Vous êtes sur la page 1sur 146

Jean Narboni

CAHIERS DU CINÉMA 1 AUTEURS


MIKIO NARUSE
-..... . '.
'- .

E
Ounage publlé sous la duewon de Claudme PaquOt
Secr~rana.l d'édition Joëlle Véron-Durand
avec la collaborauon d'Eve Mûnch el Rafaëlle Raux-Moreau
IconographIe Cathenne Frôchen
Maquette, fabncauon Paul Raymond Cohen, Yves Raffner

Crédm photograpluques
5hocluku (Kamala) p 38, 39, +0, 41, 45, 101, 140, 175, 176, 177, 248
'\JToho couverture, p. 8, 10, 13, 14,21,35,55,57,67,68,71,73,79,81,82,85,87,89,
92,107,115,117,118,119,121,122,114,127,128,129132,135,137,128,140,141,
142,143,144,147 (b.ut) , 1+8, 150. 152, 153, 154, 157, 160, 161, 162, 164, 165, 167,
171,188,190,201,212,215,220,223,225,229,230, 233, 241,243, 247
tToho 1 Eiga p. 62, 65,195,197
PCL p. 12 33,50,51 52,53,56,58,61,96,97,102,126,134,178,180,183,184,
MIKIO NARUSE
PCL/Toho p.74
e Toho (Tokyo' p. 166, 167 186, 192 LES TEMPS INCERTAINS
ç Toho IKyotol p.13.
DaIetTokyc p. 87, 94, 95,100,103,104,147 (ba.s) , 159,209,218
<t 5luntoho p. 12 (ba.s). 22, 14, 25, 26, 27, 28, 29, 87,108,198,206
i"TakarazultaEigalToho p105,IIO,112,113,237,
Nanl'c, Toho Olga p. 19+

Sourc", photograpluques BIFI (p. 22, 122, 206), Collection « Caluers du cinéma », Catalogue
du Festlval de San Sebasuan (1998) sous la mrection de Shiguéhiko Hasurni et Sadao Yamane,
Revue JaponaIse LUDll'ro (50noo Chuko, 5luguéluko Ha.sumi, 1990 et 2005).

En couverture tournage de la dermere scene du Grondement de la montagne. Selsuko Hara,


Jean Narboni
Milio . aruse et Sc Yamamura

Concepuon gnpruque sturuo !'\athalie Baylaucq

Cet' ,uvrage ~(publié: a"et: le concoun; de li. Fondauon pour l'étude de la langue et de la
cIYlllsauon Japonaises agissant sous l'égide de la Fondation de Frmce.

2006. Cahiers du cin~ma


Mairie de Paris
ISBN 2-86642283-x La bibliothèque du cinéma
François Truffaut
Forum des Halles 1 niveau -3
Aux pee Inle11 eelue II e, toute reproducllon ou repré~entauon inté
lt=rmes du Code de la pro ri' l"
gral. ou panlelle d l'
e a prt!>eme pubhcalion [; t
phu~, mu.rofilmage Kaflné
1 . . '
. . al e pu que qUe" procede que ce ~Olt (reprogn.·
rue du cinéma - 75001 Paris
. nsatlOn, nurnens.1.uon) 'iilIlS consentement de- l'auteur ou de . . e!)
t .
N

PRÉSENTATION

Ce livre comprend trois parties.


La première, Les temps incerlOlflS, est un essai en forme de libre chemme·
ment à travers l'œuvre de Mikio Naruse, qw s'étend sur trente-sept années
et compte près de cent films, autant que celle de MIZoguchi et plus que celle
d'Ozu, ses contemporains. Bien que suivant par endroits un COU" chrono-
logique, cet essai n'a pas l'ambition d'être une biographie du cinéaste, ni une
étude film après fIlm des quelque soixante-dix existant encore de ceux qu'il
a tournés. Cenains nous sont inconnus, et parmi ceux que nous avons \-us,
plusieurs sont seulement évoqués, cités ou même passés sous silence. Nous
nous SOlmnes essentiellement aetachés à mettre en é\idence un certain nOinbre
d'aspects du cinéma de Naruse, qui bien entendu coexistent et s'inte",ifient
dans les films les plus accomplis.
La dernière partie propose, classiquement, une fIlmographie, établie à par-
tir de diverses sources, parmi lesquelles deux nous Ont constamment servt de
référence, sur ce plan conulle sur bien d'autres le MlkJO Naruse d'Audie Bock,
monographie publiée par le Fesuval de Locarno en 1983, et l'oU\Tage du même
litre dirigé par Shiguéhiko Hasuml et Sadao Yanlane, que le Festival de San
Sebastian a édité en 1998 (touS deux à l'occa5lon d'hommages rendus à ce
cinéaste). Chaque film est accompagne d'un résumé de l'intrigue, emprunté
aux Inêlnes sources et nourri de~ souventr~ que nous en a\'ion~ (certains ont
été rédigés par nous).
Dans la partie intermédiaire, Films ou Grr du courant, nous présentons le récit
détaillé de trente f1lms de Narme, pour nom le, plus marquants et le, plus
beaux. MaiS ces qualnés ne sont pa> seul" à expliquer leur longueur ell regard
dt>s résumés de la f1lmograpllle, non plus que le déSir de souligner la dtlr~­
fl'ilCe entre un Londelhl- d'lIltngue el une descripLioll qui re\lÎlul'lt> Cl>llr~
d'unt.:' vision Ct's (( filins au grl' du courant » voudraient rendre ,t'Jhibles,
OUlrt' la récurn·ntt' dl' lhl'ml'~ et lau)l1stance des préoccupation~,l'origll1a.hte
du réllt naru\éen, à. la fois rép~lillf et emportant. linéaIre el nourn de
dtlC>urs. C0l11111U et trou(', ,ans 1lC1:lId ni dl'nollt'l1lent. l't surtout son Inode
de presentation des événements, des situations, des phénomènes et des
personnages, ainsi que les liaisons qui les font tenir el;s:mble.
La préparation et la rédaCtIon de ce livre nous ont ete grandement faci
litées par les suggestions,la documentation, l'aide et le soutien constants que
nous ont apportés un certain nombre de personnes. Nous tenons à expri-
mer notre gratitude, outre à sa dédicataire, d'abord à Ayuml Sato, Mayu
Honda et Racha Abazied.
Nous remerdons également Fabrice Ardumi (de la Maison de la culture
du japon), CorinneAùan (traductrice de Nuages flottants), Jacques Bontemps,
Frédéric Brument (des EdItions du Rocher), jean-Paul Civeyrac, Bernard Pour Marianne
Eisenschitz, Alberto dei Fabro et jean-François Rauger (de la Cinémathèque
française), Pierre Gras, Kiyohiko Honda (à qui nous devons d'avoir vu
pour la première fois un certain nombre de films de Naruse), Stéfani de
Loppinot, Thierry Lounas, Eve MÜl1ch, Raphaëlle Raux-Moreau, José-Maria
Riba (du Fesoval de San Sebastian) et Charles Tesson, ainsi que toute l'équipe
des Editions de l'Etoile/Cahiers du dnéma.
PREMIERE PARTIE

LES TEMPS INCERTAINS

lournage du Rtp.u ,,"cn Lch.tra. ~c.:r .. u"'o Jtara t;( \tallo ,.U"U,to
OUVERTURE

La présentation à Paris par la Cmémathèque françai,e, au début de l'annee


200 l, de 37 des 89 films réalisés par Mikio Naruse - première rétrospt:ctl\e
de cette importance organisée en France, reprise de celle qui s'était déroulee
en 1998 à San Sebastian -, a donné LIeu à mieux qu'une reconnai5'ance une
consécration. Elle fut éclatante, soutenue et grandissante durant les huit semames
de projection. Chacun des films étalt projeté deux fois, mais l'admtration des
spectateurs tournant à la ferveur, la fréquentation, loin de fléchir avec le temp"
connut un tel crescendo qu'elle en vint à provoquer un intérêt de curiosité et
l'étonnement des passants qui croisaient aux abords de la salle des Grands
Boulevards. Bien avant la première séance de 19 heures, devant la file de spec-
tateurs qui s'étendait sur le Boulevard de Bonne-Kouvelle crès au-delà du
Théâtre Gymnase Marie Bell, parfois jusqu'à la rue d'Hauteville, la perplexité
était visible chez certains de ceux qui - employés sortant des burealLx, vendeurs
de magasins, flâneurs déambulant, couples de prostituées dite «marcheuses )
allant bras dessus bras dessous, retraltés et badauds, écoLIers après l'étude,
désœuvrés attendant quelque chose -, s'arrêtaient un instant, levaient les l'elLx
vers l'affiche qui surplombait l'entrée de la salle en ,attendant à } me l'annonce
d'un spectacle à succés ou à y reconnaître le visage d'un artiste en sogue, et repar-
taient troublés par le nom pour eux inconnu de ~tikio Naruse.
Il est bien entendu possible, et surtout raISonnable, de soir le fruit du ,eul
hasard ou d'une conm10dité géographique de progran1mation dans le falt que
cette rétrospective al! eu LIeu dans la salle de la Cinémathèque de Grands
Mdoo ~aru ..e et l-ltdckoTakamme pendant te tOurnage de Nuages norrants (1955).
Boulevards. Mais il n'est pas il1lerdll d'y déceler comme un accord secret et une
heureuse convenance. Il est d'abord frappant que le quartier populme d'''\sakllia
à Tôkyô, au sud-est de Gmza (où se déroule en 1935 le premIer film parlant
de Naruse TroIS sœurs au cœur pur [OlOme-gokoro sanmn shlnt",]) ait su ,ouYrtr en
1903 le prel11ler élabltssement consacré umquement à la proje.:tion de tilms,
le« Denki-kan » (<<Théâtre électrique »), el que la salle du +2, boulevard de
Bonne-NouveUe, soitl'w1e des plus all0enneS de Paris et, en dépit de -.a modes-
tie, son premier « Palate ». Inauguree en février 1907 sou le titre a"urément
abusif de « Cinéma· Palace », cette salle a connu au ft! du temps nombre d' ava
lars, passant de la prole.:uon en «senù-eclmemenl »'\eC concert '} mphoruque
.lU .,) .,(e. nll lh .,} III hrnIll.,alJonp ( t Ur
phonographe. pm., au « Cme.'Ina l h,tnta: (l:l
f

r arla •n dit a l'l' plu",'u" f"IS lransfor


n t ft:r1lltt" rOU\lrtl', \OUt'l un tUT'pS au
lllllfra 11<'rI1ograplllqul a'alll d'lln rl'prisl'
',ar la CInlmalhi'que fran,alS' l'n 1998 el
• rmet'.i la fin du molS de fé, ncr 200+ , L
ql.ar'Jér Bonne ou\clle n'a cene, l'"', ou
plus grand chose .i ,oir awc le « ,huamach, »
quarlIer raU\Tt, de la ville basse de Tôk)'ô où
arme a "luc'I'action de lant de ses fiLns-,
elll a sam doule depuis longtemps perdu de
.a magIe que lui trouvait André Breton en
1928, au moment où, disant S'} promener
presque tous les jours en fin d'après-midi, il
\. quart"r d',\,...ku>a dan, T rOJ' ""Ill' ecrt\'ait dans Nadia « .. Certaines salles de
JU cœur pur et une rue dam Le .. Pro- cinema du dixième arrondissement me parais-
dUlr .. de be.mee de. r;mz~. sent être des endroits particulièrement Indi-
qués pour que je m'y tienne. » Mais la
r nmanon urbame,la standardisation marchande impersonnelle, l'uniformi-
.,.uon de la oopulallon, enYahissement par les banques, la restauration rapide,
le prêt-a-porter et les compagrues d'assurances n'y ont pas encore tout à fait
trIomphe le quaruer reste animé, mélangé, populeux, effervescent. Elon peUl
se lat"er aller à rêver qu'entre le 1a jan,;er et le 4 mars 200 1, une harmonie
a "esonné heurememelll entre ce lieu et le monde de Naruse,
n ne fa.t par a..lleurs aUlUn doute que, pour ceux qui ne connaissaient pas
'" onea avalent ''li qu'.Jl1 seul ou de rares ftlms de lui, et qui entendaient
Jrre epl. longten'ps par des adimrateurs Impatients qu'il n'était pas seule-
ment un a"teur unp<Jrtant mats unique, il s'est, pendant les quelques semaines
de cette retrospeum:, imposé comme tel Mais SItôt écrIt, le mot « imposé»
sonne trop agresslVePlent, s'aglS'>JJ1t de te cllléaste. nsuffit de constater que sobre
ment dIScrètement, obsunément, il est venu à la place qu'li méritait. La chance
que nous avons eue d" voir depUls tette date 23 autres films de lui, grâce à l'hom
mage que la chaine de teléVl,ion N,hon Eiga Serunon Channel lut a rendu durant l'été
2005 pour le cenu~me anniversaIre de sa naIssance, n'a fait que nom connr~
mtr dan, l'admnauon et J'affectIon que nous lui poruons.
Prendre la mesure de Naruse a demand{- du temps en France, el n'a pd' été
san malentendus ni détou". L(,s pages qlll SUlV('nt, même si elles ne se pro~
po ent pa.- «' seul but, voudraIent aUSSI atd('r a trJmprendre p<Jurquoi el en qUOl.

1U t.teusy,PunsPaI oultTonp~dri{lncma>.18(H !!J18 tNRSEdlll(Jfl$,di·cf'rnhn It.}'}'i,


bO 20b LOI
LA]USTEVUE

Avant qu'on le quahfie de« grand », au même ntre et au même rang que les
maîtres anciens KenJi Mizoguchl, Y"uJtfO 07U ou Alora Kurosawa, une attitude
a longtemps prévalu à l'égard de Naruse, qu'i1 nous semble être le seul cinéaste
à avoir susdtée, et dont peut-être submtent encore des traces même chez cer·
tains admirateurs, parfois enchns à se montrer défensifs devant des réncences,
et amenés à céder du terram On qualifiera cette aturude, en osant une analo-
gie avec le langage mus,cal, d'adm,muan dmunuit (un mttlnlle est <lit en musique
dllnmué quand, par la notation d'un bémol, il de\ient plus p<Ut d'un derru-ton)
L'expression convient peut-être rrueux, à propos de Namse, que celle d'adrru-
ration moyenne ou mesurée. Car cette admiration en effet peut b,en s'exprimer
d'abord tout uniment, elle se voit souvent temperée d'un demi-ton, alors que
la seule mention du nom d'Ozu est, du moins aUlourd'hui, accompagnée d'une
augmentation, sinon d'une hyperbole dans la louange. On reconnaît une beauté aux
filins de Naruse, mais modeste et effacée. Une qualité d'émotion, mOlS <liscrète.
Une sensibilité aux frémissements de la vie, malS tout en deml-teintes. Une
musicalité du rédl, malS de fa,ble intensité. Une origmalite dam le ton, malS falle
de réserve et malaisément saisissable. Une qualite de la lumiere souplement
modulée, mais proche d'une grise uniformité. Une moindre teneur en acuoru.
et en péripéties, mOIS faible sur le plan dramanque. Une égalité de ton, mOIs
confinant parfois à la monotolUe. Quant aux milieux où se déroulent le plllS sou·
vent les films - artisans, conmlerçanl!>, enlplo) é;, de bureau, saIar,é;, en tous g = ,
ouvriers, paysans, hôtesses, servantes, geishas ou couples insansfail!> -, tls ne sau
raient êrre que ceux des« petites gens ». On peut wmprendre que l'inclifrerennsme
politique de Naruse et J'absence dans ses réLlts de tout espoir en une soluuon
collective pour metrre fm aux tourments dl"> hwnains, rendent malaise. polir qua-
!iller ses persOlmages, l'emploi de termes comme prolétariat, sous-prolétaIres,
cla55 moyelU1e, peUle-bourgeoh,e ou mdn;dus exploités. Mais le mOl génerique
de « peuple» est lui-même rarement emplo) é pour les déSIgner, n.: même, les
expres~ion~ d' « humihé~) ou d' ( of1en~és» ~om ré':tervées atL\ peI'\OIIDagc") de
films japonais d'insp,rauon dostoïnsk,enne affirmée, et supposée, malton\e
nif à des IIldlvidus qu'auumt.· mdmauon rehgieu\t' ou CTO)IDlt' en Unt.' lran ...
tendance n'édalrent Janlal'). Mal ... pourquoi tc" « gen ... )) (u' temle \agUt' el

lA..' (,rondemcnr de IJ monrJgnc '-,0 'IJOlJOlur.l t:l '-tt.'l\uLu IIJî.1


· t 'mplace dans un langage politiqu~ contt'mporain
ras... urant a conun ad elnefl f e . . ~
-lIOarouche[ lOute rëfèrence trOp marqul't: aux (las,,'s ct a leurs homologue,. a des uni:.!;tes françai que pour la plupart il n'esnmalt guère. Par
...oudelL'\ de ne pas e U e , . ' .
,) '1 t J'ours chez Naruse des" peUle, gens », a qUI peUVl'1ll arri, cette ml'e en parall"l,' 1Il'aHmnallon d'unt, re~,emblmce entre de-; réalisateurs
lb con filts sont-l S ou
'''» malheu,,: Et surtout, pourquoi diminuer ses films frmçal' ct Japon"", Rivette montrait également qu'il fai""t fi de la tendance, alors
ver seu1enlent de« peu \..3
tre, en vogue et assellllllnidante, à n'évoquer le ctnéma JaponaLs qu'en termes
a. 1a mesure suppose'e de leurs peJ",onnages et leur attribuer, conune par tonta,
de« mystère msondable ». et à le décréter maccessible aux critères de jugements
gion. ce tte « peu'tesOe
_::-
" et celte dimension restreinte'
.
On en donnera, sans
occidentaux Rlvene n'hésllait pa> à affirmer que pour comprendre" le
esprit de polémique, un exemple pris chez un essapste le plus souvent perti-
MJZogucru ", il valait mieux apprendre la mise en scène que le japonais, Amsi
nent et touJours généreux, Youssef hhaghpour l Dans son bel essai sur Ozu et
di""t-il VOlT, à quelque, intOnation, superfidelles près, un éqwvalent de Teinosulœ
la notion d'imperrnanence, il signale bnèvement, au détour d'une page, un air
Kinugasa en Christim-Jaque, deTadasru !mai en André Cayane, de KojiYamamura
de parenté entre certains de ses films et ceux de Naruse : la similitude, au moins
en Raymond Bernard, de Heinosuke Gosho en Jacques Becker (c'est déjà plus flat-
au début de leur carrière, des milieux sociaux décrits, l'insistance sur les liens
teur). KanetO Sllindo et Kelsuke KinŒruta étaient relativement épargnés. Quant
familiaux: l'attachement au quotidien et au présent; la rareté des péripéties, la
au déjà prestigieux Kurosawa, il se vOyalt laISsé à l'admiration de quelque revue
sensibilité au cours du temps et à la fugadté des choses, Mais très vite, l'auteur concurrente, et mis en parallèle ",'ec Claude Autant-Lara. Mikio Naruse aValt
met fin à la comparaison en affirmant que Naruse se limite au mélodrame et à droit pour sa pan au compagnoTUlage avec Jean-Paul Le Chanois. nn'est évid=ent
1. psychologie, et finalement à un ctnéma de contenu qu'il qualifie comme pas question d'ironiser id à bon compte, ni même de justifier la position de Jacques
celui des « pemes peines des petites gens ». Nous tenterons dans les pages qui Rivette par la seule connaissance qu'il devait avoir en 1958 de La Mère (Okaasan,
suivent de montrer en quoi au contraire les films de Naruse ne relèvent pas de J 952), premier film de Naruse montré à Paris, en 1954, Et d'autant moins que
l'lllvestigaoon psychologique, mais s'attachent à la peinture d'affects désor- le même RIvette devait, quelques armées plus tard, Jouer un rôle pionnier dans
donnés, à la confusion des sentiments et .ux affres de la dédsion. De même, ce la reconnaissance de ce ctnéaste en le signalmt à l'attention cluque fois qu'un
ctnéaste n'. cessé de dire qu'il avait peu de goût pour le mélodrame, et ceux que de ses films était visible, et en réaffirmant l'admiration qu'illw portait. Nous vou-
nous connaissons de lui, quand il y a été indté ou contraint par la Shochiku -son drions au contraire attirer l'attention sur la part de luadité dont témoigne le rac-
premier studio-, frappent par un faible recours aux ressources du genre -épan- courci de RIvette, comme un grain de vérité logé au cœur de l'erreur, Jean-Paul
chement sentimental, appel aux larmes, chevilles narratives-, par la netteté du le Chmois est un réalisateur aujourd'hui bien oublié, et la plupart des diction-
trait et la sécheresse des scénes, notamment les scénes finales., toujours pèrilleuses naires de ctnéma qui le mentionnent lui consacrent seulement quelques lignes
dans ce registre. Mais nous n'avons choisi de citer cet essai récent que pour signa- négatives, qUalld ils ne l'expédient pas d'une formule méchante. L'auteur, entre
ler la récurrence de la notion de « petitesse» quand il est question de Naruse. autres, du négligeable Papa, maman, Jo bonne et mOl, a tourné, peu après la Deuxiême
Un autre exemple est bien plus ancien, et ne manque pas de drôlerie quand guerre mondiale, quelques films plus intéressants, comme Sans laissa d'ad"""
on le replace en perspective historique. C'est au cours du travail préparalOire à L'École buissonnière ou Agence motrimonioJe, Ils ont été considérés conune appartenmt
Cet essai qu'il nous a sauté aux yeux dans un texte que nous avions lu cent fois. à un semblmt de cou rani néo-réaliste apparu dans le dnéma français au début
des armées 50, courant représenté aussi par des metteurs en scéne comme Henri
Il y occupe molllS d'une ligne mais n'en est pas moins révélateur. Il s'agir de l'ar-
Decoin ou Alex JolTé. Il se trouve que ce courant a encore aujourd'hui ses admi-
ticle mémorable de Jacques RIvette« Mizoguchi vu d'ici ,,2, L'auteur, parmi les
raleurs chez certains critiques exigeants et parfois radicau.x, comme Jacques
ctnéastes japonais qu'il connaissait alors, élisait Mizoguchi pour le décréter le plus
Lourcelles, lequel n'est pas avare de louanges pour les films de Jean-Patti le
grand, sinon le settl, Cet article, comme beaucoup de ceux de RIveue, a marqué
Chanois cités plus haur l Il est intéressant de noter que les qualitès qu'il recon-
des générations de ctnéphiles, et il a joué un rôle essentiel dans la consécration
naît à ses films, dal1S les notes qu'il leur consacre, sont très exaoement celles long-
de Mizoguchi. Dans un style polémique et délibérément provocant, RIvette, sans
temps attribuées à Naruse par la tendance que nous avons qualifiée du terme
doute pour prévenir l'objection selon laquelle il n'avait alors qu'une COTU1alssance
d' « adJniration dinulluéC' ) (et en l'occurrence surtoUl « diminuante » pour son
partielle d'un dnèrna prolifique et riche en p<'!V)!Ulalités marquantes, entreprenalt
objet) auention prêtée aux petites gens aspirant au bonheur malS que leur
de mer un certain nombre de ces réali"teurs et de le, coupler, comme à leur;
timidité, les coups du sort ou la méthancelé des humains contrarient dans leurs

1 Yousr.ef lsh.lghpour, Formo dt J'lmpermunrn(,1! Le Slylt d,Ya UJICO Oro EdIU(Jn5 Le!) )(.heer 2002, 1 J.tt;qUf>S L,'ufldles. DldlnnrKlirt du (1DCrIa le- flhru. Edmons RO~rI uflom. Bouquins", 1992,
~.S~ . .
pp 18 J9, +4-b·H7
2 Jacques Riyeu~, (1 MiZOguchi YU d'm .>, III Ûlhlfh du Clntrnd, nO 81, man, 1958
·. -d 1 no"u'on sociale Juste et des petits faits vrars; hahlleté à farre évo.
d51Th· sens e a UI .

luer d~ nombretLx personnages dans un réat dédranlatisé mai~ complexe, lona_ lalihcrté n, f( tu C~ hbn' ), (aJ ItCIlUOr: cie parur C'Cl.( en apparence un
)J,

· • douee- ame're compassion discrète pour les personnages; vivacité d'une


1He 1 .
beau·père trop prl" nanl 'lU; par c .i sa bru, mais .uss. bien .m mari a sa femme
narration alerte mais sans hâle excessive . Il est frappant que, par aIlleurs, au moment de leur sépar~Hon.T(}tl~ deux dll~minent. s·arrêu:nt. repartent, s'lm. '9
l.ourcelles consacre dans le même dictionnarre quarre notes remarquables à des mobilisent de nouveau reUlIlUT entcnt à ~l' promener dans Wle allee du pan....
films de Naruse, dont û souligne \' écrangeté secrète, \' élégance et, employaru ce tôte à cÔle ou un pt'u t'Il avant "un de 1 autr~, ~elon le mouveme-nt magique en
terme dans une acception pour une fois non péjorative, la modernité étonnante' . II trois temps, marche--pause-marche, que Naruse a mventé et qui a fut retour, pen-
se garde bien de voir la moindre parenté enrre Le Chanois et Naruse-qu'iI place dant trente-cinq ans, dans chacun de ses films. L'automne a dépomllé de leurs
\iSlblement crès haut -, mais \'« arr de famille» crouvé par Rivette en 1958 encre feuilles les platanes alignés le long d, J'allée, Les brancbes noires défilent au-des-
sus des deux promeneur>, les ombres de fin d'après-midi sont très longues sur
ces deux réalisateur.; s'éclaire quand on prend connaissance par Lourcelles - faute
le sol, elles barrent parfois de sombre leurs visages ou leurs corps, font comme
de les avoir jamlli ressenties soi-même - des qualitès que certains ont pu recon-
mle cage oppressante à ciel ouvert. La faugue, la tristesse des séparations, le froid
naîrre au réalisateur français. Cene mise en parallèle, qui peut paraîcre aujourd 'hui
du soir qui monte, le frémissement des ,i.sages, les larmes mal refrénées qui vien-
surprenante, permet surtout - et c'e t là l'unique justification de nocre long
nent aux yeux de Kikuko, les regards qui échappent un bref instant à la COIl\'tl-
détour - de comprendre l'in1age un peu rrop modeste et souffreteuse du cinéma sation pour efUeurer un couple d'amoureux ou une fàmiIIe qui fLinent dans le
de Naruse qui a longtemps prévalu. Concluons pour plaisanter en disant que les parc presque désert, font vibrer la scène de mille in1presslOns fugitives. PareU
qualitès éventuelles de Le Chanois ressemblent à celles de Naruse à peu près moment dans un de ses films devrait interdire à lamais qu'on parle d'une géne
comme, pour Cocteau, étaient le stuc et le marbre, c'est-à-dire pareils sauf tout. de Naruse à tourner en extérieurs. Mais le plus beau est a verur, armoncé par une
Il semble heureusement que la meilleure connaissance des films de Naruse premiére éclaircie quand Shingo s'étonne qu'un parc aussi grand puisse eXlster
en Europe depuis quelques armées (connaissance acquise depuis bien plus long- à Tôkyô, et que Kikuko lui répond' « Oui, c'est migorant »_ À la toute fin, après
temps en Asie et aux États-Unis) , permene aujourd'hui de voir un peu plus avoir doucement menacé sa belle-fille de ne plus marcher à ses côtès si elle ne
grand. Et le moins étonnant u' est pas que ce soit Naruse lui-même, le modeste, cessait pas de pleurer, Shingo, décoU\'!'anr la pelouse qui s'étend de'=t eux,
le timide, l'effacé, qui nous y invite explicitement dans un des fIlms de lui respire profondément et s'étonne: « C'est si v-.ste ». SUIt alors cet échange inouï
qu'il préférait, IL Grondement de la montagne (Yama no ato, 1954), d'après un roman dans pareil contexte: « Kikuko : "Vaste' Une mla bien conçue fait paraître les
de Yasunari Ka"..bata, où dans le même mouvement il le fait dire par son héroïne choses plus grandes" - "Une vista'" - "Vous ne savez pas' Cela "eut dire J1I'lSP"'-
et le prouve par sa nuse en scène. tive". » Shingo fut quelques pas seul vers la pelouse, et un 'iOudain recul de la caméra
Il est diffiàle d'oublier la surprise d'abord, puis le crouble et l'émotion res- les inscrit, après un gros plan du visage boule,-ersé de muko qui se tient der-
sentis devant la derniére scène du Grondement de la montagne. Chaque nouvelle vision riére lui, isolès dans la derniére inuge au cencre de la '-.ste pelouse. Un arbre au
depuis sa découverte en 1993 les réveille inchangés I Le vieux Shingo a rendez- premier plan à droite, non plus menaçanl mais tout à coup là.ible et nu, souligne
vous avec sa héUe-fille bien-ain1ée Kikuko dans \' ancien Parc Impérial de Shinjuku par une moitié de cadre la profondeur de ]' espace. La « mt. bien conçue » de
àTôkyô. Elle , .. lui armoncer son intention de quitter son mari infidèle, le propre Naruse a fait dans cene scène parairre toutes choses plus amples, inoubliablement.
Que cette scène se trouve déjà dans le roman de Yasunari Kawabata sem-
fils de Shingo. Le vieil homme a depuis peu réalisé que son affection équivoque
blablement illtitulé (le film ne fait cependant aucune mention du « gronde-
pour Kikuko et la longue cohab,tation du jeune couple avec celui de ses beaux-
ment de la montagne » que le \1eUX SIJingu entend ou hallucine aux premières
parents n'avaient fait qu'enchaîner sa belle-fille et accroîcre la distance encre elle
pages, y sentant J'annonce de sa mort prochaine) n'en diminue pas la splen-
et un mari sans doute ain1ant, mais faible et volage. Shingo a pris la décision de
deur, Elle perm el de me~urer au colllraire J'originalité du traitement que la
se retirer avec son épouse dans leur maison de Shinshu à la montagne pour y anendre
scénarIste Yoko Mizuki et Naruse lui ont fau subIr' On lit ces lignes sous la
leur.; dernier.; jour.;. La scène est extrêmement et saVarnn1ent équivoque. Chaque
plume de Kawabata
phrase prononcée par Shingo appelle une double écoule: «Je croyais te faire du
« Kikuko marchall tout près de SI11ngo, quittanlle couvert d'un grand orme
bien, mlli je n'ai réussi qu'à te rendre prisonnière », « j'ai décidé de te rendre
du Caucase, ils débouchèrent sur la ,",te pelouse.
1 J.cqu.. Lourcelles, ,dem, pp 377-378,379380, 1259. 14581459
2 Sutfilms de Naru . 'd b"
se Ont ete lstn Ues. Pan~ au debut dt' l'~nnt!'·e 1993 Lt Rtpos. L'EclclIr. Frtr( aÎnr. 1 Yil~unarl K..wabatil. Lt Groodrmml dt la mom., Edllions Albm \hthel, ' Lr h..-n de poche 8lbiJO -,
--,LtGIIIIdonm,dd.moo'~. Nu fi N d"" ,
en 1984 Us' ..,.... lJ9CS oUants el uago rtc.A 1('xceptlon de 1 ilVilnt dermer, ~ortl IYb9 , Pp·176 178
. ewent commerctalen1tmt médits en Franu~
. d CUl 1a seil'wltion de respirer plU\ lihrement, à la Hl< o,'l'inunen,e
Le vleillar
E
per'peCtlve verdoyanle.
elle libérauon 1 Cela surpasse la plupart des paysages du Japon POUvall.
Qu . dans. T'k • 1 se d···l
a yo.,
on supposer qu '1 euste un endroit .
1 ..
pareil
. . .
Isall l , lOntern,
li

plant 1a verd ure q ui s'étendait au 100n


,. ' en direction• de ShlllJuku.
.
_ C'est un effet de perspective, d ICI le parc parall plus profond encore.
- Conmlem cela?
_ Une question d'opuque Le hord de la pelouse et les chemins intérieurs
dessmem toUS des courbes douces.
KIkuko racontall à son beau père que jadis un professeur lui avait expli_
qué cela, lors d'une visile scolaire Ce tapis vert plamé d'arbres çà et là était,
dit-elle, dans le style anglais ».
Le premier changement - essentiel apporté par Naruse et sa scénariste
a conSIsté à placer cette scène à lalm du fIlm, alors que dms le romm, bien
que survenant assez tard, elle n'a aucun caractère conclusif Le sens en est com-
plètement chmgé. Cbez Kawabata, Kikuko, qui a quitté le domicile conjugal
pour se réfugier chez sa mère, artllonce à son beau-père qu'elle va bientôt y
revenir, c'est-à-dire aussi chez lui, puisque les beaux-parems el le jeune
couple vivent dms la même maison. Chez Naruse,la scène consacre la sépa-
ranon définitive entre Shingo et sa bru, et la probable rupture de celle-ci avec
son man Shüichi. Sa tonalité mélmcolique en est accrue d'autant. La ques-
tion de la «perspective » (dms le film seul apparaît le terme « visla », que
Kikuko traduit par « perspective » devmt la perplexité de Shingo) eSI débar-
rassée, de plus, de l'aspect un peu explicatif de savoir scolaire qu'elle avait dans
le roman certes voulu par]' écrivain mais jugé sms doute déplacé par Mizuki
et Naruse (qui élintinem égalemem toute memion d'une pelouse « à l'an-
gLu", ») Le jeu de Setsuko Hara O'aC01ce qui Joue Kikuko) est tellement nuancé
qu'on peut à l'extrême rigueur déceler dms son sourire el dms l'impercep'
uhle changemeI1t de sa voix au mOmeI11 où elle prononce « Vous ne savez pas? ",
un SOupçon de fierté à en remOlllrer un peu à son beau-père, mais l'efTet de
leçon bien appnse est infilllment moins marqué. Enfin, une fois éliminé le
pelit exposé sur la question d'oplIque, les courbes douces des chemins inté-
rieur> et du bord de la pclome, il re~tait à Naruse, dms les derniers plans, à
réalIser" à vue" et à prouver l'assertlon de son héroïne sur les vertus d'une
" Vista » bien conçue. Il lUI fallait p(·nser si bien sa perspective, sa répartition
d'ombres et d'éclaJIemeI1L;, de mOUVèments et de pauses,l'altemmce des proxi
mith et des ouvenures sur un IOllltain, que le monde semble soudain plus
'">te Ct plus respirable.
Affirmation de la lapacll'; d'une juste Vision à rendre les choses plus
grandes, et dans le même temps démonstration magique de cette certitude,
la, dernière scene du Grondement de la montagne, dl~cret mmlfeste ('sthétlque,
110 du Grondement d~ la mont.l):m" \0 YamamurJ. ct \(:[,u","o Ilara
rt\tle un Naru,e au plus lOIn du connnemelll et de la courte vue.
PRELUDE FRANÇAIS

La découverte du cinéma Japonais par l'Europe est depuis longtemps


racontée selon un découpage en décenl1les du dernIer demi-siècle. Les
années cinquante ont révélé ce cinéma à tra\ers deux grand~ aUleurs,
Kurosawa (Rashomon, Lion d'or à Venise en 1951), Mizoguchi (La Vie d'a-Haru
femme galante, Prix Inrernauonal au même festival en 1952; Les Contes de la lune
vague, Lion d'Argent en 1953), et de moins grands, comme Kaneto Shindo
avec Les Enfants d'HiroshIma ou Kinugasa, Palme d'Or à Cannes en 1954 avec
La Porte de l'enfer ' . La fin des années sOIXante-dix a yu la consécrauon d'Ozu,
avec un retard marqué de l'Europe sur les États-Unis. Entre ces deux decen-
nies de découverte des grands cinéastes japonai de l'âge classique, ou plus
précisément de ce qu'on désigne comme les deux âges d'or de ce cinéma
(les années trente et cinquante), la dite « Nouvelle Vague », soulevee par
Nagisa Oshima, Yoshishige Yoshida, Masahiro Shinoda et quelques autres.
a fait irruption et s'est imposée pendant les années sOIxante Naruse a dû
attendre les années quatre-vingt, avec comme moment inaugural pour
l'Europe la présentation de vingt de ses filins à Locarno en 1983. En manIère
de plaisanterie, et avec l'espoir de ne pas trop nous faire mal voir par le
fervents d'Ozu, le recul perspectif pourrillt nous inciter à paraphraser le pIa-
niste Emil Guilels qui, autorisé à ortir d'URSS et connillssant le succès en
Europe et aux États-Unis pendant les années cinquante, aurait déclare un
jour: «Vous n'avez encore nen vu, attendez d' entendre Sviatoslav Richter. »
Nous avons nous-même découvert le cméma d'Ozu dans les armées soL,ante
dix avec une adn1iration intriguée, mal!ot nous ne savions pa~ ce que nOU5
réservall Naruse.
On le disait encore moins montrable hors de son pays qu'Ozu parce
que plus « japonais », mais aussi mOins Imposant, mOll1S remarquable par
son style. Deux exceptions au main> ont contredit cette assemon. Ce
cinéaste, que la légende a longtemps et à ,"uété présenté comme un ';ter

1 Ce film tomp.,,,t n' t"!1( plus mt"nlIOlUIt' .uJourd'hUi que pour r.1ppC'leT le dt'~m: d'CnlhOUSlurne
.ilUqUtl M:, LOuleun (lt·., rimeU'!:" « coult"Uf"\ ,_pOIl11.,t:\ ») donnêrem 1it"1I .i repoque dut" .u
im"lh"ur dt' 1. phologr_phlf' Kohel Sugl)àrn1

I-aA1ère Kyoko Kagawac[ KlOuyo'lanaJ...J.


fallaH pao,scr dans 1 s a Il (' cmqual le.: rour découvrir un \crsant réah le.
Intlllll~ll. (1 l ur {' (1 cl·ur fT 01 lin peu grl~ du (Inéma JaponaIs Les exph
(allons ha . . ardu s 1pr S t ïUp sur son explJrlation rapide en Europe vm
'5
l .Ir a U t'ft' . . epl JI1H.: Ilta! f l l diflam nous St' mhlcnl ln Ju ... tes. car 111)' aga cl' un
fort beau fIlm, 'lI" l '.\all d'ailleurs l'"' souffert dt pareIlle condesten
danll' au mOlllent dl' sa dlSlrlhlllion. Lor ... dt' . . a sorue a Pari\, des person
naltu', aU"1 difTcrcnle, 'lu Alalll Re;nais, Jacques Audiberti, Plcrre Ka", Henri
Ag,>l ou Pierre Braunbergl'r l'avaient (la",' parmi les diX meilleurs film .. de
J'année, e l terla in ... tfè ... haut. Il c ... l \fal que la rtputation médIOcre qu'on
lUI a faite depUiS, et la dIScrétion dans laquelle le tiennent les dHenseurs les
plus résolus de Narme, peut s'cxpltqUtr l'n partie par sa genèse, qUl laIS
sa it craindre le l'Ife, ou au mOll1s le plus mIèvre, la décision prISe par la
Compagnie Shintoho - mOlIvée sans doute par des raisons à la folS corn
merciales et moralisantes - de produire un film à parur de la redaClion d'une
Jeune l)'céenne de Tôk)'ô considérée comme la meilleure de celles que sa
c1as>e avait été invitée à écrire sur le ù1;,me de la mere, n'allaIt pas sans risque,
même si le scénario ultérieur devall être confié a Yoko Mlzukl, future col-
La Jfè", , Kmuyo Tanaka et DaIsuke Kato. laboratrice régulière de Naruse, entre autres
pour de très grands films comme Frère aine,
nel second et l'efTacement fait homme, est apparu en plusieurs occasions sœur cadette (Ani Imoto, 195 3), Le Grondement de
comme un précurseur et un innovateur. Ja montagne et Nuages flottants (Uklgumo, 1955)
On rappellera d'abord que Ma femme,sols comme une rose (Tsuma ya bora no yo Le titre français primitif La Mère est de\'enu
ru, son vingt-septième fùm et le troisième parlant), jugé en 19351e meilleur au fil des ans Maman - peut -être pa, peur de
de l'année par le bi-hebdomadaire Kinema junpo, a été le premier film par- la confusion avec d'autre piliers de ciné
lant laponais non seulement montré, malS exploité aux État-Unis en 1937, clubs, les films homonymes de Vsevolod
U est SOrti à New York sous le titre de Kimiko,le nom de l'héroïne que jouait Poudovkine et de Mark Donskoi -, et ce
Sachiko Chiba, la future épouse du cinéaste, Le cntique du Reader's Digest lui changement a sans doute al ou té à la répu-
a prêté assez d'anennon pour}' relever une influence des cinémas français tatton de fadeur sentimentale et de miè-
vrerie altachée depuis longtemps à ce flIm
et russe, selon lui plus marquée encore que celle du cinéma améncain, fort
À la SOrtIe, Jacques DonlOl VaJcr07e lUI
prisé au Japon, MalS la France a elle-même connu semblable et unique
consacrait dans les Cahiers du cmèma un article
exception avec un film de 1952, La Mère, Ce film est sorti à Paris à la fin de
court mais fort pertinenl, } relc\ant un ct.'r·
l'année 1954, et il a ensuite longtemps figuré au catalogue des ciné· clubs
tain nombre de tralls qUI apparaISsent
comme passage obhgé dans la connaissance du cinéma japonais, Les raisons,
al1jourd'hu i caraCléri\uqut'S du un":ma dl.'
nationales et exténeures, pour lesquelles ce film d'un réalisateur IIlLOnntl
Naru"ic . un moun?ment de thronique quo
a été montré en France en même temps que ceux de Mizoguchi et de
tldlenne plutôt qu'une progressIOn dra
Kurosawa - tres vite consacrés, eux, comme des auteurs d'llnportalllC ,
maLiqlll>, une COlllUllIltr dans le Lon (·gah ...alll
ne nous SOnt pas connues, Le mm, quand il èSt évoqué aUlouni'hul, l'l'st le!) ('vénelllt'llls qui ~tlr\'ll'nlll·nt au lOtlP..
souvent comme un « inévitable" deV(Jlft, sinon un pensum par Jequl>1 Ii du n' C1t, une repartllton oflgtnale des
mOl1lenls forts l't dl'a BlOBlt:nl\ faIhle'a
(1 J'mlpruntt l'adJe<.t1f au [Ole de Mu Tl 55lf:r qUI Introduit le Mlk,o NQtu~ d'Audit Boü puhli<, p"r sOInbre hI\lOIrl' dl' dll'\L'tlX tOUp~S
f" F~Y;11 lnltrn.luonal du film de Loc t98 (( LInt·
. .a.rno en 3 Dins.e. lIombrl UX t~f1IS .ur It CIIIlIl1.l 100PO
Ilils, Mu Tl"5SH:'T n 01 ~u de c·"u, d .
u.. ---- f. sou IgneT Irnp(}rLm(~ dt N.a.ru~c rt dt rappdt ri , urgtl1te c11
( (' est plus de\e1o]l]lce que la llIort du ]ll'ft" ).); 1..l.l/u<
At P ".eT aux c5tl:s des trOiS grMld~» ri LfJllnus Ml/ogudll, (JIU 1"' KUfO\d..... il
sse dam l'émergence, lOue "he après lOuche, de la fig
E UlH:" gran de filue _ ., _ . , Urt
'1 " ko la mère ' une aculte realtste enfm, qUl 1 apparental"t
centrale de" asa, ' "' ", a~
neo-reausme l "tall"en ,
mais dont Domol-\alcroze notall
. .
avee Ju steSSe qU'li
ee
:6
, d""
1 en l s t m g u a ' l"t par une retenue un art de gltsser de temte en teinte tt
"1" " ' de toute ,urchargc pittoresque de couleur locale l,
1e InlmanOn .
On peut être aUjourd'hw encore plus précis dans l'éloge de ce film sous.
" ' qUI" . datant de 1952 appartient - il faut le rappeler - à la périod e
esunle 1

peut-être la plus riche de l'œune de Naruse, e,t,s'inscrit entre deux chefs_


d'ceu\Te mcontestés, Le Repas (Meshl, 1951) et LEclan (Inazuma, 1952) , Cette
chronique des epreu,'es répètees et des rares occasions de joie que connaîl
une famille de blanchisseurs pauues avait tout pour virer au mélodrame le
plus accablant de bons sentiments un fils unique malade, un père qui
tombe lui-même malade et meurt à son tour, une fille cadette qui pan
chez des parents adoptifs, un jeune cousin farceur bientôt repris par sa
mère, un ami et seul soutien de la famille qui s'éloigne pour aller ouvrir
une boutique dans une autre yille, et une fille aînée, Toshiko, la narratrice
du film, appelée à s'installer bientôt avec son mari, laissant sa mère vieillir
seule. Mais le film emporte dans un cours égal cette suite d'épreuves, il main-
tient dans un registre sourd les événements de toutes natures, échappant
cependant à la froideur du constat par]' adoption du point de vue sensible
de la narratrice. La tristesse prenante qui l'imprègne est toujours mainte- La 111ère. Toshiko (Kyoko Kagawa) rencontre une ,oisine apres la mon de son frère,
nue en-deçà de ]' affleurement des larmes.
y a-t-il, par exemple, situation plus difficile Elle regarde un coun instant le portrait de sa mère et le range posément dans
à filmer sans pathos que le moment où une un tiroir. Rarement la cruauté innocente et la vitesse d'oubli d'un enfant auront
petite fille fait ses adieux à sa famille avant été inscrites avec plus de concision que dans ce ftlm. dont le rythme ,if mais
d'aller vivre chez un couple sans enfant mesuré capte constamment chez ;es personnages la labilité des humeurs
(promise et « donnée» qu'elle avait été Le même tempo régulier ",'aH prévalu au moment de la mort du fùs, qUi
autrefois par son propre père, alors qu'il apparaît comme un exemple-limite, même pour Naruse, de neutralisation
dramatique et d'ellipse lInperçue " le fils apparait chez lui au début du
avait encore un fils vivant et une fille ainée
film, émacié, faible, hagard . Nous apprenom plu> tard qu'il s'est enfui de
à demeure) ? Naruse choisit le tempo et la
l'hôpital pour revenir YOir sa mère (nou> ne >avions pas qu'il avaH été hos-
distance propres à rendre le moment intense
pitalisé) . Il s'endort en tenant la main de Masako après lui aVOIr dit «A
mais retenu, filmant de loin la remise à la
demain, » Dans le plan qUI ,Ult, '" ,ceur To;hiko, la narratrice, marchant
petite fille d'un cadeau d'adieu par son dans une ruelle avec un houquet de fleurs à la main,;e voit demander par
cousin et son retour soudain vers ce qui ne une voisine de renconlre SI elle se rend sur la tombe de son frère! La mort
sera bientôt plus sa maison pour en reS- de celui "ci a été volatilisée dan; l'intervalle d'un entre-deux plans par une
sortn avec le portrait de sa mère, puis met
tant fin sechement à la scène. Un peu pluS
1 La Mm 1:'11 l'n lt'la .lI' oppo.. t' d'un J.lm dt 1 ~] 2. s.uu h(1b df pamt[( (:'\lU4ku O4ko), qu(' '.ruse ~lt
La A1ère. En bas, Hisako (Keiko tard, on retrouve la fillette assise au bureaU
tln' un mt'!odr.1TI1' f.lIn1i1.1 ,. qU ' II lUi .1... . 11 t'le: Impos"lblt' dt rt'fU'.t'r.ll.!. Shochll.U D.u'..5ce film.
[nonami) s'apprête a ranger le por- que ses nouveaux parents ont placé avec J'.tI.ldU'lnt,nt d'unt' lilkttt' a w lx Ile I11 t n ~st lug~I11t'nt M.luhgnt ellt'~ ugut'" d'eID( on) defer
fraJt de.: !loa ffii:re. I,.nt, o rnnlt r.rt'lIll'lII dlt z l t OIlf'.1 Il
amour dans un coin de sa nouvelle chambre" l Btrn.ud E \Cr. ~ IIlIIIlOh' Cf" mC<I11t'1lI Ir.' gu.nt dan.. son te,\[e lt: b"J.n'pon.. de \hl,l ,.trUSt' •

CUlaWIfbrqucn Ib,J.ut()lUnt' lCJ~9,pr -lb hl


1 Jl..:ques Domal V.lkrozt cc Ma
,
1
mi:re,je a VOIS,»,lflCahlmducmm,o,no43,)aJ1vter 1955.p
sa
haJld.Jlt « unl \ It: longue ft he e St » 1t
mOI « longue ) sonne neore '11 1 (f,Jllle
nH.'nt qu'« hlUH'US\.: dal'i cel tp!l(Iguc
'lu 011 Ill- l'l'lit Juger edl! lnt qu a "o1" les
didll· ... prOpllld.tlHrt\ dt' la n.1rratrIlt dl'~
image ... qlll le . . JtlOmpaglll'11 l'llll"S (omra
riant, et à êlre in"'l'n"'lhle a u· qUI st} annonu::
d'un futur qui frappe tes H.l'UX de dt'·nsion
Il l'st d'aHlcu" probahlc quc let "rHogue -
,
1-'
au rutur allléfll'Ur, maniere de (ondun.' ...ans '.' -~
condure pl'" ra(f1néc qu'une sllnrle fin
.~
ouverte ou indétermUlée, a été (on~u par
Naruse pour rimer, par contraste, avec une ~'. ~:'
\
.... ....f·..'''1.
...
aUlre « fin » inscrite, elle, au milieu du .
t,
film. Bien plus avant en effel, une scène
nous montre la sentimentale Toshiko dan"i 1.3 \/(·re La fau~~ fin du film cc deux
une salle de cinéma où eUe est allée « pour "pecta[nc~s plcuran[ \ drolCC,
pleurer un bon coup », De façon surpre· To,h,ka n"oka Ka~a",a).
nante, le mot « Fin» s'inscrit plein cadre
sur fond noir au moment où la séance ,'achhe. Passé le petit choc de celte
fIn trompeuse d'un fIlm dans le mm, le cours de J'intrigue de La Mir<,
jamais interrompu, se pourSUI! calmement Il faut re"oir ce mm, le premIer
de Naruse montré en France el le seul connu pendant longtemps, dont la
réputauon qu'on lUI a faite, loin d'inciter à mieux connaître ce cînéa,>tl', J'a
La .\Jcrc K"oko K.1ga\l. a habillée en manée, plutÔI desservi.'

elLP'è que le commuum du récit recouvre presque négligemment. Cet effel


d'apre .oup, frequent dans le cinéma de Naruse, est d'une violence pro
poruonne!,( a .'m\1slhllité de l'ellipse. Un équivalent inversé, en forme ceUe
fOIs d'a"am .oup, en est donné à la fm du film, selon un procédé également
récurrent Lhez le cinéaste et dispensateur d'une émotion plus diffuse, de
tonalité mélancolique un eplS<xle lmle esl encore à lenl[ ruors que le Idm se c1ÔI Le pre,
sent d'un denouement trompeusement heureux chavire dans Je futur anl è:
rieur du " jamal> pJm » Masako, la mère, a
la veille de se retrouver compJètement wuk
dan\ sa rnai\on, joue encore Ulll' foi~ a\il'( \On Dan .. un drlldl' dl· film C mmmt dom nN, .. ~\IIII l'II rl'\t l1l111lllt l()IlIU.lS-..lIH.~ (nUJ1ll'ru.:if' p
pUit ncwu, tand" que sa fîlJeT",hlko (qUI It III on IOl.lohn 200')). Chn .. IUJI" Jr. ll10llln t ~.llt: IIlt lit .. emlhll' • lt"ttl 10r-.1011 u emp'" dm
1.Il Mtfr tj\wld N.ru'l mOllir. 1. mue n &.Ird.nt Sol hllt' hallilk en moin~ (pour un c ne .1J.r.Ç.
n'a pas el" pour rien dans Je sort auquel rit· coillurt ), noU!~ <;;,1\'01150 (lU', III III \l\fa p. olS z longtl'mps pour loi \OU lllMI tl J.lit
Masako est promise Pillsqu'clle a l'tarte NoIru qUI 1I011'i .1\0111 dt 1.1. lIurprl!a III pl.!t,<1nt 1 tllO{ Jill oiU mhttJ 1u hlm {.u ( un d Wlr .J.Jl\.l'
• - ' Jle ci, (ilit m.), nous urpr rHlllleon t n .ll.IIt'\oIl11 l..d Mm .... ~nt qUt: t:ell LI m .l! Ct' pourull t'~ Il
egolsterm III J(. dernier compagnon qu l'
1 Irollt h· plu .. \uh\{·r If ,h vm II. tlvn, suggt. oint qUt" pUI!ol{U'un lm n 1 ut ("tt: 1Uf' m.dh Jl U
poU\atlesperer), sc demande si sa nu'rl' l'Si Uill ln lu ur Il'il.. t t 10UI sunplt IIIt nt pl'l"lJ'lOItun.
1.<1 Mere: .
h(:urcuse ('l (ondut \.1 Inéditaüon l~n lUI sou
LE RÉCIT LÉGENDAIRE

Il a longtemps flotté autour du nom de Naruse une brume tenace de heux


communs moroses. L'ennui avec les clichés, disait Jean Paulhan, c'est qu'ih
'1 sont souvent vrais. Souvent, mais pas touJours. Et dans le cas de Naruse, ih
surabondent. On donnera donc une première version du roman naruséen, celle
qui a longtemps prévalu: la déprimée grise malchanceuse.
Milio Naruse naît le 20 août 1905 à Tôkyô, dernier enfant d'une famille
pauvre (le père est artisan brodeur). À la fin de ses érudes élémentaires, il ne
peut aller au lycée faute d'argent, et il est orienté ' ·ers une école technique
où il érudie la mécanique. Après la mort de son père en 192 0, il entre à l'âge
de quinze ans, sans inclination particulière pour le cinéma, à la Shochiku, où
il travaille comme accessoiriste pendant quelques années avant de devenir l' as-
sistant de Yoshinoda Ikeda et de Heinosuke Gosho. Ozu entre dans la même
compagnie en 1923 comme assistant-caméraman, et se '"oit dès 1927, soit
quatre ans plus tard seulement, confier sa première réalisation, u $ob" de péni-
tence (Zange no yaiba), après quoi il ne cessera plus de tourner, fidèle jusqu'à la
fm à la Shochiku. Naruse, lui, devra attendre dix ans, écri'"ant et proposant
des scénarios régulièrement refusés. En 1930 enfin, il tourne un premIer
film, Un couple de Chanburn (Chanburn mfu), une comédie burlesque d'après un sce-
nario de Haruo Akako, pseudonyme de Shiro Kido, le nouveau patron du stu-
dio Kamata de la Shochiku, qUi ne l'aimait ni ne l'estimait beaucoup. Naruse
.\Lklo. 'aru~c a l'époque de la C'.)hochiku. s'effondre d'épuisement à la fm du tournage et le montage doit être a"uré
par Gosho. Toujours peu apprécié, sous-employé, tenu pour le moms bnllant
des cinéastes de la ShochIku, il se voit reconnaître comme" réalisateur à pa.rt
entière» seulement après son qUInzième film en 1932, un long metrage de
plus de cent minutes, Un printemps mité (MU5hlbameru haru) En 1934, il touchait
encore le faible sa.laire de cent yens par illOIS. Shiro Kido, nous l renendrons
plus lom, avait déclaré, dans une formule appelée à devenu célèbre, que les
srudios Kamata n'avalent pas besoin d'un second Ozu, et ne soullaltall pdS 'Ta.!
ment le garder dans son équipe. Après plusieurs tentatives de l'un et de
l'autre pour Se séparer, Naruse fmn en 1935 par quitter la Shochiku pour l'CL
(Laboratoire photochimique de Tôkyô) , une compagnie résolument moder
niste créée depUIS peu, qUI deviendra la Tôhô en 1937. Le reut naru,éen
" JJ

\tikio :\aru"ie et Hemosuke Gosho. Mikio Naruse, Heihachiro Okawa er Sachiko Chiba (tournage d' (ne an,'nue au matin).

déprimé (reconnaissons que lui-même y a contribué, en parlant de ceUt feTIlmes soumises à toutes sorte d'épreuves - hôtesses de bar, geishas, servantes,
pérIode comme de la plus sinistre de '>a vie) veut que pendanr toutes ces année jeunes filles contraintes à des mariages d'argent ou de com-enance, épouses haras-
à la ShochUm, son existence n'ait pas été plus heureuse que sa carrière. Il pas· sées et délaissées par des hommes généralement faibles, veules ou infidèles -
sait son temps dans un misérable estaminet situé non loin du studio, seul el apparaît assez vite comme J'un de ses craits spécillques. Enfin, on admrre sa
morose, observant le petit peuple et parlant seulement avec les serveuses. L'une sûreté dans le travail avec les accrices et les résultats qu'il obuent d'elles, dans
d'elles, dit-on, eut la malchance de tomber amoureuse de lui, et devant son une palette de jeu volontairement limitée mais subtilement nuancée, quahtés
indifférence et l'absence de réponse à ses lettres passionnées, se sUIcida qui lui ont valu - ou cre la reconnaissance par la critique et parfOIS le succès
L'episode valut à Naruse une détestable réputation de « cœur froid» et la répro public -, la réputation d'un grand directeur d'accrices, avec qui les vedettes du
bation genérale Quand il n'était pas au studio ou au café, il habitait à J'étag' studio elles-mêmes voulaient trayailler (c'est peu après !.lo femme, SOIS comme une
rose qu'il épousera J'une d'elles, Sachlko Chiba)
a
chez des marchands de sushi la sItuation précaire et, à chaque rever> de for
La période faste eSt le plus souyent décrite comme brèye (1935-1939), et
tune,les sUlvait dans leurs déménagemenrs d'un quartier à un autre encort
la légende grise reprend Yi te son cours. Les films des années quarante, celles
plus pauvre du« shitamochl »,la ville basse de Tôkyô.
de la Deuxième guerre monchale et des SUl tes unmédJales de la défaite du Japon,
Le récit courant reconnaît volontIers à Naruse une première pénode as"
SOnt conSidérés comme néglIgeables ou au mIeux taxés de maniérisme. On
courte de réUSSIte artistique et personnelle, celle de ses premières années à peL
tient géneralement pour acquIs que ce long moment de passage à vide artis-
el à la Tôhô, coïncidant avec ce que les histonens tiennent pour le premier âge
lIque et de crise personnelle (dIvorce après trOIS ans, SllUarron précaire, perte
d'or du cméma laponais, et marquée par des mms comme Trois sœurs ou cœur 1" de confiance en soi .) n'a pris fin qu'en 1951 avec L<s ProdUIts de be~u!e de
I
( 19 3 5), son premier parlanr, et surtout Mo femme, SOIS comme une rose ( 1935), pU GIOZO (GIOZO gcsho) , Après te premIer "gne d'un renouveau de J'inspirarron, per-
Toute 10 fOJTIllietrovOIlie (Hotoroku Ikko, 1939) et, dam une moindre ll1esu re, Slllc/n sonne ne conteste plus que s'OUHen! les quelques années d'une seconde
(Mogokoro, 1939). On loue sa maÎtrhe dans le genre« shomingekl », peirHure d période faste de Naruse (de 1951 à 1956), plus remarquable encore peut-
personnages appartenant le plus ~ouvent aux couches inférkures des da"'" être que celle des années Ireme, et colllCldant ayec le « second âge d'or» du
moyennes , petits arl!"
;,a.ns, Sal anf:~,
. hUUtlqUll'f.
. . . , d a.n~ la dt'l
ouvriers; son alulle cinéma japonaIs, moment où J'Europe décoU\Te dans les festivals les mms de
cnpUon des conflllS familiaux et des mdivldŒ luttant parfo" pour ktlr s!lllpi Kur",a",a, Mizoguchi el KlTIuga<a C'eSllà que commence la serie de quelques
survie matérielle sa ,ebU· , 'l" . . qOl tCl'S grands films, le Repos, L'EclaIr, Frire oint, sœur (odeue, le Grondement de 1. moO!"~n"
. , n S l Ite a m"gmfiance et à la lourde'ur dl' la ne jJ
lIdlenne a la monot d' . e 0'1
, one SUlle es lours. Un sobre lyr"me dans la p~JIlttlr
'h the'nlcs (Bangtku) dom se dl'lache le chef d'n:lIHc' incon
RE Dernlm ( '1 s a n ' le'lf
C ·'tte somhre élégie dl' l'acharnement amoureux, hara\sant
,"uaB" iloUtlI1 s " ,
1 .'" e de
, t de
repetlllons l ' ' ' ~pentirs nPut
'1 " ,
etre due umque dans 1 Cl:U\Te de Naruse tn '
" Otn\
pour qu elque superiome sur les autres hlms (on est en drOIt
, de lui en pre,,
ferer d'autres) que parœ qu elle porte à leur plus haute imenSlté: tous les traits
de ,01 Llnéma, et en mêMe temps constitue par bien des aspects une SOrte
d'excr01"ance aherrante Si la nOlion de « grand film malade » mvenlée par
FraJlçOlS TrufTaut a quelque \ahdité, c'est d'abord à ce film, littéralement el
dam tous les sens, qu' ellt peut" appliquer,
Après les quelques moments fastes des années cinquame, commencerait,
lOulours selon la légende gme, un deuxième el dernier déclin, plus lem, moins
marque et en dents de sCle, dont on con sem à excepter Quand une femme monte
J'escalier (Onna go kOldan \\0 agaru toKi, 19(0) et dans une moindre mesure Chronique
de man Ingobandage (HarôkJ, 1962), avec la reconnaissance d'un changement de
InaJU Tt' dans "'uages d'ète (/\\oshigumo, 1958 aisance dans l'usage nouveau
des "mleurs, de r ecran large. splendeur des extérieurs de campagne presque
« ru""s ) • clarté dans l'exposition de problèmes paysans et familiaux quasi

Il1dechiftrables) et d un retour d'inspiration dans les derniers films : Tourmen~


(Mldarrru, 19M l, Dell[ ddUite (Hlkinlge, 1966) et Nuages épars (Midaregumo, 1967) 1
L'anal\Se qUI etaye ce constat désenchanté sur la fin de carrière de Naruse
con'[\te a affirmer, comme c'est souyent le cas avec la dernière période des
cmea;te' (celle, par exemple, de Renoir), que le monde changeait et que le Tournage de Quand une femme monte /'e.scaJjer _\l!klo "\'aru<;e et Hldcko Takammc.
cméaste ne le \ Jpit pas changer sous ses yeux ou, pire encore, qu'il essayait,
pathétiquement et en vam, de s'y raccrocher, L'effervescence politique et Fumiko Hayashi était soumise elle-même à la reprobation de la cntique, qui
SOCIale etait grande au Japon au début des années soixante, le mode de pro- lui reprochait de ne s'être souciée que de son oeune littéraire et de ne pas
dULtlon ~meMatograpluque dominant et les grands studios entraient en crise, avoir participé à la fm des années vingt à la très \1\'e agitation polinque et ",üale
la tel \ I<:or Cclmrr_ençaH à s'imposer, et une génération de jeunes cinéastes du début de J'époque Showa, alors qu'elle fréquentait des milieux lIttératres
engagés, Une partie de la critique avait bIen concédé à Naruse d'avoir tenté
rc\olrés, a;nbl'lux, polémIques faisait irruption sans manifester trOp d'égards
de traiter du racisme dont souITraient le, autochtones de J'île d 'HokkaJdo dans
pour ,es ahrs, accentuant la cnse générale en même temps qu'elle en faisait
Le Sifflement de Kotan (Kotan no kuchlbur, 1959), de la rénovation urbaine anarchjque
l'analyse dans ses Hims, Il e;1 intére;sant de noter que la sixième et dernière
et de l'accroissement des dtsparités souales dans L'Approch. d. J'automn, (Aki
adaptation par 1SJaruse, en 1962, d'un livre de la célèbre romancière Fumiko
IOchlnu, 1960), ou de la multiplIcalion des acudents de vOlture dans les \iIle,
Hayaslu, Chcomque de mon logabondage - réctt autobiographique de la Hn des
an ' ... surpeuplées avec Dèht d. IUII<, maIS c't'tall encore anal}ser les frlms sous le sew
nees vmgt -, a ete a"ez ;echement crItiquée, mais surtout selon des cri-
aspeu de leur contenu social. En termes plus spéCIfiquement unèmatogra
teres pOlItiques qUl \isalent aussi bien la romancière que le cinéaste, L'échec
phiques, la tendance il J'acadénmme reprochee à Naruse pendant les annees
pretendu de ce heau fdm a été annhué à l'attitude « conservatrice » de soixante a été en grandL' parue Illlputée au remplacement des collaborateur,
aruse, qui se seratt montré mcapable de rapporter son habituelle descrip- (L'I surtoU! des coliahoralTlLc's) dont il ,était entoure pendant les tastes annèe'
lion du malheur des fe' m mes 'a StS causes SOCIales,
" Et retrospeclIvemen 1, clIlquante pour l'l'uiture dl' . . et;, "'ll'narjo ... - Yoko Mizuki, SUllue Tanaka,
To,lllro Ide . par une génl'ration de ... ll-nan ... te!ot ambîueu\., main ... ~ndllh
1 l' aDIt r nuluem! tlllL de N: n '
U ln..J' M~, ~dlllllr1leurd'UJlt'ftmmt(Onnanonaknmlrularlln.1966).lon"U a laili,er n:manier lL-un, tl'xte\ par Il' metteur en ... cène. pr~ou.:urt''''' de forte
l' ('ft '1 j C ptu,Q mda ~hl b 1
dl '.0 'a tP,T lu t" (d' e. It"n qUt f' S.ceU.lrlll rn soit dû a un collabor.ut.'ur ri-guht dral11.lthation du r~lIl et a"'Wl étranger... à la continuire t1Ulde t't tendu dt' ...
u d t
10 fi, 'Ie
1
.lpr Iln.ug "'d d d'
urnllll t: .....H Au'lya) Ctntré sur le dérap'&t> mortl"l lin
(j
ungu clUon f'JlulU( 'e fil 1 f films J.lllt-neur.... C'est donl .l\IX h; Lon ... tat dé . . enlhamé d'tme derrutfe penod
'Ll U IlOt l , 1 mi il r JIS « nOir ) ell~iha.J é.oqut' Il' HouW' by rhr RJla dt' FrM
t tMlnl UMU rie Claud Chilbrol
. 'bl et la nlention de sa disparition le 2 juillet 1969 un an apres 1
R' assez j al et '. . e
dernier film Nuages (pars, que prend fin la ycrS10n gnse du rOm', dl"lmulalion) sete Idalt dU delà des "énamle. et des aClellrs, a l'équipe
tOurnage de son " .' ~,
de Naruse et ,'installe durablement 1 image d un cmeaste talentueux et sen. lechnique elle même Il cachaH 'es Intentions le plus longtemps poSSible
SI'bl e n l .am'le'gal
S . et de J'artisan
. représentatif d'un mode de prodUction cine' ~ ft'fusaIt dl" montrer son exemplaire du scénario. annotan jusqu'au dernIer
hique d'un monde et d'une esthétique à jamais révolu>, moment le découpage sans nen en dIre aux collaborateurs les plus dIrecte-
matogra, P , . " . .
Acene \ision un peu criste de 1e\'oluoon d lme carnere, Il fallaH un versant ment concerné" et personne n'o ait lU! poser de questions, Sa compétence
ersonnel et biographique qui rut à la hauteur, On doit reconnaîcre que sous cet profeSSIOnnelle Incontestee n'avaH d'égale que son obstinallon, sinon une
~spect, peu de cinéastes ont eu droit à un récit aussi inlassablement déprimant pénible intranSigeance. Et pour compl'::ter ce tableau peu engageant, il ne faut
pas manquer de rappeler sans cesse qu'un lour il avait déclaré que «depuis
Il comient d'abord de rappeler à satiété qu'il était morose, renfrogné,
[son 1plus jeune âge, [il avail)louJours su que le monde nous lrmissail ...
d'approche difficile, Quelqu'un à laTôhô, où il a cravaillé presque sans excep.
D'où la propension à filtrer ses films à la ,eule lUJ11ière tnste de cette for-
tion de 1937 à la fm de sa Yie, s'était livré à une plaisanterie sur son nom qui,
mule, el à voir confirmée dans sa vie pnvée, du moins Jusqu'à son second
paraît-il, connut un certain succès. Il J'anit surnommé Yaruse Nakio, soit le
martage en 1946 (arrangé mais plus paISible et heureux que le premier),l'illus-
'1 désolé, le criste, J'inconsolable. Il ne parlait jamais, et personne n'osait prendre tration inévitable de ce tempérament de perdant-né C'est d'ailleurs à la
J'initiative de s'adresser à lui. Quand J'équipe e déplaçait en train pour un surprise de son entourage qu'H avait épousé en 1937 la vedette du studio
tOurnage, aucun de ses collaborateurs ne voulait s'asseoir à ses côtés, et la place Sachiko Chiba (elle devait tourner cinq filins avec lui), mais ce mariage
restait le plus sOU\'ent \ide Cet abord peu engageant et ce laconisme, certains d'amour se dégrada vite et ils divorcèrent trois ans plus tard. Pour parache-
J'attribuaient à une timidité qui ne pouvait êcre, bien sûr, que « maladive» ver le tableau, H semble qu'il ait poussé l'effacement jusqu'à adopter, du moins
D'aucres le tenaient pour un « nihiliste» un peu inquiétant, et le fait qu'il dans sa vie extra-professionnelle, le nom de famille de son épouse (celle-ci,
n'élève jamais la voix, loin de rassurer, intimidait ses interlocuteurs. issue d'une fanUlle riche, n'avait pas de frére et 1'« adoption" de Naruse devaJl
Parfait servant du système des studios, il poussait à J'excrême J'identifica- assurer la continuité du nom) "
tion aux intérêts de la compagnie qui J'employait. Après avoir souffert à la S'agissant d'un cinéaste dont les filins sont nourns de figures complexes,
Shochiku, s'êcre vu refuser plusieurs projets de mms et contraint parfois riches d'incertitudes et de contradictions, de comportements équivoques et
d'en tourner dont personne ne voulait, il devint un rouage dévoué de la de sentiments changeants, il est permis cependanl de tenter un autre récit,
machine Tôhô, soucieux jusqu'à la manie de ne pas dépasser le budget éta- moins unilatéral et monocorde, Sans doute faut-il se garder de tomber dans
bli (il refmaIt qu'un membre de J'équipe engage le moindre figurant sup- le genre l'excès qui a conduit un temps à inverser la sombre tmage de Kafka
qui prévalait depuis toujours pour lui substituer - au prétexle que ses amIS
plementaire) de s'en tenir au mècre près à la quantité de pellicule prévue,
se tordaient de rire quand il leur lisait des fragments de ses textes -, celle d'un
et de ne jamm excéder le temps de tournage imparti. Se considérant comme
farceur dynamique et extraverti. Mais un certain nombre de faits ",'érés inci-
un fabncant d'inlages et un simple artisan, il aurait, dit-on, bien ri - à sup-
tent à dissiper un peu la couleur de grisaille attachée au nom de Naruse, et
poser qu'il en eût été capable -, si on lui avait parlé d'art ou de création, À
à proposer de ce cinéaste une vision plus allante, plus \i\ifiante, plus conforme
chaque étape d'un ftlm, il poussait le laconisme et le sens du secret à des limiteS
enfin à la lenue de ses ftlms et au refus de la faiblesse morale et du découra-
parfois intolérables. Il ne donnait pas d'indications précises à ses scénaristes,
gement dont ils témoignent mcessamment.
se contentant seulement de suggérer un vague « ni trop ceci, ni trop cela»
Au tournage, il répétait peu, passaH très \ite à la prise, n'orientait ses acteurs
dans aucune direction de jeu, ne faIsait jamais de commentaire et ne portait 1 Si l'on en (roit les dêdarauom de Saduko Club" bien de~ .Innees plus lard (i l'age dt" '>, ,t:\mte
pas de jugement sur leur prestation. Yoko Tsukasa, J'actrice de DélIt de fuite et qUlIllt ans), ceHe différence . . ensible de nl\eau !iOClal,le laconi~me et la propemlon ~ bC'ire de
Naru!.t:, mai!. sur(Qut l'ho!iulilé comlante dl' Madame: Shlb. mère. om joué un rôle c'I"enuel
de Nuages épars, confiait qu'elle s'était ,entie avec lui déslabilisée comme jamaiS dam. la degrad,Uion el la . . épilulion du couple Saduko Chiba. qUl ne ..e con::'ldéuH p~ ...-omm~
et proche de l'angoisse (elle reconnaissaIt cependant que« jouer dans un de UIU' itlflte profes!tlonndle (l:ontroilrt:lll~nt. t'UOloill,dlt',.i HldekoTa..kmlme) oib.utdonnoi .I.'!>e'Z
ses Vile le lolntmoi et omont aTâkrô un rt'"~uunnt trt"\ couru la \tconde êpou~e de X"uuse T unekt ..
. ftlrm était un honneur pour une actrK" " ») Hldeko, Taltamme, qui a tourne' rloiH loi ..o:ur du preneur dt' 'on KIlChl h\oihuchl (le coiméu,nu.n \1It\UO "\{IUfoi lOUoi l~ role d'u
dl~-sept fihns avec Narme, l'appelait pour les mêmes raisons le « vieu~ nngeur) Doim un {'ntrelU:n doiloint du lb octobre 1993. elle ~rle de UlI' comme d'un
mechant» (sans doute affectueusement, mais toUl de même), homme talnlt'. prt'\enoint. '!ollnplt' aH'" ses colbboroitt'"UT'>. oifTectueu\. oi\('( tlle e-t leun entmb, ln
Voillieur oichuné. rêveur (oilm.illt Jardiner, cOlHempler Je Clcl. loi lunr:, le'''' etOl.lc'!o) et fmoil ment.
Il exigeait des autres'
. ,sur 1e p 1aleau, un stlence
" .
aussI absolu que le Slell ~\~(,l « t'tnngt' et m}~tt'"nt'ux "

propre. Sa propensIOn au secret (certains n'hésitent pas à parler même de


A ia)-.h ex: l'k
11 II
d'alx>rd , s',ln'a
.
l.malS"ula la,curdudircCll·t.
. ' . .
dl tud'"SI. llf(J
RI , tre' s tôt hénétlue de 1 anUlIl et d\' le'sume dt 'LS conf"'re< 1
kl d 0, "aruse a , ts neuSl'ment cotlts de deux Nnd. d'l'wlicrs
l' 1Us pres t ,'gietL~ "Takashi ShimiZU Gosho, OLU stutOUl son an dl toulOu r, rivales' Ll' deux sec les tard,,(,,> a,cc le pere
Des ses premieres realisations, (L'lUI CI a 11X00lllU en . aruse LUl,un,east lc·lJ.!tnl hunulié, bien "ue .,embles, am effacé ,dès
et i'a fait sasoir Des critiques attentl!s ont souhalle film arrcs hln qu on lu, le kndemain matin el umduistnt à une fin
cùlme des projet' plus a.mhlUétL~ et dignl" de lUI que les bandes « nonseJl"qu",,, réconcilIatrice appdam m"ins à l'eflacemem
ou les mélodrame' qt: ù deSolll accepter Il a ete ecrit dl' son pn mier flhn des dIfférences sociales qu'au respect mutuel
depassam largement l "eure, Jo pnmemp> mile dont Narusl' estimait qu'il mar. de lOUS par touS dans le maimien de teS dlf
quait la fin de son apprentIssage et de l'influence de Shiro Kido -, qu'il faisait férences. Il est permis de voir dans Bon cou mg<,
de lui régal des plus grands reaiisateurs de Illm, " sérieux» de son époque. larbIn! un film certes de moindre ampleur (il
Son, hrns de parente et le splendidt Après notre separation (Kimi 10 woKarete, 1933), gui dure treme-deux minutes), mais beaucoup
plus âpre et noué. Les gags et moments bur·
rew'rl1ssent pourtant a.l genre peu goûté par Naruse du mélodrame, l'ont fait
lesques y sont nombreux, mais toujours mis
comparer au meilleur Ozu MaiS, plus édainnt encore, \' exemple d\m film un
en relation - et par là-même rendus grin-
peu anténeur, ,on Illntieme et le plus anuen consers'e, Bon coulOge,larbm! (Kosh,bm
çants - avec la dure vie matérielle d'Okabe et
gonbore ;93 ) mèrite qu'on S') attarde. Ce court film de \ingthuit minutes,
ses efforts pathétiques pour l'améliorer. le pla-
ecrit par /siaru.se set.... a .out de swte éte salue et distingué de la plupart des films cier distrait confond sa brosse à dents a\'ec celle
de nc.nsense alors en ,ogue à la Shochiku et fon apprédés par le public. La des- qui lui sert à masquer au cirage les trous dans
cnpuon de la \le difLcùe d'Okabe, un placier en assurances pauvre, et de sa sa chaussure (les chaussures éculées ou trOuées
famille, étrangère a tout ffilserabilisme et empreinte d'un humour noir constant, sont un motif récurrent dans l'œuvre de
l'a ran taxer de« chef-d'œuvre» Shiro Kido lui-mèrne, oubliant le peu d'es- Naruse); il est obligé de se cacher avec son fils
urne qu'il as'alt pour le " second Ozu ", était allé jusqu'à fixer comme objec- dans un cagibi de fortune pour éviter leur
tif au studiO Kamata de la Shochiku qu'il dirigeait, de produire désormais propriétaire mécontent; il joue à saute-mou-
dans le genre nonsensique seulement des fùms ressemblant à Bon courage,larbin' ton avec les enfants d'une famille riche pour
Quelques mOlS plus tard en effet, Ozu réalisait Je suis né mois ... (Umaretewa mita- amadouer leur mère et lui faire prendre une Bon courage. Lubm 1
keralo. plus connu aUlourd'hw SOllS le titre de Gosses deTôkyô, 1932). Ce film célèbre, police d'assurances; il s'aperçoit, au moment
considéré comme un des chefs-d'oeuvre de où il veut leur donner un peu de monnaie, que ces enfanb om plus d'argent
,on ameur, est régulièrement décrit comme en poche que lui. En contrepoint, les scènes où '" femme imeniem et les
l'hhtoire de l'humiliation affreuse ressentie confrontations entre les deux époux, loin de permel~ le dosage optffiuste, l her
à l' « esù,étique Shiro Kido », entre les moments gais el tristes de la 'ie, sont
par deux enfants à voir dans un petit film
d'une dureté qui contamine sans pitié les épisodes burlesques. L'épouse pré
d'entreprise leur pere se comporter comme
figure nombre de personnages féminins de aruse eUe proteste âprement
un pItre pour complaue à son patron, et de
contre son sort, fait face aux aigres remarques d'une 'Olsine qui ironise sur leur
la froideur, puis de la colère qu'ils lui mani·
misère, s'emporte contre son mari pour la \'le qu'il leur fait, et dans un moment
festent en réaction Mais c'est là résumer le
étonnant va jusqu'à Jeter à terre de; portram de famille accroLhés au mur
beau film d'Olll à sa dernière dem,heure,
avant de les balayer sans respecl. La scène ou le père se montre d'ahord US1 que
«·rtes préparée et amenée par l'heure qUI son fils ai t battu un enfant qUll'avan pro,oqué pUIS, s'aperce\'ant awe LOlls"r
précèd,·, mai> dont elle pourrait ('!n' déta· nation qu'il s'agit d'un des fils de la famille mhe qu'il COUruSl, demand',
chée sans qu'aucune des dc'ux parlit s perde' ordorme, supplIe enfin son fils lllfleXlhle d'aller lui demander pardon, n'a pas
rien de sa force Pendant les deux tiers du son éqUivalent en cruaute dans le film d'OIU. L'hunulIallon suprême est figu
film en dfPt, Gosse; d,Tôkyô enchaîne de,,> sc cne" rée dam Bon cou lOg', larbIn' par un plan saisissant, ou un s if matIS ment de
(Omlque'i u:'ntrecs sur la sYluétne dt" LOO'

lkm courage, larbin'


portement de deux fren's, l'illlllallon par le ...
cadel des gestes de l'aîné et Ils leux Ill) Sle
R
\1 réS e sucees publie de Bon courol!< larbin', Naruse n'. paHosse d'êtr< S\IIV.
par 1. lftllque, qUI a cla-sé plusieurs fOIS se, films parmi le< m"llIeurs de l'an
nl'l', el n 'hl'..,itail pa. . . à It: C<lmparcr aux réah ...atcurs le . . plus renommés de §on
temps. l.'un de ses dernll'fs films à la Shothiku, Rir<'S d, choqu, nUit (Yogoto no
yum" 1933), l'a même fait plater par Kin,mo lunpo au premier rang des réa·
lIs.teurs laponais, .ux côtés non pas de Mizoguchi ou d'Ozu, comme on pour
rait aUlourd'hUi s'l'attendre, maIS de SadaoYamanaka, un tinéaste bnllant
de la Nikkatsu, qUi lOurnait surtou t des films bislOnques Uldm-gekl) et dt'\att
mourir en 1939, à l'âge de vmgt-neuf ans, sur le front chinoIS où il avall
été envoyé en raisons de ses api mon, progressiste" Rir<'S de cha qu, nUII, mélo·
drame épuré, décanté, témoigne d'une influence marquée des Damnés d,
J'océan (The Docks al New York , 1928) de Josef von Sternberg, par l'ambiance por-
tuatre (la peinture des quais, du bar où travatlle l'héroïne et de la faune qUi
le fréquente), les mouvements de caméra, le climat de désespérance et sur
tout la lumière. Ici déjà, et cela ira en s'intensifiant dans ses films plus tar-
difs, Naruse excelle dans les contrastes entre les fonds sombres et les figures
lumineuses qui en émergent lentement, le jeu du clair-obscur et des ombres
bougeant ou passant sur les visages et les
Ré~·e5 de chaque nwt Teruko Koguna et Sunnko Kurisruma. corps, notamment dans les scènes qui met-
tent en présence une ferrune et un homme.
caméra révèle que l'enfànt riche filmé plein cadre était en fut porté sur ses épaules Parmi les nombreuses références à des films
par le pauvre assureur qui le ramenait chez lui, dans un acte de contrition endos- américains alors populaires au Japon, frap-
sant littéralement la faute de son fils. Ce qui s'ensuit est de la même veine. Okabe, pent également dans Rêves de chaque nuit celle
aprè~ s'être dûment excusé auprès de la famille riche, et le contrat d'assu- au cinéma burlesque (qui se signe par deux
rances enfin en poche, apprend que non loin de là, peu après leur violente dis- gentils personnages de marins rappelant
pute, son fus qu'il n'avait même pas assuré vient d'être heurté par un train. La Laurel et Hardy), et celle surtOut au grand
dernière unage il l'hôpital, où l'enfant caresse l'aéroplane tant désiré offert par mélodrame chaplinien, avec la tendre rela-
son pere et demande pardon à ses parents soulagés et ravis, peut sembler satis- tio n d'wl père malchanceux et de son fils
coiffé d'une casq uelle sans doute venue du
faire à la néc=ité de la fin heureuse en vigueur à la Shochiku, mais elle semble
Kld . Mais des éléments formels et théma-
plaquee et délibérément déSignée comme édifiante. Notre hypothèse est peui-
tiques plus spécifiques à Naruse émergent
être hasardeuse, mais la scène qui précède immédiatement cet épilogue noUS
délà, que les films à ,'enir préciseront en les
semble porter un accent de vémé plus convaincant : le contraste des noirs et
amplifiant ou répéteront jusqu'à l'obses·
des blancs, le rythme rapide et dramatisant de~ plans, l'accablement visible du
sion: un récit plus souple que dam ses mms
médecin et des parents au chevet de l'enfant, tout laisse à penser que celui -ci
anténeurs, à la fois vif et nonchalant, une sai
va mourir et même, un brefinstant, qu'il est mort. Ce qui suit apparaît moins
sie subtile des expressions de \'Isages mais
comme miracle que comme ajout consentl. Nous sommes loin d'une anodine
aU"1 de leur matière, un bonheur comtant
pochade nonsensique, même si le film multiplie à plaisir les effets de tiném a dans le filmage des enfants. Rêles d, chaqu, nUIl
propres au genre, pour beaucoup empruntés par Naruse (et pas ~eulel11ent par se signale enfin, au-delà de matHs qUI r"'ien-
1 . , 1"
UI a epoque) aux cmémas améncain et français découpage alerte, mouve drant fréquemment dans le cinéma de
ment> de caméra rapides fondant sur un personnage pour souligner un moment Naruse le, chaussures de la pauvreté qu'on
drarnauque, surimpressions, tmages « mentales» et parfOls même fragmen' tl'ntt.' de calnoufler,l'acudent de voiture, la Rbr.:;)d~ch.Jqut'nU/r
tAtion du plan.
. . ... te am' pression> de la tenandère de bar ou du protecle .
knmle qUi rem . Ur flch
RI une Idée morale constante et essenuelle chez ce ci' (
el brutal -. par ,neaSle INTERMÈDE 1
. cc ter le maUleur les seuls recours sont 1 endurance et la ~e
pour allron ,', . , . rrnelé
. 'bl'
1aaless
j e de caractere le
"'.'"
gout de la defalte et la complaisance plainll'
vea~
NARUSE, SHIRO KIDO
on constiment le pires defauts. Tres precIs dms la descripli
coups du s . . . On d! ET LA SHOCHIKU
la auneté et du chômage de' annees de DepresslOn, le film ne se limite
à :ne peinture sociale, il éclaire d'une \iye lumière l'apitoiement du::
sur lUi-même et son tempéraJ11ent de perdmt «< Je n'ai jm1ais eu de chanc'
a\'ec le tran,JI »). La différence est éclatante avec un film tourné presque a:
même moment en Allemagne par les marxistes Benoit Brecht et Slalan
Dudow, Ventres glacis (KubleWompe, 1932) Les deux cinéastes politiques y SOnl
entièrement du côté du jeune chômeur qui ftnira - comme ici le mari - par
se suicider, et fustigent ses parents aliénés qui lui reprochent de ne pas être
assez actif dans la recherche d'un trayaiL Naruse n'ignore rien de la vie el
parfois même de la sur\ie diffidles, mais à aucun moment il ne prend de
Les ovis de tous les témoins d'époque concordent: Naruse ne fut pas heureux à la Shochiku où
distance avec son héroïne quand elle traite son mari de pusillanime ou
il resta presque quinze ans, et s'il ne le fut pas, il le doit en grunde pan à son potron.
déchire rageusement le mot d'adieu qu'il lui a écrit avant son suidde. NarUlt Shiro /Gdo devient directeur du studio Kamala de la Shochiku en 1924, un an apris le terrible
ne croit pas que le malheur soit attribuable seulement à des causes extérieures, tremblement de terre de Tôkyô. Cette catastrophe n'a pas été sans incidence sur l'apparition et le
il sait la part que les indi\idus peuvent prendre à leur propre sort par insuf· développement, dans les années qui ont suivi, de tendances modernistes et de mouvements hostiles
fisance morale ou spirituelle, C'est sms doute pour cela qu'il a souvent à la tradition dans tous les domaines de l'existence, Tôkyô est reconstruit de façon ultra-moderne l ,
déconcerté ou déçu les attentes politiques. la production cinématographique devient quantitativement la prenaiàe du monde, et l'engouement
pour ce moyen d'expression ne cesse de croître pendant cette période.
Shiro /Gdo semble ovoir été un personnage à la fois contrasté et contromsé.ll a connu une ,",cep-
tionnelle longévité professiounelle, seulement interrompue durant quelques années apris la Deuxième
guerre mondiale, pour des raisons sur lesquelles nous reviendrons. Culti"é et rOsolument moderniste,
il imprime tris vite sur les productions du studio Karnata la marque d'une doctrine affirmée :le anéma
peut constituer, estime-t-il, un levier essentiel dans la contestation de la momie dominante, camc-
térisée depuis trop longtemps por le pessimisme, le sens du sacrifice et le cult< de l'autorité. Les films
doivent foire primer l'optimisme sur la noirceur, présenter la vie telle que la virent les citoyens ordi-
naires, avec son altemnnce de joies et de peines, de rires et de larmes, et s'ouvnr rOsolument aIL' influences
élIODgàes, Le théôlIt Shimpo, pounODt qualifié de « Nouvelle École» pour le distinguer du plus anaen
Kabuki, et bien que lui-même d'influence partiellement occidentale, est dénoncé comme vieillot. /Gdo
attire e( fixe à la Shochiku un certain nombre de ceux qui de>iendront les réalisoteu/S les plus
importants del'époque : Gosho, Shimozu, Shimizu et Ozu, sons toujour.; réussir à obterur d'eux, IOID
s'en fout, qu'ils se plient dans leurs films à sa conception oprimiste de la vie, selon laquelle, au-delà
des tourments et des épreuves, tout finit IOUjOUr.; por s'arranger.
Noruse semble n'ovoir jamais JOUi de l'estime de /Gdo, Ozu, entré à la Shochiku en 1923,SOlt
trois ans plus tord que lui, réalise, nous l'oyons déjà noti, son premier film en 1927, Le Sabre de

1 Ht:nri MtChilUX, Un borbor~ tn Am, 1933. Douvelle! ~tion ~e et comg~. Gilli.mud, 19b7,
« L'lmagmarre )), p. 205 «Je ne 5WS pu de œux qui moquent les ]ilpoJUlS d'..,'OU" reconsmutTôk)'ô
de f.çon ulln-moderne. d'y ilVOlr mis plem de afés, geJltt Exposition des Arts déconnh (Tôk)"C,~
est cent fOIS plus moderne que PUIS). ~
. 1 dis que Narust de> mallendre d" ans pour qu'on lUi conf" so plrmlcre rpnl
pénJleme, an ~ lsalio
m 1Q30, Un couple de ~hanbara, d'a~rès un scénario de ShH~ Kido lUi-même (signé Iio~
Akoho). fuldanl les CInq annees - de 1930 a 1935 - duranllesquclles " ~ lourne Vlngl-sepl flln"
"u N= n'a oblenu la recoan<llSSŒlce, el e:\cepuonnellemenl, 1adnumuon de SOn
pour 1aSbochlA , . . , palrlli
qu '0 l'occosJOn d'un film, Bon courage, larbm!, son humeme, lOurne au miheu de l'ann~
1q 31 JI s'esll1l rdll.\tr plusieurs prolelS personnels, Imposer des mêlodmmes lellemenl Insipides
" ' qu,
meme les autres cineastes de la Shoc hik u, qUi en lOurnerent pourlant un cenam nombre, n'en vou.
lalenl pos. Malgre l'esume dans laquell, le lenalClllla pluporl de !el collègues, au premier rang d~.
quels son ami Ozu, il a toulours été mamtCllu à un rang suballerne au sein de l'éqUipe. On a pu lit,
mille fOIS la déclaration de Sluro Kido selon laquelle la Shochiku n'avait pos besoin d'un « second Ozu
Pour le directeur du studio Ramata, les films de Naruse manquaiCllt de contrasles, étOlent monoton~
'.
el d'un pessinusme messit JI semble poUrlanl que certains cnriques attentifs de l'époque oient éti
capables de !aJ5ir que les reproches de Kido lisaient - en les dépréCIant -les IrailS les plus originaux
o
du CIDema de Naruse 'égalité de ton, le réalisme mtransigeant, la régularité du lempo) el SOUl'fOl
déploré que cdUl-ci (sunOUI après Bon courage, larbin! et Après notre séparation, SOo
dl\-neunime film) ne se l'Ole pos confier des sujet dIgnes de son talent. Bizarrement, ShHO Kido ~
montra sausfall de films comme Mon épouse coiffée (Boku no marurnage, 1933) ou
Deux prunelles (Saba, 1933), aujourd'hui disparus, que les critiques OIaient jugés très faibl~
et que Naruse lui-mime ne tenall pos en gronde estime, Du moIDS ce dernier film lui avait -il pero
IDI5 de [mR tourner une actrice aussI célèbre que Kinuyo Tanaka ' .
Le film le plus ancien aujourd'hUi Visible de Naruse, Bon courage, larbin!, constitue,nous La Rue sans fin.

l'mons mentionné, une excepuon notable dans cette suite de mésaventures el d'empêchements. La
SItuation de Naruse après cette réussite ne fut pos améliorée pour autant. Malgré plusieurs autr5 Il est frappant qu'un quart de siècle plus tard, en 1959, le Jeune cméoste Nagl5ll OshIma ait
succès publics, il se lit refuser por Kido san premier projet d'adaptation d'une œuvre de la roman- été à son lOur en butte à des initiatives malencontreuses du mème Sluro Kido. Celui-ci mail rim-
cière Fumiko Hayoslu (il dCl'OIt attendre pour ccla lusqu 'en 1951). En mauvaise situation et dési- tégré la Shochiku aprés quelques années de pUllJOlOire. fuldantlo Deuxiime guem mondiale, le pou-
VOIr l'mmt désigné pour mener à bien l'implantauon des oclJlités an<matogmpluques dans les t<rntOlJ<S
reux d'aller lOIr OIlieurs, mais surlOut IrOlaiUé par l'envie de faire des films parlanlS, il a du
occupés par le Japon, et il fut c10ssé en 1945 parmi les crurunels de guem de rong A,les plus gm-
réaliser en 19 H pour la Shoch,ku un \IDgt-quatrième film et dernier film, dom personne,semb"-
vement accusés, ceux qui dCl'oienl être défimtivement écarlis de la profession'.Alors que la plu-
I-Ii, ne 10uJan, La Rue sans fm (Kagiri naki hodô ).Au mIlieu de la même année, il quIlI'
port des outres responsables du cinèma, qu 'Jis Oient fait parllt des cotigones A, Bou C, itOlCllt 05517
la Shocluku pour P.c.L. Gosho, dit-on, s'en montra mécontenl et le sermonna. Le lundi 18 Juin
vite oUlOrisis à reprendre leurs ac!intis, Kido ne bénéfICia d'aucune m= de c1imence rt dUI ollendrr
1934, Ozu commente lacoruquementle déparl de Noruse dans !el Carnets 2 par un « pourqUOI plus longlemps. 11 revint à la Shochlku en 1950 comme Simple conselller,mant d'en dClCnir le
pos? '.Ù mardi 26,iI note qu'il est allé OIeC lUI au restaurant et qu'ils ont discUlé lusqu'au pelli vice-président en 1951, puis d'co redClenll le prisident en 1954 Dans son autoblOgraphlt, Il se
lour (Naruse n'étall donc pos l'inhibé muuque que veut sa légende?). Ozu va même lusqu'à s'au, plaint d'avoIr payé pour les outres, viClime ~'I'iatolTt de coofrires enmux et de procureurs midlocres
tomer un sobre moment poétique' « Infmlment rare en celle SOlson, le clair de lune était magnl chargés de J'épuration après la défaite. À la fm des années cmquante,la Shochlku, prenant hobl-
fique ." Kid os ..etoll
" contente pour sa .
part de SIgnaler sans la commenler la déCISion de son employt.' lementle venl, s' étalliancée dons une pohllque de confiance et de SOUtlCll à la production de leunes
11 semble cependant qu'il aIl élé fort dépité de voir, J'année suivante, Ma femme, sois comme cméosles ambllieux. Shllo Kido s'esl pourtant alti ré au dibut des années SOIxante les foudres de (/[-
une rose . ,el \mgt-sepueme
" flm .
1 de Naruse, figurer • des dIX meilleurs films ChOISIS par 1d
en tele tOins représenrants de cette nouvdle vague, celles en premlCr heu de Nagisa O,hlma, qUi etall, en
rClue Kinema junpo. plus de i'Immense cinéaste que l'on cannait, un cnllque et un polèmlste énncelant. KiJo commença
por le controlDdre en 1959 à changer le litre pnmluf de son fdm Le Vendeur de colombe,
1 Kinuyo Tmili avaH débuté .i 1 Sb 1 k
pMtlrde 1929 avec Oz a. 0<;11 uen 1924 Ellealourné.enlrt'auue~.avec..Go!>hoet,
1 .•
Jo (Ai ta Kibo no Mat/li) en CelUI d'Une ville d'amour et d'espoir, parueulliranent
ilD.d u UOJ ~lc dlpJoffit:. mOIs / OQlpij \\Q ddokercJo). CeUe qUI deV,1tt dl.... cl1lr la lIt'
gr t .ltnee t:l ami!: dt" Mlzoguch (li . l '
lard (t. Fmun d'A.-.,--/ 1 e e a ega ement réah-.é cmq film!» e!>l _pparut' (htO' lUI a..,t
( ~ Nannw OIllUl, 1940) 1 D<.m~ld Rlchlt:. Lt CmanclJ0pdllou, Edlllon~ du Rocher, 2005, pp 1 H 13S
Y,iSUIUI Ozu. Camru 1933 -196] Alt,,!:, Pan!>, 1996
1
, d on connaît l'œuvre mOIs plus conforme aux mots d'ordre optImistes lanc'
mappropne quan " " " • es PO,
, • 1 Sb
IUlaaOCIUuu b'k d'" I~ années trente, L annee SUIl'Ollte,
, Il fit reurer drs salles,
' apres stUlem-t
~'trou
'
JOurs d'explOItation, le magrufique Nuit et brouillard du, Ja~n (Nihon no Yoru to I<U;),
sous rdCA1e qu'il n'attillllt pas asst'l de public, maIs en vente pour des mIsons polltiques l et t
p drs troublrs de J'ordre public qu '1i risquait'd' entmmer.
cromte • D ans unt~e "mutul'e« Protestatron Po
cantre le massacre de Nuit et brouill~d d,u Japon », poru en decembre 1960 dans Riga
Hyoron, Osbima, emponé por une colm qu Il dit « mapolsable », met en accusation 10Us I~
dirigeants de la Sbochiku, QVIlIIt de quitter la Compogme avec d'autres réalisateurs amis pour fo n•
der la Sowsba I
On mconte enfin qu'Ozu, qui avait été durement attaqué por les réalisateurs de la nouvelle vague
JaponaISe dans les années soixante (injustennent bien sûr, mais le contexte cinérnatogmpbique, ~
sunout politique, explique cette attitude sans J'excuser) aumit déclaré avec humour à Kido qui étan
Il \'eDU le voir à J'hôpllal peu OI'IlDt so mon: « Eh bIen, Monsieur Kido, cela oum ressemblé à un mao-
drume familial jusqu'à la fin. »
En mmçanl nous-mm quelqurs épisodrs du mman familial de Sbiro Kido à la Shochiku, notam-
ment ceux qui J'ont opposé à Naruse, il n'entre pas dans notre propos de dresser le portrait d'une
personnalité mcontestablement fone et marquante du cinéma japonais pendant des décennies, et moins
encore de poner quelque jugement que ce soit sur lui Oes moyens et surtout le goût nous en font
défaut). Nous noterons seulemenl que sa déclaration dédaigneuse sur Naruse comme « second
Ozu » pomÎt aUJourd'hui encore moins justifiée qu'au moment où elle a été formulée au milieu
drs années trenle. D'abord porce qu'avec le recul du temps, il est difficilement d'imaginer - pour
peu qu'on aille au-delà de parentis sociologiques partielles dans les milieux décrits, d'une liste d'ac-
teurs communs et de cmoins effets de style empruntis au cinéma occidental pendant leur période
muette - films moins confondablrs que ceux d'Ozu et de Naruse. Ensuite parce que, dans une cul-
ture où le disu d'origmalité n'a jamais été tenu pour une vertu et où sont plutôt louées la volontt
et la capocité d'être « conforme », un cinéaste rrssemblant tellement à un autre aurait dû plutôt
mtriguer son potron, et J'alerter comme quelqu'un poré de tous les dons et fertile en surprisrs,

Mikio Naruse et le directeur de la photographIe (PCL 'Toho) Hlrosru Suzub.

1 L'mnée 1960 jl connu de


,. ..1.__ grmdes m.uwesu,uons
__ ,C '
contre le Tn.ité de sécurité ruppo iJTl,énC;llJl ,
el
d
l eNUi<I.llle Mlduko 1Ci.nbi. f
. . ut Nee pu les forces de l'ordre au cours de l'une d'eUe~, I..t" leIdt'r
'
u pun ' .1 de\1iU.•etre: à.SSUsme. pu un mihlmt d'extrême -droite tr01S )QUoI
. l sociahste Inelira Asanum ..~
"
_pres e retrut de la ootnbuuon du film d'Oshima.
1 Ce 19:te _ &é reprIS dans N Osh . . dll
antrDG-G~ll'_--d oglSO Ulla« Ecrus DLSsoluDon el J_ilhssement », Ediuons Cahltts
~,..,. , 1980, pp, 55-S9
UNE VIE APRÈS
LA SHOCH IKU

En 1934, Naruse quitte donc la Shochlku après y avoir tourné trente-trois


films, au terme d'années sans doute inconfonables mais, à en juger par les films
et la réputation qu'ils lui ont valu, pas aussi calarmteuses que celle égrenees
par l'habituelle déploration Le départ de la Shochiku a lUI-même répondu à
des motivations au moms partagées. Sans doute Shiro Kido n'étall-il pas très
désireux de garder Naruse dans son équipe, mais le cinéaste avait depuis long-
temps manifesté le désir de réaliser des mms parlants, et cela lui était impos-
sible à la Shochiku. Le parlant s'était majomatrement et définiti\'ement établi
en Europe occidentale et atLx États-Unis dès 1931, mais le Japon devaIt attendre
pour cela jusqu'en 1936 ou même 1937 En 1934 encore, la plus grande
partie d'une production quantitativement considérable à l'échelle mondiale
était constituée de mms muets. Mtzoguchi aborde le semi-parlant dès 1930,
mais tourne encore en 1935 un film muet, son dernier Gosho réalise en
1932 un mm considéré comme le prerruer parlant japonaIS, Madame <t 'Ulsme
ou Mon amie et mon épouse (Madamu to n}'obo) Ozu, délibérément, ne commence à
tourner des mms parIants qu'à partIr de 1936 Naruse," le tinude », franchit
le cap non moins délibérément un an plus tôt, au début de l'année 1935 PCL,
fondé en 192 9, s'était lancé dans la production en 1932, inaugurant un mode
de gestion moderne fonde sur le tontrat temporaire et un " produc<r sl'stem »
inspIré de HolI)'wood. I.e premIer mm parIant de Naruse, Trois sœurs au cœur pur,
qu'il tourne en 1935 d'après une lustoire tirée par Yasunan Kawabata de se>
propres Chromques d'A.sakusa, révèle un Clnéa>te non seulement tapable de maî-
lril)er le nouveau moyen d't.'\pre.,l.,)on. mai., prêt à s'aulorher un certa.In
nombre d'cxpérimentallons.Travalllant de façon 'ou tenue avec son mgémeur
du son Koichi Sugil, Naru,,' sl'lnTe dans te film, conml. beaucoup de cmè,"'e>
curopéens et aml'ncain, pendant la pénode charnière entre le muet et le ~ar
lant, à une débauche d'dl"" sonores qui rendent \'.n"ble l'ammation etl el
fen·t,cencc populaire du quartier d'.o\"kuva sham"cn d" lllu"Ctennes dl
ruel) et de har." cri" el annonu.'" dl''' marchand ... Jlllbulanh .... tœl1l· ... dt!' hall'au'\:.

1hro\hl ~U7U\..1 tt MlklO 1'.UU'Ic.: tlc:gut'lC'I t:f Jouanr


rumeur de la foule qui se presse dans le centre conm1erClal , musique du cab
rel « Folies-Bergères", ,iffiements des lIains. Une \'oix off de n arralrice (co a·1
deree COnID1e lIès mnovante à r époque) assure le souple passage d 'un le:
. 'a un aulIe, l' a1ternance des rememoranons
du recit . . et d es retours au pre' sent
ps
lIamant avec aisance les lignes de destin dl\:ergentes des lIois sœurs. '
C'est Ma femme, lois comme une rose, tourné la même année 1935 d'après un
mélodrame Shimpa de Mmoru Nakano, qui vaucJ;a à Naruse, outre la pre-
mière dimibution d'un film japonais parlant aux Etats-Unis, une estime cri_
tique défInitive Classé meilleur mm de l'année par la revue Kinema junpo, il a
été tenu longtemps pour emblematique de son auteur, et un motif d'orgueil
de la production peL. Noël Burch, au jugement souvent sévère et même expé-
ditif dans Pour un obsmuteur lomtain ' , lui consacre plusieurs pages admiratives d'ana-
lyse formelle. Narll'e a déclaré pour sa part qu'après deux films, il se sentait
tout à fait à son aISe avec le cinéma parlant.
Mo femme, SOIS comme une rose, composé musicalement selon une SlIucture de
type ABA', présente une première partie
urbaine, une deuxième à la campagne, et Fête de fm de tournage de Trois sœurs au cœur pur. Assis: Yasunarl Kawabata. Masako

une troisième, plus brève, de nouveau à Tsutsumi et Mikio Naruse.

Tôkyô. Le filin décrit le parcours d'une jeune


employée de bureau moderne, occidentali- Naruse a certes déclaré se sentir plus prod1e du milieu pauvre des musi-
sée, vive et affranchie, qui entreprend - dermes de bars et de rues décrit dans ums sœurs au mm pur que des fànuIIes urbaines
plus aisées de Ma femme,sois comme une rOS(. Mais au-delà de ses indinanons affir-
devant la tristesse de sa mère délaissée -,
mées. les films têmoignent de sa capadté à changer de registre social. On
d'aller chercher à la campagne son père qui
peut à cet égard difficilement inuginer 6hns plus differents sur le plan des milieux
y ,it avec une ancienne geisha et ses deux
abordés que Toute 10 famille tlUluiU, (1939), chronique d'une famille ouvrière très
enfants. Kimiko, découvrant peu à peu le
pauvre peu avant la Deuxiéme guerre mondiale, et Le Grondement de la montagne
bonheur de son père dans son nouveau foyer
(1954), qui se déroule dans la famille aisée d'un chef d'eniieprise. Pourtant,
et l'abîme qui le séparait d'une mère capable
ces deux filins admirables sont parmi ceux que Naruse disaIt préférer dans son
seulement de l'apprécier dans l'absence idéa- oeuvre. L'originalité de Ma femme, sois comme une fOS( tient à ce que le contraste
lisante et le regret de son départ, renonce à et la cotifrontation des milieux sont inscrJlS dans le cours d'un même film La
son projet de le faire revenir défInitivement première partie, virevoltante, alerte, nche en mouvements de can1éra, chan-
à Tôkyô. Le cinéaste fait moniie dans ce film gements de plans et variations d'axe, influencée par l'avant-garde française des
d'une égale aisance dans les scènes urbaines années vingt, mais surtout par Lubitsch et Capra (une allusion à Nell York-
elles épisodes à la campagne. Selon Anderson Miomi el à l'auto-slop y est faite à un moment par la Jeune héroine) met en
et Rlchie 2 , le mm marquerait le passage de présence à Tôkyô la jeune employée de bureau Kimiko, son aimable fiancé et
Naruse du mélodrame au shomingekl, voué à une mère mélancolique, poétesse peu argentée mais dépensière, la seconde
la peinture des salariés et des classes partie projelte sans rransition la même Kimiko éléganunent vèrue (!ailleur, chaus-
moyennes inférieures de la sociélé. Sures à talons hauts, ravissam petil chapeau, cravale, pochette) dans un vaste
paysage de campagne paisible, maJesrueusen1ent vallonné. Tout l'art de Naru,e
va consister dès lors, à parlir de la confrontation eSÙ1étiquement et SOCIalement
.\1.1 {t:mmc: • ~Ol.\ Comme une ro~c
1 Notl Burch. Pour un obw:rvaltur 10l0loin Edillons Co.hltr5 du
"mand/Galhm.ud, 1982, pp 197 211 '
violente de deux mondes à en troubler les frontières par le leu de, disposi-
Ut" haut cn ba\' HeihalhlTo Okawa tIons des personnages d ..;s l'espace, qui d'abord mettent .i distance, dans la
2 JO\t'ph Anden,on et Donald R!lhlt·, Tht jcJpunN Film
ct Sachlko Chiba Sachlko ('h b
~ 1 a. Art ctnd uulu\try, Pnnu·ton UmversHy Prell!!, 1982
Il

Afa femme, SOIS comme une rose.

méfiance, la jeune citadine et la famille campagnarde, avant de les faire se


rapprocher, coexister dans une hospitalité polie et enfm se comprendre dans
le partage des points de vue et des lieux Ceux qUl parlent de Naruse comme
peintre du seul malheur n'ont pas \"li, ou pas bien ni, la cène où le père et
le fils de sa nouyelle femme retournent ga:temem Vel'> leur maison dans un caline
crépuscule, celle où Kimiko et son père se retrouvent ,ur une roUle de cam-
pagne, celle enfm où l'ancienne geisha avoue modestement à Kimiko qu'elle
ne veut pas voir le père repartir à Tôk}'ô, parce qu'Us sont heureux ensemble,
avérant ainsi ce que la Imse en scène de Naruse, dan, une scène pa:t.sible de
repas du SOir, nous avail fait rosenllr bien a\'ant qu'elle le formule, La trOISième
partie du ftlm, enfm, myerse les termes de la confrontation, li suffit de quelques
scènes de restaurant à Tôkyô, d'un spectacle de kabuki imposé au père, d'une
promenade dans les rues et de mornes retrouyailles au domicUe conlugal, pour
que le~ léJllOmS de ces ~(ène~ el nous -mêmes \"t~rifiions que ce mari et ceue
femme n'ont plus rien à faire ensemble, à quel pomt sans doute U n'ont
jamah rIen eu à faire ensemble La dernière ,cène, où Kinuko déclare ,ouha:tter
que son père s'en allie pour retrouver l'autre femme avant de faciliter concrè-
tement te nouveau départ, melell pré\ence. dam, un contrepoint ...aYant d'es-
qUiveS, de déplacements, d'éVitements, de rapprochement' et de lace à face,
la Jeune fiUe, la mère, le p~re, le fiancé de KUl1iko et un onde venu en ren-
fcm, Elle conflrme en la parache\'ant Ja naTUre émmenm1ent muslcalt' de ce filin,
L'idée perSistante d'un Naruse décimant à la fin des annees trente, presque
stlentieux ou peu llIsplré pendant les années de guerre et Lelles qUI ont ,un 1
la déf'l.lle, et connaissant un début de renouveau seulement au début des armec,
Ma ft::mmc: , "0'·'
~ '
(omme une rose'
a commencé à être bauue en brèche par la dl'lOll\eTte à p .
cmquame, ,. arls fi
Fes tival d'automne, de 1 etonnam Toute la famille tra'oillel . In
l 982 , au . ' PUiS
mage de \'ingt films au Fesllul de Locarno en 1983 De' Pl!
i4 un h 0111 . Janvi~
1984 à avril 1985, la Cinémathèque françalse a prograJ~mé un cycle de so~
films Japonais, par~1i lesquel 27 de Naruse Cette reevaluation s'est Vile
lar ement confirmee au Fesllval de San Sebasllan en 1998 Ct, pour ce .
nousg concerne, pendant 1" a retrospecuve a'1 a C'memat l:eque
' f rançaiseq~1
a~
débul de l'année 200 1, avec la de couverte pour les annees trente du tché.
kho\~en La Fille dont on parle (Uwoso no musume, 1935), sur lequel nous reVie

drons, et des Lormes d'une femme (Nyoflm oishu, J 937). Ce dernier film décrll
l'oppression el l'eJ,:ploiration par a riche belle-famille d'une jeune fenune
qui a été mariée au fils de la maison pour des raisons d'argent, la matUra.
'1 tion de sa révolte et enfin a rupture scandaleuse. Il est d'une ~rtuosité tel.
lement imisible dans l'exploration et le parcours des espaces domestiques
qu'il finit par produire une in1pression stroboscopique d'immobilité à force
de vitesse uniforme (proche en cela de Howard Hawks ou de Jacques
Becker). Tourné l'armée suivante, en 1938, Tsuruhochi et Tsurujiro (Tsuruhacru
Tsurujiro) a pour seul ressort la répétition poussée à l'extrême des disputes,
séparations et retrouvailles d'une joueuse de shamisen et d'un chanteur de
ballades complices et rivaux, selon un principe de faux mouvement obsé.
dant qui trouvera dans Nuages flottants, bien plus lard, une forme amplifiée
Jusqu'au tragique et frôlant parfois, comme ici, la dérision. Le film de la fin
de l'armée 1939 suivant immédiarement Toute la famille travaille, Sincérité, a
constitué lors de la rétrospective une révélation à un double titre. En lanl
que tel d'abord, s'agissant d'un très beau filin dom l'auteur ne semblait pour·
tant se souvenir que comme d'une« sin1ple histoire de parents et d'ercfants »,
mais auSSi parce que s'y voit déjà formulée une question qui hantera (QUI
le cinéma de Naruse . le monde paurrait-il être différent de ce qu'il est? L'étrangelé
du film tient à ce que cette question ne porte pas sur le présent ou l'avenir,
mais bien Sur le passé. Que serait ce monde si les événements ne s' étaienl
pas déroulés ainsi? Deux fillettes se demandent ce qu'il serait advenu d'elles'
mêmes si le pére de Nobuko, au lieu de faire un mariage d'argent, avait autre'
fOis épousé la mère de Tomiko qu'il aimait. Celte interrogation sur
l'immuabilité du monde ou sa pOSSible transformation parcourra , sous ulle
forme moins rêveuse et ludique, tOUle l'oeuvre de Naruse. Smcérité, qui fail
poser aux deux petites filles la question du cours du temps à l'envers, a éga'
lement, permis de mettre à mal, une fois de plus, l'image d'un Naruse
confme en studio et mal à l'aise avec les extérieurs. Dans ce film, le sem des
espaces naturels et de la grâce des jeunes corps (Naruse filme toujours IreS

1 louelb. Imenm <j( Mibo Nu 1 . 81


pp 7 Il . u~e. e qualrieme grmd », Cahlt:rs du unano, nO 34-4, fi-vrit"r 19 Sin énté.
iO

Fin du tournage de L 1\.ctnce er le poète. Au premler rang debout: Kinba Sanyutei, Haruko
Toda, Kamatan FUJiwara, Sachiko Chtba, Hlcoshl l"ruki et .M..ikio Naruse.

bien les enfants et les acteur, débutants, et pas seulement les professionnelles
expérimentées, contrairement à ce que les déclarations de collaborateurs et
parfois les siennes propres Ont longtemps incité à penser) se manifeste dam
plusieurs scènes amples et lumineuses: celle, dans le préau de l'école, ou
l'une de, fillettes confie à son an1ie le secret qui lie leurs familles; le moment
de rêverie sur l'être hybride, fait pour moitié de l'une et de l'autre, qui serait
né s. autrefois les choses s'étaient passées autrement; les allers et retours des
fillettes d'une maison à l'autre, les courses répétées dans la campagne; la scène
de bargnade à la nvière et la blessure de Nobuko sur les cailloux .. . L'art de
faire bouger, marcher, trébucher, courir des enfants ou des adolescents dans
des espaces de campagne vastes et ensoleillé, se déploiera également dans
un film un peu plus tardif, Hldeko, receveuse d'autobus (Hideko no shasho-san, 1941)
Naruse y fait jouer pour la première fois la Jeune Hideko Takamme, une
« enfant prodige» du cinéma ici âgée de d.xsept ans et déja assez connue
a l'époque pour donner son prénom au titre du film, alors que le person'
nage de la jeune reœveme qu'elle incarne dans la fiuion s'appelle Okoll1a
Comme avec les deux fillettes de Stncénti, Naruse se plaît à capter ses gestel
gracieux, Son juvénile esprit de décision, son .rome,la persuasIOn charmeuse
avec laquelle elle obllent d'un écnvain de passage la rédauion d'un te~te
to~nsttque, ou de Son colliegue chauffl:ur qu'il arrête le bus entre detl'
~rets pour couru à traver> champs vers sa maISon, fain' cadeau d'un kimonG
a >a mere et changer de c'hatiSsures. Naruse tournera dix Sl'pt fIlms
'H avec' d• (.kD 1 n h.iUt tournagl.: dl' ')Wlt..'rJtc: 1Jl.\1..0 1ne et .Icrul..o
.
h:Jto . Fn b.I"l.[lhanl"t -'{moru T.u..JlLL
Takamine entre 1941 et 1966.
'II R\ltDE Il

RYCKO UMEZO 0

puisque Sincérité el Hldeko, receveuse d'autobus llOll5 ont amené à abord" le domame,
peu évoque quand Hesl queslion de Naruse, de la SlIlSualllé el de la beaulé des corps et des gesles,
nouS nouSpermettrons à noIre lour de remonter le cours du I,,"PS. J.'actrice que nous allons no-
quer, c'esl trOp peu que de parler de sensualité à propas des films où eUe apparaît, Hs'agll assu-
rémenl d'allrall érollque. Nous voulons parler de Ryako Umerono, dont la notoriété n'a mtes
pas alteml celle des très grandes actrices de Naruse - lsuzu Yamada, Kmuyo Tanaka, Takako Jne,
Sumlko Nozikubo, Sumiko Kunshimo, SelSuko Hora, M1Chlyo Kogure, Kyoko Kogawo, Machlko
Kyo, Yoshiko Kuga, Chikoge Awashlmo, Haruko Suglmura, Monko Okada, Yoko Sugi, Yako
Tsukasa, Mieko Tokamine et bien sûr Hideko Takamme -, el qui n'a Joué que dans qudques
films du mHieu des années lrenle. Bien qu 'die n'y 011 Jamais lenu Je rôle prinCIpal, eUefaltl'ob-
Jel de la pari du cinéasle d'une a((enlion qu'H esl diffiCIle de disopproum,lant son charme rayonne
à chacune de ses apparitions. Dons Trois sœurs au cœur pur, eUe Joue Chluo,la plus Jeune
des sœurs, danseuse de music-hall débutante el sagemenl fiancée à un Jeune homme qUI vient
choque soir la rair éraluer am adorollon. Naruse s'ollarde lui-mime à la conl,,"pler sur la
scène du cabaret « Folies-Bergères )} où, assez cauri vêlue, eUe fait ses dibulS parmI des cama-
rades plus expérimentées. Il laisse se déployer ou rythme d'une langoureuse habanera le balan-
cement de ses bras, le mouremenl chaloupé de son corps el sa Jale d'itre regardie. Un peu plus
lord dons le film, Naruse n'hèsllera pas à ralenlir paur die le cours d'un ricll déjà peu press(
el, au-dela de IOUle nécessllé d'mlrigue, à la montrer langu,,"ent chez elle se regardanl dons un
mirOir, élendant son linge ou balcon ou esqulSsanl seule quelques pas de danse. Le charme de
TrOl!l5œun au cœur pur; Ryuko t;mezono, Chlkako Hosokawa et Masako Tsutsunll. m scènes de pure contemplallon charmée lalanl pour elles-mimes n'esl pas sons noquer
d'uutres films, Vivre sa vie, Au bord de la mer bleue,où les clfliaslesjeon-Luc Godard
el Boris Bornet( semblenl neghger un momenll'olance du reCll pour s'abandonner au ~"l~e
propre du modèle qu 'Hs onl du À la fm du hlm, Ch"ko, en loxi avec son f,onci el cOlrr.. d un
adorable bérel, lentera d'armer à lemps à la sare où ses deux aulres sœurs se dISent adieU, el
n'y purviendra pas. Le [dm semble alors l'abandonner à regrel. Ryuko Umezono apparaÎlla m~e
onner 1935 dam Cinq types au CIrque (Sakasu gonin-gumi), pUIS dons le Ires
beau La FUie dont 011 parle Elle) 10u, Klmlko,lo demI-sœur de Kume (inltep"l" par
Sach,ku ChIba, la fUlure epou\t de Naru;e, qUI" prénommall elle-mime ](uruka dons Ma femme,
h(JI' comme une rme), un' l,une f,lle Il\e, peu conlentlonnellt. Insolenle, rebelle au'
usu. . .nl ,nur fumllies qUI pro·
Hl' en Vlgu,ur '1 refusanl d, Jouer" J'u deI cam,nanles, nalomm~
eIIent un manage arrange Elle s'oppase en tous pOlnh à sa dent >IlUI Kun", tund
1 .. d 1 1 l ','leu
SOUl11lSe et econonu La Irn de." frlm, ~ns, equr "rtmns lTltlqUl.S dt. rpoque Ont di(el/~
flum(( de La CerisaIe de TchekhOl, est 1Unt des plus ouwt", et Indelldohles de Nor
.. . Use·Appr
"u 'elle n'est que la demi -sœur de KUnle, et mISe pal leur pae en prrsenl[' dl' sa 1 rare
, , . '. rnrr" KIIll
s'emporte, omnne n 01011 pas besOin de parents et prepare St'> lallleS pour Po rt Il. SA lolere d'
son charme Quand des poliCIers se présentent pour oniter le pire qUI d'pUIS quel tcup
" . ' . questern
trafiquait le sake qu ri lendolt,le grand pm, doux 1 Il'l liard pOrte a la hOlSSon et lOueur de ~
misen, dédore que tout cela n ,est pas tm , g,rme. ,dml
r·k ' · al01> dons son élan et pol(~
os olrete 'bt
,olrse sans un mot. Selon la monographie d Audle Bock, Naruse atlachait une certorne irn
tonce à ce Irlm, Ion premier scenorJO original depuIS Après notre séparation qU'il:.
tourné m 1933 pour la Shochiku. Le bon accueil UlUque et puhlic de La Fille dont on P 1
ar,
dflan d'alileurs lUI permettre de laire accepter par P. C Llo plupart de ceux qu'II écnroH. PI
laID dans sa monographie, Audie Bock poursull un peu énigmatiquement « Sans se pronon",
sur son interprétatIOn, il (Norase) fait remarquer qu'à cette époque, il ulllisoJ! beaucoup Rya
Umewno, une actrice de théâtre qui s'était jomte à la Compogme pour Trois sœurs au cœlli
pur» . En fOIl, Ryuko Umezono etait danseuse a la fin des années vingt ou « Casino-foli~
dans le quoruer populaire mroûtont d'Asokusa, ou nord-est de Tokyo. Le Jeune et turbulent Yosunw
Kawabata frequentaJ! asSIdûment ces lieux. " ) écrivit ses « Chroniques d'Asakuso » ou ,"
Bande des cemtures rouges », parues dés 1929 sous forme de feuilleton dans Asahi Shinbun m-
de dflenir un roman et d'inspIrer cinq ans plus tord Trois sœurs au cœur pur. Ryul
Umezono, alors âgée de qUinze ans, Impressionna tellement l'écrivain qu'il en parle nommémtll
dans ses Chronrques . « C'est bien normal qu'elle sache danser! "paraît que 50 grand-m"
était prof",eur de danse. Elle est très populaire ... Elle s'appelle Ryuko Umezono ... QUOJl
on soit qu'elle a tout luste qUinze ons, on se sent découragé, non? .. ,,1 Et l 'histoire ne s'arri'
pas la. Kcmoooto, complètemmt sous le charme, prmd la jeune fille sous son aile et lui fait oppren<h
la danse classique, le piano et le fronçais. Elle dansera par exemple sur le ballet HumoresquI
d'apres Dlorok en 1932, avant de dnenll oC!rrce de CInéma pour P.c.t. de 1935 en 190jfj
Les raisons de sa retralle, peu de temps après, restent obscures (elle meurt en 1993). Il sem~,
que son ottroll n'Olt pas été mOindre sur Noruse que sur le futur PliX Nobel de IitléralUre.l<
bonheur de fIlmer cette oC!lIce sous tous les ongles et dons toutes sortes d'actiVItés est tel, da~
chacune des scmes où le cineaste la montre, qu'on peut être tente de reprendre la rêvelle des fillelt'
de Sincérité sur ce qui aurait eu lieu 51 autrefois les choses s'étalent passées autrement, el~
poser cette question "SI Mikio Noruse avait choiSI lGmlko ou lieu de Kunie, c'est -a-dire, coml11
en nent à le fOlie le fiancé changeant, la Klmlko de La Fille dont on parle plutôt que 1

Kimlko de Ma femme, sois comme une rose, ou mcore Ryuko Umezono plutôt que Sochtl:
Chiba, en quoi 50 ne et le monde auraient -ris été différents' »

Ryuko l ITIl'zono d.lm fml' cœur pur g


,(};'U" ,lU
(a JUlhcl et dan .. u fdlt dont
1 Audit' E Bot .. , MJkio NUUSl • .E:dHlons du h~Sll\.llnttrnoltlonaJ de: ux..1rno, 1tJ8 3, P HS
onp;iT/~(a- droltc). J.nba ... ~\(T"JdllJ..o (-h l t }....1m.1t.tn FUII"w
. Ille
Yol UIL1n K.v..lbolla. Chrcruques d'kIlktM, l:dlliom Albm Ml( hel, 1988, pagt 4- S
ANNÉES DE GUERRE
, '
ET D APRES-GUERRE

