri
ielle (eq. 21).
Dans
ette relation INr représente la matri
e identité de dimension N r. Ainsi, plus le nombre de ré
epteurs
augmente, plus la
apa
ité augmente. Ce
i se
omprend aisément
ar plus de puissan
e est
aptée et de la redondan
e
spatiale est ajoutée en ré
eption. H représente la matri
e
ara
térisant le
anal. Enn
P Q est la matri
e
ovariante du
signal transmis (ave
normalisation), ainsi tr (Q) = Qii = SN R (on travaille ave
la même puissan
e utile dans les
i=1
deux
as).
Dans le
as général on ne peut rien dire sur la
apa
ité ainsi obtenue par rapport à un
anal SISO. Il faut ainsi
d'abord
ara
tériser le
anal. Néanmoins 2
as parti
uliers sont simples à envisager :
1. L'émetteur ne
onnait rien du
anal et émet ainsi un signal identique sur l'ensemble des antennes d'émission.
SN R
Il n'exploite pas les
ara
téristiques du
anal. La matri
e Q est simple (Q =
Nt ) et la
apa
ité du
anal
s'é
rit simplement (eq. 22)
SN R H
CMIMO = log2 det INr + H.H (22)
Nt
2. Au
ontraire, le
anal est parfaitement
onnu de l'émetteur et la puissan
e est répartie sur les antennes
d'émission selon les ve
teurs propres de la matri
e R du
anal. La puissan
e est répartie selon les
anaux
indépendants (eq. 23).
min(Nt ,Nr )
X SN R
CMIMO = log2 1 + .λi (23)
Nt
sans mémoire
i=1
De façon plus générale, dans le
as d'un lien MIMO, dans un
anal à bruit blan
additif
gaussien, on peut
ara
tériser la
apa
ité du
anal dans le
adre d'un fading de Rayleigh (Il s'agit d'un
modèle d'évanouissement du signal par les trajets multiples utilisé notamment pour l'exploitation des réseaux
de téléphonie mobile type GSM en milieu urbain).
Nt grand
1. , alors on peut montrer que limNt →∞ (CMIMO ) = Nr · log2 (1 + SN R)
Nr f ixé
Nt = 1
2. , CMIMO est asymptotique à log2 (1 + SN R.Nr )
Nr grand
22
Nt grand
3. , CMIMO est asymptotique à log2 (1 + SN R)
Nr = 1
4. M = Nt = Nr = n , C varie linéairement ave
n le nombre de
anaux indépendants du
anal CMIMO =
n · log2 (1 + SNn R ).
Il est important de noter qu'augmenter le nombre d'antennes en ré
eption est toujours plus intéressant qu'aug-
menter le nombre d'antennes en émission dans un
anal bruité (
omparaison
as 2 et 3).
2. Le odage inter qui utilise lui la redondan e temporelle pour une séquen e vidéo.
Nous allons expli
iter su
in
tement
es 2
odages puis nous présenterons également la stru
ture d'un ux vidéo
MPEG.
RGB YIQ
Codage Optionnel
I
PSfrag repla
ements Y
Q
B
G
R Luminan
e Chrominan
e
Decoupage blocs
DCT Quant
Blo
8 × 8 pixels
oupage en blo
de 8x8 pixels
8X8
ZigZag
DPCM
Human
01101...
Données RLE
1. Pour une image d'une séquen
e vidéo, l'image dénie par
es plans Rouge (R) , Vert (G) et Bleu (B) est
trans
odée en trois plan : un plan Y (Luminan
e) et deux plans I et Q (Chrominan
e). L'½il humain est en eet
plus sensible à la diéren
e de luminosité qu'à la diéren
e de
ouleur. On
ode don
plus nement la luminan
e
que la
hrominan
e. Ce
odage est néanmoins fa
ultatif pour une image standard.
