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Amandine 12/11/2020

JULLION

DST N° 1
Culture Générale

1) Présentation des documents :

Les documents du corpus en présence questionnent sur le rapport de la musique


sous le filtre de la notion d’évasion qu’elle impulse et de l’imagination qu’elle procure
dans notre esprit. Toutefois, nous retrouvons des éclairages tantôt concordant tantôt
dissonant de par leur nature et leur objet d’étude. En effet dans l’extrait « La
musique souffle ou elle veut » de Elizabeth Giuliani, réalisé en 2012, nous
retrouvons une forme d’aspiration à l’évasion qui est assez complémentaire avec le
témoignage de Gérard de Nerval, « Un voyage dans le temps » (2005), et la
Composition VI de Wassily Kandinsky (1913). De plus, en appuie avec cette notion
de d’évasion, le texte « Une géographie imaginaire de la musique » de Eric
Emmanuel Schmitt (2005), nous apporte un lien direct entre la musique et le voyage.
Ainsi, chacun d’entre eux porte un regard singulier sur les effets procurés par la
musique : évasion, voyage, bascule temporelle.

2) La problématique 

La musique crée-t-elle dans notre esprit, une sensation d’évasion créative ?

3 Les 3 idées

I. La musique, une source d’évasion dans l’univers temporel (point commun)

Pour Gérard de Nerval la musique à pour effet de le faire plonger dans le passé «  Or
chaque fois que je viens à l’entendre, de deux cents ans mon âme rajeunit  ». La
musique lui fait faire un bon dans son subconscient et lui fait surgir un souvenir « J’ai
déjà vue et dont je me souviens ».

Dans la composition de Wassily Kandinsky, nous supposons que son œuvre fait
référence à une forme d’univers lointain, perdu dans le temps ou il n’y a pas de
frontière, ça peut nous faire également penser à une forme de voyage dans l’espace-
temps.

De plus Eric Emmanuel Schmitt fait un rapprochement avec un lien temporel dans
son texte, ou il site « Mozart cela ne signifie pas que j’éprouve la nostalgie de ton
temps ni que j’ai une sensibilité de ton époque ». En effet, il fait référence au fait que
en écoutant des grands musiciens à des époques diverses et lointaines, nous
faisons un bon dans le passé.

II. La musique reliée à la notion de voyage (complémentaire)

Pour Eric Emmanuel Schmitt la musique renvoie indirectement à la notion d’évasion


mais directement à celle du voyage. Il fait une caricature imaginative d’un monde ou
les pays seraient représentés par de grands musiciens telle que « Mozart »,
« Beethoven » etc… Pour lui ce n’est donc pas « une histoire de la musique mais
une géographie de la musique ». De cette caricature il en déduit que si la musique
est constitutive de la géographie alors nous sommes des voyageurs. De plus, il
mentionne le fait que grâce aux « techniques modernes » nous avons « accès à
tout » et que donc nous pouvons voyager dans le monde entier en écoutant diverses
musiciennes.

De par l’œuvre de Wassily Kandinsky, nous pouvons supposer que son ouvre fait
également une référence au voyage puisque en créant cette composition, et donc en
l’exposant, il nous fait voyager dans son monde (son esprit).

III. La musique source de liberté (opposition)

Pour Elizabeth Guiliani l’écoute musicale d’après elle est « l’aspiration à l’évasion ».
Cependant, Elizabeth Guilianille combine l’évasion à la liberté « ils ont manifesté la
faculté libératrice de la musique ». Alors que Gérard de Nerval, lui, rallie la notion de
musique à quelque chose qui est vecteur de mémoire, en se rappelant de souvenir
passé. Quant a Eric Emmanuel Schmitt la musique pour lui est quelque chose qui
nous fait voyager, même si nous pouvons supposer qu’une notion de voyage peut
être aussi une notion de liberté et que l’œuvre de Wassily Kandinsky peut également
supposer une source de liberté en exprimant son art comme il le souhaitait.

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