La période précédant immédiatement l'entrée du Japon dans le conflit mon-


dial et les années de guerre ont marqué chez l\aruse une baisse d'activité ,
comme pour plusieurs cinéastes japonais d'importance. Baisse liée en premier
lieu au nombre décroissant de fllms produits, mais aussi à une attltude de
retrait par rapport à la politique réactionnaire et belliciste du pouvoir en place.
Entre les deux extrêmes dtl silence forcé ou de la soumission aux exigences de
la propagande, il restait aux cinéastes le recours a\LX époques anciennes ou la
peinture de la vie quotidienne des gerts de l'arrière. Les époques révolues ne
présentaient d'ailleurs pas toutes les mêmes risques. Les cinéastes traitant de la
féodalité ne pouvaient manquer d'être confrontés au problème des valeurs qUI
y étaient liées: sens du devoir et de la fidélité, culte de l'obéISsance, goût du
sacrifice et courage devant la mort. La retour à l'ère Meiji plus récente (1868-
1912) permettait au contraire d'échapper à ces obligatiorts en traitant de sUjets
relatifs aux arts traditionnels, Nô ou Kabuki, et cela san risquer les foudre, de
la censure. C'est ce que firent par exemple M.lZoguchi avec Cont' des chrysanthimes
lOrdJfs (Zangiku monogatari) à la fm de l'année 1939, etl\aruse avec Ln ChQll50D d, la
lanterne (Uta andon) en 1943 et rArt
du thiôtrr (ShlbOldo) en 1944.:" J'autre pôle,l",
films de la vie quotidierme, consacrés à la description des efforts du peuple pour
vivre ou survivre en des temps difficiles, se devaient de comporter un éloge plus
Ou moins discret de valeurs universelles, J'altrUIsme, la solidarité, le refus de
l'égoïsme, le labeur de chaque jour El c'est bIen le caractère universel et ambt·
La Chanson de la lanterne: lsuzu Yamada, JIiroshi Ishli et Ichljlro Oya. valent des vertus chantées qui a pu conduire les commentateurs, aprè,-coup,
aussi bien à louer ces fùm, comme des témmgnages courageux d'une oppo-
sition humaniste qu'à les critiquer comme des concessions à un régime auquel
l'éloge de ces vertus convenart. L'arnhtvalence et la dispo11lbilite de' \aleUI'i qw
avaient permis à ces films de voir le lour sans rencontrer tTOp d'ob,talle- te-
exposait à des jugements ulténeurs en lOUS pomts oppo ès

1 V'>I'I'. nI(; 1~ d"tl.l mt'nuonnè dt'! Ikrnud El~en..t hIII d .n.. c--""
t.... _ua'!
n lb P 3 'P" P _d
[lOslUon ' d rage t (Il btmt CI If
!> upnmees sur lt:S mm~ pu Ruth Slllt"dlCI .ln ....on t)U\
Ptcquler. PàTl~, 1987
D allt le conthll11ondlal, Narusl' a ahord, dl U t 1 IL d0 111 .
ur . aille du
1 °t des acteur, à l'ere Ml'IJI. Il J'a\all dqa tal[, 1 DUs l'ayO IPt;
tac e , . n, nOlt
Tsuruhachl el Tsuru/lra en 1939 Il) rel lent ~n 19-}3 aYl'l L" Cholhon dt la l~'\
réCIt de, peregrInations d'un acteur de 10 respo",ahle du 'UiCid d'un \I/ri;
e
maître de son an, el de ,a tentatiw de rachat auprè's de sa f1lk' et d It
Propre père. Naruse disait 'e ,ou\enir d'un tournagl' sam dlmlldl' e
. ....
°t calme en depit de la menace d 1I11C'nenllon p()s"hl" a 10Ul ma
~,~~
' , menl
Minhtère de Iïl1lérieur. Il avaIt fan appd pour Ct mm, une nOll\elle fais
celèbre Lsuzu Yal11ada, la ]ouell'e de shanllSl'n Tsuruhalhi partenaire deTsur~~
dans le mm qui portait leur, non1\. Le rôle de J'acteur d, Nô élait aSsuré liit
Shoraro Hanapgi qui ayail1l11l'rprélé lelui d'tm acteur de Kahuki qualreij)
plus tôt darrs Conte des chn-sanlhèmes lardlfs de Mi70guchi L'histoire se déroule 1
plusieurs année et en diyers !Jeux, non pour l'accomplissement d'une l'en
geance ou la tl'ntatiye de perpetuer un souyenir, comme ce sera le cas dans
arUléeS cinquante al-el OkUOJ el Gohfl (OkUnJ 10 Gohei, 1952) ou Nuages flollanlS, ll1li.

pour conter 'histoire d'une demande de pardon et d'un rachat. Kitahachi,


héros que son père - un célèbre acteur de Nô -, a choisi pour être son suc
ce"eur, se 10it interdire par lui de pratiquer son art pour avoir contrevenu
l'une de ses règles essentielles en humiliant et en poussam au suicide 11
maître ancien Il parcourt le Japon pendant des années à la recherche de sa fiII,
devenue geisha a la suite du drame. il la retrouve, lui enseigne sans se faire recon.
naître le chant et la danse, finit par obtenir son pardon et celui, plus difficile
d'un père redoutahlement mtransigeant. Le filin diffère sensiblemel1l de la plu
part de;,eux de !':aruse, et surtout de la terne légende qui les accompagne (,
quoudJenne de gens ordinaires et gnsaille des jours) par une plastique très recha
c l~e, une luxuriance formelle et une aunosphère nocturne el fantomaùque
proche de ]'onm me. Les splendIdes scènes de forêt, où Kitahachi enseign
pendant des IOurs et des JOurs Son art à la jeune fille, donnel1llieu à un déch~
nemeDt de mouvements de grue qui fondel1l sur les personnages et sem bien
arurner la sombre rna"e des arbres, traversée obliquemel1l par de violentes lan(!\
de IUmi&re (les l110memcnts de grue de MiLOguchi en paraÎlraienl presqu
timides) C'esl tres pertmeml11em que, dam le livre consacré à Naruse par
FesUYallnternational du film de San Sehastian, Shiguéhiko Hasumi, écart""
d'untrart de plume les quesnonnements selon lui spélieux de cerlall1 S coin
mentaleu" - SUft<Jut ocud,'ntaux sur la tradition el la modern"l' oU la pol
slbJe incidence des formes du Nô ou du Kabuki sur un arlllnport{' d'Occidrnl
se Iimne a poser une que tion à proprerm'm parler lumineuse qu'"" tt qui
Josef von Sternberg aurait pl'nsé de tes ""ms ,1
Après les fasles pl"tiques el les longues pi'régnnations dl' La Chanson de
lanlerne Naruse co . d ft'
' ,mme par COl1lraste, fixe quelques m"l\ plus Ide son . . Qut:lJ~ l J(' 4Ig~,jbJ~ 1
La Ch.1nSon dt: la lanterne Cà gauche): scènes de la toret.
Ca drOite) "arrivée, les rencontre"" la chas~ au [feSO . dan.çc de", luuru
orla
1 M:Jk!o ~arUSt ou 10 douhlt SI (ure,l . val dt San h.....tlan, l-J98, p R6
les ~()mhat'
\ dans une hourgade provinciale ordinaire avec Quelle' le agr<able 1 (Tanoshikl k
l'ose!, 1944). Cette petite ville somnole depuis longtemps et la vie semble s )' ~ d
,). "Olr, au moment 011
con tr ibu tian
,,' morale
.
l' cr d faisaient rage dans 1e PaClilque
a cuOr! e guerre ou une glorificatl'
'0

·'h' '
on lie emente de
une

e
être arrêtee. Les égoïsmes locaux, l'érroitesse des intérêts familiaux, la méfian
et la nIe bornée enferment les habnants dans leur> clans respectifs, et si la
parait bien figée dans le temps, aucune pendule n'inctique la même heure d t
v: l'esprit d unlle nauonal

ger
!)e
.
ux ans avant Qudle '". agreoble',
.
ure' Mo mère.ne' mourra_ )amals CHaha
Naruse avait tourné en 1942 ' done en pleme
_ "0 shinozu}
. ' un mm au)'ourd'hUt' ues
.
. peu
6-

la boutique morte de l'horloger. Le film est à la fois très prosaïque (le faanss tl· connu et jamais evoque, que la reuospecuve de Nihan Eigo Senmon ChllJlJJ(l nous
dieux quotidien, la monotonie des jours y sont rendus avec la préCision a permis de découvrir en.jurll,et 2005. Nous l'abordons en troublant un peu
légère qu'on connait à Naruse), et féerique comme un conte pour enfants. la chronologie des ~lms realises par N.aruse ~dant la guerre, parce qu'il pré-
sente la parncularue de dater de la meme annee 1942 que Il itail un père (ChlClu
Un vent soudain se lève un jour un peu magIquement sur la ville, 3JIDonciateur
oriki), le film d'Ozu découvert l'an dernier à Paris, le seul que ce cinéaste aIt
de l'arnvée sur une carriole d'un visiteur inconnu et de ses deux filles venanl
tourné pendant le conflit mondial. Le mm de Naruse est sorti au Japon
on ne sait d'où. Avec une bonne volonté que rien ne semble pouvoir ahérer
quelques mois après celui d'Ozu, et la critique, une fois encore, n'a pas man-
le nouveau venu se déclare prêt à toutes les tâches, propose son aide à cha:
qué de les comparer. Se disant peu désireux et incapable de filmer des sol-
cun pour résoudre ses problèmes, quelle qu'en soit la nature. Sa fille aînée
dats ou des scènes de guerre, Naruse a confié plus tard qu'il avait voulu
introduit la musique et le sens du rythme dans un monde qui peu à peu s'éveill~
pendant ces années se cantonner à ce qui se pasS3Jt à l'arrière et loin du
Yamanagi, le père, commence par mettre littéralement les montres des habi·
frontl. La plus grande partie du film, qui commence en 1929, se dèroule
tants à l'heure, et les défiances d'abord vi,Yes à son endroit cèdent une à une.
d'ailleurs avant la guerre, pendant les aJmées
il renoue les liens de familles ctivisées, conduit un amoureux transi à se décla·
de dépression économique. Par son titre, il
rer après des =ées, réconcilie des boutiquiers fâchés, organise des chasses
semble en toUS points le double inversé de
au trésor qui comblent les villageois de cadeaux. L'horloger, qui lui est reslé celui d'Ozu (Mo mère ne mourra jamais/ II était
le plus obstinément hostile, fmit par céder à son tour quand son jeune fils un père), mais il est également centré sur l'évo-
malade, à qui il interctisait de fréquenter la petite fille de l'intrus, se voit lution, pendant des années, d'une relation
sauvé par elle grâce à une merveilleuse fantasmagorie de lutins dansanu complexe entre un père et son fils. Le film
qu'elle fait surgir à son chevet. Et c'est au moment où le village, à nouveau donne d'abord le sentiment qu'il pourrait
animé et uni, commence à retrouver le sens de la « vie agréable » et de la soli· prendre place à n'importe quel moment de
darité, queYamanagi et ses deux mies disparaissent sans prévenir, aussi sou· la carrière de N aruse, tant le milieu social
dainement qu'ils étaient apparus. Cene chronique, que tout prédisposait àla abordé et les éléments d'intrigue sont ceux
mièvrerie éctifiante ou à la seule tâche de fournir au public de temps de qui l'ont constamment inspiré. Sugai, un
guerre J'évaSIon dans le divertissement dont on le dit friand, y échappe petit agent de change - comme, plus tard, le
constamment par sa délicatesse de touche, son mélange d'âpreté réaliste el personnage du Repas -, depuis peu au chô-
d'échappées poétiques. Naruse s'en souvenait modestement comme d'une mage, est contraint d'accepter différents tra-
s
coméctie burlesque comportant quelques notations sur les conditions d'exi ' vaux de fortune pour faire vivre sa famille.
tence pendant la guerre. Auctie Bock signale que le mm a été saisi par les forces Il voit le mauvais sort s'acharner sur eux
d'occupaoon américaines et restitué seulement en 1968. Est-ce parce qu'à un quand sa femme tombe malade. Celle-ci,
moment un villageois conseille à un ami de « faire comme les Allemands pOur éviter les frais qu'entraînerait son hos-
pour tromper sa faim, c'est·à·dire accommoder les épluchures de pommes pllalisatl' on - aUllude
. qUI. sera celle d '
u pere
de terre? Parce qu'ailleurs, un homme vêtu de sombre arrive en ville et se de famille dans La Mère _ profite de son
met a la recherche deYamanagl, dont il révêle à la fin qu'il était un employ' a~sence pour se suicider, lai~sant un testament
de mmlStere
. . ' evmce
,. , et que, dtvant sa capacité à résoudre touS les problèmes Ou eUe exprune
. le vœu que son fib denenn . e . ,lIll.ll'" De h.l.ut
.\la mt'œ nt' mourra 1
on vient de le rappeler comme un agent miraculeux de la solidarité et du bOn- un citove - .
1 n emment, « un grand Japonais»
lltfl en bas Takako 10[ . lchlro ~Ugll et
heur social? Ou parce que l'éloge de l'esprit collectif de la luue CO
r égoïsme et de l'optimismt à toute épreuve pouvait sem'bler s' accorder a~ec lanl
"udle f. Boü . ClpclI,p.IIS
Hideo S.uro.

les valeurs prônées par le régime en place? Il semble bien difficile pour
Les mnees , pa ssent , le père connnue à exercer divers
,s métiers
O et i
Un r ' d
, 1'1 saute aux yeux que ces passages presque obligés par u
1,usme ou' l '1 tra\dille
,
il déCOU\Te presque par aCCIdent
, tunennouvelle
eth .' <!lI malS n moment
erur' du caoutchouc, Promu à un poste supérieur de son en Odf lion" comptent pour peu de choses aux yeux de l'un et l'autr '
• pour 0 b t ,," ", treprl rriotlque. ' , e aneaw~s,
d , ur du brevet d invennon, Il peut blentot creer la sienne pro St pa
ue~
1 r Intéret est aIlleurs. Amsl Naruse estompe t-il à J'extrÉ:me 1a~_
pre, l<n
et etente
dis q u
"" ,
son fils sous le coup d un chagrm d amour, neghge ses étud ' e~ eleo
qd' logique de la scene du banquet en s'attardant Sur le beau moment
e, , , , , e s el v
à la dérIve. Sugai finit par lw re~'éler le testam:nt de sa mere et Shingo,le flls'
te , "dS
lique du dIscours e ugal'D ans tOUt ce qUI'precedait
" ce moment
m e l a n c O c 'd' ill '
« se met à pleurer et déade de s amender» (c est du mOllS ce que mentiOlll} , final et peU triomphant, Il manuestaIt
, a eurs
. , les preoccupation
, thématiques
prudemment la publication du Festival de San Sebastian consacrée à Naruse e et les tral'ts stylistiques
, constants
' ,de, son cmema :, preciSIon, dans la descrlp-
La récente découverte du film et le respect de la vérité obligent à en dire ), tion d es d ifficultes de la vIe matenelle, . , art de faue sentir a la fois le poids
, uable du quotidien et la fugame des choses, lyrisme sans pathos dans
peu plus. Dans la dernière scène, un banquet organisé par l'ancien patron:
Imm,
les scene s d 'harmonie familiale, élision des événements dramatiques et insis-
Su gai pour lui rendre hommage réunit un certain nombre d'inVités, amis
r leurs effets d'après-coup. Le critique de Elga Junpo ne s'y est pas
confrères, notables, et les élèves d'une école militaire où Shingo est entré dep~ ~w " , .
trompe ' à la sortie du film : elogleux
. sur le leu des
, , acteurs et la mattrise du
peu. Sugai fait alors, devant les comives émus, un discours sur le rôle déci.
cinéaste, il constatait que le lyrIsme du ftlm excedatt de beaucoup le Contenu
sif que le souvenir de sa femme a joué dans sa persévérance au travail el la
idéologique du scènario de Katsuto !nomata et (ce critique était peut-être tenu
reussite qui l'a sanctionnée, Le père et le flis scellent leur réconciliation après
lui-même à une certaine prudence), il marquait son étonnement que Naruse
cet hommage. Sur fond de drapeau japonais flottant discrètement à l'arrière.
ait situé le ftlm pendant la Dépression plutôt qu'à l'époque contemporaine,
plan, on \'Oit marcher de Jeunes recrues, sans doute en direction du from Qe
et son scepticisme devant la présentation d'un fUs désobéissant comme le
film commence en 1929, s'étend sur plusieurs armées et s'achève en 1936,
« Japonais exceptionnel» rêvé par la mère, Le même crinqu~ de Eigt JUDjlO déplo-
au moment où le Japon envahit la Chine, sans rejoindre 1942,la date de son
rait aussi que Naruse ait omis de mettre le suiade de la mere en rela~on avec
tournage). La scène n'est pas sans rappeler celle où, dans le film contempo.
son appartenance à une lignée de samouraïs, et en tirait I.. ~onsequence
rain d'Ozu, le père accueille avec joie l'armonce par son fils de sa mobilisa.
d'une faible disposition du cinéaste à vanter l'idéologie guernere'. ,
Si ce bref survol de quelques films des années de guerre conduit a ~u.an-
cer sinon a, IOtalement contre di re, 1a V1SlQn .. d' un Naruse en pleine debac1e
,
professionnelle et personnelle2 , il en va de meme • de ceux de l' unm édiat après-
,
guerre dont nous avons eu connaIssance, et qw' précèdent la « seconde,
grande période» du cineaste , supposee, commencer a\'ec Us produI!5 d, btaUI' ,

de Ginza en 195 1. Aucun gOUl du paradoxe ne nous gUI de dans la tentanve
,
de tempérer le jugement trop global porte sur 1es films de la fin des annees
, "
trente, de la période de guerre et de cell e qw' a SW\~ " la défaite du Japon, Qu Us
aIent ete imposés à Naruse par la pro du cuon ou li'es à divers concours de
, " ,
,
CIrCOnstances, tournés de bon ou de mauvaIs , gre, - po ur simplement contl- d' _
, < " d
nuer a !aIre son metier ou en y accor ant une un' portance plus grande -, esa
,
, ,
voues après-coup par leur auteur ou evoques avec ' affection,, les mOlllSte
'Interessants
, d
des films que nous connaissons e a III 1 Il des annees quaranfi _,
' " , , ' t d'une tendance au or
lamals mdignes ou dépourvus de beautes, remOlg nen

l'ANUd'. E, Bock, op, Cil" p, 1 18 ) J""'u'ou ~r


Jd." udSlwn
"Lili 1941 ,ru ~
Ou s n~ Connilssons ni La Lune de Shangbal (Shan bdl no, . ne lausen!~!i d'm.
0 ,--
DO lu d ' é de son ')cw~n
. mQ r, 1945). Le tltre ~(cronois» du premier et le rt!ium d lDêm~ lIoI) Il ,1 .. tulI't
qUU~:te (N ,. . ilS son genre e C de
r Uuse s'est contenté de due que ( ce n et~l p . mmen t en une "U1te
M1I mel't ne moUTr: tJ:
~Ut ~hinte le seCond semble être celle du nre, le film (oomt!n! ~~r le') tl"Oupel' l1po!Ulse!i
a l'un'm. n.ldeo Saito et lchiro Sugai. urnerOl e' . . d l'écun pour l'
d xeCUles pu des vedeues de b, seene et e
e, mers du Sud
· , 'ble également dam les films dé,rll~' d'aHf g rre R
maltsme senSI . apPOrt
la condUIte du professeur Ishmaka (Ishmaka sense' 9yolokJ, 19-l9), • J Rue <n colire (Ik~
,L, 1950) lA Bataille des roses (Barn gas.sm, 1950) et, dans une n'omdrc' 111
J» moUll, ' . ,l'Slll1:,
· b
le cres eau
L'Ewl du prmtemps (Haru no mezame, 19-17) frappent en efftt "
. . . , I,ar ~( -,
ru
ra m e m e n , t d 'image un som calligraphique, une quahte plastique to
" . Inpa.
.'
ra bl es a cem x du Cbemm Mrcouru
,- ensemble (Kiml ta yuku
' .,mlCh" 1 9 3 6) ou Aloi 'ncb,
" d
(~ao~,. 1937) qui les frrent en leur temps quahfier de « manteristes » p %
repren dre l ' O' la notion introdUire par jean-Claude Biette de « gouve rne,
ment des Hlens > dans Qu'est ce qu 'un Cln~aste JI, il semble que lorsque Narus,
peme à trouver et a mainterur l'équilibre toulours conflictuel et mOUVant entr,
le récit, le dramarisme porte paI les corps er le jeu d'acteurs, et le dls
posi
tif formel, ce salt toulours chez lui la dernière de ces trois instances qui prenne
le pas sur les deux autres, et cela de façon étonnante pour un cinéasre dont
la mise en scène est le plus souvent qualifiée d' « imisible », et vantée poUr
cela même. Il en résulre, aussi bien dans le « creux» de la fin des années
trente que dans celw d'apres-guerre, et quel que soit l'intérêt des sUjet;
abordés, des filins d'une grande élégance mais assez esthétisants, au récil souple
et fluide mais dramatiquement inegaux, et dont la plastique recherchée
reste un peu extérieure au mouvement d'ensemble, De ces films de la fin des
annee quaranre, il faut toutefois exceprer L'Éveil du printemps (1947), qUI
échappe de bout en bout à ce déséquilibre, Ce filin, scénarisé par Naruse el
Toshio YasUInt, deuil être le premier voler d'une trilogie comprenant Lo
M,u'OIsef,lle (Furyo sholo, 1949) et La Bête blanche (Shi roi yaju, 1950) . Le tournage
du trOlsième volet fut rerardé par deux grèves successives très dures des
employés de la Tôhô et la naissance de la Shintoho, qui devaient entraîner
pour Naruse, entre autres conséquences, une indépendance nouvelle par
rappon aux studios mais aussi une précarité plus grande de sa situaI ion
financiere. La trilogie portan, comme nombre de films tournés après la
guerre (et pas seulement au japon), sur les problèmes des jeunes à la dérive,
du changement de, mœurs, de la corruption et du marché noir, de la mon'
t~ de la prosUtution et des formes nouvelles d'exploitation des femmes, NoUS
n avons vu que n,eil du pnDtemps, et les deux autres volets de la trilogie onl
mauvaise réputation. Le film semble coïncider, à seulement en résumer l'in'
tngue, avec le COUrt moment où les aspirations d'une partie des Japonais aU
SOrttr de la guerre tlo. l' d' d'~
e Impu sion emocratique donnée par les forces V'
1 ShlgUe.bllO Ha.swm m J b
Taro no k.oa 19.46) E t lUcmne rlf'vt'mf'nt d.n... un tex le- I.ts Dtscrndanl5 dt Toro Uraçhlma (U~
, "T et 1 lOI tI 0101 (art ma 1 d' prt'
gUttn.. (lAVilltau Cl' EDe 10ped tmlOtmo, 946) comme des films" d~mocrauqUt·~" A ..
'1lCmd 2005 ~""clenonaT' k ~c JC, &eus b. dlfH.tlon de Thierry 10us\(- et Thlerr) Paquol Cclhl~~1t
· ,-.u «Oyo»)No ' lY
U l tnIe\~ l\Pul-êtr' Us n ilVons vu qUf' If" 5elOnd, une fable (Omlqut: .mtl paW
• r~ e resurgence IOlntalOe d G d T'k' , . g'"
nquf' comme .1Uteur d . U OS$CI t 0 yo d OLU Naruse ml'ntlOnnt aU
S u St..enilno, dl~ill( n'ël ' ....t
tndiClI des employés de b. T" 1 . i1 le guere lOttr\cnu dam un projet 500utt''nu r
) }un-cl1ud B a 10 ors en greve dure
e lette, Qu'est-Ct q , , l'fy 'Idu prinremps H,royuk, Sugl et Yoshth.o
' ,r'\o.uga
u un CIDalStt', edltlons POL. 2000, pp J 18 123 . Cl
1 américaines convergeaient dans la conteslatlon ck, Ir d'
cu pa t101 • . a Ilions
· et saleurs anciennes, tenues pour reaCllOnna res r 1 r~' " Cr,
mm e' . '. . ' p o n ' a b le
-, rs arrives au pays. El parmi ces \ aleurs ancestrales 1. S d,
ma Iheu . ' a co nt
do minanle de J'amour el de la sexualIte. La question du « prel' epll û
111er b '
a
qui serait montré dans un mm a, par exemple, constitue pendanl u ISt t
un ventable enjeu et un défi. Mais là encore, il semble qUl' Narus n ~el1l~
, . d d' e, deqd'
ment incapable de s en tenu au ca re une commande ou d'une de 1

idéologiques, aH. d'eçu ceux qUi. atten d aIent . d e lUI' une leçon d'édue mand'
sexuelle ou un film 1 pe' d '
agoglque sur 1"'1
evel d es Jeunes
. filles au désial,o~
filin s'attache à un groupe d'adolescents en privilégiant la jeune KUmik r. I.,
.
Iyceenne en b utte'a 1a surve il! ance d' une mere, tra di'Uon.wSle
.1,
et prud 0, Un,
camarad e K0)1, .. 1e fii! s d' un me' d ' p 1us to l'erant et soucieux d' éclal'e,elso~
ecrn
rer SOt
fils sur les troubles qu'il sent monter en lui. La déception manifestée a' 1 .
a SOt
tie du film par certains critiques progressistes est éclairante et, bien que d,
contenu idéologique opposé, de même nature que celle qui avail accom a
gné la sortie de Ma mère ne mourra Jamais en 1942. Le lyrisme et le raffmem~nt
formel du cinéaste, manifestes dans le jeu des acteurs, le traitement d~
décors extérieurs et les mcessantes variations de la lumière, avaient - repro.
chalent·ils à Naruse -, sensiblement excédé et estompé ce que le scénario
semblait contenir de Visées éducatives. L'Éveil du printemps, étranger en effet i
tOUl didactisme, néglige de dispenser la leçon attendue pour s'attacher am Taure la famille travaille.
mouvements, élans et dérobades de jeunes corps dans l'espace. Espace
domesnque des maisons où vivent les adolescents, mais le plus souvent corps maladroits; envie, crainte et dégoût du premier baiser; fierté devant
extérieurs de campagne - chemins de traverse, prairies, champs, collines et l'apparition des seins, gêne des premières règles; trouble d'une adolescente
vallons fo 't '1 . . 1
' re - ou e crneaste es accompagne dans leurs courses, leur pro· à deviner que le garçon qui travaille à ses côtés ne regarde plus le manuel
menades, leurs flâneries ou leurs baignades. Kumiko est jouée par Yoshiko scolaire mais sa nuque; joie un peu niaise du groupe de garçons et de filles
Kuga, laquelle, trois ans plus tard, sera l'inoubliable servante Hamako dam à rivaliser en promenade dans l'imitation des cris d' animam:; exploslOD de
Le DtSun de madameYuki (Yuki fujm au) de Mizoguchi, et en 19 S3 la soeur la plus joie du jeune peintre quand il estime achevé le tableau auquel il travaillait,
Jeune d F' ••
e rere ame, sœur cadette. Saisie au Sortir de J'enfance à un moment et bonds à travers champs en traînant sa camarade effarée .. Au même
illCertain de mutation h '
P ySlque, l ' ' l i '1
e Vlsage rond et les joues pleines, e en moment, très loin, en Suède, le jeune cinéaste Ingmar Bergman commence,
pas encore la finesse d . 1" . cl et bienlôt Jeux d'été, Un été avec MOOlka, SourirtS d'un, nun d'tlt éblouiront l'Europe.
e traits et a ffilnceur fievreuse que trois années Iw on'
neront. Naruse ]' ob . d ' .
sene urant quelques semaines entre la fin de 1an nel
scolme et le milieu d l" . ' . dt
. e ete, seule ou avec le jeune Koji, en compagnie
ses armes ou du group d '. . du
fù' . e e garçons qu elles frequentent . Même si Je litre
m evoque tmmanqu bl l" '1 ,1
. d' a ement lllVenteur du personnage de Lulu, 1
sans 1re que N a r u s e , ,
SionOlS' a peu de choses a voir avec Wedekind son expre
me apre et Son goût d l . ' !I>
de L'Éveil d . e a provocatIOn. Il ne s'en dégage pas mal
u ptlntemps, comme d 11 "
une sensuali . e rOIS sœurs au cœur pur, Sincérité ou Nuages floll aJI
te prenante et de te' . b . ,,1
plonge ses p mte vana le selon les situations où le Clnea:
ersonnages et les ' . ur
de l'orage et du . . emotlons qu'elles déclenchent en eux pe
nOIT qUI saisit . Il ,1
mens de fin d" une Jeune Ille pendant qu'elle révise seS e
annee avec un C d cl uJ
amara e, attirance et emeurements de e
LE COURS DES CHOSES

UN FLEUVE PROFOND
Akira Kurosawa rappelle dans Comme une aUlObiographie' qu'û a été J'assistant de
Naruse en 1937 pour Avalanche, un film qu'il tient pour perdu au moment où
il rédige ses mémoires en 1981 . L'expérience J'a marqué à plusieurs titres.
Kurosawa dit d'abord avoir été impressionné par le savoir-faire, J'économie
de moyens, la sûreté de Naruse et sa rigueur dans l'organisation du temps de
tournage (pas de déperdition, pas de dépassement, un minutage strict des mter-
ruptions). Un autre trait selon lui marquant du cinéaste semble avoir été à
J'origine d'une mésaventure pénible sur le moment, mais dont bien des
années plus tard il se souvient avec amusement: Naruse « fusait tout lui-même,
laissant ses assistants assis autour de lui à ne rien faire ", si bien qu'û avait
fini par s'endormir sur un rideau de velours servant à l'occasion de fond de
décor, et par ronfler au point de provoquer l'interruption du tournage et le
départ d'un Naruse mécontent et ignorant l'identité du perrurbateur. C'est
dix ans plus tard seulement que Kurosawa avait osé avouer la vérité à Naruse,
cette fois au grand amusement du cinéaste.
Le désœuvrement de Kurosawa sur le tournage d'Amlanche et l'endormisse-
ment qu'il avait entraîné ne l'ont cependant pas empêché de percevoir sur le
Avalanche H..deo Saelu et ~oboru Kintaclu. moment, et plus tard de décrire avec précision, la singularité du geste créa-
teur de Naruse et ses effets essentiels: « La méthode de Naruse consistait à
procéder par plans rrès courts conçus sur le modèle de celui qui les précède,
~ais si vous les regardiez collés dans le film terminé, ils donnent J'impression
d un~ prise unique assez longue. Cela coule si bien que les coll~ semblent
lIlVJSlbles. Ce flux de plans rrès courts qui, aU premier regard, ont 1 aJI calmes
et ordinaires, se révèle ensuite êrre comme un fleuve profond avec une sur-
face Paisible, dissimulant dans ses profondeurs des courants presque furieux .
Incomparable était, dans cette technique, la sûreté de son métier. " ,
Bien au-delà de la sûreté techmque, d'une ténacité proche d~ 1 ob u-
nation d' s (qualnes que le
et un professionnalisme largement reconnu
----
1 &1iuons du c.
~uil/Cah"rsduclI.m., 1985. pp. 131-132.
artageait d'ailleurs avec la plupart de ceux de sa ge'n' ,
lmNs te P , ' , eratJOn) , 1
,a par tJ'r d'une unique expenence,l e sence du mouvement et l' Ori ,C ' , à celui qu'exige le regard Les rares images sans prése h '
inférIeur .' ' '. . . nee umame
du récit dan les films de Naruse que Kurosawa met ici en lu " gJn'll~ , ent il la breve presentation d un heu ou d un paYsage e d'b d
, ,,' mlere, Il ' se hm 1t , I n e Ul e
pas mdlfférent, d abord, qu JI emplOle pour ce faire une série d ne , introduire
a u, une scene On en conclurait il ton que c'est la' un usage
film, o
d , dr ' l' 'd'
et de comparaisons or e aquanque ou Jqll1 len : coulée, flux '''t e ter", conventionnel du decoupage, avec progressi,on convenue du IOlDtain au
profond, surface paisible et courants furieux, C'est bien l'impressio ,fieu" utilisallOn fonctlonnelle des plans d objet ou des inserLS t
proc he, " " , , e tun
d'une poussée continue, a'lfi' a OlS mesuree' etten
due d'une avan nenefte sitio ns convenues (ce a quOl pourrait mcner a penser l'insistance de cer-
, ' c e sans
cipJtation maLS ne connal sant nulle pause, que produit le COurs d Pte, lains témoins ou collaborateurs de Naruse sur la répétition il chaque
ouceme tOurnage des mêmes attaques de scènes et changements d'échelle de
mexorable des ftlms de Naruse Nulle rupture de ton, pas de ch ni
de rythme, peu de modulations (c'est par l'art de la modulation ~
angemen plans), mais il y a là quelque chose de plus pr~fond, et qui ne relève d'au-
Jacques Rh'elle avait, à l'opposé, si bien défini la mise en scèn qu~ cune mécanique ou routme de mIse en scene, Plutôt l'intuition chez
Naruse que l'expérience et l'épreuve du quotidIen - sa grande hantise -, ne
Mizoguchi), mais l'ininterrompu et l'incessant d'une hiStOire qUI' e de
semble sont pas concevables sans la présence humaine, et que le mouvement de
prélevee dans une durée sans commencement ni fin, Une infinité de ch
la vie et du temps entraîne et égalise tout dans son cours uniforme,
gements et de petites vanations, une turbulence des affects et un déso :'
t L'espace-temps lisse et continu de Naruse (dissimulant cependant des
des conduites, la discontinuité des espaces et les sauts dans le tem s ~
« courants furieux ", fait de mille ruptures et tramé de micro-événe-
SOnt lissés et nivelés par une impulsion unique et régulière, La ligne :an~ ments) s'oppose en tout au déroulement segmenté des films d'Ozu et il la
zontale Jmpose sa lOi, au lieu du mouvement inexorablement ascendant succession articulée de leurs plans, Il est impossible chez celui"ci de ne pas
qUJ condun à la sublimation fmale chez Mizoguchi, Dans Cinémanuel', Jem. éprouver à chaque passage d'un plan à un autre, serait-ce même dans la
Claude Bielle n'hésite pas à comparer au sublime mizoguchien, « résultai scène de conversation la plus intimiste et familière, l'impression d'une saute,
naturel d'un mouvement de flux et de reflux » , un sublime de Naruse, qw d'un petit choc ou d'un battement (scandant parfois le passage d'une
« s'indifférencie d'un prosaïsme résolu », réplique à la suivante), C'est délibérément qu'Ozu voulait manifester ainsi,
, 1'mdifférenciation et l'égalisation horizontales des événements que le par-delà son amour du cinéma, la défiance qu'il éprouvait envers son pou-
reCll charrie ignorent de même les points d'orgue et les pauses célèbres voir suturant trompeur, et contrarier la tricherie des tentatives de recons-
par lesquels Ozu ralentit ou suspend sa narration, Ces pauses _ plans d'ob, titution d'une continuité et d'une homogénéité du réel. Est-ce à dire, pour
Jets " pal'sage
,
", ,
sou, Inteneurs un mstant vides de toute présence humaine- autant, qu'à l'opposé de la discontinuité et de la segmentation d'Ozu, le
Ont tte remarquees depuis longtemps, Elles Ont été diversement nommées réalisme de Naruse témoignerait d'une croyance en la « robe sans couture
- « stases» par Paul Schr d ' h'le OU de la réalité» ? Le mouvement est plus complexe, et c'est ce que Kurosawa
a er, « natures mortes" par Donald Ric
« p1l1011 '5bots » par N "1 B h ' avait bien repéré: le sentiment d'une prise unique et d'une insistance
oe urc - et contradictoirement commentees
Shlguéhiko Hasuml tl " , 1 sans répit de ce qui coule est gagné sur de nombreux plans de courte durée
e e cmeaste KiJu Yoshida, même quand ils prennen
leurs dIstances avec ce t" , el (le plus SOuvent entre cinq et dix secondes). Et l'avance du récit faufile ou
, rames mterpretations « fixistes» de ces images
s attachent il les' d' 1 connecte ces fragments comme autant d'éléments hétérogènes, toujours
, remtro Ulle dans le cours de la narration, ne peu ven
manquer d en soulig l' l" ' n sensibles comme tels mais emportés par une poussée unique, La hgne
l' l' ner a smgu ante, la durée et le caractère d'excepllO
un et autre par exe 1 es Oexueuse principale de la narraLÎon entraîne dans son déroulement toUS
'r' mp e, consacrent plusieurs pages de leur ouvrag
respect"s Sur Ozu au l 'l' ) les afl1 uents - personnages secondaires et comparses, eplso ' ' des adventices
A, P an ce ebre du vase dans Printemps tardif (Banshun
ucune Image chez N r"" , Le' et micro-récits _, qu'elle draine et collecte au passage, Il y a chez N~rme
plans d' b ~ruse ne lan JamaIs 1 objet de pareille anenuoP, Un e sure
- te, inimitable dans l'art de ramener dans la ligne , 1es eTemen 1, epar<
o Jets peuvent etre r e h ' , , 'car (
ténser un inte' , es au regard d un personnage, destines a a de la fiIctlon,
'
neur ou quel u' " , draIll' dont certains sont parfois perdus de vue d epuis longlemp'
mai, le réClt' q un, Ou Jusufies par leur inddence sur le Ils pe UVent etre- en très grand nombre, comme dans L'E'(ail l ' - chef-d'œu,'re
ne s y attarde pas a dl' d ' , 1 vue
u- eau temps necessaire a la seu e

J Edmons POL 20
- Jr:iJl ~b~ S .,' !Tl m)lIon d~ FritZ tmg. \UUt".D.I 11
l Sc, ,01, Tm/ic p 85
mgucluko Iùs' ' fronl' e tn,ub el Damele HUillet. dl~.lnl c,~ referer 1 unt a 11 ..1_\ lls~n[
ou r . umi, Yosu/lro Dru édit! . (); ler~ t'nlt 1 d'un tiers de ,e«>DlJ':"
qUf' d.t e VUe et regud i Ioep! pholognmrn('S (un peu p m · .~ qw.trt
tIIlU-ClDanQ,lnstltut Lunuelt'I A~tes S Ons Cahlth du C1ntrna, 1998, pp. 217 _2 22; Klju Yo~hld).
ud, 1998, pp 119129 ru (en.lIns. exempJe~-hmHe de monu.ge ~erre. on peut d(-\. . endre lu!oqu
01)p1lOmque
. d'entrelacement d'événements, de trajeCtoire
s et de
r,onnages _, ou Nuages d'ite,
. .
à l'indéchiffrable imbroglIo oe liens d Pero
. • . , e Pat
-, d 'Il ' ce et de fihauons . MaIs la meme tensIOn reguliere en,
tes, a lan , ., ernpOt
tout au passage s'exerce dans des films a premlere vue moins rich es en t~nl
. et en événements (Le Repas ou Le Grondement d, la mania ) PrO.
lagomstes . . . , gne , VOir
.
centres s ur un couple unique SUIVI du debut a la fin (Nuages floll ) !
onts ma
'Ile connexions ratrachent au désordre du Japon d'après la d: IS
que~ ,... ~~
N use sans doute mrwnvement, a fau la preuve dans ses films qUe la .
u , " , œ~
nUl té el la rupture ne sont pa exclUSIves 1 une de 1 autre, mais coexten.
sives, Le sentiment doucement fascmant de la VIe qUl passe et de l'écOulellle
du temps tient à ce que la discontinuité s'y poursuit mais incessarnmen~1
et que la contInuité persiste mais persiste à discontinuer sans hâte ni répit'
Le terme musical « délié", dans sa double acception contradictoire de sépa.
ration des doigts et de souple continuité dans le phrasé qui les relie de nou.
veau, convient bien à un cinéma aussi naturellement musical.

LE NATUREL
« Naturel» est en effet le mot qui revient le plus souvent quand il est ques.
tian de Nuuse, soit pour en faire le détenteur d'un secret de fabrication se
dérobant à l'analyse et impossible à pénétrer, soit pour désigner une simpli.
cité de style allant tellement de soi que son évidence se passe de mots. Les
témOignages allant dans ce sens, de collaborateurs du cinéaste ou de corn.
mentateurs, SOnt si nombreux qu'ils découragent l'énumération. On se limi.
tera à celui assez récent et passionnant du cinéaste Terno Ishii, qui fut l' assistanl
de Naruse sur deux films, Les Produits de beauti de Ginza (1951) et Maman (1952).
Lors d'un passage à Paris en 2004, à l'occasion d'un hommage qui lui élall
rendu à « L'Étrange Festival » du Forum des Images, il s'est montré ravi de
pouvoir puler d'un réalisateur qu'il disait aimer plus que toUS devant la
caméra de Stefani de Loppinot et Bernard Eisenschitz l, À plus de quatre·
vingts ans et à un demi-siècle de distance, il faisait preuve d 'une mémoire intacte
du tournage des films de Naruse, donnant mille détails sur sa précision el saD
not'~~ent
habileté , _ .uu danS 1a maruere
" .m directe et d'etournee . d on t 1'1 usall
pour obtenir de ses acteurs ce qu'il attendait d'eux. Poussé plus avant paf sel
mterlocuteurs sur le . d 'fi' d nalu'
s quesuons e mise en scène, il a quah le e«
relie» la position de 1 • d cle
a camera chez Naruse « narurels » le jeu es a url
et leurs déplacemen ' ess
ts, « naturelles» la composition des plans et leur suce ioP
au montage La corn . d S saP
d . paratson avec les films d'Ozu est venue très vite an
IICours, et elle-mêrn , fI'lu l •
e comme « naturellement ». Accrochées a un
1 l'
~trf'llf'n ê eu heu le J O i e 14
.iOÛt 200S septembre 2001-. Teruo Ishii est mort ~u J~pon un an plus urd.
I\:u<lges flo ttants Mas
ayuk.. Mon et Hideko T.- '" _ .
~aIJlJn e.
lail hhii les images d'un film d'Ozu frappaient au prenll n r
rap pe , • , , ' regard
lune valant pour elle-meme - par 1 mSlstance du cadre, la Corn 0 " -cha,
" 'llb l' " p Sltlon '
metrique, la recherche d ans 1 eqUi re et orgamsatlOn interne d g~,
et pour le dire d'un mot, une beauté immédiatement senSible les ,mOllfs
, . ' d' b es lm
de Naruse, à J'oppose, sembi<l.1ent a ord quelconques, n'attirant J'a ages
' 'uli' E ' '1 hi' l" ttenllo
Par aucune qu ali'te parue ere, t,, al0utaIt" S l, etonnement d etOUst n
grand après le montage, tellement il semblait lruraculeux - mais d'un ,lall
renouvelé à chaque film - que ces plans simples et sans apprêt fi ' nurade
nlssenl
donner un film aussi beau et «naturel", Et Ishii, dans J'entretien Pat
SSlmul er ou' 1e portaIent
chail n ull ement a'di' . ses pre'fi'erences, ' ne cher.
Dans son essai sur Ozu, Hasurni a le mérile d'aborder frontalement
, et Pat
la négative, cette question du naturel. Tranchant sur les précautions d'initi'
qui sont souvent de mise quand il est question de ce cinéaste, il semb~
n'éprouver aucune gêne à affirmer, allant même jusqu'à le revendiquer comm:
J'un de ses plus traits les plus marquants, le « non-naturel » du cinéma d'Ozu,
Trait à ce point caractéristique de cet auteur qu'il marque, selon Hasumi,lOus
les aspects du film, et cela de plus en plus nettement dans sa derniére période
créatrice. Pour Ozu, insiste Hasurni, le cinéma manque essentiellement de
naturel, il y a, selon ce cinéaste, tricherie non seulement dans les règles com-
munément admises qui commandent son fonctionnement - « justesse » des Tournage de Nuages d'été: Chikage Awashima, Haruko Sugimura et ~tiLo :\'aruse.
raccords de regards, direction de ces mêmes regards par rapport à la caméra,
mterdit du franchissement de la llgne des 180 0 - , mais dans le fail même de ment, dans la même direction, Commentant ce dernier exemple, Hasumi
prélever des images sur le réel et de les agencer dans l'intention de reconsti- récuse la référence de certains exégètes, selon lui com'enue et abusive, du
tuer un semblant d'espace-temps homogène censé le reproduire fidèlement. cinéma d'Ozu à celui de Robert Bresson ou de Carl Th, Dreyer, pour le rap-
Bien sûr, malgré ou plutôt sur le fond de ces présupposés, Ozu n'avait eu de procher plutôt de \' outrance fellinienne, du géométrisme de Fnrz Lang, de la
cesse de consacrer sa vie à cet art, et à cet art seulement_ Mais c'est bien à par- plasticité décorative de Busby Berkeley ou de la mécanique des films de René
tir de cette comiction chez le cinéaste d'une imposture constitutive du cinéma Clair, qui avaient connu un grand succès au Japon à la fin des années \ingt et
-habit d'ArI~uin qui voudrait se faire passer pour une robe sans couture, tech- qu'Ozu avait vus l , Naruse s'exprimait peu sur son art, et il ne s'est jamais pro-
mqu~ masquee du rapiéçage et du ravaudage _ que KijuYoshida peut s'auto- noncé sur une nature essentiellement trompeuse du cinéma ni sur un poU\'01I
nser a defirur l' d'Ozu de restitution fidèle de la réallté qui en serait l'essence. Comparé à lui, Ozu-
, art comme un « anti-cinéma", et Hasurni, de façon non
moms provocante, écrire cet aphorisme digne en humour d'un Jacques si ce que nous savons de l'humour de la personne ne rendaIt cette assertion
Audiberti, « Un cinéa t ' ll' 1» Comique - aUIait presque un air de théoricien sevère. Mais le « naturel "
, s e est essentte ement un etre qui manque de nature.
Et, aloute-t-il uf ' , dont on a si souvent crédité le cinéma de Naru e n'a rien qui aille de SOl, et
,sa a renoncer au cinéma ou à succomber lui-même aUX
h Hn' aUlonse, pas qu'on se limite à le constater pour le releguer
'
cannes de la triche' 0 ,
ne, zu ne pOUVaIt que désigner souligner el men
. le aUSSI tôtdans
.
aggraver ce « manque d l ' ' les le vague et l'indéterminé. La vision d'une seule scène d'un film de Naruse, meme
dl' e nature "essenuel. Hasurni en cite quelques exemp
ans p USleurs fihns tardif, d' , les la plus lriviale ou la plus pénible, suffit d'abord à différencier les sennments
deux s Ozu' la scene de Fin d'automne (Akibiyori) ou
amoureux assis côt ' • ' .
' 'Il e a Cote a un comptolT de restaurant exagérément eiJO '
' il 1melangé s qu 'Il .
e e SUSOle de ceux _ apitoiement, ' facile , familiarue
compas Ion

1--- ,
mangenl d OUche et di . , . 1 1 part des films qua -
es noUl es le n e ' prl C( ln screte avec les persOIUlages - VIses par a p u
(/(Oh,y'_ L , Z presque colle au mur - celle de Dernier ca
•• "'ru: no alti) où deux f fi" are
devant un uturs lances som assis sur un banc de g Allf'lrt· Con d)elllent HiLSUllll cht'z Ozu n ~
mUI et parlent en to l ' ,enl. Plt,J.i, q' n.ll.!io~nce.l·umdJrectlonm.lllë d~s regud~ qUI tr.l.ppe t d non _.neur lIA
dans Pnnttmps priroct (Sôsh ,urnant e dos a la voie ferrée; celle egalem Batamt..U Unt" 19f01\. da.n~ l' œU"Te de Nume, ~u dermer p1~n d' un film e (l'mM ........
hl u têle pour œgu-
un), ou les employ' . diri' d J(aJJlatJ du ..'1 Ulle
rosa., 50). )OT'ol1Ue deu.x de!., troiS \œ~ reronahée.. tournent en\effi e
pour ~e rendre au tr '1 es qUI se gent vers la gare e . ' --,
aval march d • ine'
ent u meme pas en regardant toUS, obs l
réserve de l'engluenlent, et dans le méme. temps la distance ;~" ' bl
""ul ernem main,
P
tenue e
t nécessaire pour compr,endre \'lbre pour ces personnages d'
. .
rc
une allec-
ucide maIS étranger<' au Jugement. L'indifférence du mouveme t d 1
lion l " . , n e a
1 vie et du P
assage de 1 eau du temps, 1 aIsance dans l'enchaînement d "
es scenes

t l' éclem o entu égal,du flux de la narration, ce fameux naturel enc.·


aU cun spectateur d un mm de Naruse ne peut rester insensible ' me'me un
un a quOI:

ens aigu de l'observation ne sauratt suffire à y atteindre. La seule attention aux


~alpilations ténues de la vie ou à la fugacité des choses échouerait à susciter
celle impression, parce que chez Naruse, comme chez tous les grands artistes
«naturels» (Renoir, Chardin ou Schubert), le narurel n'est pas un donné à
ca pter, mais une qualité de la forme, un sentiment entièrement recréé' celw' 1

dans le cadre spatio-temporellirnité d'une fiction, d'un réel infiniment fuyant


existant avmt et sms elle et destiné à contmuer après sa fin_ Un sennment
d' « inlpermmence » parfois proche est obtenu par Ozu, mais dans un geste
créateur tout à fait différent, en premier lieu parce que ce geste est à chaque
instant et se veut visible. L'obstination à trouver une parenté esthétique entre
Ozu et Naruse nous semble pour cette raison aussi étrange que si l'on \'ou·
A.u gre du couranc.
lait rapprocher Tati et Grémillon ou Satie et Schubert. L'expression de« seconde
simplicité» a été employée à propos de Mozart. Mais, concernant Naruse, c'est
lifiés de réalistes, naruralistes, véristes ou « vrais comme la vie ». Pas d, le nom de Schubert qui vient plus narurellement sous la plume, tant les traits
recherche de pmoresque, aucun penchant misérabiliste (à quel point pour- affmitaires abondent dans leurs créations: tension fluide, facilité apparente et
tant les milieux le plus som'ent décrits par Naruse s'y prêteraient), aucune d, complexité harmonique invisible, fragilité trompeuse et inflexibilité réelle,
ces notations courtes et pointillistes qui visent à caractériser un lieu ou un per- délresse aux teintes sans cesse changeantes, et par-dessus tout l'impression inimi-
sonnage, mais une tenue et une délicatesse de clinicien dans l'abord des scènes table que cela n'est pas « fait », mais coule de source.
et leur progre"lOn sans à-coups. C'est notamment sensible dans le jeu des acteUll
(sur ce plan l'excellence de Naruse a été reconnue très tôt et cette reconnais·
sance ne lUI a Jama'IS ete
., relcusee,
.' , , ANDANTE
meme pendant ses periodes de « creux»),
dont J" .' - , ' Il y a un tempo, reconnaissable et n'appartenant qu'à lui, du réat de Naruse,
mte~slte expressive et la capacué à faire chatoyer en un instant mlll,
nuances atteLUves sembl en t en proportion
' .lm-erse des moyens rrus. en oeu''lt ni lent ni rapide mais pas modéré non plus, et par cela méme difficile à défi-
,
e,t, etr~geres à tOut effort, à toute dimension de performance. Quelle que SOI nir. Kurosawa avait bien mis en lumière le entiment que ce récit donnait
1 aprete des confronatIOns t ' u r > d'un fleuve en apparence paisible parcouru de courants furieux, mais sans
entre les personnages qU'ils incarnent, les acte -
(et surtOut les actrice ) d N ' ' dafll I~Sister sur la vitesse ou le tempo de ce flux Le cours égal et constant du
" ,. s e aruse - sortes de plaques sensibles sItuees
une reglon d mfra J'eu . l' , d faU! r~cl[, comme l'inlpression d'une prise unique donnée à partir de ~ombr~~
- -, SOnt a oppose de l'expressivité viscérale, u
naturel factice ou de l 'b " , , .' enl pans couns, diffèrent cependant du mouvement connnu assure par l,~n
al', a sa TIete tonitruante de prestations reguherem
suees, aUJourd'hui en d r J. VISIbilité du montage dans le cinéma cla sique américain, dont on saItlm-
soc al Core, am de. films préoccupés de « témoigner su
fluence qu'il a eue _ Ernst Lubitsch Howard Hawks, Frmk Capra - sur les
1 » ou de vérité réali D ' " 00'
ligna't l' ste. ans 1entretien précédemment évoqué, lshu s plus gra d . , ' . 't et enelôt dam
l ,en opposant à la fro li' di " " b d di- . n s ClDeastes japonais. La fiction claSSique con trut
gonal d ' nta te stan le d Ozu, 1 originalite de 1 a or Sts,hmit es un temps qui lui est propre, temps d e 1a ,a
c. bl
es scenes chez Nam L'efJi bliq e ou de l'action arra-
et comme ~. se. raction de la dôrure du drame, l'entrée 0 che a bl ,.
u mouvement du monde. Le récit de Naruse sem es !Dscrlr
. e dans un
,
Ortulte daD5 des si ru ' , 1 a'-oIf
commen . allons touJours prises en COU" el qui semb ent conlinu _ . 1 début du reCll el
ce sans nous loin d d . . diS um sans Commencement ni fin inSlslant .,ant e
crete dédoubl " e onner le senument d'une irruptiOn 111 appelé à " _ nous a\'ons lente
, ent elIangem ner d I s e pOursuivre après le dernier plan, generateur d'
saTInages dans ent notre perception Nous sommes O\ec les JO' t e ma 1 . '. am On a pu Ife
, une ProXUTlIll" qu' . enu' ntrer - du sentiment de naturel auac le a son n
un sens mfaûlibJe de la retenue (ou de la t
"aste avec j'ustesse, que sa modernité consistait en la sou 1
d e ce ane, , PeSai '
ent de la vIe et du passage du temps, plus impOrtant' sIe d,
mouvem , " S a Ses •
sUj'et d'intriguel. MaIS a quelle vitesse va la vie chez~' Yeli\
que tout " . " "aruse
o de ce quotidien dont II nous fait VIvre 1 experience c ,q~e
est 1e temp , , , OlTllTle
'on propre indépendante des evenements qUI le trament' l ~n,
sensa U ' . es ch
ements d'humeur et les revirements des personnages, leurs incerti an.
g , l' ' 1 f i ' b '
leur instabilité, ou a oppose eurs Ixatlons 0 sesslOnnelles, n'al' e1 tudes
, " , , , terenl
jamais]' égalité de ton d un reclt qUI en vIent a provoquer chez le s
teur un sentiment doucement oppressant d "me'1ucta b'i" 1 Ite, non de quel pecta.
loi du malheur dl e "exIStence, malS 'du temps qw. passe. Lfilm
e Avalanche s'ouqUe
sur ces mots en épigraphe, parfois tenus pour révélateurs de la poéti Vi'!
de la mor ale d e Naruse . « J' al'el '
sentlment que 1e mon d e qui sembleqUe stableel
est en fait changeant, les gens qui se croient immuables SOnt ensevelis Pit
la douleur. » On peut se demander pourtant dans quelle mesure de tell~
Nuages d'éré : Chikage Awasruma et I530 Kimura
phrases, autant que la fréquence dans l' œuvre de titres de films évocatel1ll
de fuite et d'évanescence (nuages épars, flottants ou d'été, avalanche ou gre
intuitivement ce tempo dans l'exécution, les interprètes ont parfois recours
du courant), ou encore la référence savante de certains commentateurs àla à la sécurité du métronome, qui le situe entre soixante et quatre-\ingt bat-
notion de « mono no mvare »- sentiment d'impermanence et de précarité des tements par minute, le rythme normal du cœur humain. Cet indéfinissable
choses - n'om pas contribué à masquer la tension et la fermeté d'un cinéma tempo est, nous semble-t-il, celui du récit chez Naruse. nest calqué sur la \itesse
qu'on a pu croire affecté et comme contaminé par la labilité des figures '1 de la marche et se prouve en marchant, parce que le quotidien -le plus pro-
des mondes qu'il propose. Les personnages peuvent hésiter, manquer de fond souci de Naruse -, ne se conçoit pas sans la présence humaine, et que
volonté, s'étioler à vivre leur vie quotidienne ou s'agiter dans un désordre celle-ci ne fair jamais défaut à ses films. Un tempo « allant », une présence
de sentiments, jamais chez Naruse le récit n'est atteint par ces défaillances humaine constante, une expressivité liée à un naturel qui semble couler de
Il fallait cette tenue, cene persévérance rythmique et cette continuité pour source: le récit de Naruse, comme celui de Schubert encore, suit son cours.
que la peinture de ]' évanescence et du flottement ne se dissolve pas elle- D'où aussi le rôle essentiel de la marche.
même dans une inconsistance brumeuse.
Ni lent ni rapide, régulier et uniforme, jamais altéré par les sauts dans le
temps, les soudains changements de lieux ou les ellipses qui le creusenl, LAMARCHE
rndifférent aux courants affectifs parfois furieux qui le sous-tendent, le récil Tentant de rendre compte du trouble qu'il avait ress~ti à la première ,islOn
chez Naruse va de l'avant, il peut être dit alJanl. Un tempo désigne en musique de Nuages flottants en 1983, Serge Daney écrivait l .« A deux ou trois repnses
ce mouvement allant ,difficil
l e a'd'fi e lnir et surtout à rendre dans 1' execu
' tion ' dans le film, ils marchent côte à côte, ensemble vratment [c'est Daney qw sou-
sujet fréquent de h c'eSI hg ne1. Je ne crois pas avoir vu un homme et une ,emm< e marcher ainsi dans
, controverses c ez les musiciens et les musicologues,
1andante. Les dictionn . l ". rnn/J Un fil1 m. » Si le temps lui en avair ete
.. donne,' ce n 'est pas dans un autre ou
IDes se SOnt ongtemps contentes de defimr ce te r-
comme « modéré '1 oc! . . d'huI. dan s que 1ques autres films de Naruse que Daney aurait pu retrouver ce
», maIS e m erato eXIste aussi en musique. AUjour
on traduit plus volo' 1 qUl tna uvement, ni même dans la plupart, maIs .tres
' exactement dans (005. Des
, nuers et p us justement « andante » par « aHant »,
presente en français l' d"', sub' quelque soixante films de ce cinéaste que nous avons pu voir, muets ou par-
'f ' avantage etre a la fOlS un participe présent et un lants '] , , une scène où deux per-
stantl , D un air d e ' , dJ' ,1 n est pas un seul qui ne comporte au mOIns ",]
, b' musIque ou d une personne qui va d'un bon pas, on
auSSl len qu'ils Ont d l'ail ' l~\ sonn • , • C'est peu de dire qu 1
, ages marchent, assez longuement, cote a cote. , d'un
facile' d' e ant ou qu'ils sont « aJIants ». Rien n est P,
a enaturer que l'and ' l' ffadif s agit d'un motif privilégié d'une figure d'élection ou de la recur~ce 'e
la moindr '., ante un ralentissement infime suffit a a thè ' , ' ]' origine d une vraI
e preCIpItation d' . , ndf' tne, Il y a là COmme une obsession ou une paSSIOn, a
!Sslpe son charme. Faute de parvenir a re
1 }1"-1D, Dour..het" A - -
1 ~rg~ 0 ' I~ ........ I Emuon') C4bla5 lu"""
( , t980
propos de Naruse )). Trofl( n<:l 3, été 1992, pp. 43-48. ~nt')'. Llb(ru[lon, 12 décembre 1983, rtpn~ dUl~ CUlt l'lw ..... ,
. de formes . Nombre de collaborateurs d e Naru
lllvenll on se et 1
(d ont Kurosawa encore) ont reconnu el' ILi l'in P IlsI~
LlnN,teS . Ventellr '
" d base imposée dans chaque film maIs ennchlc de hbr Q. li!
ligure e , es varIa
deu.\ pmAnnOnes (k plus sOUlrnl un homme el une femme) march'nl en se P 1 tlo14
" . or anl Il
,.
preCIser la nature et la fonCllon
• . • de cene figure . fa
D'abord cette marche cote a cote de deux peronnages n'a a
' . '. . , uCllne d
. tl·on prease elle n a pas pour but de condUIre d un endrOit' t
tma ' , , " a Un aUlr
elle "aut en soi, nad autre fin qu elle-meme et ne compte que t
. '1 d 1" d l ' 1
q u'elle permet de re,'e er e etat es re auons entre es deux 111 h par
,· .. arc eu~
Quand Naruse veut montrer le parco~rs. d un heu ~on~e a,un aUtre (on
déplace beaucoup dan ses films, au SI bIen dans Tokyo qu à travers
tOUI
Japon), il a recours au train, au bus, au bateau, à la charrene, à la vOitur,
au vélo (jamais à l'anon, même dans les filins tardifs). Si un perSOnnage
rend à son travail, le cinéaste filme son départ ou son arrivée et coupe le tr,
jet, et quand il lui arrive d'en montrer une partie, le personnage lI1arche
plus som'ent seul, comme Kinuyo Tanaka à la fm des ProdUIts de beauté de Gin;.
ou Hideko Takarrune plusieurs fois dans Quand une femme monte l'escalier. DeU!
hommes peuvent parfois cheminer ensemble dans un filin, soit avec un bu.
assigné, comme le père et le fils dans Amlanche qui vont acheter un cadeac
pour la jeune épouse délaissée, soit, comme dans Le Grondement de la mom'BJl
pour le VIeux Shingo et son fils, en profitant du trajet vers leur travail p OUI
s'expliquer. La marche de deux femmes « entre elles » peut répondreà U
décision utilitaire de se rendre d'un heu à un autre, comme la femmeel u
maîtresse dans Épouse (Tsuma, 1953) qui vont s'affronter durement dansU!
bar, elle a parfois aussi la gratuité d 'un plaisir de se raccompagner, tel qur
l'illustre la très belle scène finale de promenade de la mère et de la fUi
dans L'Eclmr. Ce moment de flânerie est alors proche de la marche « essen·
tielle » des filins de Naruse, qui met le plus souvent en présence un honun'
et une femme qui parlent. C'est le moment des confidences, des dellU'
aveux, des règlements de compte des pro)' ets esquissés des mises au poil1'
, , déli
des effUSions, des flottements rêveurs. Elles suscitent une émotion III J
~ssable, proche, pour nous de celle dont témoignait Kafka dans une, le~:
a Feh~e (" Bonte divme 1 Lis-donc cela, chérie, lis-donc cela! »), apres Eh.
tombé par hasard sur cerre phrase de Flaubert dans L'Éducauon sentimentale: "
avoua qu'ell d'· . r
e eSlralt lalre un tour à son bras dans les rues ».
L'h 'd'aJ1ll'
r ~mrne et la femme (époux, amants, amoureux, parfois un couple , ut
une lcere et une sœur un . , . l' de 1aU
dan ' cousm et une cousine secrètement eprJS un cJi
et sunfilmuni b ' dnsce
b ' que un eau ·pere et sa bru) SOnt rarement, el a ~
nevemem, montrés d ( , h rlZOO
ou tr' l' . e ace ou de dos. Presque toujours, la camera, 0 'JlIl
es egeremem en c b . . oU a
corps A._, ontre as, les filine oblIquement, en enuer .'or< M.. rches . Nuagc'J fJorwnn, '
I.e., Pro<JwC'I dt, be.wu' dt' (,mu.
Le Rep..'. 1 hluc,
'''''""' un mouvem l " 'rre '"
subtilement un 1ent enl, cotile (1 andante du découpage peut e, arcb/ I~C , . J . • \ugn"dUfOur.tnl
JTondc01<:nt cie lJ monr.Jgm', frère: Jme , 't.l.'ur loi' t rtt .
, peu p us rapide que leurs pas), qui donne à leur delJ1
ue chose de flonanl, d'aérIen, de gli'sJIll. S"k.lles nI
que Iq .' . ' , I1h, el d'
· Naruse a varie el ennchl le tra(l~ dl' sa hgun de ha
ann ee , , ~, _. se 1.a r.o rmann;.
'
1.<
sonple en est un parcours wuque, qUI .aIl ",tl'ml'r "lllpll'I'kllt plans d' e ap
ros plans et plans à mi-corps. Une forme plus élahorée r en~~
g . POPOlet
ment un mouvement en deux temps separes par une pause _ 1 ard,,,
, fi . l " 1 d' llarche
no uYeau départ ,.- qUi con ere a a scene "a Imemion '
mUSI' l
. ca e d'lUI
,arr
a\'ec repme vanee. Les exemples les plus raffines, qui domit th~
, , ' " lent au fUr
mesure qu on avance dans 1 œU\Te (la d) nanuqlle de la scène el
. est alors
rée par les seuls deplacemems des persOlmages et le montage, tand' <s,
mouvements d e canlera . ten d elll a. di sparanre ')" s enriclussent d' IS qUe l
," , une SOrte
contrepomt a deux VOlX' les deux promeneurs marchem un Ino
ment .
. et I
cote, Ia tensIOn
orsque 'dr "
amanque anelllt Wl certain seuil j' COli ,
. ' un dei
(presque toujours la femme) se de tache et fait quelques pas puis s
, . e reloun
vers son partenarre qw s avance a son tour et le rejoillt. C'est cette derrtie
figure, parfois enrichie de quelques autres détours et variations, qui a fait \'~
miration des collaborateurs et des cilléastes comemporaills de Naruse. Ih
en ont eJ<llliciternent attribué J'illvention, allant jusqu'à lui donner, nOn Il!
quelque en\ie, un nom qui semble être resté: le (, regard en arrière ,,1
« Ils marchent côte à côte, ensemble vraimem », écrivait Daney dans ~
article sur Nuages flottants. Est-ce toujours le cas? C'est la marche elle-mêm
qui pose et répond à la question de !'être-ensemble et de J'être vraiment. Il n'~ Épouse: Yatsuko Tan'ami et Ken Uehara.
pas rare alors que le commentaire d'un des deux personnages campon
quelques éléments de ce que Balzac appelait dans un essai une « théorie d, lant que les mots prononcés. Un homme el une femme chenünent côte à
la démarche ,,2. Au-delà des illformations et des confidences échangées, d, côte, et leur marche permet cruellement de savoir ou ils en sont à cet InS-
mises au point ou des règlements de compte qu'elle facilite, la marche" tant précis de leur vie, révèle s'ils sont ensemble \TaimeDt, rrrulllmt ensemble,
effet signale ou tralüt elle-même un état des sentiments. Les gestes, ' Ou séparés. « Quand nous marchons comme ça, rai l'impression que nous
regards francs ou évités, l'inclinaison des visages, la vitesse du dépla" sommes mari et femme », clit une seule fois Yu!tiko à Tomioka parmi les nom-
ment, les différentes lllflexions de voix la raideur ou J'aisance des corr- breuses déambulations qui scandent le récit de Nuages flottaots.« Est-ce qu'on
l'entente ou la réticence dont ils témo;gnem silencieusement, les vafil ressemble à des amoureux ou à un frère et une sœur? » demande Terukiku
nons de distance enfin entre les deux promeneurs, dessillent une figure rnobl à Yoshio dans Après notre séparouon. « Crois-lU qu'on nous prend pour des
qUI ~onfirme ou contredit les propos échangés. La façon dont cette mar~ amoureux? », s'inquiète Tsuruhachi auprès de Tsuruliro dans le film qui
entee par 1es protagonistes eux-mêmes. le souo. d e ce qu,ut
est pOrte leurs noms. Setsuko Hara dans Le Repos, désorientée lom de son donu-
, vecue. et ,comm'
temom exterieur p . x Il eile Conjugal d'Ôsaka, marche dans une rue de Tôk)'ô en compagme d'une
,. , ourralt penser de leur couple, traduisent chez eu
amie dont 1e man. a dIsparu
. pendant 1a guerre. y,oyan. t passer devant elle,
tulUon qu elle constitu l'en eIe-meme I' , ,
un revelateur .
de sentimentS Plus p~
Un Couple de musiciens de rues, l'amie affirme péremptOirement au pre-
mIer rega r d : « A . 1a façon dont ils marchent, on ent que cet homme et celte
,
1 Masao Tama.i, le directeur d i t : pc'P
Its &nn~ CUlqu~'" e- .l pholograplue dt la plupart des grands films de Naru~d r.t m m e ' , 1 h ' ux » Une fOI'
..... le. se SOuvenau a· . d , c l '1 al rS " s entendent bien . Ils forment un ensemb e armonte .
\ements des pe IMI c: ces mOnll"nl~ j( ProdUire un rythme t' H. JffI meme 1 [ 1 " • 'ugement dan'
rsonnages par le Je cl 1 l ' . dt.' ~ N ,a açon de marcher d'une personne seu e prete a)
Comment fi..lUlL-1P Deux U e a umlere et du contn JOur, c'étan la technique rttO'Jf'
L' .lUltt:" , aVUlce JUsq .. 1_ per<.onnilges St" tIennent debout L'un cl' eux s'avance et ",t" , uagts d'it ' m à e, compagnes,
e, une paysanne travaIllant aux champs a Irme .
éUt u a W POSItion cl . "'(' rt
t um,que AUcun autI . ~1. U premler Sa fiçon de filmer un per'lonnagt" qUI .\oo1.q qUand Il ' , l i a g e .pres de'
Li
,unuere du.nge." d' e re-.uSèteur nit' e e Ii!S'Ul. MonSieur Kurmawa admlraH (t'Hl"
lt'(;ll.I- '. e e VOit passer au loin une Jeune fille revenue au \ 1
l H' un personmg . l' . J) 'LUdes à T"k • , .' 1 [ pa' de doute, nen
aDore de Balzac Th' (' il .tutre »(Entretlen daté du 24 aoUL J 99 . II' "
qu a la ' 0 yo «Elle a perdu sa virgullte, ce a ne aH, C d
B1bUotheque h, 1990. eorJ( dt la d'(marc h{' rI autrts tUltS, Edlt10m Albin Mu; 1]t' 1, CO . ment 1. ,a~on e
VOir marcher. » Et quand elle ne prête pa, a Juge '
. tants . aller d, 1'4V..nt terrir el pOuvoIr tntore m h
lu' )Illpor . ., arc er Et du carac-
rtl'rt: . . Ing uher de .ces.
chenu 1 ne li S, a la fOIS deusrfs et grat
' . UllS, ttrangers a
r nl uonnabtl" ou nc",," te d~ =. actensauon SOCiale on tr . la
aute tO . . " OU\eTiil confit
ég dans le fait q ue lama" n y est mêlé le th
In auon n allVe
1
, eme, pourtant
. t chel Narmc' - lllal S dans d autres types de situations - d h
rt:curren, ' es c .lus-
e'es salles, trouées, maculees, honteuses, qu'un personnage t
~ures US ' . ente SOu-
réparer ou de d"" lllulcr par quelque artifice.
vent de ~ . •
« DeuX personnes marchant cote a cote, sans but précis, et parlant» ce
pourrait être le blason ou le scea,u, prbent une fois au moins dans chacun
des films, par lequel se sIgnale 1 appartenance d'un rée;, à la hgnée naru-
séen ne . Une confidence de son chef-décorateur Satoru Chuko Jette sur ce
motif de la marche une lumière étrange, qui la fait apparaître comme pro-
pice à la révélation de secrets ailleurs indicibles "Commençons par NualJ<S
flottants. Tout le monde apprécie ce film, mais qu'est-ce que Naruse voulait
décrire dans cette œuvre? Un homme et une femme, bien sûr . .. Ils ne
cessent de se séparer et de se retrouver Ils ne SOnt pas marIés, donc ils se
séparent et se retrouvent quand ils \'eulent. Mais normalement, on ne peu!
pas continuer une relation pareille indéfIniment. Donc, j'ai posé la ques-
tion à Monsieur Naruse en marchant ensemble dans Ginza. n a souri et m'a
répondu: « Monsieur Chuko, une relation entre un homme et une femme
est SImplement sexuelle. La belle combinaison de leurs organes sexuels est
le secret de ce couple. La mémoire corporelle est ineffaçable. ns ont construit
une relation absolue comme cela ». j'ai été très étonné. Monsieur Naruse
n'a jamais parlé de ces choses-là dans les conver auons quotidiennes. Je
pense qu'i! a pu en parler parce qu'on a marché ensemble dans la rue. Si on s'étalt installé
à une table de café, cela aurait été impossible. je n'ai jamais parlé de cette
histoire à personne. Il est impensable également que Monsieur Naruse
puisse écrire des choses pareilles. Je me drnrande toujours pourquoi il m'en a porli en
marcher peut donner lieu à la parodie: le seul moment qui dissipe la ll~· marchant. '. Quelle histoire! Il a commencé son discours en rtgardant une rudle ... » (c'est
tesse et le sentiment d'abandon des deux geishas vieillissantes à la fin de J)oDJO nous qui soulignons). El Chuko conclut· « je pense écrire un hvre sur
chrysaDlhem~ est celui où elles croisent une jeune fille pimpante, habillet Naruse, en mentionnant cette chose.. je ne connais pas ses goûts de lec-
« comme a Hallywoo d » C · ' bas, talons hauts), qui se d e'h anch< teur, mais je pense qu'il a lu ce qu'il failaH Cet épisode proU\"e que Monsieur
Jupe serree,
Naruse a 1u Freud ... » 1
e,n marchant, et où la plus tonique des deux déride sa compagne morose el
lunltant . Il arrive en filn que 1a marche au-delà des confidences OU d es mis'
ém
au point qu'eUe P deVlenne
ermet, · un ' enjeu en soi une promesse et m '
un moyen de . 'd~
d 1 presston. Ainsi, dans la merveilleuse dernière scène du Gron
e a montagne le vieu Sh fill de C
' X lngo menace-t-il tendrement sa belle- 1 e
l
p us < marcher à " . sernijt
et res· d ses cotes» SI elle Continue à pleurer Se promener en JI
pIrer ans Un parc .1 . le U'V 1 -""'--
c est ' 1 . qUI Ut semble tout à coup plus vaste, ou p ~l('ru Chulo _ _ 1 lu ut de~ gu.nœ. film\ d~
• a ternatl ve pro os' . ul e ; -fUu' j (1911 1994) fUI It' l.olb.oor.1tl!ur de !\MU\e pour ~ p p ('hrœ.!qut
.éTreux les 1 p ee par Shmgo. Il faut prendre cette form 0: 4r ~~~uamt (dt'puJ!) Le Rtp..l~ Ju"'1u '.1. QudDd Url( fmunt ITwolt 1'000011l1a) el eg.liement porodurUl~on" un
·~nA...... n dont OOU' ~p
armes ne fOnt ch N " 11 s ne \ ~lrlll •
T •
....... t't lourmmlS au début dt;'~ annee~ ~01un(e L cntreUe:"
nI ~e qu'il [; ez aruse 1 objet d aucun culte, e e III et re:..h .
aut mOntrer ni ce ,. J r , d s enl e \e a Mln domICile k 1 2 deU'mbrt' 1993
qu 1 laUt a tout prix obtenir, Il est e
« IL FAUT VIVRE»

TCHÉKHOVETNARUSE
On peut tracer un quadrilatère des diffèrents types de relations hwnaines explo-
rées par Naruse. L'horizontale supèrieure concerne les hommes et les femmes,
mariés ou non; les deux verticales les liens parentaux mère(s)/fille(s),
mère/fils, père/fils, père!filles; l'horizontale relie les frères aux sœurs. Une
seule fois, dans Le Grondement de la montagne, une ligne diagonale èquivoque unira
un beau-père et sa bru. Aucun film de Naruse ne déconnecte totalement ses
héros de liens familiaux parfois fort complexes, comme dans L'Éclmr ou le très
enchevêtré Nuages d'été, et même Nuages flottants, centré uniquement sur l'm-
vivable passion des deux amants, fait apparaître l'épouse de l'un et le cou-
sin violeur de l'autre. Des cousins et des IÙèces viennent souvent dans les films
se greffer sur l'axe familial central pour le déranger un moment. Les couples
mariés sont travaillés par la question de l'enfant. Quand ils n'en ont pas, ils
en souffrent, peuvent se résoudre à cette absence ou, à l'inverse, discuter et
SOUVent se disputer pour savoir s'ils Ont les moyens ou sont dignes de gar-
der celu'1 qUI.S, annonce. L'horizontale de la f ratrie jouit d" un pnvllege
"" par-
ticulier (nous entendons par ce terme, que la correction linguistique n'a pas
encore . d' c__ ,n
scm e, aussi bien l'ensemble des frères et des sœurs dans une IalllWe
. celui d es fr'eres ou des sœurs). Naruse a consacré un filin enner
que . a'1 a rela -
. entr e un f rere
flOn ' et une soeur Frère ainé sœurcadette (1953), prod' Ult exc
ep-
tlonnellem " l' ." L'Édall
l' , ent non par la Tôhô mais par la Daiei, comme avait ete
annee préce' d l, par la ,io-
1 ente . C est un film très atypique dans son œuvre
To-~Y'slque de plusieurs scènes d'affrontements entre ce frere , et cette. . =
CesUt en restan t constamment obscures a' 1,entendement d es protagoniste.
La f:PloSiO~ JOUent à l'évidence conTIne tenant lieu de passage à l'acte sex~
\. celdu
"'lOti , desir in cestueux eprouve
' , par Ino Id chi 0ou é par le grand ~!asa},
, e hero ' 1 . hi el de Nuages
s ega emem des Contes de la lune lague de Mizoguc
~
ld.t ,llltn horno ' y ' } ale dej" ete
..'.lIt
.

ptt Pll Sotoll ':'::;:e.d~ Sillsei Muroo (1889- J 962), egalement poele et ~ wn~r ce roID1n
CI) Ur.. en 1936. Nuuse, qUi ilViIt \'U le film. di~t bt.l.UCOUp
cOUPle .... _
. "Cn U h
....._ _ _ _e ara et Yoko SU~I.
flottants) pour sa \(l.ur Mon (M l'
ac llk
l'impératrice sau hCle!le Yang 1( 0 Xlv 1 ueS a dml'Tacriees, les rav.t. en récitanl Un passage du 1
.
d
exte e Gae, dans
. . d ""el , que q. 'il est alors en tram de Jouer au théâtre Il dev d
mais ausSi, ans un regIStre OPP' e. C nSOIe, qu ,. lell ra aSSeL Vite
OSe 1 /.<1 e F miko s mstallera chez elle, la trompera avec u
sensu,elle Micke)" de Rue de la honte [Ak' a tt, . anl de u ' . ne aCInee de 1.
lm]) s }' rradmt dans plusieurs scèn Glen <b, 1a;' ièce qui déclare se sentIr « sa femme» depuis qu'Us Ont loué Tchühov
es aVl'( meme p vanl de l'abandonner assez piteusement.
fureur et une brutalité de forcel' Un, semble, a . dd
. . . le eXce en La frequ'ence du nombre trOiS quan es sœurs apparaissent dans un Il'1 m,
nonnelles dans Wl anema loulOurs tr' p.
. .. . es ph} . s références éparses au nom de Tchékhov,le regret exprimé par un ln
slque, maiS generalement plus c quelque . h" d" . 1" •
. Ont en Ue Naruse ait COIS! ecrlre ul-meme le scenario de La Flie d
L' affectio~ entre le frère et la sœur or hU u ue atlen tif q ' . , 1 0Il\
q 1 lu tôt que de se confronter directement a 1 univers du dramaturge
lim de L'Eclair, qui partagent l'amour :e ,. on pore P d ' , m. , .
osé donc connu u cmeaste et en a mite avec lw) sont-ils suffi<,ants a
.
muslq . ue et l es tac
'hes menageres
" dan la (supP .., . Co il d' ,
sune nourrIr . J'hypothes e , mtultlve et lrag. e, une parente entre eux plus pro-
entente de jeune couple, la complicité Ut
nde? Un eertain nombre de traits communs invitent à la poursuivre.
fait quitter leur famille les deux adolesce~~ fo 'd' . h l' l'
Biograpruqu es d abor : Wle ]eWleSSe marquee c ez un et autre par la pau-
dégoûtés de Comme épouse el comme fenune (TSUIIlr vreté et la peur du lendemain, les déboires
IOshHe,onna IOshile, 1961), laissent égalemen' d'un père endetté, Wl fort sentiment d'hu-
afIleurer Wle discrète couleur d'inceste, mati miliation longtemps ressenti devant les aurres,
dans Wl regisrre sensiblement plus tempéti la haine consécutive de toute autonté, Wle
que le furieux Frère aîné, sœur cadetle. froideur personnelle de surface démentie par
L'horizontale des soeurs entre elles eSi la fréquence d'actes généreux. Mais, plus
marquée par la fréquence du nombre trois profondément, frappent nombre de constantes
Trois sont les soeurs au coeur pur dans le esthétiques commWles au dramaturge et au
premier film parlant de Naruse en 1935, cinéaste. Un théârre et Wl cinéma également
mais rrois déjà en 1932 celles de Un prjnl/lJJ~ pauvres en péripéties et en actions d'éclat, cal-
Freœaine,sœurcaderreDehauten mité. Trois seront en 1950 les soeurs de ~ qués sur le cours incessant de la vie et J'écou-
bas MachikoKyoetMasayuloMori; Bataille des roses, beau film Wl peu sage de tran· lement des jours, hantés par la répétition du
Kumeko Crabe. ~1asa}'Ukl MoCi sition enrre les années d'après-guerre et il quotidien et la fuite du temps (Wl temps et
et ~\achiko Kyo; Elg, Funako,h, et faste période qui a suivi, rrois sont les demi' un quotidien devenus eux-mêmes person-
.\\avavulu .\Ion. soeurs conflictuelles de L'Éclair. nages essentiels de drame, qU'Wl geste de
cr" ,
Le retour insistant des soeurs au nombr eanon etormamment moderne rend sen-
de rrois ne pouvait manquer d'éveiller une résonance tchékhovienne. Il f~' Sibles comme tels, au-delà de tout sujet d'in-
lait, après l'avoir éprouvée, résister à y accorder rrop d'importance. MalS tngue). Sous le calme de surface du récit,
d'aurres mdices, plus objectifs, continuaient d'alerter dans ce sens. Ainsl,l' une attention égale prêtée à Wl désordre d' af-
critiqueTsutomu Sawamura, dans le mensuel Eiga hyoron, faisait .. li en 1935" feClS ch
l' angeants et confus. Un alliage de
reproche à Narme de ne pas avoir franchement adapté La Censaie dans La Flik }'nsme et de P "
rosalsme voire d ' . li te,
e trIV\a .
dont an parle, et de s'êrre seulement inspiré du climat de décadence régnant dan' caractéris '
!lis ent semblablement des protago-
lapiècedeTch'kh ( fil d sœ
e ov ce m met en présence non pas rrois mais eux url. lél tes le plus SOUVent indécis, versatiles ou vel-
sur fond de déclin d'un commerce de saké) La référence à Tchékhov est en laites, abando rmes ' .a d es ill usions que 1e réel
cOnl
revanche explicite d l' d . . , 2 du jr''f! redil d
· ans a aptanon realisee par Naruse en 196 Un . urement. Le refus enfm de porter
autobIOgraphique d F ik H · ']' ail ter lugeme
· . e um 0 ayashi Chranrque de mon vagabondage, qUI av , man nt sur des personnages qui ne
due celebre en 1930 U 1 . danS quentpo. ..
· . ne on gue scene est consacrée à la rencontre,
bar ou elle gagne pé .b l . , ,plr~ ment
entre eux d
urlant lamais de s evaluer dure-
.
• 111 ement sa Vie, de l'héroïne Fumiko et d un a d COndu. ' e proposer quelque regle de
poete et acteur de théâtre occasionnel, un certain Date. Celui-CI, entoUre Ile q u . .
e ce SOit ou de laisser entrevOir
]'~poir d'une solution collective aux malheurs de l'existellLe Qu
expliquaH à Stanisla"Jj que dam La MOutHe, Nina est amoure andl'chélh
, mais
\Tai Tngonne, ' d e l"d' '11' r;'
1 ee qu e e s en ait, et que pour int
use nOn
' p~ d
" 'l" erprete 1 ~
û ne devait pas s habiller a\'ec e egance ma.JS poner un pantalon ' r f rôlt
, ('
des moussu"" trouttS c est nous qUI'sOignons
u l ' ) ; quand il décla ' a carre~~ ~
" , rau que 1
Sacha, dans IInoo-, « ressusotera œlw qUI est lombé" , Ce n'est pas Iv ~ Ifull!
'ch '
aune, mais celle ta e", on OUlra.Jt emen 'l' <Ire 1
par er de tant d'héro" anov qu'el\
' b' , "
plemes de bonne volome, 0 snnees et touJours deçues, acharnées' 1''''<
mes de N'ho.,
, 'fi ' , a a recher.l
d un bonheur qu elles lllissem souvent par Identifier avec cet ~II
te reche h
même, Nous sommes proches de la fin ajoutée par le cinéa re 1
, " Ste au ra
inacheve de Furniko Hayashi Le Repas (une fm qu'on lui a sévèr Illili
1 ement rep
chée comme convenue, el pourtant si fidèle à l'esprit de la r ro.
omanciè )
1 1 quand M1chiyo regarde son mari endoffiÙ à ses côtés dans le train qui les r ~e,
cbez eux, provisoirement réconciliés, el s'entend dire : « Mon m ' aJnfllt
, , , m~~
de mOl, son profil est banal, fangue, il se laisse aller dans le flot de l '
, . a~~
û se batrra a nouveau el nagera encore avec les autres hommes C' ' .
, ote a Cale
ensemble, je vais vivre en cherchant le bon:
heur, Pour une femme, n' eSI -ce pas cela, le
bonheur? » Il y a là une conviction en tOUl .\la femme, sois comme une rose: Tomoko Ica.
points symétrique el inverse du mouvemenl
qui faisait osciller l'épouse de Ma femme, SOI défunt, fidélité aux traditions ou choix d'un mode de \'le modeme, \ie en ville
comme une rose entre ses poèmes élégiaques ou à la campagne, le cinéaste ne tranche ja.Jnais une fois pour toutes, Ce>t le
déplorant l'absence de l'homme aimé el son mouvement de la vie, imprévisible et hasardeux, déjouant les programmes d'e.m-
incapacité à supporter sa présence vécue tence et les plans de conduite, qui seul légitime ou in\wde des déci,ion; et
comme grossière, Ainsi se reprenait-elle i des choix jamais garants d'un boruleur, À la fin de TroIS sœul5. ~Iaeha déclare
mépriser son mari dès son retour comml « Il faut vivre, » Ce pourrait bien être le seul mot d'ordre du théâtre de
elle le faisait avanl son départ, le trOUv,nl Tchékhov comme du cinéma de Naruse, que tant de traits rapprochent « Il
prosaïque el banal, ne supportant pas qu'il faut vi\Te» : l'wtique précepte auxquels semblent répondre le, pef'onnage"
s'endorme au spectacle de kabuki et préfère et qu'on les entend souvent proférer dans les fûm" :-':on comme l'aeqwe,ce
aller au music-hall, choisisse d'aller à pied plu' ment fataliste à un destin de malheurs que résurne l'expressIOn" Il faut bien
tôt que de prendre un taxi, mange et bol'" \ivre », malS comme l'ünpératif « Il faul \'I\Te' " d'une approbanon endu-
d'abondance au restaurant quand elle toU' rante de l'existence,
chait à peine à ses plats, Et de même qu'à Il
douce Micltiyo du Repas répondra pJus lard
ENDURANCE
l'acariâtre Mineko dans Épouse la vision pal « l'
, /Jo
torale du bonheur à la campagne dans v essence dl' e 1lomme n'est p" dam ses sentiment, et ,., e'penenee'
femme, SOIS comme une rose démentira -t,elle cd"
tcues, l11ais d
!\'Jb ans la' tenacite, silenCleme
, avec 1aque Il el Il es afTronte », eent
âpre et sinistre, qu'offrait précédemment~: dt 'en Mus'I ,1
dans Cinema
" ou thrâtre l Beaucoup plus tard, en d'e Ccormant comme
COUtu J d J' ptut
film comme Apres notre séparation Entre les d COrn me le texte qu'il cite, Godard, à la fin de GronJeur<t na "'" un
La Folle d
Onc On parle D h
1'as Sach;ko Ch;b . e aU[ en
a e[ Ka MIhashJ
férents couples d'oppositions que les fIlm' dl
Nat use ' d'ec1-m ent acceptation
amour ou attachement à la mémOire
, d' un nou1t
d'Ill'
~, -
rnerce d, C'

rtMu!oi) C,
,
Inrma, fall dire face à la caméra à un Jean Pierre ea

, nana ou Ihtôlrt, Editions du SeUil. 1Qlt.1., &-..11\


L ud tarou.he

P,
't 1
P ")
(' L' e. . sentiel . ni les C"pèrienœs 111 les sellliments, malS la t'enacit.
ns une tendance à l'emphase doloriste le son q l'
_ -eclaquelle nom les affrontons 1 » De J'essence à l'esse _ e SIl iS no ll Sa .'. . • ue ft a Vle n
aeuse a' , __ . nllel,la pa rfo 'c mes, Dans L.Eclalr, Kiyoko,la Jeune fille réfractaIre fan pe 1
n.",;ant de la definlllon et du comtat a la proclamation d'un Phr.,. . x lem . . U!il en-
C1lange. r - __ " , 1ll0t d' .. faIt aU· end ausSI bIen a se' soeurs - la cynique et la ge' d
C5 - deux. formules, et le passage de 1 une a 1 autre, pourraient al'd ~~ o~ Use s'en pr Ignar e -
(Ie ' . veules aux prétendants brutaux, à son frere parasite et ' '
, nueu' eclairer un cinema où la fai ble teneur en actions est en r'
a· alSo n -
Ut-i~t ,
aU-v mans ' ' • c al a sa mere
qU E -1 faut que sa rage expnmee ,ront ement et dans les term 1
- " 1 ul'
de sa rlchesse expreSSIve, "aruse passant sans es sa 19ner Sur les" Inl'o.
~, d'ô se t 1 es es
. ' . , evenero in e énerau " x contre les hommes C" Ils sont affreux» "Ils som la'cheSn,
(quand il ne les elimme pas totalement du rem) pour s attacher se en piuS g
1

. fidèles"," Ils sont bestiaux,,) atteigne pareille démesure po


. d ' l ' "
à leurs repercusslOns, et par- essus tout a a tenacne que les pers ulero! 1
« Ils sont ln , . .... ur
_ _ " onnages, déroulement ulteneur du mm devOlle ce qu elle denie du vœu secret
surtout les femmes - opposent aux coups qUI leur SOnt mfliges. qUe le un un seu1 "
peut-etre, . d-Igne d"echapper a celle \;n-
qUI serail
Il s'en faut de beaucoup cependant que cette ténacité soit aussi silen _ d'en trO UVer ' , ,
une réticence envers les mots n est perceptible dans L'Edall AlI gri
que la quall-fi e Musil ,Soment poussee ' a'l' extreme
. et- proche alors de l'CltUs,' dicte. AUC , "
rani (Nagareru, 1956) ou Chromque de mon vagabondage, le decalage enrre les
nuauon ph)'Slque. et moral e, e Il e n ' a rien
' du consentement muet au d extt' ducoU 'li' , d'
estm . . ns intimes et une rea te touJours ecevante y est exprimé rageuse-
asplrauO .,
elle se parle sam oudeur et souvent sans mesure, dans la récrimination ment et parfois cne.
reproche et la rage, Et parmi les personnages de femmes, celles venues dt Comment qualifier d'un mOl cette ténacité rien moins que silencieuse
romans de Fumikc Harashi protestent et se plaignent le plus âprement, Ur avec laquelle les personnages de Naruse affrontent le malheur' Dire « résis-
des lieux VJmrnuns tenaces sur le cinéma de Naruse veut qu'il se soit défi tance» ou « refus de céder» ne rend pas compte de la dimension essentielle
des mots, soucieux seulement de s'attacher aux gestes, aux mouvemen~ dans les films de passage du temps, à la fois ennemi usant et réserve où plti-
am, regards et aux amtudes corporelles. Ses scénaristes (Yoko Mizuki, SUInt ser de nouvelles forces. Le terme de révolte non plus, même si les films de
Tanaka 1 ont certes beaucoup élagué dans la prose de Fumiko Hayaslu Naruse ne manquent pas d'en montrer des instants, car la révolte mome, éclate,
notamment dans Le Repas ou ]' énorme roman Nuages flattants, et Naruse ne mais ne dure pas. C'est le mot endurance qui nous parait convenir, car il mscrit
manquait pas de leur suggérer ou de pratiquer lui-même (au feutre, dit-on) triplement la dureté des épreuves, la durée qui impose sa loi, et l'endurcimnent qlti,
de nom elles coupes dans les scénarios qu'elles lui proposaient. Mais les fùms empêchant de sombrer, marque une victoire acquise conrre le temps et grâce
n'en sont pas moim nourris d'échanges verbaux sévères, de monologu5 à lui. Affirmer que dans les films de Naruse l'endurcissement et la dureté som
mténeurs, de proclamauons sur J'existence ou sur les hommes, de scènes d, donnés comme les seuls recours contre la persistance du malheur, peut sem-
ménage et de règlements de compte qui som loin de les limiter à de seuls jeUl bler contredire la vision d'un humble peintre des vaincus de la ,ie, perdants-
de regards et de gestes, Dans la série de films ponant sur des couples marib nés et sans-espoir capables au mieux de courts accès de révolte. Mais du
en (me (Le Repos, Un couple, Pluie soudalDe, Épouse ... ), les reproches que J'ép0ll-" début à la fin de J'oeuvre, c'est la faiblesse morale et spiriruelle des person-
adresse au marI pour sa faiblesse, son manque d'audace, son inclifférence, sar nages (le mOl faiblesse revient de façon obsédante dans les dialogues) qui eSI
d"eSlgnee, , sinon comme la source des malheurs, au moms ' corn me leur
atnrue 'lU son inhdelité, franchissent souvent les limites du bon ton par le~
vel.émence, sans faire montre d'aucune honte de la trivialité ni même de meilleur adjuvant. L'endurance témoigne à J'opposé d'une vicroire gagnée contre
vulganté (plus rarement, c'est le mari qui se plaint de la froideur, du laisser- et ,gra" ce au temps, qUi. trempe et endurCit. ' Meme• d ans un film de genre ,
aller. du manque de prévenance ou de la fadeur de sa femme). La scen' melodram auque. comme Apres . , '
nalre separouan, ou 1es d eUJx amoureux en \len-
magnlfique et souvent CItée de Dermers chrysanthemes, où J'ancienne geisha J(JP nent à s ' ,a la fin le sacrifice n ,
e separer pas conlon d u a\'ec le renoncement
est C
apres avoIr vu s' tfr. d 1 d 5 Ul (Claudel' . ' 1· d .) Sur le quai de la
lnSlste sur celle distinction dans Le Sou 1er e satin -
on rer ts nouveaux espoirs qu'elle avait mis an
amant d'autre!tlls. brûle sans un mot _ dégoûtée par sa veulerie et sa gare de r k' , , II . 1 décision de parnr
a yo ou elle quitte Yoshio parce qu e e a pns a
cr ms me - son ancienn 1
, d
'.
e p loto, pUIS fan coulisser une cloison pour en
chas' POur éVi '
ter a sa jeune soeur de devenir geisha comme e,
ell Terukiku promet
Ser l 0 eur COn t ' I e n' au Jeune h ' ' uer à \iHe et endu-
, s nue une notable exception de défaite et d'amertume 51 . omme d avoir a%ez de courage pour « conon " b
atuses, Les tris les le 1· rltlo ttt.. e l' J'hot esse de ar
f ' , p urs et es msultes ;Ont en pareille circonstance o " t exhorte à faire de même, Dans Rn'es de chaque nUlI, , bl
requents dans les film, d N ' 'rietlo mll,u a ' . • alchanceux mcapa e
de 1 r. . e aruse. Souvent même, un monologue mte , rn" ,pre, le SUIcide de son mari - un chorneur m cire' 1
a emme ble"ee rempla ]' ff tJlédt eme de'
JI< 1
, "
reusslr le casse auquel il s'est resolu ou, a e
d'faut de ,e ren
" d ment
a a
talion !am', , ce a rontement avec le partenaire par une
p tne, une deploration l ' , 1 rJl0no "le .. d' h' , " .' le traHant ure
tonie des J'ou _ l " . . antmante sur le mariage, la pauvrete, a ~ <le ee Ire la lettre eclifiante qu II lUI a lalssee en 1 u'un
r5, a repttlllon d ~p «'Uard " , ' fil· de de\enlt que q
es gestes du ménage, J'usure du te ... el d Incapable, et souhaite a leur Jeune 1 s
de, for t Dans la Rue IOns fm, dernIer film

llluet dl' Naruse av
antsond'
1a S110lhiku en 19H, une autre hotl's", de har, Suglko c· ep<rt.
" _ - , lan Un \If
d'amour avec le fib dune tres grande falllllle dont ni la mèr . Illarll
10 '. ". , e, ni la SQ: g
l'acceptent parmi elles. En hUlle a des hUmÛlatlons repétees, elle d' ~tltt
de lOIr son man a"ez fan pour rompre avec dies. Il peut b ,e\es~
•. , lenselll
contre la perfidie de sa sœur et ne'ne la gifler - a la grande colère d' Pon
qUI juge ce geste déshonorant pour une famille de leur rang _ Une l11e
, " ,sesacc'
rémlte sans sulle ne resohent nen, Il s adonne a 1 alcool rent h es dt
, recezl'

, . . .
Plus en plus tard et "effondre un. soir devant Sugiko en criant son al1JOUr
sa souffrance ImpUl"ante La reponse de sa femme est alors st '
" L amour sans la force ne suf!lt pas, et la souffrance non plus. » À la fi t
film, près du Ut d'agame de son mari qui s'est « suicidé» en versa llld
UI dt
!
u~_

nl sa \'01
ture dans un ra\ln , elle règle ses comptes al'ec la mère la sœur le 1
• . " S va ellf'1
feodales et le culte du nom, et qume la chambre en disant au mourant.
«Tl
es un bme homme, 'TlalS trop faible» (trois ans plus tard, dans un film
193 7, 1"epouse de Larmes d'une lemme
- qumera de même, quoique dans descir.~
cùn,tances I!'ons fatales, son mari et une belle·famille hostile). Narusen'~.
maa pas beauLOup La Rue sans fm, qu'û disait être une ultime tâche à accomplu
pour la Shochil:u avant son départ, de surcroît à partir d'un feuilleton don'
aucun autre cineaste ne voulait. C'est un film brillant et un peu formaliste.
ma" ql. dOIt peut·être à ses défauts de laisser apparaître plus crûment que
d'autr s la force de son message Le départ de Sugiko de la chambre d'hôpt. Après notre séparation: Sumiko Mizukubo et Aklo Isooo .
tal, apre, qu'elle a traité de« faible» son mari en train de mourir, frappeet
eITet par une exceptionnelle dureté. Mais peu d'héroïnes de Naruse, même déftnitif de son père vers une nouvelle famille, conclut, devant l'absence de
les plus patientes et les plus conciliantel. réaction de sa mère qui se contente de verser quelques larmes, par une phrase
échappent au moment où elles sont ame· surprenante au regard de son altitude quelques minute, auparavant· « Ma
nées à dire, et pas seulement à manifester. mère est une perdante, elle ne sait pas se battre. » plus déddée et acme,
leur dégoût de la faiblesse et la nécelltlè Huoko, dans Les Lormes d'une femme, répétant le geste de Sugiko dans Ln Rue_
d'endurer Ainsi Osome, la douce joueu. ftn, rompt à la fois avec une belle-famille qUll'exploitall conmle une servante
de shamisen de Trois sœurs ou cœur pur, lo~ et son mari qui voulait faire d'elle une délatrice (elle e t Jouée par la très auda·
qu'elle retrouve sa soeur Oren qUI a deputl Cleuse Takako Irie, par ailleurs productrice du film) Dès lors libre de lOute
longtemps quitté le domICile de leur mè~ . au se uû d' Wl avenIr
attache m aJ.s
1
. san~ reperts,
'11 e e ya, co mme à son habItude,
méchante et cupide, lui répond-elle, quand retrouve r Sur l '
a terrasse d un grand magasin son ten d re cous m R)'o,uke . qUI
œlle-cl l'interroge, que cette mère n 'a p~
la qUest'10nne Sur ce qu'elle entend faire de sa \'le.. Hlro. ka re'pond en deux

changé, mais qu'elle-même, Osom e,." dtelllps bi en marques," qu un long mouvement de camera ' rele 1
et scande 'plen·
' (,né Idel1Jent d' , . t lUer Je ,UlS de' e
" devenue dure ». Et dam la denuere \ tan lS qu elle arpente la terrasse «Je l'aIS con II .
nUe f o n e . . 'J tmueraI.i ,hercher
dl' Ma femme, SOIS comme une rose, la jeune ((JJ]1ll: et orgueIlleuse », et tout de sune apre, .« e con
ce qUi e b . . nt d" l'd,on
qUI a pOurtant souhaité et facilité Je dép;r1 n St eau» (ce goût offirmé de la beauté, dont tem.OIgne . )
ages p r. . 'hez . Jru se
l' ar ois dans la plu, grande détresse, est une constante L ur
acharn ' 1 d etC néLe"'lf<S Fa
/ ·hlau·liIdeko T .,, __ - - 9e ne emem a vivre la ténaCIté et lou,ent a ur t
M ~n(' tl J\L(\uko DAIl lt Chmlln parcotlru emoTlble (Klml 10 yuku fIlJChl, 1 pas 10mb er " ~ d boulelersel11<nh e
lUta. dr.lOlIJ. t" 11 If' KC:nano. N;uu<,e r~prt'ndra lt'Ut' Idet' de d' r ., c est dans la peinture de, annees e 1 plu'
esord 5 u'll se font e
'Ulcldr en \iOltlUt' p.u dé!>t!'lpOir d'olmour re qUI om SUI VI la défalle du Japon en 19+ q
âprement sentir chez N
arUse
son actrice d'élecllc.n H d k' POtl~\ alliance, s les chang J'knts Je rapports
leotk ,,~ ble deS 1 distance entre ceuX qu'un pro-
Mais lui même en a trouv' 1 <l'<llllln ~ rc es , a
l , e <l far de a approche pour un mstant ou
dms les romans de Fumilm H nlul'll mm uli r
. .. . d <l}'<l)hi ( F leI CO . fldélilé éloigne, composent et 10)
pnmlt1ve et m omptable» ( ûl\, . ne III 1
. . , ' « endur qU U un espace restremt une choré-
« combatl\"lte» « refus d <InCe 'fo dans
, ' e 50mb de nl. ' ble. La plus jeune sœur, lGyoko,
« energie typique des femm rer hIe U1S ta
es » Sant gcoP u à peu du groupe, el sa répro·
formules qui re\iennent réguli' dl , xcepte pe
eremenl se. désir de distance el de retrait,
sa plume, Ainsi, dms Nuages floll 1 10 ballon, son
. oms, ors ~ 'l n'explosent pas en reproches ou
son amant TomlOka traite Yukik cl qu uan d 1 s
a e PUI q . de dégoût se traduisent par un raJ-
parce qu'elle est entretenue par ' en IIlJures '
,... un sold' t . eme nt imperceptible du corps, un
amencam, ou fait mine de la dés<l dlss . . ,
pprou,t, , urn ement une inclmalson ou une alte-
qumd elle se vmte d'avoir puisé san delO '
5 aUq ranon. du visage' . voile passant dans le regard,
gêne dms la caisse de Son cousin Iba il uemblement de la lèvre, voire laide grimace
qu "11"
1
' l 'ee autrefois, il s'enlel
avait VIO Pet
de répulsion, Naruse rend physiquement
répondre crûment en termes de sunie. sensible la distance spirituelle croissmte qui
déplore alors que la guerre ait renduYuhlu sépare le rez-de-chaussée, où se tiennent
si dure, Aucune complaisance chez Narult mère, soeurs, frère, maris et amant, de la
mais aucun jugement non plus sur le pero chambre du haut où Kiyoko excédée, va
sonnage de Kin dans Derniers chrysambémo souvent s'isoler. Frontière que n'hésite pas
J'ancienne geisha mille fois déçue, qUl ne à franchir abusivement tel ou tel membre de
trouve plus de plaisir que dans la geslior la famille qui, selon les enjeux du moment,
impitoyable de ses affaires de loyers et vient lui demander, la supplier ou lui inti-
DerOlère scène des Larmes d'une d'achars immobiliers, ou de Fumiko dans mer l'ordre de descendre se joindre à eux. L'Éd"'T,
femme' Takako !rie et l-Udeo Saeki. Chronique de mon vagabondage. Ce film assez taro L'exaspération grmdissmte de Kiyoko devmt
, . dif, tiré en 1962, nous J'avons rappelé, dl les manigances de l'espace du bas se traduit souvent, quand elle ne parvient
reCH autobiographique de Fumiko Hayashi, dresse le portrait d'une jeun' pas à échapper à une promiscuité qu'elle exècre, par une attitude corporelle
femme que le chômage (celui de la crise de la fin des années vingt), ses U' précise et récurrente: un peu à l'écart des autres, elle se tient debout, les mams
vaux de fortune et ses amours précaires ont confronté à la faim et à l'ide< dans le dos, appuyée Contre une cloison, le corps marqué d'une raid:ur
de suicide , et que sil'eu ach arnement a' ecrire , sauvera. La romanClere.' daIll qui signe la désapprobation, la colère contenue ou le mépris. A celte legere
Son "texte et le cinéaste d ans l'"Image qu il en restitue, ne nous epargnen
'Illen mais perceptible tension du corps de Hideko Takamine, qUI a!leCle dans
des epreuves et des trahis 'ell - >U\-rt' plusieurs films les personnages qu'elle incarne quand ils entrent en,.!,e,-
. . ons qu e connan, mais aussi des ruses, manœ
mtrlgues et coups bas d '11' . (!lenl sion s'op
l ' pose parfois, comme un court moment a an.
d' b don et d'eflu,ion,
.
, . Ont 1 Ul arnve de se montrer capable, notam
ar
au'detrunem
. de ses nv
. al es en l"merature, Mais c'est surtout dans Leal
'E 1 r qUI : mouvement d'aller à la fenêtre de J'étage et de sr tenir seule en reg
s expnme par 1 . d al
~ . b ' a VOlX u personnage de Kiyoko (HidekoTakamine), el p 'nt rêveusement le ciel ou en parlant avec quelqu'un de cher
Ols ruyamment l'av . IJll'
sion l ,erslOn pour la faiblesse de caractère les campra
s et es alliances vénal C film' ,: rlJolUI
_ . es. e 1 est 1 un de ceux ou les echanges ,e
sauvent tres violents _ . . , . se dt" VAILLANCE D'ACTRICES
emoti ' SOnt, aussI bIen que la traduction slleliCleU
ons en gestes, attirud h' 'b " d~ f-1 ldek l' k .. fIl' qUl dl,;ur
l'espace a "1 d' es p y~lques et regards, souplement di~trl ue> n être a a amine, la collaboratrice de Narme pour dIX-,epl ~ 11 . 'd Jeu el
, li 11 un réc' . h d' ,,0'- capable d . . '11 . . indIcatIOn' e
Fréquemment 1 lt nc e en personnages et tout ell el CI ~ans b e senur ce qu'il attendall de e ,ans que la
pale de l'ap ,es membres de la famille SOnt réunis dam la pIète pOO., PerShl
eSoin cl . . r ure' de te:!'lne'
e mOts, a mcarné élecl1\"ement ces 19 '-. .' du llIcnde
partement de la '
mere en cOmpagnie d'invités ou d'intrU' ....
• , Ja'" 'nCe d es epreuves,
' .
la claire conSCience d e 1a medlOcrne
al"mour l't la certilude d '
, es des 1l1
endurCI au hl dl' Itillps. S. U1lo n,
a con,
Ies personnages de FUll ·k enanc~
. 11 0 1;a . Iv
sOIf de nne, leur ironie 1 }ashl
_. _ ' eUr lu' ' t
la falble»e et la wrsatilllé d Cldlli
. el aUtr
aussI sur leurs propres ill . el, Ill,
. . . certllUd '"
fau une interprète parfa ite de es, ~n
Chronique de mon ,agabondage ' nal Ur,
• ' ou elle 1
role de la romancière est pelil' lenl
, ·etre el
doxalement, le seul flIm où 0 1 par
11 a voit e
poser un personnage imite
. ' r pres ql
laboneusement un modèle qui s .
' . e savaII Ii
meme phystquement peu attra}'anl .
• a\ec 1

demarche sans grâce son visage m


' aussac
et son regard som'ent dérobé. Et bien ql
Jouant 5eulement dans trois des six fih
tirés par N aruse de romans de Fumik
Hayashi (L'Éclair, Nuages flottants et ChroniqU/ .
mon IOgobondage), elle a cransporté la dUrelea
ses personnages, leur force vitale et lei
aspiration à un monde plus beau dans plu·
sieurs films sans rapport avec l' œuvre de Chronique de mon vagabondage: ll ideko Takamme daru le rôle de la romancicre Fumlko H.a\"a·. h.
romancière, mais écrits par des scénanslo
['EcJaJr
familiers de ses livres, comme Le Cœur d'" trarif, est son caractère d'anùlOlogie, Le trois volets qui le comntuem, el
épouse (Tsuma no kokoro, 1956, écrit parToslun font passer Oshima d'homme en homme jusqu'à ce qu'elle décide de se pas-
Ide, sce'lanste du Repos, de Épouse et Derniers chrysanthèmes) , Au gré du cauro' ser d'eux et de monter seule son entrepnse, semblent le premier une reprise
(1956 ' .,
, scenanse egalemem parToshiro Ide), ou Une femme mdomplée (Arak" du Rqlas (avec comme il se doit Ken Uehara en mari faible el volage), le second
957, etrH parYoko MIZUki, 5cénanste, entre autres, de Nuages flollan~) un rappel de Nuages flollants (avec Masaruki Mon en amant marié et indécis! .
eSI d aillet..rs étonna 1 a
le troisième fail appel à Dalsuke KalO, le gros aCleur 'rmpalhiqu~ fre-
. . ,
n , et un peu m)uste pour 1 endurance de ses perl
nages
, préeedents , que aru N s e ail . d eclare
' , avoir voulu, avec Le Cœur d' quemment présent chez Naruse alternativement ami et soupm.l1l de,oue
epoust el. Une femme indomplee, ' .maugurer une nouvelle mam.ère, ou' des )1erO ' in6 dans La M'ere, d oux mythoman promeneur
' de manage · dans Quand une femm,
.
(, paSSives et vulné b) r· , . ail monle l'es ca 11er,
· man. trompe, et assassJI1
. dans uog'" fl ollon ts , Impnmeur uml
1 ra es" leralent place à des femme s « resls tant
Jorn mes » et capab) d d mr demenl amoureux reste, ,a , . . l' amI· fidèle de FUlTIlko
, . es e" mener leur vie avec décision ». Une femme JO 0 jusqu ses derme" JOurs
lee, ecnt en 1957 ~ k . Cie
. " par 0·0 Mlzuki d'après Shusei Tokuda, un roman Hayash 1· d ·
ans ChronIque de mon vagabondage, el dans Une fem me IDdompl" mari
naturalme celebre d ' . 1 Il a!cODi! r . 1 ou \eUe muge
nota bl ee L . , pen anl It:s annees Irente , pré<ente , deux partlCU ar ~ d que, lalble el JI1fldèle. Il semble par adleurs que an ..
,. a premlere est . h ' l' ra" e la fem , . . . 1 . uqu", de 1epoque
ch N sa nc esse en scenes physiquement bruta eS, me voulue par Narme n ail pas convaJJ1CU es en
el aruse, mal5 dé à ' hlJII Par Une d ff' . . . d'entre eu' onl note
.merpr t' . j presentes dan, Frère aîné, sœur cadelle. L'héroïne 0' , 1 erence eVldeme, pUisque plUSieurs , cl'
e ee par Hldeko Tak . . ' e bl qu Oshll " . h· "nes precédente, <
tanl ",ee d amme, y est montrée souvent déchaJIlee, ; e ~ na ne s eloignall pas ,emlblement des erol Il' a
ses eux maris su .. , f I · . d f bit S Illrns . 1 ortée . . conlln~ e t:
paresseux et fi . ceessi s, e premier infldde, )e secon al " , aUSSI peu ou lOut autant indomptab es, et p
. ml~sant par ro '. . '(ret; atlath '
de '~:J . d ' "er severement la femme qUIa été la !liaI Cr a des « b '.
pUIS el autre, L a . . .1arll' Si 1; . ons a rien ». ) tre, ~raJ1de
du hlm ma, lUI fi seconde ongmaillé, qui fall à la fOIS Je C 1 _, arlko S · h' A r< du «luronl , "
iCi" uglJllura (DernIers ,hrysanl enl<>, u 9 dell~ tOI',
con ere quel '·h , d ' IlJlY
que c ose de volontariste et d un peu en t,· a qU,. 1e Cinéaste Damel chmld a ren d u 1Ion Image par
. eall (Da, Geslhnrhenr Gmchl, 199 ~) et d'Il
dalh 1l' f'l1 m \'j,ag' " S Un t
• 1 'on' lent aIsément à l' lInh er, de anIse par ,on op.' t~te PI
recenl , L . 1111atre .
1m m dIrect "" élans ,ou\ent agrl'''lb l't son alacrite' d
1 6 our,. , eux te, ....-',
. 0111 pu ·embler mOIl1' propre, à incarner l'~nduPll aUtl,
actrlLes . .. '. .' " ce et la r
d ·es figures femll1l1les, Kinu} a Tanaka et Setsuko Hap L en
oree, . . . "a~%
. ·ceptlonnelle collaboratrice de ?\!tZOgucilI (et l'gaiement réal. . el,
t\ .. _ IsalfIc
lusleurs films), excellait dans des role, de personnages tOUt en d' e d
P
ment, douceur i aimahf e et eneur sacn·11lue . II e. C" est a première vUeeVO Ce Ut.
ressort de son rôle de mère tra\'e"ant les épreuves ans se recner 111. • ql
. , .
ter dans le mm du meme nom (ce qUI n a pas peu contribué à sa . se levoi.
tian de film sentimental) ou de sen'ante tTa, ailleuse appréciée de toUs repUla
d
la maison de geisha, de Au gre du courant L'endurance de ces deux pe an,
. rSon·
nages de mère et de servante. à ne pas se mamfester en mots, n'en est al
moins constante que celle d'autres héroïnes. Au gré du courant a Comme !i.
ginalüe de structure de comporter non plus un, mais deux perSOnnages dt
femmes que le récit tient légèrement en marge du groupe dont elles fonl
partie, l'une -la sen'ante -, par discrétion et effacement, l'autre, la fiU.
de la patronne, par sourd désaveu. Engagée dans une maison en plein
déclin, hlnuyo Tmaka, à qui les pensionnaires Ont d'abord demmdé de chao.
ger son nom de Rika en Oharu, acquiert très vite l'affection de tous pM
son dé\'Ouement et son labeur silencieux. Elle refuse de trahir sa patronn,
à la fm du film en déclinant l'offre qu'une femme d'affaires lui a failed.
dIriger la maison de geIshas. Elle annonce ensuite à l'ensemble des occu.
pants de la maison qu'elle va bientôt les quitter pour retourner dans son
village d'origine, près des tombes de son mari et de son fils (elle a subI
en cela les mêmes coups du SOrt que l'héroïne de La Mère). La dernière el
très helle scene la montre observant avec tristesse, un peu en retrait, le group!
reconc.liè des femmes de la maison, que les menaces pesant sur l'enlre·
pnse et nombre de conflits mternes avaient fait voler en éclats, de nouveau
réunies pour une séance de musique. Oharu est seule à savoir que celte har'
manie ne durera plus longtemps. Au même moment, Katsuyo, la filled.
la patronne (Hideko Takamme encore), qUI n'a cessé de reprocher à sa mefl
d'av· " gels
Oir ete ha et de persmer . ,a elre
• tenanciere de maIson, . sans d' al·UeUo
,avoir clalrem II'. . mollIe
ent e e-mem<: ce qu elle est (elle avoue se senur «
geisha . ., d haul
' mOllie autre chose »), se tient seule dans sa chambre u
marquant le d ' d . . 1 Nar u"
e aveu u groupe par celte distance qui Signale ( lez
les personnages 'f . en tfatll
. re raualres. Deux plans Courts et secs la montrent 0
de s'atllver à la 1 h· . l' len uo ... gauch . 1 n 1ildeo TaI..uru ne a. Il rrul:hinc a
d' · nac Ine a coudre qu'elle vient d'acheter avec 111 D e, de haue en bas: Tanaka Kmu)'o au fond du pa. , . . dc \u grnlu
acquerir un métie E b l ' . 1 regar COUdre H . dan!ila derOicre ,u:,ne
r n as, a seance de musique contmue sous e . aruko Suglmura et Isuzu Yamada au ~hanu3en. laUn .. ~mu\O
rCJlJr~nl' Se ' n bd' Hldelo unt
"1' ,. tsuko Ilara dans Le Repas. A drOite, de haut e 'JJcr Illdtl l) IJlJ-
~"""kad<t Ma"ko Okada·• Haruko SuglOlUra et J\lanko O~,da'
Difilt-J SdnTl d 1_"
dt' 1 d hulU \ama
FOIlv~ dt" Soln ~·b~tIUl
1. I..C SoUVt'llir
1!.J98 ... grUl t' altn((' Harulo Suglmura ), paru doln s MIki ~ "'lOt ' ,
. ,pp 14\ 147 an'Augre·dU COunwr,
d'une Oharu qUI: la dlsc~étlo t La nouvelle d"p'''illon d'espnt \e trad' 1
, n et le se emen ' . , . Ult, ( an, une des
conYenanles font se tl'nir l' _ ns d~ ce ,bang . es du film ou 1 homme tente une fOIS encore cl 1
, , , egerem . eS scen . e il t( taper)
lateralement a 1 ecan du ent et dernier . 'roideur nouvelle du visage de Kinuyù Tanak b"
_. _ g~upe e légere " , ' a, une ",nthe Jr
lontraste a\ el la frontiere d. 'Par p.r un sa réponse negattve et polte, et surtout par l'imperceptJbl l '1
, ra ICal on dans . 1 Il 1 l ' .. e ra
separe le haut et le bas C'e e qUi du t d corpS qUi dans es 1 ms u teneurs SIgnalera J'ent ' d
, . St Ulle ~ ment u . ree .ns le
encore par le leu des POsitions h OlS dIsse l'aines incarnees le plus souvent par Hideko Takam·
C angea fus des 1er ,. , " me
souplement dans l'espace la c ,nt re _"'ent plus proche de 1 urbantte lIlquiete des personnages d'O
• ' o-presenc Arpare.. u ,. . ' , lU
dans le meme plan de plusieurs persono e de la force vitale mamfestee sans SOUCt de pudeur et parfois vulga
isolés, groupés ou étagés ou à]" age que les femmes de Naruse, Setsuko Hara n'en marque pas m
1.' , Inverse ment par o!Os
1 1.

par 1 Isolement de 1 un d eux dans]"


. . tmage
' re
de façon
inoubliable Le Repas et Le Grondement de la montagne, La franchi"
.
que Naruse tradwt la varianon COntm' ' , ·te' et un temperament affectueux semblent avoir caractérisé tant
uedes J'ém otIVI " . . .
affects et les changements d'humeu r, Il ell , que les personnages qu elle lIlcame, MaIS ru la force ni 1 endurance
l'actriCe '
enfin intéressant de noter que le film cons\-. . s manifestation bruyante, ne leur font cependant défaut Dans Le R~,
iCI san l , ~ • ~I''''''

dé ré comme annonciateur d'une nouvelle et Le Grondement de la montagne, 1 herolile surprendra mari et beaux-parents par
période faste après la phase « stérile» des une fermeté qu'ils n'attendaient pas d'elle, une première fois en quittant
années de guerre et d'après-guerre, L~ le domicile conjugal, la seconde en décidant seule de se faire ayorrer plu
Produits de beauté de Ginza en 195 l, avait éga- tôt que de garder l'enfant d'un conjoint infidèle et qu'elle juge trop faible
lement pour actrice, et cette fois excep- pour faire un père, C'est à elle enfin qu'il re\;ent, et non à l'actnce plu<
tionnellement dans le rôle central (ce qui manifestement naruséenne qu'était Hideko Takamine, de formuler fière·
n'était pas tout à fait le cas dans La Mirr), ment dans Le Repas la loi affective d'un cinéma résolument non sentimen
Kinuyo Tanaka, Naruse a intégré dans ce tal : «Je ne veux pas faire pitié, c'est dégoûtant. » Et d'en poser les
film des éléments qu'il avait retenus de fondements esthétiques dans Le Grondement de la montagne, a"ec l'exigence
son premier projet d'adaptation avant· d'une « Vista» bien conçue,
guerre d'un texte de Fumiko Hayashi,
Darakashuru onna, l'histoire d'une hôtesse de
bar élevant seule et difficilement son fils.
À travers les péripéties de l'intrigue, le
film décrit l'acquisition, par une femme
généreuse et conciliante plusieurs foIS
déçue, de la dureté sans laq uelle il n'est de
LlO) Praduns de beuté de G'nza. De: souffrance que passive, et cela à (ravers un
haut en ba; Tanaka Kmuvo avec YU)I tempérament d'actrice apparemment peu
lion, Kyoko Kagawa, Yo,h,hlfO enclin à cette attitude, Plusieurs fois en
e
o";,,h,buko Ct Masao AI h
" 'ma, e f,et,
C.
KlJ1uyo Tanaka, en proie a• no mbr
de débOires professionnels et sentI)lleo'
dUX, se VOlt sollicitée Il
manClerement par le père de son enfant, un h0 mm'
"
faible
, et renonça n t que 1a guerre a ablmé' et . . d En
qUI peu à peu perd pie,
d ;llt des conseHs d
, e sa 1ogeuse et de ses collègues hôtesses elle conti nU'
l
a e:,tretenir. Après u d · , . ' Ulel
ne ermere deslllusion amoureuse avec un na
• omme et un ép·· d ' .. ne
tso e qu elle vit tomme la trahison d'une de ses je ...·
cOI.~guhe'b,dle déCide de ne plus ".der Son anCIen amant Naruse, com~lf
s·m a ltude ne no _. dt
, us montre nen des étapes ou de la progresSiOn
ON VRAI ROMAN

L'histoire de la relation entre Naruse el Furniko Ha}ilshi eSI a eUe seule dé,à
JOUI un roman . Il est peu d'exemples de cinéaste ayant adapté six hnes d'un
auteur d'importance, en commençant de surcroît par son dermer roman,
inachevé, pour finir par le récit des armées de jeunesse qui 1'",U[ rendue célèbre
treme ans plus tôt. Il est également élOnnanl que, \i\anl dans le même pays
et rigoureusement contemporains, ils ne se soient jarnills rencontrés et peUl-
être jamais vus, même si l'on prend en compte l'acharnement au travail qUJ
les a mobilisés l'un et l'autre lOute leur \ie, le goût de la sohrude et la timi-
dité « maladive » dont on a volontiers granfié aruse.
Fumiko Hayashi (1 903 - 195 1) présente dans la littérarure japonaIse une
figure originale à bien des égards. Pendant son enfance et son adolescence,
eUe n'a cessé de parcourir avec sa mère el son beau-père, marchands ambu-
lams, le sud du Japon, vivant dans les milieux les plus pauvres et parfois dans
les bas-fonds de la société. Elle s'installe seule à Tôhô en 1922, à l'âge de
dIx-neuf ans, survit en exerçant lOu tes sortes de meners precaires et éphe-
mères, multiplie le rencontres et connait nombre d'épisode amoureux,
~OUt en commençant à écrire _ comme elle le \oulillt depuis son plus jeune
age - , d' ab ord des poè mes, pui . des romans Son prenuer hne en prose,
ChrOnique d . . grand
, e mon l'agabondage, fortement autobiographIque, connan un .
sUcees publl' e et enuque.. . 8 1
des sa parution en 1930. e se consacre' alOl\
. entie-
rement à l" . . d' n hue lo
li' eenture et multiple les pubhealions. On a n que sa
Ullr/S (KakI 193 ) , b ographlque
Ses ' 5 marquait une rupture par rapport a sa seme 1
romans ul . ' . .. . per,onnell es ,
ad teneurs, toulours marques par ,es expenence> .
Optent alo ' . . . d nuheu \ de,he
rllés rs un ton plus o hlectlf dans la descnpuOIl e
et de pe . ~. leur ,un le m. te
tieU, rsonnages en luue pour leur \Ie et par al< ,
e et SPir' 1 . . 'e . d Il' des .\ent ure
allIou Itue le, mais surtout de femmes engage ' a nt
reuses 1 1 . ., ' In.,cuhue' ,,)
1t plu e p us sou\el1l vouees à l'echec. Les Igure hl'
S sauve . . . _ ar W1 irrepre-.: t t
app('1 1 d nt sedUIsantes et fil.lbks, et le, herolnf', mue' p ',te~le
e Vi Vr 1 mO} en' d f,t
Inon t e et parfois peu regardante, ,ur e' leu"
yn'ques ' d e a h s ' l l , > n OU P'
, n Ont elles-mêmes droll à aUlUIIé 1
112
"l