2. Chaque plan RGB ou YIQ est dé oupé en blo s élémentaires de 8×8 pixels.
23
3. Chaque blo
de 8 × 8 pixels est étudié dans le plan des fréquen
es spatiales par une transformée en
osinus di
rets
(DCT = Dis
ret Cosinus Transform).
Transformée
f (i, j) = position spatiale dans le blo 8 × 8 F (u, v) = Fréquen es spatiales dans le blo 8 × 8
ave
√1
2
pour ζ = 0
Λ (ζ) =
1 sinon
Pour la DCT (F (0, 0)
orrespond à la
omposante
ontinue et F (i, j) pour i ou j 6= 0 donne les
omposantes
alternatives. Plus (i, j) augmentent et plus le terme asso
ié
orrespond à des fréquen
es hautes.
4. La quanti
ation (Quant) est l'opération qui à une grandeur physique asso
ie un
ode binaire équivalent à son
niveau pour une plage de mesure dénie. Cette plage de mesure dépend du nombre de bits de quanti
ation don
de
odage. Pour le JPEG, la quanti
ation n'est pas faite ave
un pas uniforme. Les basses fréquen
es mieux
perçues par l'½il humain sont quantiées ave
un pas n alors que plus les fréquen
es augmentent moins il y a de
niveaux diérents. Il y a don
ompression par limitation du nombre de niveaux. Plus les fréquen
es sont élevées
et plus en moyenne le
oe
ient
orrespondant est faible en pratique. Un eet de seuillage est ainsi appliqué à
l'ensemble des éléments du tableau. Tous les
oe
ients inférieurs à
e seuil sont mis à zéro.
5. Le nouveau tableau résultant de la quanti
ation amplie l'importan
e des basses fréquen
es. Pour en tenir
ompte, le tableau est lu en ZigZag. Les
oe
ients sont lus dans l'ordre F (0, 0), F (1, 0), F (0, 1),F (0, 2),
F (1, 2), F (2, 0),F (3, 0),F (3, 1)... Les
oe
ients sont don
rangés bout à bout en allant des
oe
ients de plus
basse-fréquen
es vers les
oe
ients de plus haute fréquen
es. Cet arrangement des
oe
ients
onduits à une
série
omportant de plus en plus de zéros au fur et à mesure qu'on avan
e dans les fréquen
es élevées.
6. L'ensemble des
oe
ients est alors
odés ave
ompression. Le
oe
ient F (0, 0)
orrespondant au
ontinu du
blo
de 8×8 pixel en
ours de traitement est
odé en DPCM (Dierential Pulse Code Modulation) par rapport
au
oe
ientF (0, 0) du blo
pré
édent. Bien sûr il est indispensable de
oder la première valeur
omplètement.
Les autres
oe
ients de la DCT sont
odés en utilisant un
ode RLE (Run Length En
ode). Plusieurs
oe
ient
étant nuls au bout d'un moment dans le tableau on
ode le nombre de zéros : exemple 128009000100004... devient
(01)(02)(08)(29)(31)(44)... Plus il y a de zéros dans la suite à
oder et plus
e
odage est e
a
e, d'où l'intérêt
du seuillage pré
édent.
7. Enn l'ensemble des valeurs obtenues est
odé nalement en utilisant un
odage variable en longueur de Human
(Variable Length Code) sans perte d'information. On obtient ainsi les données binaires à transporter pour une
image de référen
e.
Pour nir, la gure 22 donne l'organisation des données d'un ux JPEG.
24
Start of Image Frame (trame des données) End of Image
NB :
tampon pour réguler le débit pour le média de transport.
Le
odage MPEG-4 (équivallent au Divx) utilise un
odage inter analogue sur les images. Par
ontre le
odage
intra est diérent en se sens que le
odage MPEG-4 utilise la notion d'objets et de plans superposés. L'image est
stru
turée,
e qui
onduit à un
odage plus ou moins ve
toriel des objets de l'image. Grossièrement, un bateau
naviguant sur l'eau sera dé
rit
omme un fond d'image xe (l'eau) ave
l'objet bateau se déplaçant dessus.
2. Données
Pour la plupart des utilisateurs naux, te
hnologie de type ADSL
hez eux pour la
onnexion au réseau mondial.
La te
hnologie émergente
on
urrente sur
ourant porteur (plugs) est envisageable mais pour l'instant pour un
oût plus élevé.
Les autres te
hnologies de desserte de la bou
le lo
ale (WIMAX, WIFI en extérieur, liaisons satellites) ne sont
pas en
ore
on
urrentielles en terme de
oût sauf dans les zones où l'ADSL est non disponible.
Toutes
es te
hnologies dénissent des
ou
hes physiques (supports de
ommuni
ations diérents) mais abou-
tissent toutes au transport de type TCP/IP ou UDP/IP
lassique sur les réseaux Ethernet
âblés standards. Les
25
re
her
hes portent a
tuellement sur des formats de
ompression plus performants pour limiter le débit demandé
par les appli
ations au niveau utilisateur (vidéo mpeg2 ou 4), musique (mp3)...
0 1,897344 GHz
1 1,895616 GHz
2 1,893888 GHz
3 1,892160 GHz
4 1,890432 GHz
5 1,888704 GHz
6 1,886976 GHz
7 1,885248 GHz
PSfrag repla
ements
8 1,883520 GHz
9 1,881792 GHz
GSM1800 GSM1900
9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
1,88GHz 1,9GHz
Canaux DECT
26
pour limiter les interféren
es ave
d'autres systèmes hyperfréquen
es tel que le DCS1800 qui utilise des fréquen
es
jusqu'à 1,88GHz.
Sans autre traitement, il n'est ainsi possible de véhi
uler que 10
onversations distin
tes dans un seul sens (mode
simplex).
La trame qui module la porteuse
ontient des informations de syn
hronisation xes, des informations réseau (no-
tamment l'identi
ation) en nombre réduit et relativement
onstantes et les données utiles,
'est à dire les bits
odant
numériquement la voix ave
d'éventuelles redondan
es sous forme de
odes
orre
teurs d'erreurs (bits supplémentaires).
La trame modulante est ainsi
onstituée de trois parties su
essives.
Optimisation et limitation de la puissan
e émise par le réseau et les mobiles > mise en ½uvre de nouvelles
te
hnologies.
Si l'appli
ation prin
ipale a
tuelle est la fon
tion téléphonie mobile type GSM (la plus répandue), soit le transport
de la voix sous forme numérique ; l'envoie de SMS ou MMS (données) en grand nombre impose le développement
du transport de données.
Le besoin d'a
ès à INTERNET ave
la mobilité totale est un enjeu majeur pour les futures normes de téléphonie
mobile. L'é
he
ommer
ial relatif du WAP sur GSM standard, montre la né
essite d'un débit plus important
en mode donnée pour
e type d'utilisation d'un terminal mobile smart-phone (téléphone intelligent).
(a) Amélioration de la norme GSM pour le transport de données ave
un fon
tionnement en mode paquets en
plus du mode
onne
té pour la voix (GPRS).
(b) Modi ation de la modulation du GSM pour augmenter la apa ité en mode paquet (EDGE).
(
) Développement d'une nouvelle norme
onçue dès le départ pour la double utilisation voix/données ave
des
débits élevés (de l'ordre de 100 ko
tets/s).
27
6.1 Présentation su
in
te de la norme GSM
Si vous possédez un téléphone portable ave
lequel vous dis
utez ou envoyez des SMS pratiquement n'importe où
en Fran
e, vous êtes un utilisateur des servi
es de
ommuni
ation mobile type GSM (Global System Mobile). Cette
norme établie initialement par l'Europe dans les années 1990 est maintenant majoritaire au niveau mondial. De nos
jours le terme GSM est devenu générique et ne re
ouvre pas une norme mais des normes qui ont pris les noms de GSM
2G, 2.5G, 3G, 3G+ et bientt 4G.