Chroruque de mon vagabondage. k linc dans Chronique de mon \'agabondag~. l:amour de la lecture.
Hldeko T:a an

tlon romantique ru féministe (la pensée et le style de la romancière ont tOUt bilité de poursuivre des études, l'obligation de gagner sa vie très jeune et
de suite frappé par leur âpreté et leur ironie). Il semble que la carrière de l'acharnement au travail ont-ils également joué dans le sentiment de proxi-
Fumiko Hayashi n'ait pas été gênée outre mesure par l'arrivée d'un régime mité que Naruse éprouvait avec la romancière. Et peut-être même aussi, bien
autoritalTe, militariste et conquérant. Liée pendant les années vingt aux avant la découverte par le cinéaste des livres de Fumiko Hayashi, un amour
rrulieux progressistes de la littérature et même au groupe des « Écrivains partagé par les deux dès leur plus jeune âge pour les livres des autres. On
prolétarien> » , elle a toujours refusé, préoccupée qu'elle était de son seul sail que Naruse, avant de devoir quitter le lycée pour entrer dans une école
trayail de romancière, d'adhérer à leurs engagements politiques (elle le technique, avait fait de bonnes études primaires et qu'il manifestait pré-
raconte sans gêne et même le revenclique dans un passage de Chronique de mon cocement un goût prononcé pour la littérature (les nombreuses adaptanons
lag<lbondage repris dans le ftlm de Naruse). Pendant la Deuxième guerre mon- linéraires qu'il a réalisées, en plus de celles de Fumiko Hayashi - souvent
diale, sans avoir été officiellement chargée de mission par le pouvoir en place, sans y être incité par la production et parfois même contre elle -, l'attes-
elle a multiplié sans réticences les tournées, conférences, lectures et renconrres tent, comme les passages fréquents dans ses ftlms où il est question de
C'est après la défaite du Japon qu'elle a écrit les romans et les nouvelles qUi livres) 1. Il en est sans doute allé de même pour la romandère, qu'on voil
J'ont iœposée parmi les auteurs les plus importants de son pays , LI dans le film Chronique de mon vagabondage se priver souvent de nourrirure pour
Chrrsantheme tardif (Banglku) en 1948, La Ville basse (Shitamachi Downtown) en trainer dans des librairies, feuilleter et acheter des li'Tes quand ses moyens
1949, et Nuages flottants (Ukigumo), considéré comme son plus grand livre, en le permettent, et faire montre très tôt de goûts littéraires a\isés : Heine,
1950 SolhCltée sans répit par les éditeurs et les journaux, s'obligeant elle- Whitman ou Pouchkine ... Et dans les premières minutes du film, qui retra-
lème a~ plus grand rendement dans l'écriture elle meurt d'une crise car· cem en quelques plans liés par des fondus-encbaînés les ngabondages de
dlaque à quarantehun ans, en 195 l , épuisée par ie travail et sanS avoir termine Fumiko Hayashi durant ses années d'enfance et d'adolescence, Naruse la
son roman Le Repas montre marchant de plus en plus à l'écart, puis à la traîne de ses parents,
Il est aUJour
. d'h' b' · r te' son absorbée par 1a 1ecture de quelque liue trouve. n ,.Importe. où .
Ul len connu que Naruse a maintes fois manues ,
adml!ation pour J'œuvre de Fumiko Hayashi, et souligné les affinités qu tI Une telle proximité de destin, des préoccupations artistiques et eXlste~-
lleU es co . d- alement entrai-
se sentait
. ayec les ml'1'leux qu 'eIeldetrivail
' . d1vidu>
: des groupes, des ln n mmunes, et bien d'autres affinités auraIent u norm

--
er, de la p d' . . ne collaboratIon
Isoles, des couples ou des familles vinnt au bas de l'échelle sociale au an un cinéaste connu pour ,on obstinatIon, u
appartenant à la . b . . e d,1
. pelIte ourgeOlsie salanée, usés par la mono tonI , 1 ~olrnh . It I-.. .... I!u;a
JOurs , les wntrOlmes
. , ~~ lts t-tnva. d 1 1 uera.t~ Cl ...'"W u-
materiellts et la routme du quotidien. Mais Naru se s CI' ,.... , qu,. d
f 1: .. a\lte
lib, on trou\'(' au, .. ! hll'J1 de .. rt'pn:\ent.lnl~ e i 1
h . d~ 1~ )oum1U'
Lt"' ttune5
du proche SUTtO d . r ' \1 00 Orn.tn Itr\ ur .. (c popul;ure.-. •. dl feUillelom ou de (ronlque... l' 'It"lln~ 1J.:i,,"i NU
(h - ut 'ses personnages de femmes, que leur prOies Pit """'pl PüU\'al(, nt d' al 11 l'UI"\ n:le\er mdlllert'Illmenl de l' une 0 u de lutre Ca..I ....~ri-.. nu '\U\l'I!
"le;"s,
. ,serveuses d e b ' h as) ou leur destin (amoureuses dés tlJU 1
ar, gels
Jl('Q
~rilgl (
t) OUlr. . d
t (t' emu:r cl T.lmull on pt'ut Olt:r parmi e.. P
1 lu, connu'> aU&f~~ r-
lA CbImSDD« kJ 6aDIcrDC
slonnees, epouses d - b , _ . o,r" 'r0llro Isl kA\ldao tht ), SunaoTokugana (Tou(t la IIlJTIIUC' uanuUtl, K,or.ll
zuml
~~~ta.1
. ff esa usees par le couple et J'existence mem e ) exp c ~
ul
~ur; ·(F(Smctntt). Nil'>U)1 Ibu~t:. II:' [u[Ur ault:ur du I..dèbrt" PfulC: url. (UII< '"""'"""""
• ux 'ou rantes d l ' . qU ) Itft a- .
1 J Q l .' : (

J~ ..... ) Shu ..;el C


l', d e a servItude, de la trahison ou de l'abandon, rnal> JI U$.le Int, sœur cadtttt). Kumo KI .. hida (Plult §llUQt;UlJIo •
n urance empêch d . ' OS,I lIr\ llill . , 1 [ni )
tradUlh t:n Iran~.ll" (O.,..J.ragl, Ibu ..e ZU
e e sombrer. Sans doute l'enfance pauvre, 1 illlP t'"tt.'
avec la romanClere ou à t
, OUI le l '
recours regulie- el SOute ' nOIIls,,~
nu a Son ...
Il se troU\'e que l'histoire d ~~\1t
' e la rel
entre les deux artistes resse bl aHOt
m e plu'
mouvement déroutant d . 10ta\
, es recit
Naruse, nourns de Contre t S dt
- emps p
de "ue et longues absences rd' eflts
, . en ez-v
manques, concours de circo DUs
nSlance
hasards de fortune, projets sans 1 5,
'. . . ende.
mam ou etranges perseverances, Cela o.'

meme par en d ' fascinant.
evemr '••
Premier manquement à la voie d '
rou~
qui doit normalement mener des l' nlen,
tians au passage à l'acte: Un rendez.
Fumiko Hayaslu et )asunan Kawabata vous manqué en 1934 (rendez-vous pas
vraiment désiré au départ, comme il se
doit chez Naruse), Naruse n'est pas en très bonne position à la Shochiku
et doit souvent se contenter de ce qu'on veut bien lui laisser faire, ou fil,
mer des scénanos dont ses confrères n'ont pas voulu, C'est Kogo Nod.,
alors chargé de la supervision des scripts (il sera pendant trente ans le sce·
nariste attitré d'Ozu) , qui l'initie à l' œuvre de Fumiko Hayashi en lui f.l·
sant lire Darakushuru onna (La Femme LOmbée ou La Femme déchue), l'histoire
d'une hôtesse de bar qui vit seule avec son jeune fils , Le livre plaît à
Naruse et il commence à écrire un scénario. L'écriture du scénario de
Darakushuru Onna achevée, il demande à le mettre en scène comme dernier
film à la Shochiku Sluro Kido mécontent de son intention de parlU
(qu'il semblait pourtant lUi-même souhaiter) et généralement hostiJe
aux adaptations littéraires , refuse, Naruse renonce au projet (dont Ii
reprendra cependant certains éléments dans un film réalisé dix-sept .ns
• J.
plus tard, en 1951, Les Produits de beauté de Gima) et quitte peu apres .
ShOChlku.' Il traverse les années d'invasion de l'Asie par le Japon, p-
" . la défaIt'
celies de la DeUXleme guerre mondiale et de la reconstruction apres . '
. l' la TohO
en rea Isant entre 1935 et 195 J trente-cinq films pour peL. devenu '0
en 1937 , et' c est alors qu ,'tl sIgne
. ..
sa premlere adaptauo ' n de FUJfllk. e
Hayashi, Le Repas, d'après son dernier roman , Pendant cette perle de '".
de dix-sept an' nees, pl"uSleurs lIvres de la romanciere . ont' d al'Il eurs été adap ..
tés par d' '.
autres cilleastes, dom notamment le célèbre Chronique e
d mon ,0,·
) et
b~ndage par SOtoji Kimura en J 935 (Naruse le fera à son tour en 1962
LEofant qui 1 (Naki . . de dl'
p eure mushl KOln) par Shiro Toyoda en 1938, Cet ecart dl
sept années entr l ' . urale
e e premier projet inabouti et l'adaptation waug
Rt paHem ble avoir i ' .
ct
'. ," ge sur
d' 1 ntngue Naruse lUi meme puisqu Il s iOter ra dt!
tca age en 1956 dan . . . répoO
sun numero de Eiga Junkan, sans d'ailleurs)
J~ Rcp~!i ~t!.uko llan (ot v. _, ,
clairement l . Et la genèse même du Repas ajoute au trouble D'
aune une sUIte de cinq films en cinq am (195 1 1955) t' , Un nllll 0 ..
., • Ires de l' 1'1
d'une même romanClere, et yenant de surcrOlt longtemp ,Q!~Vr~
nO
, ' b' " " 1 ", sapres~n
mier projet ma oun, on pourra Il penser qu 1 a ete Impatiemme Pt~
' I i ' d' d" 'f"
et ,"oulu comme la rea sanon un es Ir re rene, Il n'en est rien ntat ted
fi U
lement Naruse a fil 'L R ' "
1 me e epas sans aYOlr ete
l ' initiateur du p ' . Non seu.
• l' , ,. . , rOJet, mais '1
n'était meme pas e cmeaste pnmltlwment prevu pOur le ra' 1
, ['lre. llled
à un concours de CIrconstances heureux pour lui, moins pour le t ' 011
teurYasuki Chiba qui, tombé malade, lui confia le projet (Chiba d eahs~.
. evaulu'
1 même adapter en 1957 un autre hvre de Fumiko Hayashi, LaVille b 1·
Naruse reprit le scénario déjà en grande partie rédigé et le transfo ""),
, . ' ma_
I .,de de Toshiro Ide et Sumle Tanaka, sous la supervision du rom .
anCler
Yasunari Kawabata. Le choix des acteurs était déjà arrêté, avec dans le
rôle de l'épouse Setsuko Hara et dans celui du mari Ken Uehara . un J' eune
premier adulé par les spectatrices, à la beauté tellement lisse et fuyanle
qu'elle en de\ient parfois étrange (le même couple d'acteurs devail se
retrouver trois ans plus tard dans un autre film de Naruse, l'adaptation du
roman de Kawabata Le Grondement de la montagne), Dernière bizarrerie du
film Le Repa.s, cette première adaptation de Fumiko Hayashi parle sur un
dernier roman inachevé au moment de sa mort. La fin est donc imputable
à Naruse et à ses collaborateurs, et certains critiques de l'époque l'ont sévè·
rement désapprouvée, allant jusqu'à accuser le cinéaste d'avoir trahi la pen· Le Repas: Setsuko Hara et Ken Uehara (scène finale).
sée de la romancière par une réconciliation du couple conjugal jugée
convenue et édifiante. L'héroïne Michiyo, déprimée par un mari apa· d'après Tanizaki, unique incursion dans l'époque féodale, et La Mir<, long-
thlque et décevant épousé pourtant par amour cinq ans auparavant, épUl' temps le seul film de lui connu en France). J:Éclau n'est plus centre sur un couple,
sée par la répétition des tâches domestiques, finit par quitter son domicile mais décrit les déchirements d'une famille compliquée dans un quartier cen-
conjugal à âsaka pour aller se reposer chez sa mère à Tôkyô et réfléchir rral et populaire de Tôkyô, typiquement « slutamaclu », Quatre enfants de q~atre
sur l'état de son couple, Après quelques jours, elle rencontre par hasard pères différents _ un ms et crois filles _ gravitent et s'affrontent autour d une
dans une rue son mari désemparé en train de la chercher, et elle décide mère dépassée mais non dépourvue de courage et de bon sens, Le fils, plain-
de revenu avec lui à âsaka, touchée par son désarroi et un manque d'en' ~.
ur et prOllteur, . ts au compte de, la
met son chomage et ses malheurs pefSlstan
ve . l' , , uanl guerre et d e bl essures sans gravite' qu ..il ne manque pas de rappeler ou d ex-
rgure qUI exasperaIt peu avant Nous verrons plus loin, en evoq ,
une aUlre adaptatlon de Fumiko Hayashi, Épouse (1953), que cet epl ' '1 0 gue hlber au . dr " al lacriee et sans ,cru-
mOtn e reproche; une des filles, marlee, c cu
apparemment renonçant ne constitue en rien une concession à la « fin heU'
pules t
, rompe et bafoue son époux ayant d etre a up
.. 1 d e de ses propres.
reuse » ou une trah'Ison d u pessimisme
" "
constant de la roman clere (un pel' machinat
, Ions; la seconde veU\'e dès le début du m, aI
nu [; ble el promple 1a
simisme enco re p 1us marque• quand elle traite des rapports conJU ' gau~) 1 apitoyer ' 1 d ur à la rouene; a
d" Sur elle-même, oscille constanll11ent de a can e
Un an plus tard ,en 1952, porte' ttlUere fil! . , réfr' auX marug,1llO"
par le.
succes public du Repas, Naruse adaPI''d d e, Kiyoko - jouée par Hideko TakaInme -, acwre .
un autre e sa fanlill. " de lom les hommes,
, roman de Fuml'ka H ayas h'" , une œuvre d 'avant-gue
l, LEciarr, T T e qu
I~tge e, repete obstinément son dégoût des hommes, " r eOlOU'
actuahse d' , , Gvh~, ment m ' . l ' ffrent celLX qUI
[scretement (entre-temps, il a réalisé deux films, Okunl el leOt spue, dit-elle, par le ,pectacle que UIO , denendra
SOn f ' , h b langer qUI
l'aman d rere, un, prétendant gro sier - nc e ou bl man de \J
tel' ' le laInent> e
l-wilbo Naru!oe to; L' œuvrE:' dt Fu k .. d111S tA '<:tOnd ,une pUIS de l'autre de ses sœurs -, et d ",me autO-
Nartl5t pubhu.t1on d F ml 0 Haya'ihl el mOI ), Elge Junkan. mars 1956 . Repn ~\lJ111 ri t·lier .. , ,hl et en gran e Y-'
Si.dio'Yunanf'
, u e!ollVaJ. de Sin Sfb.utlan. 1998 ( ..ous 1.1 duecnon de Shlguéh1kll Ha Purtrèlt d ame-type des romans de Funùko Ha) as, " d oût pour aller
e la rom ', ' "anulle a\ ec eg
anclere, elle finira par qUIlter sa. ..
Ù\Te au de"us de ses mo) Lm dam IL qloan de" utaga)
C' 1
, S'annonce (elle donne heu à une splendide d .,
surtOUI plus palsl'bl e el a- ses )l'UX r 1us LI\! li "
l e Il1 Il, cOma,pu'ricl
1. le l'enfant q 01 , , enuere Stene
p lXt, el ~ 1001 d t la composant .. « chmauque »- Vent, frOId du
tré entrelace avec une calme Yirruoslll lL's 1\Oùupl· SI 1, tifs q '1 enCh t" g'- arC, o n , ""1T, ombres
Il • , Ul t Con d"" on p et les corps, tn,tes,c lourde - rappelle celle du Grondtmcnl d
Chef-d'œU\Te de contrepoii1t, II est lnble dune ll'flr. te d'é, ~ lPole 1 "sages . '1' 1 ans
~ntnl~nl \~r les 'n/ contraste avec las,ten Ite,ou es avorte~ents qui marquent le des-
rdancent innsiblement le reut (non, èepans, r '<Il rs séparali 'GIl! ontag ) d la romanuere, qu Ils SOIent maries ou non (les remm
_', on" l'XI lalII uples e es avec
de fonds el chanlage, trompenes, aJlane s el halsons st' faisant et se d' orll<ltt tilI des CO u1es veuves ou abandonnées).
' , montres ('t'u
1 es les rt'percussion, sont se . .
'
événements d 'ailll'urs lan1a!s ' le efals,.
~'I),
enfants Y. arisé à partir du roman de Fumiko Hayashi parTosruro Ide (ceue
" Sonl) , em ' use scen , " ,
lés el nn'eles par un rythme l'gal Il Illustre a men eille la descripI' IlOt EP" ' ons titue en 1953 le trolSleme volet des « fufu-films » de Naruse,
_ _ 101) falle
Kurosawa des films de l'aruse Lomme des fleuves a la surface tra . p~ csseul),C
,DI
.. '
caractensanon d u personnage d e 1"epouse mverse, de celle du
, nquille dl ésen te une , , ,
simulant des courants funeux, s' JI pr e règle fréquemment a 1 oeuvre chez le cineaste d'alternance
"'"' selon un , , ,
Le succés encore une lOIS public et critique de L'Edmr met le cinéaste en R'r-: osition des figures et des mondes d un film a 1 autre, Le couple, tou-
r
tion ,amra bl e pour fil l' , -
1 mer annet' slllvame une troisième adaptation
PO\J· DU d opp .. d . d' , 'd d
. s sans eOI.Cant , est ici mane epUls IX artS, peno e « angereuse du
Fumiko Hayashi, E~u:e Dans l'interyalle, ri a réalisé Un couple (Fûfu, 19S3)~~ lour »selon Naruse, qui précisait d'ailleurs aussitôt que « chaque période
la demande de la Toho, Celle-Cl en effet, conscleme et satisfaite de la re'u manage. est dangereuse », SI. l e marI, ,loue, ' par l" m al'
tera bl e Ken Uehara
S\lIt du manage , , , . '
du Repas sur tou> les plans (et d'abord financièrement), espéraIt la VOIr réedJ, 'esl ère différent, dartS sa passlVlte lunarre,
tée en exploitant le filon des films « conlu, n gu "dents, 1"epouse,
de ceux des deux volets prece
gaux » (ou « fûfu-films »). Un couple traile d interprétée par une autre Takarnine (Mieko,
la dégradation d'un couple marié depUIS un et non la fidèle naruséenne Hideko) n'y est
peu plus longtemps que celui du Repas. le pas montrée à son avantage, Acariâtre et
personnage du mari est joué là encore par Ken maussade, négligeant à la fois sa tenue, son
Uehara, mais Setsuko Hara, prévue pour intérieur et son mari, elle récrimine ou
incarner l'épouse comme dans le film pre, maugrée constamment. N aruse ne nous
cédent, tomba malade quelques jours ami épargne rien de ses travers, qu'il présente sans
le début du tournage et fut remplacée, sur acharnement, avec une sorte de neutre minu-
l'insistance de Naruse et malgré les réu' tie: Mineko désoeuvrée traîne dans sa mai-
cences de la Tôhô, par la jeune el peu "pe' son, s'essaye à de vagues travaux de couture,
rimentée Yoko Sugi (Naruse la connaissal larsse des cheveux dans le plateau-repas
cependant pour l'avoir fait jouer en 1949 qu'elle donne à son mari pour sa pause de
dans Rapport sur la condUIte du professeur lshmako midi, mange avec de vilains bruits de bouche
dffllml
et il devait la réemployer dans Le Gron et en grimaçant, nettoie en plein repas -
de la montagne où elle incarne la trc,
, trO~' avec le m'eme b'atonnet - ses oreilles et ses
d
, , ,- ,e\ol~
blante secrétaireTanizakt) Ce deuXlen e ' ents ' sans se soucIer
' de la presence
' d e son
, - pie mafl ePCUXetdel"tudi
En d' ant qu "1 l '1"
de la lrrlogle consacre a un cou h e 1 s agent a etage.

n'bt donc pas l1ré d'un roman de Ha,ra'll' , esespoir de cause elle trouve un refuge
, , " eent- par deuS. -rD uJ;1J
asa dépre ' '
et l e stenario en a ele l " SSlon en dormant en plein jour, La
Yi ka Mil UCldlté d F ' ,
boraleurs réguhers de Naruse, a de t'" ,..,-
baUd ' e Umlko Hayashi, comme d ha-
e eUan' ,
el Toshlro Id!.' Même si la slluatlO Il nt Iisane ' gere a toute complaisance par-
, ' aIlS rapr , S eXerc " ,
tt cenams t'pisodes ne sont pas s "nL~ Pers e ICI sans pitie sur un
Onnage .
1er l,unj\'l'r~ de la romal1C1ere,
. - ll'S ditTert' eS IUslln qUI, certes, ne manque pas de
{P!JUM;. Dt: haut en ha') Ken l <:hara , l ' duT, 1er Son " . ct"
sont eclairames, Le ton est mo tl , IOP rence ' comportement par 1 llldll1e,
K<nlcharactAhekOl""'_ R' , la decl ' It 'Ot et 1alonie de son mari mais dont nt
dl\.4Jrun<: <"0 affrontements I1101ns âpres, el J1l~ n'n ' ,
taro M.kuOl et Micko 'rakamlll(;. 'f darder
male du couple désargente e g nI le film n'épousent explicite-
ment les raisom. L'oppOSHlOn entre le quolidien Il' pluS I('rn 'pilogues qUi Ialssenl entre
. a. l' enwrs d e ce Il e qUi· pré, alai[ ed el Ull al·1 l~lIt) LeS e
moim prosaïque} est posee dccI'lon. R pos et Épouse, <mGl' .me récon·
. fil l" an\Mof dan' Le e . . .
SOIS comme une rose. Dans ce d erfiler Lm, epouse, aux aspirai' Ott \Olr, d moms un deslT dl contlnuer
" . LOns ht .
"h. . il U
marquees, pouvait bien deplorer 1 absence dl' son man da.ns des .
cohques, dès que celui-ci réapparaissait, elle se récrian devant
. • • d" .
raissalt comme d e 1a grosslerete et un manque elevation sp' .
mes
te'al't
Illel",
qUI lUI ap
Il<
:e eO
IIO ,
seil
en
,hie, cl
que ni mlrack ni grâce rosst!
. !Ill
ne VIe ent
transfigurer, restent mar
l"lI > • anté et indécidables quant aux
III

. . lrttuelJe , de pree
Epouse c'est le mari qui vit cette tension entre une existence con' . DaI!! qu es . des persormage, résignation
, ... . JugaJe ét ori\'a tlons •. .
fante et un monde que lUI fm entrevou une de ses coUegues de b
. . . . . ureaU,e
Ouf m . ' la reprise dune Vle usante' EspOIr
accablee a . c
veuve de guerre elegante, sensIble et cultivee Mais, et en cela m' ,J un, oses pourront changer a loree de
. ' . ' mns~ ue les Cl .1 . • ,
que la poetesse du mm d avant-guerre, LI fera de cette collègue s . tt, q " ,pusillanimite devant ce qu une
' . ,_, a mallress se repeler . .
A la fm d un filin ponctue de plUSIeurs scenes conjugales violentes 1 ~ t un changement de vIe compor-
... ' a m~. rupture e .. .
tresse amoureuse accepte d e s ecarter apres une entrevue demandée risques' Tendance augustllllenne a
Par lent de • . •
J'épouse (il faut admirer, avant la scène de confrontation entre 1 d 'amour plus que 1 objet d amour'
, es eUl aimer j
m'ales, la metarnorphose que Naruse fait subir à Mieko Takamine, soud NoUS sommes plus près des fins suspendues
lumineuse, élégante, méconnaissable) On peut croire alors que la fin n:l' de Miehelangelo Antonioni (L'omnlUra, La
tante est annonciatrice d'une séparation, et c'est ce qu'ont anticipé les en. noUe...) ou de Luis Buiiuel que des concJu- Derruère scène de PIUle Soudame.
tiques de J'époque. Mars Naruse a lui-même déclaré qu'aucun des ses trOIS sions bouclées. La forme peut-être la plus ht-
films « conjugaux» n'avait de conclusion, et la fm de Épouse reste vraimen' lérale et imagée de ces hésitations suivies de réconciliations fragiles est
indéterminée. La dernière scène montre Mineko en proie à des songeries lan. donnée à la fm d'un autre film de couple, Pluie saudamt (Shûu, 1956), dans la
dis qu'eUe entreprend, visiblement pour la première fois depuis longtemps, crès belle scène fmale où le mari et la femme, montrés quelques secondes
le nettoyage de sa maison : « Mon ma.ri est rentré saoul ce soir-là, il n'a pas auparavant encore en train de se déchirer, se renvoient le ballon de papier
dit un seul mot. Je n'avais pas exprimé la moitié de ce que j'avais envie de que des enfants voisins ont lancé par mégarde à leurs pieds. d'abord avec hos-
lUI dire, mais à quoi bon . Il a sorti son futon et s'est couché commed'h.· tilité ou machinalement puis en se prenant progressIvement au Jm.
bnude. J'ai gardé le silence. Le jour s'est levé, il est parti au travail comme On raconte que pendant le tournage d'Épouse, Naruse a expnmé le regret
à son habItude. Qu'aurais-je fait si on s'était séparés? Ce qui est arrivé se repro- de n'avoir jamais rencontré ni même vu Fumiko Hayashi, et que J'équipe
duira certainement encore, c'est peut-être ça après tout la vie d'une femme, du film forma le projet d'aller sur sa tombe. Nous ne saYODS pas si cette mten-
la vie d'une épouse » Les plans précédents sont consacrés au mari qUi" Ilon a été suivie d'effets, mais un an après Épouse, et non sans ,,·oir signé au
rend au travail d'un au las, plongé dans des pensées dérivant à peu près dalll passage deux très grands films (Frère ainé, sœur cadet!( et Le Grondemenl dt la mon·
le.même sens. Et ce sens est exactement celui de l'épilogue du Repos. il par~1 logne), Naruse a recours pour la quatrième fois à J'œuYre de la romandère.
des lors difficile d'accuser Naruse de trahison envers les intentions de Fumilo llfaitéc"S nre a umie Tanaka et Toshiro Ide un scenano . mêl ant trOl's de ses
Hayashi, tant les scènes finales des deux films se ressemblent. C'est parler de nOUvelles: Dernier chrysanthème, Asphodèlt (Suisen) et Héron dt neige (Shlrnl09 1).
« fm heureuse .. . di 1 d.1Il Plus quest· '. de couple desuni
. Ion ICI ' . ' " ' s e matS,
III de fannlle compuquee en cn ,
» surajoutee qUi est abusif, car rien ne permet de re, e .
ce mm pas plus que d ans aucun autre, comment le cineaste, . SI.,1on s 'en lIen
l
~ans le " shltamachl » de Tôkyô, la solitude de troIS geIshas Yieilli"anteS :
. d e l' œuvre 1 Juge les monologues d e PersOI
du moins aux seule s l'Illues ln, endurc' • urde-muene et
le et apre au gain vit seule avec une servante sa
nages d'ailleurs e . l ' , de lei! ne pense " " , .. ' . b' ante el por-
ux-memes p us perplexes que fermemelll assures t~. qu a gagner de 1 argent darls 1 il11mobll1er, Toml, exu er . "
e sur la b . . HU etTamae, sou -
It~le OISson, est sur le pomt d'être quittee par sa e, d"
1 &ude'..llrfo en fonnule l'obi d a\IJ Cf! USe et ., .' d HIs avant etre
uques_'T1'1 IgilUon d.am stm (elt·hre arudt' hur Flaubert où II !l't'n prtJl -«
t .• tgal morose, est en bUlle a 1 agresslnte e son _
"l...... aVilenl condmmé Mud Bo\ ' ' d let . IlI'b
d'opliquer la fa.ble cl cl . amt Ul) (OU l'st Il, It' personnage pro,,:rblal t:'t legt'n. "t"
tnlent b 1 1 du" et Pé,,1
l'lISt a andon nee par lui C'est J'un des HIms es p u . _
.6..bsun:hte Et eU el e mger l'lntdhgtlKe du lelteur) &t d'.lUlft>S tt'mu.s, où e<,t lt rl'qll}<j,lli " es de Nar . ' .. ' ontrapunnque [0\ 1
.
g il piS beso cl
t"m e.et ln(Ofnglblt' ccJO f USlon d ' . t 1 ou·..re_1 6-
~ j(Jfll(IOns ("( des genre!. t _ Une verlY) t Il
>
1~le f . use. Comme dans L'Eclair, une nrtuO Slle c e)es
ln e reqwSltQIrt.' U log
• tolU Ime1Jr i II 1
d \' d 1 Il)OfAi
lqU~ t f~UHt 5uflll a loutt:'S les po'>lulatJons l' a _."tqd
1 al[ se cr' '. . . . d e recouper enLor
ftr es concJu!>IO d 1 B bU""' Ignes d OISer, s Interpenetrer, se dl'jom re el , d l'in·
~ Ai PlI: ..de b Edl G li m 1: il condusu>n .) (B.ludel.ure Madame Bm-llIl.« 1 ". e de . 1 . 1euse et e

At4n, a SOUÎJgnt une mfl
OO'llS 0\ lIlUrd 199 3
.
'cJDU. (
. pp- 81 82) La traduclIlCe franç.u~ dt' NuUfF' Ootl Iolttn laq stln de la femme d' affair.es, de la tata Lste j~ d« (nuque,
ueoc!.! probablt' du romm de Flaubert sur celui dl' Fwmko Ha) a.~lll Ue que t a · . ' dOl>
Ut mquiete, A la sorue e ame l 'hf)Sillllhcm",
noJTl d, ln' l pOhUqUl VIsa' autant 1.
J11C nt . aU (; nr)r. engage
u,te '"ère qu'u pr tend const'rvausmt de aru'.
Inl la ro",an ~, qUI ~ ~alt
Il': n l<"t de , '" ltt apoillts m'ans Il' vmdamner, Cette répreJba!.J(
. decfl f .. m (rJIn
hllllt" a la dernierL <J S SIX etapes qL Jalonnent une h"vm ... "J
l11arque ar~ùqu~
nlune , , vingt huit dllS
ln a",'tJIt1° d e , par un Ollla , e de l' (J'uvre d' une romanuere da
(orlUlle
. couverte . 0\
De nees , (fen le el prem'lf proJ~t.
tnaboutl, lrou de dix ,sept ans pu;<
, ~ un
les an ,'fde Cinq films majeurs (·n t.nq ans t.res de ses livres (et (om.
b1OC mas" un ultime roman mac h· ') h ..
èH ,rtc erche fievreuse par Naruse

.n''nça"t par l ' d' d'Il ' d '


. , la mort de Fumiko Hayas li, autres léxtes e e a a apter', nouveau
apre> ns et enfin un dernier film a parllr d'un succès de Jeunesse
Irou de sept a , 0" d'ff' '1 '
15 auparavant. n llnagllle 1 IC' ement qu une relation aussI
'crillrente al . . . .
e deux artisteS pUllSe emprunter VOIe mOins droite, plus CODStam.
longue entre
, le' e et en porte-à-faux que celle entre Fumilo Ha) aslu et Naruse,
ment deca , .
Le pluS sal. 's,'ssant est que ce parcoUf; ressemble fon au ,,:ot-type des fihns
de ce cinéaste.

Derruers Cluysanrhèmes: Ctukako Hosokawa, Yuko 110cruzuki et Hirosru Koizumi,

Ont marqué leur étonnement admiratif devant la capadté de Naruse à inven·


ter et à créer du nouveau à partir de l'univers d'une romancière qu'il sol·
licitait pour la quatrième fois. Leur étonnement ne devait pas connaître de
répIt, puisque six mois plus tard Naruse, secondé cette fois parYoko Mizuld,
en venait au roman considéré comme le chef-d'oeuvre de Fumiko Hay.shi,
Nuages flottODts, datant de 1950 l , pour réaliser le film du même titre, son plU!
beau peut-être, centré cette fOlS non sur le couple, la famille ou des femmes
seule; et vIeillissantes, mais sur deux amants menés à l'épuisement el à la
mon par la répétition lancinante du " ni avec toi ni sans toi » de la passion
malade. Le mm, immédiatement salué et récompensé comme un chef·
d'œuvre, est aujourd'hui célèbre partout et nous y reviendrons longuement
Dermer' eplso
" de d' une liaison li ttéraire exceptionnelle, et separe
, 'ette
c fOlS
"dent par quatorze films et sept années l'un des derniers d e Naruse,
d Uprece
Chronique de mon vagabondage, réalisé en 1962 d'a'près une pièce de théâ tred:
Kazuo Kikuta, elle-même tirée du récIt autobiographique précoce de FUl11I~
Ha,a;hi, Le film, sorti à la fin de l'année 1962 (moment de troubles pOl
tIque; et ' . d, ue Clpe
SOCiaUX et e confirmation de la très radicale nouvelle vag US
matographique aponatse , a ete as;ez VIvement attaque' 1
J' ' ) ' " 0 1
- et se 1 pO

1 l fo1rnm CIe tumlko H h h . 200 S (lrOJ,d'"


l, d~ ( ,nlm AlUn) a.)~ 1 il Nt: pu hl' par les Edmon!. du Rocher en fevner
SENTIMENTS PARTAGÉS

•• ••

NI CRAINTE NI PITIÉ
Naruse ne s'est pas contenté de dire son peu de goût pour le mélodrame
dant les années où il travaillait à la Shochilru, et d'é\iter, quand il ét.Ut conduit
r::, réaliser un, les épanchements larmoyants de rigueur dans une grande par-
tie des films japonais d'alors parce que fort appréciés du public. Comme a pro-
pos de la figure de la marche, ce cinéaste rien moins que théoricien ou
éclairant sur ses intentions, a çà et là formulé un point de vue sur les larmes,
et même, dans un film peu connu et jamais évoqué de 1941, Un ~ lIlOUbUabJ,
(Nal5Ukashi no kao) , une manière de manifeste. Nous ayons \1.] que la modemité
reconnue à son cinéma avait été le plus souvent identifiée au primat accordé
àla profusion d'événements infimes pris dans le mouvement continu et hasar-
deux de la vie, sur le noeud et le dénouement d'actions ou la lOgique des pro-
gressions dramatiques. Étranger aux renversements et a\LX coup, de théâtre
destinés à provoquer une décharge émotionnelle, ce cinéma est une récusa-
!laD constante des prétentions de la volonté et une nuse en doute de la clarté
des décisions. Et les émotions qu'il provoque ne sont pas moins equimque"
corn P1exes et changeantes que celles dont les personnages sont aiiiecte'. . B·len

d
. .
qUe toujours intense et vibrant, il ne sollidre ru crainte ni pitié. La fin des quelques
films ressortissant au genre du mélodrame, moment des séparanons sur les qUlli
.~p
roplee aux effusions paù1étiques, en témOIgne ,,·ec constance.
U. film mu et d e 1933 Après notre séparotlon,
.au' depart url pur m élodrame ' pou-
C~

vat! pare l · geisha


obi' xemp e prêter aux pire facilités. Qu'on en Juge' W1e JeW1e _ :
Igee de fair . . , . . [; ille quitte Tokyo
aVe' e un meuer qu elle execre pour nournr sa am , .
c 1 espoir d ,.. . . le méme ,ort a
!aJ· e gagner plus d'argent ailleurs et d e\~ter amsl ,
eUne SDeu Ell 1omme qu eUe
aHll d
e,evenur. ed'fait. ses adieux sur un quai . . '
de gare au Jeune 1 •
Beer Je 111e111e
lItétte un elmquant par desespOlr de VOlf sa mere ex
, r, m'is m . .. 1 t amourelL', ne pèut
l acc 'mtenant repenu Lui bien qu ega emen
omp.gn . ' . . délai""" par ,<,
clients er, il dOit rester pour que sa mère, vielllis,an te et urt'
, ne 50mb uelqUf' plam l't.'
tt ~ . te pas dans la pure prostirution. Naruse. en q urn
~ , mOUs do . , . . d ÙlO' qUI ont no
fi tll'm nt le dialogue n élude rien des dement'> e pa . uI er'-.lnte
,tolldu 1 nCl"on bù e\
.. t e film Sur ce double sacnfiœ avet lme ll)
IJ.1sr-,
Il en ,'a de même dans la sccne nnale de TroIS :rurs au (nr lur
" "d
,eparanon defmltl\'e ' protagomstes, l'a L: ~or( Ja."l ù ,quI III arqu, 1.
es trOl'
longtemps complice d ,une b an d e d e ,o)'ous cl ?rostltuee Ocr' ne gare 'ai~l' •
T10 , ,a'lonnell
Tôk}'ô pour accompagner son man LUberruleux lia campa 1 e, qUIt
gnc" a pl Il'
une danseuse fiancée à un leune bomme com enable, n' arrl" Us leU!}
, 'l'ra pas'
à la gare pour leur dire adieu: la tro"leme enfin, jon use de l ' a ttlll p
, S lanllsen ,k
les TUes et les bars, gra\'ement blessee par un des voyous peut' , ""'"
, ' a peine éch
ger quelques mots as'ec sa sœur a"nt le depart du train et s' cr, an
. . . . . allal'ise su
banc de la gare en disant « C est filll ", tandIS que son shamisen l " r UI
, .' , . UI~~
des mams et tombe sur le soL 1'\aruse hmne la scene a quelques ré l' PPt
• piques prt\.
sées, disperse les trOIS personnages sans tramer, et met fm du m'
" _ " eme coup
la scene et au film a\'ec une telle bne\etc qu II est difficile de savoi 1 -r rmenrs. La course et l'arrêt de 1lideko TakamlOe.
r, quand a Fin de JOU
loueuse de shamisen se lal"e aller sur le banc en lâchalll son mstr
ument 1"
en disant « c'est fmi », si elle est mortellement blessee ou non, ancêaes et que le jeune homme a tenu à farre avec elle, Reiko, profitant d'une
BIen des années après ces fùms des ann"" étape de montagne, lui demmde de repartir, Kali, désespéré, s'enl\Te dans une
trente, à l'autre pôle de sa carrière, dans la dtll auberge du village et s'enfonce en pleine nuit, titubant, dans un bois "oism,
deuxieme période de déclin des annees Le lendemain matin, Reiko voit de la fenêtre de sa chanlbre d'auberge un groupe
soixmte, Naruse réalisait Tourments, l'un de ses de "illageois qui ramène un corps sur un brancard, Elle idenufie Koji à l'an·
derniers films (1964), Le cinéaste taiwan~\ neau qu'elle lui avait donné en signe d'adieu et qu'il porte à sa main droite
Edward Ymg y a trouvé une nouvelle occa, dépassant du drap qui le recouvre, Elle se précipite bors de l'auberge, com-
sion de dire son admiration pour ce ciné"te' mence à courir derrière les villageois, la caméra l'accompagne puis la pré-
en s'attachant surtout à la dernière scène, Il cède dans son mouvement, mais le cortège s'éloigne et disparaît au coin
y relève, à trente ans de distance, un geste en d'une ruelle, Reiko, soudainement, cesse de courIr et reste immobile, Le film
tous points comparable à celui que nous se clôt sur un gros plan de son visage sans expression, Edward Yang décrit lon-
avons décrit dans Après notre séparotion et TroG SQlIIl guement ce passage, dit sa surprise et son admiration devant le brusque arrêt
au cœur pur, Reiko, veU\'e de guerre depUl' de la Course de Reiko et la coupe qui survient sur le gros plan du sisage, Il
quinze ans et leune encore, se retrouve danl est vrai que le moment, dms sa brièveté, est saisissant. Un personnage se pré-
un village de montagne avec son beau-fre" ctP~t: puis met fin à sa poursuite sans qu'aucune décision consoente ait pré-
Koji, de douze ans son cadet. Il lui a apprt' SIde a carret, e tson ' "unmobilite est comme un acqUlescement
' au mou' 'l'ment
au début du film qu'il r aimait deput> Jang de la Vie qui continue, lequel en cet instant se confond ,,'ec celUI de la sépa-
temps, D'abord choquée, elle Je tlenl à &\ ration , de la perte et de la mort, Edward Yang n ' heme ' , pas a'ru a tr mer qu'au
, u gag net Illolllent . il - , " t é capables
tanœ, le repousse, se laisse peu a pc . d' ou ecriL son texte, en 1998, peu de cineastes aUraIent e ,
, héSlI;JIt Une telle d ' d dsion et IIlte
par le trou ble et enfin par 1 amour, ra] au ace, Pour qualifier cette fin emouvante e con ,
san; cesse enlre ce qu'elle t'prouve pour tillent d e , , • d 'l'lUI de " gene-
ro . , retenue, il emploie un mot qu on Il atten aH pas, (
jeune homme et le souvenIr de ,,,n man, ~ Site ", et p
d'""
-, _ '
our definlr le cinema de Naruse, II conclut par a
1 belle expI1'''lOn
, ,
InVIncibl " , , ' , ' "bl est a 1œuvre,
quoI 5 ,aloute l e pOl'd 5 olTIl1Ipre,e'ni dl"> {op' Ident' l'style mVlSlble », Le même til\111C1ble st} le ill\1.Sl e , 1
• ge 1tJ1 tque da ', ' , 'r le plan lùTln< ,
nances A la llIl pendant Je VO}a dell' dans le d ns sa Conception et ~a morale tIlalS dlflerent 'u Ile lelle
pP e
ramene définitivement dans le nllage de Tour ernler film de Naruse Nuages ép<trs (1967) La fable en ra la' 1<
lm n('. Tm1s sœun au ((.l:ur pur Dt Illents, L , . ' ',' qUI a perd u
'pres " a veuve d un fonctionnaire de nUnIstere, "\le
haut en ha; Ch i k.a k'0 Ho.,oka\\ a lIOl r ft - _ 1 du hlm p"ursl,i:
, ble ~I)k t ~ lIic' e renverse par une voiture, est tout aU ong - rogrc'
<-t (J\amu laktz3wa • ." 'ham I .. cn
1 ~jw.l.Td Yang, GI"'~t'ro Ile 1 ovinCI ft' Ilte pa 1 .' Il <st pa"" r '
d'Osomt Masako'(
.,
slblc l-P 11)3 l SI par J dal ~ Mlkw N ruse· I\~ntnt d r e responsable de l'aCCIdent, MIshuua, q\ - . l'a1ll0ur,
• '>Uhuml (O . .omc). Ure ' ' 1'1 <Illent ptll' a
S.m Sebd.'iu411, t 998 mords et du désir de réparation a allac 1
Fin de \ 'uages Épars. La chamon : loko T... uka . . a l'C Yuzo J...:.avama , de Nuages Épars, Yoko Tsukasa.
Dernier PIan

Comme Reiko dans Tourments, la jewle yeU\'e Yumiko en \'ient lenteme '
. . , map~ nomme « Picasso»). Mais ces concessions au goût du mélodIarne et des
tager cel> sennments, matS elle se rend compte qu il lui est impossible d' larmes restent assez rares dans l'œuvre de Naruse. On est en drOIt d'accorder
ou·
blier son mari (la tradItion et les conyenances ne pèsent pas ici autant u, lus d'importance à la déclaration déjà citée de 5etsu.ko Han dans IL Rtpas. Se
dans Tourments), et elle déclare à Mlshuna qu'elle ne \ina pas avec lu;. Il ~trouvant loin de chez elle à Tôkyô après avoir laissé son mari à Ma, déso-
accepte par désespoir un poste lointain à Lahore, et la veille de Son déparllui rientée et indédse, elle connait Wl moment de faiblesse, puis se reprend avec
propose de dîner ensemble. Il entonne à la flll du repas un chant populam fierlé devant l'inquiétude d'Wl cousin prévenant et secrètement épris d'elle,
local qui rend grâce aux riches moissons qui s'armoncent et à la beau lé des avant d'affirmer : « Je ne veux pas faire pitié. C'est dégoûtant." De l'héroine
saisons, « dédIé à Lahore» et contrastant avec le sombre clinlat de ce moment qUI ne veUI ni pleurer ni faire pitié au cinéaste qui se refuse à susciter cette
d'adieux. Après cette longue scène, qui dure tout le temps de la chanson, Naruse pitié pour ses personnages et à solliciter les larmes du spectateur, se tend le fil
précipue la suite en deux plans courts, vibrants du désir d'en finir: l'un d'une même exigence. C'est là qu'Un visage inoubliable apparaît éclairant
montre Mishinla dans le train qui l'emporte, et le dernier Yumiko marchanl Ce fIlm est certes mentionné dans les ouvrages consacrès à Naruse comme
le long d'un embarcadère et s'éloignant de la caméra avant de se retourner faisanl partie de sa fihnographie mais, sans doute rarenlent montré, il n'a guère
vers le lac. Qu'il s'agisse id d'un plan d'ensemble, et dans Tourmen~ d'un attiré l'attention. C'est l'hommage rendu à Naruse en Juillet 2005 par une
gro> plan de \isage, ne fait aucune différence. Le geste créateur et la posiùon chaine de lélévision japonaise qui nous a permis de le voir. La date du 18 Jan-
morale du cméaste SOnt les mêmes, semblable aussi l'effet poignant de ce> vier 1941 est donnée comme celle de la sortie en salles de ce fùm prodwt
moments de douleur nouée. Ici et là, à la fin de sa vie comme dans ses Jeune< par la Tôhô, soit le premier mois de l'année qui devait voir, après l'attaque
annees, Naruse ne s'est pas attardé, il ne s'est pas complu, il a généreusemenl de Pearl Harbour, la déclaration de guerre des États-Unis au Japon. le Japon,
alors d' . , . . alli" l'Italie de
détourné le regard, son invincible style invisible a fait vite. mge par un pouvoir militariste et expanslOnmste ea
Il peut certes arnver qu'un personnage de Naruse moins regardanl sur U Mussolini et a'l'Allemagne naZIe, avait envahi. d epUis . p 1USIeurs années la
qualité des émotions avoue parfois son goût pour les larmes et son peu d'eXl' ~andchourie, une partie de la Chine el l'Indochine. Audie Bock rapporte que
g ence sur 1eur teneur en " sel spmtuel
.. . d L Mirl dll " p1
aruse di salt us tard n'·
aVQlr retenu du film que sa d uree ' de trente-'L'
»'
La jeune narramce e a
Illlnules et . , c
..
qui reconnan
vOuloir alle ., ,. d' b 1du fi\J1' 1.. ' se souvenir vaguement de l'histOIre d une lemme
. r au CInema « pour pleurer un bon LOUp », et deja au e u
ellc avaH dé l '1 .. ,. Shlngo VISage d . ' 1' '011 des soldats
c me a proposlurm de son soupirant, 1 apprenu boulanger lap . e son flIs dans une bande d' actualtles ou on' .
de lui prêter un r '. , , , . l' un ro nllf Onals ma . . de ce film eton'
, oman Japonais claSSIque, preferant qu il lUi Ise" , '1"lt nter au front. Il est pourtant le seul scenanste
,et le r ' . , ,. à l'époque - e,t
d amour fran' çals» etrange apprenu boulanger d' ailleuTl> que ce lin ,e
(' 51 go
piUs eell qu en fail Audle Bock qUI ne 1 ..an pa; \'li
de culture qu'on . . . b rre' qO prOche d l ' l ' e fenune üsunll,
, VOlt a un moment faire des gâteaux aux formes Ila VII à la e a réalllé que (chu de l'auteur Une leun . '.' ~ \1dll
1 campag d' an Illobilbe n
~ur.p ne avec la mère et le frère cadet e son m , COlette
prendre. b d d'actualites que p
1 as empr·mtons eUt x r '
4 l Cid j1I:' ; que celui Cl apparaît dans une an e
lt:an nuUon
f.;.l' cl P es510n a Andre Ba/tO EHt, ~ppo1rait d~ns un arudt, ,"ur.t Lt c)/'JIII"
Vï:: !_"~ .. J-t' p.tru ans. uni' puhLca(uJn Nudlo1lHl 1,. 2t. fi-Hll'( 19++ et repn" datJ~ 1 "'-I.e "o ~'l , op
...,.--' ..... aralStaDeUm . l " 82 th-
(mgtnl:raf'dt.'"dltl{jn~,!.f"plt:mbn.; 1975 (ID IB),PP CH., pli 1
le L1néma du village. La mère du soldat s \ rend en hâte l, .
' . ' c, lnla
dat, gui montent au front se sUivent rapidement sur l' écra ges d~ 101
. " 1 1 '
d'emotIon, les larmes broUl ent sa vue, et elle manque à n, eUe en PI~1lr
" , ' sUPPoser , t
gu'Il} figu:e, le mo~ent du film ou son fils pOurrait apparaître. Elle Ilte~
chez elle deconfite. C est mamtenant sa belle· fille Osumi la j' re\lenl
. . • ' eUne épo
soldat qui se rend au cmema Elle trame un moment dans 1 USe d"
" es rues d .
lage el finir par acheter Ull aeroplane pour son jeune beau-fre' r U "il.
" '. eavecl'ar
prénl pour la seance. L enfant en avait en\']e depuis longtemps, et 1 gent
, " b l ' ail . , Pusenco~
depuis qu il s etalt esse en ant recuperer Sur un arbre celUi d' 'c
. . ~~
rade (situanon gw reprend presque exactement celle de Bon Courage 1 b' a
. or 101 •
et réalisé dix ans auparaYant par Naruse), Osuml retourne chez eU~ ecol
avoir \11 le film, offre le cadeau au gamin alité, et pressée de questions sans
" ,pre.
tend avoir reconnu son mari a 1 ecran. Le garçon demande des précisions SlU
ce que le soldat faisait, l'arme qu'il portait et l'endroit Où il se tro
U\'ail
Osumi invente Ull récit de toutes pièces. Un peu plus tard, un de ses cama.
rades rend \isite au jeUlle garçon blessé, lut dit son étonnement de ne pas
aVOlr \11 la jeUlle femme à la séance de cinéma, et lui fait Ulle description de
la bande d'actualités qui n'a rien à voir avec celle d'Osumi. Intrigué, le gar.
çon court la retrouver dans les champs où elle est retournée travailler et la
sonune de s'expliquer. Elle lUi avoue qu'elle a préféré ne pas voir le film,et ("n l'jsage inoubliable: Ranko Hanai.
conclut énigmatiquement qu' « il comprendra plus tard, quand il sera grand»
Cette fin de film semble avoir à ce point déconcerté à l'époque gue le en- Une mère de soldat qui a laissé passer le moment où elle auralt dû nor-
tlgue d'Elga Junpo avouait, toujours selon Audie Bock, ne pas comprendre le malemenl pleurer devant les images émouvantes de son fils parce gue des larmes
sens de cene phrase. Bien que disant apprécier le montage et la direction d'ae· trop tôt venues l'ont empêchée de voir; Ulle épouse gtti déclare, sans gue rien
teurs, il s' aVOUaIe perplexe sur les motivations de l'épouse, concluant que seul dans le film vienne avérer son discours, ne pas être allée au cinéma par peur
le réalisateur devait en avoir une ldée claire. La clarté dans les motivations, de pleurer devant les autres: c'est un \'éritable « trallé des larmes» que
à leurs propres yeux d'abord mais peut-être aussi à ceux du cinéaste, n'est Naruse line dans cet étonnant film d'Ulle demi-heure écrn par lui. Et même
certes pas ce qui caractérise les personnages de Naruse, mus le plus souvent si l'on SUit Noël Burch quand il affirme que le cinéma japonalS pendant la
par des impulsions contradictoires, des déterminations irrationnelles et un ~UXtème guerre mondiale _ y compris le plus ouyertement propagandJste-,
désordre d'affects qui confèrent aux films cette riche ambiguïté qu'on' na jamal's eu 1a Violence
" polemique ou le malUC. 1lelSme
'. de celui des autres
dite si proche de la Vle Mais il faut reconnaître qu'ici, compte tenU du nahons en con fl'H, une certaine coherence'1 dans e compor tement des per- ,
·
moment hlStongue . et de la nature autoritaire du régime qUi. d'mg . eall ie saTInages d ' . les gens de 1 ar-
. evan etre au moins requise, surtout concernant
Japon, l ,apaCHe ., . L film ne Ittre sup' . , . 1 urs vertuS, le
attemt des limites difficilement concevables. e Poses SOuterur sans defaillance, par leur actes et e
, h'eve d' ai
sac l
eurs pasl avec' 1 intriguante réponse d'Osumi, qui eSSale . tanl bleJ1" moral des " ùtements, fau.x
Pt' troupes au combat. Un visage Jnoubhable, toU! en e .
que mal d'expliquer à son jeune beau-frère le sens de ce « tU cornpren~rue eltXte\ d' b
r, fil
.'.
ero ades el comportements lmpre\lSlbles, en est a
u plus 10UI. Que
plus tard ». Elle n'a pas voulu VOlr la bande d'actualités, dit-elle, parce gu en 1 ln Iral[ , d ' ectade honleu,
~Iul' e es lannes comme empêchement de vOIr ou sp ,
avait peur d h . e devale "t qUe co
e c oguer par ses larme~ les spectateurs patriotes gUl n pl ' _ dépit de la seanL"
ntTlJa mme un effet souhaité, le met au plus lOIn en d le \'1"'"
~a, manguer de remplir la salle. À la fin, un épilogue aussi aruficielleJl1ed, tograpl fi d film - e toU '
"roPag . 11que de rattrapage promise par la m u l ,
ediflant que possible semble mettre tout le monde d'accord: !'institute~ ,
!l..troJ'
andlste ' ,. . . toUl conillle,
%hU!unls ,POur en falre un di,crel traHe des emono ns , d ' 1 tllmo-
Vlllage VIent mformer la famille que le soir même il passera la bande dIt
tualnès à ]' école t 1 d . , Il rnère et ~laplue d yakusha, 19+0), qui le précède lllllnédiatement ans anuneur,
rTabl
,e a erlllere scene montre O,umi, sa be e-
<Il] burl ,
e Naru se,
" , sous son apparence de d" eru-,senl ent
developpan,
jeune garçon Se rendant presque joyeusement à la projection. sque lr . ,
aHe de la mlmeslS.
Le caractère à 'a "Ol'S
- " . embl- réOccupations, St· disaIt SOUCieux seule d
l' œuvre et atypique du filrn N e!l]aliqUe d rdre d e P ment e faIre d
ri cela I t à la vie et ne connaiSsant comme elle" ni es
Il' sort alors d'autant mie\l)( ;<l(jtlnOt~~ gr ,em b an ,. . commencement
liln'\ res . le geste commun d ehder les actions pour s'attach . 1
cède qu'il paraît en être 1 e Ce qUi Pt MaiS ,. . er a eurs
a conlr d . t nI fin ". on pas quand tOUl a ete da (nous avons vu qu'il . III
Après deux heures de projectio a ICtion . uences, n . r~ta.ll5.0u
, n,Une fi (On,eq à dire aux personnages de Naruse), mais une fois 1
meurt d une double cons ., beauCOUP _ que, mol
. omptlon ,.enl quelque fondement au rapprochement. A en raconte 1 •
dIve et amoureuse (les deux lllda donne ., r e sce.
se cOnfo d 6t!aIl, • ter de faire un resume de leur fable, les films de Naruse s "
presque dans le film) et son n eOI ,o oua[en , . ,. _ 1... ereve·
, amant' n.n . d'événements et de pen pen es qUI, sIls n etaient relégués d
en sanglots, comme feront d'aUIr h eclal, 1 nourrIS .'. ans
len . du récit, suffirai ent a nournr des drames haletants . meurtr
privés de leur amour à la m ' es 0ll1Jn~ en-deça ' es,
e und ntS de voiture, maladies fatales, mortS inattendues, complots, dispa-
dans Drde! (CarITh Dre~er 19S5)me éPoqu, "a
, et plUs l<nI .. nse viols, fuites, ruptures, aband ons, SUICI ' 'd es, coups bas, rumes, fatUites,
dans Gertrud (id, 1964). « Ne mé . nUa , .
pnse PlI . banqueroutes, mauvais coups, voyages et errances trahisons
.dulIeres, .., '. ' ,
cette larme », demandait la femme du bo . ents d'alliances. MaiS ce cmema refractarre aux morceaux de bra-
u relOurne m .• . .
langer dans Au hasard Balthazar (Roben t auX coups de theatre, le moms voyant qUI soit et totalement
VDure e
Bresson, 1966), tandis qu'elle en eSsuy~1 dé ourvu d'effets, ne s'attach e justement qu'à décrire et faire chatoyer les
Fm de Nuages Flottants. une seule sur sa joue. C'est que la qualitédt eiets de causes reléguées ho rs de la sphère du \isible. La coulée régulière
l'émotion ressentie et la teneur en « sel Spi. de 1. narration efface les ellipses parfois énormes qui engloutissent les évé-
ntuel » sont à la mesure de cette rareté, et du temps qu'il a fallu pour qUt nements survenus et recouvre comme en passant les brusques changements
les larmes VIennent. Ce temps a été très long dans Nuages flottants, el inhl- de lieux et les bonds dans le temps. Aucune modification de tempo n'en
tablement - « invincible style invisible» de Naruse oblige -l'bomme san· marque le cours, aucune répartition « moderniste » de temps forts et de temps
glotant nous tourne le dos. faibles, qui ne sont d'ailleurs jamais que des moments, pris dans un temps sans
force ni faiblesse,lisse et incessant. Les collaborateurs techniques de Naruse,
Impressionnés par sa sûreté et son sens infaillible de la durée, de la néces-
INTERMITTENCES DU CŒUR SItéet de l'ordre de succession des plans, ont souvent témoigné du sentiment
L'endurance est donc chez Naruse la ténacité parfois silencieuse, maIS le qu'ils avaient de participer à un mm monté dès que tourné, et dont le mon-
plus souvent exprimée en mots, avec laquelle les personnages affrontent1~ lage proprement dit ne devait con sister qu'à enchailler ces plans sans déper-
expériences qu'ils traversent. C'est cette insistance sur les effets au détrimeDl dition ni ajout, en nettoyant seulement leur début et leur fin. :-larme, rut-on,
d es causesl 'C
et a rarelaction des actions par rapport aux afIiecuons
' qUI ]'00. • POUrtant affirmé maintes fois que le montage étal! pour lUi la phase la plus
tait quaIifi er d e mod ane, parfois méme par des commentateurs reuce•. nts slJl~ Importante de la fabrication d'un film . Cet apparent paradoxe éclaire bien
hostiles à cene notion l . Un cinéaste européen a formulé cet art des e/Tets(lJllll' 1. na~ure mUsicale de son cinéma, car de m ême qu'en musique le rythme,
proOmmme au début des armées cmquante et il a voulu le réaliser: AnlonJOw lauf a lomb er d ans le respect mécanique des chi. fIrages, ne se confond pas
fi sel'
dont le nom, moins souvent certes que celui de Rossellini, a par 0: a'tcleS I d'
. . n ICateurs de m esure l'impulsion rythmique et e temp
. 1 a très par-
.
. . .
evoque a propos de Naruse 2 • L'essentiel,
pour lui, était de s attaC ilt
, heO "~ tltuher de ~ l ' d l' nchaînement
a s li ms de Naruse traversent comme une on e e
qui reste des expénences passées », « ce qui vient après, quand 10U1~Jli Pparemm r .
d l ' ent laclle des plans. Yoko Mizuki, la scenansle e
. '. d Nua"'" flolloots et
.-,
d l P uSleur . . d quelqu un que
dit ", dans une sone de néo-réalisme « sartS bicyclette ». Nous nous gar ,. , Il s autres films de Naruse, pariait de lUI comme e t-
de pousser l ' 1a comparaison entre un cineaste
I 010 • ' larau veI1'
d ec ru e rYII de sentiment- ait
rop , jlI ~brt 1 UUe des sentiments» intéres,ail. Et ce chaos la
moderne et celUi . l ' d tian el etf r e rtc . L cinéas le caple
qw, re evant d un tout autre mode de pro uc Il sans altérer l'uniformite de son cour e .

1 GtcJns pu eXml le I~ f d .
(n SS6 nJ
•"
qUf' <-e uni...... ~ xl
P

-.... mr trne ~m,


. m el uude de: Jacqub Rmcltre sur Naruse pMU dW5 es
200 1) ap..... 1a rttros
,pecU\le de 1.1 Cmém;uheque fran~ ( c
d d' .
J Cab lns ~~rdI
'<SI ~," P
rd/!"-
'-1 /Il, ......
1 dt' 1
"
_.ri
'lnPIULPP<>n.
l'ti(. 1981
, rl'pns d
"'" flottan
"
tru. dan\ ~on articlt: .. Une Butterfl) d apre .. ·gu~rrt
ao\ Lt Blanc des onSlno. Edition .. )'tllo\\' 1"0\\ -.
»(C41"",/1I-" 3\6
2002)
. 1 1__·...... du )1Or-
"01. n. .... ~
'1.. am t:!~ le ,e-
) M'guel M •
.tn~... (( Milio Nu
nœu ru I:noue.mem, rc'lrOU\lC la VlC..lUe mor.t e
1 - . de ctt aU
(t llf 1"'"
l 1SOnlq IJ \enn
ne h t en e\'t:nemt'nts.
' qUI ln 0 uent 1ng1 e ment .. ur, Ill-I~1
. 1 ont loue tur r6lt
d..ns li III U!oC. e LroISIl"mt' homme)) un des deux lextes t"~tlll,
.
_ Uil.\1 \y!ôtèmaliq uemC:'n1 rdfgue\ ho,", )(lIO
l' ndt'squl'
pu IQUon du Festl\l.J dt ~ Se~!.lIUl 1998, pp '133 141 UCltS\lf'i. ~)
traduluon d'c"nouons h
, l angeantes '1 logique mte.1tlOJ1nelle est elle même p d
elam, postures u a tltud (:0 g... rtés' a " n~e ans le déro
es de (0 '" l' .ppo d'un récit que rien, a 1 mverse, ne semble nr U
qu'il SUit dans le Plc.l\\em, rp, quou~ 1
leol
calrne 1,.JUVOir trr'ubleT
114 l'nt Ord I<n d NaruSe -plutot que par la finesse psycholog ' d
jours Cet ordinatre des l' In'ir~ filrns e , , Ique Ont on ie<
OU" ' Le' crédilés-, frappent par une meteorologte de, sent Ils
lement le ~OUCI d'Ozu • ,qUI elt 'RI lemps , , Iments et
'" ' ,esr rtstH ' • long , ' 1 nique, Un temps JJ1l~rtam y regne dans la nature c
cellll-ci par 1 entn:mise dt: lie chi cUite c l omme ch~z
perSOlln, leur' . égi par J'alternance de moments nuageux et d'é l' ,
lement quelconques, mais Ue gtsiRl humaIlls, r 'fi' c auCles, de
. l' d q la mis les , ents et de clartes. Le ldcle duecteur de la photographi M
Slene enc ot ans un dispos' 'f' t 'n brumSsern , . , , e asao
, , HI ceréma reJ11 venait contre la legende du cmeaste casanier confine' d
ou ntuahsant. Le corps quorid' " nl~ mai se SOU 1 • . ' a n s \e~
, " len-cere r.décors et crainLir' d'un Naruse n aimant pas les Contrastes de lumière t
, . rop
mel qUI regne dans son cinéma ,~o xigeant qu on sente toUjours passer dans ses plans pour le~ ~
,d ' eSI a 1a forls miliS e " ' , , ' me
po~e u corps quondien-naturel d N P- studio autant qu en exteneurs), la plUie, le vent, la lueur du
, l' e aru,~ nbrer (en 1

er c est a sans dOUle ce qui le . , 'r frais ou sature de chaleur, le grondement du tonnerre la déchi-
, " , s separ, l, solel,1 l aI , , '
plus radIcalement, L lmprevisib'l' . ure des éclairs et toutes sortes de bruits amblants, Perturbations naturelles
, II~,
condUIres, les flucruations et les re"i-
'ucmen~ :1 variations de temps qui, joints à J'instabilité affective, aux changements
les hésitations et les indécisions, les faligu d'humeurs, élans velléitaires, répétitions stérûes, coup~ de fangue, maladies,
et les attentes qui donnent aux films dt malaises, ivresses, nuits sans sommeil, saignements de nez, éternuements et
Naruse leur tension déséquilibrée, traduilel somatisations diverses des personnages, donnent aux films une « petite
le passage du temps dans les corps er som fièvre» reconnaissable, la plus sournoise, la plus inquiétante. 8le règne de
autant de teintes changeantes dom il 1,1 bout en bout dans Nuages flottants.
affecte. Le spectareur de Naruse subit fTt, Le film déroule, dans un lancinant mouvement sans progrès, le fil d'une rela-
quemment un innperceptible décalage ena, tion qui sans cesse se renoue pour se défaire, avec celle coloration d'aITItltume
la perception et la compréhension des falll du « ni avec lOi ru sans toi » de la passion invivable définie par François
tout en accompagnant les personnages
Ma lemme, 50lS comme une rose. comme leur familier et leur contemporain.
Détente et baJm du SOir, il est souvent en retard sur leurs actes, P'w
qu'eux-mêmes ne connaissent pas plulU
logique de ces actes que le moment ou la raison de leurs impulsions, Cu:
des films les plus connus et commentés de la première période de Naru.
Ma femm" SOlS comme une rose, en fournit une suite rapl'd e et msa . ills sab " \
?'exemples, KirrLiko, partie à la campagne avec l'intention d'arracher son.~;
a sa nouvelle famille et de le ramener à Tôkyô auprès de son épouse ep
rée, se laisse msensiblemem gagner par le climat d'entente familiale ou"
le VOlt vivre et, sentant sa décision première s'effriter, elle lui demande o~
passer seulement quelques Jours dans la capilale pour rendre son proP
mariage pas ' b i l l ' , a ue un 'igi
SI e se on es regles, Dans le tralll du retour, sans la
avant-coureur,eIl e su b'It d ' I l ul'ou rsa
e plein fouet la révélation qu e e a to
ce pere et Veut " 1 le> J11 0
Vlvre avec lUi, puis change encore d'avis devan .u
retrOuvailles de se ' , ' l "ou,e
s parents, hesIte prend le parti de faVOrIser C lie
sans doute définit f d" ' f que ,a
1 epart de son pere, avant de déplorer w we , ssPI
n~ SOIt p,s .ssez for ' ni )lIce
d l' , - te pOur le retenIr, Tout cela dans un ghssemt: . pr
e ton. Ues affective ' routl
de co" . s er un chatoiement d 'humeurs étranger a deJ11
nSCIenee, delibér . , , l ' e de
an on ou declsron volontaire, Cene c ,.In
Truffaut à propos de son propre film de double Contra
, tnte La Fern
Rarement un oneaste a su rendre compte alllsi de l'aspirar r flle d'a

'. buIleàn de sante, " etendu sur d es mOIS,


Ion lanal
slOnnell!', à restaurer un bonheur ongmel Nuages OOllants dé l ' Ique, 0
' Slan d'" d '
e renlisslons dP Ole Un tre\ 1""
" e conVai
~

-,
de phases de stabilisation apparente et dl rechutes et cel' l'\cen
, a )usqu"
fatale En quelques plans au début, Naru,,, dresse le constat d a 1'1\\11,
' " 'd l '
pays à la nline gn e a peme sorti "a guerre, epuise, vacilla r, esastrel!}; d'
, de nmere,
\Tete, " de pems ' tra fles
' pour surYlne,
" d expédients nt, de lait de,au p
el d ,attentes, Il s "cl'
e aire b '
nes'ement d e que lques'echappées'prOStltuti
lu ' on
Indochine, à Dalat, pendant la guerre, dans un passé récent qui semble r e, nllneuses
ter à des ièdes, Et indéfectiblement revie11l la couleur maussade ,:lllon,
Jusqu "a 1a mort d e y,.u. 1 l" Il d 1"1
1llW(0, sous a p me eterne e e 1 e de Yakushim 'l'
qUI regner.
" , aa ~
trême sud du pays, sans que nous SOit epargne le court moment trompeur d'en,
soleillement et de mieux-être qui précède SOUVent la fin des maladies, Une fo~
deux fois, cent fois, YUkiko et Tomloka se S'oient, se disputent, se séparent, ~
retrouS'ent, se qulttent de nom'eau, promettent de plus se revoir, envisagen
le sUidde, chacun de son côté ou à deux, se rapprochent et se collent l'un
l'autre lusqu'à la consomption de l'héroïne épuisée. Scène après scène, arec
une calme prédsion, le film enregistre les indices qui signalent l'état variable
de leurs forces, la façon de se tenir et de marcher -lourde, affaissée, voûtée,
plus rarement aisée et allante -, l'éclairement ou la couleur terreuse du visage,
la franchise ou le dérobement des regards, l'allure négligée ou le soin dans l'ha,
billement. Les deux protagonistes ne se ménagent pas et doublent de leurs corn·
mentaires sans aménité, comme une dure confirmation, ce que nous ont
révélé avant eux leurs corps, la lumière, la qualité des lieux où ils séjourn~I,
la nature de ce qu'ils mangent, l'espace qui leur est imparti ou le tempsquû
fatt. Le langage est cru, impitoyable pour désigner ici « une mme . ep . Duran·
ta e », la' « une sale gueule », plus tard une « humeur massacran œ»~~
bl
veule complaJsance dans la tristesse et le renoncement. Longtemps Plus endu'
rame, et arumee , de la« force vitale irrepressible
, »que Furn iklliy~~·
0 [
naissait à SOn héroïne,Yukiko, prompte à se saiSIr des occasions qui se présenl~
d, " , (]ortssan,
ameliorer SOn SOrt, choque de loin en loin son amant par un air ,el
l , ,
une re atlve aisance fmancière ou la coquetterie qu'elle mel a , décorer u
1ogemems de fOrtune, Tomioka, plus continûment, se comp1a ' i dans le na
l , fl,l'
f rage, L' une des deux seules notatlons
" ajoutées par Na ruse et ;tena
, la ) nt 1
Yako M'IZUki'a Un roman qu'ils ont par ailleurs
, '1
sévèrement e ag l • lé e;t e,
J',rD
Parr. 'k l ' " , b deau sur
amlo a, ors d une ememe scene de retrouvailles, d un an ooe
q ui ;,tonneY kik 'il ' , nen t supe
U 0, et qu explique par une Illfectlon receml ot ,éd
On
t a pu parler du film Comme d'un Vertigo de Naruse, dont le héroS, UIl'e de la \' 1 lit- le bJl'<r<nJ<u\'
~ur
.. morb'd1 equelque peu necrop
' 1'1 ",
11 e et de)' a III d'Ircctemen trespO nsab
d n " lc A
udo(O,jl
Orti..lnn,l)chautenb.I~Ndc:o.tll(u.:.
, ~ 1 . IdrOltc.: a\1 . l,b'n,I"!lu,ur
• • •
l 'din"rj la b<'U~«
> ....

mOT[ de deux r , cr d
lemmes, s elJondre en sanglotant sur le ca avre
de sa ,r
,-idJll
""'p,
l"
1
a rcntomre avec le ,oldJLlme",,"" , ' J U ""Olf')
proie MaiS c'e t 1 film' ' e 'dateUr '~,I k ri ( e n'"t 'lU un
L -__________ ., e 1 enUer qUJ developpe
~ ______
un mou veInent pr ~ __ _c:pan_pOur V,Ü.. u\hl":::1a:,:' ''':':'::'
''ll,::."_l',_'U_ ' _' _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
de leur substance SIaO·
• on après s . . atoir. des r troll'ailles precédl'nt~s et l' t
,agers en perdition d' tauon, t
re hall uttl1 , a TOce revtJation d
.
dermere 'Lene où"'·
un pars e . "ilII.
XSang U 1 _.r.(le 'ffiondrer GenJ ru. JI sanglote ~n demandant M e
t fait s c . " Iyagl pour
,
lampe le vjsage de Yukik
lOm1oka ' , 1
eclaire d "
l
oJ Olor
. rit-tU Jl10r
te'" La \otX de ~ femme sc rail alors entendr
' . t, qUi encou.
1:
1. 0 morte t quot . reprendre son nt 1er de potier. La présence d 1
UI redonner un semblant d . ettentt , ,t,'re ct a . ' . e eur Jeune fils
, eVjee <If r.ge a le de parents aux coll'S de GenJuro laisse enrresoir u
ses le\Tes de rouge reste. n colOt." d'un c o u p . ne ~rs~c_
, Inoubhabl-' et . et de reconstnttlton. Dans Nuages flottants sembl.bl
cependant rendre cette' . e·lI fj~ d'esp0tr .. .... ' emem age-
. JUStlce à F ure glotant pres du corps 1(1 bten H:d de la morte Masa""'-' M .
Ha}ashl que l'idée se tro '" UlIli\G w~~~ .,. ' i~ 00
uve deJ' d ua . . rononcer : « Yuklko. » sam ajouter aucune question.Tomioka
roman. Et plus subtileme 'nSl, e hmtte a p ' . SaJt
nt peut-êt s . \ bien
. cO . mment et pourquoI elle ~st morte, tl ne confond pas une hall ua-.
seul fait ici de Naruse) les ' re (du e
. 'lmages 1<' tr . lme perception, et à la fin du plan il dérobe son visage à notre vu
nantes de Yukiko qui reviennen ' Yan· natlOn avec ,; .' _ e
t 'pres sa III urnant le dos. Pas d echappatotre chez Naruse, aucune crovance en
en nOUS ta ,
comme Wl ultime rappel du b 1 on onde d'où les morts nous parleraient, seulement une immanence
. .. , on leur d'jU. un autre m
rrefOls, et qw Jusque-la n'apparten· . ·ble et la solitude. La fin de Nuages flottants confirme la singularité de ce
.. aJent J~OI terri • •
sement qu a elle, apparaissent alors film parmi toUS ceux de Naruse, son caractere a la fois exemplaire de l'œune
, surgie
dans la mémoire de son amant, conune et par bien des traits singulier: une mort à la fm et - rare chez un cinéaste
En hauc, Masayuk.J ~!on dans Les greffe réussie ou la contamination d'une mail. peu enclin à l'appel immodéré aux larmes - un personnage sanglotant. Et
Conres de la lune rague, de Kenll die du souvenir dont tout au long du fùmti que ce personnage soit un homme parachève l'aberration grandiose que
"hzoguchi; en bas,le même dans la a voulu se préserver avec acharnement. De~ constitue ce film l
scène finale de Suages Ilorranes. lutte à mort et de la dévoration réciproqu5
qui font s'affronter les deux temps du fùm(Je
radieux autrefois d'Indochine et le gris présent de la défaite et du désamour), AFFECTIONS
Naruse donne une image presque imperceptible dans l'une des première Le caractère clinique du cinéma de Naruse,la météorologle des mages,l'at-
scènes du fiInJ,lors des tristes retrouvailles de Yu\ciko etTomioka : au momem tention aux perturbations les plus ténues du climat affectif (que pouvaient
où, dans un chemin forestier à Dalat, Tomioka abandonne sa mâle arrogance seuls porter des acteurs, et surtou l des actrices d' excepuon, professionnelles
de séducteur et se penche sur le visage de Yukiko pour l'embrasser, Naruse couiX éprouvées - comme disait le souhaiter le cinéaste -, mais SOURD! aussi des
le mouvement dans l'image lumineuse avant que les lèvres se touchent ~ débutantes) expliquent sans doute pourquoi les épisodes de maladie et les scènes
raccorde sombrement sur la fm du baiser dans l'hôtel de passe misérable ot ~ù Un personnage souffre physiquement occupent une si grande place dans
ils se sont réfugiés. La comparaison de cet instant avec les plus beaux passag~ 1œuvre. Le plus ancien film de Naruse aujourd'hui conservé, Bon counJg(,lar-
d'ombre sur les visages de Friedrich Wilhelnl Murnau ou de Jolm Ford ne noUS hm!, s'achenil Sur une scène d'hôpital où les parents du jeune Susumu acci-
semble pas ici abusive, non plus que J'évocation d'une parenté entre la deI denté se demandaient à son chevet s'il allail survine ou non. Dans April nom
. , 'Iadif separation , la sou f~nance corporelle affecte les deux protagorust
. e·s Yoshio. qui
ruere scene de Nuages flottants et la fin des Contes de la lune vogue. Naruse, a
férence . d'O ZU, ne nmall
. pas mmutieusement
. dans des Carnets 1es filmS qu h'
voyail,lI est donc impossible de savoir quel jour il a vu le film de MiZOgu~ ~
~Il~telrhb d' UJl\1)It(19]S.EdJu on
follt'ttor d eau dOtul11entatr(~ dt: KanèlO Slulldo Mnjl MIlOgUlhl 14 \I( un ( t qUI ,UI-
de ,deux ans antérieur au sien, ni ce qu'il en pensait. Mais la fin des deuX fi tl ouble D V O , " a lnu,.le momen
\1! I~ fin d . a"ec Lt Htros SIlmltgt'), Klllll)oT.l.ll.J.l.a..lrl· ... enlUC:, r Ll nt d'une
~rese~te à la fois une similitude et une différence, celle-ci révélatrice quartuJI
_1
II IQUrnag' - . d', se \J,ISIt nl.tlhm.ueme
<: I11t('n~e dl'n'tll' "'U'Ill' Ma ...a)ltli.1 \Ion. \1 t,
< •

giletlet!.! 1 Iltnoflnl
1 eSÙletique et 1a moral e d ' \I{'I1l.l.nd d r • .' lu • V3.Il\.t \ers ID et u
es deux cineastes. Dans Les Contes, l' acte
. ur corrttll-ë
~
~kt Kil} a U leu. A la ~lupd.llllnn dl' 1t.'<}UIpc', ~hltlgUL
"t gu(hl
. . .1 il formene-
aux deux films 1 .fi viIlage ap l 'Pp u}'o
.' ll0ut.(,' que ( " , , .
('tan la prt'm1('n' 10\" qu dit' \!l}Jlt n tzC!.
{PM.l1 t'ur-
un iL~t"ur
. ' e magOl que Masayuki Mori, revient dans son . ~gt ':le-
t:. a Ll' q'
li on
f
Ulnt .. ur Il plalt'au) S Lomportt'r J.H"\." .lUI
.un d egud\ poUl
k n.lftlül-
mamtes tribulati . _ ' use Mt) 1er a1tur s.a l' un~nl "lluh~'fle ... y--
Chuko ~l h: LIll'! -opt'r,llt'ur M.s.solO Ta.nl.l.1 onl 5\' (plu.. de \ .D~
j

d ons et croit erre accueilli avec amour par son epo dardl Itts QI.' N ln,> 11
~ nOl/uol
om nous savons qu' Il "
l'l'a ete tuée depuis longtemps par
des sou
ce e P~r.tl, St'l 1('!) dlffkuht''lo dt' son wlIrna.gt' w)Illllrl"1..
t:
11."\ e de det."Or l! de br. pu
Ct' . v~lllelU i d ... hmgefl\dl ~
allam~s. Le lendem . ., . fi ne dén on (iU ('!) f,lm, lommc I,e Rtp0 ou le 0r lIfcmcnl Je 10 1:ru:11I~. ._ '_.1.. d.c'l,lL~
am mat1O, 1absence phYSique de la enu 't r·:tu.ndf.'h '. - eU delilelu~
1 olSe (1~ !OHm' .. md( K.luut l'il""" tr urnef:\.l JIU'" nti..UlIJelle de'uts .t
rr . proLlt'rne .J" 1 J 1 grue e"~t-~-
t' :fin 1 ~ U l'{; ollngl utlh~lIon pu N,uuse l' .1.
1 JUIl Doullu"[ dms l'ilruel d"
, f" tla mf'ntlonni" d(> Trafic nO 3, p. 47 t S 5t.-qUt'nces dt li ... llll Iht'Tlllollt d'Ikolh
ll'''l dt rudo) '>a l'ltre par
ill'
le q ,
l" llll'lI'T d, gllS, J lomb e 1 U~UH
nla ade '<j
""gnl'lendre'ml!' par die PI Cllev
la ruplurl a\ el 'a bar dl' dl' u, lard "pl
'O}'OU, 1
lardl'l"a au LhlIL'1 dl 'nn am Ou ,1 ,'~
rl'Use Te L.
alll'Inll' par un (OUP de (OUI ru'l\~
eau qUI
l'lall pa, de'tint (;emblable a 'd ne Ii
CCI enl
heu a la fin d'un film de deux a aU11
dd~ TroiS ,œurs au cœur pur) La sallie d lat.
Il,
plus
, Ilu e do
fall monlre un personnage pour ni
Un COI
,ouf tram peUl l'Ire celle, normal d' PI
l', Une
mere cl1\-er, son fils ou d'une femIne
env",
,on époux, comme l'tlIustre dans les delll
rôle" et par deux fois en \'Jin, KinuraTana\,
dam La Mère Ailleurs, une aneime sans
Yité pourra apaiser un temps les conflits qu.
dis'i l'nt un groupe ou une famille, el redis.
tribuer au chevet du malade alité les aITet.
tians et les égoïsmes, comme c'esl le cas
dans la maison de geishas de Au gré du cournru,
lorsque la petile Fuji.ko, l' enfan l d'une mire
dépassée, susci te le lemps de sa maladie la
Oc haut en bas fin de Bon courage, prévenance de la servante des lieux ellail\e
larbm'O'h6pltal LSersukoHaraetSo indifférente les autres pensionnaires. MatS
Yamamura dans le Le Grondement de le plus souvent, l'apparition chez un ~er.
la montagne Oc ' ..gnement de nez). sonnage de la maladie ou d'un symplOme
soudain sert de révélateur à des senumenB

. ,
)usque-Ià dissimules à un aUlre et non moins ignorés de ceux qui les éprou.
ent La' , '... d' . d'
" . Slluauon aillSI creee con Ult aruse a re essmer sa\'
a louer des distances changeantes et de, occupations de heux ·
ammentl'espace,

' . , nouvelles et des geste~ qu e la pudeur ou 1es convenuo


des prOXimItes
qUi au~·

interdisaient jusque-là, Ainsi, dans Le Grondement de la montagne, un salgne~ur.


,
, III
enl

de nez de K.tkuko (Setsuko Hara) eSl-i1 )' occasion d'Wl contaCl phySique de
tifd l , . . téressanl
e a part de son trop affectueux beau. père. Il eSl d ailleurs III d'aU
Iloter que l" Importance accordee . a ce saignement de nez, lm . portance e'"
tant plus traubl "1 '1 ' .. d'un e grOSS
ame qu 1 esl annonciateur che7 1 lerome ple l'
non dtsirée , com raste dam 1e fiIlm avec un e elimmauon
'" esg (on l
pT ue f1ljll
des no b ' 11 Je ra
m reuses Ilotations sur la santé du beau-pere que conuel Ù eP
de Kawabata Si l' . du film a '
, on excepte en eΠtune SLene au debut llr
COmpagllle de b SI ' . 1 un la n
" sa ru, linga médlle mélanco!Jquement devan . de ,Il
sol qu II estime pl n ' .
us on~sant que lui Il ne sera lamaiS gu
. ' esnon. que d~
1
[1". aises et de son . , ' piuS
tntuilion dune proxlJnité de la mort, non
« grondement de la montagne» oÏl il croill·nt, ndre 1
, ou laIlut _nnenü ll1til'le lerrasse par
pre"entlmenl. Yoko Mlzukl ~t Naruse pounalll som tne Un \() de son e
, . "Ill enel" IIlb V' et épare de la glace, la pose sur
moments de malalse ou de maladie -. Ont il! éliml· 1 ' 111 • fil... ft l, eIle pr
C lt: que le ~n~r1 la fte"e, sa main dans (l'Ile du malade
de possibilites de cet ordre, et centre le film sur les seul 1 rOI11'n 0" nl Illet
es re atio' 'Ir. "ln Ir<>' as quand illa scrrc dans une
de Kikuko et son beau-pere. Ils eqUiv,," la reure p
' d ' ·1U~ et )lf'
onsclence,
Les vorages firequents ans les hlms de 'aruse elles l ' "ln l-C al die comme momelll culminant,
, ' ' ma adles d '
souvent 1 occasIOn ou la cau"" permettent mieux qu'a ont. tls IQ • srla m a, , ' d l'"
'1 'vement 1 anentlon u C lnIClen
, , ' . UCllne aUtr n
de franchir des limites autrementlIlterdites, La possibilité 'u e Sltu'IIOI
qu s offrent . ret
lent e eCU •
, ntS et des corps qu eSI Naruse, li
personnages d e se trom'er e'lsemble dans, un lieu e'tranger à leu • .... de'" cl "en ume " '
e are que le cineaste s attache a des
habituel. et la promiscuite qlU en découle. donnent aux r se jouI n'est pas r , '
, gestes Ulle , ins spectaCUlalIes de malaise ou
audace. Dans DkuflI el Gohel, rare exemple de film se déroulant à 1" nouvelJ, larmes mO
d, détresse physique: cauchemars et mots
d.le, Naruse part (c est la seule fois) d'un récit de T ' k' e~oque réa c rononcés dans un mauvais sommeil
. anlza 1 Scenari ' conl US p "
façon tres bbre par Toshio Yasuffit. Le film est le récit d " , Se d, par de Jeunes joueuses de shamlsen explOl-
, " , es peregnnauo
pen d ant p l uSleurs armees d Okul1l une \'eu"e de samo .. ns lées et parquées dms un coin de cham bre
, ' ural accompagnée d
son serviteur Gohei poursuivmt le meurtrier de s o n ' ' (Trois sœurs au cœur pur) ; insomnies, nuits
, , ' . .', ,mari pour le PUnir
comme 1 eXige la tradiuon, Sms se dire \'falment mecontent du fibn N blanches, confidences échmgées par des gei - Le Repas, En haut, )ùhlo Siunwalu
, .., l ' <ruse
avouaIt amu ete gene par a raideur et la complexité . des cOI'ffiu res, 1a 1OUf. shas vieillissantes sous le coup de l'alcool et et Ken LeharaO<~,denez),
deur des ~ostumes, les comentions de langage, l'artifice des gestes et l, de la fatigue (Derniers Chrysanthèmes) ; malaise en bas, s."sulo fun !la r.ague),
style de decors qu'imposait
, l'époque abordée ' Le fiilm , il
e s t vrai,' n ,esl pas qui dans le même !ibn fait absorber à la hâte
~~s ressembler a un exerdce de style rnizoguchien historique ", toujou~
« quelques pilules à l'ancienne geisha Kin, après les désastreuses retroUl'a.il!es
elegant mais un peu empesé, Plus spédfiquement naruséenne est en revanche avec son ancien alTIour; épuisement physique et sommeil étonnamment long
d " , '
ans Dkunl et Goher, la perte de vue par les deux poursuivants de l'idée de ven' de la femme mariée qui s'est réfugiée chez sa mère (Le Rtpas); fiè\Te et teint
ru
gemce au des armées qui passent, exemple plombé des femmes qui viennent de se faire avorter (Le Grond"MlI de la mon-
de la corrosion des décisions par le temps tngne, Nuages flottants) ; mauvaise smté de la romalldère pauvre qui, f.ute de bien
el de l'abandon des fins qui caractérisenl se nourrir, se gave de bonbons, exhibe san gêne ses oedème.> devant un
souvent ses personnages, Et au moment oÙ ',siteUI el partage avec de pauvres hères et des prostituées qu'elle héberge l'es-
l'ariStocratique veuve tombe malade,les p~ce confiné où elle n'arrête pas d'écrire (Chroniqu( d( mon mgabondagt) ,ulcère
gesles de prévenance du serviteur et la ré'" d estom.c qui fait s'effondrer brusquement, .près une I;olente scene de
latlon que cette maladie provoque chez Jalousie, l'hôtesse de bar trahie (Quand un( f(mm( mOn!( l'lSColrer) ; Messes
Okufll et Gohei d'une attirance ig nOree rUbhques de femmes déprin1ées (Chronique d( mon mgabooJ." Comm( ~ ~ (()!I1IIlt
,
Jusque, " e à l a f oll
l'a, d onnent lieu a une scen ;un~); enfm, et non le moins étonnant, l'accès de fureur ince;tueuse a perne
. ' se tient en le du frère qui insulte sa sœur Mon, la traite de putain, la bat et se lette
exemplaire de Naruse - quelqu un ~n Inord . . F . "sœtIf(odett(
' t proche, C' aIl! sur le tatalni qu'elle a quiné pour le fmr dans "" alD(, "
au c h evet d un corps souffrant -, e U ~ n eSI p . . ' ux cotes de,
e , 'f'
par la IOrte dt-s desirs mal re renes ' dont e 1 tl' as trop de dire, nous semble-l-ll, que Naruse se nent a ' 1
seJle O)u neasles c. bl F b der ou Garre ,
t,,'mble, du Mizoguchi de Ma demO I le\ pa es de saisir, comme Bergman, Dre)'er, as> U1
, (Chl kont6 [jIJ InOl11ents '1 . . d t pas seulement en
(Dru 5amo) ou des Amonts crUCIfIes e- IlOslU ou a tourmente des sennments ne se tra Ul . en
l dernl rt\, g e ' , . , e t som.u,ee
monogalon) Dam Nuages épars enfin, e d Illal . Stes el elans, mais est ventablement con' erue
mm de Naruse, le seul moment a
d' baIl 1 '''''S tt afteClIons
' du corps,
Dernlt:n ChrysJnth(.·me~. Ln haut , able Ill' ,-(
H' f k ~ , const'nu par Yumiko au respons trOU
U a uglmura (ItS pllule\): cn
lontaire de la mort de son man,' c ' ne
ba . Chlkako HO\okawa (:t Yulo • , ' r da un !'
elre, dans une auberge ou un has . 'al
Mo( huukl (la nUIt bl anc h c.:).
forcé par elle les a conduits, celUI "U,
Il'. rLRMÈDE III

OZU ET NUAGES FLOTTA TS

Gdles Deleuze rappelait plaisamment dans L'Image-mouvement qu, la comparOllOn '!lire


Kur()l(J\\O et Miroguchi était aussi courante que le parallèle CarnflU,-Raon,' Cet t, compaml5OD
afait 50n temps, et elle s'est vue depuis longtemps remplacu par ceU, aUlourd'hUl encore per;~tant'
mue Ozu et Naruse. EUe évoquerait alors plutôt 10 relation enlIe CornriU, et Mobere, doot un cber-
cheur s'est attaché un temps à prouver que les pièces attnbuées à CdUH' OIOIent en fOlt (ri irrites
par J'autcel L'affaire remonte loin, au moment où Sluro Kido, le dlfeClrur du srudio Kamato de la
Sbochiku, avait déclaré dans les années lIente que la Compagrue Dmall pas besom d'un 5«ond Ozu.
Ozu et Naruse ont été confrères dans celte Compagnie pendant plusieurs années. ~afU5f } a rro-
lis< des fil~ de 1930 à 1935, et Ozu de 1927 à la flD de so carrii" en 1962, un an OIant 50
mort. Les deux hommes sont toujours restés amis, partageant l'amour d, leur méurr,J'adm,mllon
dans les années trente pour le cinéma occidental, notamment amiricOlD (c101rement rtlendiquie
par Ozu, sensible seulement dans les films chez Naruse), le goût de la ba=n et, en d'Pit du m) the
d'ua Naruse à la triste figure, un sens marqué du contre-p,ed et d, l'humour. Ils ,'appr"'OIent,
a Ozu, plus respecté que son confrère à la Shoch,ku, a soutenu aruse au moment de SIS d,lflCries
di~u~ dans la réalisation. Au Japon même, la comparruson entre les dm\ cmeastes a 'requemment
ne prat'quu par les critiques les plus attenllfs.lls ont noti l'ant,riom, de Bon courage, lar-
bm ! SUr Gosses de Tôkyô et le rôle moteur que l, prem"r OIalt )oui dans la proJulilOn du
ame
'''''nd.Après notre séparation ( 1933) fut luge au molDS qpl à Jusqu'à notre proch
rencontre (Mata au hi made) et Une femme de Tôk)'ô (Tôk)'ô no anna),dM"
f,Ims Contem d' , . Uétait un père,
1 . paratns Ozu. En 1942, Ma mere ne mourra laIIlaIS ,t

--
eseul frlm d'a ' . , ' h i s en ra,,,,n de
zu reahse pendant la Deuxiime gume mond,al" ont ete rapproc

, GlU" Del
) DonllO euze, L'lmagr mOU\m1tJll , EdlllOOS de M\I1ult. 1983. P 201 r 1IC'i1 ...... ·dK
~ Ique ubbé . ' b l d ,~urnoÙ' QuMUf 1003 ~-
l:(tl11hr l ,maUre de conference~ .lI EIP de Greno l', an
t' ,001 A 1 d ltMOI1Jtdu IlIum ~
l St-nsii nie e Commente par Fahlenne DUI110ntei an'" db..... )de
)ie d.ln~ d odt'~ burle..qUe.. ( ~.~
IlIUtUt (l'W, e nombreux film!), el pao,;; "l'ull'Illl'nt dan!i h..... t'Pl" d l' ..-nu \.hm
1.. . r-Ut (Iler un 1 1drolallq~ ( art"'~-
"-1.1'" ~ \ seul exemple, on lllellllUllIlcra 111t(l'Ue ongue l' . -.c.' (r ~~
t'1l'lIr d '
()IJ{ -lrU( d
t: ans Lo Produits dt btoUIt dt GUWl) Sur l'hwllour pt:
r.onnd dt' 'li"
1
--"'ent L ce
L

~ 1 S J>enod d . lIabor.1l'lm' aDVIlU


lO Ok -' e\ e lroi.Vatl). le!) e).empll'~ roi.pIXlrtl') pu 'le.. co AJJ""Ju ~
~rll (, '"', qUI) OUoi. plu~leur~ 101\ pour lUi (1.0 [MrutU.>t. Uncoupk '''Y' iloIr_ nriI,--ait' r
""
"U.I . onlraltcn . 1 ne .... ln\ gt' '
. \I,~rt.t lem oi. loi. VI\100 dommoi.nrte. lOIlUlll' un 101\11
(Publicauon du Fe-<illvaJ de San SeN"U.ln. pp 213 ! 11\
1 At"n _ __
ur sUlet la diffICile relation, pendanl des annees, entre un pcr ct SOn fils E
• , ,. , ' n 1952 . ur le questionner, sinon le mettre en
L'Eclair, ,manl apres celUI du Repas et de La Mere"poussa Ir Cnllque Nao'" To~"u ,l, SUc'<!dt Tt lral'all poux sont rares, iIs mmtent
.. '1
.~ proP qu on es
nnpo à unf affirmallon qUt serail Ia.w, aUlourd hu. 1 .de crim, de lèse- . . dons lCtn... " De leis ave
, .' . . . malesle . N -'li o.sllon.. . u'on s'interroge sur leurs possibles
lait il, étaJt alors le seul ClD,ost, laponals capoble de SI bien decme les diff' 1 oru",~. q mOIs aUSSI q d'
. ., ICU les et l '" Signale, ème d'Ozu, Nous hosar erans 1hy-
""tit Mlpl, des grandes nUes, tandIS qu Ozu (rappelons - pour mesurer la . es dratnes.L l'œuvre m
'"- r-- ,...... gralll, du r .. cffelS dans fi ence de Nuages flottants non pas
(esll, moment ou Il r,ails, Ete precoce [Bakushu] el Le GOÛt du ri p opo,'q~ . d'unem u 1

polbes< récoce,le film qu Ozu est en troin


[Ochazuke no aji], peu mant Vorage à Tôkrô [Tôkyô monogatarijz) au the "'n printempS p .
' 01 01( ""~~. 51I r . d il voit celui de Naruse, malS sur
bre. dans 1e dan dysme ». e
d'Icm qUIan , Tôkyô (Tôkyô boshoku), qUI le Nuages floctancs . l-lideko Takm,ne
Au-delà de ces péripéties d elaluation, l'attitude d'Ozu, quand Ii découvre Nu 'uscuea
•. , d" . ., ages fla Crep 57 Ce film sombre, violenl et hivernal, mol Oa fatigue après l'avortement).
tants, mente par son caractere excepllon et son Insistance qu on s'y arrête pl 1 1· 51Iil en 19 . . d" .
. .. . . us onguetnenl . 1 assez peu commente epuls, ou nego-
3 femer 1955, li note dans ses mmUlleU\ Carnets, quatre ans après la s . d ·lt u à sa sortie e
leudi, .. '". Ortlf URe rrç çu comme une sorte d'aberroôon dans l'en-
1 1 qu il est en tram d, lire le roman mach"'e de Fumlko Hayoshi d'où le film de N '. plI, 1J11lI1r1ll ,est Jlff Iilms d'O 1 Abenu .
o ' . . " arUSe etau IUt dilwifié mais cohérent des lU . Uon
Ozu, tl1l\alliant alors ou scena.no de Prmtemps precoce, esllmait que le !ine pa .' . lrIl1bll . "1 ' .
1 U~alt Cont(. lan formel el bizarrene quant au sUlet, a-H ete
1 rur des choses IDteressantes et susceptibles de l'inspirer. Une semame plus tard,le leudi 10 filoa 51Irllp , . . . al .
~rit de CI film, parce qu Ozu aurOlt ua~te: m gre .~n
il signale avoir lu le scmano du Repas, qu'il trouve « uop explicatif )1. Entre la lecture du 11l~ ô (il a alors cinquante-trOIs ans !), de 1exIstence dere-
et ceUe du scénario, il 1'011 Nuages flottants et note le mercredi 9 février: « J'oi él' Ir. 91 d'UDf jeune fille dans le Ta'ky'~ bouleverse. d'apres-guene,
~ir '
Impressionné par Nuages flottants. C'est ,Talment un grand film. " Un deuxième camel d, M qui en vien! à se suicider apres un avortement. Audle •
mime année y rmenl à la même date: « Nuages flottants est vraiment un filin admimbl, Bock die-mime, après avoir noté J'abandon progressif L'Eclair, Osamu~~'aJJ12 O. fri: ..I.
Pour prendre la mesure de ces déclarations, il faut préciser qu'Ozu ne commenle presque lama~ par Ozu du genre mélodramatique fort en vogue dans les
sinon d'uneformule lapidam,les films qu'il voit, japonOls ou éuangers (le 17 mars 1956,1''' années Irente, signale Crépuscule à Tôkyô comme sa seule résurgence dans J'crune en 1957,
fXemple, li notera ",air,," La Rue de la honte,le dernier film de Mizoguchi, sans ajoulerun mais sans s'interroger plus avant sur les raisons d'une telle singulanté. Slguihili> HfISUlllI, dans
mot). Le vendredi 11 février 1955, Ozu signale que son scénariste attitré Kogo Nada esl en lram son rssai,le rollache à certains sombres films d'oyant-guerre comme Femmes et voyous
de lire Nuages flottants, le roman de Fumiko Hayoshi. Le mardi 1" mors, il a diné m« (Hijosen no onna, 1933) ou L'Amour d'une mère (Haha 0 kowazuya, 193-1),
Naruse au reslaurant Tsuyitana, pUIS ils sont ollés à Ginza. Le 19 avril, Ozu ODDonce afOlT ~nl ri Yvoit an « négatif» des films d'Ozu, qui ferait valOir par contraSte le plein jour, le becru lemps
102 pages du scénario de Printemps précoce, et le 24 Juin la fin de ce uavail (i1lienl àpri· ri l, cid bleu qui y règnent sans partage. li est frappant, en effet, que les diments de la fable dans
ciser quillui a pns 87Iours). MOiS à propos de Nuages flottants, il ne s'en est pas lenU à~ Crépuscule à Tôkyô (au tiue déjà suggestif) ne soient pas ceux qu'on rencontre hablludle-
br", formule d'admlTation des Carnets. On rapporte qu'il aurait confié plus tard que ce fihn menl dans les films d'Ozu, ou du moins pas aussi concenuès. Une leune fille qui ne salt pas qw
etait. "'ec Les Sœurs de Gion (Gion no shimai) de Miwgucbi,le seul qu'il eût élé InC4' IOnl SIS porenls (elle déclare au cours du film n'ovon pas demandé de naitre et se senur de trop
pable derOlre, nUant jusqu'à écrire :c, L'autr'lour, rai,," Nuages flottants, qUI m'a plu mor· SUr ""e terre), constOlDment à la recherche de son IOsaisiSSCIble amanl dans des tnpots, des
miment. Il fall appel à nos sentIments adultes. Une grande œuvre. Bien sûr, il a quelques difoiJll ChlUl1bres d"etu d'rants et des solles de jeux, qui sefall avorter pUIS se sulcr 'd e,'des affronlements
. no-
mmeurs. M"OIS meme en les prenant en compte, il se situe au plus haut niveau de 1'h'lstolre . du ciniJJlil~ Irn~ enlre celte ' leune .frlle et , .' r
sa mere qui a autrefOIS qUille le loyer CDOlu
. gal el vII mOlnlenanl QlO:
.
japaDOIS. DepuIS que rai vu ce film, l'al observé une pause dans mon travail de l'annit en cOll un aUlre homme; le Uiste départ en ' train de ceue femme dans 1a d/fDJere . sc, àle J'allenl/lOlne
, •.. a
l1liJnt 1agare a . l ' d enanl de 1am", une
Je me SUIS dH que le dflals travniller plus.]e n'ai pos été assez bon.]e crois que Naruse IUI- Il ,pres e suicide de sa fille la plus jeune d'un adieu et d un par on 1
est troublé d'olOlr!01't un tel f i" . 1 1 Ces •phwstI1 lIt aînée ' ' . f r son man un UDI\lfSl-
1 m. Le procharn va etre une dure epreuve pour UJ. J) qu on a vu se réfugier au début du film chez son pere pour UI ' .
sont aussi ,urpr " . d tem",rol1l~ IO"e enVieux • gal nonçDOI une phro>< 1lS-
, enantes qu emou'anles, venanl d'un Cinéaste de la dimensIOn et u r- l1li 'rnbl et rate, et qui finira par retourner au foyer conlu en pro ds d'a . Mime
d Ozu. Elles ex:pnm t b . ' n aUlre 00 001 plus à . " d al gues hahllU zu ' •
en ,"ucoup plus que la "ule admiratIOn d'un cineaste pour u li \ certames du Repas ou de Epouse qu aux 1 a dl "h Ozu \<t
!><!Illment d'imu!' • '11" . . d'UJI' !Di a ne marche '1 h' »excepllOnn e, a
, aUon flet e a la vision du IHm d'un confrère. Elles semblent temOlgner piUs pas, 1 faut que ça marche. » Lll « mort en lier , .1 o,lunu,",
d ,branlement ou d t bl . , d à re>t1Ilr encore sa 1 [lin dur oU a S<Trl
e rou e proches de 1rnquiétude, osso puissants pour le con ulTe Irnrnu bl t US a forme du suicide) plane de bout en boui sur ce 1 " ' surlo ""'9"0
o eIOlt pl ace a' des clairs-obscurs el des passages d'am bces de mOUlaiS augurr
l :.two ~nue pubhulion du lodt1 Jnt qt.lC
oc~ e~~
r: .1 .
m plu l..ld.. t:C11\'i deSanSt-ba!.uan,pagt' Ibl Lavl .. lOndePIUlt.... 1 hl11 'tUStIOt>n l' l ,bgn~ (~f1,l.nf ~ un
peUL elrt" U.SSun 0- 1 . t>our ("
J mil Suogo n~la:rll..s Il lU SUr Ul-mt'Ill<, tn (onHrmant !)t'!) cr.unlt"~ lit" y tu Pol$ l, ilnntt" 1957 se limite d..ru.lc!> CaJ1l(~ ~ que que,> d cnpt:sutk. Tél,..
COlluntnlt' en dlt't,lt' 21 f~HII'r 19S6 « Ca nt! m'a p~ efllb-t qU~l1on, nOn plus que d..os le~ Journ;1uX qUi .. UI\('nl, e
ndage An7ukko [An 71..kko , 1958]1 . Eira'
"aga b0 " IDan lUrtour uI4
e nlOn . d détresse et d abandon. N~Us sommes donc IDCJl" a M<n ,une
d OIjlhere e " r--' a OOIl\oru 1lOlI,
4 ~,o[Jll 'uscule aTôkyo ne lemolgnerait Il pas, cOnstlemmenr ~
le: Crep , o u llDD, du clroc pr..
[1.:0 In illo Nuages flottant s, et plus profondement d'une Influm 1
. ha QlU par ce SUr UI du dllll<Il
"",,t C
h, de NoruSt' ,
d6 fIlO15 IIiClter abusIlement le CIDeO\te KI)u Yoshldo paur étayer ceue hypoth
Sans I~ulolr 50 et,1lOUI "0-
I et fOrI beau leXie de lUI, dont le premrer mime est de se SItuer bim a 'd d
rons un cou r , u - u a tS
qUI lassants sur la ressemblance enlre Naruse et Ozu et l'rnflumce quele sem d
xcommuns n aUTan
lit' 1 ernI er Dans ce teXl<, publié a l'occasIOn de la rhrospecUI/ 'Jaru.se à San <'bas
exercé sur e pr " ' ' . x : lIon
" hido rappelle d abord une comparaIson mUSICale fOlie par Ozu mm quatre CInéos'*
CIl 1998,IOS . • . ' . ~
. l 'celui-ci notOit que !Out realrsoteur se dlsungue par la srngulame de sa IOL' et qu"1
apono ll ,ou . '
1 . possible d'en changer:" Naruse et mOI. OIOns une 10lX basse. Celle de Kurosc",. est relo-
~~a . . ,
uwnelIl hOUle. Mizoguchi semble aVaIT une VOIX basse, maIS en rialili sa I~U est assez houle .•
Yoshido commenle en les précisant les expressions" voix basse. et« l'OIX haute '.Aux CIOtions de
hauteur el de timbre, il JOInt celle de teneur plus ou moins grande des fIlms m IlCUnns et mpm-
piu~ faIble chez OZU el Naruse, beaucoup plus marquée chez KurOSClWll et Mungurhi MCIlS Imn
dt s'orrirer à cetle parenté première, Yoshlda dlsungue puis oppase les deux cllIIIIStes a la « IOU
basse ',celle fois en termes de lumière et d'ombre. Il mvenre alors une beIk furrnul, pour quoli-
fi" Naruse el son cinéma: grande ombre proche d'un prafond silence (<< profrmd sikna • qw n'a
nm à rair, nous croyons l'avoir montré, avec un mutisme ou une peur des moIS qw C4racttnst-
mlmll~ films de Naruse).Yoshida poursuit en rappelant la confUSIOn et l'igaremenl qUI OIUlmt
91Ig n1 10 conscience des Japonais aprés la grande défaite, et J'inslabillli génànlisit des liens qUI m
~aitlssue. Il faille constat qu'une loi de répéution OIoii régi ce monde nomenu ;celle qUI fOllles
Tournage de Nuages flottants: Mdcio Naruse, Hideko Takamine er Masayuki Mon. hamm~ et les femmes se rencontrer, se séparer, se rencontrer à nou,enu, se separu mcor' et amsl
lusqu'à la mari (Yoshida décrit là exactement le mouvement qui empam Yu!okD et TOI!lloka dans
les sllhou<lles et les décors. Ozu étaH alors tout à fait libre du choix de ses sujets, il avaJl dt}'"' Nuages flonams). Mais le constat de celte alternance inéluctable d, rencont1ts el d, siparo-
la fm de la guerre ctrCODSCrn son milieu SOCIal de pré<hlection (la classe moyenne aiit), et hmil' uans, de retroumilles et de nouvelles ruptures condurt Yoshlda à faIr, une nom-e!le clisuncuoo entre
1. deux . , . -, . t dans ses
la liste des événements susceptibles d'y survenir (mariage, dépon des filles, nouvelles a!liancts,dI!· CIneastes. Celte dure loi, conclut-il, Ozu cerles la constataIt et en lruuOlt romp'
persion des familles, solitude des anCIens, mon nOLUrelle). Rien ne semblait donc devoir J'am"'" films, mois m l'imégrant aux grands cycles de l'existence, dans un ocquiescemml final au passag<
J du Itmps el 0' 1 f ., " __ h,t ou un' rédtmp-
'.,.. un CIm
a cha""'r 1 d'''' . M015' Ie. r •
Clements tellement et depuis si longtemps étrangers à son UDlvers. uan, à quelq
a ugaClte des choses. Naruse, etranger a !OUI< cr.)'CIlIe< en un ,,"u
. , . OIDCIlS pu st resouJrt
Il ue consentement ou acceptation bouddhiste qu, c, SOli, n OIUII )
illtnguant est que la plupan des composants de cette « cunosité» (pour reprendre J'express " .
Hasumi) 1sont he presents' aIrouler n I ' , . ' 1 eu drcose d,
en revanc dans nombre de films de Na ruse : la mort en h'Iver, la tCIII" 1d orm. e cette lOI, et ses films, tout en 1enregIstrant cruellemml, n Olmen
a enoncer cam . . , . .he de YOShldo, on p<U1
lIon du SUICide un mornent ecanee " . J'avorlern~
par une soudaine et nouvelle envie de VIvre, . m' me Irrauonnelle et inacceptable. A lir, crllt lumrntus< an ) -
leux compr d ' . " f'lm Nuages Oallan l'
(Nuages flottants
, L G d '
' e ron ement de la montagne ... J,les quaIS e g o , d re de la st!" Cr fl en re a quel pOlDt Ozu pOUl'Oit etre troubk par un 1 comme d
raLIon (Apres notT' . . sœurs au cœur pur, Quan d un e ,fe(1lll'(i) 1 mm effet d l' , .hl d' nit ~\o"emenl. 1\ ans
, e separanon, TroIS pllll ,ou- e a des perégrinations deson courk Impassl " /Cm !
tord,lemond d" , . . D" 1 iur01l>'i1,p<'tIfen 101'
monte
F II d 1 escalier .. ) , 1es mues . que les enfonlS refusent de reco nnO ltrl ,r0-
' .IncertaInes ~" n e eregle et confus qUI avaIt SU'll1 de la guerre. ou peu - Il'Ir
Otre hy h' , . 1 àl'ipoqut <l p<Ut·
I e Ont on parle C ' .. qUIUI r trJcor pot ese,1 accent de détresse nou"au el unrqu" SI mal compn
, omme epouse et comme femme .. .),1 epauSt qUI (L!
VISOlrement un mari médl ( . 1 tal1 S16 taulourd'h' UI, qUI. se fail entendre dans Crepuscule
" a Ta'k") o.
Repas É ocre Le Repas), les réconciliations fragIles et va on 'f'cliii
' cruants qUI. ment, qu Ils n'ont pas demande' de nal'trdrOnl q~1
, pause ... ) des L
r '

)
omme epouse el co C . (Ch
mme lemme .. J,les Intellectuels ressenumentaUX

~-~H
) ~wnl. YClSUJlro O/U p

20
4-
(1
e mot (( lW10\II': ~) 1:\1 souLJgne• par l' ~ Ule!,lC
AV FIL DU TEMPS

LA VIE QUOTIDIENNE
Hapshi Fumiko déclarait, en exergue de son roman u Rtpas, " aimer irré-
sistibJement les actes splendidement pitoyables des bommes perdus dans
J'munensité de l'univers ». Des hommes et des femmes ordinaires som entraî-
nés chez Naruse au gré du courant d'un récit régulier que rien ne semble
devoir interrompre, presser ou ralentir, dans l'insistance d'un quoudien à
Ja fois répétitif et changeant. L'originalité de ce cinéaste, par quoi il échappe
au réalisme court, au vérisme ou au naturalisme de la « tranche de ,ie »,
lient à ce qu'il parvient sans effort apparent à faire sentir que le poids du
quotidien, dans son « éternullité »1, est le même pour tOUS, et dans le mime
l<lllps qu'il pèse différemment pour chacun. Il semble que dan ce quoti-
dien il ne se passe jamais rien, que la répétition sans fm en SOIt l'umque
loi et que cependant d'innombrables micro-changement> ne ce;sent de le
perturber. Les intrigues, les situations, les sentiments sont saisis dans leur cours,
IOujours déjà en train de durer. Rares sont les première fois, les rencontres
Inaugurales, les états naissants, les commencements, le> amours débu-
lamesLav·. .
le contmue d ans son imprevi
,. 1·b·l· ' son d esor
1 Ite, ' dre , ,·"flucrua-
tians hasard l " roduisent des effels
euses, a non-consequence regne. Les causes P
paradoxau l ,. 1 . . ns. des actions,
d'. x, e mouvement de la ,'ie elOlgne es reacno . .
eJoue les ' , . . . . .bl 1 proJers fragiles.
fA. 0. preViSions, rend les condUites Imprensl e et es ,. .
aiS 1 tnitn· bl o ' égalite Jllflexlble
1 Ha e tension du coulé naruseen rele,e par son
es faibless 1 . o.. , . . . ]' Il tés que le reClt
th es, es mdeClslons le demtsslons et les ac e
"Tie. L'ab '" . mentS fall perce·
vo· 1 . sence d etats naissaIllS el de ,'raiS commence , .len.
Ir es evé . . ' ~·s qu Il> sun
nen nements de la vIe quoudienne, la prennere 01 t
t, com d'. ' ,emple a,an t !Ou
Tournage de N uag<s notrancs, Hideko TakanUne, Masayukl Mori et Miklo Narusc · deb ,me ela se répétant. Au débul du Repas, par e. ' d'un
ut d int . petite rue
:-:--- ngue, Naruse montre dans une
~~.,oh.. fo . , J»nIlW101l.1000 P 41
'l!>le.""" 'geen 188IparJulClouforgu.d.mLoCompl4in'O(EdJU~ F b'1< _ ~ •
un 1>.... p 10l,Ie dewaeme wrs de la Ccrnf*wu0l1 ,,,,,,",,"'" .Ah T.:. d' llU'" And« :>la
le ttl:len" . 1991dC!'L'\IUI ..-,t: '13
ttllnt d" .-ru au mome-nt de;' lil ..artu: ol. PMI', e n ' <HI~ ....T'il 1
-ull ,. ( . CaJu du_ n
1 t ~,Naruc;e et quelque~ Hullmd.u' ». ln
quartier ordinaire du sud d'Ôsaka un enfanl qui lr b
,. e uche su ard dérobé, la révelalion
en partanl pour 1 ecole, une epouse qui rattrape so n . rUne llJ d'un reg
., man pou 1 . jrcb ,1 OU neur d'un apparent contre-
e paquel contenanlle repas de mIdI qu il a oublié , M ' L , r UI re'" '
, IC1UyO l'h "'~I~
"t' ralt, ère tram t' - ,
Ju ,a . blait répondre a un regard
hlm, seule sur le pas de sa porte, appelle ,on chat Y 'I ' étain ' u _qUI sem ,
, un et p edu 'h,!1'P ail en fail a une nouvelle
rieurement contre 1 usure de son couple, Plu tard da 1 rOleste ln ' , . tradUIS . '
, ' • n s e film 1 t, n,aIS ,n , l'origine d un frequent sen ·
reprendra a peu pres les meme comportements dans d l ' e Cinej , _ sont a
es p ans p \1, "e ne , dé orientation el de penes de
blable; pour indiquer qu'une nouvelle journée co tesque S'Ill
(IOlent de, ndus de la pan d' un cmema
..
pression de répétition était à ce point incluse dans 1mmen~,e, Mais l'illl' . es, Inatte , .'
a premlere scè reper t si dépouille, SI etranger a lA! Grondemenr de la monragne :
un art unique de la patine d ' ne, Pjl eU voyan ,
et e 1eSl si p . de surprendre, L'extraordinaire le ma~que de N"ô Sur le visage de
que la deuxième occurrence OllJp" ute volonte ,
nous app. ' tO fille travoille (1939) en fournil un YokoSugJ.
au mOll1S comme une tro' " rjll Tout' Jo am ., h
. , ISleme fais 1 Je_limite, Comparee a cene c ro-
quotidien de Naruse ne sembl

. ' e
e ne Jjm.
"emp ue de quelques jours d ans une Claml'11 e ouvnere" d ' un quartier paune de
etre vu mais toujours déjà revu '~ mq " , l' œuvre rea
ôk 'ô pendant la guerre smo-Japonalse, . 1iSle 1a plus dédrama-
, ' et peut'ette
le trait le plus profond de sa m d . ,
, , a ernne
r) la plus pauvre en péripéties, semblerait le fruil d'une imagination déli,
usee,
tient-il en ce paradoxe: j'invention ch aqur 101 t rante, Ce film, scandé par la répétition chaque matin des départs pour
surprenante d'un senliment de déjà vu, J'usme ou l'école du père et de trois des fils, et par les relOurs à la maison
Ces chroniques de vies ordinaires, dom le soir, presque uniquement constitué de discussions pendanlles repas sur
le cours égalisateur du temps emporte les la cherté de la vie, la qualité de la nourriture achetée par la mère, les dif-
événements qui y surviennent et dont on ficultés de la famille pour survivre et le pauvre avenir promis aux enfants,
pourrait penser qu'elles n'appellent qu'une entrecoupé de passages au café voisin et vaguement éclairé par une idylle
calme contemplation, exigent au contraire (fidécise entre la serveuse et le filin aîné IŒchi, ne comporte qu'un seul sujet
du spectateur une attention soutenue, qui d'intrigue: Kiichi, qui ne veut plus travailler en usine et souhaile entrer dans
peut tourner insensiblement à une forme de une école d'électricité, pourra-t-il, et surtoUl, se décidera-t-il à le faire' Devant
fascination, Nous avons déjà vu que 1. les avis divergents de ses parents, il commence par convoquer gravement
moindre défaillance de cette attention aUI ses deux plus grands frères au café pour « en diSCUler H, C'est peu de dire
variations qui troublent le climat du récit que le débat tourne court, il ne commence même pas. En désespOlr de
pouvait faire manquer un changement de cause, la famille a recours à la consultation du professeur de collège voi-
lieu, un bond dans le temps, un revirement , Ul Vient chez eux un soir pour une réunion de concil"laDon. li semble
110 q . ,
,
dans la décision d'un personnage OU un~ que les COmmentateurs du film ne soient pas d'accord sur ce qui résulte d une
e confron' , l' , d 'on a\"is
transformation des sentiments, La fluidit , talion ou chacun des trois grands flIs e t appe e a onner' '
. f"mme avec véhémence son souhait
tt ou Kiich'1 rea . d e ne p lus rra\'alller en
des passages, le retard dans la perception
Ultne Rar ' fil . e la plus amb,-
d'ellipses parfois énormes ou, à J'oppose, , emem, a notre connaissance, une fin de 1 m, mem
gue, aura s " , Il de ToUL' la fomlJl,
Le R~pa!l matm; dîner; sOlfée, les effets décisifs d'une légère inclinaison de USClte mterprétations plus divergenles que ce e

--:-- t
S\Ill" rô!t essen coOl lT.ll\on enue le lilinl
1 rQmrrt: fuvt:tlc, Marker ou V d N
unf" tude !kur 10
.
ar a, atuse eM un CInea.ste des chats, Ils appelleraient d'IISI'
i eux.e ildona" d1 tlei de'i plus infime'i mouvement-. du '1';.1gl '. unt' .r I~ te Dan\ .me
t Il mOnt 1 • ut etee eUoIlran
nCllon t:St mult 1 IL . r es e· (tu ril ... 1 agnt et e roman de Kawabata dl))1t Il .. IIll,plTr pe , nl,lU'lUt' dt: ' 0
:.tr.oUl les (')aUSes ùs ~p e 1.'.> PfUvt'nt être ,associés a la sohtude de Ienun ~ f .... 'VIE' Slu 1 . .e d olchclI.'r un ..,
iu Rcpa.s rouI ,) , som donnes COmtnl" de\ mdlCite\.lr', de lemp!l el d'époque par un ~ pl t1Tl.Indf"r ux
a a !.a !!ot( ,
ngo reçoit la V\\l1e d'un ..ml qUI UI propo
. Dan'" le- ronu,n. a
l' au de Stungo st
~' ,..utme.'ll atlnbu
ange aUjourd'h
1
R "Clere
u~ aussI vite que la prunt'lle d'un chat »; Jacques a _1 1. t "uNr
a\ant a. n,'talreTamzakl
1 d~ le ..
OI"t:r
- ... ur son vl..age . - ur t'xp 1Iqua que ..... nl.b r 1('
t---
,_ eau p an na.rU~een les ,._1" . ' . l' t arum'" ~. u ,'ap~'11 que que!. (omldt'rauon .. e\thenqut''lo « Le \t"ltt' 1 \tJ.I,Ie~rserC
P 14 nQndab.nce et l'mvulnér . qUd..lues qu on reconnut en genera. a ce. 0 SSb. ftll ~r l''': cc ra d Ole!anc(lIC
r apPtIl l'''' Irt nuageux ) A1o~ l' t"xpn· ...'ton 'lot' lemtt' e
J-",
00 1 QIJf'jqU~Ol'ji ~êm l ,abalile (~( Naru':.t!.le plan partagé )1, Cahlm du (mana. n. dll plJJS' Oll 'Olr de g.luch a w ....tt'
1 f,lmer Am J -h.n e a presence d'un chat dam le plm relève de la pure gratUltt" r(I.~ ~~ "s'," (>'frv cc!a.ut'r", cu .lIon le n ..agt' 'locmblc lU) eU' Le taire m '. , .. (' Ôln ... te tibn fll1lS
" e (' p.t.......... t
S ÂJJ Bit du Coorant u n ' ce qUI P '-1 \'if ~ Ir Ou blen "couper" du-on »N.uu"'~ i ... uppnm 1. n dl:\.--it F .. legUll
e qUI "II m, 'ntr 1_ , e Courte: !acent 'ans aucune relauon avec 1-' (.. • l 5au'i l' l ' . que le rOO t .\.
rnt r en d'au~
14 t.erVantt 10 ' ,
nee par KlOu}'oTmab. appelant un SOlI le clat
1 dt"· '" ~t nUao exp Iquer. lia accomph 1H'C les "..age... I.e
ne ..e- pas.. e el nen ne ,'emult) t,t'ux » nle'1 oUltohqul'
Iw,aille, SUrtOUt \'el~~n d
, t e crlti .. l' marchant dans la nuit sous la plUie au "
sa}'lstes pe"pICa~e, et qUes Ou ' KJlC li, x COtes du ~
. . , assez av' Q"I. ~eJi]eUfe" ' v'Ilé à boire un café pour le calmer, se montre d pro es·
a\Otr mesure 1original ' . ISes Po ". JI 1a In , b ' sou aIn IOUt
He , Dansl Ut ~ ,eur qt " II avoue se sentIr eaucoup mieux, et soulagé d '
en 1998 a San SehastlaJ e hvr~,"" . , . aise. . ' r · d .' epUIs qu II a
1 sous la dit ,'''Ii i Ja ll .JP
,
deux grands connalsseu d eqlon •. e ce qu 'il souhaItaIt lalre e .sa VIe . Le passage à l'acte ,sem bl e·t-II'
rs e N "'1 o,é dJr d 1 Et le professeur, guere plus assuré, conne in f' , '
sont SadaoYamane et Sh' . aruse q at ten re ' . . . IDe au leune
. Iguehiko h Ut ,UI '1 le peut pas chOISIr a sa place, lUI conseillmt de Clalre'
ce qu , il
P le qu 1 1
le resume de Taule la famiU 'laSUlll ho nln . C ire mais « sans se presser », On ne s'étonne plus d' 1
",. l ' . d' e travaille cane! 1. , deVOir la , , ' es ors
",Il 11 se "cide finaleme' UI qUt croit, rétalio ns divergent quant a la conclusion à tirer de cett "
. " nt a partir . les Inlerp e scene
!tser son reve. Audie Bock d et a te.. que 1 leçon s'y dissipe en miroitements de numces restrictiono
, ans SOn ,aie, tanl a .., . " ' .~ men-
accompagnant la rétrospect' ess~ fil C mules vagues, JamaIs souhgnees d ailleurs ni mises en relief pa
Ive de La ~~IM . ' . r
en 1983, anit émis u n ' c",nQ . age OU le Jeu des acteurs. Dans un commentane ulterieur sur
'. . aVIS op , le decoup . .
« ResIgne, Kiichl accepte son s Pose la famille travaille, Naruse persistaIt dans le sens de cette indécision,
on el relier Toute ' "1 , pas meme "
OUVrier. » Jacques Lourcelle d • ne peut . .esnmaIt-t
JamaIS, C
un prolesseur respecté
, , . s, ans san perso nn e . _,. .. '" 1

DictIOnnaIre des films, se situe ent 1 Indiquer à quelqu un le chemm qu Il don sUIvre. Il aJoUlaJt qu il lui sem-
, '. re es delll
mterpretanons . « Il hésite longue menl el blait possible, en revmche, d'encourager les autres à surmonter l'adversité
finalement, remet à plus tard sa décision, ' elà faire face aux épreuves de l'existence'. C'eslla seule attitude jamais prô-
C'est cette dernière position que nous par. née par un cinéaste qui jamais ne juge ni ne commande endurer et déci-
tageons, et nous voudrions montrer que der seul, en chaque occasion et s'il se peut, de la conduite à tenir,
ces divergences témoignent d'autre chose
que de sensibilités différentes de com-
mentateurs ou de la seule ambiguïté d'une POLITIQUE
fin de film ouverte ou indéterminée. Dans Longtemps, on s'est appuyé sur une déclaration de Naruse (<< depuis mon plus
la dernière scène en effet, Naruse (qui disall Jeune âge, j'ai compris que le monde dms lequel nous vivons noUS trahit »),
Toure la (amJ!1" CTal'alile le repas avoir beaucoup aimé le roman de dép'rI pour voir en lui le cinéaste du seul malheur, de la déception et des désillu-
familIal; k depart au man", J'usme. de Sadao Tokunaga, un représentant du cou- Sions répétées, un peintre subtil de la vie gri e, tenant d'une morale de
rmt de la " Littérarure prolétarienne)} donl l'échec et de la vmité de tout. Et certes, aucun comportement n'est chez lUI
-"une lu selLl)lait proche de celle de Fumiko Hayashi) va très loin dans ,ssuré d'une réussite ou d'un bonheur, nul programme de vie, règle de
Id de5Cripllon de J'hesItation, de la fragilité des décisions et des incernl udes conduite ou p1m d' eXIstence
. ne saurait.'nen garanar'. D'un film à ]' autre,
tOUt au long d e son œuvre et parlOts
r· a'l" mteneur
.. d'un mem"e film ' Naruse
de la volonté qui caracténsent le plus souvent ses personnages. il ne se
hmite pas à ma rqt.er un ecan, ' . une dIscordance ou un atermOtem . en t enul a oPposé des logiques, des modes d'existence, des choix, des mondes, sans
une >l[uation l esenl/ments
s" que lama . ge d'amour ou
qu elle provoque, les actions qUI. s ,e nsulvenl IS soit écartée la possibilité du malheur' marIa
et les effets, produ 1t S par cette action. enl arrangé h ' 1 . oire d'un mort
" •
Ce cmeaste, qu , on a du .'
a lOr t rétiC ,auac ement à un souvenir de bonheur et a a mem
hOL' du modem e
"
rlU pari p . . " ..
a 1 endron des mots, lait r ' .
apparaltre la seule formulallon ' 'nte
dune 1
n llOn Our une VIe nouvelle fidelite a la tradluon ou c
comme une étap . t'on pro' tt d~ l' étr ' d De même, aucune
e Importmte entre un sentiment éprouvé et une ac 1 . Qitt ' anger, mode de vie urbain ou campagnar . 1 b'l té des
Jttte, Illleux enc '1 ' J'occaSion tmtnatio . ffi' liquerI a aIl
n umvoque ou cause simple ne su Il a exp

--
ore, 1 montre que cette formulation peut a 1
ten, r heu d' acco l' ard OU
mp /Ssement de l'actt:, dès lors remis à plus 1 .• If
lamaiS. Naruse mal, d ' C clll el; ~ in Uni Sten. . ' ~
""lit
d ,}Sle une forme dévoyée d'énoncé perform au , "le . te un comportement JI
u . quand dire c' ( , . 'annal' (eh t 11 v l de Chronlqur dt mon \'Q!}Iloondugt ,1 herome Fumlko mont n ClIllenêrc. mtdi,..
m . ,est presque) faire»' Cela peut sembler deral s ~u( lu En l ' e men .-,eule d~ns U h!"l
11 ~ r llleni P t'me délecliuon morO'te, elle \e pra 1 d',a,ulTt" ft~"
<l, ql' on en JU
fdm I I ·
A
ge. pres avoir cné a la face de son père, et
del'a n
..tU
r ~Ur b. r u '
fi'j h
_ _ d
on, ("\CX{ue l'Idée dt' sUlclde el ..ou am.
il" lt'IN
conune tàll
.......rul! eUe a\
- rt neauto- ...... '.
_que
~k
1 e ft ume sa h d un 1 r ;j d nu\e. elle dit )' renoncer Non ....ms une Le al U nn~ ,'e~1 d epou,e
, ame e la misère et J'envie d'une existence .(' fi tlüt'qtteldl~elulafalldubten,elqu'en\énttcedonte ("ae
II Li i. len FUkudll
luroU D Plt uhCèl10 d 1
. ICIiQÛlkllrtdu,nana,p 1+)8 n U Fe!.tlval dt' San Sl'l).t .. tlan, 1998. P 14
ernr>l,ons et les incessants changement, d'hume .
" . ur qUI a/Te
na5!cs. L lIlCldence des cause, externes sur les con (tent se
, • lPOneme s Pt,
nllqUl', Lhomage, paunete, modernisallon urhame ~ts - crise' IoQ
. ,americ . etollo.
mœurs ou pesanteurs ancescrales dans les aunee, "",~t anlsat
, ,. . . ~~. e, guerre '. IOn i
SIOn, desarrol et nouvelle influence amerieaine da 1 et defarte
. ..' . ns es ann' . 'COnf;
peut erre ausSI bIen soulignee et donnee comme décIs · . " ees Clnquan
. . . • l\e qu l'cr le,
esumee selon les films, Sur le roll' de la guerre par. angeo,ent"",
exemple la ~...
entre Le Grondement de la montagne et Nuages flottants . ',coo,pa'al
, qUI se sUIve \()
n'étant séparés que par Derruers Chf}'sanlhemes - ne lnan nt presque
. ' q u e pas d'it '
Nuages flottants, 1 acharnement de Yukiko à perpétuer un ltnguer Dij):
. . souvenir d b
en Indochine, la detresse, le dégoût de soi et le dés e onheUt
" amour de Tom'
constanllllent nu; en relanon, comme c'était le cas d 1 loka SOnt
. , . ans e roman d' .gl
avec le conilit mondial, la defaite et le bouleversement d J ,Ofl .n.e,
u apon qw s'
Dam Le Grondement de la montagne , antérIeur d'un an et do ne cbronologi enslUI" u
plus proche des événements, Naruse élinùne les raisons do' q emen'
, ' .". , . nnees par Kawaha
pour expliquer. la veulene et 1 mfideltte du mari ' à savoir 1es ravages exercesu
chez lU! par la guerre, pour se centrer exclusivement, et sans la . J.,
. • " momw,
11
a USlon a cet e\enement majeur . ' sur]' amour que le VI'l'ux Shin go porte asa ' Nrnges flottants: Masayuki Mori ct les manifestants qUJ chantent. [Internationale-.
belle-mIe, Demlers chf}'santhemes, qui prend place entre les deux ftlms, traite,'
~",ers les licissitudes de trois anciennes geishas, des effets de la défaite et de l, (,"ulle travaille, tourné en pleine période de progression conquérante du
1occupation arnencame '" sur 1a trans f i'
ormanon des mentalites . et des corn· Japon en Asie et à la veille de la Seconde guerre mondiale, étonne encore par
portements, Kin, Tarnae et Tomi sont confrontées, la première à deux résur· une âpreté dans la chronique d'une famille de prolétaires au bord de la
gences du passé (un anden amant abîmé par la guerre qu'elle évite et finn misère gui s'accordait mal aux impératifs de soutien à la politique nauonale
par chasser, et son préféré d'autrefois qui va la décevoir affieusement) ,les deu> (la censure a, semble-t-il, coupé une scène jugée excessivement cntique
autres à un ms et une fille " modernes» et affranchis, Mais là encore, la déter' avanl de refuser un projet de Naruse jugé crop « social ») . Dans l'inunédJal
mmation par le "01 et l'abandon avancée par Fwniko Hayasru pour expliquer avant-guerre et durant les années de conflit déclaré, le recours prudent à la
co~ment les trOIs femmes sont devenues geishas et éclairer l'âpreté au galll comédie, grmçante ou douce-amère (Acteurs ambulant5, Hlde.ko, ltCtltll5t d',uto-
de Kin, le goût pour la boisson de Tomi et la tristesse de Tamae, se voit co!ll' bus), à des récits relatifs à l'art se situant dans le passé récent de l'ère Meljl el
pietement passée sous SI'1 ence par Naruse. Un critique de 1"epoq ue n',, n'impliquant pas]' apologie des valeurs féodales (La ChlUlSOn dt 10 lanterne, L'Art
, . l1nee
d ailleur; pas man que. d e se di re perplexe devant ce choix, et d' avoue r qu' du !hOitre) , ou à la peinture de la vie quotidienne d'une peUle ,iUe de pro
ne tomprenall p l 'etan. le point de vue de Naruse sur des lemme c sdont (QudJe vte agree. bl e!), offrait la possibilité de continuer a' tourner sans r''''uer
...., ,.~J'm-
as que ~. .

nen ne nous étan d lt d ct:Jon ou la répression. Au début des almées soIXante en revanche, en pen
e eurl pa"e' de malheur et de mlsere, . . •. de tOnt ' ' une gener.·
, Celle ..p e r p l e x i t · .
e SOuvent exprimee par les commentateurs quant aU f' ""lOt· estatlon politique et de troubles sociaux, au moment ou 1
tlon de J' , • . ,. rune « nOUI el e
'ue du emeaste mtr d· 1 . d'ailleurs eunes cmeastes radicaux commençaJl a llUpose ,
. a UH a a questIon de la politique le plus souvent Yague » ja ' . N use a été en bUlle a
p'N'e dans des term . " ' 'J' aU leur la.. ponalse (qui s'en prendra surtout a Ozu), ar d ' '1
et' es ou SOnt confondues les positions attnbue es a ~t tflttque d . n en 19b1 UreLl
ce gu on croit p , . . d' 'colll'" hl!) e Conservatisme surtOUI pour son adaptauo . ' repro-
'r . Ouvolr en mdulre de ses films. D'abord consi ere graphl " . bo d ,JI lui a ete
P Ogr~SlSte » dans le' . . ges (,jill thé que de Fumlko Hayashi, Chromqut dr mon laga n age l' goi,me
Il1I1.s ' , s annee, trente pour sa IJeinture de personna ,_~ t , noUs l' . " d "on film" e
scr Ouant le JOU d ..
(comme 1'/' _ g es traditIons et en rébellion contre les mceurs
(eou'
,Dt 'rIJ.\te avons rappele, de ne pas aVOlr denonce
»et 1 d' ..
an:. . Iode, ,lllné<'
'ere a a lm
lerome des L d' esure t alJU
"1ngt e esengagement poltuque de la rOlll . -u",non du
d'un fll m '. armes une (emme, et dans une moindre m plU' ,aUtre '. .aI La ml'. en acl .
anteneur La R ..heu x 1" e tIntast penode d'intense agitation SOCl e ' oru d'.rgu
pauvr~ il '. ,' ue sans (10), et sa description des ml . rfll e et de l ' • e veillent et aU n d
, a ete taxe ensuit d ., , 1 deu~ !l'tn', a romanciere dans un melll mou , n m'n,e e
moltl~ des ' . e e« manlen,me » pour des fùms de a che r.,;lf '" setnbl b ' ,orl. qUO l qu 0 .-
me mes années A lan a les, permet d'ailleurs de vènfkr enl ,
, Lomme Le Chemm parcouru ensemble ou ,a
la r erunence de l'attaque, la profondeur de I~Lrs dffin '
. . Ile,. Ni F .
ni ",arme en effet, dam leur descnpuon de la la.l\r t UITllkoli
, ~ e, du ch' '}
faim ou de la ouffrance de, fenun es, ne cedem à l'a '1 °l11aoe d
. '. , nge Isme 0 .",' ,
sanon, et moms encore a la cro}ance en une ,olutlon c Il . Ua 1id'
, .' . 0 eUlve . ~
fin aux malheurs de 1 eXIstence. Dans le hne COmme dans 1 qUIIlJ'I~
de trente annees" separent, Fum ik'0, amenee ' a'firequenter l, e'.fill!! ' qUe plil
, . t ml heu d .
\'ains proletariens », veut bIen donner des texles à leur r . es" ter
• .." e\ Ue, I!!.. s 1
à« brandir le drapeau rouge ». De meme, mntee a ecnre dan se t'flis!
, . sune rev'U f.
niste pour} « denoncer les honunes », elle repond qu'elle le" e'tI!ti
, '" . s all!!e lro
se Ih'Ter a cela, maigre les gnefs qu elle ne se pnve pas d'evpr' PP<>\J1
. , .. ~ 1111er dur,
à leur encontre. Dans un epUogue ajoute par Naruse sur les de' Illtlll
sa Yle (le saut dan le temps de 1930 à J'année de la mort de la rom rIllers illOis d
'
en 195 1 et r atmosphère de sérénité lourde qui pèse sur ce très bea anClere.
, um~
ne sont pas sans rappeler la fin de Gertrud), le cinéa,te la montre enrichi ..
et 'l'tanl
dans une maison co sue avec sa mère qu'elle a fait venir auprès d'eUe
crOu-
1

lant sous les commandes et écrivant sans cesse. Sollicitée par des œUITe\d
charité ou une association de poètes débutants, elle refuse sèchement deb
aider, au prétexte qu'elle s'est toujours battue en ne comptant que sur ,lle.
même. TI est révélateur que l'un des deux seuls ajouts faits au roman Nu,?,
flottants par Naruse (l'autre étant, nous l'avons noté précédemment, une in[".
tian de l'oeil qui affecte le protagoniste), consiste en une scène où Tomioh
a rendez-vous une énième fois avecYulciko et où, l'attendant dans une rue.
il reste indifférent, étranger même et fIlmé comme s'il appartenant j ur.
autre espace-temps, a un cortège de manifestants qui passe près de lui en chan·
tant L'InternatIOnale. On ne peut que partager, sur le plan d e 1a polwqu ,· eeten
restant dans les Strictes limites de l'oeuvre, l'opinion d'Audie Bock selonql
la grandeur de Naruse tient « au portrait qu'il donne de cette blessure ingue ·
msa. bl e que l' on appelle la vie », inguérissable parce qu "11 « n 'attribue pasd1
sou lUrance humame a des causes externes ». Nous nous per mettrons e\.1
nuancer un peu en ajoutant le mot « seulement» : Naruse (prache. en ce
sme
encore de Tch'kh e av, qui a connu le même reproche d" III d1fférenu i d~.
.' de pohnque)
manere .. n ,attribue pas la souffrance humallle . seulem/lll
causes externes.

ECLAIRCIES
Nous ne croyo d ' 1attribue, a,"a
r
Jo(
Ils pas, cependant, que le pessimisme ra ICa . bl '" 1.1.c1il.Jr. À. el..o l"rabei 1hoeko lJJ...Jm 1ne•
ait empêché q "ilm nt posSI e i(y. k
U
ga che, de haut en bas 1 hdcko T,kamlne et "um

·
1es eX1sten~es ue ses Il s posent la questIOn d'un chang eJ1le .e aJlr~ 1 () I(agawa . J d k 1ak lf11l0 t , '" ùro Ul
l "dol" lil'
. 'il . , . 'e La \ 1 Itûn Ct Un Negam, · l\ tlt~uko MlUra cr HI e '0 .
o

nJJc\
el! " ,nI qu y ait toujours répondu de façon neg atl \ le r,r' ~ tt I(Unteko . ' f n.t1c et b: pn1me
e ete meilleure s' 1 h , ent " u lrabc (la d,'tpuce, l'éclitlr, la reconclh.ltIon 1
Nob k ' . 1 es c Oses S'étalent passées autreJ1l ' à ,pO
u 0 n avait pas ' d' rg ,
la renonce aUtrefOis pour des raisons a ent .eS tr'
mere deTomiko? C'est la question ' . dans les anne
les deux pelit"s hiles de S .
. . lIlcerlii l
repond pas. malS a queslion . . .e nllll .
nombre de films. non pl tnsI~lera ri.
. ' . Us sous l ""
d U1le reyene sur le passé ' . a fo",-
. malS a · ·••
l'ici el maintenant. Dans L'É 1 pr0il<>l~
c air, U . ~
rend oppose Osoe. la mère fatahst n dia,.
que le monde est lei qu'il eSt eqUIeslIn;
el que .
sen. de lenter de le changer a' "" nen n,
. .. . sa 'we I<i
la refracraue. 1 unpatiente qui Yoko.
. Pense qu'U
possible de le faire bouger. Nul d est
1 OUle q .
cet instant le film ne prenne P' li 1
aru POUr ~
jeU1le fille. et ne la SUIve quand ell .
' . e qUItIe ~
famille pour \1Vre etile ailleurs il esl
. VI'a! qi
le personnage de Ki)'uko et son pa
reaurr.
sont peut-être les plus exemplairement
« positifs » de l'oeuvre. Mais aucun quié.
tisme. aucune résignation définitive ne ~
dégagent des autres films de Naruse. seule. Ptndam le tournage du Grondement de la montagne. le producteur Sanezumi FuJimoro. 50
ment la certirude que l' endurance. le courage. Yamamura, la scénariste Yoko Mizuki, Yasunari Kawabata1 1\'1ikio Naruse et Sersuko Hara.
un gesle. si limité et circonscrit soit-il. peu.
vent faire que naisse l'espoir. un inst,nt, .pprend que le bijou qu'elle avait reçu d'un de ses maris (son propre père
d'une vie un peu autre. D'où les merveilleuses donc) et qu'elle lui avait demandé sans illusions de faire expertiser. était un
éclaircies qui surviennent parfois et msSI' lui rubis. Osoe. sans se démonter. commente fièrement: «J'en étalS sûre.
ùD;m"'U5<.Deh.autenbas:M,eko pent. pour un temps du moins. les nuée;
ton père n' était pas homme à mentir. » Et les deux fen1ffies réconciliées
Talammt. \0 Yamamura, Mlcko accablantes et la grisaille des jours. IGyoko.
s'éloignent de nous sur le chemin du retour. Une clarté surgie dans la nuit.
T~nt et ~ 'r"amamura.
dans L'Écloir se décide à fuir la maison de ~ du faux qui étincelle pris par erreur pour du vrai. un bijou que l'aD pensait
mère et les ~omplots qlli déchirent sa famille ine du toc se révélant authentique. une paix souriante enyeloppée de mUSIque.
pour tnlUver dans le quartier de Selagaya une chambre calme. aèrée. spao eU5l ~t-i1 enCore possible de voir en Naruse un peintre de la seule grisaille et de
et envIronnée d . , l' à r,ban'
e mUSique. El Naruse. là encore. se refuse a aIsser
~~~ '. . ~ humeur morose. étranger à toute joie? .
re qUi cron a un ordre immuable du monde. malS assez nest fréquent _ surtOut dans les films de Naruse tirés de livres de Fumiko
plde P<'ur 'VOIr él . uI . Dans un'
eve se e quatre enfants de quatre pères differents. h
SCene splendide à 1 f' d l ' reprOC /
H'Yashi
li. - que le recours a' 1.art apparaisse . comme 1a se ule . promesse de
d' ..
"'Olt qUIlte sa f.mil!
• fi u film. Osoe rend visite à sa fille. UI
. . .' 1 confronta
. ~,.""epiPhanies. à défaut d'Ul1 bonheur durable. L'amour des livres et la ur run:
U,lU g. e et .lnre sur elle le mépris des VOlsms. a d' eenre. . , . ce de mlsere
gne en aigreur t . d 'r unisson 'l d vaIent arraché l'adolescente vagabonde a U1le eXlsten d
-lima! entre 1 . d e en Vlolence. un orage d' été gron e a le Ciel e dé nv D . b doge un acteur e
es eux femm . . 1 cèrent tht.i e. ans une scène de ChrOnIque de mon loga on .
nOlt. tanth, es. et \oudain un puis deux eclalrs a sa: tre et as . .. . d bout à un comp-
L . qUe monle 1. fr' et une ilf .r du b plrOllt poète. voyant Fumlko en train d eertre e d t",.tes
t'...r1llants et Un' . mUSIque de pIano des voisins. une ere . l'e/lU ar' l 'reun eses~' .
s lS. La d e c h . c. lace a PUIS 4 <, . ou e le travaille comme hôtesse. demande a Ir ." Quand
Ion. Kiyoko apaisé arge. eu heu. Je ressentiment laIl P pI'1' 'chClle 1 • Ile pre,ere.
~, cl e demand' , . be ux yeU).' . ere"" et ui demande quels sont les auteurs qu e 'il n'au-
. e lUI offnr Un L, e a sa mere SI elle lui trouve de a eut.~ ,~nd \an h' . lu » il avoue qu
1 p "'rnono d" . . un n lllll.rn· . S eslter: « Heine. Pouchkme. W unan ' . d Le Rtpll.
ne". SUPpl 1 ele (<< Pas un kImono d·occaslon. iJII' Pl<t.JqU'alS 1cru trouver pareil talent dans cet en d rait. MiCluj'o. an>
pagn ~ le • rnère l ' d la raCl les tâches
quo Il' Ur 1. chemIn d OUt a coup joueuse) el propose e. 1 brIJI,~t <l.;, It e si . . d'épou;e et
e • iV'l[ pris po u retour, Osoe r.masse un bout de m eta ~" 1'" Illesll 1a1111sen aVant que sa terne eXIstence
qu~s l' [; , te époque a\
'ec regret
Ur de l'ar . iCIYo "1 .l~ Y aSsent renoncer elle repense a cet , marchand
genl puis le reJeue. el peu apres Parvie· • um ent a un
nt 111erne pas à vendre son W;[f
d'occasion, tant les années d' , ' if;ku}'O atteJld ct'êlr~ ~eule pour ferJUter da
Ue fill
1 e "" , ' ' ns un Ill'tant
sont difficil~s, Dans L'Eclol 1 apres-gUe \ la hela traJlse'ripllon pour piano par LISZt de lA Camnnnella de Pagamml
r, ors d' ttt 11' , r-
annonciatrice de son départ ,,", Une '<l'h_ elr"""' t encore, dans Les Produits de beaulé de Gmzo on VO't '
Je Olmen , ~ .. ' . ' 1 un c.am4
l"etu di ante paun" que sa mère ' "'Yok o -'~
l ,enltnd 1 elOlloa peU balourd de passage a Tokyo remer un poème à une h"otes,e
pu'
lui expliquer qu'elle peine' oge a l'êta" ,nard un l'uer quand elle dit regretter de ne plus pouvoir en lir
, a acqu' • pl. lUI exp Iq , , e, que
loyer et se prl\ ~ parfOis de n
ourntur
,Illet sOQ J,
-J
\laf el ,
ui tra'Val'llenl durement sont ceux qUI Ont le plus besoin de bea Ut't
ach~ter des lines et des dis ' e POlIt ,gèn q S
qUes al"
nernent désapprobateur de ses at " elon,
TUs, Dans
nom'eau quartier de Setagaya ell SOn
,
couple de Jeunes voisins un f '
' e se he '
a Un
LE]EO ' " ,
, l'écriture, la lecture, la petnture, la musIque peUVent alllSI offrir
, 'rereelu danse,
,œur orphehns qui vivent dans ne " comme autant d e moments' d'ero b'es, une ec
'h " a la tratne
appee
Une grand bel Narus e, "
entente, Le frère accompUt de b ,e (, des jours, Mais il serait faux d en conclure que la C1Ùture "haute »,
" , on gre les ""forme 'ttérature ou des lormes C d' art venus d e l' OCCIdent
,
tache, menageres pour permettre à l constituent
, , , sa SO!ur J~ Iran de l , ' ,
de poursUIvre seneusement ses études de nède à la lourdeur de 1 exlStence, Plus profondement, ce que
lUDIque r el , ' , , , "
piano, un piano qu'on entendra dans la der- mJntren l qu elques films exemplaltes, c est que la \'le Im'I\'able ne peut etre
nière scène du fihn, pendant la dispute pIUS vecue qu'à y introduire parfois une part de jeu, si infime soit-elle, de
la réconciliation de Kiyoko et de sa mère, El mise; distance, de parodie, d'imitation ou de simulacre, AinSI Hideko, la
lors d'une des multiples scènes de retrou- receveuse d'autobus, se prend-elle à la tâche d'apprendre le texte de publi-
vailles orageuses de Nuages flottants, Yukiko, dlelOuristique qu'un écrivain en mal de notoriété a accepté d'écrire pour
épuisée d'avoir déversé son lot habituel de J'aIder à redonner un peu de lustre à la Compagnie qui l'emploie, Elle
reproches, trouve encore la ressource el tr.vame avec lui les intonations, les scansions, les gestes qui doiwnt en
l'humour de comparer Tomioka au Bel-Arru .ccompagner la récitation, Elle perfectionne son jeu en répétant le soir dans
de Maupassant, allant jusqu'à accompagner Il chambre, avant de connaître une « générale» réussie devant un spec-
hn de TOutE la (arrulle CTal'l.ilJe les sa comparaison d'un commentaire cinglaDl
l'l,ur ullIque (son collègue conducteur admiratif, qui en oublie de mar-
C:.IIIfl'1ltsdtscnfanh \tusei TOkugawa
qui concède au séducteur du roman une ~uer les arrêts) et une « première» plus difficile (des passagers bruyants
ct umlko Honma mqwttlio.
détermination et une énergie dont elle Juge perlurbent quelque peu sa prestation), Plus parodiques et farceurs qu 'Hideko,
Son amant dépourvu, troi, des Jeunes frères de Kiichi dans TOUle la famille tra\OIlle, angoissés par le
MatS ~ temClgnages d'un goût de la beauté et d'une aspiration au bon,
"I~at qui règne dans leur maison après la proclamation \iolente de leur
/lieur p "'nt p... les VOles de l'art et de la culture ne se cantonnent pas chez
IInt, commencent, pour conjurer cette tension, à faire des cabrioles da~
~.ux seUls filins nres de Furniko Hayashi, Dans La Danseuse (MaiIurne, J9SJ), ur cham
un peu Connu ure d' (1 cinéasle , bre en repétant
' avec emphase les "œux que K"Ile h'1 a expnmes
- '
WSOll n b un roman de Kawabala précédant Le Repas e , en JOUanl à se demander s'il va se décider ou non à partir, Le film prend
t pas eaucQUp l' ' , , r"h") 1an'
,enne ball atmer et Il en attribuait l'initiative a la a 0 , li!SUr celle ' '1 éparation
trllle l\amiko l ' br ologue scene merveilleuse de légère lé dansante, ou a'
'" ,U d'un U ,Sur e pOint de quitter son mari, un ant op , tne-Ialle Irou ' , , , ' de-chaUSSe< que le
1 de [aJl1' ubli le une forme medite, pUIsque ( est au tel-
ne- tC'Jnorrum leu SOCIal pl
, u s pauvre que le sien à qui elle reproc Je l le lienl ' 'bsenent aveC
es en sohtalre' ", Jan l que JOUI ' en la personne du père el de la mere qUI 0 ,
sonna" esl tr k' ' S apprete a partir avec son amanL Apprel l' tlude le 1 r " C' '1 encore le Jeu
l nnu.. Inalad Il l crOI " j P alond lrembla11l audessu'. de leur [Cle, es
tlli '~"bord '"_ e, t e retourne che7 elle - provisoirem , eJIl en , ans la de ' , , ul arracher un
,on., ,fIlaJs '"Ul, dans unttr' bell' , 'tonDanJJll 'Ti'e ,rnlere scène de Dermers chrysonlhemes, pourra se d
• t InOWants es e ;cene filmee en plans e Oll PUIS ' ... quall son
([tpu • ' par r e n o n t ' , d Ile aperç un vrai éclat de rire à la mélanc:ohque lamae,
le ardtJ dd ,er a 'on projet de rupture quan e , !PI
dt: ' \ lit eUt InalSon, '1 adlo le
E' 'tUe leur fille "son man en train d'écouter a a r, ' ",r~
".an un ' au Intme , a 1 Or
• aUtre de ' moment, est en tralll de danser _,~
lQgnt (que 101 '" troIS ad ' en l d' Ja"~
<ruse tenait aptanons de Kawabata, Le Grondern 'IJeur
,au tontr d mel
aIre u précédent, pour un de seS
amie Toml, geisha delai ' . film» jugé à 1 époque trop long et qui dut 't
, ssee Co peut ' e re rac.cOurci
maiS plus energique im' lllllle Il ,._.se, Ce « , 'on apprécié par la critique mais considéré (
" ' Ile la d' e ~ \P- diSlf!buu, ,. . _, omme une
d une Jeune femme amer ' elll atcl , Ir la . 'ea ste pour eVlter d aVOIr a aborder des thèmes 1
, ICanlSee ,"t f ' du Cln " , , P us graves,
crOIsent en moquant son d ' h q~ ell.. J, tr Slon ue Naruse preferait. Il raconte les tribulations d'u 1
, e anch '. IV', de ceux q , n coup e
la « Manlyn Monroe » ,. , elllent; tl un bulants d un genre peu commun. Ils composent à eux d
. <VIaiS p • f' 'dien s am " eux
l'exemple le plus pur d'un .. e~t-ètte ./CoJ1'1~ de scène Fujiwara, 1 un Jouant le~ pattes de devant, l'autre celles de
'. e JOie illl
vee, surgie contre toute atterrt Illolt _ le ch:': ils réalisent ainsi, en quelque sort~, Je rêve des d~ux petites filles de
. . ea~c
dICtion avec la logique de l'h' . on~a, der ne; ,( être composite fau pour mOllie de chacune d elles), Ils prennent
lStone 'nt/ dUO ' 1 -, . ,
donné dans la dernière scène d,eSt-il ~nct ,. ellent fierem ent eur « art » tres au seneux, racontent a qui Veut
dame,' un « r'f f'
U u- i1m » daté de l'atm'
e Plu" 50u- ce qu ds app e cinq ans d"etu des sont necessaltes
'. b
pour ien jouer les pattes
ee q~ ' écouter qu , .
celle de Nuages floltants (1956) A 1 tSlUt 1'5 .' et dix ans celles de devant (celUI qUI a ce privilège ne rate
, '''' . U P us fOtt de dern ere , .
d une enteme scene de ménage S U ne occasion de mamfester son ascendant Sur son partenaire)
, entre les d'ailleurs pa . '
deux epoux, un ballon de papier _ ans relâche le comportement de vraiS chevaux pour progresser
, que des etudient s ' .
enfants ont lance trop fort tombe aux pteds encore. L
'imitation parfaite et durement acqUIse du henrussement marque le
du mari. li le ramasse, tente avec maladresse couronn wu .~ent de leur art. Le malheur survient le jour où la tête de cheval
de jongler, s'aperçoit que sa femme l'ob- est rrrémédiablement abîmée par un coif-
serve avec ironie, ]' envoie agressivement feur maladroit. Le directeur de la troupe,
dans sa direction, et un minuscule mincie soucieux de rentabilité, n'hésite pas à rem-
(comme il y en a tant dans les films de placer sur scène les deux comédiens par un
Naruse) s'accomplit: d'un lancer à un nai cheval. Les acteurs évincés trouvent sa
autre, le goût du jeu]' emporte dans le performance nulle, mais le public semble
couple sur la tension du conflit, les gestes ravi et fait un triomphe au vrai cheval, qui
gagnent en souplesse, accordent peu à peu n'a pourtant presque rien fait et a même
leur rythme et la fm du film reste, comme p~sé sur scène. Dès le lendemain matin, les
le ballon, littéralement en l'air. La priseà deux compères, ne s'avouant pas vaincus,
revers de la vraisemblance psychologique lunt défier leur rival dans son enclos, ]' ef-
est si surprenante que la femme d'un couple fraient par 1eurs rua d es et leurs henmsse- .
voisin ne peut s 'empêcher de commenter ments furi eux, et fimissent. . fUIT
par le faire '
- exactement dans le même tempS el dans ptteuserne d
nt ans les rues du village à la
1es mêmes termes que le specta teur - ce grande laie d ~~ c '
rait b' es <:J.uants. Acteurs ambulants pour-
Fm
h
de Dem"" Chrvsanrhe' .
D
mes.e COUrt moment de grâce : « Due . qu "11 Yune len sou d
aut rn bas M"~'llD
<II
tonsti' s ses ehors de farce amère,
v L Monroe., minute encore ils se disputaient. » tuer une m aruere
. ' d' « art poetique
, » de
....... ,
.u.... M L, '
~ltu
OC.uzoli et Cluka\u, H , l ' des éclaJf' se, où 1 .
kawa· Yuk _ 050- Pour trouver formulée la 01 l' c
, ° Moch,zuk. Ch kak Cles . l'art de a '
1 natu es queStlons du rapport entre
re et l'
l-!o"'law" '. 0 que la ressource du jeu ou les 'ilhté 1 art, le modèle et la copie, la
. tences et e se bl
teur font parfois surgir dans les eJOS '(éJel -<beur d l' m ant, celles aussi du dur
a% Hbn de Narnse dl" plus dures, il faut peut-être e~ se r~tuO , e ap .
lm die prenussage, de la rivalité entre
GJnbUlGn~. Main; amb e ~ee 1940 entièrement consacré à ce rheme" J'art' ~, ns,desim' .c,
lttent
.
peratltS economlques et
lOmmt Tsuruhnchi TIUeux _,
a pr .
emlere vue que d'autres fùms toue
hanl a
t»I.
Loci.. Ù! <t suru)lro (un ' eu r de lrlÏtre e du public, SOnt abordées sans }
J Clwnson dt la 1 e Joueuse de shamisen et un chan l le dIll d" et tou '
ch'nUn QQttrn, (1' ." .. Ire ( ""CIeux JOUrs avec grâce . Ce film
,~ vers 1. rnode apprentissage du Nô) ou L'Art du u'tO ,d'!Jl1 II Perme
~nc~ns Stle d'un dépIt oUrd'h' t SUrtout de mieux saIsir
l4rnrnenl burl"", ,acteur de kabuki vaniteux), et en , ue dl bl ~Ien '
--~Ue, II eSt p , 1 poeuq e,n qUoI le fameux et indéfinis-
eut-etre plus éclairant sur a at~rel
» de Naruse n'est la
Tsururuchi er Tsurujiro: Kazuo Hasegawa cr Isuzu Yamada.