Le GSM désigne une norme de téléphonie mobile numérique. La parole est numérisée au niveau du mobile puis
odée sous forme de données binaires qui sont ensuite utilisées pour moduler une porteuse radiofréquen
e en utilisant
une modulation de type GMSK. La modulation est ainsi une modulation à 2 états de fréquen
es ave
un indi
e de
1
modulation mf = 2 , ave
ontinuité de la phase (on parle de modulation CPFSK= Continuous Phase Frequen
y Shift
Keying). En n de traitement des données de modulation, un ltrage en bande de base utilisant un ltre gaussien de
bande passante dénie par un BT de 0.3 est appliqué pour diminuer l'en
ombrement spe
trale sans altérer les temps de
propagation des symboles. L'utilisation d'une transmission numérique de la voix permet d'améliorer
onsidérablement
la qualité sonore des téléphones sans l, et d'assurer la
ondentialité par l'intermédiaire d'un système de
ryptage
des données.
Ce système de téléphonie repose sur un dé
oupage
ellulaire de l'espa
e. Chaque
ellule permet l'intera
tion entre
une station de base du réseau déployé par
haque opérateur et les mobiles des utilisateurs présents dans la zone
géographique
on
ernée. Les liaisons établies utilisent une transmission par voie hertzienne. Chaque téléphone mobile
de type GSM intègre en son sein un module d'identi
ation : la
arte SIM.
Pour établir une
ommuni
ation entre le mobile et le testeur il y a trois étapes importantes :
1. Le mobile identie les réseaux présents. Pour
haque réseau (
haque opérateur), les stations de bases émettent
un signal radiofréquen
e ave
un identiant réseau parti
ulier qui permettent de les diéren
ier. Cette émission
se fait via le
anal de
ontrle (Control Channel).
2. Le mobile s'ins
rit sur le réseau souhaité pour se faire
onnaître et il y a alors véri
ation de ses droits d'usage.
S'il est a
epté, il se voit attribuer un numéro de
anal fréquentiel à utiliser pour les é
hanges ultérieurs (Tra
Channel).
3. Soit à partir de la station de base, soit à l'initiative du mobile une
ommuni
ation vo
ale est demandée pour
établir un lien radio-fréquen
e .
Tout au long du pro
essus et même pendant la durée d'une
ommuni
ation, des informations dites réseau sont
é
hangées entre les mobiles et les stations de base.
Pour assurer un grand nombre de
ommuni
ations simultanées et
e, en présen
e éventuellement d'autres signaux de
BTS à proximité, la norme GSM fait appel simultanément au multiplexage fréquentiel (FDMA pour Frequen
y Division
Multiple A
ess) et temporel (TDMA pour Time Division Multiple A
ess), et à la notion de plan de fréquen
es. Les
fréquen
es de travail sont diérentes d'une
ellules à ses voisines.
28
45MHz
925MHz 960MHz
35MHz 35MHz
de 35MHz de large. Chaque
anal fréquentiel est délimité par une largeur spe
trale de 200kHz. Dans une
ellule, il y
a don
théoriquement 174
anaux utilisables
ompte tenu de la zone de garde fréquentielle à
haque extrémité de la
bande spe
trale allouée au GSM. Compte tenu du nombre d'opérateur,
e nombre est à diviser par 3 et même bientt
4.
La modulation GSM impose un signal modulant dont le spe
tre est trop large par rapport à la largeur de
haque
anal. Ainsi le signal du
anal de
ommuni
ation n déborde sur les
anaux adja
ent n et n + 1. Seul un
anal sur deux
est ainsi utilisable.
Enn en prenant un modèle simple d'un pavage de l'espa
e ave
des
ellules hexagonales, Chaque
ellule possède
6 voisines pro
hes qui ne doivent pas utiliser les mêmes fréquen
es porteuses pour éviter les interféren
es destru
tives
ou du brouillage au niveau du
hamp éle
tromagnétique reçu par les antennes. Le nombre de
anal est en
ore à diviser
par environ 4.