il'image
r'nt dnémato graphi que et la distmguant
' , de toute photographie, a>su-
une valeur
;UOl!els' Null de v' . " .,
ente a n unpone quel mm, puisqu'Us lui sont consub-
'Dnde ,sim l'ement
., • car ce (< temps qill, ne. . pas », toUl autant que« la
s arrete
iIJlJhul gest, qui ,P ICIte » du naturel. devra être élaboré par le cinéaste, ,elon un
-krt'UfIt
an"
.ulong den appartient qu " a lUL
' Naruse a accomph sobrement ce gesle tout
reproducuon . ~llJps COmson œuvre, Le naturel comme quahté de la forme, la sensation du
d' une elaboraur
, ,memen la plus rigou ' reuse, d' un donne" preexiSlanr, maIs. le ,ITUi< du lécit si me de ce qui ne cesse de passer (l'un et l'autre résultant d'un arl
jl<'1
ne, que A<I<ursJ .mb 1 quai He de 1a ~OTme. On pourra Il dire, en exagerant
et un, , '
a d.,.
'''''ConslaJtpeu voyant q' u on l' a 1ongtemps tenu pour facile). ' c eSl a. ces
Merl
'. eau· Ponty dan, L'a u Onts recoup
. , e el meme • . la quesuon
anuupe .posee' Pal :.l~ll1ent et les que sa11 cmema
" dou. sa continuite el sa tenue .
>\ entendre'muS]-
1Inllan 1 Ou Il ne louel ,Il el l "pm t " Pourquoi le cheval phowgraplII<" a
moralement,
saUter
1 Sur pace'
1 Et p le pas le.s'o enlpielll
' mouvement donc. a 1 Il. l' aIr dt
l,ur la toi1 e, dans unourquol par Cantre . UTl
les chevaux de Géricault CO 'nt
1"" ',A ce tle inlerroe pOllUTe
de P...L .
poun '
am qu aUlUlI cheval au galop n a J
' aIraI
""ll dO 1 ga !Jrm, le phrl h" ' ,hra"
el c' 1 nl l "Julrgnalll O>fJp t Tepolldall en cilan t unl 1
e phOl a profonde •• . ' ~ridlqU'
ff[e.,." og raphe q . . Ur "C tstl artiste qUI l'st \ l .
...,"!:st ce a' ""e
A,_. UI
qUe le eSl ment eur, car dan, la réalilé. le lecnps III al....
\'
mouveme 1 .
nt et e lemps qUI ne s'arrêle pa"
proprv
Uturd I~f)i.
foh, f
~I~.) PiilRI HO
FIN DE SAI SONS

1
1
1

1 • ue l'approche de l'automne est rarement pressentie sans la note


1 De mem,e q déJ'à!» il est du d esun
. d' un age
• d' or d"etre toUjours
. . 1u.
revo
1 dt regret d un « ,
Naruse qui a connu ses plus beaux moments durant les deux
1 [<tune de ' • .
1 I!'S d'or du cinéma japonais, dans les annees tren~e et onquame, seran
l "deux fois révolue? En lUI consacrant cet essa1, n avons-nous pas entre-
1 une tâche égale en pathétique et en vanité à celle du protagoniste de Nuages
1 :an~, quand il tente à la fin du fùm de faire revivre une morte en lui colo-
l ,mtles lèvres de rouge? Nous devons avouer qu'à aucun momem, durant
1 Illedmion de ces pages, nous n'avons été troublé par celle crainte.
l Us'agissait d'abord de dissiper la brume de clichés sur la musicalité grêle,
I • fatalité doloris te et la beauté un peu terne et souffreteuse de ce cinéma,

plur en souligner au contraire la nelleté du trait, la fermeté du rédt, la


ruissance du continu qui y insiste et les vertus d'endurance et de courage
,',1 n'a eu de cesse de prôner et de manifester. Il fallait ensuite, et c'était
plus difficile, tenter de ne pas céder à la tentation nostalgique. Le constat,
~, dIScutable au d ' . .
~\duo ~aru", ndan 1 ml' emeurant, que 1 oeuvre de Naruse temOlgne de groupes,
P" t e tournage de Suages épars (196-). lieux d ' u ' .
•to h: n UnIvers soc1al et humain, d'un mode de production ciné-
grap 'que et d'
ISparlerdu' un statut professionnel aujourd'hui disparus (pour ne
>lllfma lu' ~1Scours, triomphant ou désolé, sur la perte de consistance du
JI souv~-rn:rne dans la diffraction infinie du visuel) conduit en effet le
nt a deux . d
14~n d' a((HU es opposées seulement en apparence: la déplo-
Une pen . .
/Sardeuse de n e Irreparable génératrice de mélancolie, ou la tentative
inr Jntlatrice de pas rendre définitivement celle oeuvre au passé en la disant
j~, feUillet e ~ormes non plus de cinéma, mais télévisuelles contempo-
"tel'e-r'alit'
. on (.amilial
.' d ·
ramanques ' . voue
en sene, . producuons . d'egra d'ee
I~t e Une em' . . .
Ilr, nar' 1SS10n de Fox TV diffusee par Canal+ ne portau-elle
<'U aVons use en The Simple Life ?)
'nt d eSSayé de .
f nous P' nous garder de l'une comme de l'autre, refusant ega-
lJc d
'Nat revalOir d e 1a modernité aujourd'hui largement reconnue
e d' Use dans l'lu
' InactUel d" St01re de son an pour le qualifier, selon la gwse,
, a
·t·qlle des notio!" dl' gr"a"le l't dl ,1< ml tOllltr, f 1
\lal" 1a ln 1 rI !',:"U", •
'a pa, fait pour autant que 1l0U, tl nlIon 'Je. p è, attach
a .. on nom Il _ . _ arer tt ' . e
1 tante, ou nantes. Il eXI,te hl en un gn, naru . lInemad
couleurs ec a . . ., . '''l'Il fOlld ~
d "me que la« IISla » hlen lon\lll fan lhez hl) p " alnent~
maIs e me . aranre Il'' '
I des ce gns, dam ses eta g en.lent, l't 'e, modUlati choIt:!
pus gran " , Olls, fait .
·hoses -les peintre, 1ont toUjours 'u pJu, llettes e J Paraltr,
toutes l . t P Us l'il'
IJ 'glssait surtout dans cet essaI de montrer l'n quoi es,
sa. . " et cOmme
a ' n edem aruse
a , ce cmema de 1lIlSl,tanle . du quotidien ' de Im l' nl\,
man l' n."
d 'une
~(
\'le» et du temps incessant, durall, en soi et pOur le< a
., Ulre5. La
culation actuelle de ses fiIhns un peu partout d an, le monde, les ham'Clr
'
re'pétés la reconnaIssance gran d'l"ante, 1"
e1 '
argl"ement du Cercle 1 mages
' . ongtel1J)1I
IimHé des fervents attestent ce dernier point. Mais le plus import
, ant ell
qu'il dure en nous, comme chez ceux qUI, un Jour ou un autre, ont eu \.
chance d'en connaître la révélation.
Ces quelques lignes s'ou'Taient sur l'évocation d'une saison tOUjours
trop tôt venue Dans un beau mm tardif dont le titre la nomme, L'Approchrdr
J'automnr(Akr tochlDU, 1960), Naruse, racontant l'errance solitaire dans le shi'
tamochl de Tôkyô d'un jeune garçon qui veille précieusement Sur son scara-
bee (symbole de l'éternel retour), revient sur ses années d'enfance, D'aurres
mms de lui évoquent le printemps qui s'éveille ou les nuages du ciel d'été,
Une seule saison manque à l'appel, comme d'aiUeurs chez son éternel alter
ego Ozu ' l'hiver, Aussi, pour compléter le cycle, c'est à Rêves d'hmr, une
nouvelle de Frmcis Scott Fitzgerald, que nous emprunterons une phrase
qu'on diraIt écrite pour qualifier son cinéma: « La seule beauté est celle de
l'acier gris qw résiste au temps, »

'~
l""''''g< dt ~Grond
CfflclH de: 1 YafO,fIl 0'"
Ken Uehara, Setsuko J 1a.ra cr S0
a mOntagne
DEUXIÈME PARTIE

1 FILMS AU GRÉ DU COURANT


ON COURAGE, LARBIN! (1931)
LB • film)
,",,"ben ganbare - (8
pour tenter de placer une pouce d'assu-
rances, 11 se rend à la ,1lla de la nche
famille Toda, qui a cinq enfants. Quand il
arrive chez eux, Okabe s'aperçott qu'un
démarcheur concurrent l'a précédé, Us se
disputent, se bousculent et fom tomber
l'Ull des enfants. La mère de famille les
chasse en refusant de conclure aS'ec aucun
des deux représentants. Okabe entreprend
alors de séduire les enrum en louant :.
Oube, agent d'assurances distrait et peu saute-mouton avec eu.."(. tandis que son
dIlace . vit pauvrernent avec son epouse , concurrent essaie, lw, de circon\emr leur
ln beb'
e el eur Jeune fils Susumu. Le'
1 . bonne. Les enfants Snissent par être amu-
1'lnJn de '
' temperament bagarreur se sés, puis attendris, quand J\s dècouvrent
l
I~mtd'avo· '. b '
KI . , lf ete attu par un certain Ull trou dans la chaussure d'Okabe, et
J, mais c est l '
" a mere de cet enfant qUI s'aperçoivent qu'ils ont en poche plus
!tItl se plamdr
<!!1 e chez eux. Ken semble en d'argent que lw. MalS une nouvelle dis-
ilsez mal .
"t "'lé Sa en, poml et SOn aéroplane pute commence an,C le concurrent, et la
Susum ,mere informe celle de mère les écondwt de nouveau.
U qu Il lU! r. dr . •
"issU au a blentOl souscrire Pendant ce temps, SusunlU ess.ue ';ll-
rance p ,
1 on'eill d~ur prOteger son enfant, nement de se faire accepter par un groupe
e en r. . d'enfants qUl louent à l'aéroplane. Huoshr,
lInUel o_ aire autant pour
cr
, fi, pa " .
'uut par lm '
suggerer algrement le ms aine de la famille nche, meneur ~e
~ rOts, et p '. la bande, ne nent pas sa promesse de pre-
nl, U Our evtter de tels
" b ' n cadeau' . ter l'aeroplane à Susumu SI celw-o va I.e
r.: u, \le . a Son garnement.
n ln alors récupérer sur un [Olt ou
, il é(aJt [Ombé
p., sa c reprocher v lOlem
b lem 'nsuH usUOlU
. . al e se.
i1!trd,' me leur misère l'un Une bagarre gener " .
l' payer 1 l
'c abl" Ell eur oyer et la fatigue
' rosse les troIS ganuilS et déténore le ~uet.
, e n'l' exploIl .J. ,on
''''oy.
a lesite pas dans sa
'<h aux"mvalser 1a p h oto des aieux
Il Vil ensuite raconter ..on ~-d
d'abord her u
ère, Okahe \f montre ,
P 1- lll~ dechante en
Pf('rll"l d~rs d~ leur pauvre logis. couragt:' de ,on l s, n ' . ha'"
redOubler d' . que "l'Wl de~ ent.m L' {tU'
t à la famille nche. Il demande à et plaIsantent !;()uvent,
. et la délaI"e pour de plus Jeunes
appMllen boulIque pour ach eter r . MeIl' »
'-11er s'excuser le tance, va IUS- Susumu ava," tant aerop)" ,Il la Il " lUI demande s'tl geiSha!;, Au lC>ur~ d'une fête '1 .
., nI!i.tre el
"u . .umu d 4J..I •
en\'Ie Il -'. Jo . ....,I,t Uklku
qu'ale suppller, et devant son refus per- trouver le logement . S'êtOh_ nt ..,.. _ent Ter .0Y'ag eurs les pren· vulgaIre, ellc tente de St tuer avec un
. "nt firut par le battre. L'enfant paIl en
. . 1"'~· .
pleurant.
et repense tOUi à cou
VIde
pavee fli
CI d ent qui nent d' .' ,e rOI '1' '
._" ,_
et en désc ".""
'''l, ,q ."
ut' Ic~ do
utres v
aOl Oure
""ur de' . erall avotr un grau
Ir- Elle aInl
f .
ux ou un TeTe el
d
couteau et le~ mVltés l'en empêchent à
grand- peme. A l'hôpItal où SOnt venus
. alOIr he " la voir Terukiku et un Yosluo transform'e,
La Douvelle se répand un peu plus w-d sme lUI apprend que le bless~' lIne l'Qi. "l'Ur. . ' ui raconter ses LOUf-
... ,)nlnlel,ul . aq quelqu 'un d ' autre C't,t elle qUI demande pardon à;an fils.
u'un enfant vIent d'être heurté par un et que sa ferrune "est d .. , est son fU. id' rIS que nfi
~W1 non 101ll de là. La. mère Toda, affo- pltal. Okabe y COUI! à eJa rendu. 'l'h'
SOn tour et 1.
",.nt> Surp "rre tnste. Yoshio lui co e Les membres de la bande de Yoshlo
qu'IUlPIlI5S~e orte qUOI pour eUe
IT' _ 0
lée. s'inquiète pour son aîné. mm le VOlt ellondree au chevet d S "'l!Qu\~ s'étonnant de ne plus le VOII. viennen;
" e usurnu li uli feraIt n 100p où sa famille vit au un SOlI le chercher chez lui, Yosluo, qur
réapparaître porté sur ses épaules par son cad eau a 1 enfant q" . oIT" q maISon .
Ok.he en personne. Par reconnaissance, ",'ant de perdre CO~aIsur a JUSte le ttln", v. ns l1amer, Ji ukiku présente YOShlO
er fu .
s'esr remis à étudier, a déCidé de rompre
sance, d. d ' avec eux. Furieux de ceUe décision, ils se
elle accepte de sousrnre Wle assurance d er pardon. Le médeCin <man- bOrd d,a,. un gamin joueur et te,
,. . se rnontr ut Irere, .
pour ch.cun de ses nnq enfants. reserve sur ~on son 1 e Ires ."'" pe Misako et a ses parents. jettent sur lui et le battent. le IraItant de
C'est un Okahe heureux qui prend le
. . on e croit rn' ,une sœur . ' II lâche, de fils de geisha digne de sa mère.
perdu, mat' Il finit par etlle 101, Ue déclare à son pere qu e e
chemm du retour et s'arrête dan~ une reprend" 1rf'S \1Ie, e 1 ell Indiffèrent jusque-là, Yos!ùo, rendu fou de
espnts devant ses parenrs fi . Ses .' pour l'avertir qu e ne vou-
ous de lOi, rt't:nue .
rage par ces Insultes visant sa mère. se
'" . If' sa sœur devenir une geisha
<lit pas \0
.,rom. elle. Le père. extrêmement veule, rue sur ses anciens complices. Une bagarre
2.APRES NOTRE SEPARATION (1933) ","JI" que les temps sont durs. que la au couteau s'ensmt et TerukiJru, qw vou-
Kimi to wù=te - (19< film) lmulle rraverse une mauvaise période ... lait protéger le leune homme. est bles-
qu'il porte. La gêne du jeune honur, lerukiku le traire alo rs de fainéant, sée accidentellement. A l'hôpita!. elle
est g;ande : il aime Terukiku et gard, dllTogne et de profiteur. Il faut l'inter- apprend à Kikue etYos!ùo qu'elle ''a devoir
rangee dans un livre de classe une photo œndon de la mère et de la jeune sœur partir loin et gagner de l'argent pour é,,-
qu'il contemple souvent, où tous deux Mwa pour que le père ne la barte pas. ter à sa sœur le même son qu'elle. Yoslno
apparaIssent souriants et tendres. Quand !JI, qwtte la maison en entraînant Yoshio l'implore de rester, répétant qu' il fera tout
elle lui reproche ses absences àI' écal"t que J'inadent a choqué. Elle demande pour elle. Terukiku lui demande de ne
son attitude envers sa mère, puis l'in- pifdon au leune homme de lui avoir pas changer, d'être fan et de veiller sur sa
terroge sur ses sentiments pour elle, il lfugé un pareil spectacle. Si la mère de mère. Elle assure qu'elle-même aura assez
part en courant sans répondre. Yos!tio est devenue geisha, ajoure-t -eUe, de courage pour vivre et endurer.
Rentrant chez elle au matin après une t", contre sa volonté, et elle lui demande A la gare, Terukiku et Yoslno se disent
Ktkue. ùlle geISha d·.· ge mur, - s.mqwete .
""Ur scn ms~oshio ,qur. manque de plus
nuit passée avec des clients grossiers et ~ bIen 1. tr'"er désormais_ adieu. Elle lui déclare l'auner plus que tout
InSultants IGkue trouve son fils endarJlll ATôkyô, la Situation se dégrade pour au monde et lui demande de ne jamais
en plus
<
SOUVent recole • s est lDlS a. bo lIe
e' a arequentcr une bande de voyous En
lourdeme~t près d'une bouteille de sake u'ue Son Cl'lent regulier , lui fait com- l'oublier. Il promet. Elle affirme alors étre
Elle lui reproche sa condUIte et Yasluo Pttndre qu'II ne
pourra plus la voir aussi
cornpagrue de.. uhht . . heureuse et le train l'emporte.
d"'~ue gtI!Ja deper , une I:u:'e fille répond avec dureté qu'II boll parce qu il
tns son amvee aT' ky' est bIen son fils. Elle a beau essayer d. lUI
p<.ur en'oyer de l''N>' . a a , er qu,
~D..')tate un so
-.ent
h
a sa farnille, elle faue entendre qu'elle ne faIt ce meO 1'~F.') DE C
Itcelell e. devant Son II reste tOXOto no HAQUENUIT (1933)
Duroll J ' . pour l'élever décemment, , 1 • }'U!ne- (20< film)
e SUIs deI' une ;JI C • J1lere UI
"dernand . 1 VIe e umme " mflexible et sort apres que s. r
quelqu<s ch~... • leune 6JJ e de Iw arracht:r' . 'il no u Omitsu, serveu," dans un bar du port.
"eux bla demandé pourquoi, des lors qu 1 tU'
Teruktku que Son fih ncs. Elle confIe a Ilne' rentre chez elle comme chaque 'Olt, et
rH une telle hame pour eIl e, d piUS
un" qu J Se montrehall le' méuer qu'elle pa;. D.hor;, Il rencontre un e foI> ' D 1iI retrouve son leune ms Ai'obou, avec qUI
Yo.!uo qUI Ir ' tres dur avec elle , .' devall t ~ elle vtt depUl' que son mari Mtl,ullara
"'-n ' 'Ine dan 1 Teruktku , Elle s inqwete pif-
. dt tn quête d' S il rue avec sa. , • ' n n < f ' I de veJllf l'a qwttee. Sa logeuse Iw con>eille d aban-
.gare et finJt par Iw proy---- uJI l'\l
\Olt un un maU\'aI; donntr ce metier (( Ce n' e~l pa~ bon
orchestre de coup, aper_ eIl e chez ses parents, qUI habItent
P""nt qUI re rues. Il provoque pour votre enfant »), et de trOUwr un
'pPrett alt lx, garde le 'pectacl I.ge au bord de la mer YO,bJo
homme honnête MaIS. selon Omlt'U,
ilT • r. USculer e et Pendant le voyage en traIn. .",D'"
"'
les hommes bien ne fréquentent P"' 1<,
T.rUkik .." sa fUlte yos\Uifld 1. pohce
U e!Tray" 10 tombe
sem bl e transforme'Il . se montrekl iu .~
rO
tf' i la VUf- d SUr prévenant, saunant aveC fe efl t 41.- serveuse~. fer
U COUteau ar"g Elle e!'lt souvent contralntt' dl' con 1
regardent la campagne, P
\ lt'lI'- \ Ol!'oIl1~. qUi le Lon<;1
d rtIll un po u [0nune leur
, petil-Ills. Ma" nir la maill'F e d'un 1 ,ome et e
d Chleko donne
Il . la nUll ' OstJm • evoque
Plus lard _dans .
lIe . . e re~out a demander unI.:' 1 entretlendr., mats cell 101% 'r< dO' d musique, E c se leur ~u.:ur ame(' Orlon' :c Je m

=
.J
lof 1aJ.1u C , , ,_ e fortllIl, tT" 1 ons e ' e S01..Vu:n')
) 1 de> eÇ 1antent mal et que d' dIt:, elle aiman beaucoup se promener
.• "-'rronne pour le; rein huer,
.l\Jm:e a "" l'-
A}'Obc u
. ' m... ",: Par
e ct rer" 1
." ,l' 'lèveS c 1
"" e .enl aS d'argent. E e
Il sur la terras," des grands magasms. Et
1.1, refu . . en1 rout argent
Un 1our. en renrrIDt. OnUlsu
St 10
tTOU' e
.., de -<lOur chez eux I-ohzuhara
m....
sa r: ere dOit une fol'>
l ,arg<nl l sa patronneenCOted
IlL Au même mom rour Paler l'h' ~
'cl
Une VOlt,,~
-t~
,q"
~q
'""
nPCta e,
rl
ChIe,
P
"1 n' rappO . ka qui rentre lard
Uiète pOurel Quand CIti.'eko arrive,
.
sa façon de "nc a changé, die" est
à fréquenter des voyous, elle sest sans
!
ent, M.izuh "Jl' ) ..on!ir~- répétiuonS », pU.IS dOUle pro'Dluée et a trempé dm, de mau.
,'est oc.U[oup degradé depllls ,on départ T)ert' te 6t' InalldrOlI ara dk....
emenl de . -.... If"" text e des « , cc:
vais coups. Un JOur, elle m'a dit qu'elle avait
U01.ll1JlS avant. J a l'air en maU\d.be ~te camhnolage Blessé au bra; fatte Ul ... pri ' tag e où elle s allatre
flI~ rern1er e
et. .weL ~es chau~~ures écu!ees et ... t· .... Il r....ient chez lur pour Par 1. Poht, ~on" aU P , d du linge, chante el rencontré un ancien pianiste de anéma et
remeltre l' ' "'" lent etell 1 qu'elle vou1ut qurtter la matsOn et le quar-
Lbau».ttes trouee', au bord de la do- a ,a femme Consternée eU ' argen, .,I,Ulen ' de danse. Osome a
' . ' eSem gr lques pas .
charctisaUOll- Orrulsu le reçoit rrè., mal. le (. Q ur t a dit de falfe une h Pon, r,,1 que on miroir, jo ue pensl- uer d'Asakusa. Elle le regrettait pr"que
case P eI devant s
trall. de me'qwn et d'inhdèle. MlzMara Tu voul'l' reVOrr COn ms . aretlle, ~Ioln l . en sûre que toi el moi allions en souffrir Et
, ,matsilvad· du shaJTll S '
en raloute dans l'auto-dé\"alonsauon ll1! le fib d tln pri'onru'e ev,. ,tlll,nl d'une promenade en barque elle a disparu. "
. Traite mOI \.omme un lmen. mm aussi r·»En 1 UfS
elle demande à son mari d p eUfl, AUCO 'Ch.ieko lui promet de Dans la journée du lendemam, Osome
e se rendr son fiance,
,. me dét"'te Je ,w, ,..,nu mal habillé et mals M:zrulara. après lui avou' , , e, "" . • t de lui à ses sœurs. La se promè.ne au bord de la miè.re et s'arrête
les maillS \,des, J1llli la.IS~e-mOl érre le ecru Un rler blenta
mot, se lette dans le pon et s pl . amoureuse dévie sur la ques- un instant pour manger d"" gâteaux qu'elle
e nOie. U "",tISJoon
pere du netlt au molli.> un rJur. » n >emble lettre d"a,t . « Un homme comm ,du mariage, du couple et du double tire de sa manche. Un Jeune homme veut
lont nt de r~ .. r A)obou et Omltsu. e mOl
don mourrr, prends bien soin de nOire ~,;. Chieko se met à chanter. Un la prendre en photo, eUe met alors de
~j de. n.ll~ •
bon gre ma. gré, .cœpte d . héberger. fils. » Om.[su déchire rageusement le ",u plus tard dans la nillt, alors qu elle se J'ordre dans sa toilene et pose coquette-
MI1Uhm semble s être amende. Il se papier «Tu as bêtement qwné ce mond~ lromène avec son amoureux, des voyous ment. Elle son un mirarr de sa poche pour
rIlfl li \.-hercher C l '':''l\ail et se prumène tu es un lâche. » vè.rifier sa mine et ôte une miette du coin
repèrent, et l'un d'eux propose à ses
'ioU\'ent sur ,t f")ï a~ec . .on ms II aime Ayabou apprend ce qui eS! arme à vmphces de monter un coup « facile » de sa bouche. Ma.is en se penchant, elle
rau qu 'Orrutso abandc nue ,on meller de ,on pè.re. Omiesu s'apprête à continuer s'aperçoit que sa chaussene est trouée. Elle
""''"' le couple: « Je les conna.is, elle est
SI"T\t'use el r 'te au fC')pr. Mal~ sa son travail de serveuse, en SOuhaitanl à son Wtseuse, et lui serveur au grand hôtel en rit, puis va se promener sur le tOIl du
rechrr .. he d emplC..l reSte vame. La fils de devenir un homme fort. Omenoi. )} grand magasin où Orea aimait flâner, avec
patronne d'Ommu lw propo,e de deve-
Dans le bar où elle essaie tant bien J'espoir d' Yvoir sa sœur. O>ome et Oren
que mal de se faire entendre, Osome est finissent par se rencontrer sur cette [er-
iUI puses avec un gros client visqueux qill rasse. Oren den1aflde des nom'elles de leur
•. TROIS SŒURS AU CŒUR PUR (J 935)
• "'te de près. EUe le traite de « nul » mm et Osome lill repond larornquement '
Otome-gokoro slwtn.in shimai - (25' film) <ili '
ent se fâche, une bousculade s'en- « Comme d'habitude. ,Mm je SUlS d",e·
r.ude. Osome déchne et se contente d'\Ul< l,l, Shamisen d'Osome tombe et se
. ni. nue dure.»
réparation de fortune, La nUit. o. ~, Ia pauonne la chasse. Dans la rue, Oren s'esl imtallée a,ec le pra ms le
retrouve chantant dans un bar en ~ 01(' e tencontr Chi k
. p sonne ne qu,U, a e, e 0, qui lui apprend Kosagi, il est aneint de tuberculose et uadle
compagnanl au sharnlSen er
~'ur 0 VU recerument leur troisième du sang. 11 a perdu >on tra",il à l'hôtel,
1 eCOute les clients se moqu ent d',lI',
" IJ
' .. t les filles. 0, "n dans Un lramway. s'épuise dans l'usine où on a blen voulu
housculenr grossleremen 'ur rttour che '
palronne allume un poste de radIO po l!rocherd z sa mere, Osome la voit l'engager el , eul retourner dans sa ~e.
tut ar \trement à ses éleves ' de depen-
- Oren est décidée à le SUlvre, mm ils n ont
couvrir la mUSIque d'O,ome. 'I,re
4 d'l,gl,nl. Les filles protestent : « On pas d'argent pour le tram. Elle se sou,ient
Dans un cabarel dont Je ,ty le"" . s ~ e on
eXplicItemenl auX « Fa 1ies bergCIIlCJO
ete .il"".,. cl nous traile comme des mélancol.iquement du temps ou "
, il se sont
. 1 • llliI ans les rues el dans les bars installés dans un appartement et ou on b
pamltnlltS, la w,u r d'Osanll'. . parJ!l SOn On . '
(~v(jlut' ~ensU(: Il ("nlenl sur
la stene " [Iles gentil. " ".. ne nous du Jamats url appelail les « JoyetLx inséparabb »,
. _ ' 'ourt \t' ~"'
-""gnal! """antl es e' l'eves effrayées el Dan, la maison d e la mer 'e , une dl" .
d autres danseuM:'s assez <.: lOUll on de .
m
Son fia.I1U· , h.' l' rune hum , 0,0"
e qUl a
r"e J "'n!hall! Sa mere, Osome plé. élèves est malade. Elle a dépen,e le pe~
l'''n el .
l'heur<' proposé de J'aide a Ile 'JeU ~ ""1en, al Jelle sa bourse sur le d'argent gagne,en.10UaJll d e' la mUSIque'
Elle .c"l'Hl )lilf,d 'os On, Chi k . . d'Qo.Ollle, dt,
regarde aJnoUIt:U~f'menl. tlonn.nt , t 0 qUi commente: acheter, a\ ec la comp1Idtt'
.k ,eS can .,t. '~VI <lI' f qu Oren soit partie J'ai bonbon., el du choc"1at Unt dt "" Lanu , Il
r('Use I:l apres Il' Spf'(lac ni ... u,,' . ,
, blem' ' (ly ;iJ. -.Ullenb qu e: e
la féhcItf'Ol t'n couhs~es. VISI "lll.. j" ,j JI trouvé ma propre rades lUi rapporte dt."" 1t1t: l. _ .
, 'bU" d ' l!1I U1 t'Il dl'(Tl
fait St·, dtbul'. q~u, tsolée de te qumer a oblt:nu~ d'UIll' Il'Ulll' Ilue q
\ln,tu }'il5.' . • lUl bateau
.' ouse de l'onell le hele de quoI faire un b d'
. 'e' ~ promenée avec son fiancé l'horloge de la sLep • on Iner et
Aprt..... ' u .... gare '" upes ge . ulllernent qu 'Il
n e e annonct' a sa mtre u un événe ment.pe.
d.tn' Ull !erralD vague en parlanl d'argenl Oren. aux CÔtes de arqUe IOh t 1( alof !:. tranq à sa nièce éton
, san a· 1\ CIal ». la sOlTée avance • l'heure d u d'mer
püur leur manage. Clueko retourne au allen d le depart du . nu nt" no n" . 'pliqu e
la hagarre. a demand' tr"'n 0 "-"d, 09 .,lul-(1 ex de d'aller Jouer au pas ... la mère pose de. questions de pIns
L, 1 p<lUr son spectacle de danse., . sante . ... ~, l'habllU
Û~re , eau Iian' . 'Pt
Les.

,... .. "ell' a endanl ce temps, en plus pressante; Sur la nature de la


qUI (ûnn;ussaJent Oren ont deade de prendre soin de sa ~Ur cede~
VI.l}"OU.'i
""q oPg LU ' ~ » donl il entonne
I « surpnse ». et c· est finalemem l' oncl.
de IMre le coup qu'Us pro)etalenl contre fille bIen ». Elle rejOint la •qU! est" "'" 1" nd' 1" GI da) . en interpretant " qui SUTVle11l Il salt que le mari e.t acruel.
avant le départ du tr~"; en %. "'"
a
le fiance de Clueko. Dren a accepté d' être ?re t un air,
...."qu,m en de Joie de Kimiko. le lement en ville, mais ne se montre pa>
une denuère fOlS leur comphce pour payer mulant sa blessure eU . ale et %s ..- . la gran ,
, e sOuh . 1· surpris qu' il ne soit pas venu les voir. Il
1" frais du "";<Ige avec Kosagi. Elle parYlent chance à Oren el lUi di iUle ho"" ,.IOIS. ' . fille qui veut epouser
. t qUe CL L • • , e leun e . pense qu'il est manipulé par l'anoenne
• attirer l'arru de Clueko dans un traque- pourra certainement . 'ue,o nt • c d un . et celui de l'bomme qUI
, pas venu 0 deilll,frere geisha avec qUI il vil. soumis à sa volomé
nard au prerruer étage du cabaret. LoI'que « J ai peur de ne plu' . ten ,n d
b ""yous J'entourent et tentent de l'tn- CIue . k'
o. Adieu. Osome
s )a"'ais t
l evo it "]IItpOn . , 't maintenant dans sa et qu'elle le quiltera dés qu'il n'aura plu;
.» e train U illère eCfl poème désolé sur J'ab- d'arge11l
llIIudet; Osome, qill a tout YU d'une fenêtre emportant Oren et Kosag ' CL. P<rl, bre un autre
1. ,"eko Après la longue attente décevante de
VOlsme, Vlen[ à 'ion secours. ConfuSlOll. dis- avec son fiancé en taxi mais' ilTrt" ""'" d l'être aimé et le manque, puis-
pUle, bagarre au cours de laquelle o.ome tard. , i l esl ttop ee e les capables de rendre le cette soirée. et devant la tristesse de sa
llees rlara 1 •

m;Oll un coup de couteau qw ne hti étall , er!Core plus triste que 1 hiver. mère, Kimlko décide d'aUer chercher
Osome : « C'est fini. » Elle s'alT""" 'ntentPS ,
pa> d,,,,oné sur un banc, le shamisen tomL .. chez elle avec son fiance, elle· même son père dans les montagnes
IX: il terre Je relO ur " .
\U!llko continue a le défier ludiquement. où il vit. à Nagano.
Quand il dtt avoir s~if. eU: répond, ~n le décor change complètement ,
S. MA FEMME, SOIS COMME UNE ROSE (1935) ,une fille émancipee, qu eJle est tres images de nature. vallon majestueux et
TSUllLl yo 1=. no yo ni - (27' film) '<C\Ipèe' coudre et qu'il peut bien aller montagnes au loin. Le père. Shunsaku.
d'esqUives. de défis et de dérobadess'.,,- ~S<I'" lui-même. Mais lorsque la mère, les pieds dans J'eau d'une miere. est
gage entre eux : non, il ne J'attendall "'" qw s'es! absentée un moment, revient penché sur un tamis de chercbeur d'or
c'est par hasard qu'il passait par là... il Illi IVe( toujours son air sombre. ils sont qu'il secoue sans comicnon. Shizue.1a fille
propose d'aller au cinéma, mais .lIe ùccord pour se demander si eUe est de de sa maîtresse Oyul". \-jent l'appeler
déclare avec un air mystérieux ne pas mauvaise humeur ou en crise d'inspira- pour le cliner. il lUi faJt part de son décou·
pouvoir accepter, car eUe doit passer chez lion. C' eSl apparemment la deuxième ragement devant ses recherches mfruc·
son oncle pour parler mariage ... "lpothèse qui est la bonne, car la mère tueuses et de son llltention de changer de
Sa mère Ira, qUi écrit de la poésie, est .", raconte avoir été émue dans la rue par lieu. Sur une route misine. KinuJ.:o. tres
chez elle en train de relire un texlt tsperude d'un pur moment de bonheur chic (petit bib,. pochette. cravate) et
mélancolique, truITé d'allusions' l',b- liIlUW une petite fille en promenade
détonnant dans le paysage, rencontre un
Ou""'ruro hnllarue en 1ufTIne de«syrn . VIt
/Ttc IOn père et • .
casse, sa
C
h sence de son mari Shunsaku, paru VI ~ sa mere aval[ jeune garçon qUi rentre de l'école charge
p orue nrhame» dans un quartier d'af. avec une autre femme à la camp,gne USSure, el la mère avait déchiré un
liUres d. TÔÎyô 1 . de livres. Elle lUi demande où se trame
P ongees Sur la rue à l'argent meau de Son ki
Une enveloppe contenanl d e o\iljere M . mono pour réparer la la maIson d'Oyuki et le garçon. msune·
paTtu dE' fenêtres d·· 15 et fto
bur.,. Immeubles de .,s.u momen
lU. leux de >10'''' ba .
vienl d'amver comme chaque mO le U'1ll t d e!rad'
UlTe poe· . livement méfiant. ,'étonne qu'ell e
' " . t pas IOill t ent celte vi .
de Ir.,. . .u 1 ISSes. passage d eplore que le pere n y al Par .. sIon. Ito est interrom· connaisse « son père n et sa mère.
nua d. fer om, vues de voies de che mOindre mot ncle Un VISlleur . 1 .
""'". qUI UI apprend le Kimiko arrive chez Oruki. qUI exerle
n.ns un des bureaux Kimiko, en visite chez S?O 0 ~rct lIso.u tn~nage du fils d'un ami. Elle le métier de COIffeuse el ,"it dans une
Ou éli. travaill vtd." de la socélé materne 1 qUI· demg ' · re sonpereP ,,. liSltot com cl
'. Kuniko 't , aller VI ana POUt 1 ~~n e d'un nouveau nlaison modeste avec ses deu.x enfanh el
y......lée.pr· lar amamOlO, qw qu'il a quitté son foyer pour . 'pliqur
. 1 lUI re ttonne .a ceremonie. et Kimlko Shunsaku Orukl demande pardo? à
liste d. tourses . C e'melUfc, dresse une avec une ancienne gelS la, lU!> IJIlt aupres d
gneUSernent 1
d1iUle
en lllScnVanl sa .. . <uS non P , qUI" pl' e son fiancé que sa Kimiko. Elle est certaine que la Jeune fille
"-_. • pnx en fa l, que selon elle. Ilo n etall ,.- , lige"t i nI n'h' aInt toulours de manquer la del"" el affirme la comprendre Elk'
......... Elle pl,,__ Ce de Chaque , , 'elle neg
te se;
&0Iç0n d' "",""le un tre. bonne epouse et qu ".....QltS·'''te. pa s, en Certaines cir- lUI apprend que ,on pere a
, J' ppelle « la
etou eti&e qUi feml d mslant avec le de ensUI
Son mari. Kimilw a or b . 1 leuot c • a d'
enlr>in d'''O!re e crOire quO elle lat" d pen ser sans compter 'k' le )'eune gar(l>n.
petite per1e d e Ta -ra '>.
prO)el de maTlage avec SelJl' ede,co e~ cou . ' ue. e aie de ....1S0I1'
qUllt< t. t.... une leure d' 'l ' • s. g'and "es avec
lloIt... .....,.u. amour. homme qui ]' atlendalt a a
• 1 sorDe
set)i 0
~
. S··
elJl, e Il e de plus en plus mrng , "
- - m~ pUl' '\.l 'l"l.'Ul
,dIe lotnbe ,de ..• r Il<nl il,s u e surpnse. son père ce qUi se pa.'-", matS '" tard
~ Pit "'__ SUr SOn fiancé v lravaiL Le fall que le pere p""' ....
lui repondent qu'i1,omp",ndra plu,
Connatsse pas celw de J(tIIIlk~."ddltl
'Pcr, Iliai ne 'ue. Elle essaie de le
- ...... Un'leu,_ enu ~. Selle 1 '1
....."OUrt'ux mel e qU'i! Va 1 e perd de vue . De nlau\'aise grace. l .1\..1..'epte cependant
problème. mais ]' oncle pro eUr rP,,,'.,_ lko .i la renlontre dt'
'!to surVlUll f Il, Il munte dans It taXI par le'lutl
,. qUl dol! ~rre ~ur le d1t:~nün du Dans le 'raI d , frère d .
.. \.n..a~u, 1 U retau "ne l e , >nere Shunsaku 1 Jllele , t lit "rIvé et 'lue Se111 ,pre'
~nd lb :-.t' retrouvent sur a montre prt'\ 1.'Ilant r, Kim 1- a
!f1p ,. rU'- l( •
retour Q U.;l.,II "
e el au " II;{) J "l u1" fu rt ; 1· rune ('p<HISl '0»"', av.Jt fa,t attendre
, 11'·0 reproche a ,on pere de ne
)ute, ,,",Il " ,on père, et Shu k e nt IVe , .. oUJo d' "eg Ige
le' YOlT loPi. de son pas~gt' n" u lu nI" p,l r<~.he 1 ndant dIX ans . Aprh It départ, ICimlko 'Olt $;1 mere
pa. . ett'i'" ,en'·"", oranges et du lhocol
al. La ,
1 Off" d
t•
~p "dèle pc
se rthrtr da 1S sa chambre en retenant
.. ""jh ...A reptmse du pere est nette . « Je ,le " t Kimlko qUI
rtt"'un' » de KimLko sr. " OlJc: « 1 • )1 ~ OlCOan
. e laIt ent nit: ,,1 nIaI 'Iorée de ne pas ,e, larmes. Elle commente .élanco!.
...'Onn;ù" ,tO
depUl' \1ngt ans, et plus nou, ne 1 aimais pas, malS . endre 1. s~ ère ep
_.mble • plus notre couple ,e " mamtenan" ,Ill 11('.1".1 111 rtant Shunsaku quenwnt «Ma mère est ..ne perdante,
\ VU 0'> ' n c h tr. J enne le; enfants d'O. t Ii 11J'\:st r 1 En pa '
Jegr.dan. E11e:ne diminuall, et au fond le garder » >ukl. J, \'lll J1ll' ~llO J1l~r, d prendre soin de sa l'Ile nt' ~all pas se hattre ,

) mepmall Je ne supportars pas" A Tôkyô, Kinuko s ' ",de a'SeIl' e


, ' on pere et .lC'
JrhLates,e el . . on rafllnemenL » hlmiko se promenent ensembl e. l ta"," l1Jer,
et lUI" rendent aloe; compte que l'ar· seu l e, toulOurs morose d arch, ONT ON pARLE (1935)
, evant Sa l,LA FILLE D e _ (29' film)
gt"llt reçu chaque mOlS par Ita ne venait et '" fille heureuse de Ce n m,,,
s retrouv ·u ." DOmUSum
pa; du p<rf, mm d'Orun, "ns qu'û en lto veut prendre ut) taxi m . 1 .. es
, aIS ep'
U"- L'harmonIe familiale est de plus en
plus menacfe. SI Kume, casanIère et éco-
saLhe nen Shun".l:u n'en paraît pa; autre· montre reticent Kimiko _ . erese
, enJouee nome, reste souvent a la maison ou au
mm! ')urpn'l « Elle est ainSI. elle n' en- pose alors de falfe du Stop co ' pro.
vcir pas son 'us aù collège et elle , mme dan, magasin, les autres rentrent tard Kimiko
un film americain qu'eUe a
nlw 'te pour \"Olb. Elle prend cet argent . 1 vu, " en sort fréquemment le SOif le père VOlt
mU11e e geste. Le désir de la mère l'
sur le -alaL"I' de ". fuie Sillzue, dont elle em· régulIèrement Oyo et le grand-pere
pane et un taxi les conduit dans
un res-
• <>cr fie l' ducauon. » Le trouble de !aurml. Le père mange de bon appé"l, r"ient le plus souvent "Te .
K.mil0 grmdll boit et veut bOlIe encore, la mère désap. Une entrevue, orgarmée par un oncle
u sorr, apre- amrr ete 1ll\1tée à prendre probatrice propose de faire « quelque entremetteur, a lieu dans un thé'tre, en
un barn, K.miko, un peu à l'écart, se rend chose de plus constructif». lis vom assIl. vue du mariage de Kume. Pour accom-
c' mpte df J'enteme et de l'amour qui ter à un spectacle de Kabuki où l, père Jln5un vieux quartier deTôkyô, Nabaya pagner sa sœur, Kumko a consenn à ;ha-
reguenI entre Ond", Shunsalru, Sluzue et s'endort. La mère, humiliée et en colère, ,TJm la succession de son beau-père à biller de façon traditionnelle. Qumd le
le peLI garçon 0rulJ masse le dos de quttte le théâtre. lld<rewon d'un commerce de saké prétendant, Sato, interroge la timIde
Shumaku fatigué, le garçon fau ses devoirs Kimiko commente plus tard avec son lUtrerO" prospère et aujourd'hui en dif- Kunie sur ses goûtS, c'est Kirruko qUI
pw, reate une leçon sur la piété filiale. fimcé Seiji l'échec de ces relIouvaWes 5euhé. Il a deux mIes : l'aînée, Kunie, répond à sa place ou commente se>
0) Jiu demande une fOlS encore à
« De lOute la journée, û n'a fait que pen' . "'tr.lditionnelle, qui travaille au maga- réponses en la dévalonsant «Ma sœur
Kmuk, de "i pardcnner d'avolI proVQ- ser à sa vie à la campagne. Ma mère s'es- et s'mquiète pour l'affaire, et Kimiko est démodée, elle n'aIme que le thé'tre
~ue ane pare ~le sItuarton . « Nous time trop délicate pour lui, maIS eUe le l<.. d'
. une autre femme, Oyo) , moderne, tradlllOnnel, elle pa"e son temps à tra-
som'ues paU\ies ... heureux tous les ~ur, , qUI' ne pense qu "a s ,amuser et a,
regrette dès qu'il est absent. » ,'ailler au magasm, "Bref. elle sabote
quatrr. Il' ne veux plS voir détruue ce 'CoUler du 1· au . K·lm].k0 Ignore
.
Le lendemain matin, au réveil, IlO el n , etre
• le projet. Elle explique ensUIte à Kurue
~ l:lh "'~ I!'~ ,e SUIs SÛre qu il faudra
len qu 11 r trr Shunsaku se saluent potimenl comme
, 'h ang eanl des
~mi-sœur de Kunie. Leur mère qu'elle ne veut pas la mir épomer quel·
dl· un JC'ur » Kmuko tente deux etrangers en ec
e ... r~<:: urer E"!1 cl • , bell . urnée qUJ ,_ commune est morte. Le gTmd- qu'un qu'elle n'arme pa, et reproduire
d' ho . "ant qu e!le était phrases convenues sur la e )0 • ",Ji[ et Cont 1 1
n~ rd venue dan'S l'mte:ntion de: rame. s'annonce.« Que peu vent-1 5
·1 bIen a,'Olr ::.ch
'm'nt p
emp e e monde avec ainsi l'erreur des parents Con~Clenle
Inpert"aTfk" " et' ,assant son temps à chan- que le manage de son père et de '" mère
dernand ' VO, maI' qu eUe se
11141Dtf"nant ~i .. à se dire' ", demande SeiJl de J;j 'lOUer
. du Sh amlSen
.
a été un échec, Kurue souhaite d'ailleu,",
un erreur Oes '" Ce n etait pas
" entrent ""ka a l'hab d .
Le soir, Ita el son man r ,s'
Ptrl" dt SlJU hanli~il aura rencontr{o lé d mau va
. . l "'''' d IlU e de se servir dans qu'Oyo \lenne s'mstaller chez eux
promenade VISIblement e 1 nI; u magas·
t"UX, tUt' s y POurra Tt'Venlr chez se para .n'nl d K ,Ill, au grand mécon· Quand celle-ci lUI en demande la raI
humeur lOuS les deux, et _ ~enl 'urue 'el! • . repon
. d qu 'el! e la croit capable
lt Itn<Jt.,,:;age . nIque ... . '"leu" ' qu e trouve LÏnlo. son, KWlle .
peme. Sei JI demande Ira JOère x leu L '
'<l"" d, bhlUJsaklIJatm, Oyulu prépare la , . que g 'lUe qUant '·1 e,ur pere, blen que de conseIller ,on père et ,on grand-~re
a Klmlko SI elle pense d' ,n'P' In~t, (il. a a reuSSile des mariages . d
Ia' de l' "l:ent u. Elle le force a ac 1 e ~( dans la gt'~non u ·L0I11111 eITe. Elle-meme
'([n, \IJJ dj>!i:; SUr la dol de Sh'- lep. traverse une nouvelle p laS brUS 'n a lUi •
Sbun..ku Ci ""u de Iag 'llL\Je pour . e alor> '), en e ·meme fait l'expé· espère être plus heureuse" elle se mane
ration )} Le pere annone .r nA! 1
Le père apprend par l' oncle ,q~e la
,. nVlSagt'
Ur 1 t>l SUr le P<l1n":; e à Klmlko. , ,. d' de repat U r "Ut le '. POUrtmt un pour
quemen! qu il a deCl e r ~I"' -ti VOI!:.lna ' . a Lhange
Kmut" propo,. ". rtnol1cer à par_ " .
tram de minUll. Il estIme
. n'avol r I<Jn <n gt est au (ourmt de proposition d e managt ... _ sato,
C\. ..," meme dt rentrer TeIllOn Cit"nne nt)ti,er hlnlll..ù ,
..... t lu.J 1U.\istt . k' seduit, veut mamlcnan( t'r-'
'tndr., "k SUis sUre

.
rIen C
a ,aIre a,To va apr e'savOIr
devo ,f ,.-
rlJo
"
d
!;llIIlk!" 0 et durable avec la , 1
que . 1
P dt lUI cl ya, qUI estime qu'II • . IUlôl arprt'ut" l"
tre le père de Seip et faIt son 1J'a",n bien que sa mere '11 P
!tela ' . , . '[ 1 • ]es Lon-Clis de
permettre le mariage. D U
[Taxat verne ~ur sa nais sérIeux de l\.Ullle. !\- a gn.: .
l hange cl J\ l!> t(
L lUC.<' nt rappT(){ hé Yoko N Huoko.
ner Yoshlko
Au «HlrS d'" ne a'lre ne ma':.Jge, elles
( ..nme que KiJ111ko sera uès . 'dan"
uule DeCide à mellre 1
es ch .•ccOrTlpagd· que sur
a~ a un IS
. II_ fanulle tandIs
rte nOlne .. .' .
que Kunle Na hara, le père Int oSes a.. tlnr r . .l mer , danser le d · curer t de "amour et dt: couple,
q !'JI est difl1cile d" erre heu·
~ , tttom ' c.", I1e,c en Cf a l'
. au mag asm. . le pere •declde de fere que Kitrlko a en pr ~ne "- ' convrennent
,J _t er comrTl
rt~(eTaH
core Or _ t"ttitt:
deulner °
. l' f"-u<
,ans en parler a ses •filles ,es anlles Il la ptend' &<lllJsée
, l,~r dans sa belle-
reuse quan d on a fait un manage
Pendanr ce remps, le commerce conn monne sé\'èren1ent « ~ part et la i\~ arrangé: " Une femme SOL-ruse au forer
'u,Val jC Inlrallallon 'e comme une
cal-h eue, tu ne sais
1
nue mexorablernenr à décltner. Le grand- s SatoItr. lle
. '.' pas • qUe l POll'" 0" "'~",ko esr rta , and aU télé- n'est pas tres attirante. »
. consrare que le sake esr malUS
pere , . bon KUflle ~e SOUCle de foi il"V . elle rep , Quelques JOurs plus tard, Masuda
Ill Ut reYe e alors que er de . ra Iller,
' , '1 . l1 ". IOUr faIre h' er le sert a ses
er qu ,11 conlmence même• a aVOIr
.
un
~. 'pare le r e Sa belle- aborde Hiroko dans la rue et lUi ~emel
drole de goûr Kurue, dern~re sa ~alSSe . '.. sa \'Tale Ill '
0) o. Choquee Kimiko ft, "1 t, pre 'at! les co Ufses . . . b un message pour Yoko. Celle-ci le decrure
",ù les dienls se font rares, S InqUIete et .' ne VeUt • ,,~rents, 1. 've son eau-
cuser aupre, de son père d ni s'x. ,\'f-. r agreSSI ,
S'Jnn<;re de ne pas avoir de nouvelles du ni ,al uer Oro quand elle .
el e sa
' ' u, 1t' 1 froid. e e l ' demande de sans même le lire. Elle ne cesse , pourtant
,.
~" Yoko UI . pas de penser il lui et reste etrangere, a
prerendant. KlITuko, toUlours très gai~, , arnYe. El! ' urDflla"e, t tente de lUI
sa "altse er s apprête à p ' tf,u "" • assages e , une fête que sa jeune sœur a organIsee
dansante. essaie de la rassurer . (~ Rien n a ,~ artlt « Je f.lre des m un jeune frere
moque d etre mauvaise J'e ' . b m, de j'argent,
ete deadé encore, le leune homme n'a , I n al esoin 'unrer . er sa l'eune sœur avec d'autres lycéennes" modernes ",
de mere ni de père. » Naba. ru
pas ère capable d' appréoer res qualnés » '. la renre d, er èfere raqUlU où elles mettent de la musique et dan-
la retemr phYSlquement er K '1 lIt : lycéenne délurée. Qu,,:t
e
Un IOur, parne à la recherche de son •. unie dOl[ sent entre elles.
s lUterposer pour qu'il ne la b r Iko, 'h"l rentre souvent tres
pere Kume le surprend au cellier où, • a te pas shm IC l, 1 ah Shin'icru, qui continue à rentrer tard,
C esr alors que des poltciers ar ml'I. r qu'û va jouer au m -
prétend-J, Il fait des « essalS ) sur le rn-ent ~... <Il prerexran b avec se rend compte du mécontentement
dans le magasm, goûtenr le saké rrafiqu,. r l'1 traîne dans des , ars
En lait,
...ke .. Ne r'inqmète pas, ce san! seule- et embarquent le père. Toujours aussi r des filles étormes de son grandissant d'Hiroko et de son refus de
~patns e
mem d~ ~. ') l oncle essaie de conso- détaché, le grand-père décrère qu, roUi se plier il ses exigences conjugales,
1porlemenr . « Si on regarde sa
ler Kume en lm rusanr que la famille de cela D'eSt pas grave. Le père, entre d,lU Hiroko, en visite chez sa mère, lui avoue
'TIe tout le temps, on s'en lasse. »
Saro na roulours pas donné de réponse. policrers, promet à une Kunie en larmes se sentir de plus en plus étrangère à sa
1:!'10 auend pauemment son retour et
Mals, au cours d' UDe promenade en qu'il reviendra bientôt er présente ses prepare du rhé. Shin'ichi, éméché, belle-famille et se demande quand cela
bar .. u, Kunie aperçOIt Ktmiko sur un excuses au grand-père. Impermrbable,l, lia fme boire à son tour, et très va exploser.
pont en campagme de Sara. Il semble grand-père répète que tour cela o'''r li, se fair pressam, mais Hiroko se Masuda, qui vient de ,'oler de l'argent
qu' 11\ se VOlent régulieremem. et 1'évo- vraiment pas très grave. mais que J'en- '",be dans la caisse de son employeur, tombe
IUllon rapide de leur relation surprend sôgne du commerce devra être modifiée Fllnanr avec son cousin Ryosuke sur sur Hiroko alors qu'il essayait de télé-
même le père Pt l'oncle . " Les Jeunes Kimiko pose alors sa valise er semble
gem VOnt crès VUe aujourd'hui. » .' ld'un grand magasin qui surplombe phoner à Yoko, et lui demande de faire
hésiter à partir. ~(, comme ils avaient l'habitude de savoir à celle-ci qu' il l' a[tendra dans un
,1." avant son mariage, Hiroko s'en- hôtel jusqu'à une certaine heure. Yoko,
7,lES LARMEs D'UNE FEMME (1937) dd,mander si elle est heureuse :
fit" que. le SUIS. heureuse? En tout cas prévenue par sa belle-sœur, déclare ne
Njonin aishu - (33' film)
préfer, erre Ir ' , pas)' croire et son se promener avec sa
. ep'ouser le ~. anee Comme une bonne
pauvre, Hlroko va devou cr:mrne une ' sœur Michiko, en traitant Hiroko de
~ h poupee. » Quand elle
nche Shin' ichi .
Yoko J'une des sœurs de Siun IC ,•
. ,. hl •
,;,,;1 ell~, son mari lui fait une
equonl'
naïve prête à tomber dans le piège de
n'importe quel homme Srun'icru essaie
' d j'arg enr un halll ' a VUe se promener
J'habllude d'emprunter e 1 .fusr me a Ginz Il d'obtenir d'Hiroko l'adresse de l'hôtel
son frère, qui pour une OIS
r. . le Ut".su
r. , and ell 1 . a. ne se calme
d" de Masuda pour le dénoncer à la police,
Elle souhalleralt se man
.et avec IVJ
déplor' "c; Utapprend que c'est Son
est Incon Sa femme refuse, et un basculement
un garçon pauvre, d a nr eUe /st,), De venant, les gens
s'opère soudain chez Yoko , prenant
pourtanr qu ,.II manque de cran mécon <l lC M son côré,Yoko s'est dis-
conscience de son amour, elle se preci
'Iuda er l'
La mère d'Hlroko n'esr pas pd' ·'tiIf'clion d a quitté, à la
pite pour rejoindre Masuda.
Iùrak., "r vendeuse da tente que sa fille, qu 'II
e e a enr• pouT
,,.Tf dJ1ll 'l'ur ch e sa famille Quand
EUt Plrle aVtc. une de Us une hbralCie. b" nto[ vi ez eUx p Shin 'ichi furieux fait une scène à
cise et démodée, aIlle le frère. uJl ,e, e tefu our essayer de
n touslll Ryasu'- l>es collègues de r· .' H'Ifoka a un t' leU . nt 'lt, le, er Shin' hi Hlroko er menace de la chas er. Cda ne
.....r d' b
o tenir un
.e, un 10
urnah~te qui
une JamIlle alsee.
• 1 el un '1 ~r "II ',r . rc le chasse
gamin in~olent et dro e, 't'olet'!
0
.tn rran 1: parrr, ce minable
sera pas necessaire, car Hiroko a déCIdé
n Co", • prime ' . eUe>
n Sot dl lll, mai, plu sons'- " J aHne sœ. ur, Yoshiko , avec qUI d n~ lia "lolJ d • and' , de partir: « Je ne pem, acceprer ce que
Put. ... hn d' 'Hne, plus
e "rr, d' IS que la famUle
bien Peu avant son dep 'art a n1ere ,p nr t 1 econfhur h · vous faites, il esr temps que je m'en
• un. LlIntll e , nn e sa Clau . e, nlroko et
velle famtlle, eUe ero e ge Un te d aille. Je sui, un SImple objet dan, votre
gar de triste
l't'conduit poliment U nt nouvelle fCJls provlSCmement
't ~ tt.~ pardonner si. n Hlroko qu'ellc va ' l Ire
,ut, l"Ir(' .. • mainte u,·)Ir" ' 1 SUf'nent alors réconCIlIés , Hachl et JlrO VOnt passer
"' Ible "II}· a plus preueux « Contmu er Je nant d. 'llq .flet 11 r.
resle ln 0\..'"
'honneur de la l"mIlle.
.
Proteger
.,
tiere Et tOI \alo, -t
SUI' de '" '1
ve.nue t t
f u'll ,a rc ere
Iq . 1 Ill
. Cl la fille ,or-
.
quelques Jours dans une auberge ... la
~Uf l ' • li te Ill · Ott~ .;. ,l (,,)l~e al' demande iroru campagne Qua.nd il apprend le prolet rie
1 ordre n' f· ... 1 pa . . tout. }) Elle sun cl part ... ukt". (endre e t rn ar1er ) b fot q1 Elle UI II
oque '"Y .,he! hn femme fiche, he e manage de H.chi, Jiro lUI révèle qu'il
pas. aVt'l :It' nUe Ur . ( SIJ n.
lun" 19 nuit orgueilJ rtou ,e!le letO" .elle eleve. " Ell e l'aune depuis toulours mm qu'il n'osaI!
l'ne fOl" e~core ~ur le toit d'· n tOI » COnternplm 1 . eUse Co t l'I noU\-
t a VIU. d , ote. "t ,a t que s'il la prend pas le lui avouer, pellSant qu'elle le détes-
grand maga'\lfl a'-te . . on lou~m Ryo- HlToko pro met J "'·'Ot.U ~ ~~n .' . tait Hachi "Alors, ne me Imse pas par.
,uke H1roko ,enIend demander ce 1 -h er ce qui est «b e COntInIJ er~ ~
Clere en ,e Dl c mero nt a n en pas
eau. )~ l~
.pOu,e,
Ils lor .
c I·t Jiro lUI par e
1 tir, scrre· mm fort contre toi. Si tu le veux,
le pana .
un coup elle partenaire et Je ne verrai plus Matsuzalci. » Us déci-
. t de nOUV
8. TSURUHACHl ET TSURUJIRO (1 938) , 0 prol: ., "e marier. Elle feint d' ap-
dent d'acheter leur propre théâtre en uti-
qu 1l \ .. ' lIsant l 'héritage légué par la mère de
Tsurubachi Tsurnjiro - (36< film) pee ,et: détachement. .
,<1 a dant une nouvelle fOlS Hachi, mais celui-ci ne suffisant pas, il leur
Leur concert est un t . enl cepen
pubhe marque son enth nOInphe 1. Ù' IOu le monde admire leur faudra trouver le reste de J'argent.
. . . . ouslasme. les . ble ellout . Les démarches pour J'achat du théâtre
C.lahstes SOnt ra\1S. La narur d 1 sp.. .."nl tente. Le plus bel averur leur
. . • e eurs rcl,. ur en d th'· progressent, un nom lui est même trouvé
llons mtngue. Sont-ils m . . ,.,dlt. mais le directeur ,u earre
, anes, SOnt-ib après beaucoup de discussions.
amis ou frere et sœur? ,,"uSahei regrettent qu Ils se dis-
: "près la représentation, et bien qu'," ent IOUI le temps. On met ces crises L'inauguration approchant, on prépare
SOIent satisfaits de leur prestation , Jua .~ compte de leur jeunesse. Mais, à les mvitations et Jira, furieux, apprend que
reproche \ivement à sa partenaire d'aVOir ""emenl de touS, Jiro félicite cha- non seulement Ma.tsuza.k:i est invité, mais
fait à un moment une faute de rythme, ",,,ment Hachi après la représenta- qu'il a également avancé des fonds. Hachi
el de ne pas louer tout à rut comme le fin. (Tu as joué mieux que ta mère_ » le lui avait caché parce qu'elle était sûre
salt sa mère. Hachi prend très mal C<\ du prét à la soutenir dans son pro- que cela lui déplairait. Une dispute plus
remarques e[ déclare vouloir trouver 5.1; de monument funéraire . mais 10rs- violente que jamaIs s'ensuit. Jiro traite
voie propre en musique. Suit une rus· un admIrateur de Hachi, Matsuzaki, sa partenaire de « concubine ». TOUl est
cussion sur le primat de la musique ou nche restaurateur, vient la féliciter et annulé et Us se séparent.
du chant. Pour Jiro, la musique dOIt étte invite à dîner, il se rem brunit. Jiro commence à faire des tournées
au service de son chant. Le ton monre, el ~emnt soudain une faUle dans J'exé- dans des théâtres de province de plus en
chacun déclare ne plus vouloir jouer ave< )0 mUSICale qu'il trouvait pourtant plus petits, en s'accompagnant lui-même
l'autre. ils se séparent sècherneDl à la IOr· li peu aViuH, il refuse de les accom- au shamisen. Le succès baisse, il com-
tie du ùléâtre. .::J. en disant qu'il a besoin de tra- mence à boire et à se bagarrer souvent,
Mf I ' H h
:ru vers.a lin de l'ere Quelques 10urs plus tard, JirO reçOll un t! '"Core Il ·11
<Ire d" consCl e durement à sa son talent s'altère. Un 10ur, au bord de la
hrr. "1 al l, 1Q"u.em,. de SGamlsen, et message de Hachi lUl demandant de ,erur
. ( .!lteur cie ballid • onu' en r"re autant. Nouvelle dis- clochardisation, il voit près d'un rUlS-
du de1 es, lOrrnent un la VOlT pour reparler du prolet de m oouvelle séparation.
muslne-n tres ulaJ . . dédj/t seau de enfants faire des bateaux en
noms de T,urub pop re sous les ment funéraIre pour sa mere. JirO .1 tard dan
III~ d" s Un restaurant, Sahel
la mer. de H,c~hl et T,uruillo. Ce.t à son amI et imprésariO Sabei .qu'I' ~: papier avec des lamhealLX d'affiches d'un
mU;IUellllP~ . eU. m.me télebre ,
se deplacera pas et que c eS
' t a el e
, erOllt epouser Hac1u . A'mSl"1 1 s de ses spectacles. Sa dégradation se pour-
"'<'IIlInent det ct' de Sahel. b" . Pou ellsembl
J. e el deviendront suit de mois en mois.
a tra.nsnll~ SOn e e et, qw leu! venir le voir. Sur J'insistanCe tle r Iro il '
D n elgnemenl , Ilho ue 11>"" P , n est pas question Deux ans plus tard, après bien des
an, Ittram qUl!es . cede, mais apercevant une 5 et our des .
r",Ue , H,clu ' rament cl", fun .... d'homme entrant chez Hac1u, Drepart lonnell raISons seulement recherches, Sahei finit par le retrouver
d lau part .
, 1Jnt allt
t'Ils' '.
obStlne a vouloir
t' n dt lJ d" r a !'On partt.'naJTP dans un petit théâtre et tente de le per-
In lalre c maugréant Il' pjfle' r. pan .
r nUtnelu a. la vu<;trum-" Un NotH , ouve { , publ ena1re, mais Sahei suader de se ressaisIr U IUl propose de par-
\lUI m'nlDI d r' A la rttherche dune n er\1~ L. Icncd' lTe .
I l ilU 1 dt l re f' sa merl" Il.. ries' 'li' h, qu . eS . pas entendre tiCIper à un autre spectacle des« MaitreS"
t n eur prf}(h nairr, Juu ~e voIt propose selOD and II,
illr
IInpc cl.1ntt a
U ~ Co
amf' presta- de la fille d'un homme fiche q~:'adJ1ll De 'JO ,.ne louerOnt plus avec Haclu, laqueUe, à la <mpéJaluon de
,,..~ tOte H' h·
Bl<n qu'û nlen de, son épouse, est J'un de ses gr:Ue uniqUe ~"\IUlrt: a • Q.C 1 ne Veut Jlro, semble êrre d'accord. Une rencontre
1en{ , e to 'C't JI
t il
anct, JU'f) s' . nnalssem
ttOIlnt d . rateu". Il apprend que cette 1 ,. JIl'" " I\,·c M ro. Elle Va d' aillcImo
' .tsulaki 1 .
est organisée chez elle. .
tuup Un
.... gr"n de l...
t" decou
e.t par ailleurs manable el que ~ [JiI" qUtile' ,e TIche res Le wntraste e;t frappant entre la. tangue
•""chi ut:autê SUr endre eS' • t I.J n '"ne
C h trche actlvement un g dluon "l'l'St., pas, mais qui ct l'usure de JltO, ct le bonheur apparent
on aU " le Sr'uh a POUrsUIVTe
. t de la
Un physique ingrat et s
all{~
sa Car~ de Haclu. Et à JltO qUI , " lOqUle e
- t que de conti amoureùs de KlIcht. et se moque un
irprendra qu'elle reprend les concerts mande fcree s 'k . lu tO
~ e et d
eclare à êttld'\ P _nS le moindre peu d'eux.
.\"ec lm . elle repond qu'elle est une artiste, meduse que 1 ~~e~ LOe Sa.H 1
Le lendemam SalT, Eisaku, le plus éco-
QU elle n'a pas épousé Matsuzaki par aU"t bien joue q'
" et Haclri lot)
n'Ont ~ ;r~,.,Uer en us son camarade 1 ap-
, ' u eU l'th,, .'" ~maUon 1 'res on a tOut nome des fil<, à qui sa mère a demandé
unour et que' il refuse. eUe dimrcera. qu eUe est même . e ~ du g' ''<11 dtP'" s sa al '
metlie 'Ilt ~ •.~V'C ce ut le monde est encore, ma.s cette fOIS en ,'am, de lUi
. {aIS le mafl, mi . . au courant, se montre que lw !\I<us, ajoute-t_il ~re mUsiC! ,~ 'l\'re. Ta préter de l'argent, préfère, de peur de ne
aU contrarre tout à [ait conciliant. pa" le temps passe et d' glott(,n,~ dl q0 '
01
jamaIs se voir remboursé, régaler ses
Le .peetade a heu c'est un triomphe Hachi, habauée à efillt le; Su Urt allant faire ses
une \'1 . e en
"" ""~èr< ren COntr avec laquelle elle frères au reMaurant. Kiichl, de Mln côté ,
ie. teliotanons affiuent de partout On ceptera pas de vine d e ~lSée, n'
~ 'olsm e , décline l'invitation de ses camarades
,,,,,,e même espérer à Haclu et Jira une b len qUe 'ell soit depm' ans 1. mtlère"t. ",el un" 1 s difficultés rnate-
, s tOUJo"_ de eur 61 d'usme à aller au café, et traine dans une
,e1,en l
q
entrée au " Théâtre Impérial ». Mais à la amour, c est \'olontair ~'SOn,", ., l'envie d'avoir des 1 s
srupéfacuon de tout le monde. Jlro se , 'ment q 'u -. " \'o15 ln ' '11 urs. Reponse
, d e 1a librairie avant d'aller retrouver Mitsuko,
\'Oque cette dernièr_' c....
, cnse po u. pro. (raval e L'heure avançant, le père et la mère s'm-
montre encore plus odieu.\ que d'habi- retourne vine avec s
, on mari L
ur qu'cli. .tr"" et. OUI mal
's ils mangent beau-
tude. nqualIfie leur prestation d' « atroce )} anus deadent de se sa ul . e; d'Ill Jtl''' 'du soir, tandis que son quiètent de l'absence de leurs quatre fils.
. a er tOUte la , Au repas , Il La mère se demande même si Kilcm n'a
et se fan reprocher son égoïsme par « Sahet, nous buvons nu" ~p 'd'l ete du poisson qu e e a pu
.' ensemble pas quitté la maison et suggère à son
Hachi, qUl lure qu'eUe ne Jouera plu; preIlliere fois. Hacm est POur " .,.n;< ee qu'il était à bas prix, elle se
. mon seul am ,lIIeI parce ak ' mari d'aller \'oir dans la pièce du haut si
'amalS avec lm et Il durera toujours Je OUr. ue la nourriture et le s e
. gagner", rn. \ ,1 encore q ...
qui O"OIt cessé de boire, entraine
jlIO, autrement. » Dehors, il pleut d ,_" , her Le Jeune Kokichi les mter- ses affaires}' sont toujorm. Le père fouille
. ans 1d.DUl! ",,,,,te . , l' .
le meme 'ou Sahel dans un bar. Il com- nOlIe, on entend le son du shanusen , OJOIII, cherchant quelqu :ru p~ur al-
dans les tiroirs des garçons, et tombe sur
un livre dans lequel _'oburu, leur qua-
HWeles devoirs. Le pere s y essaye
m,il!l (<< L'arithmétique a changé depuis trième fils, a glissé la photo d'une actrice
9,TOUTE LA FAMIllE TRAVAILLE (1939) américaine. Cette décou\'erte semble l'at-
,époque ») et ses frères, eux-mêmes
Hiuralru ikka - (37' film) tendrir. Kiichi finit par rentrer assez tard
• Ielll Irm.il, l'éconduisent. Dans l'es-
ner. Ils en ont honte pendant leur miel JI""ngu de la maison, les enfants révi- et révèle à sa farrolle qu'il est allé consul-
dans les transports en commun el à l,ur .... leurs leçons font un grand mélange ter le professeurWashio. CeItIl-ci, semble-
(ravail. Les choses ne s' arrangent pas • voix, où l'arithmétique et la gram- t-il, ne s'est pas vraiment prononcé sur
quand le troisième fIls, Eisaku, annone< "llI' voisinent avec l'anglais. Tout le son projet, se contentant de \'agues COnsI-
qu'il ne veut pas être apprenti el 10U' O'Jtld,esten manteau, car le poêle n'est dérations sur le devoir filial,
haite rester à l'école. Les parents disend, ~"Z fort pour réchauffer la pièce, Le lendemain, dans le bar où tra\'aille
trouver trop Jeune pour décider seulLt est le marnent que Kiicm , l' aJ.Ile, . , Ch' 01- Mitsuko, on lète le mariage d'un \'oisin,
fils aîné Kiicm les inquiète depuis un i>'U! annoncer à son tour son désir de La mère reste à la maison, le père se rend
certam temps par sa morosité. Après 1. lIr.-d 1 .
, '''l'd~ ~l "son pour faire des érudes à la lète où il chante et boit, puis rentre
départ du père et des quatre grands,~' "We e ectr' . ,
Dans un quart! Tu " ICite. La mère proteste : ivre. Kiicm boit pas mal lin aussi, à l'éton-
des cr pauvre de Tô~yô a la fin les grands-parents et les plus Jeunes d~ . " 'gmste
<.11 " tu ne penses qu'à toi. » nement de Mitsuko qui n'a pas l'habitude
J'PO:""" trente, en pleCle guerre smo- nent a• 1eur tour, p l ' ent . Leld'UJ
us galem metltn ..
'<lm 'h qUtetude de Son père
',L._ ,'f< onze membres de la famille
~umur. -les gr ds
petits, insouciants, plaisantent entre 'I~" pte ens'f '
de le \'oir dans cet état. Il finit par rentrer
e50~ ,Kûcc, _, l, SUr Son futur loge- chez lui, de maU\'aise humeur corume
el leur, '""t (an -Parents, les parenrs
• A

le garçon Kokicm dit voulou etr 01 'll 'Ut Conn •


-y en'anrs - pel , . armanç• 'PtoJlOsé d ' , altre un avocat qui depuis plusieurs JOurs, refuse de dîner
il\'ec le.." ma
19re, salarr d '
nent a Survl vre (on se moque de lui en lUI refuse el hebe •
trPOgraphe el d es u pere, ou"ner un destin de général), la peOle ~\, lUi 'I!! talSO
nnable
rger. Le pere trouve
.
et va rejoindre au premier étage Eisaku,
SOm '"U!Us;" os trolS grands fils. Ils l'avenir de mendiante que son ",un' . 1
~11J'nt ' mais la mère per-
Son fil d"
Genjl et Noburu, saus adresser la parole
no nunechaque , . ' "tre une J 1 tur s mgrat indifIi'
,.,.UI deJeuner [ru ,matin pour un predit, et souhaneralt e P~UVteté L . ' e- a se parents.
tendUe. y <ntre e!~ Latmosphere est épousée, de reeott
, li e'li~ ,e pere promet de Le lendemam matin, le père, qUi a la
Pt""--,· -yuque qu' eIle peut se ur . 1 .. ,e normal
-,,"'" d iChet Eisaku rencontre dans la co mandl a lectUt que ses enfants gueule de bOIS, ne \'a pas travailler. Après
qIl.l er seul lut de ~ e et les' d
le t1'lfJ;enuf! 1 ement du riz de le professeur Wasluo, qUI Ion ..... . ~n qUe l ' etu es, et s'af une nOU\'elle dispute avec sa femme, qUi
lt<J.rne dU"'Jo "C'' • Ors que le pere • 1"et ' Otn de 1
ce que son père a décidé pOurnd JI gondet a maison, ils se plaint encore d'endurer et de porter le
1 1. \m"lq e q '. Ont pas r _ ,
1Oi''''1 trOp ch Ul sUPPOne Dlr. Consterné, le garçon r ",;, prote!' .1. Uil leUr . L<l mere vou' poids du ménage, il se décide à aller \'OIT
gnent qUe 1
tll pl enzetJe
er. " Les en[
mt> serai apprenci », ce qUI
. laisse
n'r le
ilS
1
""'t gr'vem
« serre 1 .
a ViS ». Ktichi le professeur Wasluo pour lui üphquer
ft dans Its P<Jt>Son sen d"eu" dt .<le ent ses t · ,
1tur pr"",. paquets-repas seur songeur. A la pause eJ
, . ' un cOl'~ fpl
Ar' y... vOl\in rOIS freres à la SItuanon Il lui fut part de ..a CI'alIlte que
-.,..e POUr I. que ''<1$11;, POUr di
aine Kiichi s' entreuen( a\ eC '"\ iI)J11e '.. n ?ch an SCUter de tout ses fils n'lI1utent l'un apr;', l'autre KilLIu
pau,. d'Jeu de l'usme et lU! confle qU 1 ~e 1. gent pas un •
mOt, a si celui· Cl se déctde à quttter la maL,on
u'elle ne gn<. s, nOlis nous frécpwntlOns. mal sans
promet de passer chez eux pour essar er ébranlé ~s
ahte
malS q . )allJa" t'arltr de mariage» "Iouveau ch.-
• • . Il a ' OH to .' qu . lUI cela nsque
de UOUVt'f une ~oIution en.;,enlble. non d Intent o r Ur Une d " d "el. Selon Nobuko ' grIn de fotlllko qll1 voudrall'>4voir SI son
-« Je, <"- est
Dans la pIeœ du bas, le soir, !Oute la trop de sac Îce, " , ou", d '""i pl" que père étail quelqu'un de hlen . " Je te
tmulle bt reume. Il pleut a verse. Le pro- a~ re, So nt libre,
. "uChi "e
lit r parce L'ambIance entre
peUt Pa",_ Sr
. oi ,poo
eu,e.
" l e est ten ue,
d déteste » , fin" elle par dITe a sa mèn'.
aus" Je -'" t!' . tre deco
fNeur \,""hio fume agare!!e sur dga \1goureux )e tra, atUer<lJ' sU's en , Ir n>at est sensible. La grand mne, qUI a entendu la fm de la
~"
reue, peJ'o<lnne ne parle, le temps passe,
marque par le ne-tac lancinant de la pen·
ne d, mOl L'ém '
.
et le profe'seur ' "
plus " la
o tlon est .
a ' On Cc
"*" ,..or
le
'proque
"'th , reCl L s enfants se sen-
« e uk
sc(,m', comn'dit la version de sa propre
-%1. fille : le pi-re était selon elle un vaunen,
dule, et la slruauon s'éterIll5e. Genil, en
'0\ Ile !( .
~ pJiltf,te votre arrivée, Nob 0
prendre un cafe deho,," L llch, à '1 que Tsutako avait tté con tram te d'épou-
de;espoIr de cau,e et pour detendre l'at- s ,mterrogent sur c . es Jeun "k" perd'" depUJS e délinquante. »
m"'phere, ram=e par terre un brin de
e que l' ' . ..""
en fin de compte Partira,";:,e Va f~~
~,' de n>émepasde~obuko,
e
Torruko, ser pour de> rahons d' endettement entre

paille et se le coUe sur le front, en expli-


"'''''.
rp",rre, l'artJl d'eus et courageuse, familles. Plusieurs fois, la grand-mere
Sur le chemin, Ktidù .
a\Oueses
arUr, p<\1 1e SIU , e avait dû recueillir sa fille chez elle, mais
quant que c'est un remède magIque
' 1 . •
'" ~\lnCl . ule travaille elle-
lage d aVOir Ose dITe Ce '1 <Dm Ir veUve et se ,
qu 1 pen JD"re, len :« TI'''e mère telle fille. » Tsulako retournait toujours chez son
contre l'engourdissement des pIeds qw pro f esseur declare ne SoUt lt t eu 1

le gagne Fmalement, chacun est innté par . , pas pouvo" h JdurtJl '"",uit entre Keichi et sa mari parce qu'elle ne voulait pas laisser
sir a 'a place et lui de d
man ede"
0,.
.c

dI,pute s ~w .
le profe.,eur;' dire ce qu'il souhaJte f;un, Jo' . profite pour lUI repro- Tomiko grandir sans père.
qu il entend de,oir f4Jre "" "
, mm san, " ~e,qulen .' ak 1 Plus tard, Tomûw, toulours troublée,
dan; la \le Eisaku 'eut aller au coUege se pre"er. lUlClu acqUiesce 0 . is avoir oublie Tsut 0, a
dJJIdeiielarna , c . va se baigner à la rinere à l'écart de ses
et ne plu; être appreno, GenJI entrer dam Dans la ehambre du haut Gen Co..' ' iko 1 dont il etait autreJOls
~:'!t delom
la manne et !\oburu de\= aVOGlt Iillclu !'.: b ' )1, """'" . ureuX. Nobuko couchée dans sa petites camarades. ~obuko vient la
et - 0 uru font des cabrioles enmabl' t

explose alors et se plamt de sa '1e paune .t;mbre, entend la conversation. rejoindre et elles se réconcilient en jouant.
=
et l\'t'0Ir li 'eut devenu- mgérueur
non par appât du gam, m.m pour mener
en mimant theâlralement la prad':
tIon de leur frère ainé Sur «( une Vie l6icoliers sont soumis le lendemain Elles s'amusent alors à imaginer ce qw se
meilleure ». En bas, silencieux el pero ,"nexercice d'arrachage de mauvaises serait passé si Kelchi aVait épousé la mère
une eXistence dt'Celltf « Je ne veux pas plexes, le père et la mère regardem ar" H>eI. Le maître compare le travail des de Torniko au lieu de faire un riche
'IVre ""'" "'peru1œ ,Le pere e>[ d'abord mquiétude le plafond bouger au-d""", ""enfan~: Nobuko en a arraché plus mariage: ni l'une ni l'autre n'aurait vu
furlt~ux dt" s(~n emportement mais. de leurs têtes. Il >on amie, mais superficiellement, et le jour, mais une enfant serait née qui
• ne manqueront pas de repousser; aurait été moitié l'une, mOlué l'autre .
"'ili> en a arraché moins, mais plus Nobuko se blesse en marchant sur des
10. SINcÉRITÉ (1939)
~ profondeur. Nobuko entraîne alors cailloux Tomiko repart chez elle en cou-
Magokoro- (38'fiIm)
Iko' eUe a une drôle d'lustoire à lui rant pour chercher de quoi la soigner,
Elle a peur de se faue gronder par ,JlI nter. Longuement, eUe lui révèle ce et revient, précédam de peu sa mère.
père, qui doit bientôt parur au front tIJ" a .
. pp"s sur les relations de son Celle-ci se trou'-e alors en présence, pour
Tomlko rentre dans sa demeure
Or """ el de la mère de Tomiko avant la première fOIS depuis longtemps, de
mode~le. Sa mère y rravaille corrune co.. Dat1sance. Tonuko serefus' ea 1acroue .
Keichi qui pêchait un peu plus lOIn'
tUTlt:re a domicile et VIt avec sa prop~ ~m"à 1 .
. s<U" '"' . p eurer quand Nobuko lui « On ne s'est pas nlS depUis des armées. "
mere, ornruprésenle el ~l 1enCleu -e'tsa' 1
''''cell mere ui déconseille de En dépit de leur u-ouble, les retrouvailles
a pas d 'homme dans cette mal""n dO"' e parce que
mc:rf ~ C", c ses parents SOnt s'arrêtent là Kelchi et Tsutako repartent
Nohuko va retrouver sa ad nt tri '''lia m' d
[In ef • 'Sl'm ere ,., e Nobuko qui
une maISon plus luxueuse e ul,h vers leur demeure respective, chacun por-
er que l'
Elle héme d'abord a se montrer, P."" Pourrau emb am Ille des deux tant sa fille sur son dos, mais Nobuko
avoue ses mauvais resu'1 taU.. Lam' afL I(J arrasser la famille de force son père et Tomiko sa mère à regar-
o.r..rture brève\'
Jlr<7<inc. en pro' ur une petlle vHle de 111
au')sltôt en mfonner KfiC , b dlJlS
",n (Tl ''loUr <h., Il der en arrière dans la direcuon de l'en-
le • un fl'
1; .. "
~n txer • e H"Vce dt' mobl- ,
qUi CM en train de s cx('fC
'eT aU lia I\
sa 'l>- \, ~l'tnal1d. ~ e, trOublée et triste droit maintenant vide où leuT> parents
do ~,,_ Oce d alerte . ttS de a Sa mère . 11 '
Il..:::''' cItfiI< de solda ,preparation une salle d'armes. Les nO u'ei<1l' ,\ 4U/'lUrd'l .
.., lUI dis
SI e e aimait
. \e sont revu,,> .
, éden~ ~
-_ IS, grùupes d' o il esume q
!Il lUI semblent jusUllees, v Une fc. . paru Reponse de De retour dans sa maIson, Tomilo
rm.n..
....Ilr:ur. [entren
'"e'IIIt!ours résuJ t de l'école en
méritait pas ses ré,ultat> p~<{ u....1 dl
de s ac C '-tJ1
11
a"'n m
1,',1.
JIS fllarit-

a"»To'k
e, une femme ree hert he UBe photographIe de ,on père
qU'il revient auX mere~ cl ", f'1Jt a a ' n)) 0 raconte el r superpose imagmairement le \Nge
Olt ~ fois I.~ du trimestre. AU fon ' '" Pp", de
l'édueauon des enfants. ) l, '-l mère SOn anue. Elle de Keichi Puis t'Ile à ma.,. .t.'T
la'-lia 'Iut No~tnière de la
COlnnll"nCe
·· .
dt:'smteres~e II''''1. ~~ ' "la lUi . (onn"ssait bien la nuqut.' de ~J Inèn: . .1\ L'l. un luela.ngt"
~ Olt ~_ habuuell e_ va vOl q'" dei raCOnt
La mère de No buk'0 . ""li'" ~ eu, rel e Une VerSIon d'amour et de loli')'(',llll prtlmt1laJ1t d'être
---diJQ'eJne.
nouveau maîlre cl "ecOle qUl r 1 "". ""It allo n S d' autrer.·
Elle reçoJt
OIS.
( " ast "pite au «JUrs d" la fête qui
t avec gravité'
merCIement du som qu' elle chez elle E h otCIl SUII 1. ft pré> nUtlon, 1,.. COiffeur, Ivre et
t.;:c ~ hi • en re , '0111J IlC e"'tre s "
nO U ..
'obuko Tsurako, avant de 1 au· • h· emin el! L~l raIL en wlere, tom'Je sur la tête de carton du
KfJc. l, h" mem . ' e tO lllb
apO'" de. .
• 1. garder lm demande de comu!-
'Ii ,,. e a la r • , (, Pourrd eO CI' . '1'1 , Ils vont
chl~'al et l'abirne Le dm:cteur de la troupe
ton..eT a i d ' • omlAO, qUI \'tenr d echerch '" qO lu; ta , use leur 193
leur hile , erendrl e. ",u P la,ée Ia;er;-e tente de la faire réparer chez un artisan
te'!' la grand-mère qui fait aU,rorite sur avec un 1 e • "" -,
, e et!Te d' ""~Pie
jI1'
:n<>I'"deg ' ça se VOl't , vou>
blen .les problèmes La grand-mereIl semble S ensuit une discus ' fl<pht.t,. i ~ de la trOupe, Réponse local, mai~ le résultat est dé"'lreux
. fi Ston en "Otit. ~élf!l hlnistes. »)
-:-.unout cuneuse de sayoir que e a eté ;a emme sur la sens'b.l. tte l<f1cL c Hyoroku lrouve qu'on dirait mamtenant
]1I,nt I"a On est acteurs, on
l'atutude de T'utalo quand elle a rf\-U et 1a taute• que co"'-Il lled es en!'.~ une tête de fouine. Le patron veut que le
Ke!Chi "Elle gardait les )'eLL" baisses, » • ..u"ettent l 'll4
:re
thO'"
ku . «
'ans d "etu d es
en melant leur; probl' es Pa:," II raut CInq ,. spectacl .. ait lieu tout de même, pour
. .
d e Jeunes nes, Quand fi al emes d' ~,~ he''!' ttes de dernere
La grand.mère, regrettant que Tsutaio .d~h" ~( . fore les pa ~atisfaire lé public et les commanditaires,
n'ail pas dll à KelClu ce qu'elle "'al! à lui 'è1 e qu 'il . memen' tfl\~r a. aI tes de devant. »
TeV '1ent de Te Ce\iOII
•.
sa 1 l<"cLIII Hyoroku refuse catégonquement : « Un
reprocher depUIS des années, finit par mobil.iSation , SOn e'po useUid' 1 n or~d. ,,0' pO cle conulleOce .. c'est La
urles pat
cheval à lête de fouine' Les gens vont se
"",tt, le ,pecla e pièce OÙ un cheval
automer Torruko à garder la poupée, de lUI pardonner son co ellland, • Sb obl"t! un d moquer de nous' Pas question. »Traités
Tsutako fall parr à la grand-mère de sa Keiclu répond qu'il a deuxillponellleni ,lJItII;< 1 .' .1 C 't lellement chau
draie, u lai 1 d'incapables par Kilrugoro, les deux comé-
ewOle que Kelern n'au décide d'offrir la , . r.. sons d ,iii gran s tOurbillonnent sur a
reJoUlf de partir à la gue e~ ]1IOusnque ail
d~ diens démissionnent.
poupée à sa fille sans nen en dire a sa d 'e11 e, et senir l'Empereur rre se sépar
li " ch" al et e p
1 iquen!. Dans la s e,
r . conseUie j du " ente Les deux acteurs Le spectacle a pourtant lieu sur l'ordre
femme Tonuro, qUI asSJ;tall a la scene, sa lemme de changer si eU . monde s ev .
deCide alors qU'elle n'a plus enne de ce T ' . _ e 'VeUt qUt ••, chevaux aussi peuvent de Kikugoro, mais avec un \Tai cheval. Il
;-';obuko s amehore aussi et cl "j)ren{ «!..=
cadeau, même ,1 elle a corrunencé à Jouer • _ ' Con Ut ne fait pas grand-chose, n'obéit pas aux
comme 1 av'all fait le maître d"eco1e Jnr" plellIer, »
.vec Elle a peur, en le gardant, d'embar- l'Indant leurs moments de repos, sous incitations et ptsse même sur scène. Le
« Telle mère, telle fille. » Nobuko IOn
f:b<.,t"! sa mere
alors, en boitant, pour aller redonner" dieur accablante, Hyoroku et Senbei public semble pourtant très satisfait.
Dam IUle rue de .. pente \'Ille, Tsutako poupée à Tomlko. ,,-ninent mlassablement à « faire le che- Pendant ce temps, désœu\Tés et mélan-
renContre la femme de Keiclu, qw lui Au départ du train pour le from, I~ ,oblerranl al'ec la plus grande auen- coliques, les deux compi:res traînent dans
pme frOIdement commande d'un familles sont venues accompagner les sol· œux qu'Ii leur artive de rencontrer. la chaleur, passent la null à la belle étoile,
"mOlle Un livreur .pprend alors à la dats : fanfare, musique, drapeaux, Tsutaio Chez le barbier du village, véritable piaffent comme de \TaIS chevaLLx à la
mere de ~obuko qu'u a récemment hné et la femme de Keiclu se regardent sans ,où!'oncause, il n'est question que moindre occasion pour marquer leur
une poupee franç"", àTorruko de la part hostilité. Torniko tient la poupée dans S~ "ooupedu « grand» Kikugoro et du mécontentement. L'argent commence à
de son man La mere, funeuse, repart bras. Le tralll s'è1oigne du quai, ,ijTalsumaki. Deux notables locaux leur manquer: « On a beau faire le che-
"nt auprès du coiffeur pour qu'il val, on ne peut pas se nourrir seulement
1lt!'accueJ! des comédiens en charge, d'herbe. » Le patron ,-eut hien les reen-
1J. ACTEURS AMBUlANTS (1 940) "lUI-Ci , personnage vaniteux .
T.hi yàusha - (39' film) et gager à un poste subalterne, mais l'orgueil
t' adècouvert la vérité sur l'iden-
d'acteur l'emporte:<< Je ne me SUIS pas
Une troupe de comédiens a:nbul~~'" 1t Kfrugoro. Il .ccepte cependant de
Tôkyô, qu'on annonce dirigee par 1eJIlI ""'publ ' , entraîné pendant quinze ans pour firur
, . arn ve dans !III '" ICite pOur le spectacle en palefrenier. »
nent Kikugoro le SJJQeme, ~ISurleno d 0
, teurs de la tour' lIS' m e laruille et en pas- Le lendemam, les deLLx Jeunes femmes
pem village. Les orgaros_ l'ho IIlence 1. d' fC'
• , ' mment sllI I..sd 1 lerence de pré- auprés de qui il, s'étaient ''alltés s'étonnent
nee Jouent en C laIt SCle le eux acteur\
ro N kam ura . i'" d,. deux· ' , eux, Vantent leur un peu ironiquement de ne pas les aVOir \llS
monymJe de Kikugo a On""
oro ,u'd, 1. leulles femmes du
directeur de la trOupe, er J(Û<ug 'ntent d' 'bl
dal1S le spectacle. \'e."ès qu'elles ne les aient
un acteur très célèbre. 1 trOu!" 'nI e ouir. Hyoroku pas crus, Hyoroku et Senbe.t ,'ont cher-
al de a Ontr. le l '
Sous la chaleur, le chev, grand' , Ind"p. P us persuasif: cher la dèpomlle du cheval, s'en rt\'ètent
L urpnse es , '1 'ns.bl e 1
ff'
semble a$Some .. a s d Ils l'enlepd'''
1 e, patt. ' e piVOI de la el conUl1encent à faire une démonstration
d " 'ont 1
parmI les villageoIS quan Le ch' "rallh p us vraIes que de leurs talents en plein au, caracolent,
l'Val un
parler. « A1lollS barre un
couP» ".,.,e..
r~J1lY- .
. d deUJ' ~ ~,..,.
Ill."",
• 1

't
Ir ' • grand profes-
()mp,' L pIaffent et trottent longuement. Emportés
val est en f.,t compose e l'un leS 1'"" . "Ilh. . ongtemps Je peu à peu par la frustration et la colère, Ù>
...rntllt· '
Hyoroku et Senbei, qui font èJ< A<IfJ le ne sausfait de mOl VOnt défier le 'TaI che,-aJ, leur rival. dam
1. ch<'~
, eIl de dern t \aVai~
de devant et 1autre c es apre, a ' p" henmr '>On encl"" le narguent , l'effiaIent etl'obli·
- uenl ... ,le ~4 Vl)lr' d' '
deux, ils form. ent et JO epriJ1c1'::t, gr'llde etu le, le Sal, gent à fUlr de\ant eux da.m la rue pnnn-
Tal>umaki. CrOIsant dans ia .rUeaU cl"'~ d.~x h Il)le de leurs com-
mell Illf l)jnm pale, Sun" par un groupe d'enJànt, ravi ,
un vraI cheval qu ,on em '1.
"t es JOignen t le et à
à reparur Il, se rendent près de la VOle fer-
e pente et
12, HIDEKO, RECEVEUSE D'AUTOBUS (J 94 J ) dévale un ri'e, el, au passage' du tram, font de grands
,tObUI d'une ferme,
l'u 1 mur 'l' sign~s d'adieux de llné~ a l'éCrIVaIn, peu
Hideko nO shasho-san - (42' film) ,,,ge e 'acodent par te e-
En vIlle, une Co lU P' verll de 1 dre que le visible à grande V1tes!>e, Le patron profite '95
Okoma faIt de petrnrnerçante ch ,on,' d'appre n de leur absentt pour vendre l'autobus
ItS Irav e, l' (ufieU\ ue le véhicule
rénové à un concurrent Okoma et
garde contre 1. « C
OrnpagTti
a"" l, ~ q",
""t strrodUJl al :' ~arrêl, te qui
O
un repaIre de Voyous à ,~ ", q\l] tn , menl a r $onoda, confiant!., !oC rappellent avec émo-
seulement de façade. ~tl1l 'UIObUs'
JIt",i1 e de la couverture pa lion la gentillesse et les bons conseils
, 1. perte , Sonoda de falfe
Okoma, à la r.dio 1 e f' lt enten~"" jli donne a 'hi d'Ikawa. Okoma confie en pwsantant au
. , ' a VOlJc d' "'e, an,e il or déclarant le ve -
tOurlSuque d'autobus Une g"'d li tei110lgnage en'me de se rendre
chauffeur que l'écnvain lui trOU\1alt une
les charmes des lieuxvantant h.bijern,"~ h el me ressem blance avec Poil-de-carotte, le
Ok traversés~" ,!Il ",ar' e, bnsanl les vitres el
'orna et le conduc . cant en « personnage d'un film français». Devant
,
resses par cette initiaf
teUr Sonod ,,,,n,al" l' autObus. Sono d a,
ive, Vont a, lIlté . . tUnpeu
""n.n
"k
der conseil a 1 awa,
l'air vexé de $onoda, elle en rajoute gaie-
Jio d a, le palron de 1. s ", trou'er
proposer d'imiter leu
OClete
' pOUr lUI
r.
"",t,'
dem an
1 ent de faire un laux
c ment en disant que pour elle, il évoque-
f ,fina em
.
p.tron, qill passe Son tem '
r concurrent 1.
. '" ~U~ urdes raisons. di (-l,a '1 ' 1a rait plutôt un salsifis.
'1 psasepré! .,gnlge, po Ils d t Au cours d'un trajet qu'elle ignore
ser et. uller contre la cha! as· .1,' t de morale. se ren en
r eur en bu, ,de ~g",te e . . être le dernier, Okoma va enfin pouvoir
IOrce bouteIlles de timonad l ' 'IIU ui inqUiet des relauons
'd' egaceel" le patIO n q ' • réciter son boniment touristique. ~ais
ecoute une oreille distraite et scep_' ~ dues d'Ikawa avec la presse, fait
. 1 elle en est empêchée par un groupe d'éco-
uque. 1 doute que la région possède ~.rnère, déclare qu'il plaisantait
quelque site not.ble et semble plutôt RiI10 nue tout à coup très conciliant.
lières qui chantent bruyamment le retour
aVQU enVle de tOUt arrêter, mais il consent pli' le salaire de la receveuse et du du printemps, puis y renonce devant un
à laisser faIre ses employés, Okorna" o:mlTeur, accepte que l'autobus soit voyageur aveugle. C'est un peu plus tard
La jeune Okoma est receveuse dans un Sonoda apprennent qu'un écrivain,!kawa, seulement qu'elle pourra commencer
''l'"''trénové, el déplore même qu'il
,utobu; de campagne qUl dessert une loge dans une auberge voisine et lill ren· ~ t pas encore décoré de fleurs. son récit devant trois Jeunes passagers
""uon thennale pres d'un peut village. dent visite pour lui demander d'écrire "'dantlaréparation du bus, Okoma attentifs.
l"utobus, VIeux et brmquebalant, est un texte touristique publidtaire. Aleur I<IlJda.pprennent qu'Ikawa s'apprête
d "Ueurs l'umque véhicule d'une grande surprise, Jk.wa accepte de bonne
Comp,gnie » sur le declin et il se fait grâce et leur écrit un texte interminable
règUtiPremem doubler par celUl d'une sans réclamer la moindre rétribution II
""-e'n vale v_.~_ ka ,i.J.ACHANSON DELA LANTERNE (1943)
IWULitsu a ma continue le fait même répéter à Okoma en lill indI· ~ ..don- (44' film)
de
~_
"gnale .
r met.aruquement les arrêts quant le tOn qui, selon lui, convient, ede!
",us on autob l ' encore peu expérimenté, il lui conseille
AUI u: i'h us e p us SOuvent VIde gestes dont elle devrait l'accompagn,'"
UJ les seuls clients 'lont un chaque mention d'un site ou d'un el" de rencontrer le maître de chant $ozan à
pa)'S.ln tue Imbré d' , , k t raVIe de
d uombrr une poule agltee et nement interessant. 0 oma es Fujimori. C'est un maître célèbre pour la
molue du v::,:quets qui Occupent la son nouveau rôle d'actrice, maIS la "" perfection de ses interprétanons fémi-
n
se- cnq "" e pUls une femme avec
",Uts enfants . grande disponibilite"Jk d awa J'Inch ' 1 nines' et on vient le voir de partout.
p.ye· Oka ' qUl voyagent sans 'il n'est S'Jl.!
penser, ainsi que Sono da , qu ,fJ1l' Kitahachi rend \isite à $ozan dans la
<:omm ma et SOn eonduaeur Sonoda doute pas très célèbre et soubaileulllrt
tnltnt arnp.......... ' maison où il \it "oec sa fille Osode et ses
-~"ent la ~-,
1

conn.Ître sa prose à un pubh c PÜPrnênre


Ù' ,.
L.lents :mnt UlGJgre recette. trois maîtresses. $ozan lui raconte qu'apres
SI rarl;:~
llalri.' tons.etllt: 1 que son pane- de voyageurs. Il les accampa~ne 'ni(l' l'avoir entendu chanter le l\fatsukaze
Pt'lt ~mm. a a. rtteveus(" de faire iere cer-
d f e, nul' Ok un dans le bus pour une prem ~te .,t< (<< Le vent dan les pins "), un admira-
Ut arri ter l' orna se Contente 'but du te
t'
p..", 'UtobuS en rase cam- tion.Okoma récite 1e de ada, capor'. J/o
....
0
nchl l' teur a Jure n'avoir Jamais rien connu de
tPC'J!r.QHh_ h 'Un des plus popu-
"- -u e ., sa pluslr et convicnon, el Son~ (s ra t,nI
..
J'S """ "fi de ",
""nono k. meTe, lui offflr plus beau Afin que Kitahachi aille
Ga U(Jn marlh
e t:t cl"
en VIent à brûler les ar re !>, pt<' "Ode l"
Ptoduire. epoque MeijI
4"'., S ~nger onfan OI répandre et confirmer l'épisode à. Tôk) ô,
"n urlar ses quelques rares clients. Un la ro ' >on 01 Vtt SUCcès e '
?r' p.!" l'rer. en '!:aiOUte, eUe 'per. 0pIle alors Imprudemment surJIliJ'rdtt '!ch 'adoPtif '. , n COI11- Sozan propose de chanter de\ant lUI
]lio
"e, 1, ,
''''!>.rad
n de Jouer d
ans Sonoda, pour l'évIler, fall u~e eQu."d tl
'1 ht D
i ..., . 'n, 1e
et hentier aru'
s- Kit.hachi, qUi accompagne rrùumque-
, >J, g,<u"" e~ et leur lance
el se retrouve sur le bas-
cote." l'
paus><-
~, 'goya, qUel t~'in qui les ment le maître, commence à crillquer
tente, avec l'aide d'Ik.wa, de
1Ut
h "leUr" ~u un cOl11pli_ son chant Sozan decontenanc'; perd le
''<Ill et féliate
,()lan qUI, bIZarrement, se met à l'ap- dKtlon de son pè
, reetdel
:Jer (~ '\:.. al"tre » el le suppUe de rester.• 1 art de l.a dan,e et d han U, app Cesl d'aIlleurs au nouvel arrIvant que le
. uc t'n<lr
sans
Le lendemam, Genzaburo apprend a
....ID. fil ~ que.,..
'")zan s'est pendu, lat.ssmt un
1
Ie.r san IdentIté
En de longues ,
séan
t 1.. , . ,
~ '""', coiffeur va porter son horloge a réparer
plutôt qu'à l'artism local. La fille aînée du
mal qUI
. raconte l'mcident et 1 msolence
.
de K'lahachl. Humûié et en colere, tI
declare à son fils, de\=t les Journalistes
'
l'art du Matsukaze p ant des
. . UJssesé
Mats elle continue de 1 h Pare d'eU
se,
la forêt, t1l'initie dur ces de tra".,1 dan.
~l
" magIcien" fabrique des bIJOUX de
forme variée, surtout des montres, el
e
le ,antome- e anter' t l'hi''OIre des instruments de mesure du
pre". . enu. ',qu'il l'exclul. de la troupe pour de son père, ' %, qu,
aVOIr enfremll' étiquette de l'art du Nô, temps ne ~emble avoir aucun secret pour
A la \'eille d 'lli1e Te '
, " presenlalIO d elle, Le temps passe, la méfimce des vil-
li JUJ mlerrul de chanter elle bannit, mal- qUI l InqUIete parce qu''] n'Nô
ré l'mlervention des JournaHstes qui . 1 h 1 trouve lageOIS dIsparaît, la bonne entente revient
vaIs e c mteur qui rem 1 Inau,
g , el la méchancete-blen pace sa • sous l'effet du charme que distillent le col-
cnoquenlla vanile Genzaburo, supplié lli1e c . n u~,
lOIS enco porteur et ses deux filles. L'ainée réunit
connues de Sozan son musiCIen Ishii de d t, ""
Deux ans plus tard, on retrouve ", alh hi par onner . . ville de province, le temps les enfants du village pour des sémces
,,-,t ac ,refuse catégoriqu • une peele ,
Kaahacbl parcourant le pars comme d 1" . 'ment "la J>llS s'être arrêté et la populanon assou- de musique et de représentation théâ-
rupture e enquette du Nô esl un '
chanteur de rues en s'accompagnant au rrreme, 'di abl e.» Dans une aub e ,aUte ' , merees vivotent, les bou- rrale, Un jour, le père condwt les habItants
. .rge Ou ils ~ les com .
sharru>en, li s'est associé à un autre chan- vont se detendre les soirs précédant j. , l'abandon, la torpeur regne, dans les champs et, les entrainmt dans
:les sont a 1
leur, Geruclu, que sa virtuosité a privé spectacle, on leur parle d'une getsha "orlog es fIgées n'indique~t pas a une « chasse aux trésors" magique, leur
de toul pubhc Leurs tournées rappar- . qU!,
ne sach mt ru chanter ni très bien JOUer, 0!Jll' heure. La pâtisserie est a vendre. fait découvrir des cadeaux dissimulés
Ient pas mal d'argent, matS Kitalhaclu est les suppUe néanmoins de 1. recevOIr et de n,l'pas assez d'eau dms le salon de sous terre (peIgne en écaille. bracelet-
hante par le remords d' aVOIT causé le sw- juger son exécuuon d'une danse de Nô. montre, carme, bouteille de saké, petit
rlfure
ade de Sozan. En proie à des cauche- D'abord réticents, les deux musitiens On .perçoit sur la route, se dirigeant train, théière ... ). Le seul halhltant du vil-
mars répélés, il fatt part à Geruchi de son flTUSSent par accepter. lis reconnmse", ,,,,j,,,lIage, une étrange carriole char- lage resté résolUJ))ent hostile aux étrm-
déSIr d'aller sur la tombe du défunt alors avec stupéfaction une dame et un ",d'un monceau d'objets, conduite par gers est toujours le triste horloger, mais
Geniclu lUJ apprend un JOur qu' Osode, chant qui ne peuvent venir que de tmhomme accompagné de ses deux filles, son fils, tombé malade, guérit grâce aux
la fille de Sazan, que Kitahaclu avau pnse, Kitalhachi, Genzaburo rappelle à Osod, ja llxsqu'il fail un temps très cahne, le vent sortilèges de la petite fille qui lui offre un
10" de la fatale rencontre, pour une de ses responsabilité de son fils dans la mon leve brusquement à leur arrivée et se spectacle dmsmt féerique, Un couple de
rna.itn:~!;es. a. été vendue comme geisha de son père, mais la jeune fille déclare Iw là souiller avec force, les feuilles volent jeunes gens, fimcés depUIS six ans, finit
dam une auberge VOlSme. Elle désespère pardonner, "OUS sens, Les habitants, sur le pas de par convoler et com;e à une sémce de
car elle ne >aa ru chanter ni jouer du Kitalhachi, toujours errant dans les "pooe, marufestent leur étonnement: photograpUie les ,illageais réconciliés.
halOlsen Du temps "ù Il étau cocher rues subit dms un sal on une 5éance d. Quel dtôle de vent! Il se passe des Pendmt ce temps, un étranger à la petite
~,<ru de tlf\'etlir chanteur de rues, Geruchi massages , vigoureux (' ceS( l'w- mêmeqw, :IJos.. éttanges! » L'honrrne et ses deux ville semble activement à la recherche
1"'aIl un JOur recueûhe sur un rocher en demande au masseur de lUI faired!Tes "" (oromencenl à distribuer aux villa-
pie me délres,. Servante dans ~ne , ·1 enten UD du bienfaiteur, que le l\.1mistère où Û tra-
mal) Pendant la seance, l " .". ro'd , ~ses ' des tracts déclarmt qu'ils
ait aUSSltO , vaillaIt \'ient de rappeler dans son ser-
auberge, Osode élatl alors obhgée par prt~. accep ..
1.

chml lointain qu 11 reCOnn . 1ceH' .: t.s hab 1er n Importe quel tra-
:n palron, à chaque plainte des clients, d' 'pro,"en vice.
se dirige vers le Heu ou 'J'enlonner . 'ux V01lanhlS du village, d'abord sus- Un matin de pnntemps, alors que la
resler sur un rocher au bord de la mer musique subhme et se mel a. rnai ue Ite Ost']
::;:'dan~ que, d'une barque, des hommes ,
a son tour, Portee par a
' 1 voiX de son
mm'"" '"
'nttig ,
uel par 1
les, Sant de plus en concorde règne de nou''eau et qu'un ch-
~m ardaIent de coquillages. , 0 ode f{'Co ''lnls tll e comportemem des mat d'entraide et de Joie a gagné le nl-
maintenant retrouve, S levers~nl
Per"_tahaclu pan à la recherche d'Osode, in1f'"en d" POUvoirs étrmges qu'ils lage, les habllants consternés const~tent
à chanter et à danser, baU sOn fil'· t an'lab ' ,
'WIl JlI peu la t" il . d noe enfIlI a lP 't '1 . aUlIque qu ils Ont que leurs trois amis ne sont plus la, La
'OUI Quand il ele, crOit la VOIT par- Genzaburo qw par a . claIre « appelee L b
la retrouve enfin il d' .d ton, >, La «a OUtIque des «( boutique des inyentions)) est mamte-
POur se fau: d , e a e, Dehors, c'est W1e nw l dia vov<du li] , Inu
POur SOn ~par OODer el par admiratIon nUIts de pleme lW1e, on en
len j enlend'
'1[ SIque et les chams
pl, .'
nant nde Le fils de l'horloger court ,ur
urage, d'enfremdre l'mter nt'nl' . Us guere en ce heu la route pour essayer "ainement de rat-
fils. " 'Un, cl. • ttap paraHre -
grâce à la
'
traper la carnole qw ,'êlOlgne, emportanl
1 " deux fiU '
J le, "II es et sedUisent sa leune camarade.
le d', 'ge,ols, Le fils de l'hor.
e InItIe aVe ' 1 1
mal gté 1 cap us leune
un h"llUn: Inauvaise grâce de
de gamineS A,']l » tlU elle traVaille, 11 demande à une
PRODUITS DE BEAUTÉ DE GINZA (1951) deS grOUpes Yuklko surprise SI ellc aime Guy de
1 S, LES ) hlteh cl
Ginu gesho - (58' film Maupassant Un peu pl-1.~ lOIn dan~ la
de' neut"B l,Ami" appren
tenue traditlc nnell EU .""t noe du" e de vendre si les rue, Ils tombent sur le chent qUI avan
e es' 199
fectlon po~ K) oka, unee't Pt". d'il ",,0 0 IntentIon 'eU)<' les clients refusé de payer au cabaret et dupé la

,
... "' " €l
mexpt'nme!'tee JOnI elle ' Jeune hcit ....
aux ProPOSitIon, do u "<:arte 1", cL....
" ,
K} ok" • d", difficultes'
, ,
teUse;, C ....
a\'ec un che 'Olt'~,l,
o,,1 ,.heUt '--,
[1/ f114'-'
luI r.res ,
"'" rru
.llires
es ,
"' rtl et pl odern <.11
'
' par des ars
EUe a besoin de
b

011
Jeune Kyoko,Yukiko, gênée d'apparaître
aux yeux d'Isrukawa comme une hôtesse
de bar, l' mterpelle en le traitant de voleur
• ., t,1 1 che qui dit ne pa,
POU\'oir
ent itnt
.
ull"1 va liW O
.nO 1"'" et 1
if que les 1 es
vukiko de mau· et en prétextant qu'il lui a volé SOn sac.
demmd,' \ID cœdJt YlUkik palet 't u' eurs dettes, J' ,

.~ , ' a prend 1", ,ho """""tl te de rencontrer Kanno


Rattrapé paT un Ishikawa chevaleresque,
......, ..
'
,.""":'~.,
~ '
en mam et 1 accompagne d
il prétend attendre \ID
-_
,ans un bar Ou .re, ,ccep d' faire son protec-
• 'on en
J'homme rembour;e l'argent mais com-
mence à faire des révélations compro,
, anlI qUI hl! ' d'ln teOU d ,,' d'une grande lai-
de 1 argent, mais le temps "'00 Ptet", KanrtO, 'la did mettantes pour Yukiko, Celle-ci se voit
r~esans ' ,;IV'.. d lus avare et sor e,
Yuktko SUI', hôt",se de bar à Gmza, habIte rIVe le moindre anli et J'h qu ", ,,l'èle e p 1 d
, ' ° l l U n e en lit ,e dans un sa on e contrainte de couper court et d'entraîner
l'"ee son fils Huuo un \ielLx quaruer de fi te pour ,e defiler C'est)',;,I," pro, d remmener
, UA!JtO qlU d vivement son compagnon,
Tôklô qUI a été épargné pendant la acquitter la 'ODlIne pour éru~ , "l. ,(use e chep> et fmit par J'entraîner
guerre Haruo, le plus souvent seul quand d ,"'Olr a• 1e lall'e
c ,-o..er a K)'oko trOp ù il se jette sur elle, De retour à l'auberge où il loge,
EUe profite de Cet ina un hangar 0
'W. mère fl,[ au travail aune à. yagabonder ~ d' oûtée, le repoUSse brutale- Ishlkawa se révèle décidément de plus
dent pour .dormer quelques conseJI 5 d', 'D, eg 'enfui
dans les rues de la ville. en plus cultivé: il exhibe à Yukiko ses
pru dence a ~a protégée . « Ne le lame lecrallant de monstre et s t.
Comme chaque SOif, Yuhlo s'apprête J',Ilell
f!mtO, une fois encore se en traIn e
ul' d connaissances sur la nature, lui montre la
pas faire, Sois fane, trouve un homm,
à pamr pour le bar « Bel·Arro ", mais son honnête et marie-toi a\Tec lui Les autres. o:tsesdevoirs, discute avec le mari de Grande Ourse et d'autres étoûes, et lui
anaen amam, H'!Imura. abîme par la j'en sais quelque chose, ce som des bête> ' 1iIgrttse- il lui confie: « Maman m'a dit récite un poème à ambition cosrruque"
guerre (c'"t en falt le père de Haruo, Yukiko va rendre v:isite à Shizue. une • j'étalS sincère, sérieux et en bonne Yukiko, qui connaissait ce poème, en est
ma" l'enfant le prend pour son onde), amie de longue date qui tient un bar , '~f~, Je pourrais réussir en tout. » Le èmue, mais elle avoue l'avoir oublié et ne
~'mcruste et tente une fOlS encore de lui succès, pour lui emprunter de J'argentA rrur'JlfII'oit sur un rayonnage un livre plus lire de poésie depuis qu'elle tra-
emprunter dt J'argent nlm promet qu'û la question de savoir si Slmue aime son jXlésiequ'il croît être d'Hajimura, Il vaille, Ishlkawa se récrie «Ce sont les
Va bIentôt travailler à vendre des son- amant du moment, celle,ci répond cym· onne que cet homme écrive des gens qui travaillenr le plus qui ont besom
nw" d'alaf'lle, La .ogeuse de Yukiko, quement que non: « Il m'entretient, Je mes et l'emporte pour le lire, de poésie, »
prof. eur de shanüsen, lui reproche de lui donne mon corps, c'est 1. loi de J'offie btzue, en visite chez Yukiko, apprend Troublée par cette soirée dont le cours
c ntmuer i entreterur HaJimura alors et de la demande, Une femme est une '-ode Imtentable avec Karma et donne l'a surprise, Yukiko rentre à son domt·
que leHr:: relations SOnt termmees depuis femme et, à moins d'être une épouse c, i son amie, EUe a d'ailleurs un cile, où se trouvent son fils et la leune
longtemps (( Ceux qui s' accrochent au vertueuse, c'est d'abord pour J'argent 'Ie' 1' 1ui demander : un homme
pas. les d'
, "
es"'pttes, som les pues qui ., neque Kyoko, à qw elle cient des propos tlIha-
qu'elle se donne, » Sruzue s eton !lit lUne vraim ent, Ishlawa, un pro-
SOltjl ) bituellement optimistes sur le bonheur,
Yukiko tontmue a entretent r plu< DU',1
.
~o CIo' rentrant chez lui celm , cell e'ci avOU'dquli," oliI ""Contré• pen dant la glIerre dans la vie, la rencontre et le mariage, K}'oko
l'Jl
mollis Hajunura, maIS geouellea ' , , ,
qu J ùOlI être J' « f.!lc.e Halun'ura n1 '~nojf . vau ete evacuée, hon- lui fait remarquer qu'elle a changé, Le
dit ' ). W a ~outenue autrefois et al d'ee quan e
] 1
, dOIt vertir la voir ' T' k •
qu Un IOur Ii auneraa parur cl son iC coU - IOn prote a a yo, changement est tel en effet chez Yukiko
et Halirnura lU! en mer, ava.ll f",lIi mourIr au cours e "d 'I"n Cteur du c
de llU '" r promet sans conVlction .. ur sa 11 e t jlloux' moment, 101Ie- qu'elle annonce à Haruo qu'elle ne pourra
chernent. Shizue irOnIse s u~er
"llnde iY~k:k~ ~rouvant aussi, elle
, ce d b
lollff'
lle de If0
l' niant le biUet U • ateau. Montrant à
ses pnncipes. el lui conse] le un ler- pas l'emmener au zoo ce dimanche
m ,.. i l ' qu II a extorqué à sa plutôt un protecteur, par exernp ni du '1l ch"ge e prendre le provin. comme elle le lUi avait promis, Elle uent
pretend ne P n am a )e,-~td et de lui faire visiter la
ner d'irgtnt d as pouvoir lU! don, tain Kanno, ami de 50 en effet à passer la journée avec Ishikawa,
dfi' n" 'IlIl!le: t POChe parce qu '1ln'a pa~ ' tére'" lUI .pt hll.w, 1eux 10urs, EUe avertitYukik
malS Haruo 1 moment, que Yu kl ka JO a prend a L'enfalll, rrisle et déçu, va essa)'er de jouer
l.lss r le hlllt! lot e COntraint a Le soir Haruo rentf
e chel lfOU\t' rtsPtClabl Pour une veuve de dans un parc avec de leunes garçons,
'.dt4.1.l . il lUI )ffrtr un petu , tante ne lIQ l' e. Plus tard l '
J' fcole sous une pluie bat 'and ~' " aUtre Shi ' es presen- matS quand leurs mère les appellent
r.
Dlns 1".
1 qUaI1J.tr b . ( un gr
Pas sa mere , repart ave 1dan' un pt
[11
'Ill.
tIt
une' Zue fait de Yukiko
veuve pour venu déleuner, il " retrou,e seul et
-'tnu Y'lbta tr
fUyant et arumé de • ' enSeignant le
Am "'<ille au cab plUIe et va dîner tout "u f.lflL' ,(Il se remet à vagabonder dam les rues
~ec oie h· aret «( Bel "n desen ~
iihill Olps:.,e, 1 ~taurant. Partout en viut', UJ1c ptO- "'1 'C;
La seconde journée de promenade aW<
",'
"" • l'O<:üdenlile ( p ~' jeunes,
e Y"kil:o.. . ard.", Pt pro,
ent
tent de gagner quelque arg d ' g.tÎ
b r e
pS
dt
%,.InzaEli YulcJk0 promène un _,1..
Js1W\.dwa se pa"e eflll1re mIe . tLX FJti~te
, et
fille chante dans un a "tea U ' 0" "1 e eSsaye d" ,
n tI'nt, elJ qUI eVlter des ébloui par la brillance et le bruit du quar
e, il une essayent de placer des g' ~ POUrrai
~t ent alerter le lier de G il retourner av el
mt tre .11'' IUt homme dl' la cam·
Jdl11 ' ' urne tn's tH \er\ l'
,unerg COlllm,· chaque J(Jur, Hatsuno-;u!ce se
nt 'le pourrait nyre dan~ une (tlle cnmn-.SIUltle. ( J lu t tH
, 1 'pprend ,e ren rend à .on bun'au, Un colJegue lUi faH lOt
,p>gIle ,,U.I",... ,, gènee ' a[qwe;œ f>lble. melll, a qUlllt' br q' tlllen, T'k ,qu l,Iut. . remarquer qu'tJ a de très belles chaus-
"!l ... eIl falo U
lt" (~rou... qill connals~ez le l'as"l'fur Elle l' "'t d'lia ra 'an, tn' lia
• aJ eurs 1 till, surt'S, Hatsunosuke répond qu ù ~ (Jbhgé
,~z
oel . vou.... ..a .. qu'on ne VOH que SL\..lmllt:
. elle mt'lTll' qut.~ [L' \0,0' . p u~ \1 .
It ~On g ~Utt cl' économiser sur ses cigarettes pour s'en
' qu 'li ). en a de, mllhard,
etOi 1t''''' al (lr, Une leune hllt'I'a ,ccon r'nd <tn" ..
lpagn' , '~ offnr dc· pareilles
,'e ,pHoll derrière les ,. gr.a.nde, « Le ... homml'~ \00( d· 'd' e a la gtt
G101.1, (~ .... • • t'CI etne e
., qw· hrillent . il)· en a d mn'lbl", prehemlhle, »YUklk n, lncOill Dam sa maison de banlieue, Mtchiyo
eh,lUes
· 0 aCCU'ie 1
d'UlO"mhrahle; peUl" qu'on ne per,'OlI rdu,e de l'accol11pagn er dans • coup ' continue à fatre le ménage Elle éternue
p.t-" )) C'e... t au mur d'Ishikawa d'acquies- c:t rentre \·ite chez elle' Une fêle - un événement pour elle - et se demande
, Ou elle r
ler. La COD\'ersaoon dévie doucement vers K)'oko, Elle lUI fail une ' 'troUI', ce qui peUl bien lU! arriver Dans la rue
scene v' 1
l'amour et le mariage H Vous epausene7 pour aVOIr pa~sé la nUIl . l' la ente s'éloignent une voisine et son fils
une veuve' ~). demande Ynkiko. < Je n'dl d'hhika\\a. Sansse rendre c a aUberg, Yoshitaro, La voisine apprend à Michiyo
p"' de prélugé" J'amour eS! supéneur à , II ample qu.
qu e e prend pour une leçon d ce qu'elle se rend au temple pour prier avec
10Ul. "Au plus fort de cene effusJon, Kyoko , c, e moral,
n e>l en lilll qu Une crise de Jal l'espoir que son fils trouve du travail
. . OUSle etdt
,unlfOl pour appren<h-e à YukJko que son de pit .moureux, K}'oko pane
• Un nou. Une autre voisine p ...se nonchalamrnent,
fils a cùsparu Affolée, celle-ce pan à la "eau coup a Yukiko «Tu le me' d
• . . pren ~. el la première critique aigrement cette
recherche d'Haruo en confiant lshilawa la seducuon n "t pas le genre d'Ishika".
femme entretenue qui se permet de se
à la leune Kyoko qu'elle présente comme c'est un homme très bien. il m'a pro~
sa sœur Au premer regard, le; traIts fins lever tard, Une jeune nUe très chic,
posé de J'épouser, C'est ce que tu m'''''1
el la unucùle de Kroko '>eII1bleot charmer conseillé de faire depuis longtemps, habillée à l'occidentale, apparaît' la nièce
le pro\1naal, non? » :rgt!' «Ces acles splendidement de HalSunosuke qui vienl de Tôkyô apr;'"
La recherche d'Haruo se poursull Quelques jours plus tard ch.z ell" ,"""des hommes perdus dans l'im- avoir fugué parce que ses parents vou-
'u'our du quarner où il habite, menée par triste et amère, Yukiko s'apprête à parUT ,i infmie de l'univers, Je les aime laient lui arranger un mariage qu'elle
le; vmsms de Yuluko, L'affolemenl gagne pour le « Bel-Anu », Hajimur. est encore ~bl,ment Il (Fumiko Hayashi), refuse, Elle se réjouil à la perspective de
quand on appœnd qu'un enfanl esl tombé là. Il s'étonne que le mari de la logeuse mix decrit un quartier ordinaire revoir son oncle, el pendant toute la jour-
dan\ la n\1ère. Heureusement, Il est sain ait pu le croire poète, le livre qu'il av~' IlUsud,avecses méandres de ruelles née elle a[(endra son retour avec impa-
et t.auf el ce n'est pas Haruo. Celui-ci emprunté était en fait un livre d'Idéo, ~\ nombreux marchands, Au petit tience, Quand, revenant du travail, il ouvre
reapparait tOut frmgam n' ayant rien à grammes d'Osan, Yukiko, inhabiluell" ." un .nfant part pour l'école en tré- la porte de la maison, elle se précipite
fme de Son dunanche, tl étan àIIé au port ment distante et froide, lUI f.JI 1~1~ une feomle rattrape son mari qui
v II les leaux et rapporte des poissons vers lui, le heurte volontairement,
comprendre que désormais eUe va SOC • 'rIVail 1·
et UI remelle paquet-repas
dans un seau Cela. lUI vam de très V1Ves cuper seulement de son ms, et qu '11 ne •'JUbhi,
enjouée, mutine, prov'ocante,lui tire gen-
"'monlrantes d. la part de sa mère qUI doit plus compter fimancter .' ement sur ,duyo, Sur 1. P d timent la langue, Pendant le repas du
1 f '
ue quelque lia, y as e sa pOrte, appelle
ODt pleurer Y'lklko, elle, pleure de soir, Mich,o avoue s'ennuyer dans celte
elle, Hajlmura, comprenan l q Û un. Pend '
soUlagemeol 5 le chem'" lier 1 anl qu eUe s'afTaire à banlieue d'O aka et regretter Tôk,ô,
~ l'auberge 1 1 k
chose est fini, s'en va ur flIs Haruo, , P"H d"
K ' ':Ill aWa poursuü avec t,~ eJeuner, elle évoque Quand la nièce, Satoko, lui demande de
yako dans l, VOle dl" ,L crOlS< une fois de plus son l , ."er ",eOt ses ..
me~,~ Cas' e eruwUon char· , " n blllel a [ 'eU' d,pu· rel'es et ses espoirs Jouer du sharmsen, Michyo répond triS-
malS Il n a meme pas U 15 Son .
SOUS et ~
a 'lopeeelàlaG d 0
lai' 'Ut, la myth l ' TaO e ur"" pour lU! donner que1ques . j)e' ",oUf ~'. !"-Inl'
"" Cln . manage d'amour tement que ce sera pour une autre fois,
rrp>T1lr' c 1 a agie egyptierme, Devant
'el ut le lende
gage a, le faIre
. 1a proc 1laIne fOIS, p.r si IUrs 1. q .ns, Elle dit la rau-
, e ltavali ' Halsunosuke propose à sa femme de
a Ky",", de ' main, Il propose . romettre 1 linen, d'. tncessanl, décrit
chez lU! Haruo se va" P '1i,lol' ,,_ tnanilé d f<Ure Wle visite en car à Osaka le dimanche
pc,.,!:tIJ.' 1 aCCamp'gn er a'1 a gare, et , chaW- Cl'
mere que dlmanche pro <K R,~e ""'1 qtl(. " et t consomp SWVillll MKhi,o, toUjours affairée, donne
dar. Pas, .tn 10ur d
~ Pl'oVlo' t ( • ' t ventr lt VOir c'
est"
sur " dIe 1"emn1e oera aUdevoirs
7 '
e III P<'It( do . '" 111ar t, HalSltnos uke vaguement son accord, mai> le moment
l èura,lS pel,r d .1 aImeraiS! ba'n, mai~ st'ul li élale ,es call1Cr> de du pc: 1 III! Pallt,~e,~nt en ÜS'nlle IOur:
(}Ur ompr
f' '
, le retOur \'enu elle se dérobe, pretextant nombre de
llgr: rer, d~ Omettre VOtre' chantanl Joyeusement 'PoUV!) 1 a regarder, elle se
lt "n une K k n' >

tr athel ' travaux à fiure Satoko contmue i vire-


'" aVI ét lshi.. }a " roug" temps e. n VIlle et a'1 a Campagïa!ll(lI>~J
u' /h,

1J~t qu li n f: l ~ Wa ta ras~urt en lui ""'Itvat'. U que du riz volter autour de Hatsuno,uke qu'elle
'k \ nde pas ft.lncé YUklko, seule, marc
. la
he me
con
dOl'
Il"
'u· L
"<Il, Ion
~qual'
'. lte, Ill! reproche
<trJllI(> hIllel'c'r de lourÙer en appelle familièrement par ,on prenom,
IIlaln ITU.lJo y ment sur un pont qUI
r Irt! l(lok-, d~ ~ktkrl, qu, n', Ami », I.a "m tndift' , malS Ù lui demande de l'appeler<< onde ..,
nUit, ~t prt-- Ut PendUle d erenle a ses Elle exhtbe ,on rouge à Ihre' pour le
~ U 'alon
le dlmanLhe, Hatsunosuke et Saloko blé. ? Tu as J'a
'Ntenl o.aka en car sam Micluyo qUl esl , Ir 51 he met hors de moi» un h
et trébuche. \ur un escalier,ommedit
l au heureu'ie )
») sedure\.lse . )) ( ,,,ndl '
lance me
L comble est atteml au. revoit a '" femme ' Quand ,M'lC hIyo
re<tée chez elle. Une gUIde decrIl les trouble."" De qu " eInande M >Ir,.
I li :", MlchlrO, et que son mari a du lUI demande d'ou VIenl l' .rgent,
quartier> traver>,s. Us passent devanl le marI?" mterrogO parlez-vOlls av Ichira ~- l Il s'aperçol, '
quartier de la Bourse où l'oncle travaIlle, , e lIne d r et ""- "",nd e e . e Elle Itonise amere Hatsunosuke, qui souffre d'une sénense
un chat. » " Ce n' es lenun", ~, '1- a cheJnls ' 20)
pUIS la gUIde. annonçant le Parc d" /o. ' eSt pas u or "ng lur'!;3 sa 11'ICI tude envers Satoko. En gueule de bois, répond que c'est une
ficlti)"o et son amie '. ne réPons. ~ • •
Amoureux sur l'île de Nakanosluma, t'lltnl sur, ' pUIS prononcee~ red· avance qu' tl a demandée à son patron.
mènenl dans les cehhat<u-e se Ullerleure )), (
entonne une chan!'.on sentImentale rues EU
cravate qu'elle aim " e repère
Pm. .v"" dans l'mage 1
par Mlchlyo maIS Yo,hnaro,le fils de la VOllme, accom.
Pr."é. contre Halsunosuke, SaLOko le man' mal.~. finit par erall bien fli U!t,
' renonc 0 Tir à t"
!en"nl .
m sem.
ble alors ne rien entendre),
.
pagne Saloko en ville. il essa.te de se rendre
t!'garde de façon suggesU\'e el lui propose } ~, .,n afi d déplorations sur la VIe que Intéressant en parlant de salaue, de bar et
prendre le ctlé dans er. EIJ" ''''', " rènen es l
d'y aller On les retrouve près du châ- lin salon a ' -~ I,g 1 épouses, leurs pemes, leurs de saké et en prononçant quelques moIS
contrent le sédUisan . u eU",~. 'nent es ,
Leau, marchanl el échangeant de> pro- K tcoUSm de M me d' . és « Le mariage, c esl cela, d'anglm. L1 nwt, MIchryo et Hatsunosuke
azuo, un emplo)"é de ban u tclu yo, ~", ISSlp , , , ' d' 11 ' SOnl furieux de ne pas voir rentrer la
pos sur leurs saLures respecnfs. , out faire? J al enVie a er a
pagné de sa sœur, Quand lesqd e, acCOI1l. bonne a t nIèce. Le mari paf[ .i sa recherche et
MlChlro ;e morfond chez elle, tou- qUIttent le salon la eux alllI~ rkyô travailler. » EUe va vers son chat
10urs Ie,,,vant L1 mere de Ymhitaro lui .
frere en lui disant q 'eU
' sœur taq
Ullle Ion
~,Iui demande s'il a faim, s'il est trISte. tombe sur un laXi qui la ramène. Satoko
rend son shamisen. dont le prêteur sur , u e trouve MJclu, Le lendemaln matin, revenant du mar- a lâché en ,iUe Yosrutaro qw voulait la
un peu amaIgrie , m'ils aIS sonl d' ra pousser à boire, el elle 1JL1Icbe aux côtés
gages n'a pas \"Oulu, Elle se pI.unt du chô-
pour la trouyer roul'oUIS aus . , I~ccord ehe, Michryo se plaint à sa voisine de la
·
SI JO le froideur de son mari. Elles évoquent le de son oncle qui lui reproche de fme
ma~t qw ;ev,t, du ~m des fils de pauvres,
Hatsunosuke, à qui Mich' ',, cemps heureux de la vie avant le mariage. les quatre cenIS coups Elle pleure et .\'Oue
de 1wutilite des diplôme> Ulllversitau'es. phoné 1 '. , Iyo a tele·
pour Ul dire qu eUe s'attardait un MIcluyo aperçoit alors Satako sortant de qu'elle aimerai[ rester avec lw [ou( le
Dans un restaurant ùÙ ib mangent des
peu a\'e~ une amie, renrre chez lui, Un ~ marson de la voisine de mauvaise répu- temps, comme malmenant. ~fjchiyo,
anguilles, Hatsunosule "~Etonne de l'au-
beau c1a.ttr-obscur règne dans le quartier liuon. Elle apprend, fort mécontente, mécontente, les \'Olt rencrer.
dace et d. la lit>erte d'espnt de Satoko. Michi)'o se rend chez sa wue à qw elle
Hatsunosuke prépare deux thés, monte au
Falt~ du stnp·teas< ne lui ferait pas peur qu.cette femme qu'eUe se refuse à fré-
demande de lw préler de J'argent pour
n~ EVoquent les a'dntages et les mcon' premier étage et allume. Satoko se réveille quenter a proposé à la nièce un travail
aller à Tôkyô, Elle se promène enswte
venlen~ du rnanag Ell~ lUi saisit les bras tandis qu'il est pen. dans un bar.
1 e pour conclure que che sur eUe et lui demande de l'aider l .1\'ec son cousin, el lui demande pourqUOI
~ ml.lhde' est plem de contradictions Ason bureau, Hatsunosuke, gêné de
il ne se maIlepas. Lui-même veut 5ayorr
atsunoSUke se sent b:1 ,. se relever, résistant et se faisanl de plus en ses vieilles chaussures éculées, se voit
..ké qu'., len, u appréCIe le plus lourde, Leurs corps SOnt très proches. si elle esl heureuse. , '
u trouve m ill proposer par un de ses collègues une

le boIt avec und e eurque quand tl Elle s'aperçoit tout à coup qu'elle saigne Yoshjtaro, lOujOUrS pas decourag e ,
sanie nOCturne dans un bar. Le collègue
lUI d'~'-d emm.., algre» Satoko du nez et Hatsunosuke descend lui cher· offre maladrollement des ileun' Satoko
-~ e stl. n.. .. d
MIclu r'~ e Mlcluyo.
aI question veut en fait lui faire rencon-
el lUI déclare son amour. [Out e? recon~
YO rtv"1 un lour un 1 cher une serviette. lrer le jeune patron d'une société qui '1 n'est c< rien» et n a aucun
a.nclenne cond1scl le ,e ~ d' lUle Quand Michiyo rentre un peu plU-l nalssant qu J L'
"'. d' associer les deux entreprises. Le trio 'û esl au chômage ~!Jcw)'o
pn>posederetnlUV: de Iycee qUl lui tard, la ruelle est en émoi. Des chaU-l' avenir PUlsqu .' 1
se rend dans un cabaret occidentalisé alLX . nièce qUI a econdull e
un ""taurant d 1 JlIOChainement dans sures ont été vo1ées devant des portes, reproC1le a sa .
nombreuses serveuses et danseuses mme, de tT.l}'er .lyet.,: ce (ype, Elle
leurs anues d' \Ut' qUelques. unes de
iUtrtfOlS . dom les très heJJes de Hatsunosule. ,,!.eS Hatsunosuke se montre indifférent aUX leun e ho. 'II de retourner a'T'k' 0 'fo.
r.nant. Osa. \. qUI V/'enl main. JUI cons el e e dt: relour chez 1Ul, yOlt
d '''Khi)n se ,_., Lemps Ont bien changé » se pla.tnl un' "VUlces d'une des femmes présentes. Ils HatSunosu , k ,
• S.tom dt ne p p..."t auprès VOISllle. Micluyo, quj porte un bouqu" .iOnt rejoints par la maîtresse du jeune tratn de faue ses nhses.
neuf ru d' as aVOIr de l MicJU)"o en e valS
A' ensemble '>CClden unono de /leurs et semble assez gale, s'aperçoIt P~tron qui n'est autre que sa VOIsine Sawko ,ontulU l' dt' It: provoquer ,cc J
u restaurant 1 ~ ' ' lle,' HaISUllos uke
"'ntretenue. Assez emec . T' k -0 Illt: marier. Il oC Tre<i bien ).,
ive: JOIe:, les pl.a.~ es ..nues Sot revOltnt qu '11 n ' y a personne en bas et que deU1 renuer a 0 '} . ,
, d rJ'()Idt'l11cnt Har-.unosu.ke. PIquee,
onereux ,\Ont t'.Xcell tasses de thé sont vides. Elle mont<, \e f"it ramener chez lui par le triO, se r<po" J"ntt" "
,car 1un. d'en "Ilt, et Peu d' Tu 1:5. tout a. clait mon
epose brutalement ses /leurs, appre~ . pe de pone avant d' enuer dans
"om
. hi sa
(C

devenue la ['mm es, TolIUsay '0 Sato k0 .. .


(. t' mal!> lU t''t (rop VIeux pour mOl. H
edup
1em dt ItoUTs Vies l' atron. Ell~ u,""1
p~ Satoko qu'elle a saigné du nez, lIIl IltaJson, SOus l'œil mécontent de Mlc
qUI . d son (: i l '
;1 ~f. ~JOUtl' que Mldu)'o part avec elle
de ne: pas ton un(' enVIe: l.L par- rt'pcmd aigrement que c'esr une pUfU eM en compagnIe e sol t'n 'tt" E< T'k)'ô, ftonné et aballu.
~ (Ore aVOir d' •. .UChl yu >our li
pouvoU' etre un peu e.nfints et lI'>n du q 'e1 et reproche a' son mati'd',,'()1 liatsunosuke s'écroule sur le U).
!.folt .. uno!ouke dt:mandc à \il fem~e ~co~­
fth ' l.. ....... 1 luxllt' '
une .utre, céhbatatreseul. avec SOn ,,;e u l I SOn l t ,esswe-mains,
é, Elle s'.11'-
""rçOII (J~t de sa SOIrée, du ca"..- farrU' hit'n dt, temps dit> comple reler.l To~·o '
si
un Ptu ensUlte que ru lui ru Satoko n'onl prt!~
iUgne envisag d tIlVolan.."" l, et (ondut que « le monde e Illllets ct Je nt" .. aIS pas. H Il ..,'f-tonne qu ell~
, e e vendr., dohL u< d.."
.cheter une machlne ..' CoSOn PI>"- l• dinor ~ n, Michiyo remarque q nloVon
<Ir -ou P<>ur , et s'mdlgne
. quan d 1'1 déci'" prennt.' une grande vah'ie, lUI demande a
tlons a Michiyo f U e: les aVOir fa' " rTl~' IcJtt tnt de la poche de Son pol ptt'JJllè re nou\eau SI die re\'lencua blt:ntôt « Je ne
usenl «Es ques~ ger» lm «< Tu ne penses ~u a nd~l1[
tu tOtn~ luU ) Hatsunosuke est reste pe AU malin comme daJl!. Jol pallr J eC
,- ole
t ce t
emps lOintain et lOdIlI'
. f1'éreIl( I(~n. du fitrr:, un enfanl part r~~
...u .. pa... 1".. dol' rèIléclur A \TaI
, due, le suis, temps. Sa n1ère \" "
","'f" fatiguée ~\ o\prè~ quOJ, elle se met a , Il InqUiete tu me vois. J'ai l'air
qu e e ail qUItte le d tepenn, st que 1 leur apprenant qu'elle a fan une nou-
preparer le diner, en bra~\ant neneuse ollllclie "'<II' C '(!o[ _In. e veux pas msplrer a
Mtchl}o ma.rche d • C()nIUg" 4' -e? Je 11 velle fugue après s'étre dt;pu'':'"
, 'Demie rIZ '
r.en dre a un~ agence
an, Tok .'
}o PoUt
~ ....llheureus
l'~
( 'est trOp tr
Iste, » Le cousin la rac. •

pere. Elle demande .i pa""


iVe( SOn
"'-II;

la nun li I.e
Au bureau, le lendemam matin, son taule de chômeurs POUr . l'e lllplQI "
')1l1f,
beau-frère, Shmzo, prend tres tJU! SOn
collègue funeu\ reproche à Hatsunosuke . qUI,' . ... ~~p.gne. mence à écme une lettre "'5
decourage. Elle tombe ) pte", 1. 'v l ' 'ocom arrivée, lui reproche d'étaJer ses senU
~h' Ur , Ile lut avoue J'angoisse
«(

sur Une ~
4

que 1'a.<,;OCiauon d'enrrepnses projetée par an OU e .. ment' gluants» et lui demande de fme
atme ~t son enfant. CeUe-Ci d anClenn, ,wn n1 à êLTe loin de lUI, maiS
~on ami aH échoué à cau~e de Jill , Ile ressent • elle-même son ht, car les autres femmes
a dl'pa.ru pendmt la gu ' Ont le llllI}
HatsWlOsuke répond que cela ne J'mte- 1ongtemps de ses nou"ellerre, ' a at t'ndu q" eenonce a. la poster. Sa mere ne cesse travatllent assez dans la Journée.
Te»e pas de louer les mtermëdmres dms . eUe a ce,sé d'espérer. EU esala'd elle r'-nclter a. retourner chez elle, avec
La nun, MlChl)"o et Satoko dorment
Wle alIme douteuse, et qu'il refuse d')
pUI'
d e s•apllo)"er
. e "t
a l,
t'ni de ltest sortes d'arguments ,
: « Votre côte à CÔte. On entend les VOIX de shmzo
Sur son propre "
êue mêlé
reprend' « Je SUI' forte J'e Ill' . ~
Sort, Jnal~ lage est un mariage d amour .. , Les
IOU.
et de Mttsuko, le brwt de '" pluie, la tem-
Dans le tam qui ie> condwt à Tôkyô, " [OUt, je t'embête
' e n etOllne mar t en surnombre dans notre pête. Micluyo ne parnent pas à dorrnll".
MaiS apres . femmes son , "
Mlcluyo reste songeuse et triste, tmdls • • , tOI, Une p'y' H unosuke est un man seneux
• ats Au matin, SalOko se PWn[ de ce mufle
epouse comblee » Michi)'o re t
que Satoko gngnote de> peuts gâteaux. ' seson. el hono ete , » de Shmzo, plll.S ldCOnte i\-.c enjouement
geuse a ces mots. A l'apparition de d'lit La femme enrretenue vient un maun à Mtchiyo que'" veille, elle est illée à la
Le cousm Kazuo surnent. qui se crou
musiCIens et danseurs de rues l'
vaH dans le même train. el S.uoko se •' . , .lnue \OIr Ha tsunosuke. Elle lui apprend son mer avec son COUSlD K.lluo, dom elle .aval[
5 emen'ellle « Je suis sûre qu'ils SOnt
uilention de rompre avec son protecœur, pris les coordonnees. Sans doute ""t-ti
montre très avenante avec lui. Elle taqume
époux, à voir la façon dont ils SOnt en lui donne raison d'avoir fait rater son un peu neux pour elle, rn.us il fau tOut
Michl)o qUI J'a présenté comme un ph ...e »
parent eJOlgné et lui fan pre~que .l"ouer projet d'association d'entreprises, mais ce qu'elle veut, et d'allleurs elle J';ume,
Penda.nt ce temps, Hatsunosuke, qlU I1t 1
.joute qu'une faible femme comme eUe ils vont bientôt se m.aner MiChl)'O,
qU'II n'N pas SI eJ'\lgné d'eUe que cela.
chez Iw dms un désordre indescrtptible, ne peut pas rester sans soutien, et que SI d'abord surpnse et mécontente. Jlllli SIm-
Un ",U plus tard. dans le tram, Satoko
reçoIt la \1S1te de J'amie célibatam de lamais il connaissait quelqu'un de bien ... plement triste. fiM par sounre. Satoko,
!/arrange pour aller retroUVe! le cousin
MIChlyO, venue s'enquérir de ce qu'il Tout cela en minaudant et en prenant finement, Iw dit «St j'épouse Kazuo, ton
dan.; son comparument. Elle le compli-
devient. Survient peu après la voisine une voix de petite fille. Hatsunosuke, mari sera bien content. " Micru)"o, per-
mente ~ur sa cravate sous l' œil gêné de
entretenue, qui s'aperçoit aux chaussuru complètement indifférent, prévient qu'li cée à jour, éclate de tire. Elle raccom-
MlCluyo, et lU! propose même de des-
Sur le seuil qu 'Hatsunosllke a une visite doit SOrtir, pagne Satoko chez ses parenlS, :esre ~
cendre a une autre gare de Tôkyô que
l.elle qU'Il aValt prevue et de la raccom-
féminine. Vexée, elle reparl, non sans nest reçu par un de ses parents, patrOn mom en r dans "lerejardIn
un
avec sa mere, pen
enseJ.gnam
'
se,·ere,
pagner \n 'le en ~ avoir méchamment retourné les chau~' de la boîte de courtage où il travaille: dam que 1e pe ,
sures. L'amie célibataire, qui S'élOone sermonne sa fille, il ne YU plus com-
AT I<VO. MIcluyo, raVlP '" promene Celui-CI félicite de n' avoir pas trempe
mponer avec elle, il ne san
seule e' c Insta'· 1 ., __ qu 'Hatsunosuke soit l'obJet de tant dt dans la combine d'association avec l'aurre menl se-ilcoce qu'JI ra« au fond d e ~n
"" es •. u.s,ugemems qu' a
subIS la vllle d :::lUiS Cinq ans. Elle n' a prévenances, se Jette contre lui quand le entreprise qw vient d'aIlleurs de couler Plus, dJI , déclare renoncer desormaiS '
, • d cœur,)et! J '1
qu Un", s~ul~ e chat s'approche, en prétextant qu'eUe ne lamentablement. Hatsunosuke repon
. rc-ou\'er sa SU:ur et " s'occuper. d 'elJe SalOko se mel a peu·,
son tnari, et surtOUt sa mer supporte pas ces arumaux_ HaLSunosuke. que tOUt cela était un peu trOp compli- a . eUs que \On père conunue
Jill!. se; b~, pour se leter - , en vÎent a, ecraser
, 1e paquet dt rer PUiS, tan .r ' a
) ras l:. ...u~ ~a ver.;, 1 gene qué POur lui. L'oncle phllosophe «Tout lui . 1a morale , elle ne pem rellener
,faITe
a.Pf""ÇOlt l' C ntempl .. .11' malSon, • qu'elle lw avaJ[
gâteaux . ' et J'écon'
apporte, change aUlourd'hUI ausSI vite que la pru
e- un moment .1\.te un b.iillemt:nl
emotit lU sa sa'ur . x rester
ne Il t' d ' Un chat 11. vaut nlleu . nlarche . . cule dJ.ns les. rues,
. et SOn beau·frer d dun poltment. • 'ô are( Mu: h1)0 .
ner!' le Comptoir d i e er-
MtchlYo se promène dansTok) r.Olllme tOI. calme ' el lmper~
. ""bable.
...... St e arde de~ Louple ... qUI ,e promenen.[,
e tur batHl
mert' affaire" lUI "'" U 1 ÇUI , ('t sa f , li te f.ure r ger~'Oll. l' anue qu'elle a. .·aH reneoouee
P d r- puslc." ~n COmill. EUe Iw avoue se \enl11 COlnrn d dr tu \l'eux, je peux t'employer 0 é
P . 'fant t"n ualD de . . endre triS
ton am t~ l~m , J J. bIen ,ur
SUr une autre planète el lUi d eJTI ail e'n.
J.
Halsuno!-.ukf"!-.c- ln PtS, il sün bureau rnp oyer pour un sa aire '1 doit aV('t ,011 tll
1 or{mdE'ln' 1UI trouver du travail « pourqUOi 1fn t tt t'Ur. )) Halsunosuke repon
' d qu 1 Il'ment d C~ . Journaux De retour chez ..
sa
p aC.e "ans beautoup d' t'jt-line SUr . Il ~I . . Ile apprend qu'elle, a de la visite.l
qU1l'lf:.!.-tu tant de moi? ,> dH--e e lx te dt-rnandtr à MlclliyO. _ 1 nuit, on llIt'rt, e
JOUt:r au padunk.o. apPttH PUis li va Elle wl11prend de qUI il s ~glt ~n voyan .
MIClti)'Q don pr ofo".1 en le regardant tendrement. ILs vont d' J. Cht, la mère de M.,cluro, aL \o.'ur,
. _ nt t~ Ive a
Pir lt- du typhon qUi ar~bé~runt';U1l1l' l," \eutllts thaw~!>'ures eeulees de son
fin. lU S, c-lonnt' qu'ell '·'·!nUl! Sa letIrll' Un Vt"rn: chez lui et se fehCite ~ut ,
man H~"Haltle. lroublee, elle repare a
S

)Ournf:e qu die do rm
e ~t <il Jrllli
(OUte- la l)(jllIl{~ jrmrnt:e qu'ils ont passee n""l~ r'
' e· !.l't,uka est allée VOIr le b< t ,.,.. ,,,d
, 'nIdl ~-- tlll'rt r ..'"ure Mu\uko : (e Elle rc--nendra.
• 11", 1 l:'~sC:l'.sse A Lt"lOl!<;11l propose meme _ d e re [Ourfntn ""kJO ma.n l'auC!fld ner ...'l'll~ 1cl lUI t,ul
rew ,~VllC. uyo, épanoUit:. 1ecr ~n lS ne ['lDqUlèlt'" pa~, Je la connaiS»
11t- n"ntrt.. Il la met aU LIa Vc1Jla Ir.lJlVl1 dt
Ut!·...n dt::' blen-étre qu'eil it 4. sen Un t'ndroH où IlL étaien[ allés en ~ .. D.lm la rut'", Hat5UflOsuke, en o"OCque~.
, uhet.
qu I-'llf' n'avaIt pas connut' ~:pr('u\l'e tot
M • .
llluyo n"fusr duucement, di~( rn,l!~
qu" "'lie dl'S tomptl'!J au bo mpe C· e,,1 cl. un pt'u pt'rdu, chen. he lo.tJcJuyo el {Qm~
PU" long t'Sot tn.a. ' _,
lite, Ju~qu'lcl « Mane e ,
oUI.
SlO .", adroite quand eIJ e ~l' u·t>()~Q S11r ,leI}!,
·'1
tnalht ' 1 coti r rJu>ml:nt que 1.1 J1 I{-te Sat
ttreu\t" ». commrnte t.'"
"ur elle a un croisement. Ils se réconCl entin que la \1e '
nestp < . tenant J'été les glaces Ont à pleurer, et sa mère doit 1 1
bent "'ec de, phrases anodmes pendant et tous deux nent as lacile Po , t (11aJ n 1. aconso er tn
ho "'eli ces 1 IS chauds. TosIùk .
. 0 ecoute expliquant qu'il fall a" b
que dam la rue un peut cortège relJgleux quand,
avec
il d' noe h,,~
incorngible 'ech_ • 'lesP' ut
• len' d
al tr sa
portant de, palanquins se dmge vers le .·, -'le... Jtl1'PJ·ce ent ShinjlTO lui hre des extra- tante. Apre. tOUt, aJoute-t-elie qu', Il
a\Olr
• temple VOl'ID. Hatsunosuke et Micmro
tres faim. - 0 tOUt t ~
~'" ra"""""an d'amOur français. Un télé- - d • ce e
, . e se platndre car elle a 1le han ce
arrete
Le train du retour 1 COup II' d
'un ro(11
.nnonce à la famille que d avou un papa et une 10;-
vont boire de la bIère dans un bar. noie à côté d'elle onge la lller n maman ». Son
Wchiyo la trouve amère et Hatsunosuke q UJ, Song
1a 1eltre qu'elle n' . .
Som. gra",,,,e le fùs aîné, qu'ils avaient réussi vISage mqmet, pendant qu'elle regarde
euse, d"'h .. Susu",o'drnettre à J'hôpital, en est soni
excellente. Elle remarque sa chermse sale, . av an Pas "'" son ma:i alité, dément ses propos.
Jette par la fenêtre P d POStee '11 , (atre a
lui demande s'i! a bien pm soin du chat, d ' .enant'·' • avis méclical. le pere, bien que très malade, a refusé
on et qu elle regard qu il s"n. cOntre de retour c bez l'
ID, se couc he,
et s'il a cru qu'elle allait revenir très nte. a .. e pen" Ve une fots encore d'être hospllabsé, car
P } sage, sa voix « int' . ruent le SUS wno '
II rèpond que oui, et que c'est pour cette eneure )} . . é A sa mère qui lui demande pour- cela coûteratt trop cher à la famille et
enten dre <{ Mon m . se fait epUiS . . '
mson qu'il ne lUI ava" pas ecm Elle arl est pr' uai il est revenu, il repond gu il vOlÙait compromettrait le nouveau départ de la
<;on profil est banal, fatigué il sees de Illoi,
irre pres d'elle. Masako l~ pr~d la main blanchisserie. Un SOif à J'beure du cliner
propose «On rentre à la maison. Tu dans le Ilot de la vie p~ il Iaisse.u" ~ lin dit « à demain» apres lill aVOlT offert
sais,rat dépensé 2 500 yens depUIS que nouveau et nagera en' se batlra ~
des oranges amères, son fruit preféré.
après une violente aise de toux, il meun'
La voix de TosJuko commente: « Je ne
Je sms lCl. » Hatsunosuke lUI apprend h core avec les au
ommes. Côte à côte, ensemble . tr., Un peu plus tard Toshiko, un bouquet deviUS JiUDaiS oubber ce JOur. »
qu'on lm a proposé une nouvelle place Yl\Te en cherchant le b o b ' Je \<ts
ft ' 0 eur. Pour UlIe de fleurs à la main, marche tristement Après les funérailles, des VOJSlDeS
et qu'il veut 'ion aVIS. « Decide !)eul »
emme, n est-ce pas cela le bonh eur? )1 remettent à Masako de l'argent collecté,
répond-tlle II avoue se rendre compt~ dans une rue. Une voisine lui demande
51 elle se rend bien sur la tombe de son évoquent leurs maIlS ou leurs fils rués .i
frère. Voix de la narratrice: « Pourquoi les la guerre. Un couple de parents, qui a
gens naissent et meurent-Us? » lw-même perdu un fils, propose d'adop-
17,LA MÈRE (1952)
Peu après la réouverture de la blan- ter Ja pente Chako.le père. Rl'osuke,leur
Ou.s.n- (62' film)
chisserie, le mari commence à son tour en aVaIt fait la promesse du temps où
employé dans une fabrique de velours, l être malade des yeux. Un ami, Kimura, leur fils Susumo ëuir encore \"lvam.
aUJourd'hui couché parce que malad., appelé par les enfants « oncle Kimura », ShmJurO,l'iUDOureux, prèpare, en ,'Ue
la fille cadette Chaka, le petit cousin d'un pique-nique avec Toshiko, des
récemment rapatrié d'W1 camp de pri-
Tetsua,le père Ryosuke, ouvrier en usine gâteaux et des pa.ms de forme complexe
sonniers de guerre, propose de les aider.
qu'il nOITune «( Picasso ». TI se montre fon
dans l'attente de la réouverrure de la blan· Malgre l'aggravation de sa maladie, le
déçu quand il se rend compte que
cmsserie, et enfin la fille aînée ToshJka, père refuse d'aller à J'hôpital. Toshlko, avec qUI 11 espérai[ êcre seul,
la narratrice, La nuit, la mère rravaille encore. Le ène ,,"et elle les penIS. li, Iw apprend
La mère prépare pour son mari, sur· père, couché, se remémore leurs débuts emm
au cours du plque-ruque qu une rumeur
nommé ct Popeye » en raison de sa forte beureux dans la première blanclussen e e dans le VOisinage selon laquelle sa
Cl rcu1 1 •
musClÙature, son mets préféré. des po" voilà vingt ans. Puis il s'endort mère el Kunura, de plu!t en p us present,
gnllés accompagnés de saké (<< Le son Toshiko, en costume rraditlOnnel. se -être"'t' maner « Le~ femmes
vontp eUI
des pOIS me rend heureux ,,), DepUIl rend avec ses deux amies à une Jete \'01- ne peun:nt \'l\Te ~ homme. )) roshù:o,
vmgt ans, Masako lui sert ce plat toUS Jel Ilne. Elle va chanter au radio-crochet et
meco. ntente ' constate i !l.on retour •que
&oJr~. ~a petne sœur Chako danser, Shwpro ",a mère ~ preparé pour Ktmura le din~r
Départ des enfants pour l' école. ~, POur sa pan emOIUlera QUf' bel/a donna Le qut' son père pr~lt-ralt, ,It'\ ~I!t ,et le sake.
Publ'le appréCie. la prestatIon.
. des deu' La mrre, qUi ""t'~t rCMgnee a accepter
tIem un pelit étaJ de pâtisseries aU bord du \'1 1- 1.1 propo",J(1on d'adopuo? de Chako,
de la route. To;hlko y vend des pains kturs, ma.i~ un couple d'anCiens J
1 1 spectJC e annom e à la pcLJte HUt qu elle va VIvre
gnllés et des bonbons. Elle rencontre un age, Un peu chauvin, quIlte e
la ramille Fui 1 a\l:'t dt" nouveaux. partnts, Tosillko, bou-
u lara. a feu Jourd eux amles qui se rendent a. J"c e
ok Ptndant la chanson ltaJ Jenn,e. d l,dit
peme.l cconornher~.z . 1 a grand l a ~œur de Masa k0, Illcre u(pré·
Il,\'er\l:l.: .i tette Id~c, promet dt Ui1\'alller
rouvnr sa blanclUSSerle d argent :>Our de- ((jUlUre où elles sont apprenties, Elles ] , d r le pou plu!> 1.'1 de rlomplaCt'r ..on pere pour pou·
~t~uo, a beSOIn d un m o , J'é<.ole dt'
la guerre les t!vl:!neIlltnt!
. UlQ'l<h"" ...--~t
_" __ PCLOltttt!m df" lm confectionner une (i'1bt' \'C)Jr gud ..or ..a sœur a\et eux Mai~ ChaIm
0

, rree a
rac mes par b v et, "Spt"Ctnt qu'eUe retournera a. J" e",l' Polrt,( Mln txamen d en r Ch~k()
du hltll. 5C l rI'
(JI UC(- Elle se lall.eJure Dt,
r la main .. u S'("!>l faut' ci l'idet: d'aller vivre aIlle ur . .
Ta Iulo OIX de la fille a_ nt
In(:p ~hillnee prexhame. le fils du bouJange! c:t 0 b ,!le <.1]1;'\ pour soulagtor finanuèrcmenl ~ mère et
il [._". to ' amoureux de rosh!'k0, qUI' (ml tIlt: lOUpe la t: d· ouvre aH'{
IIlUWJe COIllpn:nd M ln)
.:1- r 1 Iko el d p.l1U que wn pt=!'e s'y ctalt engagé aupre!>
lOu OUrs au travaIl 1" asako• Q rI'_, etau ven ~ ttcJur du'z elle, To!> l Il lOU'lt' t'!la
du toupIe.
~" 1 - Un roman «( dassique )), IJe r 1 ou\'e t : ' . t' mt·t
" ' fl susurno,
S' - Ul ton v . IS e On~lernallon a n dé<t'punn, ~
Prt-t' anlf"r les méntes, ma "-t'Ur Chalo, de .. ~Jlt sa
tf!:ri.Jt
Un roman cl' amour,
"unura apprend à la mère les ,ecret' La tante a de nUtl
'eau b
du -amI de blanchisserie. Il parnenl modo de pour un conLO d t\Oln d' li
même à calmer un client dont To,hlko a u" e <Ot!li n
lUi pernk'ltra, si elle rtu .
\\lt d~ r
ur, q'"
massacré le chapeau. il réussit à le pero Tetsuo et dl' l'élever. Ell ' CPtcndr
4.1
NUlko semble des plus IntIme avec le
t: entre t boulanger Goto et parle avtc Iw d. ",n
,uader que le rouge bnque est bien plus btllerTo,luko en Jetllle nl prend d'Ite.
à ta mode que la couleur tabac qu'il avan arlte . le flU , du enYle de mmage avec KJyoio. Elle corn.
boulanger, la \(Iyant ainsi ,..
" t'lUe tl con-. mente amerement le sien, pourLlm un
demandée. il '" moque ensmte d"s clients croit a un 'Ta! mariage"t ~ . hlet;
, ""ent d . martage d'amour, et s'inqwete pour J'ave-
qwont adopte le; goûts ocudentaux. à la houlangene familiale Sa '
. mere \1en
"'""l'cr, Dlr de SOn époux Ryuzo, qUI court à la
Tmhlko, depUis la révélatIon de nom dIes. malS Ma"ko diss 1 t.Ui(
Ipe e Illa! rume.
ShmlITO, se montre froide et cassante avec tendu en lui rèvèlam qu'il s' . en·
sa mère et multIplie 15 allusions à . .on . . aglSS"t d'u
Simple exerace. La COl1Slernaoon r. ' n
Le "'ir, MII5Uio, InqUIète, attend "'n
mm qUJ tarde à rentrer KJyoko, qUJ a
père défunt. Elle lm demande un SOir, à la g"eté et à l'effusion. La boulan ~t place son idée sur I.t questIon, se livre .i
tandts que celle-ci travaIlle encore, SI elle gene pre·
nt'nl, d t'Ya!ll Toshiko et sa mère . quelques coDSldérauons acerbes sur les
raVIe~ et
a. des projets de mariage avec Kimura Illlerloqutes : «Votre fille n'épouse
. ra pero 'oko est guide dans un autobus du hommes ( Le manage est fan pour le
Elle dèclare l être catégonquement oppo- sonne d autre que mon fils. » J(Jj
er de Ginza a, Ta'k'
yo. Ell e d'ecrIt. et malheur des fernme5 )'. « La vie n'est
see, maigre la d15cusSlon qu'elle a eue quatl1 • . .
Tand" que Chako, dans son nouveau commente poeuquement ~es heux rra- pas drôle pour les femmes ". Leur mère
avec son promiS, qui s est momré très donucile, contemple le pOrtrait de sa I,TSés. Aujourd 'hui, elle s enchante de est-elle heureuse ou malheureuse? Et
... nuque envers son égoïsme. BIen que mère av anr de le ranger dans le tirOir de elle-même, Mitsuko n'est-elle pas en tram
voir parmi les voyageurs un couple q:u
troublée. Masako la rassure « Ne dis son bureau, Kimura fait ses adieux à de s'aveugler en cro)'ant son rmmgt heu·
~emble ttès uni (le mari se montre pre-
pas de bèuse; »
Ma;ako. il "a oU\'rIT sa propre blanchi,. lenant avec sa femme souffrante). Au reux' Mitsuko pan à !.I recherche de son
Le rouple a~ 1]Xli prêpare sa trlalSOn en serie. et elle se prépare à une vie soli- man dans la nwt
COUTS d'un des trajets, elle aperçoit son
"le de l'arrIVée de Chako. On dtscute de Le lendemam, Mitsulo se lamenT< parce
taire . son fils et son mari som morts, beau-frère Ronei, le mari de sa demi-
la place et de r O!lentauon de "'n futCiT Chako vit dans une autre fanulle, le peUt que son mari n'est pas renrré de la nuit.
sœur Mitsuko, en compagnie d'une autre
bureau, tandts que la famille Fukuhara Kiyoko, à la fin de son semee, est appe-
garçon sera repris par sa mère dans femme.
~. apprête à la .;,éparation. Une derruère lée en urgence au téléphone le man de
quelques mois. Toshiko se mariera bIen- Dans le petü commerce peu rentable
Journée les reurut promenade. visite à la
tôt. Seul Jui tiendra compagnie un nou· de Mitsuko, une troisième demi-sœur, MItsuko, Ronei, est mon subItem~t. La
rete forame, petit tram, manege, jardtn. vel apprenti de seize ans présenté par Nuiko, vient en visite. Son mari Ryuz o
ère ses trois filles el son fils. sont reUIllS
Au restaurant, e<i enfants. m~uClams. ;ur'la veLUée funèbre lorsque le bou-
Wle voisine: « TI ne vous coûtera rien rant tient lUi-même un commerce qui péri-
m~gem a\1':C appeUl, et Cha.ko déclare langer GOlO SUf\;em pour leur presemer
qu'il n'aura pas appris le métier.» clIte. Elles parlent entre elles de Kiyoko,
rL.eme que c est une [rès belle )Ournte condoléances. Nuiko se mon~. une
Un soir, Masako joue avec le peut et NUlko s'étonne qu'elle dise « détest~ ses _. presence.
Seul >il mm au >rd du malarse ne fOIS de plus, tout exatee par sa.
Tetsuo. Elle >ail que ce sont leurs der· les hommes». Elle voudrait pourtant lw
tOUI :le pas ~ ses plats..
re man ..e conduit ~er\"ùemen[ .
Iliers moments ensemble. L'apprenti corn· fillre rencontrer un boulanger riche, plus ~nprop Goro et !Id femme ne Ct~s ...e
Cluk: 1 orepare St" aff=, "'n de chez avec le ri che . ch
el..e, reVient pl lare le port d mtnce à écrire a sa mère mais, fatigué, Ii âgé qu'elle, GOlO, qui envisage d'ouYTIT . m uer de Iw_ hl)oko en renn· e
ran e sa Un hôtel à Slu buya . de \t':roqune e.\rrême frOideur et reJoillt
mere., et s en va avec se- n,.. ... s'endort sur sa lenre. Masako se met à
~",eaUJ< parents.
S La mère des trois filles, Osei, aune- m.1ll 1 ho dam
ll e;te
on pe '- usm lUI otfre un d neuoyer la maison, tandis que la VOIX dt . J'étage Ml1~uko qUI P ewe a ,n -
Toshlko lUI fan .....rome'ttre d ca eau, Toshtko tommente . " Le sûence de la flIlit raIt bien, elle aussi, que Kiyoko se mane, a . 1 frère Kasule nent lm
.,1 f Vtntr les d' aUtam plus que son fils, KaS uke(el1e a dment.ander Quand '-01 .J_~ i eu.'\. ci.a.Jb la PlêLe
VOir .... e temps en le:nps -r revient, Maman. Maman, je voudraIS dot' IOlJlw<
T~luko et de sa mere ''''sse lt dont quatre enfa.nts de quatre Pères dl r- em t'; ll.O refu'jt'" l\1t~uko, blt~n que
~\'Olr &1 lu t~ heureuse, je te voudraJ~ du ba, ~j(
A
d' s
f' '. 'ente et apparenunem e.e-
line VIe longue et heureuse. » trents) , est depuis longtemps aU cho- d uve cre!. n"t. d
e ve cire le nyge et d5Cen . . e
lllage, et qu'avec les coupes sombre!,ko ,ree 'le pou . ,
le guerre, les époux se font rares., Jù)'oelle' pc~I r, 01. 1.1 LOIllpagllle. NUlko, funeme,
'g '. 1 ur mem.f ,avec. me lltt' . '..on tOur et tfl)m-e Ki)'oLo en lnlIl
iU:t', lUI apprend que e JO
i . . fi' Ronel mO t'.1 nqudlt'men( Elle s'emporte
Vu a GUlIa son beau- rere Je nU" de hrt' tra . ' Il
uHlque te qu e e e~ume
nlIt' \.l"0: ur,
one ftmme ~< Et lU veux que nJ~nt ~ une ullpolHt"'>.~ envel"lla fanulle et !tUf-
.".
rie) », que!)tiOnne-l-e Jle en'Olafll't'
,rQ •
r, [0 et HllIt par gifler K1}oko.
Elle aimerait bll'Il yvOlT \1. -'>ollllert',
ère [J'OU\e'
10UI \.,7\.) ,

Le lendt'mam. une femme portant un


'lUatrt' fC)I!t a tU' heureu...e· U J1l c< trop "t'hé ...~ pré . . ente chez MH'juko et prt."-
"'t'tt~ nO~lOn de bonheur
ll1t}(jt>rnt t).
tend vouloIT rendre hommage au défunt. l'étudIante qui" cham
\Iusulo décline sèchement, soupçon- -"edel" '1 lui aH pris sa femme, et
au grand amu'cment d econd\tt t qu 1 d' ses heures de travail "'Us l~' .
D<Dt qu'û s'agit de la maîtresse d: son apres' son depart.
• es delIl( , t"
'err,,,,,,, ,e plaIn u 'il ne lui trouve pas em- sa sœux. , a UJfectJ.on de
défunt man. Celui-ci a contracte une l, f.r ère qm
JI SU lt P
ourtant que Gato arrive
I.e frère, Kasuke, se plamt CO l • IUyoko, un so!!,lit dans sa chambre en
pohee d'assurance qui suscite appare:n- bitude de sa misère, et s'a' tnrned'ha. Pla que tOU s saplaussent devant . 1 d'
lui,
ecoUtant le piano voistn. Par I. fi' elle
ment blen des convoitises chez leur frere pOur . boire (Mitsuko, a a ero-
blessures de guerre. Avec un Pl~Ole Sur se. j'JnVltent a de même à sa mère d'aller aperçoit le frère en tram d ' é : du
Kasuk:e et le man falot de Nuilo. Kiyoko police comme l'était le si I>ereagentd, . dem an ul hnge dans le Jardin d'à côté. Us se saluent
!Jet, de la bière) et le congrat ent.
conseille la prudence à Mitsuko qui a voyait. pourtant un avenu brU! en, sa rnère 1Il!
acheter .e même de lui emprunter
un peu troublés. MJtsuko arnve a1or;
congemé sa rivale. Celle-ci a promis de
revenrr. IUyoko apprend alors à sa sœur
.
' .
d '1
repan «qu in' a pas d 001.)(,., ·""ute
emandé d
~e"~
RY~ ent mais, devant son refus, S em-
, chez sa sœur et s'émerveille de son nou-
naltre ». Smt une altercation en . ' veau logemenL Elle l'enVie d'avoir encore
qu'elle a vu la veille Ronei en compa- dei argetV eut se battre avec lui. GolO
et 1ill,. parce qu 'il a emprunté sDeb!Ciyoko fre . des rêves et d'acheter des livres. Kiyoko
gnie de cette femme. Voilà pOurqUOl, pO t hâtivement en scooter, tandis que
dents et ses serviettes. Elle dit 1a rosse'a lui reproche SOn goüt de la plamle. son
exphque-t-elle, elle han les hommes. . . e trouver "P"uIt0 déclare ,que
MitS .
les hommes sont . indécision et lUi demande de cesser de se
repugnant. Mitsuko qui était à 1"
La mère loge au premier étage de sa . ' etage lerfl·filan ts . Elle sature ce commentalTe vautrer dans le découragement. MJt.suI:o
en tram de pleurer après son retour b de IGyoko : « Les hommes, tu parles! Des recoIlI1.1Ît elle· même il\'Otr du (oC sang de
maison une Jeune étudiante studieuse, . su Il
de Shibuya, leur explique pourqUOi ell, animaux plutôt. »
discrète et peu argentée. Kiyoko, mtn- navet ». Elle apprend à sa sœur que, grâce
est revenue: un jour, pendant qu'ell, Peu après, ne supportant plus sa à Goto, elle Vient d'ou>Ttr un salon de thé.
guée, lui rend un JOur VISHe dans sa
était en train de tenu les comptes de l'hô- famille, Kiyoko déménage dans une ban-
chambre. Elle est pleine de hvres, une de Klyoko rend visite à sa sœur le JOur de
tel, le mari de Nuiko, ivre, était venu lUi tieue résidentielle chez une veuve dis- l'ouverture du salon, 1. félicte de la
ses aquarelles est épinglée au mur. Elle
apprendre que sa femme voulait divorcer tillguée et bienveillante, qui la prend vmété des bOlssons et du bel éleruo-
révèleà IUyoko qu'elle a du mal à verser
le loyer à sa mère et qu'elle est obhgée Nuilo, présente dans l'hôtel, avait regardé immédiatement en sympathie et lUi loue phone, llL1is elle se rernbrunu qU<Dd elle
avec un froid mépris son mari se traîner une pièce au premier étage. Elle lui offre voit un GotO très • l'illSe descendre de
d'effectuer divers tr,saux pour payer ses
études lamentablement par terre. Le mari l'avaJt à dîner et la régale avec d'immenses l'étage. Le bouJ.nger lw reproche d' amir
Au COtm d'une promenade, Mitsuko bousculée en hurlant: « Goto, sors de ton nouilles au sarrasin qu'elle a fabriquées un regard dur, « qUi fan d'iilleun; son
trou! ». Mitsuko révèle alors à sa famill, elle-même. Une jeune fille et son frère charme », dès qu'elle l'aperçOlL li ~e
apprend il IUyoko que Goto lUi a pro-
posé de traviiller il SOn hôtèl de Shibuya que Goto, l'amant de leur sœur, se trou- habitent la maison mitoyenne. lis sont de la prendre dans ses bras, elle se debal,
et qu'elle a l' mtennon d'accepter TouJotm vait au premier étage avec elle et qu'elle orphehos, la jeune fille est pianiste et, le mord et crache de dégoÛL ~Ye alors
enclme l. 1.. déploration, elle se dern<nde est revenue parce qu elle ne supportait
1
pour lUi permettre de progresser, le frère NuiJeo, avec un cadeau pour 1maug~­
51 les mans ne SOnt pas plus heureux que plus cette sItuation. Kiyoko, soulagée, se s'OCcupe des travaux domestiques et lave uon . d bar. Visiblement, eUe est a lil
u # • 1 •
l~ VlVOUlLS. « A molDS. d'être mOrt, on ne crOIt enfin débarrassée du boulanger. même leur linge. Kiyoko fait connais- recherc he de GoLO qui semble deJ' me.
peut pas le savel! ».lm répond sèchement Après aVOlT reçu une letere de la maî- sance avec eux ravie d'avoir de rels VOl- d'elle. Elle s'en prend ,;olde~men; •
KJy"lo. tresse de son mari lui réclamant 200000 SlIls. Et quand ia logeuse lui demande si Kiyoko, a. qw. elle reproche il\"U' d' lil.l(
l' <tudiante annonce .. Klyoko sa yens, Mitsuko décide d'aller la voir ,t ,lie a elle-même des frères et sœurs, honte a. Sil famille ivec. son eparl. , 11
dwn d' ",,_ n pro- .. Kiroko lUI repond qu e e
epart. = met un disque, exphque demande à Kiyoko de l'accompagner Le Ktyoko la surprend en répondant que Meprisante, J'aJ11iljS Iw ressembler.
qUI: sa mère étan P1amste et qU'ell IOn mome assez vite entre l'épouse et la fi (Out pour ne
moque qu 'On OUi, mais que cela ne compte pas. . ::nd eUe comprend que c'est sa sœ~r
1
w donne ton d' hese Concubine qui réclame son argent et, De passage chez sa mere ' pour lUI Q . dlrlger le salon de the,
d", dis ac eter " tsulto qUI " ,
ques quand elle n'. pas de devant l'héSitation de Mitsuko, se faJl nnoncer son installauon . de' finil ive JvJl danl compte que celle·a
manger. sa farro Ell quO!
. e estune que ce ""'- menaçante. Consternée par la mollesse •"II eurs, Kiyoko se voit reproc ber son N
ulko ,e ren . f
de luxe don être. perm' .,~ de sa sœur, Kiyoko prend le relaiS et -..!
( de..'·enue 1a mntresse de GolO., ,5 ed .
lS a tous EU d'epaJ'l. Elle dit en avoir eu assez de. rous
• -
repond à Klyoko, qml'avau interrog' e rabroue durement la maîtresse. Les deUX ue fondre en se plillgna.fit d'être lil nsee e
es
sa \1e, qu'elle ""t très >moure .. <. d te SUr. nval es finIssent
. ces bons à rien. Elle s'étonne de ~oU'chq ez le monde. _, .
q' La ~ equel par transiger proVlSOIfe' Ry , . ,,_ habile tOUl uJe dilIlS sa chambre, Kiyoko ecrll
u un. comphcité grandit tntre J • on uza, 1ex-mm de NuuO, 'JI l'a
ment a 50000 yens au grand mec Se • M1tsulo pour Iw proposer de
deux Jeunes femmes. L'étud! .'" " mere. . Osei 1Ul. ré pon d qu e . ealler. e lettre il h d
fi ' ", ante, aV~et­ lentement de lGyoko. Sur le chemin du
,
III''' • ,. t piUS OU UJl b r chez elle ~l de c anger e
au ~ntlr a Kiyoko que si eell ' retQUr ).. uo:rge parce qu il ne "val loge. veOJ r ha He
1 .1 e-Q aVliUt IVlltsUk0 confie à sa sœur que k SUr le chemm de son nouveau de quoI « eUe finira. par pour·
Wu eve e problème de l' 1
. de la vi·e , (otute ,U ange menate, el la p we corn
1 .
. U' amour alors hé!>.' de 1. Concubine ressemble étan' n le frere
qu t e se dlsalt étrangere à c "nt, Kiyoko tombe sur d 1. "c- (If »~
fi .' , es ques. ll.irnrn~nt â SOn mari Puis elle se fend ,1U 'un e plaOlSte,
. . enee a tom
ber Kiyoko. voywrle lmge
1
ons, ce D e.tau peut-être pas par h l~pl. ud qUi propose
. ore 1er se , m ,1115 étendu sous la pluie, court e
Et k,rsq' b.o.s il5ard
u en , Goto débarque bruyam l' attend d pner.lGyoko n'entre P
• pOUr c(Jll1pagner en l' aldilnl ~ pdue s'en~ de~ \'01 d
k(()(her.l.il Jeune mIe revient umM·
Ch ez 1<Vanl .1. porte. ." quets. Une dISCUSSIOn d,'el
d, e1 lil trouve en dl!tCU~Slon aImilble
l
mml et demande a voir Kiyo'o ' ... .
c;Ofs Le {rd<'
Il , ceM 0 et ,he
Mllsul • mere, Kasuke, RyUZ ZO g<lge !)ur leurs mélier!t respe teUI ilpro
o d!sent du mal de GolO. RyU J<)u,· hll-même du planO en .ma
" n frere CelUI-CI, confle-t-elle, naitre_Elles se mell l' erdu dans VIlle
, ,,,ir que Klkuko a prép.r:'.: pour~û·te
du
Unt'
e. KIIOko des l'eux d'une belle ent Une ' un peu P . d'
l
p curer. La nun tOlnb 1 et 1aUtr ",ou e . bIen
. cllangée. Klkuko. as 1 assemblee, Son mm se momr. ~ rt
e, e p t . 5
latte et la crO) <Ilt d' oogme montagnarde. ~e fau l'fllendre le. Ia.OO \'01 ,1 ""u,e 1 meur, lui reproche de mor(N)~ La conn:rs.anon \lent!.-o.J 'amour
" . , .' \ tsage d 'ltl aU l'le lU
n, 1> pmlettent de faire bIentôt une s eclaue, 1ambiance ch e K'Yak il1a. Uva , . rtie en télégraphIant el et les rôles re'pelllfs du m.r. • 'e 1.
tXI.Ul jon « !\ious !)ommes seuls au
.. ange_ « ) a 1• \"Olf. a\ e,·gé de ,on entrepm". un "1
aI pas miS au monde pOur' en. l'OUI J pa" femme dans le lOuple Tah"llt:!, qUI
1'" . a\'oII e.x ..
ID nde et 110U') noU!> aldollill'un l'autre ». , . d' , etre tnalheu _
reux,1 aI '''re chaCUn d den' pasUe JI reconnalt volontle"
eO t en \1 . s~m ble aVOII appréCIé chez sa de/unt.
dit 1. sœur. « Quand tu ne me persé- e mes en[;
con file la mère. Le pian an~)1 ",g,n1 . ence el sa faiblesse. épouse surtOUt la santé et la {"rce de tra
cuteS pos >, plmante le frère, \'lsible- . 0 COntin ' . hg
eclaus dechirent le ciel de Ue, d" <J neg -eau bureau, un de ses col. "aH, a~Sure pounant ne croire QU a
. l ' . .\ son nO U\ ,
ment en adoratIon KIroko leur avoue nOir, a reconcihatlon e plus en Pu, 1
.,ùlT qume sa famille parce qu'elle aVaIt St acco 1 , Ta kem ura , qui a recemment perdu l'amour-pa'Slon. en regardant KIkuk" à
Kl)'oko demande à Sa m' . tnp le. "gue, prend son lravall. JI affiche la derobee. Le lendemam au bure.u,
WH!: J'être un peu ~eu1e_ A ce momem ere SI elie 1 femme. re . ,
trouve de beaux }'eux p'"l d Ut " d· spoir que son patron don 1 en devant l'absence perSiStante deTakemura,
arme Osel. Elle s'mqwète de la m'pan- , ..... e eses' o untd ese .
nomies et promet de lui offiir I,;_ec - , Ifnir bon, et que deux Jeunes FUJIno. l'une des deux employefl, qUI
non de ~hlSuko depUIs troIS IOurs. apr~s d ..ete, Ell e propose même de 1un "-"nana courager a .
'ées senumenlales,

emues par un semble, elle, aturée par :-.'ilihara, lUI
une ruspUle eflro}able asec sa sœur Nwko a raccom. eOlp 1a l · . 1
pagner. Sur le chemin dans 1 ur ne revent que de e conso- glisse perfidement que son collègue pré-
• Prol"" du boulanger. Quand KI}oko • , ' a nuit, la
mere ~e baisse pour ramasser bo <gr"" d amo ' rere peut-être rester chez lU! pour se falle
" un Ut 1er Le SOli, dans un bar, Nakahara dOIt
demande "U' >fi la l<IlSse en dehors de de metal qu elle aVaIt pris pour un ., dorloter par sa femme_
e pIete lub1l plusieurs fois le récit parTak,:""ura
tout l.dl.. la mère dit '}on admiration , F _ .

Une amIe YJeO( le même our ,e


d argent. Ki)'oko lm apprend alors que l, de la première rencontre avec sa defunte
de\aIl' sa !Drce et sa volonte de change-
biJOU offert a~trefois par son mari. qu'elle épouse, l'énumération de ses qualités, I~ plamdre à Ktkuko que ."", mm la délaIS"".
men! Elle meme Dense que le monde qu'JI lui tourne Je do, quand elle se
lm aVaIt confie pour le faire expertiser, est description du vide que sa mort a laIsse
es( et ~tera comme li br, illlmuable. couche près de Iw, et que"" enfanJ< 1,
en revanche un 'Tai rubis. La mère, ravie, dans la maison ... Nakahara suggère à
EU rappelle a KI)'uko le mal qu' elle s'est fatiguent. Elle en raJoute en .l...,surant q~l'
mt à Ki)'oko qu'elle en étaIt sûre et qu'elle son collègue de lui laisser sa maison et
donne pour tle\-er ses enfants, et celle-Cl
IUl repond quO eUe n a pas demandé de
savait bien que son père n'était pas d'aller habner ailleurs pour essayer d'ou- lOUS les hommes en vlennenl. .lpre
quelques annee'!l demaIlage.i s'mU'TeS
1
homme à dire des mensonges. blier. Yakemura se récrie au nom de ses
ser li d'autres femme ... et que son prop~
chers souvenirs, mais finit par accepter de
maIl n'est pas arnré par les geJ~~. Ir4I'i
19. UN COUPLE (19S3) loger le couple. Le jour où Kikuko el son réfère pUiser parmi ,e, coJleg~e.. de
Fûfu - (64' film) mari viennent pour emménager, Pbureau- Après a\"Qlr bU'n aUTIste Kikukû
Yakemura, qui dit avoir pris froid et se . '
en se dl.saDt cerlaine que I\a.l.ahara Il FS{
cinq ms, etc. Kikuko, qui habite pour le sentir mal , les laisse affronter un grand pa'i différent des .lutre!. homme'. olmlC
moment chez ses parents, leur annonce désordre. Kikuko n'en est pas moinS rou- uelques larmes
qu'elle est à la recherche d'un logemem chée par son état, et s'inquiétant d'une verse q xaUhan ne trouve
Le SOU'. en renOi1Jlt. . ,.
pas trop onéreux. possible pneumonie, elle entreprend d: d O n lJmono l"
lus la cetnlUre e ~ .
1 ..

Pour les parents de Kikuko, modestes le Soigner, se reproche de raYOir dé~an,ge P .


montre meconlt~
nt qut:' Takemura 1 aU
uk k
vendeurs de pOisson, l'umque préoccu- lui acheter des oranges, delal~'
tt COUrt nultêt' ...ul" la OlOll1dre gêne k 1'0
pation du moment est le procham . écontent emp d 1 qu'elle,} delà dîne .1\-rc
~nt quelque peu son maTI 01 l ppren.l or;
. de bureau Ul a.. d .. e.. an11'" mal' qu e-Ue a
manage de leur ms et l'emménagement Les deux J'eunes collegues . .dul-o t'[ un t' .
deTakemura dont J'une est ,'ISI blemenf ( 1 f\()ur lUi ~a1a.Iu.ra. ttu!
du nouveau couple dans leur malsO~ 1 aIde de .... U" 11 ,. •.
UOL<, Il!unl"S farunes qill •
" , le 1.'11- g n ~on nHlU't'nlt'nt, .luit t,lit
Klkuko et son mari devront donc, des eprise de Iw, décident d'iller le ,OlT l,les dan" u . rrp...)(ht'r
, -.e ,00l memt' ••
oltUle au 1", le' "et' eWent iUtrtfo LS demain aprè~ le travaIl. E11 es. s 'awre!s de d'
,. qUI ne s" qu'" sera de retour à Tôkyô, aller habi' q Ul'lqUl'" u)llN\.
VUe dC'pUlS Coq ans, Onl ~Ujent pas ter ;uJleurs. Les parents de Kikuko séton·
aloust' par \.1 1 'Illmt' dt' dt'pt'mer lrop a.rgent
l:
remarques ironiqueS el J .,'llaI1C e.
oee ~nsemblt d~ .. ~ 1 passe lUlt> JOUI· Nakahara devant une le Ile pre' la Il1Ji l'n nourClrurt' 1 1
-~ e centr cl T- k nent aupres de leur fille qu'JI ne salt pal
Ellt: (mt toutes tn)!!. In . {- 0 yb Q\land tous trOl~ arri vel11 dans 1e .. 1-ete, d·l 1111 d'a.nnee a.ppnx: 1.1l1t, t'
• n(.fJf(! 1a. t-l cnlIquem son manque d'Jlu- . rt JO)'t'u"L',
d'rlltrt elles. ~t tena ilrlt! "'. Deux . ll'l't kur logt·ur ':OUrtent "t' pronlt'lH'r
l' . nt un rnom tlat IVe Au n'pas du sou, qumd JI e;t qu rS' ...~,m, ih. surprennent l\--'
v'}al ko, 10
, t Dt'PUJ"
lOUP - Il . l\lkuko
dam lt" rul'S. Takt'llulIa wut 0 nI a.
('...art. parlt'nt un peu l' enl a .. ale~Cl:n l
"_L L per"dem_" IICI}) d
u managp, que l'on espere ' pr..,...
""ht' tn train de ra~er le con 1 phOto dl" ,J, \lOt' l'c1UIpl' qUi wmblalt hu plalct' C!'AlS
IUa.UI.(J, revt::nut:: d .......t dt:
. e province d l' In~tanau()J1 du COU pied' .1paru du Il lur
r ntt: nomination de PUI!) la. dt 1. fille cadette, le père affirme brU"· dIe n'o't" aut'pll'r devant !>on maci Ils
S('.m mart <I.n l tlnm(> qU'li ador.l H , "ClllpJo)'.·t·... q"'
up tale eUe auralt besoUl d' 'b It-tn.,u qu' 11pr~J(·rera.u
." - u,er ull
la VOlT epo ,ont en"l'l1l bl t.' au Ùu'.1tce vOir une inUl.l
un pt:u plus {hIC elle ' une t.olfflUe:
CotnOlf"
1
• ,
rçanr plutot qu'un '!..lIane CO
rnrne Ou eUt" t-tall au_Tt)(; hée Lt.'"01l11l"l1(f'Il 1 ,J,\ el [tun de ChariOl. t'lIe.. rut" l.omplu.:e\ dt"
. , n a p4Sen
e Unts bien qu'elle soit mar' d <ore truaI! de Klkuko tr(JUVt:'nl KiI. uko ,0 '
lie- CO .1 LII.un
{t'ut' ~... u Sol tellUllt' t1. deTah'muu ilga.lt'nt ~WhMa
ltt ~PUlS Nakah . . rull tnvll' ~(Quelle: l..~J1ce aPt'od,J,(J1 Je rl"p.n
~n'_ ~~_ ali.. le man finit par arCl\'e , t:' 1 ~

~""'lSl ' ni ï'lJ.an l dlaque e-t.lg


a lT1aJson de ses beaux·pare
&1. consent fDSuue de mauvaise grâce à funeux. il en arrach 1 ladroitement au cerf Ilon de louer à un couple avec enfant
.tlrr d= un dancing où il reste assIS. sew dépasse et le gâche de.fla dOUblure . 'ouer m a . .
e tlUltvement qUI w"n de J 'ant Le dimanche qUi Mais peu apre.leur insl4llation. a10n que
et gêné. sursautant au momdre bruit de retour c hez lUI t·l e ~.
efI" un ent· .
· . ntend à '. . ue ",1aJ1t .,·oC. ue de bureau passe chez lUl Nakahara se réJOUlt de leur noU\-.Jle tran-
petard. tanms que Kikuko et Takemura bruItS et les nres d' Jetage 1
· . une fête' .. t ... coHeg rofesSlonnel futile. el quillité. Kikuko lui apprend qu'illeur bu-
dansent Joyeusement. A la soroe. la fowe 1• prétexte p ,
paroapent. OUtre sa fe~- a laqUen u\ un . l·,·nviter a entrer cira déménager d' ici quelques mots. car elle
215
en fete qui se presse dans les rues les 1 . "uue etTak e , d pasa
sépare. Nakahara tombe sur sa Jeune col- o
a Jeune sœur de ICik k
u 0 et
emUt,
' n' tar ;ès Je mariage du frère •. au cours est enceinte. Passé un bref instant de jOie.
Jeunes gens de Son âge L c quelqUes peu a~ .on de famille. Klkuko et Nakahara déclare qu'ils n'om pas rua
lègue FUJlno. qill l'lnvite à prendre un il n .y a rien à manger et. 1e b.
.eu est'
et"nt reunJ
.... e atnn' d'une , ciliés troublent les jeunes d'argent pour élever un enfant. Il refu..<
'-erre. Takemura emmène Kikuko dîner et 1
.hara reCOn , .
pret. MeContent il s'appr" , est Pas S.k... • de conse.ils pour la reusslte avec une fenneté tnhablruelle la proposi-
lm révèle que grâce à elle il a compris ce l ' e t e a s or ' à force ..
orsque ICikuko lui propose Ur." epoux 1 Chacun défend sa posttlon tion de Kikuko de recouru à ses parenl5.
qu'était une vr... e femme La sIenne était restes du repas il renvers qluelques du, n coup e.
e Va Onta pro "pour
llte lancer indirectement. Il lui demande pUIS. devant sa réticence.
casamère. travailleuse et soUde. et il mt ment le plat. C'est mainte
1

Ire.
· nant au to "en .. n' trOp d·aigreur. quelques piques extge qu'elle avone.
s'être seno train quand elle est mone après de Kikuko de récriminer aigr ur malS :>CU.... • •

Il . .. trnenl . St .• Les deux nouveaux epoux Jurent Quelques JOurs plus tard. après un
une courte m.tame. Kikuko lui confie que .) autre. d
e e a mvlte sa sœur et quelqu 'Js ne tomberont jamais ans aucun court et triste moment passé dans un jar·
son man était autrefoIS très différent. mais . . es amis, qu 1 • •
c est parce qu elle ne VOWait p des travers evoques. . din. ils se rendent à la clinique vo1SUle.
qu'il ne s'Illtèresse plus maIntenant qu'au as rester
sewe avec Takemura; son mari se ,_,_ JGJruko et son mari trouve.nt peu apres. Kikuko entre de mauvaise grâce. mais
hase-ball.lls firussent par ,accorder sur la . ' P"WlI·
elle. est mattentif et indifférent. et main. grâce à une relation de leur nouvelle belle- elle se ravise brusquement et coun se
tristesse et la solirude de l'existence. et
tenant violent. ElIe lui reproche d'avo~ sœur. un nouvel apparteme.nt chez une réfugier dans le parc.!\'abhara la rejoint.
sur la nécessité de se soutenir muruelle- hésite. finalement J'1llVlte à rentrer chez
déchiré son manteau sous prétexte que vieille dame très collet monté et exigea:'te
ment. De retour dans la maison après avoir eux pour déjeune< il propose à Kiiul:o
deux geishas s'étaient moqué de lui. a10" sur la qualité de ses locataires. Elle est fiere
beaucoup bu. ils se rapprochent et se frô- ravie de « laISSer "ivre cet enfant» et
qu'ils avaient prévu de n'en acheter un d'héberger actuellement deux étudiants
lent. mais Kikuko se dérobe doucement. passe avec douceur son bras autour de
que l'année prochaine. ElIe-même n', et une enseignante sévère. spécialiste de la
Qwnd Nakahura rentre.lui-méroe ivre il . ules . Ils reparlent lentement
ses epa
pas de quoi aller chez le coiffeur ni s'of. cérémonie du thé, qui ont toUS besoin
fatt une scêne à sa femme parce qu'ell~ a ensemble.
fini par accepter l' écharpe en cadeau. nla
frir un vêtement. Devant l'absence de d'un calme absolu. n n' est donc pas ques-
réaction de son mari qui continue à lire
tratte de créature cupide et lui demande de
la rendre. fi raconte ensuite complaisam_ son joumal. elle quitte la maison en disant
ment qu'Ua passé une tres' bonne so· . qu'eIle va réfléchir sur leur coupJe. Elle 20, ÉPOUSE (1953)
. bo· tree retourne daru sa famille et confie à sa T,uma- (65' film)
a ue avec Fu)· ina . • ~'ant aUX bea.ux-arts, Ta.rumun, et
L__ _ . et aVOue apprecier ~eruw lli
U<4UCOUp les Jeunes filles. mére. inquiète de cette fugue. qu'elleest crise les Ma.t:sup.rna..
un coup1e en '
Au bureau le lend.~,,_ très fatiguée et se trouve « minable ». . ru., d' enfant.
. -'~'. une expli- n ont r- l' (]'llllOIlie ont depuis
UtIon a heu entre: les deux h Son pére demande alors à son frère. Je L'mdtff'erenœ et a
.J:-L ommes. miIlé leur propre couple, et
uemura sermonne Nabhar ~ futUr mané. de prendre garde: c'est après
SOrttavec sa collè ue . a pour erre cinq ans de mariage que les femmes sor·
longtemps. Lis se qwnent froIdement
aimer lUi ~ g . PUIS reconnaît chaque maUD 'i1.Ù l'un et l'autre
un __ c -meme muko. fiais « comme tent de leur coquille pour récrirrùD~ et and il put au rra\' ,
qu _ fs et illuSIOns perdues. A
"",ant aJme une rose dans révéler leur visage de démones. La mert. rumJDallt gne . . e au repas
et l' lIll10cence Nakahan ;. la pureté d' Nakagawa louche a pern .
pour sa part. adjure Kikoko de ne ~s mi l, d elle ne l'a pas achece
ment e rabroue sèche-
Imser Son mari sew pour le NouveJ quesafemrne,q~. oût lln'est
Peu aVant le NOUvel tout fait. Jw a prepue sans g .
Nakahara et Takemura se retrOUvent
enVOle Nakahara An, SOn patron as rue que s ,). D"Ouve un long cheveu .
en prOVInce
COurte nussion. Nakahar;. POur une
tristement ensemble au moment du ~ineko, de son côté. néglIge son lIlterie~
réveillon. Ils se larnente.nt et ,apitOient .. da.ns la maIson en se bourran
ur. demande par delll( ~ '. avant de por- el trame . d 1" dl {
de prendre SOtn de mU::' • Takernura sur leur SOrt. Kilruko revient un peu a;ant
mJn Ult. les bras chargés de mets PreP'
de petits gâlea.u.x Les visites e eru an
en peinlUre la dIstraient parfOIS
il se met à la recherche d~ SOn retoUr,
~ur lUI remettre les d SOn patron
ré , por sa mere.
, Nakahara se deten ' det.J•
v-iés depUIS
Aujourd·hm.l. Jeune sceur de Mtn~O es:
etan allé chercher nle Il"OCumenls qU'il soud"' n prévenant lui demande SI el e ka sOJlt J11 d'une venue )w apporter quelques affuresd~_r::.
frOid Le s cloches de'. . i dT.·. Nilcagawa et Mine r de secuon c....:._ récemment n.-p.&e.
festoyer dans une maiso:u~e enll">tn de o nunUH. « qu
dl)( ans. Lui est che, aVec un rnodest~
appartenu a. leur "',« ,
le manteau usé de Nakahara~ &etshas, et ce:nt t l ([fOl 1 ) demande d'être son modèle
OUS es chagrins », se me .1 . malS
PeUte entreprIse, ...avaux de c
Qurure i TaJUmura w har de
moquertes de deux fiill DIU .ttu:e les sonner. ICikuko et Nakahara boIvent' ' l' dt'S 1 leU! Jogemenl aVec
LI
et leur raconte avoir vu, dans un
es. ans 1 nouvelle' .. chpse 11 \alaire' elle 1.1 lt
i rue., . tagen
lend ormee et Takemura s e 01' dOmiCIle. Os P"
emiln. On le retrouve darlS un p
"mu nu II fal'>.llt tu1 petil lTavaii de déco· Nakagawa 'II tr"tem
Gu"n, la femme de Matsuyama 1Ta\'JlU':'1 Fusa k'0 pour Osaka . ' enl le d'tPa'1 , EIko, qui '" seule el ,cm bIc la n~1l dan\ un hôtel "'tC Fusait" 1: ln
J .... \'1'1(1.: J.'pour lui raconter
lomme hÔleS"ie. Son man est au cho- l i ;on ab II. -)J~ nOrJssaoU;, . vIle a parur en voyage, malS Fusato hésIte
bureau !tu semble 'id 1 Itn'e. Su ,ur'. ne Ce Ile-Cl lui con,dle de
na~e, deprIme, elle couple bal de l'aile. d eetarel111 n 1 Jl lll el préfère qu'Ill se VOIent le lendmum a
e ,on amIe, banale et I11dH);' P '\anl "'" ,olOf rdant bIen de Jama"
!\akagawa el sa coUègue Fu",]m s'en t
en se ga . k leur lieu de rendez-vous hablluel
range nen, FU>alo lUI d ertnle, n'" l1ld
tendent de mIeux en mIeux. C' est une a resse li1 l' hommes. Mme 0 pa\se Toule la SOIrée, Mmelco et sa famlUe
une cane pOMale à son d . Un JOUt r <;ur (;~ U .
,..,u,-e avec un Jeune fil; qui ,it à Osaka, , , . omlciie 1rlllPIe amie, el quand e (" re\'ltnl Ont anendu Nakagawa. Sa Jenne sœur lUI
c esl Mmelo qUI la re' c · ' maIl hel...an
elegante, aImable, 'ive et culuvée, que eptlon n ~ilUlI C Ile c.roise son mari panant wnseille de mllrer chez eUe et de 'excuser
ayec méfiance. Le même e el laI"
aU III 1aUn,e . 1 Elle est indlgnee ' par l' In -
!\agakawa compare amèrement à sa < JOUr Elko J' IraHI. Mmeko accepte de repartir, mais se ",fuse
lemme de MatSuyama, qUe la sép , e, pOur.. ence cOITI
. piète de Nakagawa au fall
temme Il n'en est que plus exasperé au a toUle idée de demander pardon Elle ne
a v1sIbiernenl lTansformé . "''''on dlil
ere
d' couché. Plus tard dans la
repas du soir quand ri relTouve Mmeko . . e, VIent la \' ueJle aIt e , . lTouye personne dan\ la maIson, fouille
gale et elegamment vêtue P I . Olr,
neghgée, maussade, parlant en mangeant ,Our UI pro q , e l' 'palise éplaree de Kldo, le dans les poches d'un costurne de son man
poser d e loger une de ses a~ . urne , e .
el fatsant des brwlS de bouche. C'est avec , ~"les. Le sa 10
roleCleur »
de leur nouvelle. locataue, et y lTou'e r.cJre"se de Fusako, qw habIte
Nalagawa, a qui sa femme . Ir,
Fusako \eulement que Nakagawa se sem a remIS la p. le chez eux et se plaInt de son promoirement àTôk}ô chez des arnI' Au
carte ~ostale de Fusàko, se JustIfIe en par_ se pres en , .
bIen. Ils YOnt au café ensemble et conver. 11 ne dort pas depuis trOIs mOlS, matin, elle se rend à cene adresse. reproche
lant d une Yague coUègue, el après J'a\'o~ ~rlee .
durement à Fusa10 sa u.uson axec son
sent gatement. Elle lw propose même de \[Iilmar1· esl amoureux de celte fIUe factle,
luedenem plus sombre encore qu '11 man, brandJt Wle menace de swcide, el
l'accompagner le dimanche suivant à .. . Ucld,plde leur argent. ..
n etau en rentrant chez lui. U se montre Setsuko, J'amie de Mineko, va voir tente de 1. culpabiliser en dénonçanl la
l'expo>Itlon de pemture d'une personne
de Sel conna.Lc;~ce. indIfférenl à l'Idée qu'une nouvelle Joca- faUle UJadmisSlble que comlIrue la len ... -
Sakagawa à son travail et propose de P~'
taire, hôtesse de bar, vierme habIter aVet uye de bnser un CfJuple qw dure depws
Profitant de l'absence de son mari, la <.ez chez eux le lendemain, jour de conge,
eux, déclare à Mmèko que les quesùoDS pour tenter d'arranger les choses. Une aussi longlemp~ que le sien
femme de Matsuyama a pns ses affaIres
relatives au foyer ne J'intéressent pas, et nouvelle scène a lieu le soir même emre Le Jendemain au café,l'alaga",a atlend
et semble être partîe définitivement.
lw apprend qu'ri doit se rendre à Osaka les deux époux, quand Minèko informe \'amemenL Une sen"euse lm cerner une
Matsuyama déconfit s"mlte à dîner chez
pour son lTavaIJ. Quand sa femme JUI son man qu'elle a écrit à sa maîtresse el Jeure de F....
IDdA'·o , où eUe se dI.' crmô.l11-
le couple, leur offre du saké et des « tem-
demande s'U va revoir là-bas sa « col- ar Jes argumenl5 de Mlllekc.. Elle
pura» (fntures) La frOIdeur d'abord qu'elle envisage une rupture. Le lende- eue P . . Os.lka et
lègue », il répond évasivement. renonce à le re' ou, repart pour .
pUIS l'amabihlé de Mineko envers le~ main matin, comme promis, Selsuk~
A Osaka, Nakagawa revoit Fusako qw lUi souhaite bonne cha.nce. Elle-meme
hÔle, ç,emblent également exaspérer arrive, de très bOlIDe humeur. Elle a achete
lui présente son jeune fils. Us vom d'abord sa propre ,'Ole.
Nakagawa. des provisions, exhibe un énorme poisSOn SUI,'ra . Mlflero mange
au café, il offre à J'enfant une jolie VOI- .' M'elle Seule dans Sol m.u50n,
Le, dimanche SW"anl, Nakagawa va au et propose de faire la CUlsme. ais J'hôtesse de bar, sa. 'UISUle,
les gateatLx que he
A

mUSte aVec Fusako. Ils s'arrêtem un ture, mais quand Fusàko suggére d'aller cléchante vile: Mineko reste couchée san' ' Son regard tom o;Uf un
momenl devant un '>.bleau qUi ' au cinéma, ri dit préférer un endrOIt plus réaction, la cwsine est sale et le couteau lui a. apporte.... aJ qui annonce le: sUlode
50 r'. represente calrne. nla convainc de se rendre dans un ude de Jour n .•
n Jeune uls, pws se rendent a leur café Inutilisable. El quand Mineko conse!1l enfin ar, e d lJdo la femme qw etaIt
babltuel Mals Li ell 1 hôtel. Us endorment l'enfanl et passent la il. se lever, c'est pour metrre de la musique
de J'epom e ' cire ue..oD
. e U1 annonce triMe_
menr SCn pn cham derurt nwt ensemble. Au matin, la vue de son fils de Jazz a'plein. volwne et l.ure r . stenslble· veoue Ja. "OIr pour ...e plnn . h. q
0 entretIenne celte meme ote.se
eII r-' pour Osaka
ou e dou aJI.,. reiomdre SOn fIls. Le . ' jouant gaiement avec Nakagawa ravit el lllent le ménage sans se SOUCIer de pero d
man . \fule.ko commd1te
Le lendern.un mann, : \eille
tombé, lis se promènent mé . SOl!
Ulténeurement 0: qUi ... e--t pa.;~J.an 'il as
peme à la fois Fusako, qui saH que son o aUltu e
SOnne, Selsuko lill reproche 50 • J
ment dans Iancohque. froide el dure prépare quan d lOeIllt'.. re ,',t renue '-lOU , P
'Jn parc que la b amant doit bientôt repartir.
lUI. s'attardentsur un h._ _ TUme enva_ ( Mon nu rI due
De retour à Tôkyô, Nakagawa arriVe '. ' son fOLU' ( . 1 tx>ULhe l'( Jl' n'.u nen pu IUl
rtp~ el \'en va Mmeko part il d anl
en St' promettant d ~"'

" .PIllS seoh-.,_
--youC.ll{
e oS ecrrre Penda chez lui au momem où la nouvelle 100.' N
akagawa déjeune seul a\'e ,
c J'étll 1 tlU\~~:rt~ ~on luton, .,,'e.. t LOULhé comme
ILl 1 d <1 J'" g.ud~ le ~!lence. Le louf
Ira"ad
temps, c est encort' l" di . nI Ce . .., 1 asa~a . t il son
<tu anl Tarn ~re emmen.ge. Elle semb e ne p . Le lendemain, Il reçol ka 11 uI el,t d'ha 11111 t ' I
qUI tient comp'gnte '-6 mUra. ~'l"lll'vé et Il est parti au ua\i11 comme
de problèmes d'argenl, pos,'ède un ~;;<
, d FU':oa
1nontre une tsqUl;.\ d a lvuneko et 1Ul Un lOUp de lélephon e e ~ ne t,lhle
e e tableau.... . gldalre et paie son loyer d avance.
, la J11tl
olTôkyô. lb ~e retrOUvent a dlffu . . e 10U- dlJQUl· mJlin Q ue .sc pa~ . .erJ.lt-tl"l
. . nou ...
tant sa Sf~ur Un grand pr~. nom "q,JTlon,.le'C qUl ~t arnH'
A <,t' repro-
l
esl accOmpagnée par un homme beaU dl' Il'ur café habituel. qUI I.e MIIWkll,
alors f n{endrt Maf..l, vacarme M' rail dUlfJ l.ectJll1ement, I.'t'~l peu~-elfe ça a
uYilma, •UJlTlP1tte coup plus âgé qu'elle un certa," J"do, JfJUn, la mc:me mUSI q
Ue dou.JaIlIII. J(' .Son
IneIl1 Ivre el funeux "Il' d'unt. Il..'mme, 1a \-le
d' une epou~e ))
d • a rarnf'nf' ~ fi ~ ,.
r' T\onnage louche qUI semble
J' entlt'· d
t' Ilt·, 'l\.\t rdug1l't' a.
Il'' ".1
1 hurt'au pc: )llf
e force. La traite de pULam la.' Itrnrne d . "l'~ Nilk.lgawa st' dmge \t'~ b gilft: J.H.""
leni r. PresSf', de questions par JYJ
"Ineko, J>4:'rt; va voir NakJ.g J \'"
.1 .1 "t)l
( cre el ' Offimence à. la ha . Jette par __ 1 1 dl' pn'Il ft:
IJ~!oJtllde. tandh que dan ... la maison
T._,_ 'tre Il f. , N.kagawa. IIna 'IJa'· 1UI ctt'mandt'r gra. . \,c:,qut'
H'nlt"O 1 SOif lht'l
1
-.u..um.n, Jnlervierme pour 1.' u que
0
par lUi avouer qu 1 t" !\.i1nl..'ko I..'nm'prend neC\'eu,ement dt, bm:
.
"'oucht r fmaJf'ffiem le m .
~s !X'J'larr
r, et Fusako et, plus gravement, qu '11 en el1 IJ II' LOn(11 .. tif k
rt~p()ll'i.alllhu."'i.
tOUP l'
It, mt'nagt·
an. arnO\lre . leu rJ !1 1U, I)our falrt" 1t' rOI,11dt'l \() u l't pa ....t'
Ux Sa femme réagit en P "II lt'rt
PU1S aVe l'
C Co ere. Le lendemaJO.
. elle \ ~dkag.l\I".l ouhhe:'
lLF&ÈRE AÎNE, SŒUR CADETTE (1953) 'J 1 repéré pré, de la malS qu'elle ne voudraI[ plu; de lUI,
nHn, 1 e s . .
Ani imam - (66' film) , 1< c1le . 111· qUI le WJl un même ,'H proposail de l'épaUler Elle
'llr InoklC
llmult~ parce "u'eUe e - par _ présente et w m - ,emble avoir une a.<,sez grande exptnence
., st encein rI' < l' borde, se
predit un avenir de « tr·. te et lU] -, • abal tre . PUI.~. , comme dans un
..-..el1 t
des hommes (<< Ceux qm SOnt beaux SOnt
' . aInee)) D'
a garder 1enfant malgré la .' eCldit ,mec.i le , ' 'oue son amour pour sa prétenlleux, les riches SOnt bruuux "J,
C '" Pre.s'o
Ifore, "lon, eploree, qUitte la m..
n de IOn rt,lnoklChl a\ son déSIr de posses- et bien que reconnais\aJlt .i Kob.Ju un
10USIe el
retourner a Tôkrô. SOn Pour <u" sa Ja d on était peUlS, o n. dormait assez bon dosage de qualités, eUe dit le
TaIchl, l'amoureux de la . çJIl "
Quan ble et on l'a fait Jusq u ,.a trouver ma.intenant «( terne ». Qu.md il
, ens em •.
a ete" adopte par un couple ri Jeune sc"ur, ~ 'loUI' li 'y aVait pas de separanon rentre chez lui, Inoklclu, qui travatlle
" tue" a la guerre 11gO"Ste tan~ n
1. don1
1

le fils a ete >,.sep . La fille d'un ouvrier n est chez un marbrier, se montre toujours
. exp Ique à nl rt nous. .. n étudiant bien propre
San que ses parelllS adoplIfs v 1 ( te pour u auSSI agreSSif avec elle, Il refuse son
eu enlie
maner contre SOn gré. ils ne comprennenl .s ,aI l. Mon a perdu son inno- cadeau, parce que ",laD lm il a été achete
melO . c
pa, ce que Veut due le mOl « amo tom . lais elle est devenue lorte avec de l'argent « Mluillé )~, Ja traite de
Dans un nUage non loin de Tôl'yô, au Ur )i net par toi, n . .
malS estiment que c'est un senti. ' "dé dante, ne reviens plus JamaIS .. , putaIn, et malgré les suppllcaUODS de sa
bord d'une ri\it're. des ou\Tiers ramas- ment
«( mauvai~ » pour les J'eunes. San e ' ,1II1 penlf ' re de Mon! » Et, passant de mére et de San, se prropIle sur eUe et la
\tnt et chargent des pierres sur des , XCe· ~\UISe re . il
dée par les ragots du voisinage el l'hos, . 1 el du mépris à la trISteSSe, bat \'iolenunent à plusieurs repmes Mon
camIOns. L'un d'eux, le vieux Kizo , J~ \10 ence .
tilité du neux couple, pense que TaIcllJ el dlque gentiment le chemm vers le qualiJle de « gra"eur de tombes " p~
évoque en la regrettant)' époque où son Ul ID d' 'd' , se jette à terre en hurlant '-, Tue-mOi »
elle de\Taielll aller à Tôkyô pour être plus 'arrêtd'auwbus. San etTaichi, eCl es.a
ancu,n patrŒ, Ahza, était le propnétaire Après son déparl, elle édale en sanglolS
libres «C'est là, juste de l'autre côté de ,'enfulI, s'y trouvent déjà. Mais, une fOlS
flons~ant et génereux d'une entreprISe en affirmant qu'elle est peut-êrre« une
la rhière. »PourTaIchi, son village, même unrés à la gare, San se ravise et informe
de terras~ement Tout a changé depuis . alcoobque déjà foutue », malS
si proche de la capitale, appartient à un Tuchi qu'elle ira seule à Tôkyô : elle se putam _ _ e son
QU on a commence à bètcnner l~ rives
auere monde, le monde de la campagne. refuse à fuir honteusement et exige de qu'elle n'est pas aUSSI mau\'d.I.Se qu
l'emplOI 1" condinons de rravail, les
Il promet cependant à San de partir avec (dm,ci qu'il ose dire à sa fami~e q~'Il frére J' amrme, , d 1
relatiom des Ouyner~ entre eux et avec elle, Tout le viIJage est féunJ pre.s e a
leur patron, la m""talite des travailleurs . , l'ume et refuse le mariage arrange qu on
., ur la Fête des MorlS. San el Sel
Des mois passent. Mon ne donne plus 11ll prépare, Le temps de leur séparation rl\'1ere po dans la. n"lère.
San,la fille cadene d'Akaza, élève ru- . lâchent des lanternes
de nouvelles à ses parents et ne leur a permeura de vérifier s' U a du courage et m. ere 'nPrt'oit Don lom
mitre aTôkyô en V1!>ite chez ses parents, fi uI San amere, 'r-'
pas communiqué son adresse. Le père. de mesurer la solidité de son amour. il Ya o. e. , femme \'I5lblemenl, Ii
apprend par SOD SOUpIrant TaIclu que sa
$.fl;'ur a.mee Mon est revenut au \iUage
Akaza, passe son temps à boire, corn- Quelques mois plus ,ard, Mon r~ap- d'elleT,,~':' el sa bl de dire Don à ses
n'a pas ete capa e
plaISammelll écouté par le vieux Kiz~, paran• dans le VI·11 age, d'eten due , vetue
depm, ~nq j' II:" c parents adopnfs
dans le seul bar où on lui fait encore cre, , ,
avec Une elegance un p eu voyante, parents _adopd~s. . re enco~ à moitié
du jeune "mm lm ont mterdil de fré. TandlS que e pe ~ une gla.ce à un
quente San car 'nPn._ , dit, en se lamentant sur sa splendeur pas' m.quillée et portant ombrelle, Elle passe dans sa. bounque, cuill'
• r~t qu en d'pIt
de 'on 'pparence de eun- c" . sée, le temps où il possédait des canuons , a. la buvette où son père, acca bl'e de cha-
'11 j\-re _
en ouhUanl J
d" meure une ete,
Ell 1
U.ut serleu\t' l'ur, fail semblant de dormIr ' q uand 1 a clIent Mon à la gare. e w
elle nt' }leUt que - . - - t l '
L