Au nal, seuls environ 7
anaux fréquentiels sont disponibles simultanément par opérateur et par
ellule,
e qui
est trop faible pour répondre au besoin en
ommuni
ations simultanées des
lients. Ce
i a d'ailleurs
onduit à une
saturation rapide des réseaux avant le développement du DCS1800.
Le DCS1800 est une transposition du GSM vers des fréquen
es de 1,8GHZ ave
une bande spe
trale dédiée plus
importante et une puissan
e utile plus faible pour diminuer la taille des
ellule et ainsi densier le réseau. Par
ontre
tant pour la modulation, que les divers
odages et le
aden
ement temporel, la norme GSM et la norme DCS1800 sont
identiques. Seule la partie hyperfréquen
e des modules émetteur/ré
epteur HF des téléphones sont à modier entre les
deux systèmes. Il est ainsi assez aisé de
on
evoir des téléphones
ompatibles ave
les 2 normes. Tous les téléphones
modernes en Fran
e sont ainsi bi-bande.
Mais avant même l'apparition du DCS1800, la norme GSM a introduit une troisième te
hniques de multiplexage
pour augmenter le nombre de
anaux de
ommuni
ations simultanés. Pour multiplier les possibilités de
ommuni
a-
tions, les données à émettre sont dé
oupées en paquets qui sont envoyés su
essivement de façon non
ontinue mais à
intervalles de temps xes. Le temps libre entre 2 émissions su
essives pour une liaison est alors ae
té à une autre
liaison. La ressour
e partagée est alors le temps. Ce
i
onstitue le multiplexage temporel.
Dans le système GSM qui utilise les deux types de multiplexage fréquentiel et temporel simultanément, un
anal de
ommuni
ation est déni par un
ouple de valeur : fréquen
e porteuse / numéro de l'intervalle temporel utilisé. Pour le
temps, on parle de numéro de time slot (intervalle temporel d'émission) et il y en a 8 (0 à 7) de dénis pour le GSM.
Chaque time slot dure 577µs. La stru
ture périodique (ou trame) du GSM est ainsi de 8 time slot soit 4, 6ms. Dans
la norme GSM, il y a en plus un dé
alage temporel xe de 3 time slot entre l'émission et la ré
eption par le mobile.
Il en est de même pour la base. Ce
i laisse du temps à l'éle
tronique pour
hanger de gamme de fréquen
es entre la
voie montante et la voie des
endante.
Pendant
haque slot (ou burst) , soit le mobile, soit la base émet un signal modulé transportant 156 bits pendant
un temps de 577µs soit ave
un débit binaire de Dbits ≃ 270.103 bits/s = 270 kbits/s (eq. 26).
Nbit−slot Nbit−slot 156
= Ttrame = ≃ 577µs (26)
Dbits Nbit−trame 270.103
Le temps d'inter-burst dans une
ommuni
ation
orrespond normalement au temps de trame. La trame est une ma
ro-
stru
ture au dessus du time slot qui rythme l'alternan
e des diérentes liaisons et des diérentes type de burst
é
hangés entre les mobiles et la BTS au
ours des
ommuni
ations et des dépla
ements pour assurer le transport des
données vo
ales mais aussi de
ertaines données réseau.
29
(présentation des grandes lignes de l'UMTS)
7 Le "tout
ommuniquant" (Wi et Bluetooth)
7.1 Systèmes permettant la mobilité ave
haut débit > WIFI
(présentation de WIFI)
A
tuellement le standard Wi tel qu'il est déployé ne permet pas un dépla
ement sur une longue distan
e en
ours
de
ommuni
ation
ar les réseaux implantés ne pratiquent pas l'itinéran
e (roaming),
ontrairement aux réseaux de
téléphonie numérique type GSM. Pour avoir a
ès au réseau ave
un haut débit, l'utilisateur doit se ratta
her à une
borne (ou hot-spot en extérieur) et rester dans sa zone de
ouverture.