' commandan à des dizaines cl' ouvners el


. . ~u eT a. sa sœur San raccompagne dn. « Ow, répond
am ~(D (f r!.Ce de mau,"...... orgamsail pour eux d es c- Jete s mémo' VOit, se ,>ert calmement une glace e~ de SI eUe I"{"\'len •
-.-.e Vie ) et ' deman· 'Tl" el noire pere. ).
a.Ulourd· hUl enc.e,e... ra es, Un jour, un Jeune etu diant venu
bl \ers leur maI'ion. Elle rencontre de pe
po ur norre'ment
Mon, une suIte, el
~ famille.<\kaza """.ad deTôk)'ô Kobala se présente chez lUi el (htrnin, elles deux sœurs, l1eureuses che- uend anxteu!tt' . Iaclu
fi r"'~ non lOin du I,mps, San il Pour vOLf aUSSI Ino .'
t"u\' une peUte echop~ d _ demande"à voir Mon. rI veut la de'dom' , rt'lrouver après un SI 1ong amcU' Mon
po UI"iUlt : Ct • h
f ère e'iot mec ant, Je
de g14ceS et de- bo n-r' e gateaUJ( • , Ile e"" ou . .'t'San Même . . 1 mOO r
lssr mager parce que c'est de lUi qu e 'Je rtunenl en devisant Mon cr Sa. n (ail
men: lt HI'i, Inokichi un ". lt'nùe p4 r 1a. ("nCf>Înle Le père se sentant insulte, . gril:, t"l11be lh e et « a d uIle 'L . femme. l'allne - )
et VU)Jl'nt qUI frtqu nt 1gar.,an "'mb", • , na- , d . de "ge
. ,t pronU Ut ffalt(- durtmem et le renvOIe . plus cO t tnaJntl"'nam de!>' elU es ~re da.ns SJ.
1 urpns par SOn pt're en tIain es, 1Jante la mtre l' mforme que l ,en fanle< 1 Ell f'\ Vtulenl ~urpren d re la Int: b..ervatru.:e,
1
aUt apparcils a IiOUs en d,. Jf 'uer
compa.grue d' TUon a 1.1 naissance et qu "115 Il e savt>n llal~on, 111011' telle-li. fine (.1de\ la d t'a.UIi.
fille Akaza gifle son ~I, ',",- . un.
pas Ou• t:"'r Mon . Kobata, qw. !)em hie <In·.
• . r('perl't~.
S a dl'ja " Mon a. J,J. na u\'t"J1e
~.au dans les rUt') parc, qu'··•••1..11 'U t roi . JI mal"
)(jUr touu' la failli e, quelque .. m
01~
1 nc: vr.Ulu 1 c. rt:-:-nem l(m')ltrne' la
1 ·le d'accer'û
supp
pa' V"lr Mr·n t'l Il n'aCCl"ptt;
t. r une ~UH' Klffime'd'argent.
- " ' rt:U-'.
1 qU1,)1 qUe Kohat.t ('st \'el1 U JI ) ~ Elle ,du"" de
couche ch., eux Qu.and 1 PiS qu·elI.
1 !:.e res.OUl • \oeUt • l ' e a [0 rnhll' la mi·(on tt·nll'rl't' qut' 1q ut"!l mot~
.
f· T"trer, 11 f.a une SA..ene VJ.()len i Cltph<Juer avec; Mon et aJSS . e lUi
S 1.aJl son ~nuen
hasard Son adrt's~e, San er sa mer IJ~
.. t'
)tt'ndn' adft.-S: ' dt' . rs
~ l M'ln '
le cl. lion ult'
lUJ reproche de dormIT lOUh- dt: rrgrl'ts sur la. !J't'Hr
.... ~ llUlltt. rATrent, g.ile~ hl'a ,
J .un
lt' lOUJOU
quand II repart quelques
Po1u la fOUte -mint , di-( Ia.r t ' q
22, LE GRONDEMENT DE LA MONTAGNE (1954) J""qu e de pl ana Surpnse
u gênée, eUeparse avet un vIsage d' en(anr. PUIS Iment il,,,
Yama no oro - (67' film) qO' 're et un pt d e (un à quelques allUSIOns ,""ueDes a propos
flemenh de 'On epou e l "",u,pe d'écouter ce l'qU d'un poème que Shmgo rèClle «V'el!
cer k' nez, nen n')' f: Ina beau IUt N. ~d prelqu ede ses anll" pour son homme Je SUIS, Je dots encore graVIr le
Il . an, 1. d"o d'une,
• ,
lOte, 'a belle-fiUe COud Q .r""
Pt", 1 pretex tant que c'était pour
1 mont Fuji. ),
' , u'nd Sh' •
rentre enhn, il refuse d'un 'Ir 111 u"ht ~tt~er L'orage granute on allume des
gr) en de de plus en pus, Quelqu", JOurs plus tard, Taruzakt,
rep" prepare par sa fe 0111, l, ~tP" cille et sa , furieuse et se sentant coupable d'"·..,,r
va _ hl est allongé, ,eul et
meme la ser,'ieUe que KIk k b"n 't
- mOle, le "JIIIlère
.' shul c t rhélé.i Shingo J'aclres..e de J'autre femme.
pose pour se rafraîchtr 1U·a lUt pro, C"~~e commenten
-.ugtes,S",ogo et sa ICHU"
'N se lai~~(:" aller au re~sentiment, et sans
couche. et au maIllent où sae VIsage fi ' Il ~e .nbre.. 'W'
n de leur c--,tle,Yasuko
IdJllli avoue doute, au dépit amoureux "Je me moque
l11Ines
prete • a, reprendre sa COUture e·1 l' ',p, ""tu,"0fille'1 de'pnme alors que Kikuko, de la femme dt 'otre fils, maJS le S'air an:c
sèt:hement.pour qu'elle le reloi", ,1 'Pp_II -, q"e t bIen.
", l' du . Elle reproche pourtant a Kinuko me dégoûte. " ElJe ajoute que
k dansune
ShûlChIOg.talTavailleàTo"}'ô futon Vislbement, 1 cela ne ré'o .,le SUr "'n ~ "Itan d'atnler
. sa bru par-dessus, tout ' Kikuko est une enfant sur tous les plans
entrepme dont ,on père Slu ngo est l ,un '"
'-'k"" . WiO, J Ultpas m
",npar sa prey
'enanceexcessl've,del obit. Il ' Shûiclu, .joute·t-elle, pense d'ailleurs que
d" patrons Il s'apprête à quitter son . Le lendemam matin, Shû,chi et son et. j masquer sa jalousie. Elle rappe e a son pere la ,eut et J'aune autSl. « Les ternI"
bureau en fin de ournée et demande à pere conversent dans le tram qUI les fn:ngo que lui-même préfératt sa s,:,ur changent, conclut-elle, une fenune tImIde
.. ~" v , , ' , u.uu
,. ,ecre"'- de "n pe'-,Tan'''''', de l'ac- condu,'t a tr ·1 L '
u aVat. e pere n Ignore pas
, , lle-ci n'était pas morte, c est
d que St ce .' 'Et comme n'amre plus les hommes,»
comp'gner pour damer, Elle déclme, lui que son fils a une maîtresse, maIS il Iw .Jle qu'il aurall epousee. , Le SOIr, au COUIS d u re Pa, • Kùuko
repondant qu elle ne peUl pas le faire demande de n'en rien dire à KikukO,le dt.que nUIl, Shwc " lu finit par appeller, deman de a· son beau·pere s'~ ",ume amlr .
tt us les SOIrs, A la Stanon de bus qm doit fils fimt par lm confier que si Kikuko est muko pour qu'elle le rejoigne, malgre eu une \ie réus<,ie ou noo_ Une \le reus-
les recondUIre a. leur domicIle de pour hu « semblable à un lac », l'autre sa réticence et son appréhension. Shmgo C'esl une ne sa.ru trop
sie, pour, _ . uronnee sunour PM
K.unal:ura, .mnieLIe "We côoere, Shmgo femme évoqueratt plutôt « un torrent" le lendemain, nouveaux reproch~ de de compbcauonl, co enfutrs La décl.-
attend "'n fils un moment et ne le Valant La sœur de Shfucln, Fusako (Physique ~ femme à Shingo, aprés réception d un le mariage heureux des. de ... fille
pas rcpan seul mgrat, tenue négligée) arrive dans leur télégranune de Fusako. Elle est reparae ble mer le menag e .
fallon sem , ', d .KJ1-ulo ne
Sur le chemm qill condwt à sa rna.J.M>n, maison avec ses deux enfants. Elle a quiné ivec ses enfants et 1eur apprend qu'elle Fusako. ma.IS la trJsle~.. e .:ne pense de
Shtngo ,arrèle chez un poISsonnier pour le donucile conjugal et souhaite passer ~t mamtenant dans leur matSon . de cam- laiSSe aucun doute sur ce qu
ache'er ct" Of"leaux Un peu plus lom, un moment chez eux. Lorsque Sitingo pagne. Devant la perplexité de Shing~, sa son propre coup~e. que <;on man dort.
•1<:St rattrape par .. femme de Shûichi, " rentre le soir, il se montre fort mécontenl femme lm déclare qu'un père doit s m- A l'aube. tan l~ du nez- Shmgo .
bru Ktk""u, qUt "'lent des courses à de trouver sa fille à la maison. Sa femme, ~Uiéter de ses enfants et PSalunsseg~:r.;: K.Jkuko se ru .
et à saIgner
e preCJpIte
pour Jjl .. OU(~rur Au
d
vel et 1 .. Il t,raJD dt: contempler un h' ., r: 'U d s le sac de smterroger. Elle al'oute que 1 inqUiet,... _ l'au f.. ugue e >i
en
'nne t( umeso, PI.atsantant. dem, (on
qui n'a pas esite a .0Ul er an
Fusako déplore la pauvreté dans laquelle aucun reproche a S wc
, h" lu parce que ce a
, le
d' u ner, '·0)d mld'aller ...e repc:l . . er U
petit eJe
"'nt entr<CUl< ompltCUe et affectJon 1. J elle \1t avec sa famille, Elle mterroge ""'~
" ' ' ' ' - ' ' 0 '" d u
range e rentrer sel i e SOIr apre,
ar Ktkuko, bru, iliUl d~nun e "(Ilf ele boult'\er.é
- s.a. kmme 01\ af;'
sa ~ecre-
u, conne q "1 'm crau. blen a\!{)lr un , c ' d i s de son bureau pour se fatre doriOler p . aVQUt' a - 1 wd doln'" un ( e
\..erv au ausSI .!al_WU r le la fl"ur, Il,
!>ur 1 absence une lOIS e Pli,
' e'» MuS. Au bureau, Shingo interrOg,e ',ur la par ,d lIlud~nt~ PSlu~ hl 'que KJi.uko jl
rn~_l..~ man « Tu n'anends personn te . nht, a . mu.. .
~tre SllIng a lO
'-
, 1 Ijl (roU\l' p.ile. el
,,--""'ut
cd cote a cote pendant que, m""". :,,-- quand ShÛICIu rentre e ID,' S nfi 'J e montlf . 'T'nazakl qu' tI trOuve rrtS 'cl que
1 ppr . du nel qU) f t
) Iquemem II. arle du \1eL! d' nfanl" tnaure"e de son fils. Elle Ut a en belle. .. .lIgne ' . lit' norte au ron
, • u_J.tflLl· qu t' r' 1
qu unt L • t tllUjours t" (a':>
sans pe.n\t:.T ~"nd n\..~~U1d("rmLraIt
el de la mc:,! d- 50 ISSement "oruque et tratte sa femme «e, les "'lte femme IGnuko, est leUtte et oubl o( lomme t e'l . -hi
Fusako, que semblent exasperernl' E11' qUI [r
~ IS qu 'JD r#Onn e féappjlfjll • bll'n Agaœ. Shwl
C"'-V. au a l'h- :-aeuu !iOn "'olhe tallo ,de e" enfants et (;onsc1e Sh'c' a Ct une VOlX rauquer avec » li ne <l1111f.' qUJnd dit, Ill' \J p.1'" • ft' dt> ne Pjl\ ..,e
OOIl.t , I}l'nll'nt ..,on p~
P'"danl \ de ,., n 1 Sb , enue accabl't 'son Utchi Elle vIent ,ouven •. , le '0", "c ' prit' '>ll
e repas. tOUt t'n . n elre pas a lenv • u mr .tu dancmg où Taniz.1lU. SI ,ng mn hu ml'kr Ùl' scm 1lIt'ldla~a~ Tanizaki de le prt:-
lallt a varH:tt -1.... c: mm!.:n pi n d 1 Je SUIS laide. t p 1 'chl 1 O t'
d
'.J ...... pOISSOn f r . . f'" reproc les « . Jt: oigne parfois S (,llel 1 0 dl'l11jlIl l
r.Tt."Veups. hlunudl 'lun m('aul 1d k k He t'st JO J . . . I lUI
-ner tel t:
Sung l' dt." la 11101ÎlfCS~l: t:
u~ lJt'rnande dt' l'emme c'. ,l:dènu ", 'Ouata amie d
tiSU"n i~plorent 1"1
VI.. 'gOf'ts,onfonr. t' l'iaIStOUJours.J(j U o,e, M'nll'f a r>' • rt."LIOU\'l'nt .ln.,
Shi l ' d IGkuko a elle a .i le l.llft, r;.)[rt:
!'"1.c(· '·~u II"Ounl' « SI Je coru.t'n~
-r--U
fî Tou ... It· ...
t • IrOl'> .,1,: _
. ngo U) fepon que . ' en
~ T.1 .l D
h ..,on 1 <;.
r l'anllt' r: < Ca nt." gt'Ilt':
K.kuto e 'iOn beau pePr~Sant"n.s t Ire
' ,u" 11 le sul[ l" 1 . ('Ut, le "'S problèmes, et " femme renchertt si . :".ent nl1 "1""" llHlllt: • ~
nt> ,ur UOUtraI apre> », pre qu, !tu pr d ' un ljl l', el , an.'L un homme
d tilttenu 't4 ne tanssaltl p" de complim e ,te <l"" Un ami de 5hlug" l'a ,h.rg'· l' pa'i Klin
ilO de ... Urtlf
"
81t UIIl"l'lllt." meJl1t' il
,
ShÛlLhl d en

t <e e la bru, nt.. e11<> ne "elle fille, qu'elle trouve adorable' Jl1 Un nt"qU(' No qo'O!1,;. ToIllIl.&kl dt, t'
sac~ agat t r :In peu Yuule v nt PiS ca~ ~', (0
tr
l'Ux p dent 11: (Olll matit' . Elle lrllU\l' que ( e ... t
1 a ~jl It'ITImc
Plu tard dans La nuu ~h en tout 't't'udrt. lb dem..an • e( lor lf ( par e ou dt'u,-
IIle
(( as dvec mOi .
lsJ.g t l' du nl.i1Ml
ut' t'f
Illlun S gr'H' d, a\01f une [l'I11Ol
t:
nt~ aml'rtmt"nt Shûichi,

~~td(' 'l~'deran:é::::;::t~\t:' ::::::::~::::::::::::~:~~~~~~~~~~~~"~~~::~::-=::::::::::::::::::::::::::;;;:::~~~~iiiiiiiiiii


• lOgo le l.'ll:UJO I"til'Urt> sur SOl1 n1bl;Ull
p~ lt"..s, rQn a nUIt pf'ndanl un oragt'. d Il n-l.Int.a.lr~f;Uf jl
t"t.0Ut . _ ue e
(:' SUr Un tourne.dlsq
\ n __
.
:Je de VOIr disparaître • comme elle, son
Le lend emain, en Il appel ltlépho· la morl.lI ~'t~t IUI-meme rendu compte
~ '1 uerre» Tanizaki se demande
matlaag. , SIlUte
' l11 fe\" dt' à I.,on p ~a anl alJ troll; 1 reçoil a
lor> un
. lUI demande de a
1
que, loin de falrt du bIen a sa belle fùle,
pourquoI '-'nuko
N , qw est, une couturlere ' . , .
all ee ete qUe " 'k ~l ~gO J{ikuko, qUI , . 1
a 1 hopllal POUt 'e [; "-l uk de Impena , il n'avall fall que l'encbainer, el Iw sou-
, nte capable de s assumer o
\..ompele . . finan- qu 'e1le ne voulait pas d' OUre .vo
tler P<rc'It DI'l'" ver aU parC omnal, Shmgo el halle d'etre heureU5e. Bouleversée, K1kuko
oeremen t. ne se déCIde pas a qwner son "u<'U rc aUl 1.
type conlme lUi ~~ Une 1enf' nl _d' (( tin, D,nI le pa . llonguement. Elle UI éclale en sanglots, lIla15 son beau.ptte
anunt L'anue, Ogata, esume pour sa part lente \ ,en~Ull entre le pe' a lercati On vlc).. menen d' .
que ShÛJdu et Ktkuko d:'Taient.habiter te el le fil
.c,lOsePro
lJW dre qu 'elle a pris la CCl . la menace de ne plus marcher a son côté
De relour à la maISon "ur ' ~I cofllpren Shûlchi. Son beau-pere " elle ne seche pas ses larmes. Kikui:o
seub, en tête·à-tête et qu alors Shwclu ne ,II leUl( SC.
.. en prend à '" fenune el a' nu' '"ngo ,n de qullter 'f1écrur; il est SÛT que
de de re . , .. s'apaI;e et son beau-pere, détendu, se dit
tardemt pas à oubher Kmuko. l r \1
demande de laisser KJkuk sa 1 e eleU JI
d,man . nt • et qu'apres s elte
'me vrallTle . étonné que le parc SOit 51 grand. « Quand
Le soir, dans la maison, Fusako, qUt o se rep
Plus tard, il lui dIra : «Si l'avais s ~ser "",fils 1al, '1 J'a enfin compns. la vista est bien conçue, c'est touJours
est revenue, se plaint une fOlS de plus . empec
raIs • h ee,
' Je. savais que tuu'lelau . Ps egare, Kikuko
long temnnonce
l
sa propre
, .
decI- ainSI répond Kikuko. u La \-'ista 1 n, (( La
/J,
que son père ne J'aime pas, Elle en est voula.IS a
un enfant. )) SJu!lgo a r avec sa femme dans perspecu\'e n, traduü-elle
humiliée et cela, dit-elle, l'a rendue Shingo se décide enfin à rendr d se reure
"on e n de campagne pour y attendre
méchante. ShÛJchJ rentre tard, une fOlS de 'a la mattresse
.. de son fùs. En J'absence e Visite
de leur maLSO
plus ivre, et Ktkuko est obhgée de le COu- celle-ci, il est reçu par son amie Ogata lU
cher. Le lendemam matin, Fusako, qUI partage son logement et élève seule ~
traîne en Pll ama dans la maison, conti- enfant. Ogata d1l trouver Kinuko forte et n, DERNIERS CHRYSANTHÈMES (1954) .
nue à realminer devant SOn pere. « Je rassurante. Quand celle-Ci, une jeune srogiku- (6 8' film) geisha aurrefOls, a des ennUIS d argent
sws mmable, mon man aussi, ru n'auraIS femme déterminée habillée à J'ocddentale, Nobu J'averot aussI de la rune de $eh,
pas dû me le fme épouser. » C'est alors revient, elle se montre très sèche 've, un ex·amant de Km, qw el4lt paru den
swo e
que, contre toute attente, ShÛJchi, des- Shmgo, et lui annonce qu'éCint encernte, MandchOUrie ap'e> un doubled'h de
,"oulé, propo>e à sa femme d'aller au elle ne "erra plus ShÛJchi et garder. l'en- , . Ul est .1UJOUf w
rale avec elle, mus q h h Les senti-
cinema. Etannée et émue, Kikuko répond fant. Shûicru, furieux, confle-t-eUe, l'. , T' kô edac etC e.
même battue en apprenant qu'eUe ét~t
relOUf a O} "'en. Seki ont beaucoup
pourtant qu'elle a trop à fme. menLS de Km en ode ralé. eUe ne
Le lendernam matin, pendant qu'ils enceinte, et pour se débarrasser de lUI, é et depws ce SUl
chang , lUI que mépns
" rendent à pied à la gare, Kikuko elle Iw a fait croire qu'il n'était pas le père nourri! plus pour résenlf chez elle pour
explIque à son beau·pere qu'elle est par- de l'enfant. Quand Shmgo, consterné et p
Lorsque Kinlse Torru Iw confirme
. 'on o)er.
tie tÔt de chez elle dans J'intention d'al- indécis ne sachant comment se compor- , 'k' dans la zone encaIsser, 'j as d •argen 1 ft . yolublJe et
1er \'Olt une a!lUe a l'hôpital Devant ter, Iw ~ropose maladronement de l'argent, Une rue populeuse a To ~';". és enfants q u'elle n a p .
me a son
habitude. leDle
l' mquletudt et 1e stepncisme de Shingo Vi 'oulez du shilamachi » : passan[S dtrecte com runter Une autre
ell~
elle répond avec unsolence : (J ous \ . « d haut.par.
ci..llalT •
- e de lm en erop ~.~ T.unae.
d(> t oume l a con"'er!»alion en' parlant un reçu? C'est bien J'accord que vous eoez en train de ouer, vacarme
J" . ents d e co1 mem 'y débllIlce de n.m.
anCIenne gel la trIste et malachve,
des fleurs qw a>mrnencent à rougtr en cel venu chercher' » . e leurs et musique des msrrume . Kin Kurahil"u, __ Co u contraue
autOtlUle. !)an,-Ie tram ' Siun go d'cl ' . ce qUI n J'Oneurs. C'est là qu'habae long- de nalure a . cht également
d, ulo
IGk ~ue e are a
son man et eJleftra!ent nueux
"Otr eUr Ptopre 1ogem.nt, et qu",1 a d'émotion_
Le SOIr Shingo rentre Ivre,
'
lUi arrive JaInais. Sa
fi
emme
en éternu'
Kikuko,
une anClenne geisha. Ayan
ternps renoncé à l'amour,
t depUIS
eUe
'est plus la reçoll co
,
dan!t l ln
uchee et ~e
cap.1Cile
. 'de b pa) er. Son 1 5
fil
, es maruere!).'a
,
affarres d'ar-
n
senll~ent ~ 'emen(~.
Elle lui apprend que. dan' H~ de mau\.u"
KI)O~lll trou. . de reconduire.
le
Krkul J C ~ avatr Oidee.
dt ne p,. l' .,
qUI ne se sentait pas bien, est parIJ 1 nt'
e guère préoccupée que de ses l
" et pa. Kin el denliU1
,
de a. sa mere
1
lrr~ a or'!> t.:
,
ontre !Ion hls,
o U! 'Oit pan de sa Ctatnte de tes- diva a gent, prêts avec mterets fi nCler !tu
ter !.eult et sans auCUn ~utJ.en a. attendrt: sa famille el elle s'étonne fie. sanl a a"'or- 1ttunabl·ller'. Son conseIller (fla ,lOU- Tanlol e '1 em fX 'olr rien fait depUIS
er 1 nl den a.\ 1
mal'l Ki)'o~hl Ul
;J
lUI reprot la _
rentre le ~Olr ute a\~L
trI tement que Shûlchl . dont elle a fal! preuve en se al . b!e propose aUI'ourd'hUl d'achet . allenlion un d' ~on pere, •
SI l' EIJ l' . ais crue capa l" 'Jl la lllort .'e - IrOllle cl.t.: rapporter blentot
b.lJlel~
unga a depose en IaXI d"an ' . p1 ter e ne en auraH Jarn ak qUI v.au terram, elle eCO d'une m,l •
tal L
et la SUll du regard quans ellet 1entre
ho . En l'absence de Kikuko, c'est pr<lm et .1\ (,. •. runtera à sa mal
, Fus 'y IODUche '-'n COlllptant ses. eIl,_ ,,',1 .1ULU n dl.' l'a.rgelH qu Il emp ru~e et .... alUre
t: !.Olf, dans Sa ma a préparé la CUisine Son pere nies. "'Pl:rte. Dure en aflalres, 1.,'Hl dt" mali' 1 âgt:'c Taillole re
ton temple le masque N-I\On ' le p'ete pas et déch::nche de nouv.e Iles plain . l,ni< "-r ger 1,t'X pu' unt' -.l'r- tre .... l· pU'>', tngl ante «
C'e"'l de ta. faute
une rt.'p<.)I1'1t L t' le. . femme .. me
sa f.t'JUme 1ui lit dans 1- 01· pendant que (( 1t- SUIS mauv-alse 'ulslmere, . meC 1
l'a' Va upule à l'nV1.saElle "Il 'leU it" J\t>L
ko lai ... LOU,Our~ ce qu
Ou e StUade. Une .J.-\n.~~ lon ,1 el ~o 1"1'. »L- p.re comme ... ,Ot~ d" IllUeHC::-. . dl." .,e~ (
'il l'
d'un d bl '- rJurn.11 '
t' rt:t. {I '- nle (( ,
Vant
1S payeur't. SCI/l
Il ·· 1l).,'" -. 1 d de faut'. )~
~
l
- , , .. u e 'our <- ,nce dt'tnall tilt il Km aper-
w __
SWl Sur l'amour et la mort' 1 S f'n· y, lU as L-aucrJUp a' me reprocher. P <,
v, e la lOU hu Illle oolle en n:Otru1t chez t' e.
li'
Kk .
W. Shing l'lDterrogesur sa nu
a aqudl.
lC)PI
ue
JOUlI 1 ou1:o, qUl eM revenUe de Iï ,he en, K1kuko n'.'t pas là. »
Sh - h la "lSII
r dO
"-ln pari ,al'
Dans le har lenU
j' h II_ aPI
~::nd qU'UI7,~
N'"
l~ n~i'~c
d'" Lo~
c,UH rùda.nl nO
n 10111 de ..on donuule ~n
a.m,len amwt Skietem
1 1 terœu'\. \oUle
,

;:.g:r~a,;n:. :~:'~~: U:'t: l:a:t:U:à~:so:n: b:u:r:ea:u::::::~~"~.j ~ 'I~t:'I:c~.~.~ec~~,~, ~m~':I~: j::::::::::::::::::::::::::::::;::::::~~~iiiiiiiii


sClllbl<l;I~:.,.
t" e .
muse... et sa fatigue. ' t n a n d. fusako. Les chose, l''<atalres, Tom l •
VOir S· . d u). ep
arranger entre les e
' ..
rt paulretnent ,,'tu
" elle lall \ln dl'lOur I1JJH.l. t (Hllnll.~ \.1 ~ tomber d'aculrd Km a appras au bar de obu l'.rres-
,our rrliter et attend qu Il reparle. Olaltrt:\ l
l'ot par ,
exprl'''ellll'nt dom d 't le lUI ,,0 t et flo "
que les homme' s en talion récente de Seh pOUf malter",
Ta.mal' el Tanu qUI e~t "enue YOlr \on , an e, 1( "~I
inue ahtee evoquent leur p",,,, COrn
all\S1 eXcttel', se pa". de la Ill, toulu"" 1 e'
IIJ1ll'r Elle, crOIS , l'nt UIW Jeune r.
lions, La nom elle wute de glaœ Elle
le ""age et s'appr- glaCt Plie. pOu
_",pl toUlours. t ha 1
b lIée a J'oCCIdentale, rttourne a Ses acuvllés luuatlvts. tl St
mun J.\e'l Kin Tamae . . e demande com ete avec .. q rflrfleo
dl'\'anl ~()n !lUroir. EUe '. loqut't[tr .. - tfb
l'oa vct un déhanchement rend a la gare en compagme dt vJn
mc'nt leur anCIenne amie peul . ,. e reJ0Inl., 1(' e
Lomporter .lln\i, courant \aIlS ce~ . .e apre~
Il, se relrouvent a"ec é
nlet a raconter Sa vie mOtIon
(nflnia h•
t t
( ahto""st
",a(lh a
.,UI Torfll reto
'.,,"-e.
,c urne ,ur dl,> tn pl .. ·
nd pour Mary
1
In
homme d'affaJres. Elle cberche cUru son
sac le bIllet de tram qu'elle. du mal ..
,es lo)er, ~ulrefo",Tarnae était une gei- Elle ;e pre
,ha bIen plus populaire que Kin, qUI
.
BlrIl1atlle a la fin de la \On rt(
gUerre sa
OUt d, .,nliln! (
> EIle·
m éme imite
.
comique
fill L-
rttrouvt<, tanrus que son conseiller rat-
\loOloe. , arc he de la Jeune 1 e (
....
nele nou'elle qUI lUl Illt d ',Pau. ltnd patiemment en sounanr. Ils s'en-
n'hé,itan d'adleurs pas alui prendre des er Il I1ltrn dém
POli\'OIr acheter du saké 5 r 'de ",epl la 'édalfe pour la pre f(JUcent dans la gare,
chems et à lm emprunter de l'argent . , a lel1lme de Tamae \
nellht plu, mal que Kin Il qUI lisage. Iles nent en;ombk
Ma" depuis son double suictde manque . COntinu!: . fOIl et e
mlere
dl\\ener 'ur la dureté de l'. a
aI·e, SekJ, elle s'est encore endUrcie. ~ • eXl~lt'nct
manger ou elre mange telle en e 1 1
Toml a une fille Jolie, VIve, oeclden ' Sol a 01
et elle n'c" que jeu de hasard Il ' !4 NUAG ES FLOTTANTS (1955)
lal"ee, Soshiko, qui tr"'ailJe dans une . _. \~I

l.,a\'Olr \1 Km a un homme dans ~ 'le u~gumo - (6 9< film)


"Ile de leu de mah-jong, éCOUle à la
raruo des airs arnericains el se pique de elle répond que les hommes quittem l~ passés ememble en Indochme durant la
guerre. Jeune secreWTe , au .Mlru.!I[ere de
dlIe avec affeuaoon quelques mots dans femmes et qu'on est de toute façon tou.
.
J'Agnculture, e11 e "," rut. la conn.us-
10u" seul. lb boi .. ent néanmOinS abon.
cettelangue ( , B" br' ») Elle apprend a damment " a la vie », puis Tabe finu l''I sance de Torruoka, alo" lDgerueur fores- al
... mere qu'elle a rencontré un homme "'ouer à Km qu'il a besoin d'argem parce ner, dans la luxue use demeure coloru
d'unee
bIen plu> âge qu'die, qw soultute l'épou- que 'on frère refuse de l'aider finanoe. , t 1-
ou logea.Jen ...... membres lapDnm . e.
~tr Elle prépare !o.es affaires et s'en va rement. Bien el1Lendu, s'empres~e-t-il peote secnon de
recherche agronorruqu
' d'.bord
allégrement, mdifferente ala caler. de sa d'aloUler, il avan auSSI très em'ie de la Torruoka s,.eWI pourtanl montre
mere qm trouve son comportement revou n fin.it par s'endormir lourdement, ~. ant avec die.
frOId et wst dans la ruelle, il
{( horrible» à la grande déception de Kin, qui n'a cl il la rerrou\"e
Quand d'un [OD d.esa busé a YukJko
Un ~l!. Seki finit par trouver Kin chez
,
plus mamtenant que sa servante muelle appren il donné Sol derms-
elle et tente de lUI emprunter de l'ar- pour J'écouter: « j'étais SI contenle quand , . 1 guerre il
q u apres a t tente m.tinte-
gtnt. Elle ~e montre tre~ froide. refuse
r [ onna.rre e
j'ai su qu'il venait, alors que c'était pour sion de lonc J d le ,onunerce du
'e lUi preter 10000 yen, en amrmant de l'argent. li est devenu tellemenl ban~, d
nant e se
Jancer ans d'
un hôtel Lfl.. te une
qu elle n ac ordera nen a quelqu'un qUI d'ailleurs tout le monde J'est» Elle brûle b01~, Ils ,·onl dans emeDl 10 ,han-
ulaue, conun 1 fin
• ">aye d. la • Jer Stb repart accablé la photo de Tahe tandis que la plUIe com. rue/le pop. l.pon depw, •
~~:
enu'" au
':en
,btenu. Kin """t d'ailleurs mence a tomber, puis faH coulisser gemenl!t ... un e des illus.ions elU ms-
lUODlIee ~ êlULmt plus dure tt mdHfé_ cloi~on pour chasser l'odeur de br~ e
"'" 'VOII
de 1. guerre, la pert
.. ls JaponaIs ...onl
te"'S e générale. c elle repense aux
'"'>tequdleavait '''''PTU<lCC:J . antdalf, Novembre 1945. Des 011 , la déf.He elle 101",
En "et •Tabe m de ses ancllms pe ailleurs. Tabe, à deml ul
réveillé par le cour 1" "patnés dans leur pays aprkesk 11lar,h Une noU\ "d lïndochlDe
'-"lt· Kin le laIsse seU las~e l " YI '1 0 enl 1 mmeux e dl
a qUl ..1 \ .
' cut" est
t(nrt pour l . t .
~tee e .....1Ia.>."

attache , VIen! de 1
Ul
tternue rime emenL
va dormir dans la cham re
" ke>
de Slnlub
. que le~
U
lemnd'~
d ne Jeune
ans.
r
q~artier
ruelles
un
déshéfll~,
'
". IndIquee
.e mom
T00110ka .1
.. U rd
d'abc) dt' arrogm1 a\ec l',.
\' lblement de:. plus
Iranl . 1" lDdochmOJse, .1u
pre.nuere fOlS dtpUi\ clt:!) A d' fil tandiS maison 1 P re ..qut' .ln 'aU
« KenJ"0 Tomloka )~. Une \l~Jree.,.,e dene
oUlne.. en lu, lnnonç., u matin, "repart econ l ' e t ,'arrête devant une Il Jenu UI unt' .. t'T\ Ullt' ,
J11llln e ,l\et. roOl~t à !)es depem
cha.Ine Em nl sa V1Slte pro- KlO serT(> son duen dans ses bras · (>n l
fil ~ mal
il,"()r~lI
y Iklko ou 1
c ' e:) 1 au coun d' une.
d l Kin rt"chercht>
vell!:':
l" Ul t'n uniforme ml
une11lalf~larnont
Ut: t"1 eXClltt: par (t'U
e nou
anuennt"' pl
lQl{)
Toml, Tamae el son S ,
auablt-\
J
d 1 gare
dans un café près e al" dJI
o. Uw du travail a. Hokkai'dTa.ma.eul
l Ki\-'OS 11
. JI.1
1 la mail
Ouvre el va cherc.: 1er
~on., La Vl\Jleu!:.t'. oum}!."
" .. aU reg
s réte'le HHI
ard
lOir
• l
JI "
JH'( .. es lO ~..

man. 1lt'
gue...
en loret, en
traver.sant un gue
he d'un TOl.uuurru '
te
filt'rt"lnt"nt a. !)a Sf.!rvanll" SI no lr IqU rnefialll dt:' 1"ouse,P
cp !11t''i\.tgl,dr\.,tr
fIl
IflSU'ffi('m que ~'JI lui arrivaI
Q.
r pour aller ... ur la tom 1 d'humeur el
(onfl '1 )Jlllko el lu 1 que ka ul1 il l , dl
~(JIi • l"'~Lalrt' q
qu'JI a lhange bru ..qut:men
SI
n
lI'U.""
f:': qu 1 a l<>Ujour .
' b t'te pri'lt-r
,en<avec gen" f[l.lllaUl'it'
dt"lllatt:t>S
e
1
li
10,,· 1
l"
n t"l1 pas nec,."
'1
revlt-no«_ Dtux Jt'une~ gels la't,
u'lI

Jol)t~ rt Vite, fo,<",ors.·


T('Il1t"tln: a Tomlo
['h
Illl' appara "III'
,.J{t
Olll
ht't fl'LI' dl"

VISlblt'll1l'!1l Pl'U d J'~tlt·n r


l' lOIn
cl l- pU,.
\1"
('a t:l1lbn .. w t'
ha
,
mbre ou ID
1_ ......
--
nt attablé~

Ta.be ~ pr~t'nle un SOlftht-1 1 J Il J1ll'ot -jU


litn lilbll)('es, &\'a]u('nt crue l' 111<111 OU
Il
lut dl'man
dl t'
'1
l

.hlllt'
. klk "l
)ll
rt'l11t"
llgt'\ da1f!:<"
D.n, Je
mallllt·na.nl,
r <,0
YUk.lk.O Ul
1
ra
ppelle 1. p"'_
':"e en ..t:mble.
SCTHnte lardt un 1"\i>u • 1 KIn L. '11' 1 1,,101' '110, ont pa~""
mlerl· nult qu d de le relolildre
• ,-- e recoltna regard le, d"ux fi'mmes au 111 0
l'lIln' lll"::,:
pendant qu ell" qu'II, 0'"
quan d l ·11t." il\'i.ll dt:lI e

~Clt'~e'PUlSI.a(cuel l,.:~,~.~ P:I:~t~G~~:~~~~~~~~.~~~~~'~:.~, ~r~.:r~~~~~:I~~::'U:':M:'~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~i


"'iI'e "'n ,df:nIHè en regar<lan, b H". <\J", "Jell nI r- ",0"> 1,,011" ""
·~·c ph'\.. aJn.i(~ ('1 Tom, lrIMes el 1.;''> rll tt UllllJll
' 'p . , . WIll
r(o' II: di-pan du fib, se pr0J11t'1
d=-.lCham bre . Elle avoue sa trIstesse de d'all er a Tê,k)'o. Au n(,mo" dt· crédule, m..ladcs ou mtou-
oka detaché et maussade. et• sa ter un peu, d' argent. et c· est lu et ,1111 dt"lf roche àTOI"1Iok.i
,tr~n
T
nam qUJ deplore qu'ils ne SOI 'lll'-tnt_, .1'" " ' 1 ·alotL..... rep sa. reux malheureux, !e fatt lJlPeIer Revérend
'û la « laisse tomber ". maigre la
té; tous les deux à Dalat Q en 1 Pas 'es. - tl
peurqu . d 1" u', y.J"k
t cl• ,i,duLleur et ifOP .r sur, Maitre ct s'ennchl! ai.lX déperu d- <eUX
prame"e fane en Indochme e epou-
soldat amériCain qUI' en' t uand 1e jeUn_ •.t!ltU de eval.II'r t vi'" Il. Elle est ,ure • Il qu'i! quahfie IUI-mé"Je de" ptgeoru"
ser apres la guerre. Pour lui. les temps
frappe à sa pOrte elle l'e retle• nt YUkllo- ~ JO de" tranlO ureu " • de lUI, . et qu ' e e Yukiko lUI rend VIsite elle consute IDIU
~ 'O~t'1 t'~( .1 Uldl. fi"'ertl• ne La rtvalne ('ntn'
ont changé. il ne veut plus quitter sa . . ntra.lne:
rue en laJssant TOmioka seul h dans 1. il hée et lllduigente, sa récente prosper té et
ra
femme. qui attendu fidèlem~t pen-
Son retour. TOmioka irOnj c e,-" cue. A UI "t l'pa'
nmes' •.t nvtnime quand haest w emprunte de l'argent. lb. accepte sans
~ant de; années. Il demande a Yuklko
velle vie. Elle lm répond que se SUr sa nou. drux Cl
"d'aclompa gnerTomioka au .,.,... in,. !.C f~re pner et lm fatt remarquer .... ImU-
d'oubher leur pas,é et d'accepter la rup- 0n
'lairn. ell e aVall accepté les propo
. mOUrantd
.. e ",e>Ù
, q uandvukiko
l' comtate q.u kv>c1 Il \!i15e mlflf"
ture. Elle proeeste et l'insulte. Id
50 al. Etonne' par sa force de Stuonsdu , ~cultnJneang-,; les affalfes deTomlO a. Dans la salle de repos de 14 cliruque ou
De retour chel lui. Tomioka retrouve li k d caractere ,phi,tr.a ,"' dl·re vide tl déprimé. IIet
omio a eman.de à rester la nUl·t.Yu'''o· eUe vient dt se fatre a\Orter. Yubko. fm-
sa femme triste et malade en tratn de
refuse en le trattant de pauvre typ ""'1 eon!lnue
.k ,eut quitter le; lieux. Le ;oir.. e e ",nnante. jette un regard sur Je lournal
recoudre sa vesce. Elle déplore qu'U att tel-
reproc h e de ne penser qu'à « ça eet\..Ui lukl ble 0 Tonllo . ka de reproche; tI est u'une femme atlong"e etaJe sous ses
lement changé et proteste faJblemem d, ». '~'1S
es qu 'i1. est parti. elle court dans les rues .,ca
gueilleux. frivole. lâche. . hypocnte. . L qyeux pour dissunuler son "'>age. Elle volt
contre ses absences fréquentes. li envisage l
pour e rattraper. Vainement. " Il n.a q u'a' aller rejOIndre Ose!. Ut. alors les photos de Kato et d 'Ose, sous un
de "endre leur maison pour souterur son ucre ln di quan t q"_ un mm Jaloux \leDe de
Iba. le cousin. vient un matin rendre )TIlquenk.
Ml,e "nt proclame qu' ils sont b,en
préc...e commerce de bolS.
visite à Yukiko. Il la traite de pute et Veut et qu'il leur fa~t fêter ça. qu:
:,,,ntS (uer ...a femme, et que J'anunt fraI( un
Daru les ruelles populaires de Tôkyô.
reprendre sa li·terie. Pms. brusquemem. Important, dan '- la vie c est de sa\ OlT S anCIen foncnc.nnatre ·'00 ta!
Yuhlo cherche du tranil. Elle renconcre Tonoka r"",Lit une Ie\cre de 1 pl
il change de ton et lm propose de s·as. umer et il hasarde même quelques ma",
son cousin Iba. Au restaurant, [DU[ en soder avec lui pour faire du marché noir. ~. . « Gomg
d'a.ngials . my way.» y li kiko IOd]· 1
lUI apprenant que s.t femme es[ d l'1ft...
devaranl son plat de nouilles. Ureproche Elle le chasse violemment en lui deman. gnée déclare le trouver répugnant. • J f. """'"
mal ade el qu 1 lut _Ul ..... _, er e ar·
à Yubka d'aVOIr volé de la l.tterie chez dant de reprendre ce qmlui appartient. Q~elques semaines plus tard .. KalO. gent. Yu
Wo aITl\l'! chez lw'. TOD1loU '"
. dans le pemn et
lut. Quelques unages nous révélent qu'i1 Dans une rue où défilent des maru. fébnle, mal ra;é et plus du toue Jonal. core d'a\OlI ete
plamt en d é de .. e5 Dj)Uvenes,
a. autrefOiS violé s.a cousine et que c'est festants qui chantent l'Internationale, cherche partout Ose!.. YuIdk0 retrOUve de de n' avOlr pa~ ann d
.il .( Taimenl es
(el enfwr -ri
pour cette TalSOn qu'elle avait demandé Tomioka. complètement indifférent à son cote . , 1.adresse d e liom ioka ee tombe bien qu . al , m...e de Dt:rfs hurle
à eue nommée en Indochme. Ce qu'elle cette agitation. mais apparemment dans 5ur050I. qui lui appren d qu 'U est chez _ sa Yukiko fall alors une L" Oset q~'il esl
• hle d'ou<~er . ,
vecut
. autrefoIS comme un draJOe. eUe de bonnes dispositions à l'égard de femme malade. yu·' kik 0 se dit elle-meme , II qu il e... llflcapa. SI elle-meme
meurmer et que
Une fOl~ encore.
dtt 1. tenu aUlourd'hui pour un épIsode Yukiko. lm propose de faire la paix. li 1. malade et fatt avouer a. 0 set. qu e e a d
au fon un"
1 . . entUlrall
balloll, et elle lustJfie le vol de la l.tterie trouve en forme. mais elle juge sa mme qUitté son mari. Celle-Cl. sor ['elle partage
en lals,anl mouraH, 1 d taule el '-t' rnlHe
1_ • ut:' >i gran e . ,
comme wble compensanon. fba la trouve SlillS·· tre. il Iw' propose d' aller ensemble Yuhla dam l'appartement qll . Tonuo..a ,1\0 1 n plus exCHt."e,
bl De pu, e
to-n blement changée deput, la guerre. dans une auberge à Shibuya. Là. Ureprend avec TomlOka. Lorsque ce1u 1-Cl ')' renent,klko d'Incapa. t.' . m()1pour loute la

yli kl k 0 age prèUlrement d.n< un


d '" b~'
i bout
son air som re et se w{ au
l du cou· 1 propo~e
non sans em. barras
'
1 {s IOqUie '-
a '1" U de Yukli\o l,
c.:
lle
ne« Tu ~ .t
Jinll par parur
• lJ
{)( ... qu e e a
1 ee
t-:
t:n ""1)(.1. Ont le ·ou fwt quand il pl 1 ibilité du dt lUi trouver du traVal e d' \Olr \·lt' - )) E 1a JeUDe emp 0}
~
u'\ url\f'
d
onL Javent Errant une nUit d:to ... 10.
eut. le.u. Il évoque même a poss .
11 aVQII elle· !i.a mine fatiguée. Elle w r
1 eproche a
, :, tlll qUil(t' 1e . . 1le 1 jolie et dêJà fanu·
rues olD..lmees .... ~....., suicide, à laquelle e e avoue d' dre ... Cl' .. OI que ,,,1l...1ne.
..1;
d'Wlt' ollULI d ' Tùml Clh qUI e!ol
.
euatant ,parnu
... - les etIse1gnes de L.. U4f même pensé un moment. M als pendant JI l.lJ\lparu sam, laisser
d' a pere ,se
el ~
. ' , 'n ... Ira- ' > Elk demw e •
l It'rt
d,es. et ...",. un cha", de brUlts . tra- le bain qu'ils prennent eDsemble , e e ù répond quO tI etall ese; 1 t.' e ..,"end
li 'II ll'nt' !t'mOle. [t"l:herdle deYuliko, . . e
Vt:rse ilrS de musique am' vaH. Elle lm apprend a. ors q
1 ho encams elle Hnit par lui demander: « Reste e . n vie.)1
, avOIr J. LlU ...é k TOl1ll tlka , J la d Up, du Solell
'e ilsse a rder par un sold . .. Tomlok• Un tnfant de lUI Apres dt' dl' lt> gar- '1 . . l'dl' dt' ... A PUll'
C'est m .1.1. Plus tard dans un bar VOlSUl, 1 . deJ11a "\II kilo fl'nd a a. portt.' un bandeau
\ H ...l' nune,
untenant TOmioh t .
en fm.aUVaise fonn .. q"' .... ' . OU)Ours rencontre un homme jovial. a . , • K to qUI lOUp, TOIllioka Ul
... . olll>a hl en t'n\l'''''' ,ur t'Il Il a l11au ' d' Illt" tnJCl:tion, el 0;;1:\1
'-. ""' ~lE1l a sa recherche pendam la g e re a,,.,it été base, a' .sorn eo. 111'f. JI dIt se ..,enur l"
c 1 1-(' ml.:"HW . . 01 rl'U , l , l.i lau"'l' •1 1 t'o.,_ Yull k'D, au
m<-'mu par la retrouve,
el ... lIr (1.'1
.. onL t'lU t.' d
· bien habill' fi . . e eM Uans,or· (' II u r II t bIen
,luS P tl vOttl')lr U'l t:llIJI1, ."llI'Il" aJlJ{lU (ha u...... u rt.''' Il, ·lat::ga.IHl't:l C
l')~nte
YCI.I.
, ee or a Une femme lrès be e e 1 k ko lUI l 1 11 JIIl ... I , . a fl!l'lIJ11, c t: e~
• en ' . " y klko e prcJl11(:nadl', Yu '1J)ld Ih liman lliJ(l 1l'1 , ltllllra.In., 1 .... ù"...e l"hez..on
Flle le reçoit genument d " J(Juee Jeune. que lUI'. Osel. Il mvne u elUI li Hie Ul:J1l a ........
m(~e~~e ~n p;~- qll~~/ (~~~(
etl
ans Un I( \t.'1l1l'llt qUl' qll. '1 .. 'lollil t'illilllt' hUIlll'ur kil apprend qut:
'l1 l, l qu'elle appelle. Tomlolca à cliner avec eux Lorsque c ui rlJ.. • 1'»111""5,,,,n dt' qtllUl'r lha
tClU ... J J 1 ·
TOI11I0 J. u ,~I~
led'un~nJ.lW..
et lnvlIe 1 a dmer. Le CODll' S Cl demande a' prendre un bain, osel, q",_ k prtl lhd. qUI" .
KUllUkO. sa.
h:nmll:, ~llllor
• 1 a ht: ..01n d

aT-
allP" e' e moral des deux ::r.rn .. _ entrt' l' i 1-
i\lte
14 n'a pas' . . bl' egards, P f(,ltlnll' Ton1l0 sJI' J jrl'' po ur ,>t'S
l l(lU ... 11I lOn') t:l qu 1
U
tant. <'Ul1St.1lt: amèr............
-' 111S ~l éc.la '
'~n pose dele~e msensi e a ses r le b41iJl, hllrl It'Il1P' l'Il nll lIa .t !cll}(h' dit dt' . . poun
r l'ntl'rrt'Illt:nt ym.lko lIu pn-lt:
-"-,, qU<ue accompagner. Pen dant .• de 1,,1 •'llll d'J",II,n ... , •

ell et \t: plaJnt de sa rro'" '*rn lf: ell


b'lf"ureu.se
b .
~~ •
S OUl J lu SoIl,JI nplume
tt gent pour
t't k rall l )11
ll"gnt." IIN.t U .lU

:: I:~:~m~I~~ ~ .~tO:nfl~le:à:To:o:r u: .O:lca~q:U:': el e: :en:a: : u~n~ l.~(I:u~al~JI:i:':I:':I:'-;':IC:J"~ '~ ::::::::::::::::::::::~~~~~;;;;~~~~iiiiiiiiiii


lll'Ueur Ir
Hu e U~t venu la VOlT pom 1 .
1ll'(l'~aIrl'
vIvre d _ . , • aveC Ad
Ul ap?or ans cette statIon d ete ni la ~lll' th s l
VIeu. ma" qu'elle appelle gentlrPe
.. ..
bout de la rue Il ne 'alt pas le qu'II va harqut'l11t'nt. l11al~ n .
ta.lTe de ~a \.1e. Ils" qUIttent tmtement. ltr 'eul. le Illedectn e 'e d"lId
' • Pas <Oh
Y kiko ,e rend seule à l'auberge de . qu tl a ,..,
mqltlel p<'nse qUe le ch aPP.l e, tr plalnt de son man, tnaJS ses propos 'll<nt
Shlh:} a où elle anlt passé autrefoi; ou'11 peut 1 tou, le, IOumat . dey,,- "u\h,. " en fatt Ryotaro. LUI-même se hvre a un
quelque> 10urs avec Tom~oka Elle lUI , rs, t,t d -"'Il<,
pour 'uktko. Faute de p . anger.'1l plaldo}er pro domo en proclamant a
envOl e te'legramme sur telegramme• ' OUVOtr 1
c hanger d >\1' quant au d' e, fait, Ayako ' " Boire est une obligation socuk.
" rlem. ou je meurs. )} Dès son arr~vee '1 1
Lon~el e de mener au l'Part
. lIl eUr
1 J'homme dott être tndépendant Le
elle lUi ",oue qu'tllUl manqualt afireu- • •
regulrere Il le, ,ccompagn
!nOlns II
ne \Ie
.
manage donne une idée néganve de la
semem, qu'elle a qUItté Iba après avoir leur fait 'es adteux. eau bateau et
vie n.
\Olé 300000 yem dam,. came Elle
Dan, J'ile deYakushuna SOus Quelques JOUIS plus tard, de leUDes
esnme que ce vol n'est que lustice. Elle
battante Yuki.ko e't transpOrté ' . ~e
Unepl' manés, !';enklcht et Hmako, emména-
pense queTol1lloka n'a toulours pas oubhe . . " e en CI\lere gent dans la maJSon voisine. L'homme
dam la maISon ou 1Is vom hab
OSeI el du son intenoon de ~e sUICider • -. Her le~
colJegues du sernce forestter pla prend vtte J'habItude d'~bs~m tndis-
TomlOka n'en a aucune enne. Yukiko .. • . ISantent
sur cette lie ou « il pleut trente-Cinq joUI> crêtemem ce qUJ se passe .1 cme, RrmarD
qUitte alors la pIèce avec solenruté, mai> se montre pour sa part de plus en plus
par molS », TOlllioka SOIgne Yuklko
"'\lent peu apres en annonçant qu elle ne ,se , • par Hrnako et un SOir il l'ID\lte
montre pre"enant avec elle, lui demande imeresse
se tuera pa.>, qu elle n'est pa; désespé-
de ré~is.ter et cl' a\'oir du courage. même au cinéma.
ree et qu'elle \1\Ta Elle compare Tonuoka Au cours d' une promenade a\"ec une
le lendemain, il fait exceptionnelle_
au personnage de BdAIru de Maupassant, de ses armes alerte et sédwsante, F1lIJIÛ;o
ment beau, Leur jeWle servante se réjowl
seducteur frcid et Interessé. Une fois , t de sa ùe terne e(
que cene journée soit si ensoleillée, gaie, se plaint arneremen h Elle D'a
encore, Tamia.. repete qu il faut que de la tris(esse des dimanc es mme
lumineuse, TomlOka don se rendre dans
leur \le change, que leur hai<,on ,est ter. e en\le de sornr- ~Lus co ,
la montagne. Il échange avec Yukiko, J'un plus aucun 1 de même a la
minée a\ec la gue.rre et qu'tl est trop
et J'autre se forçant, des plaisantertessur RyOlaro et Fumiko, martes .• d ep uis quarre
. il pleut a \'erse, elle \-a, [Ou
• R 'OWO,
vieux pour YI'Te de rêves. Il travaille de boues a son man· )
nouveau aux ~ice:. fore!:lOers et va bien-
la santé qu'elle ,'a bientôt reCOU\Ter, sur ans, habitent une maIson dans une peOle
. , gare porter ses ah après son
ui est allé Jouer aU m long
les femmes en général et le dJamle qu'elle ronerésidentielledeTo'ky"o. L'ennui et 1Ir- q ' a s dans le trallI
tÔI partir pour l'ile deYakushuna. Elle le
ne manquera pas, ajoure-t-il, d'exercer . reclproques
ritanan •. carrodent le couple (ravall, n est P réduHe à nourrir et
supphe de l'emmener avec lm, lm propose Fumiko en es! ruen errant. MaIS
l'argent qu'elle a ,"Olé à Iba el du voulOir
bientôt Sur tous les hommes. elle ne supporte pas qu "11 lise à table , eUe , dopter un c
l'epollSer Il neslte un mSLant, pUts pro.
Apr"'- son départ, la plUte reprend \10- J'exaspère en lui racontant 1es nouvelles d presque a a roches d'une \"Olsme,
u le temps elle s'ature les rep [ont.urt" qw se
mt:l d~ l' ~Idf'r à tl'OUl er un travail el
lemment les volets de la fenêtre banent 'il
du jour avant qu n aH e , . he . urnOlse et au • , .
, -' renie
avec force. Yuki.ko, lùide el eplU,ee, U drmanc e, commere sa hl - aIt cause des degats
Consulter les jouroau.x etc. n
assure qu'un JOur eUe renCOntrt'ra ...n plam t que le Ch en s'aggran~nt quand le
type bIen. de se le\-er pour les refermer, malS elle ù, se dISputent parce qu '-11 veut sorrtr
bl OÙ U Les C O"e\ .
. ensem e, la chez e e. ul t d'un \OlslD, pro\"o·
s'écroule au moment où la jeune ser- Nous ne sortons jamais _ _, chien rue le po e du quaro er-
Dt retour chez lUI, il apprend qu'lba (1

amalS a
funeux, e cne-~ • partout ndéode alo~ \'ante survient. urt vas-tu' Les hommes ne sont, Il nt sans q uant l 1
, ndlgnauOn
boursé le pnx u
d
de preClpitl'r SOn depa.:rt, ~t Yutlko lUI l
Dans la momagne, que qu 'un accO la maison , les femmes se de'b rOUI e R}"otaro , q
Ui .l rem
n\"lle le 'lOIr
même des co -
1
1
redemand. de l'enunener . 1 pour préverurTomioka, De relOur daJ1.\krko eux », _ réfugie poulet, a l . 1 manger a\"t~C w.
01\« UI ne . , d Fumlko, se , de burtau il e
seraIt,..:: que pendant un mOlS t
mahon, Il voit le corps Illen e de _ Yu uJ Ayako, la mece e d noce.. desas- lègues . de ...e lOlndre .i e\L"\ pour
Dans 1. tram ~UI 1.. COne! et demande aux vOlsms de le lamer ~e 1. chez eux après W1 voyage e es parent .. , Funllko refme 1de quartier dont
,t
Ou Ils dOIVent ~bar Ult au pan
n passe une <en-jette sur le Visage el treux Elle veut retOUrn
er chez"
1 marJagt'
d
\,je rell re a
'un Comel
d'hUi (( La parx ,.
~uer POUr l'île de
)1,
, e.,t aUIOur
YakllShuna y.. u_
. ~ du" avec a~d
'
mone, approche une lampe pour
rée
al'
sa'
e
car I( tOut lUi dép I0111-dans r cava IeUr, le the01e
. on e~t en lai
c: t le heu de divers
bl
veLl
"'n "pauk Un peu plu. tard on Sur rer, prend un tu be de rouge danS Son el Son mari est Impo 1l, bu 'de\"a nl, sa n1 è rt: t Cette rel.lJ1l
de COI1lpte~ etune \"érila e
qUI 5 endort ~(JUs <tOn regard . C t\1 lUI ~ e baille 1 avec d t''' an1l", règlement... 'erfid.tes en lom
t't pn colore ~es lèvres. Que lque.'s In"g OU grlvOlS il a mem d' pOigne a\ec p
Dans la ville POI'tUaJno Un 1 , , 1 \,jeU ueJe~ 101ft em d' démouaue el inter·
sa.me ft-nd leur embarq' t p UJ. lnce; IUIll1neust'~ reviennent de YUkl~oDc laI 11 e:l,t allé bOire WU e'e ..1 ,lIn"l q
1.a la.issant en pan. genre . . , pafO<he t" t conuqu~ . ( Qw
r ' a a 1 ( l ", (.on
lnwnlt' , Ifl lont,uremt:.n '
ueruent ln1rv ra.nt J(J}"f'u ... t'm(~nt dans la loret
51 bl e TomlOka ConseIlI .'Js pori en mede.. \O me etau un manche .l
1.OlTI1oka prononce- douce ment J 11 hommes . . e tOm 1 l11enl n'etal~ p.1s
retourner a. Tal)'ô malS •11a y Jkt\.0 d F un reg e a dit que nu fem
uYu...L ! k0 1 )) Agtmoudle. pres 'd'e\k,1'af I a da que le
e e r.rUSe <_
etal j e $ante s' aggrave eU ~n urniko O
Dl'OIAf ,
de l '
_
a
femme nalal' •• , c< Q U h don.enl être
arrêt . e toUSse w.
,tremble ":PUlSe Tomlo \." 1 n, prnd par l't'paule en sang 1otan 1
1"
<" Au retour .
dt complt'" s 5 ("1
p0o,t'C'
l".lgl"
b.
Il,>
a\
FUln!
't'(.
ko .. t'mhle
Cl elle ..e
soc.
lable? '., « Le" c u~n'l
at[a(;he~ et les. poulel!t aU'l!tl ))
~Ur son corps_
par Ayako 1nier -t qu.tJl d le
nt «
rt-pondrt a ~
"t'wur Lht'z e1k dl' très mauval"'t.' Le k, J
lall Un , pour sa part, n'hésite à ~on tour, elle tnterrogera Oharu Sur sa
humeur FUI'llko apprend par une klln cmO} e pa, de, ~ hal,I,,,, d o
~lako qu'elle ,'est réconullèl' a,,'c "li' Pillant t p Icp,r, ' d ,e pour con fi1d eme
Kat'uy ,ie est-eUe seule depuis la mort de son
:lans le ,ardln R ''Ill) JOUent 'p,,,, l
.,.''1 a pren'auparavant,
r e Il e a b'ten mari' Restera t-elle dans la marso"
mar U~e nouvelle dispute comment l'me gaL;c !,.ement dl~ "'aro le r'Ill~OIll fP es mOIs ,
avec Rjotar, qui, ",u!frant de de uleurs .urlqu el'sha mais eUe n y est pas, comme tout le monde le sauhane' Elle
1 IIHeree lte et 11 Jongler "'l r ,st tt , ' d'être g , . 2Jf
d estomac dont" rend respomable le sen, '
lancer le haUes cl' h Un entr, " '
llnlu, ,,,j' e' elle hall ce melter et se dit avoue à la sef\'aIlte gue si la \'le de gel
poulet tndigeqe. a renyoyé se . . a.Pl1\. Sa lord .ux "" ...rl',n u d mu 1er des sentiments_ Sa ,ha peUl parfois êrre plar5ante, eU. est Je
plus e' plus IUdlq. agres\tfpu ,- ble e SI ,
fe!:'me UI annonce . . on mtenlion dl tra ut::, "'ous 1 l\ dt ,,,pa, ressemblait aurrefois sur ce pornt, plus souvent malheureuse.
g~A du (CU l'le \'Ol\Il1, La ~:egard lIltn_ tni'" ItU déplore qu'eUe ait appris à Une algarade a heu le lendernam emre
\' aller et lill reproche d' êrre rrop LOn ser- illen~t' (~Ils s mm\: c Ka'Suyo
\aleur. -e 'ont disp' O!J]. [llIlS, Quand Oharu lui demande si eUe Tsutayako et Otoyo, méconteme que sa
IlI"t, quel changem ent!}) Ute, IOUte a [!1~~ , d 'U demi-sœur ail refusé les avances de l'in
nse aU marIage " KaLSuyo repon qu ' e e
pe très bien d homme, Elle s en- dustnel Oto,o ne comprend pas que
~e passe . .
26, AU GRÉ DU COURANT (1956) ,ri du genre de VIe que menalt Oharu Tsutayako IOlt capable de farre n'importe
Nagareru- (73' film) qUI d'êrre veuve: « J'étais une simple quo< pour quelqu'un qu'elle aune malS
ivaD t ,
5 1 fiill ',mme,» Au rez-de-chaussee de la mal- refuse les propositions d'un homme
elLe a edeT,uta}ak Ka " riche, alors qu'elle croule IOUS les deues
he n ace ell. Rika d' 0, 15U:'o, IUrf~1 son habItent égalementYonekO'dla sce,ur
, une "treme 1 d,Tsutayako que son mari a aban onnee, Elle s'en,end répondre parTsularal::o que
lt..,se et prête a (Out pour ~i c'est à cause d'elle que la maison est
etre engagee une femme plaintive, sans charme et
A

accc')te sam dIfficultés de changer son' paresseuse, et sa petite fille Fujiko, Tres , vite hypothéquée
nom en ce'ui d Oharu, Dès le premier Oharu, qui a perdu un fils, se montre Tsutayako se résoUl .i aller vorr son
,our. dIe ya ~e rendre comp,e que les ' amie Oharna pour Iw emprun,er de l'ar-
tendre et prevenante avec l' enlant.
C
commerçants voisins. las de ne pas être ClOyO ne parvient toujours pas à récu-
gent. Celle-o lui suggêre de revoIT <on
ancien protecteur Hanararna, q~, sel~n
paye\, refusent désormais de faire cre- po'rer son argent et voit la maison péri-
d" elle, ne l'a pas oubUée depUJ5 qu elle 1a
ch,er de jour en jour_ Elle propose à sa
qUltté. Tsurarako accepte un rendez-mus,
Chaque mois, la demi-sœur de demi-sœur de lui présenter un riche
mais le jour du, le secretarre dllanaj4fThl,
Tsutayako, Otoyo, tente de percevorr,le indusrrieL Sans enthousiasme, Tsutayako Sae!a, lUI apprend que cel~-a ne peu,}
plus souvem sans succès. les intérêts d'un consent à le rencontrer au théâtre.
venIr, Oba ma , toUlours reallS[e, penc;e
prêt qu'elle lUI a accordé_ Someka,l'une Muramatsu, l'industriel, visiblement que Saela ferall un très bon parn pour
des gebhas encore fidèle, âgée de cin- séduit, lui avoue qu'il l'avait remarquée
quante ans (on estime en général qu'une autrefois, quand elle était au sommet de
Katsuro, mal dan\'
La vie connnue WH bIen que
fille est « Hnie " à trente aIls), apprend sa gloire de geisha_ Tsutayako, indifTé- elShas !'Jan,Ù:o b [ çoU\-enr
Ja marsD n de g , 11-
a Oharu qu'elle doit elle ausSI de J'ar- rente, profite de l'arrivée d'ohorna, une . . l'exténeur Oharu 5 a .a1l-.
deman dee a •
gent a Otoyo. EUe a pris la nouveUe bonne iIltienne connaissance du temps de leur ent Someka. peu inntee,
conunueIl em .
l.,..i ~ 'n ct , gels.' .as ' T.
:llo.l
en aIlieuion parce qu'elle 'le montre coOl- apprentissage de geisha qUl. 5'sr e enn- e en se nournssant, La pente
compen S -
,ok)c- aUI,.,-<o pr.. &1• nayak" a P d.isantt tIlH·CS l
sa gourmandise' el ~t h
Cie, pour fausser compagOl a . e 'l'indus FUjlko, qUI joue souvent dans La. rue et <;e
t "u ' 1 . l t et floflS bonbom tombe malade
\antt
'h . . t-' :) df':clœ mamf:"S uptr~tiueul)es. A chacune des trte l et à sa demi-sœur meCD
' n,ente . bourre de . .
. toUl-OUr.. triste et mdolente \a
I.quela grev. lf'S <leu s
,ne h) pc ' d 1"
\'ISj'es d'OlO)'O, Somcka tentt t e\
Nanako el Sorne ka, (OU
,ours
.
cam-
d la Sa merf'. 1 ne
p us! I,lrs flUes ' ae J,rultnt es 1 d ' adauon e rherc.;her .,on man, un bau anger qUi
em>I d nt}-il ur El.. • tt'r et quand elles ~e C[oil)enl, If'~ ét'hang Piets, commentent la egr k la ,< plu!! de la VOlr mm Hmt par
1. q1.t: l' In~ d 11
PUI f" • tn !)Om \ if'i re-clanle algrt'iJlcnt Wl
OlO)-') ~HUal1on et l'humeur de TsUt3)'il ka" en !Iuppor 1
lal~<;l"r un peu d'argent pou: es !lOlO'>
s .\ij~enl dt" {' arr. Il boit du sa
pl'!' el"' '1 ' .JI. du, ":>oJ1u-ka ultique sa cupldltl" sa piO patronne est triste, e· e du sha.- de lellT fille - Le\ lho~l"~ ne s arrangent
Il1t'Tlace la. il tronne.ll' , l ,u' , Pot et 1 o l n jOuant
qu ellt l'aurilt, '.1 pr':..r ;"IIl!'<i par gn·rlt:" et son pt..u de goût pour kos p al cachette et 'ie cons e ~ danser à sa peutE' 'onde de J'ex-geIsha Namlt!,
pa\ qUJn cl l ~ 1-
lnv'l\\ _ u'pll)lt. e' 1 Ct Sirs dr la Vit rni.'ien ou en apprenant a nt elle, [Ou Nokojtrlyama, un mallre-ch~nteur t~a
l,IJ une .J.g il' n" , yo se Ile •
~b. qw pr:ju t'n d ~ dt l'.I..l.{t:~.
jl
' )t"t
Oharu, LUlIj<Jurs J<.OH', po/le
(
ItlC FUjlko. Kats~1 ~nE' et sourdt'I~.t'n
t
adroit, eXige une 'iomJ11t! d arg~nt ele·
tre
PUI .~ I,ls S... _,'r , tux ole 'n, '• , df<v( U .~st depliStnpliS
1 l 'J'pn f Jours
h à l'écart. lolO[·(t're\lent du the.t1 He pour, pretend"il. dédonmu.ger .. a
Cl!: 1-:') , · l POur 01 pilr 1 h 1 kol e ()\lile, Quand sa Jll~ l' duo;tnel. ("II<- Ul nlt-<t Il menaœ nuta}'ako de la a.mer en
d "Dnt De fal <'n Cl!.z Il Un en'pl,,) t f"": l JJ" liS dt la md ..oJl- SeJ11e '1 ntre 10 oj'ant
( " e, .'r•. n,."U' sm
Y'~, Wn,J,,",
.. ... ,,~ u, t 0 ffnr dt s (nandl'.t'S Jlar
au .... ,J' ' .
'pr., avou re oco , el le e'"". .. ne-' cr , )mUle. .
Cante dnq.w ) fO' ~r: age (tUe .. ,·C::: 1 dt"mande Excedée, Kat",u}'Q a\'oue a sa mer~
t SC,n pl ill ·Ua
t:t tll \'
~ t' qUf qu'c:- à qUI falft" ra
r[de a'i("C qUI u'OtO)o Invllt' ,...a
,ll!
PiS unt'" "'l'COnde q n"- arnère-pen ...ee. qu'elle ne .. upporte plU't de la \l'lU aU"':-1
rou tilt t'l,ang et d ff 'ln qla li • yancl N k j0ht' ( d - oru r >il ~ . Plu, ,ard,
1 l\.lle i (":U( '<. Jana 'r), une jC:UJlt"1 al'Iller t'lm f,(1.'ur as _que.,Uon.li
"'":t:nll p ... , "- gCls 11 annc.a. ~e falrc " de lt""

L
__ ~JI • Jla,.kCJ _ommell,e
r ____' ______________i __
. ._____-__'_I_'_.__ '~~~ T_._u_u_y_.k_-(_>~,.u ':~~~:::::::::::::::::;::~~~~~~~~~~iiiiiiiiii~
__ ..
l
~----------------------------------------------------------------~~~~----------à~O~I~'~
~ U' dont ellt a
m,œ et qu .eIl e aImeraIt bIen reVOIr son Elle mi-mt a déddé de lnValUer pour
où tll" Stan rt'ndut propose 'occuper du res-
pere E11 e se met en quête d'un travatl,
mal' en \am.
Ohama a réussi à obterur d 'Hanaran1a
Han.
rama
,: "'n St'~t"'rt
qw Lt'ttt' 0" tn(Ore "ana}'
POUr
Satlu lUI :,h olr
,p.Prts
Elle
Jrt leS.
"'- ~alS la
qua]ttéS,
domesnq ue décime son
de S
rs Tsutayako.
fa"" quelque ch',se de $a Vle et soutemr
sa mere quand eUe serail vieille Elle eSI
Il ailla nt ot I l ' . ' en ve . tri,te quand elle apprend par Oharu son
ne , Omme de 100000 rem pour d
dralt pJ\ De plu, die e't e "'n. "" 'ftdéh te . des illu'tOns su r 2JJ
" onvog . d"r faISant prochain dépan définitif Oharu Vi retour
T,urayako. Elle se rend a la maison e commi"ari. at par la pohee q' Ue. 'u "ako, se a repris ses cours
• . , Ut a trub flut , maISon, . ner dans " famille, près db ~uJtures de
gelSbas et , en J'ab,ence
. de sa demt·sœur que Noko)lfl}'ama pOUr 'eand 1 ar de la . d unes apprennes
hl lr son mari e[ de son fils.
• ~usique aU fille est guéne. Some a,
' a e SUr l ,tn pres e Je k
qut",t allée au temple pour pner, remel VOte pu tque C est grâee à l' •
lnterce~ 1" ote Pendant que Katsuyo, seule â J'étage,
'argent il. Oharu A son retour du temple, SIon de Ohama el de Saekl que les h ' .," [.l pe . dans la maison en
c o!)~
de lui p~donner el
1)1- eVlent s' aCll ve a " maclJine il. coudre, une s01rée
T,utayako crouve NokoJlfiyama dans la ' arrangent. Saek, fait peur au ru • ntante, r
altre· pf tron ne musiwe, où Tsutayako et Someka r~n­
maison, toUjours furieux et menaçant. (hantenr:n menaçant de le dénoncer et ppuant la pa . nouveau . Katsuyo tra-
parvient a le chasser définitivement. J'employer a . machine a coudre.
ciliées Jouent du sharnisen en duo, reumt
Pour le calmer, elle l'mnte à diner au
-L.ussée tous les habllants de Lt
au rez-u"e -Uld.
premier étage, le fait botre et mang~r, et Nanako el Someka, touJ'Ours Corn. lleaSli du' ment a sa tout le mon d e
~ confie à Oharu quedans la maIson.
. ,
maISOn, dans un bonheur que seule Oharu,
lut remet la moiué de la somme qu elle phees et Joyeuses, l'une de ses Invlt,. Ble . ter
lions mu1tlp1es, l ,autre de SOn idylle avec un peu a. 1"ecar,t sait sans lendemam.
a reçue d'Hanayama. Quand II est com-
son jeune amI, se menent à rêver de
luliaIte la vou res
1
plètement me, elle le fat[ parnr et remet
luxe, de bonheur et d'émanCIpation La
au chauffeur de ta.Xl de quOI lui payer
une chambre d'hôtel. situation de la maison semble pounant NUAGES D'ÉTÉ (1958)
s'améhorer . Tsula}'ako raconte à OlOr 17. < film)
Le lendemam mallo, de très bonne o higumo - (76
heure, Otoyo se présente de nouveau dans qu'Ohama a acceplé d'acheter la matson 1"" , passee
cette journee 'ensemble'Le
. res-
d
et de la lui louer pour qu'eUe COntinue ar dne une aIme e
taurant est tenu p. ' . Ok.a\\-'a
Lt matson En bas, eUe ne trame qu' Oharu,
ses actiY}rés. Ainsi, elle pourra même ' y, CeUe-o raconte a
qui SOlgne el caple FUJtko com-aJescente. Iycee de ae. . aîné Warsuke, dont
rembourser Otoyo. d'
La mère de r enfant est parne on ne saIt où, l'lustoire de son frere
Katsuyo confie à Saeld, à qui elle a . , uses successives Iw ont OnDe
sans doute encore a la recherche de son les trOts epo ts tandis que ses terres
man Nanako a passé la nuit dehors, demandé de ]' accompagner après le
PlUSIeurs enfan, . rablement
départ piteux du m<ûcre-chanteur, qu'eUe . eu lDexO .
Someka est allée reJomdre un homme se rédUlsen t peu a p , . . fils ShmJÏ
souhaiterait \'oir sa mère quitter le métier n deUXIeme
beaucoup plus Jeune qu'eUe dont eUe s'est Chez Watsuke, so . d uxième
enuchée récemment. A r étage, Tsutayako de geisha. Elle-même ne sait pas ,''l'a! ' . lUI a donne sa e
ment qui eUe est: elle se sent moItie gel- (celUI que 1 'édebanque,annonce
fauguée vient de lie Pveiller el K.a.tsU)'Q, épouse), un emp 0} en ,iIIe Cette
touloun sans emplOI, a commencé a écrire çha mOÎoé aurre chose. Et à la suggesuon . d'aller nvre .
Okawa correspondant d ,un J'ournal 1de son intennon
. .. n
l'
aine la co ere
du pe ' re qw y
SOn Journal Consternee par ce speclade, qu'elle pourraH se marier, elle répond à
Tô'''ô 'a commence, une enqu êre sur es deaslO enIT pl ' ent:aires à \'erur
Otoyo propose a Sol demi· sœur de vendre Saela qu'eUe ne se voit pas épousant quel· '/ , . ' il Ifa- d' nPn<l'S sup em
qu'un. paysans de la région d' ArsUgl ou volt des er - - - Ilw rétroCède pour-
id = n a Olwna pour la tr4nsfQrmer en . une veuve our son fils, leque salillIe
Les de Someka se SOfi{ vile
\<ùle. Il rencontre Yae, une Je , U P bonne part de son : .
lI;tel Mat, quand Tsutayak.o, bien que IllUSions
de guerre accablée par les ta 'cbesque . e tant une ris à Okawa que le fils aIDe de
Tt"Ucentt. rend VISIte iil Oharna. celle Cl se mSSlpeeS ' son jeune ami l'a qwnée pour
·MI accomphr pOUI laue VIvre
,- O· . son Jeune Yae a app . ~_'[ se rruner, rrtalS
déclare i"'U mteres.e.- et pen.lSIe dans SOn une autre. Ivre et \inrucative. elle faH une fils et une beUe-mère acanacr H tsUJI \"OUWd.J .
.- e. Au cours Watsuke, a ' . bles d'épouser un
projet de renouer les nens entn:T,utarako SCtne VIolente à Tsutayako qu elle accuse
1
d t fi mmes ,=epU
et Hanarama •" une de leurs diSCUSSIOns,
. ils abor en que les e . Elle lui raconte aussi
parsan se fon~ r7emme de son frère (la
de l'avoU' explOitée. Elle s'en prend ensuite 1... . en cours,
Kalsuyo a fal' 1 acquiSItIon d'une a Katsuyo comment celle-ci peUl -elle ., question de la réforme agr.ure . UlS'
e la prenllere .. • . le
machtne a coudre el Comtnl:'ncl:' a pretend", se ~r d 'homme, alors qu'eUe· ~ celle de la nouvelle consotuOO , q~,ens
n qu d'Ha"uJl) a éte cbassee par
~ , al'taue des mère donc· sans explica-
apprendre le méuer, malgré It rl:tltf-nces même en eM Incapable ? Emboîtant le pas Ure une répartition eg 1. e Okawa voIt , LI )" a trente ans,
dt' sa mere qui trouve cda dégradant !!1tre les enfants d'une famill· . Vae lUI grand· tpere
sans que Warsuke, son fils, alt eu
a "Janako. qui a trouvé une meilleure mal-
~ un progrès el une )usuce. des vieuX nons e dre. mot a• Uli
..l, _ Yae et le Journaliste
pOur uUt' fille de geIsha. ElIl' avuue ,. . , nlalS 1.
5(>0. ell,· qUitte ttUe deTsutayako en Pleu ' t: .
I)~:.. qU'elle a vOIOnta.u-emfont provoqu: r, n t non pas, dU -rIle, sur ')on a man t <XPC'se le problème de la charge le mom
. 1
nt a ors co mme épouse possible
., en tan' que enVISagea(~uJl la Jeune M'lchiko , une pa}_
le depart de l\Ianue parce qu'eU. la de,,,,. inf,d~Jt'. md.lS « !!oUr le monde ) ""rtn", et le SIen propre d sa belle- po H
~.alt [Jt' tient sa mère pour une grande
1oi1t par Url(' série de Jeux d'é,fI' bru elle est en faH au serVlce e , ur . tante qw \,ent . d' 0 bt enir un
darne a q\:l U ~hance n'a Jamais Ourl
1 . ans, n a .. aune men . d .
~. . qUinze
tUrt s, OI1.lJn (:\l dt:'\ enue la propné[31re "Itre, el veuve depUIS prtX d~ un concours agric.o.le et vu ans
(tUe c... est justement de retO\.lr dans ..a
m.tJ.sCin b. mIne tnste. Dans l'aubt'rgf'
le~OJe de Lt mOJ!oOn de ge"ha;. Elle "ap' 'nlals tl& la maîlIess e des heuX.lé Je jOur·
J
village de montagne \'OlSlD.
Pl"'tta oU\rlr Un ft.: (durant el a!,t' d''-ar'
ell En VIlle oùYae a raccompagr'estaurant un Au cours d'une promenade, Okawa
ras~t ~ns des
S<rUPUle dt" TSUlayako el "ih ste , Ils !t'attablent aU le plahir de
1
condUit Yae au bord de la mer et lUi avoue
~,... .
\..huoye » et com m
entent
u II deslrall lm montrer de grand, ,. 1 dans les faIm UeS. 'tran ptut l'Ire JudICieux de retarder le
... l· ... M;'ntll11l'rIS
paces lm faIre connailre un endroit enver 1 - ·'e deu en manage
nUt une etran _ \ e le, elle' \.bc J)oc é aU Cinéma, puh au res·
gere l etilJt d
aslc el .,allant Il peme qu'elle mente poUrsull sur 1 eUr dis fi·,. fll'....,1 ,u ca~ , où Crue, la pauonne En fail, Hatsujl et Mlduko, sûrs du sou-
d';'lre pills heureuse. a tenue cUss1 ",. Cluloye» tien de Yae et de To}'o, em;sagem de faue
lera le Jour d que li ts . On le Ill""« de Yae, vient les ..aluer. On 2]5
e \On m. a UJi
uc Yae eSI iswe d' une
Yae, ;nant d'aller \'Olr Micluko dam gent d' empru ar1age. 1] Pot. ' nfance un mariage 'l'cret et de \;He en.;emble.
nter llD k· sen, 11' de
'on VIllage "ec le lournalble. ment à 'a cadel de Walsuke D .. 'tmono au ~1~. op",n
d,lors q .
'eUe eSI instrUite et que, Crue, la patronne du " OlllO}e ", est prêle
belle-mère qUI \eUl ",\'Oir" elle s'y rend lUI 11 en po' d' alJlro, plus r · h te,.. • che qu a leur aménager un studio dans un local
. . seeun , en efli 'ce qUe [a;1llUe fi '. t d'écnre un article dam
seule. Au \ilIage, II ""'ère que la belle ; elle Vien qui Jouxle son restaurant.
POrte qu une 'eule fOi el, qu'li n' i< pJus, al local· Le ucre en est évocateur :
mère de \llduko,To)'o, n'esl autre que la manage Pour e s, le JOUt de ' Au cours d'une rencontre entre Yae, son
;JI IOum sanne parle. Les relallon.> beUe-
premlere lemme de Watsuke, celle .Ia ~ mprUnter son ;umle Chie elle prospère homme d'afT.ures
emme de Walsuke se rendCe kimono, la unepaY La VIe rurale change. » ShinJi
même qUl autrefUl~ avan eté chas~ee par qUI \'11 a\'ec son épo chez DatJ"o .·,i",/b ru . . . qui esl son ;umant, Crue s'avoue frappée 1
use et s ml ' . . nSUlte Hamako chez Iw, malS
wn beau-pere Le journali~le constate H amako dans une ln . ale Unique eJ11rnene e . , par la transformauon de Yae, qu'elle crou-
alSon calm n,rt discrèlen1ent quand ils s aper-
avec humour qu'il esl heureux que Toro dJeenrey-- d SI' " , VaIl ,;eillie et desséchée, et qui esl m;un-
SOli seulemenlla belle-mère de MlChiko
neuse. Hamako, Jeune mIe
aucune intention d
e ell1lIlti_
moderne, n'a
,0"."1 que le père e u:'Jl a s Y tro~ve
tenanl élégante et lumineuse. Elle fume el 1
.. ~~ qUOl 1e !nanage avec
et non ~ mere e se "ouer ' 1 j'Ii. Il eSl venu demander a son 1s d ~­
,annerie et manif, • a pa)'_ s'apprête à se remettre au tenrus. Chie lui
HalsuJ' ., este son intenti d' r<JCider auprès de sa banque pour un pret
, eüt ete lffipossibl o\. ( e Il e aUTan
. 1er a 1 uni\'ersllé. La 1 conseille plutôt d'apprendre à conduue,
alors ete ').1 soeur) seu e persp on. al- en \,ue du mariage de Hatsuji. Son HIs
mariage parsan entr H .. eCDve du J'aulomobile étant plus à la mode que le
I.e "'If, daru une auho_ refuse lOut net, Iw reprochant de vouloir
'~5e d U\ilIageYae lui [alt horreur. e atsuJl el MlcMo tennis. Oka",a \ient les reJomdre, Chie et
et Okawa )>ClIvent pas ma. de sake est il Apprenant les intentions de H ak
.1\Te au-dessus de ses moyens. Watsuke
son amant s'écltpsent Et ceue fOlS encore,
trop tard pour reprendre 1 bus q uu le> lUI demande alors d'aller « taper» la
Watsuke entre en fur . am 0, Yae prend l'mioao\'e de demander au jour-
ramt'llerau. Yae. \lSlbl=ent deadee a pas- . eur, car il avait le branche cadette. Nouveau refus de SlUnji,
prOJet de marier son troisième fùs Junzo naliste de rester ;nec elle.
ser 1a nun a\: eL le JC ah qui accuse son père d'avoir fuit pression sur
Tout en conünuan{ à travailler les
de .h . L , ,\L'li ste, le dis>uade
c etu,er d autres a\ ec elle, dans ]' espoir d'associer ses son frère cadet pour que H;umako n'aille
I.e lend moyens de retour. champs, le plus Jeune fils de Watsuke,
emam mallll d ' fmalgre
. s b·lens aux riches terres de son pas a l'université, et de toujours vouloir
d'Oka ' eVant 1 au gêné rere cadet. 11 se rend chez Daijiro el lui Junzo, annonce à son frère aine qu'il veut
"",Yae lm demand 'iJ unposer sa loi. Devant 1. consternation de
qUi s'est m$Sé E11 es regrette ce falt une scène sur sa rlaI. blesse envers aller cravailler à Tôk,ô comme mécani-
, . .... e 'JOute qu -ell ' son père, Shinji finit par sortir une bonne
Hamako cien, parce que la [erre n'a plus d'avenu
llntentlon de l' n i '
e ~erasa~
e n a pas
- , . Ja malS . un paysan ne voudra bouleille de saké et lui en sert, ce qui suf-
que tout Slfnplem _. l ",;,me, malS epouser
. une «pe-dante ). Il menace son fil aIe calmer. pour eux.
v ent u lU plalt SIUnJ' et Ham,,!<o ,e VOlenl de plus en
lae et la men de - . frere , s 'il ce-d e a- la volonté de sa fille de En désespoir de cause, Watsuke se rend
lenl du manage Mlcluko, Toyo, par- plus souvent. Le soir où elle a accepté
eventufl lui reprendre des [erres auxquelles,' en chezY.e, qu'il trouve en plein cravail aUX
To)o i tOUt de $ avec Halsuji. tant. qu ,- - 11. • droit. Sans compter que pour la première foLS de rester ,,·ec lUI,
. W recl)nn V: ame, champs. li échoue à lui emprunter de
naVatlp.lS\'u d u,.equ·elle elle est encore obligëe de partir parce
e epulS longte DalJuo sera la risée du village. J'argent et même à lui en faire emprun-
que Yae nr se- Souv mps, alors que Hatsu)1 se présente chez son frère. Il
enan qu d Hatsuji se rend en visüe à la ferme de ter al. Coopérative. Yae explique que les
iU moment dt' \a. e son de >s Jw apprend qu'û nent de <e fau< embau-
_
n sa tanle Y.e. nla félicite pour ses machines temps changent, qu'autrefois la bru appar-
met de SOUtenu r;;UdiatiO Toy,> pm- cher comme ounie! agricole, malgré la
modemes, bien plus efficaces que la vache tena-il a• sa belle-famille - mais qu ' aujour-
iUpres de son propr:roJet de manag~ colère de son père qw D'Ouye mdlgne de
gage a raue de _ man. et eUe s'en
dom II se conten[e. Yae se plaint de sa d'hUi elle est simple~enl l'épouse du travailler chez un autre, et qu'il s'e~l ins-
W rn~rne a'\' beUe-mère, grippe-sou qui déplore que fils Les Jeune couples dOIvent rester bbres.
itsuk~ Toyo s. ec Son frere taUé avec Mlcluko d.ns le local que Clue
de'œ:n.u <:el enqUltrt de Ce ' ~e. boom de \' après-guerre soit firu, ne Watsuke lui trouve la langue « bien pen· leur a a.ménagé prè-s du re,tauranL murut:
lU qw fut 50n qu est
a Vleilh. )) « 11 n' prertner man « n epen~e de J'argent que pour ses menus ~ue » depuis qu'elle écru. Il la trouve donc de '" p"",,,,r pour la date du mariage
}apa<qUe 1Ut» c plal'iln., et exp1· oIte sa bru sans vergogne. egalement rajeunie. L'explication, par-
mente Toyo ,om- offille! les deux frère~ Cèlent l'événe-
HalSuJi
' 'p pren d a. sa [ante que Wats uke. l'elle, que lui donne Yae, eS' que sa belle- menL el contmuent à parler de leur
Apparemment W blen q '1 '
opp
ose au manage d
, atsukt: '
n t'St pas U 1 n en ait pas les moyens, veut mère n'est plus là , Elle e~t parue famdle on nlit souvent Yae avec un
une Jeun~ pa} sanne e SOn füs aiuf. ave:t POur lUI Un grand mariage a. 1, anclenne proVi\Ouement chez ça nlle pour sOigner hOI11Illl" et ellt' a ra)elU1l, Wa~uke. le père.
iC{Ue.U.~ s'etonn ,mal!. on épI) b En VIlle, Shmji, le fils employé de SOn enfant. Watsuke Justifie cnn~ .,on Vll"IllH, l't la terre ne rapporte plm..
e que depUis
~;"lf d'un rand mariage poUf son fils par
. Use anque rf
n ~( p.1S su que sa
_L
,trente ans Il u ,ncontre sa cousine Ham4J'°' Vv'al ... u.kt>, dominé par son pffe. a. c.lù autre·
VIV~t qu'a premlere fernm e nt: q 1 a. reno- 1 g . . pend.", des
q WnzE' ulom;' Ilaren nlt, sous la pression de ses t resp~ct des traditions . foi'.. JL<..epler qu'il dusse ... a premièn:
, . nages che! "l'S
explique que pour lUI dires. W·"uIt.
..... l' aVal( cha.s~ée ' es lors que SOn
Ullt: '
IS, a aller' l' ~. do"'
a Wl1ve:rslte,et-eruwe ~ ... anne-e~ il a. profité des mil
~tn' '
}
( WIlU d(" le!. 1Ono-
femme, et aUJourd'hw ses 61~ dt-arlem d~
r-e "<oJe d
rnètn . (- COUture Son père avalt Jut:
. et quels q , tcedé ~,t
IS. et son tour es, hf/cr (Omll1l' f;ure le qU'Ils \eulent Même junzo,lt· plu.,
u aient été ter peux pas simp ,
W~ts.. L auparavant à ~on frère aJn j
« t; ne . ')) Yae !.uggàt· qu il Jeune, c.;ouhaltl' de"'eon mêcaniclt'n.
"""·EJ]ed·ep1Ore l'importance que a (m faH au)ourd hUI .
af, et To}o ..;e rel0tll ... sent que ]'m~tallation déflnim'e de Hlliu)l et de
('111t'
par son d'-rni er fi 1 fall une scène epoU
e:nmenagcmen! de Halsu)l el de se poursUI[ sur 1
l'lu
nzo. La d t,Ole Wa lSU ke
f ère cadet et sa ~emme, Mltlllko d.ms L1 rTlal'oOn qu'Û.\ comtrwsent
. a tran f, ISCu tf1 . ,011 r près de la ferme de Watsuke Devant la
II(;.u'o se ,oil fail à la barbe des deux dfIat', qui tUlne
, condu
S orrnatlon . \\IOll
rtce
jIlI,,~le a e de parents ,ndlg nes pour
pert'\, . . mon même avec leur conseme- « n en fau q " nouvelle que Hamako, qul a avorte, va
u a sa t " 1t une \iOltl!
. Ott' p'lllrall . vel!lé leur fille. Non sans
m ~l taClle et forcé quand Il, se som ~ou\'ient To}"o ete .~. AUtre/' .reet 4 pas sU! ne de son f rere
••,'Oir • c
' repon
. d finalement ùnscrue à ]'Uruvmlti: comme
d ' une b ' lOIS
rendu comple qu'Us ne pOUVaIenl plus rolt . Elle ne cessait d ru n aVal[ au ' se
, la len ll ..-
bUJ1lour, u'11 aurait du lUI-meme sur-
elle le soulwwt,Yae conclut qu'il n'y a plus
ni branche cadette, ru branche aînée
1
rien faire pour, ) oppmer be.lle-famille t
e ne p
e travailler p cUn
OUr j\\"osuke q VoUS n'allez tout de même
~hchlko el Hatsu]1 s'mstallent dans JI SlUJlJu,« En Vlsne chez WalSuke, Yae VOlt a\'eç
faire la CUl sine
y]' '.
ouval[ rnêrn "
pour Son mar e pas
,,,,,et . poser deuX gendres pour 1
lIn
leur logement pro\l>oire. Harsu]1 revient
ml""blement sur la répudiation de sa
1 ege etau re~er\'e' •
a sa rn '
l, car Ce p
n- "" nous
,- .
mIe UIllque. »
'mpéfacuon celui-ci signer à un emplO)é
de maine un reçu correspondant au pale-
an, de ne comm ere. En d oolfl' .' our la fête de fm de moisson
. une, Toro " . e\i);
n;ere par son grand-pere, alors qu'Il pu VOlT la cutisine de la n "al[ JaInais JOI,te p
Yae déprimée, Watsuke s en
, ment de la vente de sa terre. Ainsi, en 1
n amt que SIX mOIs \lichiko llll fut pm chez une ..,. . dépit de ses déclaranons, WalSuke a fini 1
habitait Seule la m d rnalSon Où elle · qu 'il a 1 aIT d un VIeIllard. Elle
mem'e que cela ne leur arrivera jamais , . on e sa b 11 (end rre
d par vendre pour aider son fils Junzo.
l aVait pernlis. e e-mère are à l' homme d'affaires auda-
Chie , ]es condUit enSUile dans. la plece '
qu elle leur a aménagee comme chambre
Hatsu)l, ShinJi et Junzo .
l, cam P
eUX qui entretient Chie, lequel, de deux
« Cela a dû être très dur pour toi ", com- 1
dan, son prOJet de qutit 1 qUI pers.iste ~ plus vieux que luti, a l'air d'en avoir menteYae.
nuptiale" et innte gentiment Shoji à di 1 ' . ter a terre el d' A la gare, Hatsu]i et Michlka ont
er a mecamque à Tôk ," o eru- dIlI de moms. lis débattent de la question
prendre 1mmaUve qui connem frm qu'entraînera cett d: ,. evaluentles accompagné Okawa, qui prend le tram
de savoir si c'est la possession de l'ar-
Yae et Okawa commentent l'installa- n'y aVOir qu'une sol~ti <'OSlOn. sernble n pour s'Installer à Tôkj·ô. Quesnonné par
on .. ~btemr de
tion du couple Yae recoIlI14Ît genl qUl rend jeune ou si l'argent, au
'1s ' trIStement leur père qu'il vend ses collègues, Okawa leur apprend que sa
qu l n cm maIntenant plus aucune rai e une flZlere ronrrarre, va à la jeunesse. Yae, que Watsu.ke
Okawa apprend àYae qu'il . .. femme s'r uouve delà LI gêne est sen-
'on officielle de se \C,1f L ' 1'- croit heureuse, lui révèle que les choses
Tô"'" ., est mUle a
r d ' e JOurDa ISte
epon qu Il \' nt P'lU\'01f enfin ' .,0
sa tri St
au siege de son journal D
Il . . evam
neronl pas si bien et qu'elle a perdu sa
sible encre le Journahste el le Jeune roupIe.
Hatsu]i se demande où peut blen êlTe
d'eux ub Ell ' s occuper . es~e, evoque la possibilité de ne confiance en elle. Ils boivent longtemps
se e s en montre heureuse Yae, qui aVait prolIill de verur fme ses
Yae 'ie rend aux cha ' . pas demenager. PourYae, c'est exclu, car et fmissem, un peu ivres, par se déclarer
travaille com mps ou Hatsu]i JaInêllS sa femme n'acceptera. adieux à Okawa.
meouvner 1 qu'Ils sont seuls touS les deux. WalSuke,
aill Watsuke revient Yae, le lisage sombre et dur, crace à la
anuen employ d agnco e ch. ez.un Pendant les se mes, qui voit enYae son dernier sou tien, réaf~
1,aIde dan eesonpé re. Mh IC Iko avec Hatsu]Ï s I '
ur es prOjets de mariage
machine des sillons dan.s la riZIère.
s~ travaux y firme avec force qu e, quoiqu'en pensent
Fanguée, elle s'essuie le visage et reprend
gros bouquet .:le" ae, poneuse d'un p~ur sO,n ms cadel. li est opposé à son les autres, il ne vendra jalnais sa terre.
qu'elle va e de'"'~ eurs, lt:ur apprend depart a T'o k yo- et refuse catégorique- son trauiJ, seule dam les champs.
=, et que, deso er sur lltombe doso n ment de vendre d l
e a terre '1 aIder
pour .
Les voisins et la famille viennent fëter
onnt. Ell lèpl =,
rreque la
elle le fera chaque «Jamais Je ne serai un paysan sans terre. »
son man e so propre mere de Au " Chitoye », Chie essaye de co05o- 28. CHRONIQUE DE MON VAGABONDAGE (1962)
f1 lt C )ntnt.ef
eurs artIfI, ell. S JllSrue la de lerYae, qui lui a appris la mutation d'Oka".
confie t eU( eU ,on man ér.au bon Horoki - (84' )
.. Jailmd' Leur cI;.,scus·SIon d erive
• sur la question du
e'll" D~:::lC:.ant le (" e e tOUt SOn Le~ années p.u;~em FUIl1Ù;.o, adoles-
Oilnmom bonheur. Yae se demande si elles sont rrap
SOnt c- mnus Ell eut Où, il" se cente, son père el s.a mère. ne Ct~ssen[ de
e \llre ' eJageant"" et veulent plus de bonheur que
rau dt' 10l 'air h qt: il Se ~IOU1- parcourir le'\ routes du Japon en \'l\'ant
é e_USe l);: 10
OlS qlilnze .am apTes
Au . Ch l[O}1'~ )) W.
ur prenuère
sa mon
les autres . Chi e estime
., qu elles sont pus
authentiques et qu'il esl normal qu'elles
anendem d ..
1
\. t l1u~érablt'mem de peors méoers. Furruko.
très tôt pa~~ionnce de ledure, marche
(el~tsuk~ t:t Si. pre Le' es ]OieS pJus grandes. Sou\ent au'- CÔI~'\ ou derrière ses parents
mi.ert: femmeTQ)Q
dlee p..r 50 n p(!rt" ,!)eer aU(""fOlS r'f'pu_
1
pere ne Veut toujours pas vendre de
ttrre po ur al·d er Junzo. C'estYae qui 1'an~
.....q en lIsant
trt'nte _ns. Ils comm ttroUve:lt après En 1923, Fumiko a. VLllgt am•. Le père
me Il ( ~ • enttnt le h n(mce à H alsuJl, Blen que favorable aU
epoqUt que .. angt: a déodé de re~ter ~eul à la. ca.mpa.gne.
« pllanilge il le . repré ~t"ntt 1
Pr<)Jet
,.
cl U fi]1 ~ cadet, elle pense que la terre unt' enfant , d n!lo le~ rue~
affolee court a Fumlko el ...a. mère vivent maintenant à
\,.' mtracl H mperamenl» stl' Yle rneme - des paysans et que 1Ul
d' pour a\'t~rur ~J
e il">Uji tl 1.1
t-
qu on" Un village de ca.mpag ne ~
d'~ rt' arrclt.: Au Tôk) ô, llTant de maigre:. te\'t:!Uu...; de dIvers
âuS ((jm d
~nfa.nts tn~re- que le père vleJll
a
trouve VI ' :1 M l(rnkc ToyO 1~ prendra quand il aura es travaux transport de gros sa(~ en pleme
.. aiS Wah,,1. .. _le LTal l l:'llt d' l"S-
el
D e"re
pas encore: tour ~u ..r f" qU. 'J'CH t(munb~iat , I~ poliller.> .d
U~ il"> )t.>Ux l" sa
cha.leur. veille de caleçons ou de menus
OV')qu e sIm prOjet d ar laH d'tpasSt Watsuke "'Oll se~ projets de manage
Pç'Ur J c.rot, J'humlilt'n l ~o 1'0 l'ohhul'lll obJt'(~ La log~use. h~urell,!)enlen{. leur
lùn I.i.k e Jillrf': unzo . fC el Il:' Funll. , et
0, J.a fille WUque d epcuser Int-nt H ( t'mme t:l de la peU J(Lorde ...au\enl Wl déla.t pour l~ p.uenlem
e SOn frt!ll,: cadet,
s t londrer catastTopJllQu • • J11 agniU1t.1. l' auor·
.
otVe:c 50 a.rn.ko . l" epou~e envÎsage'er . 50i l0 P 1
i dU.l1ll'r t:1l !. ,11..
. le gll cnl du loyer En Ct:~ tt:mp~ dllfiales pour {oU(
1:1 s. ShInJu, dont elle e~ 1
n cl.Utr t Il
deoll. l'ln .. u11t'Jll t't
èrern ent son mariag" m,><l. ,tement, et regrette f><m manqu~ de
'londe, elle suggère ;i la mère de conflu avec 1
a patro " . ,ogu e am . l' culture "Jl' saI qU'L n'N pas nèœs.s.ure
FUIDll.o de Iw croU\'er un emploi de nxe· ca d ence>. Sa nne a p rJl" "e\ s'attirant une rep lque tra·
camarad rop d'étre culnvé pour écrue de beaux Jl'lffi1eS.
,. u,e d' autohw.. La mère n'r croit guère, prote'te et de~'-d e de POste 'l'aL"
0, de, , .lh,Ureu~, ko . « Quand l' ho m. m.e
•• ~, e le p . ".... d Fu ml . 1d Mm ça peut .uder, même si ça ne suffit '39
tant elle lIoU\'e sa fille « étrange» Une nOn pa}'~e, «On ' aIernent d'h .....0 IqU' e.
. e a un
e nouvelle femme, 1 II
ElI n est p e,,~ pa;, "Plu_ tard, dans le bar ou elle a de nou·
leme du père leur apprend que sa situa·
Funuk
e, se fOnt ren '
\ o)'er. TOnk
as des 1., - ' "
uetes
.!llt,re"du mal de la précédente" Date
veau cramé du traVail, elle prend la -:léfense
1
non ne ,'ameltore pas et qu'û est toUjours o de deveTtir hotesse' lOUlOU!> ,in mais Fumiko, bien que
endette, Funuko se plaint durement qu'û ell d a sugg'ere . dia m- de son amie Tokiko et de deux 'Utln filles
. e, mai, celle.ci prffi e bar c0rnn, • \IlIP rtO troublée, se dérobe 1
ne leur en\~lle )am.us d'argent, elle affirme hbram", et dé ere traîner d e :,,'(luant'inStalle finalement chez elle, n que des client'> vulg.ures et brutaux trutent
le détester, détester imsi leur VOism (un a . peIlSer le peu d' ans les D,teS._ auteur de th'eacre
" et n aIITle
. pas comme de la marchand.tse, Le ton monte,
gagne a acheter ses
auteurs r
argent qU'el!
e ~teu' les msulles pleuvent, elle les tr.ute de pora
1
OU\TIeT unpnmeur prévenant, veuf deptru. Une lettre de . 'avoris. 1d'acteur C'est elle qw subVlent
anq ans et \'IloIblement èpns d'elle) am.<, , II Sa mere 1 . ",n cr.val • Il et !oC f.ut déHrutivement renvoyer. Elle ren·
qu e e e;t malade Ul apprend
n~
beSoinS du couple. Un soir ou e e a
d'ailleurs que IOUS les hommes. EUe . et que 1 contre plus tard. près de chez elle, J'lID-
pere ne marche touj e travaU du ,UX ' dcli
e ~ts d u b '
pament p" à oubher l'érumant qu'elle résout à emprwnter d~~~pas. F.urniko se
aop bu en compagrue ar ou
elle cr.vaille, elle est renvoyee. Rentrant
primeur Yasuoka qui cherchait sa nouvelle 1
aJmatt .et qw, suôt ses études termm· ees,
• adres",. TOUJOurs prévenant et amoureux,
l'
a qwttee
sm Yasuoka, l'OU\T' . g.ent a son Voi·
1er Impnm chez elle plus tôt que d'habllude, elle 1
. pour se maTIer. Elle ecrIt . en en prète volontiers . l ' eur, qui lU! coIlState l'absence de son amant et tombe
i1lw redit qu 'elle pourra touJours comp-
r~<;ant a Iw des poèmes élégIaques de d ,pUIS w déci . ter sur Iw
"
ement ses sentim
ents et pro
are tuni- sur une letlre de l'actrice Kyoko Hinatsu
e Ulante. Les disputes avec sa mère la l epouser, Etonn'ee, mats . pOse de Furruko écru également des contes pour
tou l ' ,dresSée à Date déclarant que depuis qu'Us
poussent un JOur à Iw d.tre enfants. Un èdtteur chez qui elle tente de
ti 'eII' ,par provDCa· i1lw récite des vers de Tak c lee qUand ont loué toUS les deux dans La CerisaIe, elle
on, qu. en a qu'à retourner \-ivre avt:C
son !Darl et la laIsser « c... - 1
a \u chez elle 1
un VQ ume parmi ses n
ubolru dont il les sent profondément hés. Elle rappelle à
les f.ure pubher lui fail de méchantes cri- 1
~ a pute» Elle breux h'Tes, elle déclin . om- tiques, finit par proposer wu p.uement
Date qu'û lui a promis de l'épouser dés
reste
d seule
. à T a,
ô·"ô et se
u lIavail , attendant caquem
h
m et a. chercher
.
. d
.
proposiuon : « Je ne veux p
e genUment sa
, qu'il aurait remboursé ses dettes,
dèrisorre qu'elle accepte poUTWlt, et Iw
Je n as me marIer conseille, en baillant grosSlement, de lire
plus en plw. dècoura .
gee
br<u>es autres po tul , parnu les nom-
aun, e e pourrais pas vous rendre heureux, ,;
Ell e trouve wu e m plDl ' d'h'otesse dans
La sachant absente, Date rentre un
loir chez Fumiko avec Hinatsu. Il lU!
Andersen. sJurasaka, un des membres des 1
s ant~ U Chants prolita"", veut un IOur Iw proenter
M: rend, a~sez m li" . n JOur, elle wn
" b arf!' .
requente par des acteurs et des f3it croire qu'il partage cet appartement
aqw ee a un eCT!. vams. . C' est là qu'elle rencontre Date une femme écrI\am. Il ,.agi' en faH de
iVt:C un prttendu d i r ' entreuen avec sa bonne, censée dormir à l'étage
alfmne que sa trou eueur de théâtre. Il Kyoko Hinatsu, reX-amIe de Date, que
poete et acteur de théâtre . ElI e 1evoltun . ' inférieur. Il est en train de lui reparler de
our ' . celui-ci a abandonnée ason toW: Les deux
vmcialt: tt l'illV1te ~:t en tournée pro- ) br reClter devant troIS' admiratnces ' des mariage quand Fumiko, de retour, les
femmes se réconahent e[ ')e VOlent pro-
lue lrue,lement a lTe Fumiko l'éva- p ases de Gaev,le rôle qu'il joue dans La surprend en train de s'embrasser.
••1 c( Son ,,' poser par Slurasaka de fonder, avte son
qUQconqua, du genre ' l~age est ~, de Tchélthov: Il questionne Funuko, Chacune des deux prétend alors être
,1. \' iIT _.1._,. qu on oublie "te aide fwancière. une revue fêmirusle qui
"'"""'-'Il e, plus ' qu il VOlt DCC upee • a" ecrue . debout devant «la» femme de Date et celui-ci, sommé auraIC pour ligne edJtonaie d'" attaquer les
q lif' par me n eUr mter~ par mOl le bar, sur ses goulS ' poetiques:
. Heine, de choisir, lâche frOIdement Fumiko,
t'homm-l' neU.-un V1ta:.> homm'" .,. Furruko déclare crop le" auner
. . er..mene dans . h Pouchkine
d ' . trnan, repond-elle. Il Iw'
W I u ' nOn sans essayer avec veulerie d'arran- pour se """,udre ale lme. L'autre membre
sonhure.a.u une' C"'qu·I1duêtre
faJl des ;IVan pleœ nUe et "d. e" 1
ces gr=""", Ul
~mande enswte de lui montrer un texte ger les choses entre euX trois. des Chanti pro)"a"t>, Fukuchi, ".nI wu JOur
d elle, le lit et la fébcite : « Jamais je n'au- Désespérée, Fumiko déménage. se Iw rendre H<ùle. Elle ne JXut rien Iw offiir.
sans ménagements P.t s' Ble le rt:pous.~ raIS cru trOuver un tel talent dans un cet remet à boire. s'enivre souvent, chante el n'a pa.. de quoi atht'ter à manger. ~e gave
des menscmges )A. en va li rn' a du danse dans des bars devant tout le monde,
m d' " 1Wen.ud endrOit» Il demande à lIre d'autres de bonlxm .... ",e plamt de \J. faùgue et lui
on t n est que menso It aUSSi 1"
' , Deux écrivains de la revue Chants proli-
poemes de FumIlco. montre w" Jambt-.. enflée~. Elle dit avoir
NoU"dle lenl.1. nges )
SOCiété de UVe de trava.il..l. __ Fumilco continue a écrire sans relâche (aIres, qui l' Onl lue, la féhcHenl un soir clWlt' de mounr. St- promenant seule. pilli
, COurtagt 0 n 'UoULS Un~ Un di man c he, Yasuoka lui propose val~
• Ibl;".mbaUt_he Si eUt- (()IU lUI a dema.ndl~
Pour SOn poème Le chant d'unt IRlHJlllrust el taro, dall~ lU1luneuère. dIe s'avoue" n'avol!
Ill'ment d e r.. laJre une promenade. Date IUt demandem de collaborer clvec t!UX en pa.., vranlll'nt l"l1\le de lllounr, mat.., .umer
ta lUt'e '. et elle a afl' loU"",, 1
1 a C(.Jnlp
}' lrm~ - arnYt' a Ct' l Instant, admIre le nombre de leur dOnnant d es texte.- Elle act:epte, l11aJ~ ci.ire qu'dll' le '.owwle. S'ensUlI une longue
i I:S~l gr.Îct' a . qUI:: OUI Pr
..
convame pas et \e v
CI;" me
~songe ellf' n
ISe IIVTf;:S u' 1
q e le pos.ède et comrnenle les dit ~e refu~er à « brandir le drapeau lllédHauon ",ol!tairt' devanllt's, IOmbt:~ "Uf
qu' 1) a lus d'elle «C'est la souf " ucou p dl' gens trop
l""tes JUge ~) . «
Cela semble pl UtOI '- \-"llt'" li. . ". . nUtee
. Qina tres Il y cl bea. It' Larallèrt" éphémàe de lOUlt:"'lhQ~e~ el
r
fP" ~ dt: k fJlfe ".
sa Vie à relOUIT ".lItt qu Pa.uvre') pour avOir le tt"mp Il' \(.)Illmt:û tttllld, qU1 '3'achè\t'" par l'il\t"u
dl: tenre dt'"s chiEf « Pas.!:.tr tou l vous impue. 1) li l'invlle à ..on
alS follf' » Tt'S. Jf" df"Vlt. utl
r a unl' promenade el ceue fOlS ell e '''plIque- teBe.d' ut: 'U' 'r 1 )a fiBe de à dit,· OltlTIe que ...on \-Tal d~~ir bl au fond
D n "Pie ll! '. U
mste el dépile.'
t' t>{ 1 •
Ut\ Wle fahnque d P d ' s.s.ant SOn VOISIn Il \Olf, tan l~ q . un Vl'..agt:' ra}'on- ù'êp<m"'tr Fukudl1.
U"ouve Iln e 'OU~ ant If- r
nOU\l;.a.U travail 1 ('ll e1l, a. lUI pre Ur marche dans les bois, Date la 1Qgtu\.t' d1-t 11.11 LfOt1\ e.ûrt" qu'dIt" dt'\-lt'n Mané~. il, \l\I,:lll pa.U\ remt:'nt, man
, e If: t'nue en n.uIl el t'lUIJI(:
L ..lli Ell< """_ funllko 1)(Olt\lt'
. d t publier un de ~es lex.tt's
dan\ uJj">(J!o.t- ' lJJ"alJl
gt'm à pl"llle a leur faml, t'"t.~l'·("nt et
n H'CU .
1
(;'1 consacré à de Jeune~ dr a un grill d t'
rentent de placer leurs te.xtes chez de, èch- monologUl"autucnQ
!t'lU' L'un d'eux accepte de publier des
qUe. nféh .
pour 1• quallll' ell. Sin .. , Clle FlJJh"
exte> de Fumtko, mai, refuse ceux de regrette seulemenl 1
cerlte d -."<Il
e SOn lA.
a
écoutée pour se rendre une soirée de
Fukuchl, qw, lalolL\, devient de plus en , e POrtr . "l mW-Jong.
teur qu elle a fall de lUi el s'en'-Il Peu fl cl .
plus ombrageux Au cour.; d'une de leur, La belle-sœur la plus âgée de Reiko.
bIen que touchée eSfl.m va. FUnuko
fréquentes scènes, il la frappe et du ne pOuvoir pOur lUI Elle' ' e ne PlUs tIen' HJsako. se plamt que !(ojl, qw a qwtté son
plus VOulOII \1vre avec elle. Il se condwt ment que Son hv~e q aJOUte PUbhque. emploi, ne fasse ne.n et se décharge SUI
ensUlte grossleremenl avec la mère de . . ue lOUt le elle du travail dans l'épicerie. Elle semble
trouve SI personnel ne 1 . monde
Fumiko qw, armée àTôkyô, voudrait que , LU apparu s'inquiéter de ce que deviendra Retli:o
en propre. mais à tous ceux . enl Pas
sa fille l'héberge. Après le départ de Ful-uchi sent la misère et la souffi qUEIIIcO~a.ts_ lorsque leur mere sera morte et que /(op
et devant le refus de Furniko de la garder d
an Ce. e decid s'installera avec une épouse. En fait. 1
e ~e vouer euttèrenlent et un' e
avec elle, la mère Iw propose en vain de à l' écnture. Iquemenl Hisako, frOIde et calculatrice. n'a qu'une
retourner ensemble à la campagne. Elle seule enVIe : chasser sa belle-sœur. Elle Iw
trouve sa fille fatiguée et terriblement
On la retrouve Vingl ans plus l d
endurcie après deux ans et demie de \1e .
1951. l'année de sa mort Elle h bar ,en
. a. He une
suggère même de se marIer avec un veuf 1
\"lIla COssue, passe son temps à e'cc' de sa connllisance. Rruo la remeroe
àTôkyô . , lIe et a poliment. mais elle estime êcre ici cbez
appele sa mere auprès d'elle. Ses VlSitetm
Revenant un SOlI, affamé et déf.ut, dans elle et ne souhaite pas se remarier S~ule
le bar où travaille Furniko, Fukuclu lui d?lvent atle.ndre aussi longtemps qU'elle
n a pas fini Son travail en cours, les jour- sa belle-mère semble éprouver de 1 af-
demande de \1ne de nouveau ensemble. fection pour elle. Elle lill est rec0on:-":
nalistes et les éditeurs la SOllicitenl sans
Le sachant atteint de tuben::ulose, Fumiko sante de son dévouement et de sa fidélite
répll. Le seul qu'elle semble avoir plaisir
fau appel encore une fOIS à Yasuoka pour
payer les médtcarnents, JllaJS Fulcuchi, fou
à recevoir est Son soupirant de toujours,
l'rrnpmneurYasuoka. aujourd'hui devenu
Retko Morita. qui a été envoyée pendant
~ guerre dans la petite ville proVllloa1e
à la mêmolIe de son fils disparu
Le soir, KOJI rentre crès tard.de sa par- 1
de lalousle à la vue de rrrnpruneur, s'em- tie de mW-Jong. Rruo. qui 1 actendatc.
un éditeur prospère. mais qui ne s'est de Shimizu, s'occupe de l'épicerie de sa
porte, l'msulte et Veut la frapper. Ils se eut alors fermer la boutique. ~I~
séparent défimuvemenl jamais remarié. Il évoque mélancolique- beIIe-farnille depuis la mort de son marI, P
reprocb e a' K0)1,. qw s'est ID1S aussltot
.
a
ment leur ancien voisinage et Je temps où •ué dès son arrivée au front à la fin de la
Musano, une édttrlce qUJ orgaruse un
il étau épris d'elle, elle lui redit sa grati- manger eta, boire . de gâcher sa Vle ellw
:oncours littérme, propose à Fumiko et guerre. Le commerce est menacé de~uis
de se marier. Koji : « Je ne veux
a Hmatsu de Iw donner chacune un texte. tude pour l'aide qu'il lui a toujours appcr- ·
un an par le s uccès gran d Iss~n t .d un conseille 1
Htnatsu, qw esl sur le point de se marier tée. Elle se m o ntre en revanche dure avec supermarché, qui Iete aujourd hUI son pas pren dre ta place. Tu es exemp arre.
1e5 œuvres de charité ou les associations . n publi- 'e ne suis qu'un voyou .»)
'vec Shira!iak. conf' premier anniversaire. Un caffilO .
• If' son manuscrit à J 1 dernam, on apprend que KaJa, un
de poètes débucams qill viennent la solli- dlaire parcourt bruyamment la rue prm- Le en
Fumiko lw demande de renvoyer à sa
commerçant va isin e.ffrave' 'a l'd
. 1
' d e la
1 ee
;Ia, e, parce quO eUe part pour Hokka.do Cter. Elle estune que, s'étant elle-même cipale de la ville, avec banderoles,
faillile s'est pendu. Une nouvelle bagarre
enCOntrf"f les pa.rents d C'!. touJours défendue seule. les paunes et les d!Stribution de ballons et haut-parleurs
F......... L- e son Ililn<.e est sur
. le pOLOt d'éclater entre KO)l
urfa
el
~uau lenntn SUn t~. .
. -..... ~ ~ oublie )}
Jeun"" poètes n'ont qu'à compter sur le.m illnonçant une promouon e xcepnon- r un des responsables de la grande s ce.
un temps d mvoy", celw dt H propr"" forces. A la fin de sa visIte, Yasuoka neUe de trois JOUIS. . • 'de
qw parnent a' 1"..1; Ina.tsu, 'était moqué de Iw en le 'U}'3Jlt pas-
50
ewtnee hor S d'I
on relOur, Hlnatsu la gifle d
e .il) A
.
lUI demande affectueusement de prendre
'>Qin de sanlé car il la crouve pâle. n vou·
Le beau-frère de Reiko, KO)l, .ge
moment
: ~ans la rue centrale de la ville en
Mu~o. el iOUtes deux SOuh. t'vant
'ilngt-trois ans (il en avait sepl'U d'h bl- ssanl sa carrIole de livraIson' « On

ruquemem à FurnJko ha aUtnt Ur;·
dralt vmler son jardm pour admtrer ses de SOn mariage) trame cO mme a
de pou
va l'écraser en six mOlS», p
rédi {-il a" KOJ1.
D.nt' than azalée,. Epw,ée eUe le laisse aller seul el ' bu lus que
dam sa carntle So 1
«(
ce 1) , d lude dans les bars. Ayant P m.teurs Hisako conunue à manœuvrer contre
n ivre Chroruqu d
vagabondage "lent en effet de c. ~ mon
r{:!.ledan[) la maIson devant sa table e raison, il provoque d es cODSom qU'lIs Reiko auprès de sa sœurTakako et de sa
traVail. L'homme discret avec qw eUe \Il! ,- b ' iles parce
Iiotmbl~ promIS à Un . paraltre tl en l~s traitant cl lm ec. . ava.lera le mère. Elle se plaint que sa belle-sœur
Pt, dan la' grand SUtt", rna.mtenam p()~e une couverture sur ses , elui qUI
lOUent bêlement a C bre cl' œufs refuse de se remarier el de qwtter la ville .
n t Te<..~PUon orgaru . lrt' cl nom
SOrtIe du livrt: l'amb ~'t: fKJur l.J epaul"". Peu apre" elle s'endorl ou eJ<p plus Vlte le plus gran '1 el KO)l est Son propre mari est prêt à mettre des
· -
dep1aIsante ' I~Cf: e\t lù d !)Ur Un manUSUll s'ensUi
Mtdt~ Ur f! et durs. Une bagarre . le c.hercher au fonds dans un projet de transformation
cl:'~. ragOts alJu "
~rfJdes arculent en to 'Sl.()ns l'tplloguf' du film renVOI e aU (0111" arr(-te, Relko d 01 1 venir g;rante de s.1 de l'épIcerIe en grande surface. D~vam
us sens On . . porler co.
mt'1e 11:'5 ab!>tnts D I:'nu~ Infollcemf>nt Fumiko. peuœ fille, che- lrmlmlSsarial et se chem Ul du retour, les réucences de la mère, Hisako comem
f\Jkuchi M,us a l"étonn
ale, HI
natsu rnme a"'tl ~s pa..rent~ sur une route en hanne londuJle sur le
bea.u. frère el lui à proposer de maUVaIse grâce à sa belle
F" '- ement de l lxJfd dt- O)f'r e son de bOire el d" elre
ULuclu aJ"Tlve t:t ~e lance dan GUs, t l If' stnno lltl sœur de rester dans l'épicene conlrue
\ Un lrmg cesser l'
(1 (rJune tM la Vie d'une fl eu r. la. dt-nu.nde d e 1 la. qUille sans aVOlr employée. Une dIspute J'oppo.e VIO·
mlf-nn~ r
nt: Ut que douleur. n mOtoS vlOit'nt. J
sorl dans la nult et s'enfonce en titubant
. EUe avoue avoir été
lemment à Kojl, qw n'a lui-même aucune Une nom'elle rêun ' dev.pt Iw. dormir. Elle lui passe
dans les bois
eU\1e de se mmer et refuse de prendre et Takako à KOJi q Ion °PPO'e L> ~ gardant . Au matin, apres avoir contemplé
. ' UI eXl "lsa(" tJ1lel'! de tissu qu'elle Lenau
.a chrecuon du commerce si Reiko n'r est ReIko devienne la dir ge encore U
'Igt un .nn eau
pprochent, se frôlent
encore une fois la photo de son mm et
pa> a.»OOée en remerciement de son tra- commerce. Relko q eCtflce du fUqt '
,., , Ue son b Ur ,)Ilrtl
. Ils se r.
afl . tdes'embrasserquand
le sac que Koji lui avait offert, Reûo les 1
"oui depws des années. s etait etonné d'aperc e'OIf . ' d eau·fr,
' · r, le poUl d range dans sa valise. Almée par un bruit.
Une fois de plus en butte alU gare, arrtve alors et leur ann u Coté de 1. ,nt s~ j{oji part, se rend ans un
reproches de Relko, KOJi finit par lUI va partir pour Comm once qu' eII
be
k" dérO . ver une vieille femme qul
elle voit de la fenêtre de sa chambre un 1
. encer un • ,tln>r le a groupe de villageois ramenant un corps
a\'ouer que s'il a qwtlé son tra\'ouI àTôk,ô, ne avec un homme q , Il e nouveUe .or DU r-, village depuis soixante ans
'cl ue e . qUItte ce , sur un brancard. L'inquiétude fait place
c'etalt pour être près d'elle parce qu'il de are que sa présenc aune. EII. ,', P'-' dU' il Ya des milles d argent
d" e retarde 1 au désesporr quand elle reconnaît l'anneau
l'aune. Reûm . «Tu perds la tête. Mon extensIOn du commer e projet IUl'PpreD qd il lui dit qu'il a vingt-
a changé maIS qu'elle s ce, que le Illond. toU!. Quan de tissu à l'un des doigts de la main qw
man est mort à la guerre, l11alS Je le pone J'" elle lui confie que son propre fils
, e Sent mca b dépasse du drap. Elle se précipite hors
dans mon cœur, » KOJI • be.u lui expU- s r, adapter. Elle prendr a d es ' cepa. le de on<! ',"" , e a été tué dans un endroit du
quer qu'elle n'est pas considèrée comme
quelqu'un de la famille et que ses deux
tram pour retourner d ' , Jour 1.
aflS sa regton d'
du mèll1eag
",m
, ,
de« Midway». Koji télephone alors
b ." . h
de l'auberge, apprend par un passant que
l'homme qu'on a retrouvé est tombé
1
1
gme. Hisako et Takako s ' en reJo , . Ort· Reiko : « Je suis au ar, J etaIS eureux
sœurs veulent 1. fme parOI, Reiko, bien l •. . , dans un ravin, se met à courir derrière le
Seule la mère est des'o l'ee, elle crain
mssent.
d lUut à l'heure. Je t aimaIS smcerement.
que touchée, refuse de l'écouter. Ell e 1e corps de Koji, puis, tandis que le cortège
retram·er seule et SuppUe ses flill t e se \dt.u.» Reiko répond: « Pardonne-moi,
menace de qwtter la l11alSon s'û lm parle es de ne
pas ]' aband onner. Koji, sombre déci s'éloigne et disparaît de sa vue, elle cesse
ne pouvais pas savoir que cela se passerait
encore de son amour. pas croire un mot de ce q~e
R aIe ne
k llllSi» Koji, après avoir beaucoup bu,
de courir et s'arrête brusquement.
Reik0, en pleIn desarroi,
' contemple , 1 eto.
raConte. 1 la rejoint dans sa chamb
un soir 1. photo de son m.ri Ell
d d' . e a pendant qu' elle prépare sa valise Ill"
eman e a KaJI de ne pas rentrer tro d d . . m
tard et de ne pas \.~-- ., P eman. e tristement si elle reviendra 1 lO,NUAGES ÉPARS (1967)
ho' UUln:. Kal', Ivre,lw télé-
jour ou 1ui -même se mariera. Reiko e
p ne d un café dans la nwt, et la remer- Midaregumo - (89< film) ment imposant du Mmistère. Elle lui
« Je ne sais pas. » Les deux sœ . dif'-
oe Iroruquemem de son !.acnfice inutile f<' urs, m annonce que le furur bébé se porte bien
ere.ntes et froides, prétextent avoir beau-
depuIS dIX·hwt ans . Elle 'e
~
d'elen
C d en et qu'û naîtra le premier ou le deux jan-
coup à faire et laissent leur mère seule
assurant que ces ann'
pour elle un s.acrm ees n om pas été
1

.
La •
mere est allée accompagner Reiko
. vier. Il vient d'êrre nommé à un poste r
ce. de confiance à Washington, et toUS deux
Lesconseils de Relko a la gare. Elles se disent adieu. Koji, sans
, . n .Ont cependant se réjouissen t d'y aller ensemble. La
pas ett~ sam effet sur Ka'· . se faire VOlT, est monté lui aussi dans Je
conversation est détendue, enjouée. leur
'tailler SfnC'usem ~l. D~e met a tra - tram. Peu après le départ, û se montre à
. ent et Dent a assur d bonheur est visibJe. Ils trinquent et boi-
11\'T.lSons pu 10 1 Rei.lr.o
. étonn'ee, lw' sourn,
. se rapproche
, us es temps. La er es vent dans 1. Joie.
Cite et le trouble grandi", compU- d elle de place en place. Plus tard, il JUI En visite chez sa sœur Fumiko, Yumiko
Jne nwt, de sa cbamb enr entre eux o,ffre un sandwich et un sac qu'il a ache-
d,tendre d re Rei.lr.o r entend bavarde giUement en mangeant des pam-
tesaun arree ' Et c ' est maintenanL Reiko
ans .a pltte du L.. plemousses. Elle plaisante avec ses deux
demanae, • la fOlS 1 _ ....... Elle se qm lUi demande de se hâter quand eUe
tan e desIrant et 1 d neveux, se prête à leurs Jeux et reprend une
t, S il va fr.pper e re ou· le voit 5 .attarder sur le quai à manger
comptine qu'ùs aVillent entonnée. A celui
se antente d'aller a sa porte. Mm KOJi Une ~Oupe Ils sont assis côte à côte el qui apprend l'anglaIS, elle lit un passage
teille de biere et de chercher une hou. KO]l finit par s'endormn pres d' eJle.
Reûo d remonter de son manuel : « Wbot bus J 9'" Willl 9"
tmande uo JO ~ogresSlvemem, tandis qu'il sommeille, the bus bdorr scvm?» Puis Furruko raccom-
la "etrouvt:r • l' C'eut
. du ur il KoJl de v......
~
··
1 enJOuement et J'attendrissement de pagne sa sœur à la gare, (andts que son
pres du temple E1l quUtler central Reiko font P1ace a. une songerie trIste et
e craInt l ' man,lslùhara, dessert la table du dîner en
m· commencent â. quf' t!. gens
<~ Je t'aJme toux ~uand KOJI se réveille il la voit en train fuüssallt les verres au passage sous l' œil
yu~". d''''~shi Ed', employé
0' )i!.tf bUI v_
u est le mal' J'Olt e pJeurer. Elle propos~ de descendre à Ja 1"
HUA.O, epouse d désapprobateur de son fils aîné. Interrogé
gens »Reiko tente d 1 Je me fIChe des procham e gare « Je suis une ft'm Ine lU M' "
,n.u'-'
d commerce et e
e.x.i!lote de belles e e COD\'atncTt: qu'il , lmstere u aln à l'hôpit.l sur les AménCllilS et les FranÇ4lS, lsllihara
, Jeunes fine aVant tOUt . quand lU m'as avoué te~ ~eIl- Ilndustne, !loe rend en tr n Iro'le de sa répond sans ambages . « J'aime les
mtrnl.! St' ~ent VIeille Il et qu'tUe . edeCo
lirntnts ." Pour pa.s~er une VISJl
daru.le mtme tem~ s ne VIVent pas D ' J etai!! heureuse. ,) . elle en ressort h eu· j.poruJS. » Peu .près, Je téléphone sonne
i.IUlonce qu' elle • p , i)OUle+eUe El!" 1... urérin; l'auberge du village où ils,e ""ni gro!.\es~e. RaSSuree, _r.' Ù elle a rendez· on annonce à. lsluha.ra qu'H1roslu yient
dl rIS unf> d . . ~
l' ' ReIko lUi demande de rentrer par r. USe- el Vil d~"'c un C4U e_Jl1êJne
0
un peu e.n d'êt:re: renversé par une vonure.Il est mon
t" fera. I;nemol part à 1 r f:t.islon d(mt ~....
v ,rn»"1. LU! '
a 1a.Tnù1f'
ruautobu
. !! san!!attendre 1(· Jendrm aln (Jus ilVe<:!tO n re§5iJ1t le pas le b.iti- et son corps se trouve à l'hôpital. Quand
e r<:ptle it K qu' Û e>l Jeune, qu 'J1 •
JI a CE'l.tJ'd, qUitte t'n P
promenade qu'elle a accepté de fme sur
eik re\lem de la gare, û rail parI de la 'ee dureté. Un maun,
lant, 11 remet à F usse av . le lac, Mi~hima ~e sent soudain fié\Teux
UIl11ko JlelertP" lourdem enl , sa mere
nUII\fIlt à Ftmliko atterrée. sa beJle-s~ur un chI, rl La pluie commence à tomber, J1s rega
· h' qUe ".. ~'" dt' qO ,11 do . yumikO pour lui racon-
Au, funéra..tIles d'Huü>hi, le respon- M 1S mla qUI. are' , l'Vllr
~nent la terre en toute hâte tandIS que
~.)11 d'aller VOIr
,
"ble de l'aCCIdent, Shiro Mishima , Aomon, frappe JOInt SOn d son fils et lui demander
. son no POSI douleur e . 1orage redouble de force. YumiKo laI se
rotplo} e a la UciJl Trading Campan)', sur- \1Ce el ses coll'egues par uveau. ch ef de 'i "'~ oms . dure avec luI. volontairement partir le car du retour
\lent aClOmpagné d'un am.t pour s'in- tent de le Sortir d sa lI1slesse lis \er. jiU< m 1 belle-soeur, na " tOUlours
et e le dis . . len o refusant de laisser Mishima seul C'es;
clmer devanl la dépouille et présenter par accepter une s . , tr'tre. Il fi . "ls"k ,, '• dislraire Yuml'ko. Ell e l' ID
.1
boit et da! OIree avec des . In\( nonce a ; elle qui déCide de prendre une chambre
"" condoléances et ses regrets à Yunnko. . 15e avec elles . geIShas Il" ft cl.cle oÙ des actrices degUl-
Le père d'Huoshi, outré de l'mtrus.lOn ne retombe vite et il :, mats Son eUph ' i un spe dans une auberge proche. Mishima, de
"le aysan nes gesticulent el se
,emporle contre lID et veut le farre chas: verur. à Flll11iko une SI echpse. U fal( p,~' .r<s en. nn P en chantant de façon gro· plus en plus fié\Teux, se couche. Yumiro
y ettre ' ~- ent le veille toute la nuit, lui donne le<> médi
~er c( Vous avez rué mon fils 1 Q ue vou- ~(lotorsIO , .d . ,'
um.t.ko, qui travaille m . a remeltre à yurniko se den e, va Jusqu a sou-
lez· vous' " l' ~ fau savoir que Mishima un bar Ylll11ik , <un tenanl d ,(~qtle. , . ' , caments prescrits par le médecin qu'elle 1
o se decide ' . ans .' el b011 saké sur sake. MalS sa gaiete
,. propo,e d mdemniser Yumiko. Elle a appelé, pile de la glace pour la lui meltre
veJoppe et à lire seul h a OUvnr l'en.
. ,ecezeU forcée cède vite a' l a tristesse,
nit ' eIe l '
qUItte
r<fu" catégonquement. portr<Ul de son mar' La 1
1. etrr
e, sous le 'Issemblée en tirubant pour gagner le
sur le front. Quand il s'endort, après une 1
Le mbunaJ déclare Mislurna· Don cou- tante el tendre v"_,,. e eSI repen_ nuit secouée de violerus orages et d'éclairs,
, "''''WlO d li! de l'auberge et y demander de l'eau,
pableparce qu'un pneu de sa voiture vous à Mishima d onne rendez. elle pose sa main dans la SIenne et la serre.
avan éclaté Son patron d' .d
d l' . fa e pourtant
e affecter a un poste en prOYlllce . à
la lettre et les env: un
chèques qu'il l ' Oppes COntenant les
bar et lui rend
quand Mishima, lui-même en train de
l>otre, la Voil dans cel étal. U tente de la
Le lendemam, il se sent mieux «Je m'en-
durcirai là-bas. » ,
l i aValt adressés EIJ ~outenir, elle le repousse encore avec
Aomun Mishuna esl fiancé de . ' Yurniko, portant un large chapeau,
an, a\ el. sa fil] Junk pUts deux apprend qu'après la mort d'H . lue lw agressivilé en lui répétant qu'elle veut à
e o. Une longue dis- perte de son en[; ]fOS etl. cueille des fleurs dans la forêt. Mlshima
=,"on eOire les deux fian' . , ., ant, ses beaux-pareOls 10Ul prix l'oublier. Quelques jours plus
la surprend, ils semblent heureux de se
f~teDl
un conunencemem de d'
ces, ou se maru- l Ont. reJelee et rayee
famille • M a..tS
' de " 1 etat-oviJ d 1
. eII e n 'acceptera J·a..tnilS l'e a_
lard, alors qu'elle a été engagée comme
retrouver U lui montre des fleurs el des
1
chez Mi:.huna . esarnour serveuse dans l'auberge, elle est amenée
mm. aUSSI une re ' gent de Mishima . ar plantes en demandant leurs noms, et /irul
1. pan de lunkaa. l' accompa ncence de r . ' qm ne saurait en aucun àservir Mishima qui boit dans un salon
par lUI proposer de raccompagner à
VlOlt. se traine 'bl gner en pro- acas l<UTe r evenu . 1e passe' .1smaUlM' hi l' .""des clients. li feint de ne pas la recon-
Lahore pour tenter d'oublier le passé.
en rupture. pern ement et s'achève . voue que la première fois qu'iJ l'a vue naître, se montre glacial et autoritaire,
Elle se raldil el refuse. U "eut la prendre
Yunulo apprend par le .. . B- a eu le sentiment q u 'ils'etaIent
il . parents.' demande ostensiblement si on peut trOU- dans ses bras. mais au dernier moment
trà.vaillall ~On mari ' Minislere où len que troublée, Yumiko se lève et le l'er des geishas. Quand les clients s'éclip- elle se dérobe. il s'en Vil, furietLx. en lui
Ir<$ latble . qu elle touchera une qUItte une fois encore. sem, il tente de s'excuser avec maladresse
pens.lOn parce 'Hu disant adieu. Le soir. pendant son ser-
etill emplo}e d . qu oshi y , Elle se rend en car au lacTowada, près auprès de Yumiko : «Vous avez refusé
, epUJ; moInS d dis vice. elle l'aperçOic dans un salon serrant
el qu eUe n' a dro It a. auCUn -e ans
_' d Aomori, pour revoir l'auberge où eUe mon argent, vous vous plaisez à me faire contre lui sa secrétaire qu'li ignorait
pour .on etat d el~e
r e mdernruté
- avail pas' se sa 1une de miel avec Hirosru SOuffrir. » Jusque-là. Choquée, Yurniko repart rapl
5<SSe daIm! de e.tJcemte, sa gros Pendant le voyage, elle se rememore ' le Yumiko lui propose quelques Jours
1 momsde· - dement, laIssant tomber le sen;ce .i thé
il pre3SJOn de sa tro~ molS. Sous m?ment Joyeux où iJ ra photograpruée plus tard de la retrouver dans un café quj se bri~e. Elle ne paI\ient pas à dor-
aC\.t'pte il contre sœur Fumlk.o, elle pres d'un e casca d e et le JOUI . ' reve- L'atmosphère a complètement changé
ou, mir de la nuH et, au maun. se ren,elgne
MISbulLl dans un :;ur de renConlrer nant d' ell;lui rend le briquet et les cigarettes
,. une promenade sur le lac, ils sur l'heure de départ du tra..tn de Ml,luma
Vn"'r un dedo . n propose de 1 qu Il avait oubliés au salon ils rivalisent
=ge ID 1s etaien t aperçus en rianl que le bus ne Elle se rend à 50n domicile en car, le
yens pendant dix ans Yment de 1S 000 d' eXCUses, ils
- sont détendus.' soun
.aors .
es avan pas anendus. L'auberge s'est (rauye faisant ses valises et décide dt" res-
POSTegarde une seul ~ urru.Ito, qUI ne l'a YUmiko se rembrunit quand M1shim~ lui
agrandie, c'esl sa belle-soeur Katsuko qui ter a\ ee lui toute la nuiL-
Apres le départ de ~ °lu , refuse ~ncon;
lS
en est m amtenam . la patronne. Sans tar- a.pprend qu'il a demandé à être mute au Le lendemain. en taXI, la gêne entre
Pak.istan, à Lahore. « ville infecte o~ le
plus lard Son he 15 ma, sa ""
der, eUe}" mVIle
leur d· au-frère lu Ur, et . à une soirée pOUf la pre· ' eux esl ~ensible. Près d'un passage à
~olPpTObatlon d ' 1 marufest~nt à H lholéra sévit régulièremenl », pour eVI
Qudques mOIS pus 1 ~ Ce refus'.
senter . ayashida, un homme m ' afle m\'eau, le~ signaux clignotent, le tra.in
qUI la « ad' lt"r que sa présence éveille chez elle des
coulhtlIlent.YunuL ,tard, rendanll' . 1 ee » dans ses affaiIe!l. Elle s'annnonce et passe dans un grand fraca.'
cr wa~ , ~. propose sans succès à Yumiko de lw falfe 'OUvenirs douloureux. Les souvenirs amuent et leur angol ....e
Olt tntt"lldre le ch Ini-tonsCl'" . plu' lard, MlSllIma
ct OC eff ,nIe
a mt I:t la volx de Tiyant de l' Pen un C1lent de son protecteur.
cOrmailre 'Quelques
. Jours le or que Yumlko culmme quand. dans un \."lra.ge, le ta.'-l
ElJ SOn m.n ac- , aperçoH en prenant
e r:"rd Son enfant. La qlU l'oPP<'lle dant ce lemps Mi.s!uma de pl1l> en 1 ., loUl- Il d t:man d e 'a déLouvre une voilUre a.ccidentee 'ur
pl us malh ' , ent t~l a!)~ise un peu Pol}u..,a peu. conclhant,
-, laquelle Ils se retournem long\1t"m~nt -\
k presente aJ'hôPllal I>qu. Mi,1u Ivre heureux, rentre réguhèrem n
cn.q'll ,elle""d' m. C ezlui A _ . voisin, 1unr"Ppl.tce3, ell1~ clont 1e tra-
U e t" ne Veut pl 1 ~tournt' SOn é _ . sa mere qui s .-UlqUie
"l,de
..
Son
d" l~auberge. c'est elle pourtant qui lt'Hl"
us e VOir. En p;l e<.hang e: l'~n plo1ls.W{,ant. Pendant une fOlS vient \'~ lm et l'eJ1"Ihra.''-t'' On entend
celu.'al, il confie qu'iJ arme la femme de
1 qu'il a tue' accidentellement el Jet uitt' acolt'
·1o" le, mènes d'une voiture de poltee MIshuna, lenlanl crân.~
cl de l'>mbulance qUJ rMnène le corps de ~"ent d
sa douleur, proPOse de e slInn
acadenlè sur un brancard Une femme , POrler Un on1",
loasl a Lahore li enlonn de .....
,ort de l'auberge en hurlant el monte son POPIÙaire lOCale qlù
e alors "4"
Une chan.
dans l'ambulance, sous les regards bou- . '. annonce 1
mOISSon a verur el rend' • "che
leve"ès de Yumiko el Mishima à leur , grace au
de la beaule des SaiSons. x dl elll
fenêtre. Yunuko se met à pleurer.
Le train empone Mishi
Au repas du SOlf, Yurru]m annonce à pensif ma, sornbre et
MlSIlima qu'elle ne le suivra pas à Lahore
Yumiko marche seule, lentern
el qu'elle ne l'épousera pas, parce qu'elle
long de l'embarcadère et s enl,l,
ne parVIent pas à oublter le passé, pour regarder le Jac. e Tetou rn,

Nruges flotr.VJts.
FI LMOGRAPHIE

193 0 alors qu'Ohana, l'arme d'enfance d'Ot<Ull


revIent de Tôkyô pour passer quelques Jour;
1 b"Mfufu Dat< dt ",ru, 15 Janvier 1930 de vacances. Otsuta est un peu emleuse de
Cb" W" la façon dont son amie est devenue une
U. "upl' d, Chanbara .
pmliKl . Shochiku (Kamala) , sctnana angmaJ en.dme moderne. Elle emisage d'aller tra·
lOO vaIller a Tôkyô pour payer les éludes de
K"uO Akaho (Slmo Kldo) , phato . Shopro
Sug 1molO. Interprétation: Hisao Yoshnam son Jeune frere. Cependanl, ce dermer lUi
(Kochlfa Mamaga",a), Mllsuko Yoshlkawa avoue qu'il préferer," l'avotr près de lw
()!sumo, J'ipouse), Tomio AoJo (Ku ra, It fils), plutôt que d'aller dans une écoJe Malgré la
~obuko Wakaba (Elko, 10 sm,use). Muel, 21' désapprobauon de son frere, OlSuta monle
-1 bobmes (584 ml· Négatif. copies el dans Je tram;' desumuon de la capitale
scénario perdus.
e",le Nouvel An (OshogalSu) el quelque 3
chose ne va pas dans la maison de Hachiro. Fukeiki jidai 2 mat 1930
&ko, serveuse dans un petit café, apparaît Une époque difficile
et demande à parler à la femme de Hacluro. Praduclion ShocluJ.-u fKamala) IditongmaJt
Le mari est pris de panique, tandis que les Naruse, semono Takao Yanal. photo Sbojuo
deux femmes commencent à se battre. SUgirnOlo.IDlapriIlIOCIl TalSUo Sana (Mo",,",),
TomlO Aoki (Masao), Takeshl Sa kamala
l'épouse tombe à terre. Hachiro supplie la
(Yoshlda), Toku)l Kobayashl (le mon.",ur),
femme de les laisser tranquilles. Eiko révèle
Htroko Kawasakt (la dame). ~fuel, 26' - 3
qu'eUe était seulement venue récupérer la
bcbmes (729 m) . :-:éganf. OOples et scénarIo
dette que Hachiro avait contractée au café.
Soulagée, la femme paie la serveuse et perdus.
Un homme et son fils promènent leur duen
Hachlro, lUi-même rassuré \'a au cinéma
Poochle dans b. rue. Us se demandent 5\1
Le film qu'il VOlt se trOUVe être un film de
ne poUrTaJt pas rapporter d'argent, comme
~ Shochtku de la même pérIode Tatokarr
le cluen !S.'U de la fable ,apon=e « Hanasaka
rruhu (Ln Lundu man). Jisan H. Ils tombent sur une affiche pubh-
cIl.ure pour chIens A punr de là com-
mence leu.r amm de \uleurs el J't"\-endeurs
JliJJjo I+ fémer 1930
de chien .. Un JOur, alors qU'lI sont sur le
Un pur amour pollH de \oler le ChIOt d'un forer .usé. il~
~uctJon Shochiku (Kan,.,a), scioono ong"," entrelll en Lonf1l1 uec la Jeune fille de la
1Yame Mlzushima, phOlo :ShOjlIO Sugmlo lO. maIson Son père . . urgu el leur donne de
mttprétatlon . Mlt5uko Takao (OlSU10). ShOiChl l'argent pour qU'lb les laIS'-'ienllranqullle<;
I<ofu)lla (K<lChl), Haruo Takeda (k pirdOiSUItl ), Le fil .. ~. emporte alors eL demande à son pèrt'
Elka Takamatsu (10 mi" d'OISUlO), Hatsuko de rendre cel argent (Out en tr.tlt.lnt
Tsukloka (Ohana). Muel, 45' - 2 bobJl1e> J'homme ru.:he d'être stupIde. le fil, elle
(12 \6 m) Négallf. COp,,"1 ""nafiO pero pt'ff' n:prf'nnent emUlle leur route.
dus
Jan . Ol.,uta
\ unt:' p(:t1te nlle de monld.g l .
ll"
4
Tak d Kellhl. ... on Oshdtiri shinkon nikki 29 aoùt 1930
t' a travalllt' am. (haOlP!:o
une frt'Tt' e'i' un bon élève dont le Pdro Chronique des jtuntS mariis sons H:rgognr
r .• f t:' de!'> ('lU e\
s,t;ur l'SUInt' qu'il devraI! .aIr . 1 Produ(tlon Shochlku (Kamala) hl~Mrt 'ri
B I ( ' d r ..on freTe, •
li qu Ot\uta H'Ullle al e l-'e 1 no lt '
Nuu~e S<:lniJno Tadao Ikeda. ph . .1I1"
f,~ 1 1 p"rOletlrt' "1
-""1 Il Takt-da nt' peut . . e e
~h IJ1'O SUgUllll(o' lnterpmallon 'Tefuo Mon lion, pour la ft.'mnlt' b,'.ux par< nts d" Mu"y.ma, qUI ont déjà
YUlil. H"ao yo,lmam (Sabuka). Marlko dl' fru"lra .'
1931 sOli rd' ,lUi toUlt: la )ourlH'e Du pm lin lo"'tme,!oOnl dans l'lOap.até de
-,.'pma IHld,ko), ~\Jdon MalSuha (A1ko), 6. e Il'r J\-(t d
Id~"! rl>'i fall faire lOliteS ,Orles e les loger Déçu, le peintre retourne "'Cc ..
Ichrro OkunI (MII'omMO), Kemosuke Saka, .'p, dit' lUI " hahy '!ltlng, etc famtll • .i Tôkyô.
N •• kofun srucha iya yo 7' .. l.ot1P,t.:~, .
fR..,uk/i Muet, 37' - 4 bobmes. Négauf, Nt SOIS pas si excité 1 fe"Tier J 931 bt:~ (fou un ('mpIOl et qUlttt:
2;1
... t Yag l
>
n -
wple... l't "œnario perdus.
Sabuko e~l amoureux d' Ailo, une jeune
Production Shodul'U (V ._~
""'nata)
Tadao Ikeda photo Sh . ' --.aa"SIIIa)
sc_. pCJ1\l'il, L CemlTIe St· sl'nl soulagl'("
If ,na.l
011
, our. 011'~J1e
S a l'
n:"oll une lettre dt.'
JO.
Hill' no chikara 16 OCIobn' 193 J
lemme qUi tra\-aille dans une usme de bon '
l nt"pmouon Tamia o)1ro Su "-
Yoko (YI k gl"'OtO. lusQu aU J pro\ena.nL du bureau dt· Mm LG Force d'une moustache
~m" mal~ 11 e!:ol trop umide pour le lUI Yo,lukma (Sono) Junko HO a oyama), E"<n L'ment .d
ellCl
hc )-Ioso kawa supplie alors Yagl l~ rC'. s· Produal(Jl Shocluku (Kamala), sanaooOfJSitd
.\"Oucr Au lieu de cela, il demande a ~on . ,
Sek, (l, mechon,): Teruko :::k(CMako),loluo 1111. r1 . el se rend dans 1 entreprls(' Narme ,photo Suketaro Inok.. InlerprilatKIJ
arru Yu" d'arranger un double rendez·\'ous, d' aamllU(lf ,hez eUX r.
entre cm: trOIS el a\ec Hideko, l'une des
u propn<ta"" du champ d, lIr) M a iii, "r \"Icnt de l'embaucher en se lalsant pa~ ~ Ken'Idll MlyaJlm. (Kata), Tomoko NanJ\u
b b' uet, 1S'
a mes. Negal1f, copies el ' . - J qUi ur 1UI·. Cet arrangement com'1 ent t.OUt (l''l'''''''), ToUan KOlO (TomIOAoIa) (Sbrnciu.
amie!. de Mo. Fmalemem, )"uli se rerrouve dus. scenaTio pero po
Ilr . l' dolent Yagi, qui reLOurne Sim Idits dt Kata), Relko Tanl (l, Pris,d"t ddo corn·
dans la même barque qu'Allo, et Sabuko t.1Jt a Jll '1 "
Yoko}'ama el Sano som des m ~ pagnJ<J, Telmnosuke Sa.kat (10 sa:r""IU). Muel,
dans celle de IiIdeko. YUJi ré\'è1e alOI; .i Allo . .. , anns en peT teIllenl au made de vie qu 1 5 Nall vu
miSSIon, Lors d une escale 1 . - P tram t d'lfllerrompre, 3 2' - 3 boblOes (880 m) Nég.nf. COpIes
les ~nments que son anu éprou\'e pour elle, homme voler le sac à main' 1cl'S Valent un con
. et 'iicênano perdus
En ta.Il, All;'o {''it elle aussi amoureuse, mais r Une Jeune
,emme. Yoko}'ama se lance à la POUTS . Kato a une fine motBLlCbe qw consurue un
de YUJI depms longtemps. Lorsqu'il apprend UHedu 8
voleur pendant que Sana récupère le sac Iosmb,n ganbar. 8 aoûl 1931 atout pour trouver un bon emploi ri par-
la venté. Sabuk,) s'enfw.t en courant.
et entreprend de séduire la Jeune fem BlIn couroge, larbin ! vient d'ailleurs à être embauc.hé comme
~k ~ agenl de sécunte sur un channer de
S. o -oyama a tendance à s'évanouir lors. ',ooUCUIJI Shochll. u (Kamala) , scinana ong"'" :
qu'un événement le rend nerveux. Alors Suuse, photo Mltsuo Miura. Inttrprétation ' construCllon, Le Prés.iden, de la compagrue
Ai wachiJuulI da 29 aoûl 1930
La Fa", d, l'amour qu'il re\ient de sa course-poursuite, Il s'ef. lsamuYamaguchi (Oka br) , Tomoko Nam"a essaJe de se faIre polUo~r une moustache
fondre de jalousie en voyant son ami sur le O'ipoust) , Sellch.i Kam (Susumu,l, n~), Hldeo aussI fine que celle de Kata. m.us n'}· par-
l'roIuctiœ . Shoclul."U , KamaraJ, sanano ong"", venant pa~, Il lUI ordonne de la. raser.
pOlm de gagner le cœur de la fille. Sano Sugawara (l, fils d, Toda), Sh.izue Akiyama
Taho Yanai. photo shoJlro SugimolO. ShOlCIu, le fils de KaIO, esllffiphqué d,ans
l'abandonne pour su.ivre la femme jusqu'au (J'ipous< de Toda), Tokio SekJ (Nakomuro, ag"t
Imaproauon KenJI Klmura (TnktmYoshli<D\\Q) une bagarre avec le flli. du p.1tron. el 1ill-
Ichlfo YukJ ITuslll~ J, llis). Elko TakamalS~ bar où elle travaille. Yokoyama finu par les d'assumn,ts). Muel, 28' - 3 bobines (784 m)
retrouver, mais il tombe sur le pickpocket Négauf perdu. Contretype à la Shochiku Pas cidem provoque le lIcenciement de son
(O''''''',l'ipousrj, Toloo Selo (l, Cbouff",r), Hacuo père, Bien que la moustache ne SOit pas la
Takeda (Y"'h'lOYooaS'da), Huoko Kawasaki et commence à se ba[(fe avec lui. Le marin de scénario conservé,
l'emporte et les femmes présentes s'lnté· raison dJrecte du rem"Ol, la femme de Kala
(T<ruka, la fill'j, Sluzue Tatsuta (Cluyako, la "r. entreprend pounanl de J. raser. Kato donne
"""J, Teruo Mon (Slun'lduro Izmm). Muel 65' ressent tellement à lui qu'il s'évanouit à 9
nouveau. Sano emmène son ami défaillant alors à son ex-palron la recette-miracle
- 6 bobllles (800 N"f ' Uwaki wa kisha ni nottf 15 août 1931
m)_ egau, CopIes et pour faIre pousser les polk Le patron par-
su"n.ano pt"rdus en pousse-pousse jusqu'au port pour Un caprice saule dans le rroin
reJomdre leur navire, Malheureusement, il \"lent à. aVOiT ~a beUe mou~tache et rend
Takezo, 1. pere de Toslllc .., ln>IucUIlII Shochiku (Kamala), scinaria ongm
1un hommf' •. un SCIlSooDriLn eSl paru sans eux, Dans la dermère scène, son poste à Kato.
qlll • fall fonune pendant la Naruse, photo: Mnsuo MIUIa. fnterprelOllon
gum.) TosIuo VIt
unt ne fnvole s' cl
les deux hommes poursuivent le baleau Il.UlluYamaguch.i (MuTll}oma, k panUt), Tomo b
~~au leu et a l'alCOQI. Un sa; a.~ ~~é dans une peme barque, Nam"a (l'ipousr), Masao Halama (l, nls), 11
Tonari no }'Ql]t no wto 28 nm-ernbre 1931
a, il tombe ilIloureux cl' MJt.>,uyo,hi Kan", 0' Ixou·par), &ko Takamatsu
Chi)'oko Ce dam . un. Sfl'\'eu,*, 7 Sous It (oie da misins
pen , son pen, a dela . (la b"I' ~ mi,,) SeIch, KalO (l, frirt), EIT.n
un ITlMiage entre hu et1i aTrangt' , M 1 pmlucuro Shodul"U (KarruLl) , S<mIIIIO angm :
Nikai na mm'; 29 mal 1931 Yo<Jukawa (Nakano), Tento Wakal1liZ~I. ue YO ... lllO K10lura photo Suketaro Inokal
Yanaglcla En apprenan <nùo, d.la famille
Les Cris du seœnd é"'IJf JI' 3 bohmes (878 01) N'g."f. cop'"
Siun 'l(hlfO lzawa le t Cet irrangement, InUrprt'lOI/On Shlgt"ru Ogura (~).'Uma,lt ~Ia­
5' e.nful( Teruko c~nfipetllt a~1 dl:' Ttruko,
ProdUCIJIIIl Shochiku (Kamala), scinana ong'''' , t't ~cénano pl:rdus. d cl m nr), TOiTIoko NJ.l1lwa (Hamako,1 cpoUStI. l\.a.n
Narll'.e, photo. MilSUO Mmta. InlcrpreHlfJOn ' ~. , Ol1\t' l'S 1
Sh ' e a ors a TQ!..m 1VlUrayama lin pl'lIltrl', epr , _ Ikkl (Math,du, /, colligUf), Masako hl)'Oka".
ln Il"hiro est le seul ho .'
à lrOll\'N J'IIlSplraUo n Afin d y relllC-
0 qUf:
H,saoYo,hilani (Hosokowo), Nobuko Wakab, tu 1tl'S (Chltko, la ~tcrilaHt), Take~lu SakamOlo
pour elle Le Jeune h nunc qUI tompte • 'Iqul''i ,Ollr~
mU')On dt"s Yan clOIllOle se fell cl a la (l'iro ust), Isamu Yamaguch.i (YOgI, l, po"''''')' IIll-r, 11 dl.~udl' d'aller pa'i'il'r qUl' l (Shlmamum, Je (htf dt 5tnl(t). Muet, 34' - 4-
~~mMn~
agi i pOUr t
lonvllncrt les pate~1I1S cl .,.. enter dt, Shotaro FUJ'malSu (Ichua, l, fils d'HOS(IklJl\~)' 1
llt',..,(,\ hl-aux -pan·nt... 3n-{ .,Io}l' bohll1l'S (94b 111) Négaur. COpl~ t:t \Lt-IW10
l' .lrrangement Sh ' h e '«uko cl' ~nult:r Ma1ioao Ha}'ama, Osamu Soga. Muel, 30 ... fil eon trt'i1lN.lkiln
un l'm!
1 \ Dan,),· lIam, JI, f'l'n o l (" Pl'TeiU'
ln ho. lro s d!.! hlIrt'au l't..,a. 1·l"J1l'
Illl' Il· ...
uchette t'n entendant 1 on de. sa l b"hlnos (837 ml , Négauf. cop'"s et ,ce .i
, \JlIll'lll An)"ama. un \alarlt:' marié, aime hlen ...a
n.1tJo pt-rdus, ~ 'llt'!11 d
que Chlyoko est adopt'a nCU\'elJ e, a1Ors
'o\
\I.t'lJX loupIn ... l' tn( l , ul A f(ln.! !.l·l..rl-tilITI..· CIUl'ko. Un \Olr, 11 !tu achlote un
Yanaglda. Toshio t:rv ee par}a f.!lUlle Lt'~ H<)S{) kaWa \'l Vent dans un mO destt dl' ,Il' rl'''fll l
prl/prA dl' Il'ur lralft l'nI[ 11Jr lalft' 1.. h.ilt, mal't \e faH repérer pa.r ~ kmme
Ch k r,>U'ie Ilnal appartenU,nt av('C leur Jeune fils Jcluro.Yag J, .' ' JIll,'lhill.Un loi1 'or' Tl !1t:un
~ 1 Tl/olner l.1 rt'.t
Iya (), SOn \'érilable am emt:nt Dl· ... ennuIs s'en\tment l....a. femme qume
Terul:o S'WUt au sIen Shi ?I 'h' t ..ndls qlU~
U
Un UOurou (invH~ permanenr) habite .1.\-.e< IlVh CI l' .lltlrt' Au'
dlilgl, 1
( . de ktlr modl !oll' I.t rnill'K)O {"tlout: une chambre dan, "ilp-
, n Ciro eux lar i l · [fi Jtt
V 1
al y. nt'_ parVient pas à trouver. un (')1
.-
"~nt a llou\eJU l' ,IJrc:J.
d
c:\1 ('nl t
J
"'lil.l1l'ltll>nt. ('S panf:mt'nt vm,m AO}ïUlU pute d ~ ... I(ua-
PfI:Sf'nct" dr Yagl à la m.llSon "ondJtIOIl d\"Vil ni
on I\f'( .. on col lègue M.chJd.,
• CeluI-LI VIent la VOir POL lUi d,
- re qUe 1 unes m a n~~ ' quand sur la 16
'1enl d ,enunen.ger dam le meme . 'pp.r· KenJI a re-doublë son ann' , ,:Ur <oUSlll J~
,,,,,ni
. ent g1Isse r du ",ble l'otre I,'urs
Je
tement <\oyama df'lfm neneux a came Chokoreto garu 26 .oüt 1932
qu ' eIl e SOuhaIte lUI p.rleree aIl 1 ecoi e. alen . Ild...... lS
~,'" '. m' , 1
.1 ne leur re,t(' que de 1.
h La Fille aux chocalats
de..a femme et de son collègue ~l Il mome d t.~ reloIn dre la. capnale. ,eee'th 0 hg~e r.\ pesor poeïe, Les 10urs eu
. e tOI[ pour le, épier Bien qu elle aI[ eu dO $' cl
'dfe {roi e d.ns un ProductJoo ' ShrxbJl-u (Karruta),!Cimno origllllIf
EHeIn aimeraIt bu.'n avoi . ,;ntenant Us sont p'U\Tes
;ur d'abord qu'il ,agme d'un mleur, 1. -tll t 1 iJ1 et m~" , Ryu)l N.g.ml, photo SukeUTO [nohl
comme son ami Susumu r Un olerop 1alle ".,onuragenl0 1eur ms à • en sorUr et • Intrrpritatlon Sum,ko Mizukubo {M'ttD"
femme e't finalement flattée par sa 1.lou , Inals il . "......
pas le, mo}'ens. De Tôk}'ô Kil n en , eO CD ,
SH~: Il .. flrussent par se réconcûier elle , uelqu un Ryuko FU)l (Toyoko,la mari, Toh.n Koze,
el , un magaZl.ne
\on Frere .qUI 'conuUe envo'le à dt'eniT. q
n'lùurne \1"-" avec lUI , ent de (TomlO Aoki) (H,d,bou, l, f,m), !chlro Yukl
tructlom pour 1 assemblage d l' 'Ins· (Kmsaku, Je caU'IO). Jun Aral (ManI., "oncle),
Ei IC h1 en est tres, COntent Un . e "'Ion . 5
1932 ","barneru hOTU 27 mai 1932 KO)l Kag. IMllush,ma, irud'ODt), Ken)l 0)'.=
,- . b ')Our, lUI el
l\.en)1!".e atlem .avec un autre jeun r, M, ps mi té (OkamOlo, itudJant), Shigeru Ogura (l'am, dt
1! .. et attrape unee, ""chl
tom b e d ans 1a n\lere
°
Onna wa tamoto gOI'Ojin :'9 lan'ler 1932
mome. . A T'k
a )'0, Un télégramme arpneu·
'
Un pnn;:mShochlku (Kama ta) ; hIStOire ongl
p"JUCII v'k chi' seénano : Tak.slll .Od.,
Kmsaku), Muet, 56' - 6 bobine. (1539 m)
Mes<lam<s, prena gorde à vos manches! '.. nve à. .. 1 Kan'" u , k Négauf. copie~ et scénarIO perdus
KIkue pour 1 mformer de la mal.che de ..' . Inokal InurpréwtlOn Kinu 0 MJeko e>t une femme sédws.me tr.vaillant
ProdIJalOO ShocbJl-u (Kamata); semano ongmal f 'EU Sukelaro . - , k
~aru,e, photo Suketaro InokaJ InterpretatIon
rere. e \'a oleh eter 1"aeroplane qu'il dési~
SOn
pbc" . (Kazuko la f,I1, aIDee), Yume. k0 dans une confuene. Pour son 10ur de repos,
\' k.mlzu,
rait tant et se hâte d'aller à son cheveLA SOn
Kenjl 0r.m. (Tab,), Shlgeru Ogura \•
~Izome,
(Kum,ko la deuxiime fill,), Suml 0
d F ,.
elle a prévu d'aller au anéma avec son cou-
(Yam'l!uchJ), Sh1zue Heuo (YuIoJw), Emosuke arm'ée, Il est trop tard, Eiichi vient de mou. \tizulmbo (Kasunu,la fille cadette), Hi eo UJUlO sm KensaJ.."U, I1UlS elle e5l1mirée à une tète
N.ka IL, PrindoDi d, la campagnItJ, Kyoko rir. Kikue se rend à la rivière, pose l'aéro_ ,
,Yll5utaro, l ' e)'
e per Utako .
Suzukj (Mak,ko, la par un étudJant, MJZusIrnn •. Mleko refuse
MltSuk.w. (sa IWo), Muet, :'8' - 3 bobmes plane sur l'e.u et le regarde filer au lom. ) RyOlcill Takeuchi (Kaneo Sh'lo), T.t5uo d'.bord, m.us le mhe ~ parvIe?t
(781 ml Nég.nf. COpies et .œnmo perdus ~I:O' (Kosuke Shlfakawa), Tokuji Kob.}'.shl ;, 1. convaincre en lill <fuant qu Ill. pre-
T.be est un emplO}p de bure.u obè,e qui
1+
Emlru nare
I~ch, Kltamura). Muet, 103' - ~ 4 bobmes sentera a tout le monde conune la sœur
écru des lettres d'amour pUIS les dépose 15 '\TIl 1932 (3186 m) Négatif, copies et scenwo per- de son ami Okarnmo. ~flel0 ~nule ~es
Sois un grand homme! plans a\'ec son cousm pour aller a la sorree.
dans les manch", de kiMono des darnes dus. d
L'une de ces lettres Se retrouve dans le sac Productloo Shocluku (Kamata); scmano ongiJlQ SIXIème des « Dix meilleurs films» e Li-b.. , taUles les filles sont lalOU>es d'eUe
Naruse photo: Suketaro Inokai. Interprétation el du charme qu'elle exerce Le lendemam,
imam de la fille de son parron et une aUO"e ~nrrna l'"PO,
1

. '
entre les mams d'une daaylo disgraaeuse Shlgeru Ogura (Yamano, un employé), romoko Une famille traverse des temps difficiles a Yo k0 eAhkor , delU. filles qw se UOU\-aJem
. raille
nommée Yukikc. (1. flUe d'un pohcler), Nam",. O'ipouse), Tokkan Kozo (TOllllOAoki) c.ause de la corruption qui règne dans l'en- à la tète, se rendem au mag3.5lll ou rra\! •
TerTiflé à l'Idée de perdre son emplOI, Tabe (Shm',cIu,le fils), Osamu Sag. (Kata), Reiko Tarn treprise du père. Chez son alme . 1:~.mako ' Mleko. EUes la regardent d'une mamere
lente ':le récupérer la premIère lettre au (1. chef dt srrvice), Masao Hayama (san fils). Kazuko, la fille aînée, rencontre Shilo, un condescendante tout en nc.an.ml. En ~m,
bureau de son patron, miUS se cogne acci- MUel, 39' - 4 bobines (1 075 m), Néganf. mUSicien. Les deux Jeunes gens tombenl eU 1 laissent un pourboIre (ce n .,r pas
COpIes et scénario perclus. une es prauque
w courante au Japo~ ) Venant
dentd.lement -Dntre une Statue dom il brISe amoureux. Kazuko est invitée à un con:er~
La 'êteA=bIe U~~chezlwpoua'aper_ Shin'ichi Veut un cerf-volant que son père donné par le jeune homme. el le frè:~ ame enaI deal""1 1eko • Toslulo, un coUegue, leur
\.e'VOlI que l'affre_se .:b.ctylo a emménagé Yamano ne peut lui offrir. Son chef de ser~ deTamako lill révèle que Slujo veut 1 eIX;u: signale qu'elles n'onl ~ à le faue.
:b.ns son àPpute:me'lt S'u alme autant Ylce le charge justement de sQrlir pour , de la'Jeune fille est arrete Ohmoro \'lem à la con1lsene annoncer a
!1er. Mais le pere .
'lu Ù " <lit dans .. <":'re nplique t eUe re acheter un cerf-volant à son propre fils, POur aVOl! tenté de soudoyer un fonction- k qu e .\1izusruma \Cl se marier .1\ ee
~fle'o

ser.ut iu giclûs "'e ne pas vre e:I1Sfomble Plus tard le même 10ur, un couple arn\'e ~ naire. une Clemm e que ~on pere .1 cholSle. pour
l'improviste chez les Yamaflo et cherche a. ru'lU' elle renUt' chez elle le SOIr, son
1Ul. Lo.w.,
!3 Kazuko qui se sent maintenant respo;- 'ils 1 t
se [.ure InVIter à dîner, alors que ces dermeIS onde et sa. mère lw mnoncem qu won.
sable de' s. c.mIUe annule ses plans e
. dans 1.
a\'aH'TI( prévu de leur ren dr e viSIte l" 1 cam-
trou\
'e un mari Elle déCide ,
de se plIer a
, ~lIek.o
JO mars 1?32 fllariage. Sa plus jeune sœur ~as~[er son leur \·olonre..:. Dam la derruere scene, ':
même intention Ils mentent en expliquant
Inence alors à travailler pour ppo. n le ortant le morumagr (la COiffure des femme!)
au cOuplt qU'lis som trop occupés a faire
~laTlt'e~) monte à bord d'un rrarn en par·
. e en pns a ,
ilde. Après le SUICIde du per KlllTIlka,
le ménage el parviennent à le faire parur. .' ne sœur,
ne he fiancé de la [rOISlel 1 uvellC' de tance pour Tôk)·ô.
Il\ réu!.!lissent enSUlle à faIre annuler le danl il no
rOlllpt avec elle. En enten Kas uJlli
et le
repas qUI devait leur être hvré. Le chef de
prOchaines fiança dl es entre entft'pm.e, 17
M'rVlC.f· dt" Yamano lui demande de garder . . de san
nt'\'tu du propnetalre d 'pr1l C' Un Nasaku noka 16 decembre 1932
5fm riil ~ pour une deml-Journee. - Unefol> KUllliko commence a. être eko II11élai! - 1.1
Sans Iims dt parenlt
~uls, les df'ux Jeunes garçon.:; se dIsputent . Kazu 1

lour où ShlJo va vOir Cdk-o entfe PwJu((lOn Shochlku (Kamata), his(olTeongl


au SlJJt't dl' leurs cerf!l' volants resp
. e<:ufs ko
ShUl '1( 111 pous!.t l'autre garçon dans uJlr tonnai'J!Janle de Kl 1I11l 5hll o , IOUJOU f . . nalc Shun}'o Yanagawa. scmono Kogo NCKÙ.,
. rnal~ s
n..cu e d' ~u Affoles ... es parent!. !'oechrnl Pr t"l1d de 1(," ~édulTe U5~e le'!. ilV.J.m.t: assblont-rm.J~trur .lo.1as.ajl KaLl)'ilIlU, T<hluluko
. ka, rt'po
iJnOUfl'UX dt.' Ka/U
les V~felll f"nt'i d
i

' avant l' arn \·ée dt' Nag.1la t't Mmoru Mal!tul, photo Suketaro
u garçon de la jeune fiU. Inokai, d((orateur Tatmo Hamada, as.SlStants
"'npe: fe ,.IOUt ell <"e dJSpUlam,
_ . fetla.
le peT
oprlUtrur Etjrro FUJ1la et Mas.ao s.alto, JWTUm
IlleT<> t.n Vlf'nnem.i M" remémorer l'êpollUf
"IhUIO 'ogudu InlaprclallOn SIUll}"O Nara 19,
tre Toshiko, une Jeune femme s,efVl((' des ventes d'une !)octélé qUt se
ISbun<aku Jl.lumJ) , Yuklko Tsukuba (M05<Jko, Kimi 10 wakar<1< JI ~cOn , !' enfmce et tl trouve un trouve ttrc la mi:me que celle de Su..ga Un
j 'l''u<<) , Toshlko KOJima (Shlg,ko, la filJ,) ,
Après notr, Stparalion 1" 01\1"11 19J
j
,1 au'n
e depuIS prise où elle-meme ,
cM
Fwruko Kat5uragl (Ktshtya.lo mm), 10Jl Oka D-.l , J • 5 l'entre • JOur, Ils som tous deux Chotsis pour être les
""'U'tltl!, Shoc lku ("._
(\l4lOJO Kusokob,), Yoshlko Okada (Toma, "4>lUU) , uI' ,,1 d.n
' MatS le patron est egalement modèles d'un "mulacre de maruge qut se
Naru,. ,photo Suketaro Inok 'SCCtuno onBIIIti ""plOy~e, la Jeune femme et rend la vie tient au magasIn, Naeka Jes aperçoit, se 255
Ktl""'l, JcruroYuh Muet, 78' - JO bobmes
(2159 m), '\égaufperdu, Contretlpe.i la
IIqu< SelZo Kt.bota ' d' 01, dlrntOl r on
,cconl!rUr
~"",sse ~ MatsUl, Ils quIltent alors tous méprend, explose et Jes frappe.vec SOn ,,",c
,mpO'."b~ ose, Toshiko exphquc au Jeune
H amada IS·
Jumli« SI : Tat,uu à maIn , Le père de Y",htko est lllC1Ic're
Shochlku Scénario perdu "
lnttrprttotlOn I~O N
MItsuko y h k agUchl J<ux len P es parents veulent qu'elle Désespèrée, la Jeune femme décIde d'iller
Shunsalal At5umi, sa mère KtsIuyo, sa douce Sunu k'0 MllUkubo (Ttruklk) as l 'a\Va (" e que s bo
,"k"l, ~ornrn . d'eux pour épouser un n trouver la famllle nche et d'accepter de se
compagne Ma.<ako et sa peUte fille Shigeko (Yashio," hls), Rellüchi "01 ,u , Akl o Isono tif .upres , d'II
\1\'t'nE dans une confortable maIson ache. " "amura [1 "" ') Bien qu amoureux e e, marier. MalS lorsqu'eUe arrive, eUe trouve
Tauktku), Rruko FUJI (la mire d,y, k d,'1'<" (Dm'" "
tee avec les bénêfices de leur frucrueus,e p"Uwnes 'sale pas de 1 empecher de par· Naeko déJ' fiancée avec Je Jeune homme.
Fupta (la SŒUr), ToUan Ko (A'ru Iku),Yoko { tS "
atTiure de poissonnene. il }" il pourtam de " , z o okl Ta ) ~. son 1og eur, qui J'apprecie, s arrange
(1, fm,), Kotaro Seklguchi /',u d'J m,o
lourds secrets dms ce fOler palSlbJe, Neuf ur ur que Toshiko vienne habIter dans 23.
Mt buruWakarmya ' (jtun'ddlu n, ) "nquont,)
ans plus tôt, Thmae,la VraIe mère de Srugeko, 'h nquant ,JunAc alorsl:e unmeuble, Les deux jeune gens Kinga sru. oen 31 décembre 1933
a qwlte Shunsaku et sa fille pour partir aux
C oka hda Muet, 60' _ 7 b ,>1, J, m'que_nique,
IOnt en pl Toshiko a les cheveux BOMe' annu
(1053 m) Négatif perdu, ContretJ~bl?;\ ",. eu morumall' (la coiffure des femmes Pas d'autres informations sur ce mm,
Etats·Ums. Elle eSI revenue au Japon
Shochlku COptes à FC COpIe 16 e a a COIues d' "
reprendr~ sa fille apr6. être devenue une IIllflées), MatsUÎ, en essayant arreter une
Stenario perdu, mm
vedette d, anétru. da.ns ce pal", L'entrepnse bagarre, blesse un homme p~ acddenL Le 1934
de Shunsaku est = t = t au bord de la <?uatnème de~ « Dlx meilleurs films » de lendemain, à un entrenen d embauche, il 24,
hln<mo }uapo
falUne el Li rIsque d'être arrêté Au bureau se retrOuve nez à nez avec l'homme en Kagiri oaki hodo 26 ami 193+
les emplnyes menaçants "'t'clament leur~ question, qui est justement cel~ qui a le La Ru< sans fin
la
>alatres Tamie propose son ;ude et pare les pouvoir de l'engager, Mais la mesaventure Productioo Sbochiku jlWnau) , /ustour ongl-
deues de l'entrepnse ava: >011 propre argent. Yagoto no yume 8 JllIn 193J finit par tourner en faveur de MaLSui qw naJe Komatsu K.iLunura SCtnano Tomlzo
Rêves de chaque Duit obtient le poste. Toshiko et lui se marient. Ikeda; ossutoots-rothsa'M ' MlllOru Slubura,
Quand eUe demande a reprendre sa fille le
père sy oppose fcrmernem Uest peu ap~ès PraduclIon: Shochiku (Kamala) ,rditongi"J, SatsuO Yamamoto er Mmoru !vfatSui , a5SU-
mncl,wt en priSOn. Tarnae a vamemem tenté Naruse, scénario: Tadao Ikeda; assistanHéa1J. 12. lants·opaofrur EJiro FUJlta, Masao .Sano el
de !iédUiTe sa fille. celle-a la repousse el salrur . Mmoru Shibuya, Heiji Miyatani et Soho 7 décembre 1933 Masao Irie; photo: Sukeuro !nom: dirorot<Ilr :
Veut r~ler avec sa. mère adopuve Masako. Mmoru Matsui, photo: Suketaro !nokai; dico. Dtux pruaeUes JOklChi Shu; Iumlrre : Shozo Noguchl
Tamae troU\~ grâce aux yeux de Kish' 1 rateur . Tatsuo Hamada; lumière: Shozo Production: Shochilcu (Kamata); histoIre origi- loterpritauon : Setsuko Shinobu (Sugtko Shrma),
d 10, a
NoguchL Imerprétauon 'Surmko KUIlshima AJao lsono (Katebl, Idri",) , Ko Yamanouclu
gran -mere aVide et mteressee. par !.lots. JlQI~ , Masao Kume; scénario: Takao Yanai ;
g'Sles de largesse'" la prem ' (OnutlU), Teruko )(oJima (Ai"IxJU, Je lik), TalSUO photo: Suketaro Inokai. Interprérauon : Kinuyo (Huoshl Yamaucru J, Nobuko Wiliha (Talsalso,
len: OCCclSlon
tt .l,et SOn ~de, elle fan enlever Shtgeko SilltO (Mltzuboro, l, man), lun Aral (l, lom.), Tanaka (Yoshiko Cha), Yurneko Aizome (Noao Jo sœur), Furnlko Ka15ur.gl (10 m",,),I~hiro
tllals lOutf"S se tmWivrs pour' c ' Mttsuko YosMawa (l'ipouse du IVlSin) ,Takeslu o,t,), Yuktchi Iwata (Yooashin Ouchi), MIlSUgu Yukl (Horada), Clu)oko Kalort, Shtn Ichl
1_ S en la.Ir~
IDnor et ·<luxe donl en., l'entoure' h Sakamoto (1, caplllUnt du bu""u), KenJI Oyama, Hunon. Muet, 87' - 10 bobInes (HOa m)
deVlnt l' _L fX ouem FUjti (Ktyoshi Sada), loji Oka (Kazao Sunoga):
Slugtru Ogura, Choko lida, Muet, 64' - 8 Nég.nf perdu Contretype.i la Sboduku Pas
"u'-"<ment d" b peUte fill Slun'ichl HUnon (Sanga Hos<1lumo), I~~~
M.saln, KUSolhbe, un 'ml de Sbun::~ bObInes (1758 m) Négallf perdu Oube, Kak'i), Shinyo Nua, Muet, 107 ,
de scénano consene.
essaie d lflter.'"e'Drr une ' Contretype.i la Shochiku ScénarIO perdu Suglko et KesU:o vnent ensemble dans un
t"n Viln 50 PTeIniere fOIS, malS bobines (2959 m), Négauf, copteS et sce-
n Inslst~ce et le du d Trol\ltme de~ ( DIX meiUeurs films» dt lIana perdus,
appartement el trava.J!lem d.ms le même
Muakn, 1'1nfleXJblhtê d h gnn t" KJOmto Junpo salon de thé Dans b. chambre d'a côté \,t leur
retournement de la de S 19eko t"t 1(- Yoshiko et Naeko sont amies, bIen que leur.;
, respectifs sOIent'po ami. l'.uw.te Yama.tnura SugLko ~l belle el
gr~ -rnere fi
l..ependant pu Com·.uncrt: t llllSM:.nt 21 ~ desh a q u e sd,
nvaUX admtrée p.1f beaucoup d'hommes, à corn-
la flllt'tte- a sa nouvel! € amat" dt' lal~tr l c~ d eux femmes sont amo ureuses u,
Boka no marumoge , ga malS a menl:er par \On fiancé Handa Lo deux se
pour lts Et.1t!)-Unls en el' '>mille Eli. rf'pan 21 septembre 19 JJ Illeme homme le nageur Suna , donnent rendez-vous pour discuter de leur
LmpOrtaIll(' \Olll1ne d' tguant a sa hll~ Utu. Mon épouse coiffée , __ . renl de ne pa~
argent t.J.use de leur a.mltlé elles JU dalll manage proche_ Sur le chemm, la future
PrOOuctlOn Shocluku (Kamau) , SW1OIlO ong illai . r cepen ,
ttnler de le sédUire, Un JOu préclt~ jeune manée e!)t heurtée par une VOiture,
193]
Ryo\ukp Sano, pholO Sukctaro lnoh l
~aeko découvre que SUdnagal'qPue son Huada, qUi Ignore la nouvelle de l' aLodt:nt
18, fntrrprrtaUon MJl\ugu FUJJI (Toshlko Maf\UI), t rr, h·Ika. Elle lUi. ment el1 Il,an lemps le
et l'a attendue en vam, retourne dam o;on vU
SUrnlto MILULubo (TcJSh,ko KaJ,wara) , JUil Moli . - ' Fe dant ce '
"01lt a déjà un fiance. n dre pour a\'oU' lage. L(' l'onduClcUT de la VOHure e\t le beau
(l, J'g'ar), ShuSC-I Nomura (;\kw, J, /rh), n
Pere dt> YoshLko se fall pre 'ondimné .i et ndlt' Ya.mauclu. Il est très pré\'enmt i
q""
bob' J k() Kolt(JfI (Aya.ko). Muel, 75 ' 8 ~.. etlle~tt .'
.....Ctpté un pot-de- vlO CoOlrnt' Il n y l'egard de Sugtko il l'hôpllal et elle com
ln (20f}J m) Nègauf ClJplt'S et ..ct "h
I.... ytr une gro\\e i l
nendC'. d
' a fille e "e
narlfJ ~rdu' ' d nne il ..
menœ a.l'appréocr_ Koldu, le Jeune frère dt"
ilitVl{°nt pa~ JI or 0
M.a.l.sul ~it U . flUI ,
U f1lht' YOShlko
de (ami t· 1 Suglko, arnve à Tôk)'ô et VIent \1\T~ chez
n' n J~UIH: h(JlIlm(' doUt" m.US '"1 rnolrl("r a\'tl' un fth IrolV.tIJ dan.. f' la Jeune Itl11l11t:, Sa l:o-lot.1talrt," Ke!)aL:o
a pa~ de 1 d' nt '. ve un
C taIlc,.1 dans sa rt'<.henhl: t' 't<.holppe et trOU
dem~.1ge et dr\lenr aCtrlce.Yamauclu, qUi chansons pOUr enC: . T. rok"hl), Kamala" FII)lwar. MI,lurna (/W/Qla), A"'lom /club". (MJù"""').
eW' delà engagè auprès d'w1e leune femme ants. S. f UrukJ{ ,0 Mlyagawa (Ru kUla,
) K
est actnce. 8le ranne' . 1 enune Ch fl!I"'J"k " 71' 8 boblO'" (19 J8 ml. N'g.ur perdu
nche et élegante, annule sa promesse el se ne a a tnat 1er 40ki<hi), RI )1 S.dao Maruyama (ch,( du
gent que IUt, m.. s egal SOn pl", d' a Contrel) 1* • J. Toho. Stén.no perdu
1, (5<I1ok u , . r
mant Ole< Suglko. Mm la Jeune femme se c.' e~t eIl e qUi détlent
.
1emenl d e~ In\'lti...<c. D~"I" .
,enl mal à r aISe dans la nche famille de Fu"tsuL effectue le pl e pouv0" ~u fa. c,,, > j'·qulld".n,
,..r< "
) Mas.ko Sanl" (la Jil.' au
b b
p.rlan', 64 ' - 8 0 lOe~
ApIes avoIr pall<.,i· huit ans en tournée dms
tout le pays, le comeur KumornJon des
2,"

Yamauclu, dom la mère et la sœur ne l'am .. Us ljOu\'e 1


menageres, affublé d'un b' n'es "ch
)er
~Jl" 9"n )N"gaufpcrdu lontrttypc à 1. cend du tralD à ShIzuoka ilors qu'JI .'il'
e'
Jamlli accep'" ne cessen' de l'humilier ta her Le
e~l un placer en assuranc ' . Ur \'OIStn
Os
,1
7J2rn) c
'éna rio c.on<..crve. crmi- ~ller Jusqu'à Tôkyô. Là, bIen qu'il
Devan, la tiubl",,,. e' les promesse> de remlte femme, parle un JOur d' es. qU'Oh..""" TonD. St lposé de cmq mUf,I("J(:n~ SOlt marié. il tombe amoureux de Cludon.
. d' emménager un)euneco DUpe con ,
\oUlslendemam d'un mari pourtant amou- nent d up1e q", un gr res, les Jmtas. arrive dan~ une VIII« .. Unt- gmha. Pendant son séjour, Kumoemon
reu.\., elle Œvorce et trouve un nouvel emploi ·
Reaglssam \ite à certe no II 'ns le q "loC , • . P 1
uarller nt'" e s'est dé)-à arrete. arce qm~ e en<.,eigne à son fils Semaro Je thé.ltre
de <;erveuse. Son ex-marI, pllli ou moins . liVe e il , n tlrqu ' .
a "endre au Jeune coupl 'par\1'n, DU U du orque Mat5wnoto dbapprouve Rol}aku PUIS" se rend à Tôkyô où Il
\'o!ontatremem, a un accident de VOIture e une pol ' (Ùl'l>«(ellf •
surance-ne et gaspille 1. c0tl1nuss 'ce d il· e " fille Sumiko, 1. trapemtc, devient célèbre, dur et orgue"Jeux. S.
tre!l grave. SugLko va le vorr et illw avoue en femme. Le lendemain Ouek d,on ,vec" l'amour d .
agi ci en KUJ1Io, ce dermer el ses femme tombe lOudam malade. Délmnte de
mourant que son amour pour elle n'a pas pour 1e 111
epoux. de l"d .. er..repeter
. '. un 0 eInand'àsan , .
mal fidèles ami' qultten, la troupe. Ayant besoill fieyre Ct dans une demi-consaence, eUe
déclmè. De !>On côtè, Kesako a abandonne sa lequel le personnage fénurun ",ogu, dans émet des Crluques conrre Kurnoemon peu
dl' nouveaux membres, Matsmuto engage
ne d'actrice et se marIe avec l'anl.~te se \JJsPUte avec
son man sur la question d'auto'
.'. TIser Ou non le~ Junas pour continuer le spectacle. Ils se avant de mourIr. Pns de remords. Je man
Yamamura qUl l'aunan depUlS longtemps IDfidéle pleure sa femme en regre,"",' de
un. amt a cohabIter avec eux comme montrent tellement mauvais que le pubhc
Sug,ko e' son pent frère déaden, de repar- (lD\1re permanent). A ce moment unlSOurou

se moque d'eux. Chiyoko, l'une des lUi avoir Infligé tant de pemes. n réale une
Ur ensemble pour une nouvelle vie, lut dernière \trophe JII!IlImlbcJslu pour elle.
tout a fà.J.t réel suniem et demande's'U;:: membres du Clrque. tombe amoureuse de
cumme cunducteur, elle comme serveuse.
habner chez eux. Futatsuki déCide de se KoklChi, un membre des ]intas. PlUSIeurs
conformer au script que sa femme et lUI épIsodes comiques ont lieu et finalement 31
25
1935
etaient en crain de répéter. Dans le même Kunio et son groupe rejoignem le cirque. '0
Kîtni yuku michi II ",ptembre 1936
'emp;, une temble nouvelle tombe. Le JeUDe Les ]mtas sont renvoyés. Malgré son désir Le Chemin parroWll ensembl.
Otom'-gokom SGIUlin shimai 1~ mars 1935 Production PCL. hIStOire onSlooJe . Yubko
Trois SŒUII GU cœur pur couple qw avai' contracté la pobce d'assu- de rester avec Kokichi, Cru)'oko renonce et
rance-\ie vient de se suidder. Ml)'ake; scenario Naru~e. pholO Htroshi
Praducuon pel, hlStOut onglMl, YasunarJ '" regarde partir.
SUZUkl, dcconm'ur Tal.eo Kita. musique
Kawabata, scmuno Narllie; phOlO . Htroshi Noboru \to. In'apritatiœ HeilLichuo Okaw.
27 29
Su.zuki, décorou~ur K.azuo Kubo, musIque (Asol' Amonuma), Hideo Saeb (YuJI.I, frire),
Tsuma yo baro no yo ni 15 aoû, 1935 Uwasa no musume 21 décembre 1935
K)osuke Kanu, SIl) KOlcbi SUgll Intapr,umoo Tamae Ki)'okawa (la mèn'). Kam.uan FU)I\viU'a
Ma femme, sois comme une rose Lo Fill, dont on parle
Clukako Hosokaw. (0""1, MasakoTslltsunu (Sorokl), Mltsuko T.kao (HiOa), N.oyo
ProductIon" P:c.L.; histOire originale: Minoru Production: P.c.L., scéJwflO ongmal : Naruse.
IOsorn,), Ryuko Umezono (Chi""'), Clu'ose Yam.g.ta (Kasunu Ogatru). Masako Tsutsuml
Nakano, scénario: Naruse, photo Huoshl photo: Hiroshi Suzuki; décoraleur :]unnosuke
Haj'aSlu (Jo""" ,ClusaI.O MatsurnOI.O (Oharu) (Tsuluko Ku_). 69' - 8 bobines (1896 ml·
~k" Smlo IOshllllO), Manro Matsurnot~ Suzuki, décorateur: Kazuo Kubo; musique Yamaz.ak.J, musique: Naboru Ito. lnlerpr~tatlon
Négatif perdu CODrret)l'" à la Toho. Pas de
J, lliihacluro ...._-- , Osamu Noboro ho. IDlerprétation ; Sachiko Chiba Ya Shiom, (KeiSllku), Ko Mlhaslu (KmJ<JChl),
Till""" v _____ . Okaw. ('..,WW) (Kumka Ywnwnoto), Sadao Maruyama (Sb_u scénariO comen é
Sach,ko Chiba (KUni'), Ryuko Umezono
,-,...", FUII"ar•. Parlant 74 A'iajl et YUII ..ont deu., f~ dont la mère.
8 boblDe, (2QS\ m) N" f' - Yamamo,o), Tomoko !ta (Etsuko YomomOl O), (Klmlko), Tomoko lta (Oyu), Kamat ar : autrefOiS geisha, a hune d'un patron une
Contretype • 1.0 Tobo. Sc eg.u perdu Yurtko El (Oyuki), Karnatart Fu)iwara (Sbwil FUjiWara (l'oncle), Heihachiro Ok~wa 54
enano CODStrvé: mal~on de c.:ampagne et un peu d'argent
J, frire d'Etsuko), Setsuko Honkoslu (Shlzuk. - 7 bobmes (1 502 m) Négatif perdu
26 A...aJl, qUi ..c montre touJours trh dur a\'f(:
Jo fdl, d'Oyulu), Hernachiro Okawa Parlant. COnlrCl}'pe a- la Toho. Pas d e,.."énano
Joyu ID shijiD l'lIt" ...ort ,l'·et. Kalium •• la fille de la nche
73' - 8 bobtnes (2025 ml. Nég.uf perdu tonservé fiullIllt- Oganu Les affaires de cette fanulle
r Aari« " l, poètt 21 mars 19 3 5 Contretype à la Tobo. Scénario conserve II " " I I ' filOle., )) dl!
nUItIt"me de ... « 0111. mel eurs
ProduCtIon
PC L L.._ vont mal ct la It.'unt" fille subn des pres-
N . . ~Olr( oOSlIulic M PremIer des <f DIX meilleurs films )) de Kmema Junpo. ...,nn . . pour épouser un homme riche
akano, sùnQTlO Ry N Inoru KInano Junpo
Huoshl Suzub d Ul1 19lIIll, photo d 'HllkkJldo. )'.1)'01, la ... œur de Ka.~uml, est
. «orateur Ka 1936 dit- fllrœt" d'épouser le fib de SoraL
Illl'Illl'
mUSlque Noboru ho. Iott rtr.au l..UO Ku bo , 28 JO
Uruk! (FUlQISukl) Sach~ on HlIQshJ Dt" leur U)[~. YUJ! el T... uklko, une a.mi!.'" dt.'"
l') Sakosu gOn/n-gumi 1" ottobr. 1935 Kurnoemon Tochu.ken Ka ... ullll, (ommenCent à ~e fréqut.'l1ler
tpollSt , KamaLari•FUJ1_w1a 0 (J'
Chiba (Ch k
It 0,
Cmq typ<s ou cirqu.
J'.. lSDurou Il J. Harulo T~i1 (Q:m l d~ fUtsuki.
ProductIOn peL., hl5tolTe ongmalt Roppa
Tochuken Kumoemon
~ d - 1 h])loHt 0"9'"
olt St"] ka T. . uk.ko .. 'arrange pour que...an anue n.."\OIt~
Sanyutei (l, ma" d'Ohmn
omo), Kinb. ro U({ion P ( , " phlli o J hro .. hl A... J.j1 Tl>U'" dt"tlx pa ...... cnt une "'Olft~t' ~ ,'e
Furuk·· ~.. . Naru . . t ,
_ boaun.) oJ, H,deo S.eki (
rh __ .• .a.... a ,I(.enano RYUJI" Nagamt' t ,Kobe lYl.1yal1la, -"t"naTiO 1 KIt.l mU\lqut" phqut:r Dan, II! m~mt" tel11p", YU)1 e"t ...01
.' ~UJ<0 Kanda (IUle 1_1-- un Ima. phOlo Hlroshl SUZUkl" décoral cUf
(> Ta,.e O •
huu:' par une fanulle .. péclah ...ée dJ.n~ le
Parlant,72 - 8 bobUl.. (I 980 ~."""J J '!li
lU/lib dt"wnJlt"ur.
~_ 1 rpr tllJW,"
R}· U Il 0'" li kt'

perdu Contretype à I.oToho. sœ:::1\


Neg'ttt UOn""uke YamOl7.a1o ,mUSlqu< Kyosuke I(>J
InlerprtlG:llon Masako TSUlSumÎ (Chlyoko},
l'\illhorll Ilo nlC CluKJL.o Ho ..okawa
rS1Jkigala (KUm(l(nwn'l' IChldonJ. J..:amal.1r1
t.Olllllll'r((" du bol'i pour de\emr mtmbre
Futil!)uk.i est un chanteur 0 pcrdu dl' le fO}l'r "an . . héntier Le .. pa.rl'lHs dt'
-compoSiteUr dt:: 6iuko UmelOno (Sumlko), Helh. dil'"
awa (KoklChl, mt'mbre du Broupt des }IDl4S),
(Üt5umal Sal 1JI k()
hl llWd T.1 ,~ ,
".
Chi 1.1

) ":.1 o f\
Ilu' ($mloroJ, Mayo Ka. ...lUll1 dl"t.OU\ rem ~ h.u'iOn I...J. Jt'lUle filll'.
dl.,t·'r(f~e, el'ni une leure. à A!o..1p el' 1937 déwrurrur "'/'JO Kubo,ll1UlJqut ""huo lllU
. T """0
demandt',a S1.lK.lA de la lw remettre, ,Apres 33
["e AsaJ[
.t\OlT 1u 1a 1eu, prend sa veaure et
;~ 21'·o<.to Ln
lJ ,
1c lIovemhfl' 19!7
Int''PretollO. Ka/ue. Ha g"". fT r")I'o"
. , Nyonin aishu 21 an ' ~il, l, de Jo vie, 1 el2 hU/uYamad.. (T'lIntbœJu" Kmuun FuJlWm
'
ro uI f.lgr ande ,ilesse au bord. cl un
,. ra"ln. Les Larmes d'und.DUn. J Vie, 19 37 VicisSitudes (Tôk vô) h",tOi rr 0"9mol'
.' L~ Wn Toh" " k Jw (Sabti), H 1lIac lIT, Okawa '\~), l.!Jsao
Ll vOiture fait une embardee et ~ ecrase. ProductiOn peL. lrie produ Jud . . ano FumuJ In,asa J. P lD
Le IOur de )' manerauon d' Asap (nokocsu. ' ClIon· rkdll,~'" , MlShlllu (Taktnol Kenh" akamu.. fi....
ongmoJ . Naruse et Chlg lO t k' ""'ana ,',n,l U
r-r- MlUra d'aDIll[M'Tah'(j hlu,mu• lque drur de Iitkas au lbitltr,). Tanu. Ki}ùkav.. 89'
;l11kil, on apprend que K.,um[ sest enf~<e na
Mnsllo Mima. décorateur M: ,l , photo ~u[5UO ' Noburu Ill! (2) In[rrp'''ouoo 10 babmes (2436 m) eg .. l perdu
de chez elle, En entendant cela, la mere
d'Asap cnnque sevèrement la Jeune fille.
muslqu, Yoshr Eguchr lm'rprita[
( k · .
lne Hua 0 Ko",mo) Kaoru!to (M
sac liOtsuk
.~~
~ "
J 0
f;lJONlkJ (I)d' (5hmtaro Mmogo .. o). Sadao
Iltno'u
Taka a
(1 "'" d, 5hmt,oro), Yunko El 111
( rI ntretype ,la Toho Scen", II) perdu
T'iiuk1ko s'enfuit à son tour. Sorakl VIent , osao, 'frir)
M4sako Tsutsurni (Yaslnko,la .<œu), Ka ~ ~f,rU}
,una 'r- ...
k Honkoshl (5<[\U"", 0 ,",ur).
J
alors annoncer que le Cada\Te de Kasumi a ) Se,,"u 0 . 1 1939
(l, prr,), Narmko Hatsuse (la mi,,) !-i d .'" ' Ubukala (5hojl , Je deuxJerneflÙ), Kaoru to 37
eté trouve dans un étang. ( Il flottaIt, dans
Saeki (Rynsuk, Kitamum,le cousm), !-iyo IG~ eo iJara ke Je (roiS lime fH,) , Takako lm' (TO}aml), Hotaraku illi J 1 mars 1y H
une très belle posture. » YUJ1 s'apprête à h
parurà la recherche deTsukiko, et pour la Heiliachrro Okawa, 73' - 8 bobines (20';i 15 OSUko ,Ta ke l'
11sa (Yurie), Yumeko AILome, , Toult 10 fomm. trmaill,
h
première fois li a, comme autrefois son
m) Nègaof perdu. Contretype à la Toho. Pas C" 1 Okawa Partie 1 . 78 - 9 ProdUCIJon Toho. producltur \.fasanobu
de scénario cOnservé. Hedlacl1ro 78' 9
frère. un \ialent affiontemem avec sa mère, ( 2138 m), parue 2 - Takt'} _ma, lrnIDin onsmol, Sunao Tolunaga
bob,"" , 'f d
2151 m). Negal! per u ,céna"o Naruse, pbolD Hrroslù 5UIUki; da:o-
34, bob,"es ( d ' ,
32 ConiT«}.pe à la Toho. Pas e scenaflO m[cur Takashr MalSUl"ma, mUSlqu, Tad• .Iu
Nad.,.
Asa no namiki michi lU novembre 1936 JU Jwllel 1937 conserve '.'
Ola,I.«tpf<Ultlœ MuserTokug,ma lWumum,
Avalanch.
Une a'imue au matin To)omi rencontre Shintaro par 1 IDt~rme- OUI nrr d'USIIl<), FumJko Honma 1 T"", l'ipou>t,,
ProduCllon peL IToho; blStoi" onglDol, Juo tharre de son amie MJcluko. Mars le pere de "kIra Ubukau cKJRlu,k m,.Ù!t), Kamu 1<0
Prad","o, peL, Instouc ongmol, . Naruse;
Osaragi; idieongmol, : Tomoyoslu Murayama; Sluntaro connaît une péflode dlfficlle. el (G<njl,lcdawanthtt"Anb.hi lmami (""""ru,
photo fùrmlu 5uzuh, diœmtrur -Takeo lGu ;
scénano Naruse; assistants-réalisateur: Akira mange un mariage entre son fils el YUfle: J, trOlSlant 'ils), TaIœsilll-finu (Eisakn, k qUI!-
mU5lque Noboru 110. IntapCet.QUOD • Sachiko
Chiba (Cblyo" Ka Mili.,lu (l, pm), MJsao Kurosawa et Matsuo IGshi; pbo[o : Kanya la flUe d'un riche homme d'affaires, qw tr",", fd,), SencJurc. Band" (Knkrcfu, Jr cm·
Tachibana, décorateur: Taleo Kita; musique: lUi a consUtue une importante JJ.SatJlun (dot) ....·(,h) , K.J}'OkoWakaba Hltk.MLlkllll<t),
Yamaguchi (la mm), Tamae Kiyokawa (10 qUlu,~ , 8
p'Uronn, du cali), Masao MlSluma (l, man d, 10 Nobuo !ida. In«rpritation : Hideo Saeki (Gora On découvre alors queYurie n'est pas seu· Den Ohma[a aga.... le prok=trl 65 -
Jl<ltrono,), Ranko Magl (Shl9<YO, la ,m<u,,), Kusaka), Yo SluolDJ Q, pm), Yuriko Ei (10 mire), lemem riche mais également séduisante et bobm" (17H m) ègatif perdu
Heiliachuo Oka...,. (Ogmu). 59' - 7 babmes Nobaru Kinuchi (Fukiko), Sadao Maruyama généreuse. Shintaro quitte sans remords Contretype ci la Toho. Scénano c..)ft~erve
(1639 m) Negauf perdu CODtretype à la (l, pi" d, Fuluko), Ranko Edogawa (Yayoi), Toromi pour elle. Cependant, Toyoml est
Toha. Pas de 'lcénano consen:é. Abra Ubukata (K'i,uke, le fri,,) , Mmo encemle de Shinlaro et elle s'enfuH de chez 38.
Cmyo, une Jeune femme de la campagne, MIShima (Yoyonogl). 59' - 7 bobines elle en laIssant une lettre, Pour \1\'re, elle Mngokoro lu -.ep[embre 1939
arn~ aTôkyô pour trouver un emplOi, mo- (1614 ml. Négatifperdu. Conrretype àla trouve un travail dans une bouuque de Sincérité
tet par une amie n!.e révèle que l'arme en
Toho. Pas de scénario conservé. . . . \.1em faire ProJUtUOfi • Toho, produruur R~'O Tœl: histollT
\etemems,. Un Jour, yune . . de . .
quesocm tmoulle en fil[ dan" un bar el Ouyo, Après un an de mariage, Goro est malheu-
achats au magasin el se 1le · d'ammt" .an'c
ongmwt oJlro .. huaka """,no -"ruse
-,')' 1
~ retus.mt .i mener œ genre de Vie, COm- reux avec Fukiko, Yahoi, la femme dont il esl .
TOYOIni. Pendant que Sluntaro est en depla·
JI photo H Iro~1ll L. SUZuL:l
• J«orarrur
. Sato .. hl
Jitauon
mence • dll:~ber un tra\-;u) plus respectable vraiment amoureux n'est rouJours pas
l ,·
cemtnt pour affaires" e il e Ill\.·Üe chez c e
. 11:,
d lU k0, mllSl'" "1-
rad.blu Hanon Jruap 1 li
PourIMJ[. 'p!<s des rec:httches mfructuew.es mUlée el il continue' à la voir bien qu'il
Yurie se montre leUemen,l genulk an't. ~ l'
Mmoru Takada fInli(hl Asada!, Sac 11 0
elle '<:tourne dans le bar de SOn mue el .,; sache que c'est voué à l'échec. Fukiko s'est .
Mura .. e 'l'~ustl
-r- • E[Lh.n 1~ohko, la fill,).
_
et son enfant queTo}'oml n ,arnn' rlll~ a a
\'lenl a 5 a<Ltpter lentement à cet enVU'onne_ rendu comple de son rourment et déclare dttesler,
· Tablo Irte (Tru!alo HClSt)umaJ. Terulo ~lO
A son retour, 51· lin t aro b
éproll\
' b l' un
JI
mt'nt Elle tombe amoureu~'" d'o J' qu'elle est prête à faire n'importe qUOI l , . el le e t' (li.J!Juko, la flOt. Fu...ù:.o FUJlma 14 Srund-~),
d . ~ gawa, un c lOC en voyant To}'onu ur lUI ShOl1 "-1)olJ\\J. IWllla,Jt pro(t:5StUr) h7 - 8
es dents regulu:.r':l du bar. Ele rêve qu'ils . alors
pour le rendre heureux, Gero suggere dtJnand~ pardon a. 1a leune feInmt', ('Ollllllt'
po
.'enhuem tous deux '"'." une SliOon lh<:rmale que la seule solution pour eux est de se ('llhlllt"S (1 ~4 S Ill) !'>légatlf ~t.:Tdu
d' :'preu\t'r.,
aVCJir fait l'ndUIl'r tant e , 1 nr~ il IlU
apres avOlI' appns qu Ogawa a dtrobé de (011 1rt.:l) pt' .i I.a. Tobo. Pa'\. de \t.:enarlO
swcider (shmJuu) en ingéram un poison. li dena .,
Sa f('mllle l'llui n'ont pa... 111 dt'\lt'nr
1 argent La, LI demande alors .i Chjyo de n'a pourtant pas l'intention d'en boire lUI b' bé TO)OI
COmmettre "cc Iw un ,"__ (doubl d propo~(' d'adoPler Il' e . lml'nu' 1I1ll'
même. Au dermer moment, il est prtS de
o.

E 'ai' .>UU.IJuu €- SUJa e) dIrl'ctrkt' d'une crct '] ll''el (l)ll


n fe Ht' Ogawa qUi n'a corn '
culpabiitté. Comme dans les premier , eS 1940
cl '1 " • m~ aucun OC)lIVt'lIl' Vil'
f:' il, Vlem d etre muté et !"e lro d
l' r} hl 19auon de parU!. En pleurant U"t: an$ SCenes du filin, un léger vOlle tom e ,ur
. b ,
Clu . , 'lees,
1"ecran el ses pensées intimes sont reve Tabi )"okusha 1 1 deu"mhre • 940
dechm Wle lettre embarras;ée qu'U '1 ya ACItUll ambuJanrs
• - Wavau en VOIX off. Finalement n'arnvant pas a
ea"He et elle en Jette les morceaux "._ pa,,,,,, a l'.cte, Udécide d; resler avec FukrJ<O PwJUtfltln Toho (Tùkrô). prodU1!rur Te""'lpt'~
~ ~SUn
l'UlS.se.iu Le ulm se termme !:oUI CL, Hunuro, hl~toJlc ongmok \tu~hu UI. smwrw
tUm dt' lIu cher dans les rues delUya
r T' k en
. Naru'\.t' phuto Selldu Kozu!o;..l dnorure:
d td· 0 yo
te ce a Cf >mmencer un~ nouvclJe Vie . Tt "\Jall -\Ol', musique Fumlc Hl} .l .. al ..
fnwpulatltln kllt.1 (Kamatar ) FUJl \\ ar ..
H~~rok. l,b,kallaJ, ~.n Yan.g'j' (Senh" 41
NdKoml fil" Mlnoru Taka'l (l\IKugoIOU Shanhai no tsuki l·j 1deko TalanHl1c (Okoma), 1Keita pn"nd (('tic nou\tlle cllmmt Ilne t!'aJmon
F ,)""ra rs,/noda, l, ,haul cur),
lion
Na!;;JJIU, J, So" hlyok.\\'. lN"""anon ImIlulllU), 'JlCII'"al.tfl)
ta
La Lun, d, Shanghai lu,lI tl 1 t ,.,. nce a d :-rtt les C)U! pour traJ
tl C.Ollllnt
19 ,pUl ka\\'a (Igana. J ccmam), ,amat
l'o ~hh",h T"h.ko Y.m.n" ~lIpko Produt!Jon "oho,.J ngh D. , () Nat .. u ) ner et "'me Semanl qu'" dOl! f.ure quelque
Kil ka"., Tauo Fukanll 70' - 7 boblnc, ~ . lia lall}.• !WI". . (1 'aubergl\i<) , YOlaro K.ISum, (,
Kazuo Tak1mura d' ,ng, Produc ka\\a k M chm.e pour mettrt ton l cette IlU alion.
ICUI
~I\o 1 omnn9m, d, bu.), T,uru 0 ann
912 m) :-':eg.uf perdu Contretype à la
Mat ... uzab, SCOlano YU"-lkl v
, 1 te Onyl 1
00 t kt'III
d(ll' d, a ( ,- . . Sug.. montre hon fiis .. :m. de .. mere (.an '6J
Tc.ho. Pa. .. de .;cenano con ..t'rve f'Jl'I .~ d'Ok.ma), Kcil' Sakak,da (un d,ml d,
Al:'Ira Mmmra, Ja:omftur t L l 'amagata ,
,puUlo testament) Elle r parle de SOD ",uh.1I d.
"I'
....."" .MaliU}·.."., ,I,JII' n"de bu'), KinHk" Ha}"IH Innployee VOIr Shugo grandir et d"'"l'mr quelq" un A
IHI
mUSique R}o.ch. HattoCJ.lll1
v L l ''PllIatlOn 1
~,.J11l"g
1 sIQIlO
n bolniOl") , \4' 6 b"bllle,
, la It'uure de ces mots, Shugo ~'effondre en
40 "ma"" Enl. Wang Yang (lIi·o), Ranko 'Ulu J,(147301
a ) . Nég.tif perdu Contret} Pl' a la
(Ak.ka M'~osh,l. Helhachiro Okawa Saton" pleurant II fait alOll 1. prome.se deldire de
N.t.rukoslu no kao 18 .nVle' 1941
Y05hlllo), H,deo Saeki (YU)! K (Tak~h, TolO1 . ScénariO perdu !ion mIeux pour accomplIT le~ derOJers
Un risag' inoubliabl, O V(l:UX de ~.t mère.
Oh mata (Eg'). SOj, Kirokawa JO/''''N), Dcn 1942
Produwon Toho 'f\:}'otc • produlIt'ur TeF pel 1 3' ,un alslIk
Hlmuro, )(énano mgmal l\iaruse photo
1 Il bobine; (3 J 17 111) N' '
i3 1943
l'crd u C nntrctrpe a la Toho P., d egat,f
' ,
'
noha washinazu . ~4 ,eptembre 1942
St'llchJ KorJka. dtcOrolt'ur Takatoshl no con ... erve.. . "e scena_ 44
hllamura, mtWqut' Tada')hi Ota.lmaprëtanun Ma mère ne mourra JamaIs Ula andon 11 (,omer 1943
Tsurulo Man( (Id m'rel. Ra.nko Hanoll En 1937 ,.le... troupes japonaises SOnt enlrée~ Producllon . Toho; producteur . Sanezu~i La Chanson dt la Lmter.,
dan ... la nUe dt' Shanghai et avancem pour
rOrum, ,TausIu::>daka (Ml')' Sep Kijoka\\. FUjlmOlo, histoire originale : Sens~e ~ochi ; 5(f- P""uctJoo . Toba aga, pmluruur !\.IOIOIuko!to,
'ecufl~er la zone Pour COntrecarrer li 1111'. KaISU'O lnomata; photo; Seiichi Kozuka,
'pae , ungen Har. 1un aJllJ Je Ml' J, Idll:O ' ne hJSto'J< ong""" Kyob lzumi; 5CmIJIO !\.famaro
S''''I 1un aJllJ d, MJ' Ma... ru Kodaka 1un OpInIon lre~ mli· Japonaise, une station de Jecorouur Keijî Kitagawa; musique. Fumio Kubota, ŒSSISlanI-rcaJrscueur ~fmoru Koga.
radIO est montée qui doit diffuser des pro-
ClU dt loi'), Keljl SaI:ili1>. (le d=r dt ch,,,,,u). Harasak. Inl<rprilOtJon ; Ichiro Su gai (Suga'), phOlO Asakazu Nuai. drcorarcur TOlelsu
l6 4 bc bine, (929 m) Negatif granunes de propagande. Le patron de la 'la. Takako Irie (Sadoyo. l'ipouse), H,deo SaitO Huakaw., mUSIque 5huo Fuk.u; cooseillcr hlS-
( OntT .) pe a t... 'Tc ho Pas de \ctnano
lion, Egi. engage pour chanter une Jeune ($hugo,l, lils), Masaru Odaka (Shugo mfam), conqur Sohacru Kimura. cOllStIUcr thmlml
.. onse \f' dunolse, Kya. Celle-d demande à son amIe Kella (Kamatari) Fu)iwara (Kmrumum), Sadako Kisho Mal'iUffiOto (spéclalisle du Nô)
Ü\unu ~! une eune Jemml' qw vu dans un En de vemr travailler à la station Comme Sawamura (l'épouse de Kamimura), Yukiko ImUprtlarion Shmaro Hana~agi (KHahachl
speakerine, En et Egi som amenés à tra-
VIlla&" >gncole '>on tI'.m "" aU front. (};wru Todorok, (Yum, ka, la fille), Yonosuke Toba, Oncb,), E'llro Yanagl U".",), /ch'llrO 0Y'
")(.('upe de fur bebe de sa œJp-mèrp et vailler SOUVent ensem ble et de'\iennent de Ichuo RyuzaIa,Yoko Y.guchi, SU5tunU Fu"la. (Gcnzobum Onclu), lsuzu Yarnada (Osode), Euehi
d~· son jt'Wle beaurere Etlt' apprend qu'au plu; en plu, proches. Lorsque Kyo découvre 103' - 11 bobines (2841 ml. Négauf Selo IGelllch,), T.dao Murata (Samnl, Huo,lll
c m'ma du ,Jlage, les a'lU",-Itp5 proJt:'tfe~ que En est en fajt membre d'un groupe perdu. Contretype à la Toho. Pas de scéna- 15h11, lchlro 11mami 93· - 10 bobl~e~
l.lnUt'nn "lI peUl -être des Images :le son ennemi, eUe aVerut les membres de la sta- no conservé. (2555 m) Nég.ufperdu. ConLTeI}·pe a la
man rnc .... U!Se tion, malS Son amie lui tire dessus el la Toho. Scénano perdu.
Sugal, un agent de change au chômage,
La trere' se hâte d'allf"f au ...ne.""'''' m bles">e.A son réveil, Kya révèle à ses collègues connaÎl des lemps difficiles pendant le dal-
cl!en ùT1Ve pas a dI:.: nguer tes ~, aIs la vénté sur la véntable ldenmé de En, Le 1944
, mages ..w /ukyo (les années de DépreSSion au Japon)
pa!.:;::.,. ur 1=an a cause de; "'""" qu' elk groupe se rend chez elle, mais ne trouve Comme si les souns économiques n'élalem {\
,-_>suml '1. no.--;,'" elI qu'une lenre révélant que En élan amou Tanoshili kana jinsci ! 1 Jan\1er 19+f.
l "- ~n (( ur, e arr ve pas suffisants, il apprend que sa fem~e et.,1
.au gl )( let ur ae er SOn uck ' moU rt'use d'Egl el qu'elle n'a p~ pu se rè.oudre alteInle d'une maladie mortelle. phllOl que Quelle \ie agriable!
~ d d s~
a fhmmt'r If' rt~te de l'éqUlpe_Kyo supphe Toho ag. p""uarur \lotohiko ho;
se, e eu ... fmaJemem d'Ullls.t-r l'ar de fane un long et coûteux ... éjour à J'hô- P""IKIJOO
gent pour al {"r JIl af"T pian Egi de J'emmf"ner au Japon avec lUI, maIS 5wlario of/gmaJ To:o.hio Ya~unu et Naru'ie,
~rere O{" sc. e al! ,eune pItal, elle se suicide. Par ee ge~le elle pt:me
li refu~f' en expliquant qu'en restant dan~
1
•1der son man. el leur )ell11C
' . garçon Dal1'o. phtlfO Ta.leo ho. da:ornlror KelJI hlt~gawa,
1s' '.au le nar 'lcl ,ue temps !U'i Ôl.
mlLÇJqul Sellf..hl Suzukl lnlapR101100 Kmgoro
e: tombml Wl arbn- ., son pa)s c.hacun d'eux pourra aldtr a seJn te~lameJ1l clle incite \1Vcl1lcnt Sugal a
dam :..lu 11 • }au e Ùlpert" !JI d' rt''Soudre il S l:onflm. en cours. Dan .. unt Ya.nagl~a (StlllltlTllro). Hb.a.koYamant'- (HIJdw,
d St anus) , ln tltVtr leur fih' avec J'objectif d'en fàm' un
J..Ot'"u eUt: rentr~ h ez dl dl dt-'TOIf'n's M..enl's. Kyo chante: landls qUl' III (,!Je), ~fl'Iko Nalamura (Mtyuml,/o druuant
son J~W](- be...lu- frere veUt 'elJ 1 gran d Citoyen Sugal Iraval'Ile durementfi
tOUI sur qu e w raeont(' Fll, flUI a qUlllf ~un groupe, \f: [aH iUt'r POur \aWiralTe la volon lé de ~J ft',mllle.
IIl1e), tntahu Yoko} ailla (Mon,hlkl, It barbu:r),
~On OlJragfln. grand' p<.Jur tr.ulhun Kyu re~t(' ('11 Chin(- f:1 Egi , KJk.uko Hall.wh (Yont, son cpou~d, o\t .. u"lu
ar,tI lU v mal' pa\\e de méuer en meUcr, Jl IIqu aU 'd jour•
a lJlT m. Jtl, eUe 'mu ..lr Il part pour If' front \ValJ.naht", Tamae Kyoka.\\'a, Taka,lu Kod.lh,
Ou Ji trouve en mwc une J11 t-lhode Ille ' 1Ile
o

qu ,lit: n·, . Jla~ allf. 1 JJ i'C.UeT . Yonmuh'Toba 79' 9 bobme~ (2 187 m)


dt' lH -nt E11 1 { U CIOen .1 u P1f' 1re Pour fabriqtH:r du taoutchoul. ,
il dl'\'u:nt l
_
le' W promu qu'1 C III d 4, .Nq~auf pl:rdU Contn:I)'f'k: a L1 Toho. St.éruno
quan:' ,J 'Iil PlUS grand L pren ra 1)f(Jpri('lam: d'un hrevel, l i '
'onnalt UIll' pro
naJ\
Hideoko no sheuho-san 17 !.f:pl{'mhn' 94 • cl Il .r. ( t"o()ff perdu.
1.gt leur iL.nont t '1U Il valll"-ctuleur
pèlSser la b
lu vI OlfJtlon clam, ~()n cnU\'pn" .
l
f' lI/llt' Unl"
Hideko. rectl<eotBt d'autobus
~ iqu.ùJtts • l' '01 as fInr a sa tI
',1"
1
e e qr, U
ande
PC,ur·, nt 1. PrO~!.I(llon Jo au)'CJ, "'oho Elga, produdeuf !otl d'argent pour () . fi . . shug o ln'
Pl 'Ht tombale d etel , lie.. -son 1 ,lit- JUal" 11 ,"
Shiboido
S,ant:l urnJ FUllmc...10, hl\10lff ongmalc Ma'iUP Jt· . . 'lonnt Il mal 19H
111('llll' !Jnl,: t'lO 1e pro Il li 'JI dllllal! L'Art du thtol1e
~,li.mano NaruSt, pholO Kt'n A/lllll a , une 11 t q ,1
dcc(lf1,;(nr v - ' N hw ~ppf{'nd qu une Jt' r Bu'll qu 1 Prudtk1IUfl·Tohll.pmJUClaII Hosukt." N}oh\\3.
~luml KOlke mU~lque 0 cl t' m .. nt
T da ' d "PUI l'('nfam.t' va ~ 't'~lrt:t'ux.Shug() hl\lolrt' orl~lOolt )\Lot'Il H.a"'ega\\ ~, l(Jl(IflO
• a ISlOn! 0pCcaltur h.amu A~liJ .t 11(,' se SOit lal1l.u~ (lt'n pJ
·,J'a"L1Jlll phmo Km) a Ogura. d«oh/-
lrul ~to,tn Chuko; mœJ~u( 1asujl Kl)Ose remercie Kanzalmon qui
u el 1e, . 1'1 . photo Kazuo Yamazah, diaIra'rul Y..uhlde
llJ1"'!lI!lOIl Roppa Fumka\\a 1Elkl.hlliunulO}Q, OKJO' e slOl"quement a lonzon
Kawamoro; mUSIque, Noooru Iro InterpJirmIIJ!
'"'"1"1, ~uuc 'la'.ga\\a IShll1lll Nahamum), ,'"o,gn
Ematsu Yokoyama (ADnO), Toshiko Yamane
"u.-u Yamada 1OlmlSU" Ellaro Shindo (Arushl 1946
(Hatsuka,la fdl, ainit), Itoko Kono (Yasuk<\,.
t urol. H<,hJ1lhuke Band" (hlkulaburo
dtUX!im, fIlI,), ToJTU.lco Odu., (Mlyaka), Shiro
Idtika... l, Shi l' hll ,kawa (Thsuk, Kalaoka" 19 hlmaTara na koei 28 mars 1946 MlZutani (HIIosbl. l, fd, aini), Achüo
Ranto Hmu, Tomoo;abW"!.J. 81 9 he bm , 0'" ,,"danlS de Taro Uroshima HonablShi (Okl), Husuko Tana .. , Ichiio
, 2b4 n \Jegal l perdu. C mtrelrre • la L" J)<S Toho, praduwu" Nabuyosh.
-JuellOn .
PftI" . J Sug .. , Yonosuke Toba. 70' - 7 bob,"e,
Tt ho Pas de , enan( con . .en e Tsuneo Hazumi ; scenano oIJgma
.
l{onta el (1917 ml· Négaof perdu ConlIet}'pe ,la
Shml' ell! actew aL Se!.'1 de la ~I r de 48. l'«hiro Yagi; phala : Kazuo Yamaz.lI et Toho. Pas de scénariO conservé.
Yamatmol ou il u nnaU LU grane SUt l Rfcroo Yamazaki; décora leur : Teruaki Abe; Aono et Ola som deux amis qw travail/eil!
Sanjusangendo toshiya
Sentant qu',] pcurralt "1. · ellCQ. mell.eur.
monogatari 28
~.
musIque.' Kazuo Yamada;
,. d'f,ts SpéclOUX Eljl dans la méme entreprise. Us 001 la répura.
YaJ1loltCJ\a per uade Ornltsl.. l'amie de . . d • IUIn 1945 Maruta ni' . IntuprtlalJOD : Susumu FUJila tion d'être drôles el on les charge d'assurer
HIStOIre e) arc au temple de San)'
ShtnlO, :ie e QUII· er Jur qu 1 pl >gre f'e usang,ndo Umshima Goro), Noburo Nak.mura (Toblo un spectacle durant une réunion profes~
C'Jmrne ..r ·r De\'enu tre... .lr e lt..: et PrOOU(tJooToho, productrur Hosuke '" . ka
"mano o"~lDal Hldeo Ogunl pholo H
I\J} a \\"01
'
~lonma ru) HaruJco Sugimura (SenkyokuJoshl),
1 • sionneUe. Ils prennent les marupuJanons de
arrogô:J11 ShmZ:J ercleY.u:-ato)ol 1.f , Iro~lu HIdekoTakamine (AkakaTalSUlO), Ken Mitsuda leur patron pour de l'alTecuon à leur égard.
(t lUt ce Qu J IUJ don et UJ mtlc ce qu J esl SUZuk.l lecomfrur Ya sulude Kato, Jumlàe Ka (Gororo Goda), Toshiko Yamane (Oloko Godo): Celw-ci les utilise pour leur faire elTecruer
déSOL • ..115 pret >UT VOgueI vers de plu ... FUJlbL} aslu. ImerprélaUon • Kazuo Ha!lewaga
IchIro Sugai, Su su mu Tatsuoka, Seljl mverses Liches: bala)'er les sols de l'entre-
vastes honz !lS Il ce Qm le Lleâ.- e (Kanbe hanzalmOn), "muro Tanaka (Ok,"u), Miyaguehi. 85' - 8 bobines (2 3S0 m) pme ou assurer des InT3JSODS douteuses. n
,hmt "'"' de TOKl ,'lU J "" fcrce de rra Se ,ho IchJkawa (Dalhachlro), AkHake Kono Négatif perdu. Contretype à la Toho. Pas de demande également aux deux hommes de
,-,,11er cIl> dur J' - 'alamus:m Il se IMzunur d",hmo), Fumiko Kalsugan (la mm scénario conservé. se prodwre à la !ère d'anruvers.ure de sa
plalDt j'elre 11 iU dueoe - de i d, HosJuno), Haruo Tanaka (StIJlro), Sacluko Urashima Goro retourne au Japon après la fille. AODO fait \'eJlII ses filles, HatsuJco et
croup Jl li' >ch.lr. d' 1 trop MI'm... Î6' - 9 bobmes (2097 ml. Néganf guerre. Un jour, alors qu'il passe à la ramo, YasuJco, pour les .,der. Mm Kililclu, le pen,
orgueIll lX t- le Sb lZ) ec de de Pe:ju. C~mrellpe à la Toho Pas de scéna-
no cc n~t'rH::
il se met à crier mais personne ne peut ami de Yasuko, esllw èlUSSl présent à. la Îele.
'S t'.ngag plU et peu a a fe rce df" [ra comprendre ce qu'il raconte. Quand on En l'apprenant, Yasulco se mODtre trop gênée
vaJ1 Pt dt devcutment. u se tait n :lm dans Cinq ans aVant le début de l'I1J5tOlre, le père
l'interroge, il répond qu'il est en colère pour louer Ola, devIDan, SOD malaIse, pro-
1. "'1 "ule Ü apprend w ur que "ra pe de Dalhadùro a Connu une défaite dans un
contre le Japon et qu'il se sent obligé d'ex- pose de jouer seul mais le ,patron re~use.
deYal.1iltO)a COIlJ!a.il de sere :hffiL 1 kyudll (compétition de tir à l'arc) qui se rus- Fmalemen',le duo réahse qu il se sen d eux
primer son mécomememem. Akako, une
tes '~nanci ~'''' e~ û ie d . 1 pmaa dans le Temple de SanJusangendo de et qu'il n'y a aucune réciproaré dans leurs
... T'""'1,enL es Journaliste, dédde d'écrire un article sur Iw.
J.lller A 'n ·OUT l se n ntre gb.cal avec Kyoto. Se considérant comme déshonoré, relations. Us en som rroublés. Le lendemaIn
Elle lui demande s'iJ accepterait de réitérer
1lnl.t u CM II pen U OUr r: l'dle a Il Sesi ,uleldé (selon le rituel seppuku) au bureau. les deux hommes s'exphquem
\,IWlt d Jn 1 sa performance au sommet de l'immeuble
p ngrt ~.Il'ii.cea..ap Okmu, propnéla..ire d'une auberge proche avec le patroD Au plus fon de leur chspute,
-Cf" du Parlement. Il accepte cene propositlOn
Ir ':,111.. Ir pt ence il rt'mc de sa ialson, prend en charge J'éducatlon et deVient une sorte de héros populilIre. Le les au lIes employés de la compagme les
t lu rel' e ors e $On enfant dé~lreust que Daihachlro applaudissent. Les deu.x ~ompère_~, sausfaHs
qu Il,, t P j .. dOuteux parti Nihonkofukuto, paru du
..lSse lu~ aussI maître dans l'arl de mamer
'.i,
! (ltsu pour ql ' je « Bonheur au Ja.pon » lui demande alors de d'eux·mêmes. qwnem 1 entreprIse.
l ':.jUllt et
r 1 hl l dt SOl) ilTt Lt ar Danladllro grandH, el un jour la le rejoindre. Goda, un de ses leaders, a une
delU olrn.mt
r meur~' rtpand qu'il parucipera à la pro 1947
fiUe nommée Oroko. Elle tombe amou-
chatne cmpelltHm au Temple. Il o;'entraim: St
reuse de Urashima et devient sa secrét.1l.re.
a .d1-mt'lll pour le tournoI. KannlfllOn,
Alors que sa popularilé a[[emt des som-
YOUll no koi no monogatari, 2 :
le d ~ ~Jteu:" du tur(:', c.hange ~on nom en ~O.R mo lanoshii Il mars 1947
mets il se montre de pl us en plus vam
teux.'lnqUlète Akako lente de le rals~n.ner
Ki, ... 'leI ("t t'l1lrt'prend dl' prmt-ger QuOllt his,oins d'amour, 2t partit:
D.l,iIachlCr.), dom la YI{' e!lt ('n dangt'f. Le Même St quitta est un plaisir
Urashima rase, sa moustache, un élement,
our ~e la ( IlTlfklltion, <.(" dernier url' tJJlq 1. " et Ii se met a Producuon .Toho , producteur Kelp Matsula.kI,
essentiel de sa personn aute , '1
!TILle flidu l i fIiUll'pUI\l' Contre J'a... i~ dt . . l.lOque comme 1 Sopro Motokl el Tomoyulci Tanaka., $(morio
Cfler lors d'wl meeung po . 1 blic ne Ollglllal HJdeo Og<ml ,pbOlo Seuehl Kozuka,
Kanht 1,11 t n po,><=, U' qUI l'Iltrainr- tlil for! l ,avait. fail a.uparavanL MaIS e pu
-fil, dt d
1& ans ~lS hra", <:(
l' t rnp'',hr . en r
.
a sa nouve
Ue .Utl déî"omttur Mmoru Eza.ka. lumière Kazuo Ito.
d, r , . J ' de r~ag1t pas favorablem l~heureux son Mlchlo Okazaki lntcrpràollon MIChl)o
av (. }.-fllIÇJ{JIl Kannel 111 rt\ tUde Urashima redeVIent n
.ll·r 'n d
r m( e pc ur rcsoudn son P
rO Kogure (Musuko), Isao Numazakl (.-\rua),
t f me (~I (t ela. OaJhadllTO pan'Irnt Yunko El (Karo), lchlfo SugaI (Y",h",ka),
nal llextl d cie 10
K
.
a 1olt· ... le preu'dt'Ilt [t'(cr 13 IUID 1946 TokuJ1 Kobayashl (l, poiron de ,afi)
inz.lJfl) n L f ,ec Ort mo omot mo Le50 autres épIsodes som Slgn6 Sluro To}oda.
])ollh l e I;n se t{'rmInI .1
• lin} c "U Il éLU sur le- r]onuJJ leol Er toi tt moi r Nobu)'oslu Morita (I), Kapro Yamamoto (3). TeInosuke
'Ir, ddh
PmdlU:UOO Toho; rrod~ ngm ol NoIIust'.
J 't' dt'\', cl kt In(' m(Jlf(' de ~(JO pert Kinugasa (4) Durée ,o,ole 1H'
et MQlOhlko ItO,, scmoIlO 0
12 boblD<' (3412 m) Negallf perdu
Contret} pl'.i 1.1 Toho. Sn,'naTio p~'rdu.
Humème d('~ c( Dt:\. meilll'ur, hlm~ » dl'
\3
1949
i (M.nko, s.
CHie), Taday",lu
).,ko Stlg (Kam,k1<hl Klhara), Ryo Ihbe
peut·(-tre- s'ur?u.·r ~d.mt qu'JJ est encore
Fury. sh.j.
KII"''l' lunpo L. M.uv.i" FüJe 2 9 Olar, 19'19 ,.k. n
;:";' fds), T,,,lum Mlfun<' (Sad.5Oku
[(·mps. MalS Sudoh n', nullement l'lntl'D
MiI,UKO ('st dan~euse et elle a un amant
Prad.Won To)oko K}'oto od IHIJ~.;, YoyO KOJima (l, pere), Chako hda tIan d'abandonner celte >ource ù1r'g.te d,
n·venus. Les parents de Ktuniko "",,lem d.
plu- leune qu',Ue,Arna.li tombe amoureux . . pr sogt . ) Set,uko Wakapma, nll,ko
Makll10 ~prolf(1I0n SOjiro MOlOkl h ''IIll\llc)
UCfnu l ..
,mer<, 'bl leur CÔte se venger de Sudoh, qw • esaoqu':
d'une autre femme el déci dt: dt: rompre
glOa1e ratllre Tatllura S(';"'''r N' J~IOJr( On. . ka' ila , Kan Yanaglya 9 S
.0 9 CJ IIne,
leur filIe.lh engagent un gangYer et le potem
a\e( elle Lem. de leur explication, ,1.., da.n. • .....'" JO aru!<I h
/>.1.1"0 Tamal, .«omtror Yasu li e, P "1. ~b31 01) Négatif per~u Contretyp,· à la
pour marquer le '"\age du Jeune homm.
sent et .. e ~ounennem de leur __ momenr~ . 1 H ·
RyOle 11 auon InurprrtauonJI. 1 Of!, mllS Ique 1 ScénariO con~crve
Toho .1\'e( un COuteau. Pendant sa convaJescmce.
heurem... Am..,1 seuJ aWL eH . Arua a un Stmk h 'ial11u Ko
('. 'C 1 U,da), MIt,ukoYosluka\la (l, :ugl
1- Le premIer acte est ctnlrt liur un Ma;aio et Mon lui rendent mUe, l'hOpl
regam d'a1feCtlon pour ~I!tsuko. Pour l, Acle I.d
MIChlko Alzome (Tru"", la fdl) " pa ~).' groupe de cmq hon: me, C large, :: rdWou ta! Sudoh les surprend par son diSCOUrs. li
di'~uader. elle lUI du qu'elle en aime un
Sak k ba m), Chizuru Kltaga
"'1 on ("a, ' , "'a"}uk
. (li 1
rd des Containers d essence enterres uram ~Um(' en effet que sa dcatTlce commue un
aUlre. Le téléphone ..,onne et Mllsuko pre. l,· d \la osh'k. la guerre ,~ at0ut qw ,.Iw permettre de tromper encore
tend que c'e~t son nouvel amant En rea1ne, 'POUl< 'Sah%bara), Yosillko Kuga (E k '
JI - Une troupe theatrale arrl\'e dam.
~ ,'agll d'un homme âgé qw voudrau de'e sœur.) Kuml·k' 0 1\-10k'usho Akihlko K 1 "Ia \ete , l' ffi h d . plu, de gens à l'avenu Masako se promet
. '. ,.' - ata}'ama une petite ville avec a a IC e es nu me· alors de tout metlre en œuvre pour changer
mf son protecteur. .-\Ina, dégoûte ,'en Ya Siun Tokudarj1, Ky0l' Sugi 7Z' _ 7 b b. '
( 9 ) 1" , 0 mes un peu « osés ». Les habilants una· Je componement de son frère.
preClpuammem, la.1s\aIlt !\insulo seule, le 19 5 m . Negallf et contretype perdu, Pas
de ..cénano conservé. :1es se platgnent alors de la déchéance des
m'ur bnse et a,ec un protecteur pour lequel valeurs morales au Japon, tout en ayant le
elle n'éprouve aucun mterér. ~o et Tamle ~Ont camarades de classe. le désir secret d'aller assister à un de ces spec·
56.
pere de Tamue est professeur d'anglats. Après Shiroi roju 3 Jwn 1950
tacles « immoraux ». L. Bite blOJJm,
52 aVOlr reussi ses examens, elle est engagée
Acte III - Une pittoresque vignette axée Producuoo Toho, pcaducuur Tomoyuh Tan.t.ka;
Haru DO DlaaJDe 25 Dm"embre 1947 dans une compagme d'assurances. Elko,
sur l'histoire d'une jeune fille qui se rend sânano ongJnal N.aruse el Motosada
n,ru d. print<mps qui n'a plus qu'un seul de ses parents,
dans un village rural et tombe amoureuse. NisJuk.une. photO· M.l.s.ao Tam.u. d«orouur
ProductIOn Tohe., procturrrur SQjlro Motoki. échoue à Obtenir son diplôme. Elle com-
Totetsu Hualawa el Masao Takeda, muslqut'.
scrnarlo OT/glDal To~hio Yasuml et \;"a..ruse mence alors à traîner dans les bars et à fré-
55. Alara lful:ube. lntaprerouoo Sa Yamamura
phot. ShuDlcluro Nmo, dic.mltur· K"JI quenter des types douteux. Un JOur, eU,
Ikari no machi 14maJI950 (R)asuJ<, IlUlTIl), Kuruko Imo Ilhlo Nakaham),
Knagawa, mUSJqut Nobuo Ilda. Imerpretauon reçoit en cadeau d'un étudiant une paue de
La Rue en colère Mltsuko ~hura (K!Jko Yulal'l-a). rame
Tat;uja,I,luguro (Sojl Kob<J, Haruko Sugunura chaussures très chère. Les chaussures de
Production . Toho; producteur: Sanezuml Krlaba}asJu (Jiunae Masuda), Kunuko Mokusho
(M"',I epolJ.\(),Yosluko Kuga (Kum'M Ja flil,) Tarme SOill, elles, vieilles et abîmées et la
FujimolO; histoire originale: Fumio Niwa, sâ- (Man Sarama), Etl' Okada, ;-.Ion10 Sengoku,
Takashi Slumural knzxl OgumJ,Yunk~ Ei (Ktl: jeune fille se met à éprouver une certaine
nana: Naruse et Motosada Nislukame; photo Tsuruko Mano. Yaeko lzumo, Tatsu}'a
"'" epo1l5t), Hlf<lyula SUgl l ""Ji, l, flhl, Choko enVIe pour le style de vie de son amie. De Ishlguro. 92' - 10 bobmes (2526 m)
Masao Tamal: décorateur: Minoru Ezaka,
hcù (Tamalàktmum" SaUtiko Murase. Ktuniko son coté, Eiko passe de plus en plus de Négauf perdu. Contretype à 1. Toho. Pas de
mUSlque. Nobuo lida.1nterprilOulIi1 :Juhelu Uno
Mokusho 8.' - 10 bobmes (H18 m) temps avec sa bande. L'une et l'autre com- scenano consen é.
(Mun,hlsa Mari), Yaswni Hara (Sh'fl'taka Sud,h),
N.gaur perdu ("ODtret) pe a 1. Tohû. Pas de mencent à avou taUles SOrtes de problèmes . ) Sac Illko Le forer SluraplJ1 a eté fondé pour a~eùhr
5te:tlario consrrvi Chieko Htgasluyama (la gmnd-mere,
avec l'argent et les hommes. Tamie réahse el réhabiliter d'andenne~ prosutuee~ Le
Murase (Fusa, /0 mère), Setsu k'0 Waka}'Jma
Kumiko. Hana., Ky',ko t1 Abko "'nt des fmalement que la vie qu'elle jugeait chef de ce centre, le sédUisant R}"o~uke
CIDl>rad" de .,... ....• (Masoko la sœur de Sudoh), Yunko Hamadla,
~ t"U.W, a un PPHt aau « ennuyeu~e » n'était pas si mauvaise que Izuml, lravulle avec la doclOre~.!>e Yulo
COIlIrairernmt aux 0"01$ aut:les 1.J.1U en ' . lela Yosillko, Kuga, Kumlko 1" '10 • U,sho , rab ... u
Nahhara. Keilo, ~!aIl et ~Unako som arn-
venl de la JaloUSl I;wn eprûu Shimura Teruko Kishi, I~ao l KI nura " Ie/uro f
d e iko rr KyfJkrJ se ft."n Sugal. 104' - 9 bobilles (2878 111). Negan \'~e.... rét.:emment.au fO}'er Kelko, qUI porte
t'nt chez Han.e , alors que SOn grand [n-rt 19 50 , 1 1 de de\ vêtemcnt~ élégants, est \"IeUme des
KunlO et deux de se<; anus SOm ~ • 14 p(!rdu Contretype a a lO 10. ~ Pa~ 'iCena
ralUerie~ et de~ provcx.:ations db aucres rési-
semblent raVlS de œUe rrncom:rt' dt: ~~ Ishinok. sensei gyojolti 23 JanvIer 19\0 rio c.:onsen·é. 'mruants prh.. à dente.. l'une cl' elle~. Tamae, semble éprou·
et SUrtOUt KUmllo rr Ka ., ' Sudoh ct Mori sont deux t' ~ li mail!
l' JI, alUr siun par RaPPOrt sur la conduire du professeur IshinaKa diplalll e.... 'cr UIW profonde annpathie pour elle. Un
autre CependaTIl,les pamus d nu Produwon Shlntoho; producteur Sane/ullli tOUt pour obtenir 1eur 'r dt' l'.tT' Jour, Keil.:o a eu une discussion .l'ec Izurnl
mont rent alarmfs. Pl us lard 1 es se 1 POur SOll[L(t
J-.UjnnOlQ, hhUUIe on8mal~ .YOJlfO Jshu.aka, 5((
ganCtnt au . . . . 1 des pans " [ Mon t'Il
que"Wna 11 bonn d l ' ' on apprend •ils rclllOlllJ1.'1l .tu cour . . de laquelle elle lUI déclare que
• t: e a lanulle de v .. _
nana RYUKhJro YagJ; aSSH/(Inf rioll\oltur. gl'nt aux femmes qu 1 .:.Jm ..ant dt,'i .. on corp .. IUl apparuent et qu'elle pel![ t'n
01un amant et qu'dl nuuuk.o, d l kpu!o\c:u
t: t'St t"nceln~ L
p.trellls. effrayés par l'mfluen '" M<lSaY~lu Kawarushl , photo' J-ùro"lu SUlub,
d· J
{· . . tlt ttrveau. Su 01,
dl'UK, eml1wne ' s conqu t
·.tt" . . t'n .. or1l(' fam.' U' qlll' bon lUi ... emble. Yulo et Ilunu
'eJi 1.:(" n~gative ecora/rur Sato!o,lll Chuko muslqur radar, JI \e' 1 dt:'u" ft·fl1llll' .. l'ntn-pn.:nnem de lm procLguer dl... con...elh.
qu e pourrait aVOIr SUr leur ftU 1 TsUIlt'ko (.'1 KUllll. ka sont es
VOient K.unuko 1 . e, a ftn Hatt0n 1n!crprelatlOn
- . . ' MJyalJ. (Prul(~"
Slugeo '--'r , j(ChOI\lt"
' . cOfllllll' pm. Entre .. amre!. actlvités orgalll .. t'e~ p.u le
sé' 'de est C loquet' et dfçue par la hb'nakCJ), A[susJ1! Watanabt' (1(1n,,:hHO qur Il's compcrt:'i ni. .~nJ.ant allloun:ux fo) l'r, une \Olrél' dan\ame .l heu Kello
verne ses p.rents t
Nokamura) y 1 arO thallll' ubil- MO(lI.:'''(, l.d 1. l\-bs.ako Qu.ant prt'nd la mam de Yuko, l'emraine 'UT la
Cl... ' uJl Hr,n (rUTO Ka"oJ), :Jl de ~u Ou,
"'ulld" ("-.., ,_ . Iko dt, la Jl'Wll' !oll.'ur oJllhlllt''1, Il lum
M..Ie .... 'IUlSlW. le ptopnttol1-r du lerycr J, J\um pl .. te et .. e m~t à. condUire la dan .. e Toutt' ..
t ~ur .. t'S l.
{"II(· l' IIHt:'f ro g ' dt:' . . remords Pl l'In cl l'
(1~ u ;0 (Moyoko,SQ [,lle), JUmatcltl J-uJJWJf,l. nll'nll" .i eprou\t( _ d h qU'Ils dt'Halt'Il{
It'~ autn'" pt"nslonnillTt'.~ le .. regudel1t a\tt
U() WIlada),y,lt'ko JLumo (Tomoko,epou..c), 'reà~uo mépns. Plu . . lud. on del.oU\ Tt' que- MUI
riOUh'!., 11 sugg l '
("sI ener1. nIe q ue Tamae a la s}phdlS et
A' _. •
un rendez·vou~ avec S
'll • se meurl . De son COle,, Kotko reahse
qu.
qu'elle .sl sur la voie de la rehabtlllauon,
cOmmerCial dt Tokyo' C.
onolke 1 d
,e "'CI, Ur IlTl .l qUI
.
J'fl li 'al
ttl' dd11l1h\l!nt ni son il am
gin. r"U<lt a Ne ccrn <TI f"l par MÛgI,
1 ou x (.'t profi"S.'iumnr')enu 1aIgu,
Intma'
haile engager. Sonoike a be qu eli e sou. qu .i\.ll[ """'-;W$ a Ejlma p'Jur I!'Xttcer uo
!mis elle IOmbe soudainemenl malade Elle !-bIlaI", n bar avec Mogi Il rentre .. hl"
1

lime pour ChIe el il acceple ~~coup d',s. dan" u


t.. .. t
chantage Le sundal, eclale tt 1. fmanoer
rd la nIe. Dans un élar d'extrême fa.i - st '''''01>118<' , J felllllH .. prcndn' un bam el
~esse, eUe emend les pleurs d'un bébé
la matson Nigera. SonOlke f;. enlrer dans
"ec m ·0, qUl- travatU al( cOnna ISsance
. H · ak
tt' l
,
hH. d' ra ....,a~sjnl'r l'n 1 cnfermam dars

Kasa~ara dec.de 1e lâch~r l'emrepn
'>Ilgera, d.sorm.m vuuée. pénchler M.t~1'l 26'
(ceJw de Man). Alanl enfin trom·é la pan, d ans 1,en!reprise ChI· ecommed 'CI)'lo ,,0 d' 1am, qU'lI IransfoTmeen ('IUvt"
I ",lk" , d. Iln entn'uen .net Htn.ako, nJa1DltlLlnt
eUe meurt e rernarq , .. 1or..qu'lll\'nttnd trJml r.ll t prcu
Sono.lke et sa sœur Ont [ou d Ue qUe Mal dl'Cdee à me. tr sa 'Je ramme elle l'eruend,
th . , l e SUlle ,. r la salln:c MIsa}'o, un peu plus
pa ISe et elle revéle à Hmak S}'ln.. ile pou . CI IUJ demande pardon pour IOUles 51'S
57 oquelev'en.
la ble patron de la bOÎle est Kasal r 1 fait muler. a Hokkaido
"rd, e dl'
pOlIr a\OJr
m.ar. pulatlons, Elles se [('CODCllitm rf
.......... 28oclobrel950 . des IIldéhtates!)t's an\) a SOI,.JUl'
La Iotaille de roses eS! l' amam d e Masayo. Hinako'ara Se "qu'Ii
r' . (OmI11 15 , ., A
MaSd)O rml'W.ge de mOnler, plus modes-
de\'anr ce qu'elle considère co t'cne I-hnals U ,e rtnd a 1 hop"al, demand(' par temenl, un pelU commerce
Pmlucuon: Shocbûru el Eiga Ge!)UISU K)'okat don a. .. a femme avam de la \uppl,,:r dt
EII •
ragolS. e se mel a la recherche d'mine des (fllt VIent faJT(~ ses adieux â Hmako. E1Jt Iw
(" Filin Art Association ») ; prodUCl<u" Mo)u . un 'ppar. J'accompagner pour (t'Ille r de recommen
le.mem. el elle avoue a Sonoike qu d . a\oue qUi' J'autre malin chez Sonoike. prp.
SUllj'anla, dlllnrur d, produCUIll . 5o11TO MOIOki, . e epuls cer une Vie ensemble.
SIX mOIS elle atme Ejima, Un coUég Eli par.lnl Je peUl déjeuner et lUI aprxmam les
hlslom originale. FumlO Niwa. scénano. Ue. e
1 -

compte d ailleurs se « marier » avec lUi Epm a se présente chez "


Masayo pour lUI
• J0lC'lL1UX, dIe a\aIt elJ l'impreSSion d'étre
Motoyda Nislukame ass1S[ŒDts-réahsoleur . lOnlfer les épreuves d un arucJe a paraltn: ffiMl(-e.n-ec Iw, ~tus eDt ~'est bientôt rendu
1