1. avantages du WIFI :
(a) possibilité de débit allant jusqu'à 56Mbit/s a tuellement si bon rapport signal sur bruit.
(b) te hnologie faible oût maintenant ar nombre de produits sont disponibles sur le mar hé.
(d) établissement de liaisons ave
une infrastru
ture réseau (mode ave
point d'a
ès) en pla
e ou
onnexion
ave
d'autres ordinateurs dire
tement (mode ad-ho
).
(e) évolution possible hors de la bande ISM à 2,4GHz qui ommen e à saturer.
2. in onvénients du WIFI
(a) sé urité très perfe tible a tuellement (ou alors ompliquée à implanter).
(
) pas en
ore de possibilité de réseau ave
seulement infrastru
ture radio-fréquen
e (mode relais non en
ore
implanté).
(d) Te
hnologie en
ore trop lourde, trop
hère et trop gourmande en énergie pour être implantée dans tous
les périphériques informatiques par exemple les téléphones mobiles, les imprimantes, les appareils photos
numériques...
(e) Pas de mé
anisme propre pour permettre une liaison téléphonique de qualité > seulement voix sur IP ave
in
onvénient sur la non-réservation d'un débit minimal pour la liaison. Néanmoins des systèmes de gestion
de la qualité et de la priorité de servi
es (QoS) sont mis en ½uvre pour améliorer la uidité des liaisons vo
ales.
Le WIFI est pour l'instant
antonné à une utilisation sur des sites spé
iques (
ampus d'université, domi
ile, htel,
gare, bureau d'entreprise...) mais pas d'itinéran
e et plutt ave
des ordinateurs portables ou éventuellement PDA et
smart-phone (Téléphones mobiles évolués).
7.2 Systèmes permettant une grande interopérabilité entre périphériques mais relati-
vement bas-débit > Bluetooth
(présentation de Bluetooth)
Wi n'est pas
onçu pour interfa
er des périphériques informatiques entre eux. Pour permettre
et é
hange de
manière transparente les industriels ont développé la norme Bluetooth permettant de réaliser des mi
ro-réseaux ou
en
ore PNA (Personal Network Ar
hite
ture). Le prin
ipe est l'établissement automatique par les périphériques de
petits réseaux
ellulaires appelés pi
onets entre un périphérique ayant le rle de maître et sept autres ayant un rle
d'es
lave. Ces pi
onets peuvent éventuellement s'inter
onne
ter mais de façon très rudimentaire.
avantages de bluetooth :
5. norme prévue pour permettre une liaison de type téléphonique (qualité de servi
e susante pour le transport de
la voix).
in onvénients de bluetooth :
1. débit très faible omparativement à WIFI (pas d'avenir en tant que point d'a ès réseau sans l).
2. pas de roaming .
3. Arrivé tardive sur le mar hé par rapport à Wi don non standard sur les ordinateurs portables par exemple
30
8 Un support alternatif : réseau de transport d'énergie (powerline)
L'intérêt des te
hniques des réseaux sans ls est d'éviter un
âblage
oûteux dans des lieux non-aménagés à l'origine
ainsi qu'une mobilité partielle dans les zones
ouvertes par les points d'a
ès.
Néanmoins une alimentation éle
trique est très souvent né
essaire et disponible dans les lo
aux. La question qui se
pose est : est-il possible d'utiliser le réseau d'alimentation éle
trique des bâtiments pour réaliser un réseau informatique ?
Cette solution existe et
ommen
e à se vulgariser. Il s'agit de la te
hnologie sur
ourant porteur autrement appelée
powerline.
Deux appli
ations distin
tes sont envisagées :
La première
on
erne la réalisation d'un réseau lo
al (par exemple dans une agen
e ban
aire) pour é
hanger
des informations entre les ordinateurs et les imprimantes ave
un ra
ordement éventuel au réseau mondial
INTERNET par une te
hnologie
lassique (par exemple ADSL).