Ryosuke Kurahashi elYasusru ill-uchi, photo sur un mode nouveau ils établiront un
contrat de \ie temporaire, rout en continuant
~ans un journal à potins qUi révele les comple QUP J'amour qu'elle cro)ail éprou.
Hama Takeno; diaJIIllrur ThkasIu MalSUj'anu, frasque~ d'une {( PDG prise entre son \ieux
à habiter séparément De Son côté, harcelée ver ttall de même 'larJre que celui qu'eUe
muslqur : 5euchi Suzuki ml<Ipmaooo : Kuruko patron el son jeune amant ~)_ L'arucle o;e avait pour Je~ MaraI~ ou Charles Bop:r.
MI)'ake (M_~ Salolm), SelSuko Wakapma par Mogi qui continue d'exercer son chan_
II\Tf' aussi à de prétendues ré"élauom, sur
tage, Hinako consent à le rencontrer dans \es ,dol(s cll anema Elle souhaite mam,
(Hma.lm.1a 5IlU' j,Yolo KalSUragI (CIu" sa sœur), ( la vIe privée des trois sœurs de chez tenant que Hmako el Sonolie rrouvf'nt le
KalI T,urUla (ShOIOTO Sa,olk,). Toru Abe un hôtel mais refuse de 1Ui céder. Masayo
Nigera », Ejima réclame à Masaro LTentl' bonheur ense'llble
(Shlgcki), MIlSuo l\iagata, Yoko WakasUgl, les Surprend, et se méprenant sur leurs rel •.
mille rens pour intervenir auprès de l'au, Clue rt'tOurne chez M.tSayo sous une plwe
Shlro Ozaka, Noriko Sengoku, 5boen tians, elle s'empone Conrre Hinako et entre-
teur de l'article afin qu 'il le relire. SonOlke, battante Les deux sœun en raJouteOl dans
Iclukawa lHmsluro Iw,..) , Eüaro Shrndo. 97' prend de lui faITe épouser un employé
entrant dans le bureau, Je met dehors manu lt.'~ excu"t.'!:t reciproques, el rainée c;e réJouit
- 10 bobilles (2686 ml. Négatif perdu. ambItieux de Nigera, Hinarsu, C'est ensuite
militari, de \OIr ~ ca.dê.(e habiler de nou\eau a\e(
Contrelj'J'e à 1. Shochûm. Srènano perdu. Chie qUi s'en prend à Hinako pour avou
Hmako apprend à aue qu'elle va ,ans d?Ule elle
Masayo S,110mi.l'ainée de trois sœurs s'est accepté ce mariage avec un intrigant. Elle-
rejoindre Son mari à Hokkaido, bien qu elle Ala gare, 5on0l1e, aYenJ pat Clue de l'heure
livrée, entrainée par son man, ides même, un peu plus tard, exprime son
sache qu'il s'y troU\'e avec sa r.;ecrétaJIe,:4. du dëpart. \'lent f;ure ...es aweu\: a Hmalo
manœuvres frauduleUses pour prendre 1. dégoût de la dépendance physiologique lm \ouhaile un bon \o)age
des femmes, sa sortie d'hôpilal, 50nOlke lUI declare qu Il d
direction de b SOCiété de cosméuques Yun, est amOureu.x d'elle mais qu'JI ne veut pao; Ma...ayo et Chie déadem de re~ de zào.
MOgI, un des employés, • découven leurs La soaété Nigera prospère grâce à Masa}'o Flle .. e~pèrem le retour proch.un d Hmako
J'influencer Il lui du qu'elle n'a été qu'un
lllilversa.nons et menace de les dêno ncer. n el 5onoike. Masayo propose à Kojuna, dom
JOuet entre les malDS . de Ma"'a)'o , et qu'die Ll pluie a ce~ ... e EUes regardent la lune.
se dit imo~ux de l'une des sœurs de elle est amoureuse, de prendre un poste ma.lnlenAnt dt:' 'i' " .• \,·au \l~l hl e (J, ')
doit désormais ~e monrrer f'orte e t déCIder
M.s.yo, Hinako, sur laquelle il fan V'lDe. de responsabûité dans l'entreprise, De son
!:teule r.;i elle doIt rester an'( Hmat .. u. De..'
m<lllS presSIon. Le man de Masayo Iambe côté, Chie Commence à découvrir des 1951
reproc h e il'Mao;a) 0 de nt'
malad< <1 meun.L'avDCaI de la SOQ' • ~
A' .-
son Cote Kopma
aspeclS dépliUSanlS chez Elima qw lenle de \8
récWn ete, url pas Choi':llr entre lui. qUI- \t' ui l'èpou .. a,
'. r.
el
e une gTosse somme à 1.1. veuve el la. lill extorquer de J'argent pour rembourser 'allarJ . Elk n',u Ginz. g<sho 1+ a\ ni 195 1
mmace de poner plain 'IOn Vieux protecteur Ka\ . . .,e..'
au la 1 . te <Il cas de refus. ses delles. Lors d'une visIte chez Hmako, elle d J'cntfl>prl . . t'e..1 Lts Produ.iu dt beaU(l dt Ginro
..;' ".~.us I<une des troIS SŒurs, qw tra.
en prétextant le bien l ' , Un
lTOru~e sur la Vie de femme sownise qw e!:J1 de..·0l 1...... IUIl . Pmfuct,oo SIUfllOhl>, prOOuc[t.'Uf t..fowluko Ito,
e l.IoUUi une revue d - , KOjInla part en donnant . ..1 1 rra'nd
tOUt de ces rn .. _ e ODema et Ignorau ~on lot depul~ son mariage avec HinatsU . S lIKe III a hnrt11Tr tlrlgmalr TOIllOldllTO Inoue, scmono
··-œuvres fall pan . H !-'(Hr, Chie va vOir one ,'. 11 01 e..' e..'1 qu'i1 MahUO KI . . lu. ~1.'!!t1I1r-fCalbt][rur Tf'ruo 1...1111.
~u~~~é~::~~our ~~ sœur et so~n~~
Piquée, Hinako accepte d'aller au cUléma , d uittl'r . . ,} l i
avec elle et Sonolke où elles sont vues qu EJlma \Il'nl e q l' P. rdJtlon . . ph!I'n AklIa f\fullura, da.llmltUr T.1ka,lu Kono;
u=. ··_,a se d~. . " __ . ]' . d
a r.;upplu':'l' e rerre..
'ndre..' III
cf'.i. SOJ1(llkt lil- mu\'qut' St'udll SUluh Imrrprittllltm Kmu) u
~ • ....... . -....ta ~'..,..der un par la seCrétaire d'Hinatsu, Yamasl1Ha ri " d '1 dl'man l
~t un nthe ~ntt
i condition qu' dl qUI accepte Amourt'u~e de son patron, ceUe-ci lUI rap- llt'l J l'ton ult t ' ,
1 Sonol
k' 'lUI lut .1\.111
l, TallJla (Yuklko Su,,), Ranko Hanal (ShuutJ,
l.. ___ , e se mOQlk «( COrn . pa'i\t'r la I1UIt <..he..'/ e dH'J MasJ~o.
III
)'IlJl Hon (.K}{~ukc IntlgtJ\\tll. K)llku l\.iga\\.l
POrtt' tOUl t'( HmalSu, sous l'empm: dl' la \I\r crlt'T
uaw.. » .. qu'lUl< fois tirée d'a/W,. pre·
la lw TeSlllue. Masaya m <, elle colère et pour M,~ venger, J'emmène à J'hô - (on"l'liJ{ dt' Tl'LOll 1 1.1lS\(' ,>on III II
L1fl' UI 1k\ oko l, J.i Jlm YAnagl (Srlk"hl Klnc)ll l. EiJITO
ante sa pra al{ ('pIt: dl' mau\"JI'! b ' Ils dl'(( lm Tl nI
C.L
.I
i1U
nque de cOSJnétiques N pre leI. Li, II .apprend qu 'Hma..ko était venue 11 1 ndcll1 JlII , Tilllo {H)obCl SU!fl1l0J, YO . . hllufO !"I . . hlhuko.
<iOrt par [t·Tre..' LI.' l' le JouTIlAI l'hu.
Doir COUlé Yi " 1geri, ipres y a peu .aVec Mag!. Fou de rage, Htnat.~u Harun TanAkol. Yo\hlO I\O"Ugl, ~h.sao
•• '. UfI .. debauch. se. salar' 1,.lrudl' !:otAn!1A l'llx
t'
dan" k
d Il rrnef' dl' SOllül 1..:, Ml..hulIA. T.unap hl}ok.t.wa. tU' 10 bobines
~ lOCie~ COlUUit un es les. rentre chez lUI Ivre et accable sa femme de il.' l'ln J ( 1
..... _- d ' SOr faUdroyam élJn(-rt t:l dé-çue ( s SUI snn atlltu( l (138'; Ill) Ne~atlt perdu St~IlJ.no pt'rdu
_ ' u <mond< .. Chie de lm m' . reproches, De SOn côté Chie après avOir nLla non
~Wla . " . 1 01ulll1111t' It S,Il') , Vlt'Ill ,unl"lUC ux
tIl.1ger \'isIle d'une femme a....ec un eniall Sl,~"l~ f
en bolS âg '. • c. me dt Don Juan l[ !Io'JWroll1l un( l'rtl
11 ur<::,
e qUi prelendalt etre la lem ~ntTt.~ It's IrOi S
lOpl. d'arduve alaToho c
17 aoÎiI 1Q 5 1 Dl'U\ll'l11C des « DIX Il . ')(.'CllclrJQ
Il con\t,n,... Sa.ltO. Intt'fpr(lalion : KlJ1uyo Tanaka 6~
La_' . l 1 l'Ur ... f i " I,/llra k haro), Kyoko Kagawa (Tosh/k.,la
Klnrma lunpo. 1 llls. ») dl' ( k l'· d Tsuma 29avnl1953
Production Toho. prOOUCf(Ur Htdeo Nll . hl~ (~""koie),FuMasao
u.
MiSluma (Ry"'u " 'poux e Epouse
rOUt 1.1fI91Rale Yasunan Ka\\ abal.l. sctn!.lno IiJl"~:) Cilleko Nakakita (la sœur d, Masako) , Produwon Toho, prad"".. r Sanezuml
1952
Kanet" Slundo, plwto A,.lazu "i.la! , d«J bl M""
'·hlko'K a lavama,
, Keika Eno.llarnl, EIJI
FU)lmoto, htitolt'onglllaJt . Fumll:o Ha)a_,bi,
mrOl1 5.1ro·,.111 Chuko. musique Icluro Salto Okuni 10 Goh'i A,I D lSuke KaLO, Takashl 110, Elko
Ok. da , a. k sct-nano • To\hlfO Ide, aSUShrnr rulJ!Q(cur .
Int"l'rttauon Sc )àmamun (Mo"")iJgr l, >"Ileko Okuni et Gohei Koreyoshl N.k.mura, Fuml ."
'II}·OS 1li, , c. Masayoslu (Sel)un) Kawani.slu, p/>a!o :"I.osao
Ta.l:amlne 1Namrlw, l''POUl< dt Y"II' J. Aki~llo ,> Sadako Sawamura. 97 - 10 ..."bUle.
Produ(c-Xl Toha: pmduClru" HOSuke!Cr Honrna., . • Tamar, diwmlart Satoshl Chul:o; munq"
Katapma / Tokaa, Ir 111s), ~!a"ko Okada 2685 ml· ScénariO conserve.
et Shlgeharu ~h}agi hlStOIr, yok",. lcluro $aito.lnrerpritauon ·Ken Uehan fKmdrr
15hlOaka, la ftllt} , Hlro,hl Nlhonranag l ,. . '" " Of/glnalt ( , Ile des « DIX meilleurs fr/ms " de
Jun IduroTaruzaki,lCOlono . Tosh v Sepuel Nago"a), Mleko Takamme (Mlm), Ymuko
1Tllk~hara). 15.10 Klmura. Bomaro ~hake h . la lasUrnl
pOlO Kazuo Yamada; dtcoraleur S ' Kw01la Junpo. Tan 'ami (Fuscloo So(ptll), SanaeTakasugt (SrouM
Ht'lhaclnTO Oka".l. Sadako Sav. amura. 84- k mU_~lqUt Ya~ull Ki}'ose ln' .alo.hl
Ch U·O, 5okurol), Chleko NakaJma (Erko Matsu""",,),
- 10 bobine, (2327 ml. "iègauf perdu. • . ,erpmaIJon
MlLhl} 0 Kogure (Okum) Tornoem 0 63 HaJime !zu IHrrohisa), Mlchl}'o Aratama,
Contret)"pe à ta roha Pal< de !.cénano ' On (ani 9 octobre 1952
1 GOh'I~, 50 Ya~l1arnura (Tomonolo), Jun Taziki
fnazuma Remara Mtlcuru, Yoshtlco Tsubouchi, AIu ..
con"cne
(Jon, 1'l'"U\ d Okum) , Erko MI}'oslli (10 m' L'Eclair Tani, Fumll:o Hanma. 95' - 10 bobIne<;
le film delTI! une crl"e familiale observée d'0 k 'ft Production: Daiei Tôkyô, directt'ur de producuon .
. 'unJ), Kamatari FUJi\'vara, Kan Yanaglya, (2628 ml. Négatif perdu. Contret}'pe' la
. .elon pluslewS pOlm~ ..1e nIe ~anuk(\ e51 Shozo Negishi ; histoire origmale Fumlko Toho. Scé.n.u-10 conservé.
une anaenne baUenne aUJourd'hUi mère de Kumel<o OtO\\a, Srugeru Ogura, MmuwakaJ
Hayashi ; scénario; Sumie Tanaka; assis!?"l-rœ-
deux entanb. Tabo ct sa sœur Shmako. B~nraku 90' - 10 bobines (2487 mi.
lisateur : Fumiyoshi Saijo; assislant-opemtrur
Cette derruere deslIe SUIvre la m~e \Ole ~egauJ perdu. Contret}'pe à la Toho. Scénario 66
Clm~er\'é. Toshllafo Nakao: photo: Slugeyoslli Mme: Ani imOIO 19 aoûl 1953
que sa mere. tanl"!.s que 1akao est plus d~omleur ; Mikio Naka; musique: Ichiro SailO. Frère aîné, sœur codeut
proche d. son pert Yagl un an<br, lpc.logue. Okum est une belle femme née dans une
Intcrpritati.n : Hideko Takamine (Kiyolw Koo>on), Producuon DaJei Tôkyô. dmc[rur dt prodUctJOIl .
Namlko t'St troublee par J'env:e de q~JItter famille flche. Elle est counisée par
Mitsuko Miura (Mirsuka), Chieko Murat. Nobuo Mlun Im!oucongunlc 'Sat.SeJ Murou,
son mari pour un !lornme pl:Js reune el Tomonojo, un jeune SarnOUIai, mais réalIse
(Nu /ko), Kenjiro Uemura (Ryuzo,1e man de scenano Yoio Muu1i, QSS1Sl4lll-radlSaltur
ptU'i senslble. Ialc-.bald.. Son mar~ ;'t' rend qu'eUe ne l'aime pas el épouse Tori. Furieux,
Funuyosm S4lJo; assistant~rolrur To~hllaro
TomoDoJO tue lori avant de prendre la fUHe. NUlko), Kyoko Kagawa (Tsubomi Kunlmun,),
compte du "holx auquel sa femmt' est Nakao; pboto Srnge)'oshi ~lme. d«orotrur
Jun Negami (ShuZD, le frire de Tsubomi), Sakae
confrontee f'l les senum~ms naJ\sants de Tenue de venger Son mari par le code
Mlklo Nala, mUSJqut feinro Salto.
d'honneur des samourais, Okuni, accom- (Eitaro) Ozawa (Goto,le boulonger), Kumeka
Namtlw commencent a le dt:-sesperer, La Inluprétauon MachLko Kyo (Mon), Masa;'uL
pagnée de Gohei,l'un des domestiques de Urabe, Chieko N.lakita, Hisako Talabana,
ŒI!>C attemt son poUl[ Cuhrunant au momem
Osamu Maruyama. 87' - 9 b~btnes Mon (Jookiclu), Yosluko Kug. ($on), YUJl Hon
où Na,nuko dispuail avec Takehua el où SOn défunt éJX>llX, commence un voyage qui
(2392 mi. Contretype à la D.. ei ScenariO (Tallchl). Erll Funal:oshi (&>0010), Reiz.buro
Y.1gl sombre dan~ la depl"1'"":~lOn, Son fils durera des années JX>UI rerrouverTomonojo. YamamOlO (Akiua,lr pire), Kumeko Unh.
T.1kao pan i la rt~l h~che de sa mt're Elle Un Jour, Okuni lombe malade el Gohei conservé, d
Deuxième des « DiX meilleurs films~) e (Rrki, la mire), Manlaro Sluo (!.'aru,hl) 86'-
re\ lenl. t"ct tOUt b. e par CP qu elle decouvre prend som d'elle avec dévouement. Ils se 10 bobines (23 78 m) Contrelrpe a la
de la per~onn.ilite rie SOn mar. renonce a ~tntent de plus en plus proches et les Krnema Junpo.
DaJel Scenano conservé.
lt qWttt r t'preuves qu'ils om traversées ensemble CinqUième des « Do.. melUeurs fiJm", ~~ de
font tombt-r les fronnères entre la maîtresse 1953
60 64 Kmemll }unpo;.
t't It! benueur. Ils trouvem finalement
Mtshi FMu 22 JanvIer 1953
Lt..,., 2. J novembre 1951 TornonoJo, Ce dermer, réalisa.m qu 'lh sont 1954
amoureux, se moque d'eux_ Fou de rage: Un couple . S nl'7UIllI 07
Produc!lon Toho, produueur S P d 1 Producteur a
FUjlmoto. ImWIIe
L.__ inezuOlI Goht'I Jt! provoque en duel, entraînant a ro Uctlon :01.0,.. . Yoko Mlwk! ct rama DO 0(0 1 5 jaIl\'ier 19 S4
onsmale FUIni1:. H4 nrlUVtau 1 ra.illtl1e~ deTomonoJo_Emporte FUJI n'loto , S(('flarJo ongmaJ. N ka! d((oro- Lt Grondtment dt la montagnt
A kal11 a ,
stmono Tosluro Idt" tt Sum1tTan(' 1.. Y.è lu. par la toler(', Gohei le me, To~h1ro Ide; photo ..a 5/que khim PmJUl1IOO '1bho; pmftk.ttuI :Sanezunu FUJunolo;
Ma t ..... POIO
h . M U}·.una, mu
Si.o alTIil, IlSSlS!:Ofil-reahsatau Ma'iol lu l'ur Takashl '" 1 (l'"''u Naf.i1haru), hl\IOIR ongillalt Y.1.'iunari Kawabata, 5Ctn.Jno
(5e>l ) KawOllllslu, """ru"", Sal";hi cr~
un . • . K 11 Ul' lara
61. SatlO. Inte/praoOOO e~, ) Rc:ntaro Mlklll1l Yolo M!LUkl: (tisj~t(Jnl-rro!J~ltur Ma.'\.J.llon
musique (;UITIIO Haya!.aka l ' U),
OkaIlSan Yoko Sugl (Krkuko,1 'POUl< ~ "Ill (ShlgrlIChl
Uehara (Hillsunosuk~ Ok nterpretallOD Kt"n 12 IUIn J 951 Kal..xhi. phol(l MasaoTaJnal, dClOmttur Saw.Ju
LaMën (Ryoto Takemuro, ) Kl'IJ li Kouol) \ara (Nllvkllhl,le
l M'ch'J'll,I '...",,) Y.. L-koamotO), Setsuko H Chuko, mU~Jqu~ Ichlro Salto. fn!erprrtaoon
SI ara (af! FUJI\ ,
-r- ' U L l u1naLll" (Sotoko 1 Production SllInwho prodUCltUr . JchltO HOl'akOl't,o), Kama -r.k la nlod, Man ... o St'l\uko Hara (Klkuko Ogala), Kl"n Ut"h.lra.
DieU). Yolo SugJ (MIl~uko M ,(J , '_1. bana (la a,
NagaShlma, Sûnllflo onglnlll . Yoko MJluk l pert), Hi\ako T.l.I.J y Iln T.tSluro, ALlra (Shullhl,le mali), So Yamamura (Shu9J Üf1Jra),
Kawru Haruk S urotO), Aklk"
' 0 ugUDura. Ranko Ha
(hbr~menl ,ldapte d'une tOple qUi a renl Okada (Kuml. 1Il ~rur),Ela _kur 1"'-1!\()\IIl,
/
l-1 Ut'kn Teruk" N'gaok. (Y",uka, l'rpousr), )"oko Sug'
Kan Nrhon)anagl, Ke!JU KobaYi>1u KumnO!, Tam Yat"ko I/UJ11o. 87' 10 hohlllt's
U..h., HlsUoTÙib.na 96' _ 10 bob eIco POr:e le pr(Onut'I pnx d'un ton tOurs orga· , k'Jnout:
Nakaklt.1., 0011 .. 11 l . rdu COnlrt'l) pl" a a
.1 (EI/w Torum/u), Yat,"k" Tan '.nu (lkW), Clueko
nJSt' pOUr les t-to!Jtrs du prlJI1alrt'), .·g,"1 pt' N.k.klla (FusclwArharo), Iùeko SlUfU 94' - 10
1655 m) Negatif perdu ('Ontr..ty ln
GSs1st4l1l r.... 1 . HIrOShl (J 372 m) Nt: Il ..t'nt'' bohlJll~ (2 591 01), Cuntn:t)pt' I:t 1.1..1ple d',lf-
- .. P("t't '-\ljlsat~r 'Teruo hohn photo
SU"Ukl d foho Stt, Ilarl O cu t hlvl' à. la u)ho Sc..t"naTlo ton~rvl;
, ((onlleur Mas.a.W'l.hj Kata, mU~JqUt'
IX!eme- de... Dn mrlllt'ur\ fihm. ) ,le FUJu""t( , hmollr qUJcL YI
Alli"'" lu"!" naro lt'D ) V ollrnI'hllJ.k
tM délermmée à. OU\Tlr et ~ diTiger un café.
. atsu .Ulla h a, )Ct- 'z· kokoro 3 mal 1956 Shm)l 'emble touchée par !.1 détermln._
).unallk.I 1«0"'[,", c. ' p 0[0 k. SUJII' nO
b
';Jdtos J Cl
khuc SaI·) 'OlcrprClaflOn K luko. rnU.~lquc
IUa r ctUl d'une ipouse Uon et promet de l' ... der
L' C",II011 Toho, procluctru" Ma'>akat5u Kaneko
Bugiku 22 Ulll 1q \4 Aancd,), Hldeko T.k.: ~'t Ueh.r• (l,
Dtmim chry,,,,"hànes "k Imur.a (K ne Tomak0, J'.C"plll&c)
l e "t..Ù'lia "'" Ptol ezunu FUJimoto; "",""oong'ooI ;ToiliIro 73
, 1) ,lto Tuk,[ , s~ hofO Masao Tamal; . d'ecomfcur. 5alas h·1 N"fIClleru
Producuon Tobo. ~rodul'(liJ Sanezuml ",)I>.1'asl" '-< .hi)", Uni), KtI)U 20 novembre 19\6
, .(1<1, Jnll' II
Ide, P uslqut l · 5allQ. )nltrprtto(Jon
' le nro .
FUJunoto, Iu<tom .mgiool< Funuk.) H \ as l, Chuk'0, m Au gré du courant
Tomoko), - ruka N.g.ok. (1 U (l, Iri" d,
scmano SunUt Tanaka et To . . rurc Ide iK: ~a.ka. Co renJl~ft'Ur.;: II a merc), S.aliuo
i'h deko TakamlDe (Kiyoko Tomll.), Ke,)u ProduCllon Toho, producfcur • S.an~luml
ran[·RIIhso[/IIJ ~US.}C':JlI Sa,UD) K.man: l'" a\allon Kak 1 Kobay.shi (S~lnjl, Je mOrl), Mmoru Chl.kl FU)lmoto, hlS[OIl, ongmol, . Aya Kodo., sem..
tle 1). Hldeo SUlukl (pa. e 11 (pal.
pboIo Ma",·TamaJ. dcwllllrur Sat<lsm Chukü, 1 rUe 2) 1 1 . (YoshlzcU<u, l, rrer< d, Shlnll), Chieko N.kakIt. no ;Sumie Tanaka etToslnro Ide; asrulJlDl-'o..
=,ut
1
c - \(31-19111) N. -1
(K.h OlU , son épouse), Elko Mlyoshi (Ko, Jo mert),
)unua, Cho,hlTO lshu Ichi: '>.Ut). COntr [}pe et (api" d' J eg,ul p'" d u looltllr ; Masayoshi (Seijuo) Kaw.rushi; photo ,
latcrpntnUOD Harulc Sugunura Km Kumbmlr), '- arc live à l li Akenu NeglSlu (Swruyo,J. sœur de Shlnll) , Haruo M.s.o T.m.i, déco,""ur S.toshl Chuko ,
'cenar 0 cc n\t"n e a oho.
5.l.dak'l Sa\\amura (N'obu ~GlmcJ), \..h:l\.&KI) T.nak. (KunlO, Je m.Ître d, Akaglya), Ranko muslqut • Icblro SailO; dlTtCIJon muslcol( "
Tcmokû" la ft'mllle
HO"""\d (Tama, Kotl<,), )ltJ« \loc IUU du docteur Ikul Han. i (Sodako, l'épouse du m.Î[re), Yoko Sugl UmelUchi lUyomoto (musique de sharni-
Kmec •. eCOUHl' un jour, en tonlb 0
/TomJ Suruil), Kt:Tt Ueb" , l TabeJ, Hiroshl s )J l' " ant \lIr (yumlko), Toshiro Mifune (Kmluchi), DaJsuke sen à la manière « kiromoto ))), son
K"llIIDU .!,Jyosh: ADlU}, Inek'JAr na SocluJw
(ur .a . "-lue 1 infirmière de
\On man K.to, Sadako S.wamur., 97' - 10 bobmes Choshichlro Mlhml; lumliet . Choshuo
l'SI am()4re'u'e cie lu; Prhe d .
SmukJ), Bontaro ~Ilak SoncSl!ke Sawrr.'ura, "\ e pafllque. eUe (2675 m), Négatif perdu, Contretype et lshu. /mtlp<iuIbm Kinuyo r.n.m (Riko (Oharu),
a , >Ir sor t el' pour lui e. .
O'lSuke I-:uo, K'rIn<: K.bur.gl Yo IL xprllner se!! CCplf d'archlve à la Toho, Scénario conservé. J. bonn,), /sUlU Yam.da (Tsutd)ulco, Jo paU'Olllle
Trubou hi,YadcubllllC 1~1 1 ~b trqw 'c'es. )r me elle ne peUL pa\ avoir Tomita, veuve d'un riche propriétaIre de de ). mOlson d, gmb",), Hldeko T.<amme
'-7
( - J 6 n, , eg.c' perdu l ontret) • La
u m d enfan' son mari, pense-I-el1e. aura peu m.gasins des environs de Tôkyô, connaît de (K.tsuyo, sa rdl,), Manko Ok.d. (N.koko),
Tobo ScenaŒ, -Vp d( r son de ~ter a' ec elle s'il s'attache IUJ. sérieux problèmes finanders. Son fils Shmjl Haruko Sugrmura. Sumiko Kunshlma,
Sepucme ct DiX ' .... J~ rs fùr: s dE m~me 01. nfirrniere. Son frère suggère n'arrive pas à faire marcher son affaIre el Chlfko NakakIt., N.tsuko K.h.n. SeI)1
Km""" lUIlpo C; J au heu de s affronter .i son man elle Mlyaguclu, D.usuke Kato, Nobuo NaJcamura
dépend beaucoup de s. femme lUyoko,
dena.u lutôt Touver un jCWle homm~ qUi Cette dernière voudrait elle-même ouvnr 116' - Il bobilles (3 194 m) Négatif
19S5 tc.mberail amoureux de la Jeune fille. Ils son propre café. Elle parvient à réunir un perdu. Conrret)pe e( copie d'archi\"e à la
69 dl<c denr que le marchand de légumes Toho. Scénario conservé.
peu d'argent, mais sa fàmille le Iw demande
Ukigumo Sc kIciu . . erall parfait pour elle. L'infirmière Hwoème des ~< DIX meilleurs ftlms » de
Nu.... "o«ants 1S 1;.Il' er 1,,5 pour payer le mariage de Sumiyo,la sœur
"'1 1(' marchand se rencontrent, se plaisent K1nana junpo.
de Shinji. Déterminée à ne pas renoncer,
Production Ti>hl d
p:'1.l tlC"tur ~c:.."elU~
el fml'~t'nt par se marier, à la grande satis- Kiyoko demande de l'aide au frère de son
FuJImorQ h ... ~ talUon de l'mqujèleTomoko. Mais l'innr. 1957
, lIt' nglllillc i :.JJ'!1lK:, 'la ash amie Yumiko, Kenkichi, qw travaille dans
{UDart k t " l,
y: mlpre dt' rtmplacemem se révèle encore ]4,
Klhadu Ohm Ut. a an! rcohsol cur une banque. Kiyoko va le vou fréquem,-
plUS attJrantt' que Ki)"oko. 28 mail 957
at!) h! C1t .kpb ML".. T=
A.rakur<
rllI~ur ' al, dcm ment poli obtenir son prêt. Au moment ou
Unt femmt indomplte
Inturrétullon I-Itd ~'1::. ~_ l~lJr t~! Ir, ~IlO. les choses prennent une IOUInure favorable,
prodU(tl<ll Toho, proclucttur Tomo}'ula Tanaka,
M e . . . . . , 'une (Yuluko KodJ 1956 le frère de Slllji, YosJukazu, survient avec
.sa ukl ~ "1 KtuJu lu ), 11 hJ51o/lt onyUldJr -Shusei ToJeuda: scmano Yolo
ak.lklta Kurul l ,"Th m1 hG) f , lekn sa femme et son fùs. LUI aussi a enne de
Shuu Mizuk:i. photo . Ma')ao Tamal , dùoCQrrur "
rOsell, h.a(J 'tan-.~ u~(', )"tar,t, (Jkada 1+ J.nm'r 19\6 mOnter sa propre affarre et Li veut emprun·
......gau l')U Hm 1) Pluit )oudomt Yasulude üwalugaslu, mllSlquc Icluro Sa)(o,
L"_
n..lto rSClklChl Mukal M 01:1 'kt
ler de l'argent à son frère. Enervé et mqwer,
Praduc' ,00 Toho prodUCltUn SaUl'/Uim son : Cho"hJCruro t>.-hl.mu ,JUDl/ln' KUlchiro
NOIlko Seng k a} url Molu h~, ShinJi se rend dans une stallOn balné.ure .aVt.'C
H L J u, TfJJU M .1. FUJlJn(,to et Krokl( hi Kake\hJla, hhwm UfI- lCe sa famille Klshlda In[frpmalJon . Hldelo TakamlOe
elIUlhlr() Okav.;a .. , b - t<U.olml, Une geisha. Dur.ant son absel ,
HJ ' no Ut, K.u! l alDaJt LillO K1shlfia, Sl:alOIJO Yoko MilUki, k et d' obtemr (O,hlma), "en Uehara (T,urllSClIl), M'''yula
oUnl"s. Akira St ra. 5.idiko "RY
rhol.D Masao"Lma.., dWHulrur Sa!~hJ ("huk(),
tente de cuJp.ablltser K.iyo a
, .
delle qu'elle VU'e le pre' qu
~
d lU
'elle a 1 ICI
1k
Mon (HIII11<I)1I), Omuke ""'0 (OnocIa), T'l'U}"
- 12 bobilles (3l81 mi Kimura 1 -' 3' Nilid" (Kunum), E,U'O Tono 0' pin d'OsIuroo),
mu"qlif!ch' ' Shll]l.Sano te de Ym 11 alti
Contrtt}pt-"' f't COpi" ..J' ~.1LJf P rdlJ lTo l,1l{() Inlerprfrouon lement obtenu au camp d d Torul.o ""lu (1. mi,,), Sel)l Mlyaguchl (So'"""
Sc' l'l.1ro:,J-UV 1 ,RI1l~ro'lamL c. ,. ) our lUI l'man er
enolTlO C(Jl)strvl: it .1 lohl l( lIu J, .x'L'iuko 11ara (Fumlko.l rpJU'ol , Elle va VOir KenklC 111 P ..' l,
e ShlJ1J1 deCOll\-'Tf' t:!o Jr [rifr). Clueko NakakHa (05U1U, la sœur),
PrenlieT dt'.> D .... ~1)kO Kaga\\-a (Ayako, /0 nmt), ~uJu
IX melHl"Ur fi ""baya lu (., , ) encore con~eil Lorsqu r: '" .u bureau Mil~uko M1Ura (Dru), T.akeshl S.1kamoto,
1loc:ma Junpo ! QI d nmIiHhllmu.MllU) Akt'illi Negl~ Il , . de !><l 1('11111 ..
tH lIlIlI 1'" fTl'quenres VlSlteS _ à soupçol1m'r Haruo Tanaka, Noriko Sengoku, T.ah .. lu
ll1t· nl l"
d "'I>'II'ecJc "",,",hl), Selll'" (Jllda (k ,hd d u banqUier, 1J (om_ ,L.o apprt"nd dIt' Sh 1111 ur.a , Tamae Klyokawa. Sadaio
70 Chf D L M.aI S KI}O
'1.._ .11 ut Kdlr, (KLn\t1kllmJ), Chu.:,.n UI1t.> lIai~on-
....iekc.l: d.ykl1i1 li J,
. .lump Jzu, ~adll() S.:lkal Tt ru,,-O
ade av('l. ulle gl"l\hol tll'Ill Sawamura. N.al!oW:.o KAhara. Ya~uloTan'anu.
ffit'm<.- ...on elot..l.P Clwqll~t" par J(, lom 120' - 12 bobmes (3311 m) Negml
0... oIooIu <1gd.ol:ol Y. l
() 41 . P 0 l.lull.'c 90 9 bobines l Ul fait unC !'I't'nt' eUt" \-.1 dtel Ymmko, perdu ContTel}'pe el copie d"anhlve- a la
iGloiscn.' , 21 tp'embr 191\ 1 ln) f'.j" f , d ShIOJI.
p ., "IsoU l : Ch<z les 1..... CI 'PI d' gau pf'rdu. COlltrel} p~ e
1 portt"n1cnl e d nt' pol~ ùnql1lt'ler dt: t.t' Toho. Su:oarIo con ...er\"e.
uaUUIOO Tt 1 es an tu"t:., la TI,110 Scenano cvn' , n' qUlIUl con!.
l'Ille t'
os De [t'Iuur lhe.! dll",
~ If), producttur S.111 nl lesge . , Au débu, de l'ereTmho (1912-1916),
t .7U 111 1
ql1~ p.."r1.'>t' ,SJunJI ellw .lJlIlonct' qu t'He o.1UIll.a, la fl'nul1t' du prupnt~t.uœ de mag.a-
'IIOUH
Klyl) k0 ft
ru "n
T 'U
..I D -. travaille avec acharnernl'nt CoJJtn·t} Pl' l't lU111t' d'
rte Clrcomtanllcll" pour un
Blcn qu'elle lasse lOut ce qu'elll' peut pOlif " .
Su'nano l(Jn~('nl' ardli\l' . 1
a a lhho est une pe r Il Ct c'e.\l une cbarmanle Vlellie elam<.lkante,
~U()Il 1(' maIs
, . que pour une lemme, (' e
lill T<;uru.;an a une liai~on JYl'l unt~ autrl' Anzukko (( pttll dOn llln VIVant avec sa ptllte-fiUe Fue, qw ~lIe sur
~ne. 0)11. el 11 [Talle OJuma plm. coml1lt= lOt h) VII
parenl ... dan ... une \latlo, d. .l'·t't Sl.'"
bo
dur<' tO U
'te la Vif». (J. N.) les de'ux Jeunes gens pendant que le pere
UDe emploree que comme son épOU\l' l' . l C nJont travarlle T.mguchi, le professeur d'art du
f\.anllzama. Son pl're l-!, 1 . agu(, a
Cene denue"" ne le supponant plus, déadl' el~ lira r fi lycée, demande à L! sédlllSanlO fiUe de IlOD,
l'I romanllt'r à \u((:ès p' • p 0 l"~\l:ur 'b
dt' dl\orcer et retourne \in'e à la campagne , " "n"'qlJ'ell, , uma 2 ,"ptembre 1958 Masa, de poser pour une pelOlUre qU'II
agt' de "oe mancf mais Il lu' 1 c; e~t en Jw,,/tig
Elle obuent un emplOI de dome,uque, maI> ' . 1 "SSe la l ,_ d'i(t, aimera.! l propo~er a un con(our~ PendaDl
de dlOil)lf, Pour AI17ukko l'", llX.'rtt
reahsam blenrôt que l'homme de la mal , l'preu'"e dfter Nuages Toho, produCleufl , SanelUmi ce temps, Yutaka, son frere, est accusé par
ITIm.1Jllt, COl1sbte en une pr 4
produCllOn 1
!:lon t'si Jrnrê par elle, elle se hale de remrer Oll1enade' " . et Reill Ml wa, hIstoire ongmo e " ses camarades de classe d"avOIr copié ~ un
a\'ec k' pretendant, puis en a "'elo FUl'm olO . .
iTôK)Ô. Fauguée de ':ie~ mésaventures SUL . Un moment d Den ", vva da', seinana Shinobu HaslllmolO; examen. Us ne l'atment pas parce qu'û est
(omemplauon du lac Yoisin. E1l . •
(tiSlStan 1- rOOH5Ot"'r ' Eizo Sugawa, photo;
ct'<;<;iYeS, elle accepte de se maner JH'C e econdu lJ • Ma;ao un Alnu, Fue, de son côté, est tombée amou-
.lin ... , plU\lt'Uf\ candidats Mal' 1
Onoda, un gennl maIS pa.res\eux taIlleur, et . . S arsq u'
ramaI' . (couleur Tohoscope) ; decorateurs
. reuse du fils du dtrecteur, IGyoshi. Lorsque
Jeune homme venu de Tôk}'ô bl Un
commence à drriger son magasin avec eflÎ · . . ,. sem e lUI h · Chuko et Makoto Dan; musIque , sa grand-mere Je découvre, eUe se rend
p 1.lIft:' alI1~1 qu a se~ parents Je Lb SaWs 1
aatt- Elle denent 51 .lcove qu'elle boule. , u raire voi Ichiro Salto; son: Mas,ao FUjl~oshi ~l chez lui pour dIscuter de l'éventuabté d'un
. . m R)okJshl, \enèlement épn5 de 1
"WC le clImat p.1Isible qu'Onoda appréClaJt "1 . a Jeune Masanobu Miyazalu; lumiere: Chomo lshiJ. manage. Mm le pere ne veut même p.u l.t
1 IL·, le denonce au père comme trafiquant
tam. Elle commence à se détacher de ...on Jnl<rprilatlOn :Clu.kage Awasluma (Yae), Choko renconlreI parce qu'elle est aussi une Arnu
de pro ... Uluees pendant la guerre.
man et plonge de plus en plus dans le tra- hda (Hlde, la belle mère), Michiyo Aratama Fue s'enfwt et sa grand-mère, rrunée par le
,'al!. Se senlant déLus.", par sa femme, Onnela RyokI ... tu ambiuormt' de deyetlir romancier
(Ch .., propnitalre du restaurant), Yoko Tsokasa chagrin. meun peu de {emp~ apres. I)'on
trouve du réconforr auprbi d'Oyu. celle.là Un Jour, il \t.' decide à demander la main
(MIChlko), Isao Kmlltra (Ok..\O,le JournalISte), trouve un nouveau trav;ùl grâce auquel il
même qUI etait Ja. mairrt"sse du premler d'An~ukko à son père. Helshiro a déjà GanJlro Nakamura (1Mlsukt), Keiju Kobayaslu espère oblerur plus de cOIl5Jdéraoon pour
man d'Osluma Lorsque le frere d'OsbJma refuse de lIre ses essais el, appréciam peu
(Ha~uJ" le fJ~ aÎni de Wasuke), Darsuke KalO sa famille. Mm il meun acadeolcUemenl
\lem à Tôkyo pour obtenir un prêt, ù lui qu'il se déclare après avoir dénoncé le pré-
(J'anployi de bureau), Haroko Sugunura (To;~, des la prerruère sem.une. On apprend que
apprend que Tsurusan e\t en tram de mou- lendanl venu de Tôkyô, il J'avertIt qU'il
la bdl, mire d, MlChlko), Nijiko Klyokawa, le poman de Masa pernt par Taruguchi ".'t
nr Elle coun à son chevet maJ~ Il est trop ne dou s' auendre à aucune faveur de sa pan
Kuruo OlSuka, Yoichi (Htroslu) Taclukawa, accepté pour une uposmOD el une souee
lard A son retour, eUe con~lale que son Sur le plan liuéraire. Le mariage se fall
Kuml Mizuno. 128' - 14 bobines d'acheux est orgarusée pour le populaIre
maIl pas<;e de mOlDS en moms de temps cependant et le couple part pour Tôkyô professeur. Le frère cupIde de Iron, à qw e>t
(3543 ml. Négatif et copIe d'archive à la
dans ~'atehl'r el elle le SWt un jour Jusqu'à
peu apres.
Toho. Scénario conservé. revenue la maison apres 5.1 mon, annonce
la maison de sa maîtresse. Quand elle corn. TrOIS ans plus tard, le couple va o-ès mal. Les aux deux enfants qu'ils doi\"enr déménager.
prl'nd qu'il s'aga d'O}u, ellt explose el manuscrits de Ryokislu sont refusés par le~ Anor son départ pour le concours,
1959
commence a frapper ~ nvalt'. Onada abm édJtelll"S, qui les trouvent démodés et conve- 77. Tamguchi conseille au frère el à la sœur
doruw les deux lemmes et fùe furU\,emem nus. Il bail et ne cache plus sa haine pour 29 mars J 959 de rester eTIs.emble el de ne JanlaJS b.usser
Katan no kuchibue
par b. pone dt' de.rn~ SOn beau-père. L'argent manque et le couple les bras
Le Sifflement de Koran
t'~t obligé de déménager souvent el de Producuon 'Toho; producteur .Tomoyuki Tanaka,
19 58 mettre en gage de plus en plus d'objets hlSloue onBlnalt : Nobuo Ishirnori, scmono
J 960
AnJ:ukko obuent alon de ses parents que Je Siunobu Hashimoto; photo Masao Taml·, 78
AozuUo go kaidan 0 agoru
couple Vienne loger chez eux. Malgré le!:l , l eur "SalOS 11 OnDO
AozuUo n maI 195H (COUleur, Tohoscope), decora
prévenanu~s t'l l'aide de HeisllJro et de sa Chuko musique· Alara 1f u ku he , son'' M.sao
.
roki 15 Jan\,er 1960
Pn.dUCl!on lbhe., """"=Tomo kiTanak.. ft:'-mmt, la halile de RyoklShi conlIe eux nl' ' ga Juml(rc Quand une femme moote l'escalier
histolltonglnal< Souse, Muroo yu , FUjlyoslll eL Nao Sll1mona. k
((·SM· dt" monter, car Il les rend re\pon ' 'n MasJ} U 1 Prod",IJ'" Tooo, produaOlf R~1JZO IGku,Jullla,
Tanaka et Naruse phot... 11 .St.QkI,no Sumu:' Choshiro Shimol Intcrprefoll O 'ho (Yuwka
1v1a'i3.QTarnal d sabh's d~ \on échec '--méraire, La SJluatiOn sanano onglnal R} uzo Klkusluma, assistant
1altUf Satoshl Chuko
, LU
' ~co Mon (lyon Hotakrnulw), TakasJufiillKlI - . ) AkJr~ rtali\1ltcur Sakat' HlTo~a\\'.il; photo Masao
• mU'iI~Ut Ichtro Sall( dt'venaJll liltt'nable, 1" couple relOurllt' à '- ex! (Maso Jo ,,"n1<,
son, Ma.sao FUJi}'o!>lu Cl MAsan!")! Ml ) d,ls oîné)., Ryoko K a 'k cl (Turugu<hl
JumJer~ Choshlro I~h J lU }ollakt, Tôk.ye, La \t~paration est plUSleUr\ fOIS en\'1 Kubo (KJy",hl Tru""" ) , Aktra,Ta 'araJa grund
a ' Tam;u (TohO"-ope); drormleur :Sa,,,,lu Oluko;
mi,,), mU~lque To\ll1fO Ma)"uzuml son Ma . . .lo
Yarnamura (Hmhno 1~ nterprttalJOn ')0 ~<lgl-e A la ~Ulte d'une nouvelle dJ\pult', -
1emoure), . k M 'osl1l (J,an",
El O I} " ' / J I c d'lkan[(). FUliyoshl t'( Nolo ShuTIonaga, luml(f(
Nalsukawa (J'~ ) K Llla~ama). ShlJut- An/ukko qUlllc- Son man el revlE'n l lho KUmi Mlluno ( Fue' la p('(JIC .'
d' ([Cur dt 1(lOir), Chmhlro Jshu, kluroYadohara..lnlcrpmauoo
(Ki ... lI.;(, Kag'"a (A!uukko
}ù<o "~s. pan-ms. A KarUJZlma dIt' (.ollr,tate qUI' 1:akasll1 Shllnura ( TazUIHI, J ( _
y l,lo ['11,), Y'"du (HIC""lll) 1: ,'al )'0.,111luI11l
l~ loupl, {(Jrml' par son frên: H('IJ1O',lIkt, t 1 Hldeko Takal11U1e (Kelko Y/Uhlro), Ma.\J.} ub
1.
Jô Ha"'D1' ,
(HCIDOsuke, Je flis) , Isao KI alhlK.awa K}'uYamachaka ( nJI lb' 9 bobIJlt'\ MOff (FuJl",kl,l, banqu ..r), Rflko Dan OuMO,
Urwhl)'Wnai, Chit'lo NakaL mura (RY(lkuhl l'a f('IJlInI kl\ah), un mOJl1l'nl t'bran li' par
TaJll11.l (Wakorupa~ 1 pit' d'a.n.llIH".1. la ""' h,il=j, Tatsuya NakadaI (Mmo"", J, pmt),
""ISUI (RI,..,,), Krifu Kob l.l (SomlO), Mu," 1(' 'Pt'uadt' qUI,' l('ur oftrall son propre (3463 m) Nrgauf t'f ~~ Dalsukt' Ka.to (StklOt), G.1nJlro NaLamura
K.to, Nobuo Naka aya\llI. Dal~LJke COU1)lf M-fll'l" . .
Il f' s ("ln' n:conoJH.· l.t'~ pan
'1llS • on ...t·p;(
C'~.-I41. mun., Nat\uko t~_1
,. '
Toho Stt'lh1 f1 ~
0
J' pris dt' la fJVIl'H (Goda. /'hommt d'aIT..1t j, ElliU'O Oz..", a (MJmb.:l,
~o.wJ..I.{J
SaWilnu 1.. ~ lira, Intt rrogf'nt, t'ux, ur lt: caraUl'rc: di'hnl dt'r ou t: . J
11 bob r., LVunOru Clua}j lOB' _ Id Qu no .-1 1 L'hi\tOlrt' ~t' 'J d'Hokkli1do, ou }on Kt:lko AWolJl (YUCl). 110' - 8 bobine ...
(299 J m) NégatIf' " n lU" la !>('parauon d'An/ukko ,J. d
Ch(lO~l' lin'" l'If'
(un liUIOdHOJll' ) ,\It
Lnt. Illtrt.- p n AIII U (3042 m) Négatif t'll:0plt' d'arlhl\e.1. la
pf"r'lu R !>t,: 'luAll/ukko dt'\lrall qUlllt'r l-t.uaJwll~lli" un, f,lUI .... Sa h ml11t' t"~t mOf(l"
)iOkl'du hu • . ru , Tuho ${.~nJ.no t:onsen t'
' n qu I-'lIt, l"'StJ1ll<' que (~ la !.l"r- 4\~ Sf'S cleU). {Il
Une \01\ dl' narratrice OUHl' le ftlm rure,. le, l''Joux l'appa
L'aprè . . -nudJ à Gmla. Il· ... rue... el les bar~ . 'rtl'ment ~dll «Vous êtes telle un bateau qUI
dt:pen"c., ohhgato,~ !'<>ur \ont d('~
rrc ré du venl, bientôt vou~ aUTel unt' de bOire qUdnd fUjt5.1kt. le dtrecteur d.
sont comme de . . ft'mme~ dt'l11aqwlll't:'~, » Lt.~ )('ndemain OlalIn au l1Jle Mt f'\.~.))
ItJ1
Au bar ' les ùla ... n, de . . hôte..,\es corn . pellt d' ,~ .lU g n de ma.riage, m.us vous ne !)ercz ~a.nque, Mnv(" avec une gtlshJ. K'elkfJ,IVft,
Junko dc"aoulée la "Jeuner D' . 1 agre"e. la pro'oque et ". ("t fUtr «Pour
mentent le manage recent d' une de leuT\ rtoPO"Uo .
long letnps proprit'lalre,) ccouragce,
collègue . . L'ime d'eUes, t.:eH~o, IUle \'l'U\'t'
o . quesllon'
« Comment l'tau \ OO'e- man , Sans ne
pa> bo t plu; que de r.!>on •sur son Iteu
=
~w elle se prend geiW' C·... mus que
hel honul1t:"? « Pa.~ \TaIInent bea:OU,te ~ ' ka t 1 atme. » FUjlSaklla raccomp.ognc ch., .U.
d~elrra\;U'
l)
~a.ns enfant, ... e voit pnee par le gerant .J Le parron mécontent 1averUt : « Tu
Kelko. mats très doux Un ,l'epond et lUI fait à son lOur Ilne dédaufJon
Komat.<.u dt' prendre au têléphone un chem . peu gros e 'ée pour donner du plaim aux cltents.
etre, mah. le!) gros SOn( sauv peUL· d'amour, Elle lui racontt un rêve ou efJese
Imj)(xt.1nt, Minobe. el de blTt' ,( ce qu'II e!t pay r. ses va rravaiUer dans un bureau»
e ilgenltls Il
'Vatt dt, illlS de plus que mOt enl Situ relU , • vou avec ~on man SUI un pont dans un
faut ' pour le reterur. Ketko explique '" dan~ un aCCIdent de voiture Il' }'test Illot( Elle 1Ul. Jeue son verre a la figure, part• et \t pon. t1lw offre de> cadeaux. elle achtted ..
retllence (, Agwcber un clIent au tde , a trOIS ans ouclam à cracher du sang. Le medttln
Je ne pe. u, pas 1 oubber. il est tOUjOur ' . metS ." radl\, des pommes de terre « Nous nous
phone. ce n't'\! pas mon genre. ,) UOl'" dl: d e 11101 ), Jun k0 : « C.est pOur 1spres · osLique un peUl ulcere d estomac..
dl~n sommes manés juste aprts la guelTe Je
'ies collègues l' encourage ~(Les bar ... de ' . . ce a qUe Keiko passe sa convalescence chez son frere
per... onnt:' n arnve a VOUS sédui" vous aJme, malS Î.umais encore plm mon
Gmu rêvent tou ... de l'avolf. » Une sirene u e.»
kelko reçoit la \isite de Komatsu le ' dans un appartement modeste .du , VIeux man parce qU'Il êlalllOuJoun. aVec mOI.»
d'ambulance se fait em('ndre, jetant un '. . gerant Tôkrô. MaJS même là, la propnetatre du
frOId parmi les Jeunes femme .... On Je ... du haro qw 1a l~~jOurs SOutenue. II l'admue KeJko el Fuji~a.b passent la nUll ensemble
bar vient la harceler pour ses encaJssemems. Au maun. Illw apprend abruptement qu'tl
mforme qu'une des hôtes\e\ d' un bar VOl pour sa fidelite a Son mari et l'aide fin _
' • Il an Sa mère lui rend visite à son toUT. Kelko, VIent d'être muté.; Osah et qu'û pan bten.
sm, le· Blue fun"! ». l'lem de ...e swader. Clert:' qu e e apporte à sa mère et à son
après s'être regardée dans .son mi.rmr, a tôt U dit n'a\'olt pas le courage de quiller
Tout au long du film. la '0", de Kelko com frère dIvorcé. dom l'enfant souffre de la
conclu qu'elle « vieillissait de JOur en JOur » . sa famille, reconnilÎt être Liche el l11dJgne
mentera les lUuge... -« Nous COnuTIenl.;ûns pobo. Il ,. plaint à Keiko que les débiteurs
Elle se dispute avec sa mère quand celle-o d·elle. fi aJoute pounant que st elle p<r-
notre tn\JJI a l"heure ou les gens Tentrent ne parent plus. mais peu après son départ,
lui reproche de vivre dans le luxe et de SIste à voulaIT omnr son bar, il l' aidera. Il
chez eux ' Il ne se gène pas pour coucber avec Junko.
gaspiller son argent, alors que c'est K~iko lui offre quelques orres boursleT5 pour lui
La nua tombe sur GlllZii VOlX de Kelle> Celle-a lw fatt remarquer avec lUcidIté que
qUi l'entretient. Sans compter que le (rere, permettre de commencer Komat~u, le
(~ J',u tOUjPurs eu hi)rreur de monter les c'est fame d'avoir pu le faire avec son amie.
quitté par sa femme, risque de se retrou,ver géranl du bill, a découvert l'aventure de
f~e.rs.Aut:refOlS, amvee en haut. Je pnalS, Goda. un homme d'affaires provincial, pré-
en prison pour indélicatesse, Et que c est Ketko et de Ful'.sah nIw en fut le reproche
pUIS Je m 'ctIon,aJ" de ",banger de VIsage er tend qu'il Veut aider Keiko à OUVTlr son
grâce à l'argent de sa sœur que son fils « j'adnurillS ta force, Je suis déçu. PourquoI
de prendn> un au gaI » bar. n l'invite cbez lui, la reçoit en kimono
peUl recevoir des soins. avoir couché avec IUJ ' Je t'aime, tu SillS,
Mmobe, ncht> preSIdent de l'Im.U1Ut d~ d'intérieur, SOrt grossièrement des billets de
maIS j'al gardé ça pour mOl. Je m'~taI' Juré
Sekine. un client propriétaire d'une peme
Rt'(ht'>rche~ êcUnoffilques et ancu~n chent banque d'une sacoche et la serre de près,
fabrique, se montre très prévenant avec de ne jamais te lOucher, mm tu t e') com-
hd~le de Keùm, ' ..t eJOlgni d'elle depUI' Elle le repousse, se dérobe (<< Je vous répon-
Keiko pendant sa convalescence, IJ vient la portée comme une put~ ..) Kt:.H.:.o « Et
qu eUf' Il fftuse de lUI céder, et Il S'lUté, drai le mois prochain»), et décide de
voir la promène en vo)(ure, lui 0. (Tre un quand tu m'ilS demande (Q1·meme de
ffs~e ~ Yun, une Jf"tlne charmeuse qUI a s'adresser seulement à ses plus fidèles dtents . d'I • sédUIre Mmobe' Nous somme') des pro
longtemps ttavmIe pour dlf' Mmo~ pro,
parfum et promet de payer les [rals . 10-
pour réunir la somme nécessaIre. fessIOnneU5 La.ir,,<,e-moi ~eu1e.» KOffiabu
pital, puis fuUl par la demander en manage.
pose mêmt de l'argent a Id leune hÔt~Sf Dan\ un bar, Ketko et Yuri se réconcihem la gifle, fait miC?1I1t' affl:re, lUi
Keiko répond avec gratirude « Que fe~aJs- pUll,
POW oU'V1'lI (Jn propre har, un rh qUf' Yun lui prés.ente ses excuses pour avoir demande pardon et declare qu Il \t'ut
Kelk.o ~aresSt.: depllJS longtemps, cha Ue aCteplt" les olTre~ de certains de ses dients Je s.an.5 vous? », tout en pellSafll ~< Je nd'au
raiS Jamais cru d evemr ia femme . un J'épomer Pour Kt'Iko, c'est trop lard, cela
fOIS qu dIe « mOnte J'esuher Jo) q tl SUrtOUt de Mmobeo Croulant sous les
e cravale a son ne m.1rCheraH pas Nom nou<, conn.ur"
La propnétalle d~ Wa,s» COn ..... • d
(4
industriel » Elle a fJire un
dillicult' <___ ~ -_11 ., dl"tl(~s, eUt confie qu'elle a J'mtention de sonr" trOp. » •
es ~~>U_ les dIen" se font 1 SJmul{'r un sUlCide : « Pour les femmes de SOUplranl.
' elle appren cl q ueSehne~[ 1 ~tre
l1ant: Junko, qUJ .lyaill'té ~uite pUb TeJett:'t" par
filres, les mIes ne se montrent n:r. pus Cuva, la vit' eM un combat. » Peu apres
entrepre EU ,....5 as.'tl ,. ' . r. U est connu pour e }<\Olnahu, gi'l1" mamten.mt son propre bilr
nantes e en iVerul KeH:, Ktlko, qUi ne parvlem pas à réunir J'argen.1 et qu II a des enlanl5. ùlolllant' groin' j J'argent que lUi a donne: G_oba,
elle reproche de pOrter .11 _ ~fJ, a. qw br d'un 1111}'>nanagd ,
kun ono « trop ternt. Il Ma[Sutn t: memt, Un suffisant pOlir ~on proJet, se résout enfin a Un genlll coureur dOll e
opo\cr e l'homnU" d'allatrt:s pro\lnclal qUt Kelk.o
1 .
tn ('mprunu..r à FUjlsaki. un banquier donl qlU a J'habnude cl e pr, 1 en paradant avait l'u.mdull. Et ç'e~[ eUe mamtc..·n.1nt, qUl
d'un a.lltr't' bar ' , e gerant ct e\ lemmes
r de les eb OUlr
, S ffiteres.se a Keih> t't ' t'Hf' ~t dc'pul' longltmps amoureuse «( Je el 1 appanicnnt'1l1 rt'pOll~Sl' Komiltsu
être amoureux d'ellt M ' prl1enf'! dal1'; des vOilures q UI ne. 1UI _même au Jl'U
sonnage iSsez louc!w à la'
aiS <.. est un rv.
y~ r It" fal~ rnamll:nant parce que Je ne VOUJal~ , illeufs UI hl'l.lO 'lot' rend.i la ga.re de Tôkyâ où FUJl">.llu

gIgolo 'rt'PUtatIon de pas pildc'r d'argent aVN; teluJ que j'aiUle. pa\.l1 ~e pren cl d a . oust' dt' la ren l'I ..il fi:mnll' vont prendre leur tram A\t.'c
d à son t"p .
Kelko, a caUSe dt' sa. profesSi J.uJlsakI, g?nf t't fuyant, lUi rfpond é..·a~1 Kt'iko dem.11l e
. . feJllllle
laugul't' l'I U'oL'l' IUfn' pollllo",t'. l'Ile rend à. l'epou . . t.' It· . .
d'hab on, Se dOit venH111 Ion t('rll1{#S de garanues nfc;osair<'S (,OJltftr. C l'~1 unt: ;un \·J~Uto .. lImln' aLllnlt' bourr"ll'f{'') qUl' FUJI<'J.L.I !tu J.\.llt:nt
an~ un ICfr
Uer un ippanemt:nt moderne Hlc"s ~t' VOl t'nt cl , ~t-c~
luxueux Elle y rolItlène un SOU' j ~I asse, l;lI .. Elit" falonte que Cl' dt.'rntt'r Ie:s
illtfl'.{l'Ill l'IlLOrt'
ilU. b.utqlll • lIlal') pmfJO'!!e dl" l'alder ml peU ' d ' I I S11l0 , d t'
un&.o une qUl' fit-.. fumet's Kt:IJ..O t·ll'q')c:)U\t.· iVil.J1 oubllées.i ,on bun-au. lette un regard
teUDt' hOf.~ lYre mone qu'eUe fait d' IlI.f Ees Jlu)pres fonds, Keùco repart moru
fit't t.I j • Plus 1t' conlfa.'.
le" enU't" BellI" l't t' 1t'galltt'
.
<Un ilJn lu Elle même fiH pt'nd orrnll Le t'Il aurais pas du venir ) ( ;i111 ~~, d ...ur Il'urs dt'ux 111\, It'ur ollrt.' un p,lquet
SdUJlt, t'51 rar P us nt' 1 ilv<:1 lout t'
temps ses compu~s ilu bouher «1 r.~~t le &UlCld, SlInu!{ dt" Yun n'a. ma.Jlwun'U S riott":'>, \ l ) . 1'- dt., gâtt".1l1x, ,alue l't ft.'gilIde le: IrJ.Ul ,'élol-
selUtnt qu . aI 1 omlllf' ,,·ou dl'll1 andt. t"l'OUSt'
~ IOUr
t trop bH-n rt-USSI Setout"t- r
gllt'r Dl llollvl"au Il" h.u, d(' 1l0ll\eilll les
(ett~ 100 1 K t Illj'mt' l'il') aU ? ~;. o dêpnmét" t'~1 en tram l'Sldllt'r,
r. tlko va vOir Ulle voyantt" qu Ke u.
D.ans .!)OH holf,
On entend IIn(' dermèrl' fOl"i la Hll\ dl' un Ilt:g<xlam qtlJ tornh
Ketko «(M'tt' eprem'e tilt rudt, comme un taurant. Miyako Cl lUi dcvll'nnnll
Il . . cOmmt'J1U."lt à ( a010llr<:1I\ d' 1 It' re. . . ' t"JlHJJt un $c.1rolbée d
hlHT gl.1.Clal. Le~ arbre" avalt'nt ptrdu hlent l'prOlI\ er d... SorUr en')t'In b1<: et , e It l· Mal\.) elll' Ignon: 'lu Igara..,llJ ('l1tet T . e remplacrmem
aJ1laI ~. ~
rampc.rtt" de JOIC~••1 (OUI[ pour aller Je
l
presque toute" leur~ feUIlle ... Mab Il me , ... s '1('nllm • {'tri dans le J11Cffie temps tlnc..~ lIaison aH'C
1 aUlre ma.i\ un autre . ents 1 lin Pou Dent montrer a JlUllo ma1511 r,",,",~.~
• prélend t y. mère, Igarashl subit un Jour unt' opéra , ' ~.~!e que c d.
faur être forte, \.l.m me ...OUCIer du trOJd )
apparau et ~I ... e mOntre· 1 ant, GoJo ~' .. qUlUe Tôk)'ô et que. hôlel \Il\lurru,
Elle montt' lourdement r e . . caller. mal'l re~"'t' par Sanal' Peu d cga {'menl lOte.'
au pied ct lorsqu(.· MI}'ako, qllI nt· ')(-
(Ion ete vendu Tn"lte. Hidt'Q monte av~ SOn
q\Wld elle am'" à l'enrree du ,alon. olle e lem pl a • doute de nen, \lent lu~ n:ndrt ViSite à l'h6-
appren d que b tran-.aLUO " ptel, On >;(Ma!Jee sur le 1011 d' llil Il.inmem et c.bsm..
change de \l..age et "iOunl aux client, e~ ~ h
J wc ua Ont l'chaut- et que la
ns IInan ..
. Cleres de pHa 1, elle trouve 'la Illf..'re au d1l'vtt dt., ~on 1. lie! au dessu- de Tàl ,,",
dlsant.i quel pom! eUe est heureu,t' d'etre amanl. Igara!)hi, incapablt de (hol"'lf entre
hale a èll' perdue au profil de I~-:~n fam,
la el de le, .." Olr. (J N ) Je., deux femme~, quitte son travail au n'
eJlfanl\ commencenl al . . qUe, Les 1961
orsased lauranl. Ayale pourchasse et Miyako di'Clde, 8l
'U)el de la garde de leur vi ill "pU 1er au
, e e mere S eUe, de devenu gei,ha Quanl aShmobu, eUe
agacee par cel querelles faln·1 al . anae, Tsuma lashite, onna tashite 30 mal J Y6.
28 ma, 1900 d "epomer GojO, qlU eSl d'a I ld es ' de Cl·de e!,t tombée amoureuse de J'a~socié de lion Commt ipOUSt el Comme fmune
Filles. tpollStS. et une mm . CCor POur s' pèreTakamizawa (qui avaH auparavant tll:
luper dl' la mere, Contre ses sentim oc- PmduCl/on . T(jho, producteur: Sanezuml
ProJuClioD Toho, produrf(ur Sanezuml repoussé par Ml yako) el s' .pprête à parur
a.nnonce à KUfOkl-}'ho ' ents.eUe FUJlmoro tt HidehlY Suga; ~âDIlTlO OTlylIlaJ
FUllmoto, SCCDano oTlgmal Tosh.H'O Ide et mme qu elle a'm avec luj à l'étranger.
qu eli e ne le 'erra plu.; La m' d e To . . hlro Idt~ f't Zenzo Mat!)u}ama ISSlSlant
Zenzo Matsu)'ama. amstanl·rtnl""I<ll1 . Sahe d ... . ere e Sanae réalualeur SelJun Ka\\amshl, pholo Jun
e '.)on COle, se demande s'Î "
HlIo"mol, photo Jun YolmmOlo h.ouleur . 1 ne \audrau BI Yol~umo(o (couleur. TohÜ'>cope) • d(.wlUrrur
Tohl)~LOpe). df\orotmr Soltoshi Chuko ;"las nueux se faue admenre d'" c
Aki IDchinu
. <u.S Un Joyer J t'r octobre J 960 Salo,1u Chuko; mll!l'l'" : lcbrro SallO. son
-qut IchirnSauo .... Masan FU)I\'oslu e;
'peclah,. pour alléger le fardeau de L'Approche de l' . utomne
enfants, ses Ma",o FUj')'oslu et "Iao Shirnanaga ,Iunum
N.o Sh,mr.naga. illllllrn Choslurc hh, ProductIOn: Toho; producteur: Naruse; scènano o.osIuro Jsh.ii. ÙlIDpR!iIIOD •Hrdeh) Thhmme
l'I<rprct.uoo Mo Mimas" .Alti latan li b·, , , onymal: Ryozo Kasahara; photo : jllilYasumolO IM,h. NrsrugakJ), Cbthge A""luma (A),ko
Setsuk-0 Hm (Samc~1a frIIcaincr ,M....) aL 80.
(Tohoscope) ; dicomleur : Takeo Kita, mus'que KO\\DlIO), M"apm Mon (Kd)lro,k man', Yunko
Mon (YUlIJ",,
.. k(ili4in<I , H,d
t:A
..•.o~.'--
ld.kd.mme
Yoru 00 ongar. 12 juillet 1960 Ichiro Salto; son . Akira SaitO et Nolo Alzome (HlIob, la bDe}. Kenuburo 0\01\\01
Cowuoc du soir
(~ 'JlOIil<I, Ahra lliuada
I Rd",,,
deuxi"", Shimanaga; lumière : Norikazu Onda. (Susumu). Toltsu)a Nilidai (.\-fmlUnI). Kumi
flhl. Mnsuk" Ktrs>.bue (Kacru Taru, 1. deu,mm,
(IUcl, Relko Dan 1Haraka e..... c .
ProductIOn Toho. producteurs: Sanezuml
FUJImOlo et Naruse; scénario original: Toshlra
Interprét.uon : Nobuko Otowa (Shlgek. FuI"IDru),
Yosuke NalSuki (ShoIDro Y.m.do), ChlS.ko
"""'0
M'ZllilO (RunkoJ, ~wal' (Fukuk~ l'am"
f Il ~. ja trolSlcne d, M,h", Cholo hda (Sbmo.la grand·mire de
"j, Hlm,hl W'ZlllIli (Hldet.l.. T 1 Ide et Zenzo Matsuyama; co-réalisateur: Yuzo Hata (Horue,l. sœur), Daisuke KalO (TomIDk.), Mlho). Yatsuko Tanaml (Hanae), ChU:KO
K· WUl1aDl. e man de
~oruJ, KeLko o\Wo1}1 f MIt, l'épouse de Reij!) Ka\\'ashima: photo :Jun Yaswnoto et Tadash.i Seizaburo Kawazu (Asao), Kenzaburo O.!.awa Nakalula (T",MoFulTJtaru) 106' - 8 bobme,
atsukt Ka\(, (Sbasrr!<tlltsumolll,l'œrledr ' hmura (couleur, Tohoscope), décorateur' (Hldea, le fjls de Sh'geko), Kamalari FUJIwara (2 91 ~ mi. Négauf et cop" d'ard"," a la
TatsU}' ilidaJ (Sb Karukaj, Takashi Matsuyama et Tatsuo Kita musiqu,
>Duj Ken IJ h._ lllIJOEurolu,lrd'SI,O'l<urd, (Tsunekich, Yom.d., J'oncl, d'H,d,o), NatSuko Toho, ScénarIO con ..ené
, e."".IM_G JcJuro Saito; costumes· Yosruo Ue'no; son !;al'ata (Sai"" J'épouse), FUlaha HJlOLSug' Uunko Kelpro Kawano, honorable profe~,eur d'ar"
d, San,,) Haru" S '10, le prel<ndDDt
, • kl) ugmlUTil (Ka 1 Masao FUJiyoshi, Ariolke Hosaka el Nao MlSh,m.), Kin Sugai (1. IDnte), Murasak, dlitecrure à J'Unl\lT..Jte deTôl,ü. mène wu."
d Hldctako J. Ta.kashl M l '- J'o. a meC(' Shlmonaga, lumIère: Chosruro Ishl1 et Tosl1l0
hobIDes (H47 ml 1\ a UlJa.a J l j • 9
< Fujmla. 78' - 6 bobines (1 161 mi. Négauf eXI!)tl'nlt' apparemment harrnonlt'u ... e a\f'(..
Tili,luma Inl<tprit.boo . Yoko Tsuhsa (M,yako el copie d'archive à la Toha. Scenano son epome Ayala. \..! tHle HJTOko et \<.m
tbl\e a la Tohl) e-gahf et CIJple d'ar.
fUjlmum), huLU Yam.da (Ay., 1o mire), AkIra conservé. fil!) SU ...UlllU Mah la: \Tilie mèn.' de .. deux
La Lurunt Sakamsbl '11 dao Takatada (H.YDlo Taloguch" empl.yi d,1o bouIlqur enfa.nt .. e't .\hhu, qu'il a COJUlue pend.mt la
_son d. 1.1. bau!, s une confo.... b!e Slugeko, une veuve réceme \ivant à Nag~o
d, k,mun",), Tatsuya Miha,hi (ChIk.y.lgomsh" guerre du Paclllque, ft non ,o\yako, qUi ne
(her de !.eCtion ... ~ eue dt Tôkyô Ywchiro emmène son fils Hldeo à Tôk>·ô pour qu Ji
I.J.d.DS un hur ' kcM ruUl1IJl!1),Yunu Siurahwa (ShlllOOO Soooda), habIle chez son oncle. Elle troun' bientôt peut a\Olr d'enfant~ KeIlifO a d'alllt'ur...
sa mer~ Akl qw Vient d'a'oo eau, Vtillf" Sur (ol1lmut' .;i t'ntretentr de ... relallons av('l.:
YO!.rut' MiLulani (Klmoro la geISha) MllSUko Un lravail à l'hôte! Mhlul11a Hidt'o, plulOi
Haruko, la sœur de~u 1 1T ~IXante ans KUSa but (une gwha), Takashl "
... ~- Il ICuro "'1 U " Shimura, . . , ' '.i ~on noun-I 1\.11 ho, mal de: plu .. en plu":. e"'pacee .. et
\.IolI1!, la lIlalSQ ,,~ r e mt'lD(- tImIde ne s habHue guert: .
n et tI;t\<lille d.u MJcJuyc> Yokoyama Toldao Nakamuru, • . r.. ,la compagllle dt' dégradtT" l't'lit:' dtTOlt-fe Vit avt"c '.l gr;md
de sake. Sanae l' ~Utr 1$ unt fabnqut.' environnement el preJerc
• a. e srxur S't ...1 MUlla<u 110' - 8 bobines (3040 m) d être!', humaITl\. mt-re et lravoltllt: t:onunt' hôle..'oC dam Wl ha.r
aVec son man et Il , [ '-'ISPUt'·t 'JOn ~carabée à ce Il e e~ f'll' d. la
e e esl rf'V Unko 1 l t: dOJlI lt: couple Kawano t'st propfll'lalfl~
men pour prendre 1 enue dl' 1 sa Nf.Rallf tot <,opu' d'an.llIve à la Toho..)(.'c.'-na.no Cl'ptndant il rencontre j '
1..0 e temps de 1 .....n ((JIIM-rVt , j M hima. t't JV~I.'Z \ Hl· A}·ako IlL' ll· ......e de la. fam: \uf\ï.'ll1t'r pour
rs de !o(Jn passagt' a It:.I1t'X1I lU gi'rallle de J'hÔll: 1')' 1

un acadeur et C-- d'


. Son man
m('Urt dans Aya est llflt' !>t"dllJsant{~ femme d'âge moyen, JI') d{'Yit>nnent an1l'·
. La mert.' dl' ]UIlI\.(} a obH'mr la pretin" que '.)on man cOllllnut' a
..:w..Ilae rode d rne.n· dt> d t"Ux pr Olttll'ur) qUi, un la "ur l·t \l' déharra ..... er dt-hnlll\t"mtnl
de~ S.len~ t' rt:Sttr atlpr ("nfant~ t:'t
patronm" du ccs U nt: llaJ,on 01\ 'el un H lanllJlt JunKo
Pt W preter " de r argent' li taUrant (~ f Ile a\'l'(. ..01 d'dit· Un jour, dan ... un hùtl'i où II, "le
la ·UJlnlllra .) Sonoda, !-,on patron, Jour, . . il'nt en \ 1 • 's t'nfanh I~glillllt'!i rt'tnnm..'nt d(' plu.. t'n plm. r.tr't!mrnt, N:tllfO
de Si femme Ywchif; ~ eLsunlolO, l'onde ~()UtJt m fi
Inanl1en'mt nt blt'n qu '11 s Jl< '·· rt' 01 .. {
St- M"nt Ifl f t'f1t'U Il' lh.:agnn {'Il \o)ant t.'l ~1Jh{) UOI'WO{ un groupt d'trudlolnb
'On famiJJ.tI~ De 10 a 1}1>OÙ1~ué la nt.u- ~rnblf'.ru p
La flU ol.' avoir ck n-,Iauoll'\ amoun'uSl'S
. !tu au ....•
......... _~ . PUsenplu'd. . Hldto umnaJi ntJur 5Ur!Jf .n, c un de InquIl,t,lt: prolc-.. wur \t'Ul J.U~,Jlot qUlttt"T
·n..1.fef r-·
~''''Kle • San.e de /' ilder Dan "'pert." Mie d(" ScmrJCia, Slllnnbu, (:'l {ellf' d'A,},t, Sa Illt'rt ~t' prer- k ,Son Sl41fo1ht e dlsparolÎt Il''' ht"U\. Mlho repnllhe il son olilum d'ê-tre
Je (tivadle San la fabnque le lyiÙ:o, SrJ nt d l"
ans a ml'Olt: da~t. aU (0
1
Sl:s chenl5, (
-P,JIlIO .1
jus dt' ht'solll dt'Ia lom dfra)'~ par l)uelqUt· ... etudl41nb moqueu~.
guge:r Ig~dra!)hi. un anUf'n pn!<oonnu-r dt' .:, Il d. dt' P1u S l'Il1. r La tallit' dt: }-'JJdt'll lUI
, ole renContn· Kurokl,
t> st: UI<" . d ,< LlJlJo.o a!c)rs qu 't,.-lIt, ITIt-Hle-, .luJounfhw ig~ d
-.Ill, lrav.ull,> comnw da'l .tJu pagult' dC j
mnle' htut an'. nt dan . . rang01"'~l' .dl'pui~ . J'UIlJ\Wstte tand" qU'A· k
la gUl'rn~ Elit' ne \Upportl" plu . . 'i.l l.achcIl:. }a ·0 tonv
l laque Ue Ils lOUaient une chambre dt l,'ur la mal~on el le maga5In, malS d ne leur
.J. •
w\"orct'r Le frt'rt. et la ~..... I\agt' dt'"
son tndt'clslon, ni de de\'olT Jill 'erseT tous 1a mai\on, \ont ,,"ouvt'nt \e~ur, qUI 0
les mOI" une ~ornme d'argent sur le'i
nt qUllt
t
1.11500. . •
n. I\:e rétablll peu a peu, au grand 'ou. Sl'ra pa> faole d~ <e débarr"'''''r de MIClnk"
ensemble UN)
et ~e SOn mm Yoshlko comprend alor
promener !JnJlro 1
rettU'" du har qu'elle ge", à GUlZa. a,le n a 1 gem ell t de tou~. Nal~uko va travail er dam. qu est "nu pour eUe le mom<nt de parur
plu~ confianct' en lui el . . ouhalle qu Il .. ",t;> • asm de nOUIlles de Jtm, ma" Ranko,
1962 lemag
. . ep.uem 83. ,
~.1len lme , est un peu Jalome de la papu 84
~hho a un amI Hbralre Wl peu amOUTell.\ OMO DO za ,
e dont la belle Natsuko JOUit au pre,
J.1rit HoroJO 29 sq>tembre 1962
d'elle ..Minami . .i qw elle se contie ",oment La Place d. la femme des ruents, L'un d'eux, Aoy~ma, commence Chronique de mon I"agabondagt
Un sou, apres un repas arro.. c elle alCeprl" à .s'intéresser a celte dermcre,
ProductIOn Toho, producteur S ProductIOn Tahrazuka Etg./Toho. praduc
d'aller chez lUI !nah repart rapidement S anezUflll La troiSIème fille de Kmjlro, MIChlko, e.'
FUji moto et Hldehisa Suga· SC'" Uur. Sanezuml FujlmOto et T.tddhIro
sans que fltn 'it' "'OH passe. C'e ... t sur Je .. , .... ,uno original son man Masaaki Hashlmoto arnVent a
romeils .ln.,e<; de ..es. collègues hôte..... e...
Tas.1uro Ide et Zenzo Matsu)'am . Teramoto; hlslOlrrorigmulr Funu.ko H.t)'a.~hJ.
rruJlsufrur Seljun Kawamsill. ah, u.Çsislunr. l'unprovlste de Kyushu. Ils aSSlstem a la
pltu dr rnœUt . Kazuo K1J.."lJta; ~mano Tosruro
qu'elle se dêClde enHn à demander au , P Ota lun cérémonie commémorant le trOIsième anni-
coupIr mané la propnére du bar en Yasumota (Tohoscope), décorateur. Satoshl Ide et Swnre Tanaka , amstaot·rialootrur ·SeiJUD
versaire de la mort du mari de Yoshiko. Sur
échange de ..a promes .. e de rupture .1\ ec
Chuko; mU<Jque , !chuo Sano son Sh 1 Kawa.nishi; pboro Jun YasumolO
. 'OlCli le chenun de la maison, ils révèlent que (Tohoscope), décoralCur. Satoshl Chuko.
Kelpro MaJ( A, ako refUl,f aUSSI bien de FUjlnawa; Iwruitr •Cboshuo IsIui.lntCl)lritauOll
Masaaki a perdu son travail à la suite d'une muS/que YU)I Kozeki, 500 MICru :-.Iahgaw.,
I.."er la pmpnete du bar à Mtho que de C1l1shu Ryu (KlDjlro lsblkowo) , Hldeko
dISpute avec son patron. Toute la famille JWDJue Choslnro Ishü IntCl)lritauoo Hldeko
lUI \'t"r,er les trOIS mùllan ... de yen.. qu' eHe Takamme (YOShlko, la belle-fille), Kenzaburo
s'en mdigne, à l'exception de Yoshlko. De Takamme (Fumiko HO)V5luJ, Kmu)"o Tanak"
reclame comme compen ... auon. A}ako O""a (Km , Aiko Munasu (Matsuyo, Jo flil,
son côté, Matsuyo s'empresse de trouver un (Iilifu,lct mirrJ. Ahra 1âk.mda (.""tsogu Fukuc1uJ,
estime être la neUme de la relation adul- ainit), Mltsuko Kusabue (Umeko IsMa"a, Jo
locataire pour la chambre tllsporuble chez DaJsw.e K.1toi-"iobuomœJ), Ke!Ju Koha)"~ll
tère, et !i.elon elle Milio n'a aucun droIt. dttlXlcme fill,), KOlko AwaJi (Micluko Hashlmoto,
elle, afm d'empêcher sa sœur et son beau· (Takl'Shl FUJlramaJ, Mltsulo Kusabue (K)o"
Mihu s'e'tuneclle même le.ee parce qu'elle la trol5lime fille), Yoko Tsukasa (Natsuko, la quo-
frère d'y emménager. Il s'avère que le nou- Hmul.5u), .Ma~a.o Oda, Noboru Naka}·a.
a perdu qUInze .ms de g VIe Elle consulte tnime fille), YUIlkoAizome (Yukiko, la cIDqulime
veau locataire. Miswniya, n'est autre que le Yunosuke lro. Jun TaW"a. 123' - 9 bobme~
Mmanu qw lw apprend qu·elle n'a aucun fille), YatsukoTan'aJTU (RanJw), KOlju Kobayasru
fils qu'Aki a eu d'un premier mariage, U se (3 3H m) :-.Iéganf et copIe d'arcbi,c à la
drOIt legal, morne SI elle pone le bar à bout U"o) , Haruko Sugirnura (Aki lshika",a),
prend d'amitié pour la veuveYosluko. maIS Toho. Scénario con~er\"é.
de bras depUIS touJours C'est finalement DaJsuke Kato (Tamura), Tatsuya Mlhashl
accepte les avances d'Umeko, la seule fi~e
a l'm,ugat1on de sa grand·mere que Miho (Masoakl Hashimoto), Akemi Kita, Yosuke
d'lshikawa qui ne soit pas une de ses deml- 1963
Se déCide à tenter de reprendre ses enfants Natsula, Akira Takarada, Reiko Dan. J 10' -
sœurs et essaie de lui vendre une 85.
ou au lDOlIt.~ Susurnu, le plus Jeune.. EUe l'at 8 bobmES (3041 m). Négatif et copIe d'ar-
Volks";agen. Quand Miswniya propose à Onna no Rkishi 1b nmembre 1963
(end un JOur a la sürUe du lycée. l'invIte et cluve à la Toho. Scénario perdu.
Yoshiko de l'aider à trouver l i l ruteur pour L'Hisroin dt la fmunt
lUI ~all passer une agr€'~bJe Journée aVant Yoshlko \oit à Tôkyô avec les parents de son
Production Toho. prodU(te-ur~ . Sanezuml
son fùs, Umeko accuse sa belle-sœur de se
de 1•emmener chez SOn amie FU"·L CeIl ('- mari défunt, Kinjuo et Aki Isbikawa, qui FUlimOlo et Masalatsu Kaneko, ~mano on·
CI revele a SUSUInu que "'h
IW;;O.
' comporter de manière trop hbre. Yosluko
tiennent un magasin d'ustensiles de CUl-
"'.1...1 U n est pas sa apprend que Mlsumlya a eu des ennUIS gmal R}ozo Ka~a.ha.ra. asslqant-~rolJsateur
Ume milS sa mt'"re BcJuJe\f"rse. Susumu ~me. Yoshiko concentre tous ses espoirs sur SeiJun Ka\\ am"hi. photo Jun 'I.l,umOto
avec la police pour d ,au tres escroquenes .
rentre chez Iw f't gagnf' s.t ch.ambr.... sans son fih Ken, un garçon qUI a des dlffkul- (Tohoscope) . d«oTQteur Sato .. hl Chuko,
tés a l'école, avec des voilures et eUe 1Ul. faIt a,·ouer se~
idce ser la parole a Son pere el à sa Inu~lque rdllroS.lHO.SOD !>.!a.~oFUll)O\hl,
co: mere » Au retour de sa SŒur Il s' 1
intentions malhonnetes. Il qUllle ,Umeko
A •

O'aulres personnes vivem sous le même , Yi Juko qu II aime. Iwmm Cho .. him l\hiI.lnrerpr~h1tlOn Hldeko
a\ec elle et lU] apprend la v.w.t' 'C' ISO f: en lui avouant que c est os
f-SI a <.c tOH Umeko, la deUXième fille de KmJIIO, qw Takamme (Nobuko SrumlIU). AkiTa Takarada
lDoment que M1ho se pr~eme chez c:ux
...... t" Malgré d'autres proposlUOns de manage:
a pa."i...t: l'âge de se maner et enseigne rar~ .' ser Aoyama et J. (1ioiJu, k rnID J, T,lItomu Yarnazak! (wheJ.k Id,),
Une confrontatlon général ' Natsuko se décide a epoU , Umeko,
inSiste po t' i ensUH Mlho
rangement floral; son deuxième fils ]JTO et ' 1.Ivec lUI et sa Yurilo l,llOmt" (MldonJ, Nabuko Kahara
Ur reprendre au mollIS S sa ftmmt Ranko, qU) bennem un magasIn panir au Bresi .k mere.
d lUI ayoir (KIInlko.la mter dl.' [oRhl), TabU}".l Nakad.ll
et Ayak0, dans un sursaut de d uStUnu _ '
dt"" notulJf";S et qw Ont deux fill~; sa quatnèmt' quant a' eII e, accu se Yoshl 0 d'orage, e Ken (T\lkc.t~hl AJumoto), KelkoAwal1 (Ttlmtlf' Ml~\O).
tendu pro d Igrut~ m,u , h Par W1e mut
dl' POst e IllSser les enfants hb e filll'. Natsuko, au chômage, el sa cmqUlèmt" vole son omme, . JI ')'e\1 '1uKidi'. Mlt\uko I\usabul" (ShllU}·O KioD'lhila). Dill .. ukt'
e C lOISir KeljlTO, lUi, nI! VeUt rtnon(f'r ~ fdle, YUkiko, c.usslère dans un dnéma ne rentre pas a
, la maison
e d'aVOIr trop tn<;l\te
. ,
Ka.to (Hlda). Hlro)"ukl HOflgome, Gen
personne lilToko t't Sus ra ch
Un I(JUr, KlnJlro ('st frappé d'une attaqut' Yosillko se repro 'suhats;i l'école SIUIllILU. KamJtan FUJiwara, Km Sugal
détester ,jUJtint leur OP umu afflTlllf"llt '1 de bol1\ re
pour qu 1 aH 1 n[ante, se dl<;'pu
Ynle ou bUSSe 11 . f--n.' que lrou r merf:', Inquu,tt'. lOUt{> la fanlllJ(' se ri'Ul1ll à son . lit l·t e .. t' 12S' - 8 hnhmt.'s (34-50 m) Nt.'gattf et
!) s en VOnt en disa.n ' La famille \P~ reUl . 1tiendra 1.1 mill,on.
aD( des choSC!s plus Importantes. ~ ils iU d,lt>\t"I M,l{suyo, f.i fille ainée qU'lI a em'
d Un prenuf'"r mariag(:, est venue au<;,~1 le t('nt pour ~a"O
tr qlll () )
'd l'aîné dl~ Jo.,luKa" il
lupa.'
Nohuko
d·a.n.hl\l' j la Toho. Su'na.no rOD">(!rye
Shltlll/U \"It dan!l> la banlIeue' de
k')ll"o et Ayu.o se déCident finaJe cU VOl! Elle _ . . ,.,. , .. l,. maintena.nt que.khb t'
Tôk)ô a\"(~l \a. bt-Ile-Illt"re Klmlko et son
donner de l'iTgem li Mlho POur l,m~nt li ,~t a peu pres du meme a.gt qu j\A.I.
tst mort. que qut les t'nlJ.nh nt
monler un conunerce de d .... I ,-. i..I er a 51 seconde [('mme FJle (:[ ':loon man Tan1ura, ko ft'r1l aI , , fib umqut.' âgé dt."' nngt-quatff" an,. Kohcl
le &llffientauon Un hfJll1m L . ' JJ Se-uJe NabU roprt' .. IIltl'Irl" sans Dlplôml' de J'Um\t'T\ltt-. LI.:' denut'r vend d
'J 10 retrOU\'e tnstemem les aIl' d ' t' ueau{Oup plus Jeune qu (' e '.1 ku r, P
ees e eLltenr pr . 1 bcmgent qu . pOUI Yo~llIko qUI !.t' \OHurc'::l Nobuko lient un '.J.lon de heiUlt'
t [ opnt:liUf'S d'un Immeuble oU ,wn~et
l , nU1sTam • a.vOIr unf'"
Je }Iro t' 1 sa fanlllh' Tl'prt'nnt'lll t (5'O<:lU~ lit" Kmulo qUi ildu~ son peut
Ura s ~t enfUl avef.. unt' ft'mon' rttIoUH' "eU
hJ .. I.e ",-llf, en aIlt:'ndam le n:lOur de . .on ti1~,
~('lbuko n'mu queJqUC\ épl~(x:I~~ dt' sa nt' 86.
dl'U"\ hOJ1lmt'S de(Jd~nl dt. prtndrl" un \l'rn-
'.iOn manage en 1937 a'ec le hl~ dl· ... pro· Midarelll UI\ dl' remIt-r t'IlM'mble chl'z ~ux Plus (fJnOUlt dl' Jtur mod-t '
prlera1fe\ d'un commen.:e dl' bol~.la chan lbunnenrs roUI('
e ,ogemem ~ 1.1
qw le surplombe qICun'L
P
lar d Ir ml'ml" Mnr, Yumlko, une ami€' dl:'
son qu'Allmoro, le meHleur ami de .. on au g'gne sa ,.,.
Produclton Taho. product,ur S Sol ·un, Vll'nl a.nnonCl:'r quc< (eUe dt'mH:~re.1 en "av.,lIem dens un =l1J4nt chInOis de
mm, a chanté à leur manage. ,
Le jendemam. Kohe.! annonce qu 11 dt:'srre
.
FUJltlloto et Narw,e; semano on anelUll1
l' / él~ retrau',," alSassmee ch", eH" Yokohama Elle en encombr<e <J'un frere
Mahu)"ama. OsslS!anlrtohSOltur s.810a ZenlQ A l'en(~rrl:'menl, Yumlko!ll" f>Ouvlcnl d'aVOir KOJI, peut \oyou (On~l4:mment i J~ 28r
épomer Mtdon, maiS .r\obuko, qUi. la \4j{
Kawamsht. pholo , lun ~ ell"" vu un Jour Isao sorur, de l'apparteml'OI dt' recherche de maU\·o1IS coups. Un JOur,
hôte"e dans un bar de Shmlulu. retu,e de aSUrnOto
(Tohoscope). dicoro"ur 'Sa'osh, Chuko. Sar un La culpabIlltt le tourmenlant d". Kmuko KaJanuma. l'épouse d' un nche dm-
caUUonner une telle uruon parce que- ( l'ar-
mll.\lqUt Icluro Saito' son Masao Fu l' plus en pl,us, Isa? flnIl .par a\"OUtr a ~d geant d'usme de conslrucUon de motos
gent e~l 1.1 . . euJe chose qui ffiléres\t ce . .
lum/m Choslllro Ishü Intetprilolioo: H/dek~
, .' . Jlras 11 femme qu II a lue Sayun. Celle-Cl alm.1J( umdUIYnt !)i \'OHure de sport t'n compa •
femme . . ) Kobe! quine la maISon. Kumko
Takamllle (Rtlko Monto) Yuzo Ka}'"" (K être étranglée pendanll'acle d'amour, mal~ gnlf" de son Jeune amant Oga\d\\ara, Ttn
rappelle. >a belle-fille comment. durant '. ' a 01 ,
l, ","u-Irm), MllSUko Kusab"e (Hisako.lo bdl 1- Jsao ~'élall celle fois lais~é emporter et le jeu \'er\(" Take'ihl qUi rraveT\au la routt' I!'n
la guerre. le grand-père de Kobe! el.tI mort
avait mallOurné. courant Croyanl, ou \oulant (IoJrt~, qu'li
.œur). Y"m/ Shirakawa (T'kato. l'OUI" bell e_
n'CSI que Jegèremem ble~,>é, elle ne ~'arrhe
alors que . .on commerce periclitait on
e Dans la lentaUve désespérée de mamtelllr
retrou\'a I:.on corps dans un hôtel où il aVaJ t sU'Ur), Aiko Munasu (ShlZu.lo belle mi,,). M,.
l'mlégrité de sa famille. Masako s'e/Torce de pas el se comenu~ de dire plu'i tard â son
accomph un sillode cl' amour avec une gel Hama (l, mailres" d, Knjl). Yu FUJlki (Nobuch,
can\'ilJncre son mari d'oublier ce qUI est maIl qu'elle nem de heuner quelqu'un
sha d'Asakusa J'empl"l' d, Sium,"). Kazuo Kilamura (MonIlloo:
arn\"é accidentellement, d'autam plus que en \OHure_ Kabnwna, pour é\ller le \c.tn
Kohel el MJdon se roment Midon déSIre l, mon d'H/sako). Htsao Sog •. Kan Yanaglya.
la police a déjà classé l'affaire. Mais ISola dale el ne p.u comprome-ure 1.iI. c.tmp.1gne
rencontrer Nobuko pour lm pré..emer ses Chleko Nakakna. Kumeko Urabe, 97' _ 7
ne cesse de penser à ce qUi est arrivé et de promotion de SOn deffiler modèle de
eXCUses. MollS Kohei le Iw interdIt. bobines (2685 m), Négatif et COpte d'ar- mOlO, demande i son chauffeur SugiU de se
Un sou, Kohel (rallye la mon dam un .lca- cime à la Toho, Scénario perdu, raconte tau[ à SugimOlo, qui lUI conseille
dénoncer â la place de s.a femme CelUi-a,
dent. N'obuko se remémore alor... la nais-
également d'oublier, lsao. incapable de sur-
un anoen soldaI qw .il. pa.s..é pllliletm .iI.JU1f:'e<.,
~nce de son fib, la mobihs,auon de son 1966 monter so n sentiment de culpablhté,
hon. de chez lm pendanlLt guerre el nour-
87 menace de se rendre. la police, Obsédée par
man, ses adieux à AkimOIO (quand son rit difficilement sa f.il.mille, .il.cceple à la
man fut tué à la guerre, Abmoto offrn de Dona no naka ni iru tanin 25 janVier 1966 l'idée de sauver la réputation de la fanulle
condHion que son pii.rron le mamuenne
s'occuper d·ell e. mats elle refusa) , Elle Se L'Ettu.ngu à l'inrérieur d'une femme et l'avenir de ses enfants, Masako empoi-
dans son emplOJ .il.u-del.i de lage de la
ProdUC[lOn Toho; produclturs : Sanezumi Sonne Son man. reualle.
SOUvient de la grave maladie de Kohel et de
la péruollme qu'elle aVaIt dû se procurer. Fujimoto et Masakarsu Kaneko; bisroirt ori- Le Jeune Takeshi, qUl !.'él.il..11 rele'·e .il.prè\ le
88,
Le médicament lUI aVal{ été apporté par smole Edward AtaJya; scénario: Toslura Ide; choc, élall en fau monellemem ble"'!ie
lI5SlSlGnI-rtallSQleur : Seijun Kawanishi, pholO . Hikinige 16 avnl 1966 Quand elle apprend la mon de 'iion fil .. ,
une femme désagréable qui étau une
anCienne maîtresse de SOn man. A cette
Délit de fuite Kumko, pnse de rnal.use, se blesse en tom.
YasumlChl Fukuzawa; décorateur: SalOshi
epoque, Nobuk.o ava.u faüh avou une hal- Chuko. mll.llque . Htkaru Hayasl,; ; 5(10 ,Akira Production : Toho, produclf'ur Sanezuml bam dans son l'e\[aurID[ el dOIl ètre ho'lo-
SOn iVec ~OlO. Ill>Js la pense" de SOn fils Salto; lumltre Choshiro IshiL Interprétallon ' FUjimOlO; scénario origmal : Zenzo Matsuyama: pllalisee. Son frère Koji lUI !>uggère de
malad~ 1en a'aIt empêchee. Elle !.t' rcmé. K"lu Kobayashl (Isoo Tashlfo). MicJlIYo photo. Rokuro NislugaJa (Tohoscope). """- dem.mder une lone somme d'argent a la
mo,. Si "">con",, du en piUs tard à Té""- Aralama (Masako. J'ipouse). Tatsuy. M/hashi lanl -réalisateur : Seijun Kawamshi, dtconl/eur famIlle Kakmuma, mais Kumko refu .. e.
,",- ",0. Saloshi Chuko, musique Masaru SalO, son
avee na.unOto qw hu aval{ parlë de ses trOIS (T'"lIkich, Sug/molo). hla Wakabayashi (Sayun. répondant que cel.1 ne lUI rendra pas ..on
filles et l'avaIt féliatée d"volr réUSSI à éle. l'ipa",,). Mnsuko Kusabue (YUlntko /(alo.J',mlt Akira SaiLO; ./urnitu . Ki)"oslusa HJrano). fils el qu'elle ne comprend nen à Ct! genre
Ver SOn fils tOUte satie. Imaprtlauon . H.ideko Téoi.alllmec., (KwllkoBanno/k • de lraCl.il.UOm. ~f.u\ KOII, .il.U (erme d'une
d, Sayun). Teruko Nagaoka (Elko. 10 miTt dt
Kimilto réalise que la mOrt de Koh ' TashlTo). Dmuke Kato (l, propn""" du oor). Yu Eitaro Ozawa (Hlsas hlehlro Kakmuma), Yo 0 Ir.il.n..,utJon ,é'-ère a\ee 1'.iI.\'Oeal dt's
d' ~11 e et d e Nabui.o des ~ laRln Jo)'" d"11 -r) D.l1'tuke
«( etrang' il . es FUJl./ (Kuro,",). HlSao Soga (H/roi). Yo,llIo T~uka~a (Kmuko, l tpous , ,·
(Su~umu
Kilto Kakmuma, ohllenr cepend.ml une \omme
etes '., et e e ~ proPOse d' Il Wakaba (Tomod,. l, d'''''m). Ch"ko Sekl.
n Nakayama
(Tomohlro Ka\\ashlma ), ) 1 . ' 1 H mhl,ltfrm élevet' le chauffeur, qUi n'avall ).il..maiS eu
VIvre dans . a er d'atCldem durant .. es annee\ de \t:'f\ 1Ct',
Une m.uson de retraue_ Mid
Vient annoncer qU'elle esl enc-n On At,uko Ichmomlya. Chleka Nakaklla. 101' a,...."'.,). Toshio KUro~:~: ,<,"m,;' la oonn,).
nt tond,unné 'teulemem à une- fortt'
Nb ..... te, mals -.7 bobInes (2784 ml. Négatif et copie dt Kumko), Natsuko Ka Kanemouu), Yasulllro
a ura refuse de l'actllelllir tllui d amt'nde el a [fOl\ année., dt' ml\e .i
de l'u onnt' d archlvt' à la Toho. Scénario perdu KUll1cko Urabe (HIsnko Hlrala 94' _ 7
gent pour se déburaser d'elle E11 o1X1tlTIt'
' des DIX meIllturs films) d l' l'epreu\'e Kuniko, dé\t!spérée à '.il. 'UrLlt"
KOIl1Jya (Takeshl), Kao.ru I(et lOpU: d'ar
l'hôpItaJ, commenCe a boue cl.i nul 'le
(C
re'Vlent peu apres SUr sa déCISion et faue rno ,) Negal de
par Ienir le Silon de bea ulé avec Mld
l<Jor Juopo, ho.blJlt~ (2 5 8 5 n, perdu
Le coupll' T.l~lllro (Js.ao k mari Cl sa femme
1
S'l'nano It'nlr cn publil <, l\1on fùs eta.1I 10UI pour
du q Ki-", . on, ,.,,_ tJlJve.i la To 110. d ,lit- dl· ..on man,
Ue UlU.O S occupe avec amour d M.s... '. O('PUh la nIort olt
Cl t'IUt'
)fi JJI .. Tah .. JlI, un
mOI, Il n't'ott plu!l la, Je l'eux Ill'amll\er
SOn arnere petu-fils, né après la mOlt de (.0) VII a. Kamalura 11\ y menent une .1\'.1", dl' muunr »Au cou~ d'une de 't ...
tXlsteuce PolJslbl(' tot ah.l~e ave( leur~ drux
'if aH'C!>l
.:ohel e KUJuko Bannai \ an .. qUI manqul-'
enfants, Un . - b r g ar\on IUrbu 1en t dt:' ..11I\..:..\('r, dam lt"ot "\d.I _~'I hell\'t.:'flt.:'s, elle apprend par une VOlsme
JOur, a Tokyo, hao LOm t'!tu t')
ll:11l0111 de l'atudent qu'une- It:mme et.lIt
SOn VOISIJl S d \()l!\l'J1IIl'cO ~lUr".g1 .i ..ou~ J1a dt' pU<.
.. 1e- r- 1
~ , uglnIOto, qUI S'l'M rendu ans 'I)~l" au ,ulam de.: la \"Ollure de 'JX>ft, et decou\"re
où J'UJlIOue .111:\ Cl ~C) tamar.il.dt,),
'onun., il 1.1. retht-rd1l' dt sa femme Sa)"UTl
,... c.tpltalt' a raYJr .1\ al la \'énté Hantl'e par rldee d~ \engeance,
l'J, .il. hlllldt' de
rd g-Uol1 d'...a n1eTl",It' 1 us qlli
n t'SI j)a\ parvt.'nu .i la lTOUWr, 1e."S
malgré J'mit' J(.
t' t'II~ toml11elln' .i rôder ~UlOur de la
DW~n
,·.L-uma De son coté, Kmuko,
d~ UIillI cl mère du Jeune garçon e<:rasé p 1
li conductrice. en prOie .i des remord~' se
reur des Kalanuma , Kuntko estar e c~auf_
m~t ,i fillTe des cauchemars. Elle est au- d bl
ou e meurtre par Vengeanc aCCUSte El de
1 de'pnmée qu'eUe traverse
Unt pus .
cnse .t\'~c son jeune .unant. Kumko par-
une
longuement pUlS, perdant l'esp e,t 0_le nle
r 1 "UUt p;u
I NDEX DES FILMS CITÉS
S,accuser en hurlant Mats K.tnuk
VIen[.i se fme engager comme femme de l
ménage chez les Kalanuma , Elle fan la
une ettte qu ' eIl e avai( écrite aVant0, cldans
couc her, a tOut avoue-,il.. son mari cl l'ese
connaissance de leur Jeune fils Kemdu, d d - e ac_
un guçon du même age q~e Takeshi, Dès aent et e ,sa dedsion d'étrangler leur
fils
leur première rencontre, 1 enfant semhle aVant de s empoisormer, Le mari déCide Les indicauons de pages en gras renvoient
etrangement fasoné par elle et S} attache de ne pas dlSsunuler la vérité à la poltce et au rédt des films dans la deUXJème parUe, Chemm porcouru ensemble (Le) (KJmJ la r
ub
disculpe Kuniko et son chauffeur " ' Fllm"u gri du courant (pages 173 à 246) m"hl), 1936 . 70, 100, 156
de plus en plus. Kwuko rôde dans la m;u- . WlalS
KunIko, devenue Chro.,que de mon ragabond'ge (Horoki), 1962
son, épie Kmuko, demande à son frère de • , " VTatment foUe, Continu e
il.. s accuser apres sa hbération. Errant dans A 34,91,94,99,102,104_105,110_113,
la harceler de coups de téléphone !DS!-
les rues, elle passe SOn temps, brandtssant Acteurs ambulants (Tabl yakusha), J 940 131, 122,143,148,155,161, 237
nuants et se réjOuit de la VOl! se porter de
de petus fanions, à ;uder les enfants à tra_ 157,164- 166,192 Chro"que de m'a "'gabond'g' (HoroL), SOtOJI
plus en plus mal, Elle-même dans l'égare-
verser le flot ininterrompu des voi_ Actrice et le poite (L') Ooyu tu sbllln), J 935 Kunuu,1935 114
mem, elle rhe de se venger en tuant
Tures. ON) 56 Cinq types 'u mqu, (Sakaru gamn-guml), 1935
Keruclu. Elle se VOlt le Jeter du haut d'un 59
pont ou des « montagnes. russes » de la Îete Agence matrimoniale, Jean-Paul Le Chanois.
1967 1952 : 17 Cœur d'une ipouse (Le) (TllIIlla 00 kokam), 1956
forame où eUe l'a condwr. Un JOur, elle le 104
89. Amants crucifiis (Les) (Chikamatsu monogatan),
laISse rr,l\'erser seul une rue où la rucub.-
Midar<gumo KenJI Mizoguchi, 1954 : 142 Comm, ipousc" comme femmt (TllIIlla IMh", OMa
tion est incessante et folle, mats le leune gar- 18 novembre 1967 lo.bll'), 1961 - 94,143,148
Nuages ipars Amour d'une mire (L') (Haha a kowazuya), Yasu-
çon' comme mû par un insnnct surnaturel, Contes d, l, 10., lUfIu, (Les) (Ugruu monagolan),
se faume sans dommage en~ les voirures. ProdUCUOD : Toho; producteur : Sanezuml jiro Ozu, 1934 : 147
KenJ1 Mizoguclu, 1953 . 23, 93, 138
Le SOir même, Kuniko dédde de le tuer FUJimoto et Masakatsu Kaneko; scénario ori- Amukko (Anzukko), 1958: 149
CoOle des cbrysanrbemes Iwllfs (lang'.u monoga-
en ouvrant le oob1Oet du gaz, mm la "eille gIDol : Nobuo Yamada; photo: Yuzuru Aizawa Approche de l'automne (L') (Aki tachlOu) 1960 : tari), KenJI Mizoguclu, 1939 63-64
t,frvante Funue est alertée par l'odeur et (couleur, TohOscope); dicorat,ur : Saroshi 35, 170
couple(Un)(Fûfu),1953 93,98,118,145,
sauve l'enfant. Chuko, musique: Toru Takemitsu; son : Masao Apris notre siparotion (Kimi to wukaICIe), 1933 . 212
L'état mental de Kwuko et de Kmuko se FUJlyoshi; lumière : Choshiro Ishii. 38,44,60,89,96,99, l OI, 125-126, couple d, Chanbaro (Ua)(Cbanbaro fûfu) , 1930
dégrade panllèlemenr. L'antant de Kmuko Interpritauon : Yuzo Kayama (Shira Mishima), 139,145, J48, 176 31,44
lUI reproche de ne pas quiner son mari YokoTsukasa (Yunuko Edo), Mitsuko Kusabue Art du théâtre (L') (Shibaido), 1944 : 63, 157, Cripuscule à Tôkyô (Tôkyô bashoku), YasuJ1ro
pour VIvre avec hu.1lUJ.s égilement d'avoir (Fumlko,la soeur de Yumiko) , Mitsuko Mon 164 Ozu, 1957 147,149
fw >t responsabilité dans l'acodent Kmuko (Katsuko, belle soeur de Yumiko), Mie Hama Ounko. Au bord de Ja mer bleue (U samo~'O sinel'O morya),
Soe dHend en donmnr comme moufs de la fille du dIRaeur), D;usuIœ Karo (lUm Hayasluda), Boris Barnett, 1936 : 59 87 D
"'n mdéctston l'Utstence d. SOn enfant,l. Josluo Tsuchiya (Hlroshi,le man deYUlnJko), Yu Au gri du couranl (Nagareru), 1956 82, , Doronis d, l'ocian (Les) (Tb, Docks of NrwYork),
JC"'lD6Se de SOn atn.mt e"" le VIeillissement FUJikl (Ishlkawa, le mari de Fumiko), Tadao 99,104-107,140,145,152,23 0 66 Josef von Sternberg, 1928 41
rapide des f<mm"". Kwuko. eUe, rêve tan. Na.kamaru, Nobuo NakamuTa, Sakayu Au hasard Balthazar, Roberr Bresson, 19 Danseuse (Lo) (MOIhlm,), 1951 145,160,
tàt qu'elle asph}'Xle le nche industneler tan- Nahgawa, Bokuzen Hidari 107' - 8 162
tAt qU'elle le sédwt, JlUis elle se COhleDtera bobmes (2954 m). Négatif et copie d'ar.
132
Avalancbe (Nadare), 193 7 707475,84,
" Da" defUII' (Hd<JJlIge), 1966 34
de IW avouer que sa femme a une J•• , chive à la Toho Scénario perdu, DermtT copme (Kobayagawake no a.kJ), YasuJlro
Ktnu k0, après Une scène aVec SOnUAlSOn.m 86, 113, 156 . do AnlO",o""
Quatnfme des « DiX meilleurs films» de avventura (L'), Mlche1ang Ozu, 1961 80
re.nVOle Fumle qu ,elle croie r6ponsab1 an, de
,. ' 'L •
Kinan, Jo.po DcrDl'" chryJOnlhimes (B<lnglku), 1954 34,
u. reveullon de SOn adultère Furn 1960 121 ,mlkl m"hi), 90,102,104-105,121-122,142_143,
le, qUI a avenue au marin (Une) (Asa 00 n
presque tOUt avoué de l'acadent. Kuni.ko 1936 33 156,163-164,223
se retracte el, peu apres que son patron lUI Descrnd,nrs de Taro UlOSbim, (Les) (UlllShlm, T,ro
a propo.'oe d'acheter généreu!>ernent SOn no koel) , 1946 70
$l1~ct.', tIlt' deda.re aVOlT menu Le B . Barn galSrn), 1950 70, DesllO d, m,d,meYul" (Le) (Yukl fUJIO au), KenJI
'-.- .. c- d SOir, Batalll, des roJes (La) (
Z'\o.UIULlj t'mande à s,on fUs de do- Mizoguchi, 1950 72
'''dr avec 81,94 u)195070
dIe et KUDlkv projette cette fOlS de les Deu\ prunelles (Saba), 1933 44
uphfX.ltl tous les dem:, La nUlt, eUe encre 8il< blanch, (La) (SbIfOl;~ ~bo,,), 1931
da..o:o jeur chambr~ où eUe ll'ouve Kinuko Bon couroge,larblO! (/(05/ ,140,145, 17S E
moTte f".mPOlSOnnee et SOn fi1$ éll'anglf 38.39,41. H, 130, 39
EclOlr (L') (lnozum,), 1952 18,26,33
QlWld u polIce découvre qu'eUe est la 77,86·87,93.94,99 100, 102 104,
C (LaJ{UloonJon), 1943 116,118, t21, 146-148, 159160,162,
Chan'iOo de la Jan~~t 164, 19 S 209
626\,113, l ,
t c bUl~nnlCrr 1L') • jean Paul le Cha no",
194q J?
fi rlOI/ un pm 1Ch'(~i 'nk, , ,,,,flollon,, (Uklgumo), 1955 10,13 , 18 ,
~nl"DI qUI pieu" (L') (Xak,mulh, kOla),
~UUD-
SllJro J9f2 (,7, 45 S
lI, S+,6+, 72, 78,85,87-89,91,93,98,
To\od., 1938 11+ j 102,104105,122,125,132133,135 Sobre d, pi"'I"'« (tr) (lange no ya,bo), YUUlifO
flIfanl. d'Hlro.b,mo ILa) (G,mboku no ka), Ozu, 1927 3 l, 43
ra, 'Ir d'pl(;mi ma". (D"""ku lia d k 139,143,145150,156,158,162,16+,
Kaneto Slundo, 1953 23 Y"uilflJ Ozu, 1929 +-1,,- C'ta "tredo) , 169,225, 2+6 Son< 1.. "" d'odr"", Jean. Paul le Chanors
EJlOIlS'(Tsumo,,1953 86,89,90.98,10+, 1951 17 '
j( SUIS ?C' :nais. (voir Gosse.. de' TÔh)'Ô) Nu,l " brouillard du jopon (Nlhon no yoru 10 km),
116,118-121,1+71+8,215 N.giS' Oshima, 1960 ' 46 Sans Iims d, por"'" (N.... o ook.), 1912 38
j,", d ", (Sommorl,kl, Ingrnar Ber
tU m'Cc Mùmku (Un, (Sommarm mcd MOlllJHI J. 1950 : 73 glllan, s,m,mml d, KOlan, (L,) (Kol,n no heM,,),
Ingrnar Bergman, 1953 73 1959'35
Just, mont la nUl/, Claude Chabrol, 1971 3 o
E" p""'" 'Bokushul, YasuJlIo Ozu, ,951 1+0
Jusqu'a nolrt' prochame rencomrt' (Mata au hi llJ~dC')~ OkUOI el Gohfl (OkUOI la Goh,,), 1952 64, S,"ei"" (M'gakoro), 1939 32,5457,59
tlI0 1tlrno/(Orrmoomatrno).19+b lu 60, 72, 113, 160, 165, 190
Y",uJlro Ozu, 1932 1+5 116,140,142
Efranger a l'mlrmur d'une frnunr (i' IOnnLl rw Saun de GIOn (Les) (GIOn no sh/mol). Ken/!
Ju'qu ou Jour d, la \ IC10i" (Shon no hi m,d,) Ordel, Carl Dreyer, 1955 132
naka ni lru lanm). i 966 34 MllOg uc hl,I936 146
194\ 69 ,
n
E"iI du pnnl""J'I' rH.ru no malllllt 947
P Sounro J'une nuu d'rit (Sommarnolfau lttnde),
1072 lngmar Bergman, 1955 :73
J; Papa, Maman, la bonne" mO',jean-Paul le Cha-
nOIS, 1956 . 1 7
F A.en}1 MIZoguchI "la nr d'un cméastC', Kaneto T
Shrndo,I975 139 PIUI,saudo,", (Shuu), 1956, 98,113,121,
Ftmmrd'. colt IÙlI, FrançOl5 T'UJTaur 981 146,164-165,229 Tourmm/S (M,daruu), 196+ J-I, 9 l, 126
130 128, 241
L Parle d, l'enfer (La) (Jigoku-mon), Teinosuke
Umm, d, TOkyo 1UOl' , TàJ<yo DO onno), Ya'UIlrO Kinugasa, 1953 : 23
ToUl, )0 fUlllW, Il,,.,,,n,
(H'lOraku ,lia), 1939
Ozu,1933 1+5 Lann" d'un, fanm, (Les) (Nyon," orshu), 1937 32,5114,73 113,153-155,157, Ib2
5+,100-102,156,184 pnnlemp' mlli (Un) (Mushibmn,ru horu), 1932 163,188
Ftmm, d'Osaiw Il.) (Nan"•• """"1. Kenll Mi.z, 31,38,94
gUchl, 19+0 44 Lun, d, Shanghai (la) (Shonhoi no /Sulo) , 1941 . TroiS serun au cœur pur (Olomt-/ploro sanrun sh,
69 Prinl,,"PS précoee (Soshun), YasU)iro Ozu, 1956
Ftmm,,, 11l)'0us (Hi/""" no '_J, YasUll10 Ozu, 80,146-147
mOl), 1935: Il 12,32,49,51 58-61,72,
1933 147 100,126,1+0,143,1-18,178
M PnnJemps lo,dif (Bushun), Yasujiro Ozu, 1949 Tsurubach, el Ts-uru/lfo (T~urubacbl TsuruJ'ro),
l''''m, lndomp'a (lIOl JtAmlrurt, 1957 104
105, 113 76 1938 H, 6f, 16+, 167, 186
Madame t[ voisine' ou Mon amie et mon épouse
Fille dont on parIe fla) (Una.so no muSumtJ, (M,domu 10 nyobo), Heinosuke Gosho, 1932 . PradullS de beau li de Grnzo (Les) (G,"" gesho),
1935 \4,59,61,9+.96.148,183 49 1951: 12,33,69,78,86-87, 108,114, V
Fm d',ulOl7lJI( (AlUb'yorJ),'iasUllIo Ozu, 1960 Modemoi.tll, Oyu (Oyu-smno), KenJi Mizogu- 145,163,198 Vmdtur dt colombes (J.t) (\'OU Unt \IUt J'amour
80 cru,1951 142 " d'''palr)
F"'tallli,saur<4<lau Aru IfDOIQ), 1953 J8, Ma fanmC', SOl5 Comme une raS( (Tsumo ya baro no Q Venlrts 9'0(0 (Kuhlt'\I\.àmpt), Bertolr Brecht CI
21,lJ. 72, 87,9195.10+,113. :11 yom), 1935 '24,32-33,44,50-53,59_ Quand un~ femme manie )'acal'Ifr (Onn, rJ-
M k..dan Sla[an DudO\\, 1932 42
141,2I8 a 'goru lokr), 1960 34- 35 , 86 , 91 , 105, V" d'O-horu, l<mm, galon" (La) (SI,,'aku "h,dOl
bO,96-97, 100, 120, 134, 180
Maman (voir La Màe) 143,148 ) 19++ onno). KenJI ~flZOguchi. 1951.13
G V,II, bo", (Lo) (SbuamO(bO, Ya>ull Chiba,
Ma mru nC' mourra Jamoit (Haha ~\-·a shinolU), QudJc rje agrroblcl (Tanoshlkl Kano /UlSl! •
C'ntud, Carl Dreyer. 1904 1 n. 1\8 6567,157,197 1957 1/0,112
1942 67 68,72, 145
C"", drTiil<yà (Umo"""
Ozu,1931 38,70,1+1
lIlJ" kuolo), YasuIlIO Ma",,,,, (,II, (La) (Furyo shoJOJ, 1949 ' 70,
nU, d'omoor " d'''l'''' (Unr) (AllO loba no lII<I,h,),
Nag.,a O . . hima, 1959 +S
M", (La) (Ok"san), 1952' 17,23-29,67,
GaOI du ru au !h, l'<rt (tr) (Ochazuu 110 01'1, 1âsu
R
Rapporl sur la condum du pro fi~ ur hhmaka
8 (bhl- Vl\agt' cerI! (Da~ Gn(hnebmt Gt'SI(hl), D.mlt'!
Ilro Oz u ,I912 146 /8,105,106,108,117,128,140,146, St!U11Id,1991 lOb
206
naka I<nl(' grO)O. k)
l ,
1949 70, Il
. 1950 23
GRUJdcur n decad!RCc d'un pttn commact dt: c Il\<l!/" ,n""",,bl, (Un) (Na"",""h, 00 koo), 19.. 1
M'vn epou'>t COIffer (Boku no morumage), J 93 3 Ra~homon,Akira KurO~~\\'~' 18 26,33,67, 121,129, III
Jean-lue Godard, 1986 97 -, 44
R'pal(l.e)(Mah,),195 98 'IO~ lOI, 107, kan Lut Godard, J 961 SQ
Grondancn( dt la mOntdgllt (Lt) (r. Vnrt 0;(] \/C,
19S amanOO(O) 78,87,89,91,96'8 '120 Ill, 129, \.Uyoye li Tôkto (Tôk)o mt1ooj1l(ari). Yasullro OlU.
4 15,18,20-21,25,13 51 788 ' N
90,93, 109, lib, 118-119, 1 l, 1'39 'I~~'
i 109, 114, 116 "151112,161 Ibl, 1917 1-16
139,143, 146- 148,
1~3,148, Ill, lIb, 161-162, 170,220' N<wyo,k MlOm, (fI HapJ'<1lw On, N'ghl), Frank
C.pra, 19j4 51
DOU, (t., Mil 0
201 norumr),1933 +0,
H Rnn de chaque nU11 (Y01P/(I
121 . It le C!.Jlgt"lo AntOnIoni, J96
1fi4Go,_ d'uuIDbus (H,dcko no shasbo_"", 41,99,177 Akd.\tlJChlflll), h.t"Jl)' "'fl'o
19~1 56,59,113,157,194 J, ~~a9<' 'pars (Mld'ffgumo),
7- 129 ,141, 24J
1967 H, 36, Rue dr/a honlr (I~)( Hb
Ho...." tlIr Kr"" Fntz Yng, 1949 14 Nuagrs d' . 168 , 811(h1, J9Sb 9;';ouno moth d. )lJSO 70
Rut' rD ((J/tf(' (to) ( nDkl hooo), 1934 . f+
'" flR-..hI BUmo ), 1958' 18,34,78,
81 , 81 ,89,93,23] u) (K<IB'"
Ruc sons lm 1 Sb
45, lOf) 101. 1
TABLE

Présentation ..... . .. .... .. .........


..... . ........................... .... 5
Les temps incertains ...... INTERMÈDE lU: OZU ET NUAGES FWlTANrs ."""""."",,. " .. "."" .... " .... """.".". 145
......... ...•.. ...... .............. ................... 9
Ouverture . Au fil du temps ""."""""."."."."".".""""""""""."." .... "."".,,,, ....... " 151
...........
•••• ••••...•.••. •••. ...................•. .... ....... .. 1 1 La vie quotidienne ".""".""" ... """""."."."" .... " ... "".".,,.,,,, .. 151
La juste '11e
Politique " .. ".".""" ... "'''".""."" ... """"""",,,.,, .... " .. "" .. " .. ". 15 5
........................................... 15
Prélude franç;us ..... Eclaircies ,". "'" "."" ".""" ." ,.... """ ,,". "" ". " ... ",," """ " ..... "," 15 8
...................... .... .......... ....... ...... ....... 23 Le jeu """"".".""""""""""."""""""""."" ...... "",, ..... """'"'' 163
Le récIt légendme ...... ", ............. .. "" " ...... """"""""" ... """."",, 31 Fin de saisons " .. """"""""""".""""."" .. ".""""""".".""""."." .. ",,,,.. 16 9
INTERMEDE J. NARUSE, SHlRo IODO fT lA SHOCH!Ku """ •• """""".""."."""" .. ,, 43
Une VIe apres la Shochiku '" Films au gré du courant """""."""""" ... ""."""",, ..... ,, ...................... 173
........ ... .. "" , '''''" ,... ,,,,,,,, " ... '"""", 49
INTERMmE Il RYUKo UMEZoNO Filmograplu'e ................ .." ..... """"" ... """.""."""",, """"" ....... """ .. 249
'''' '"'''''' .... """" ". "'''''''''" ".", 5 9
Années de guerr~ et d'apres_guerre
Le lOurs des choses """" "."""" ""'"'''''' 63 Index des films cités """"." .. """"".""""""" .. " .. ,,,, ......... " .. " .. " .. 283
Un fleuve profond ............. , """"".""""."", 75
Le naturel .... ... ""'" .". ,,,.,,.,,,,,,,.75
Andante
"""'"'''''''''''''''' 78
La marche. ....... " "" .. "" .. ",, " 83
« Il raut vivre » .... "'" ..... "." ." .... ""."",, .. " 85
. '" .
Tchékhov et Naru'e
".".""" "" 93
Endurance ..
.. '" " ......... .... 93
....... . ........ .
v.mance d' actnces
97
Un vrai roman . ... , .. -" ......... ... "". 103

~ntunents partagés "" '" 111

NI cramte ni pitié '" ...


Intermittences du cœur " ..... 125
Affections '. ."'.... ..... . .......... I2S
'

132
"" .... 139
Des grands maîtres du cinéma japonais comme
Ozu, Mizoguchi, Kurosawa, c'est i\1ikio X aruse
Mikio Naruse qui reste à ce jour le moins connu du public
Les temps incertains occidental. Pourtant Ma femme, sois comme
une rose, fut élu meilleur film de l'année au
Japon en 1935, et le premier fùm parlant japonais
distribué aux USA; pourtant encore, La Mère, sorti en France en 1954, a toujours
été répertorié dans les catalogues des ciné-clubs comme l'un des fleurons du cinéma
japonais. Mais il faudra attendre les années 80 pour voir reconnu Naruse comme
un grand auteur, et une rétrospective à la Cinémathèque française en 2001, pour
voir le cinéaste définitivement consacré. Il réalise ses premiers films - muets - en
1930 pour la major company japonaise la Shochiku, et sa carrière prolifique se
termine en 1967 avec Nuages épars (il travaille alors pour l'autre grande major
company, la Toho). Nuages flottants, son film aujourd'hui le plus connu, est l'un de
ses six films adaptés des livres de la célèbre romancière Fumiko Hayashi, avec
l'œuvre de laquelle il entretient une véritable complicité.

I.:auteur nous permet non seulement de resituer Mikio Naruse dans le cinéma
japonais, et particulièrement par rapport à Ozu auquel il fut souvent comparé,
mais plus globalement dans l'histoire du cinéma mondial, en construisant des ponts
audacieux avec des cinéastes comme Dreyer, Bergman, Antonioni, Truffaut.
Pour mieux analyser son style et sa mise en scène,Jean Narboni nous entraîne sur
les pas de Tchékhov pour l'éthique de ses personnages, et de Schubert pour son
tempo : « Le naturel comme qualité de la forme, la sensation du temps comme de
ce qui ne cesse de passer, résultant d'un art du récit si peu voyant qu'on l'a longtemps
tenu pour facile : c'est à ces deux constantes que son cinéma doit sa continuité et
sa tenue. A entendre musicalement et moralement. »
Par cet ouvrage, et à!' encontre des idées reçues,]ean Narboni restitue à Mikio Naruse
la place qui lui est due, auprès des plus grands cinéastes du xx e siècle.

J EAN NARBONI a été critique puis rédacteur en chef des Cahiers du cinéma dans les
années 60 et 70. Il y a dirigé les hors-série et les coéditions jusqu'aux années 80
(particulièrement la collection Cahiers du cinéma-Gallimard de 1980 à 1983). Il a
été enseignant de cinéma à l'université de Paris VIII. Il a dirigé le département analyse
de fùms à la FEMIS.

CAHIER S D C l ~ÉMA 1 AUTEURS


911~!111~11~111!1!1!1!IJlJII
Prix: 25 €

Vous aimerez peut-être aussi