La se
onde appli
ation est au
ontraire d'assurer la
onnexion à INTERNET des bâtiments par le
ourant porteur
au travers des installations EDF. Le réseau dans les bâtiments peut éventuellement utiliser une te
hnologie
lassique diérente. On parle alors de bou
le lo
ale. L'intérêt est d'utiliser un
âblage existant.
Les di
ultés sont :
1. de faire ohabiter des hautes tensions 220Volts ave des signaux beau oup plus petits.
2. de fon
tionner alors que les impédan
es de
harge sur les
âbles peuvent varier du tout au tout (pensez à la mise
en mar
he de radiateurs éle
triques de façon intermittente (résistan
e faible) en parallèle par exemple ave
la
prise de ra
ordement de l'ordinateur. Il peut s'agir de lampes ou d'autres appareils ménagés.
(présentation de PowerLine)
9 Pro
essus de standardisation mondiale
L'ensemble des normes abordées i
i sont issues d'un pro
essus de standardisation qui est maintenant mondial pour
des questions de
oût.
Deux pro
essus diérents sont possibles :
1. Un besoin est identié au niveau des utilisateurs. Un appel d'ore auprès des industriels est lan
é pour obtenir
des réponses te
hniques possibles. Un
omité réalise la synthèse des diérentes solutions pour n'en retenir que le
meilleur. Un standard est alors élaboré par les autorités habilitées. Les industriels développent alors des produits
ommer
iaux selon
e standard. Au
ours de la vie du standard,
elui-
i évolue régulièrement pour répondre
à des besoins
onnexes ou pour éliminer des problèmes te
hniques de mise en ½uvre (sé
urité, interopérabilité,
fon
tionnalité manquante, di
ulté d'industrialisation).
2. Le se
ond pro
essus est diérent. Un besoin est identié au niveau des utilisateurs (ou
réé...). Un industriel ou
un groupement d'industriels développe un système permettant de satisfaire
e besoin. Ce groupement d'industriel
fait du lobbying auprès d'autres industriels pour qu'ils adoptent
ette te
hnologie, et
onjointement auprès des
autorités de
erti
ation pour qu'elles intègrent
ette te
hnologie sous forme d'une nouvelle norme internationale
pour ouvrir le mar
hé et permettre la
ommer
ialisation des produits.
Les deux pro
essus sont souvent mêlés et il s'agit la plupart du temps d'un é
hange entre spé
ialistes des autorités
internationales et industriels pour aboutir à un système utilisable...
10 Le futur
1. Amélioration des standards Wi et Bluetooth.
Pour Wi : sé urité a rue, débit augmenté, développement de réseaux purement radio-fréquen e
Pour Bluetooth : augmentation du débit, diminution du
oût par augmentation de la produ
tion (eet d'é
helle
de mar
hé), développement de systèmes ave
roaming prévue dans la norme mais non implanté, amélioration
des liaisons téléphoniques, développement de modules très faible
onsommation.
2. Développement de la norme ZIGBEE : développement d'interfa
es radio-fréquen
es très faible
oût et très faible
onsommation, mais ave
débit faible (appli
ations : étiquettes éle
troniques, badges d'a
ès, télé
ommandes
d'appareils, domotique faible
oût,
entrales de
ommande et
apteurs (type alarmes par exemple, ou
ontrle
de
haînes de produ
tion...)
3. Systèmes multistandards (ex : Wi si près d'un point d'a ès et UMTS sinon...)
4. Développement de systèmes dit terminaux de traitement multi-usages simples et
ompa
ts, poursuite des déve-
loppement des smartphones ( n des PDA ?)
Développement de systèmes dédiés 1 fon tion ave intera tion automatique ave autres systèmes.
31
5. Développement de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) en
ours, ave
maintenant la haute dénition (HD)
6. Développement de la géolo
alisation des utilisateurs via leur terminal a
tif (fon
tion A-GPS des téléphones
portables)
7. En re her he et développement :
32