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réseau = ensemble de
- machines de traitement : ordinateurs, imprimantes, …
- machines de communications : commutateurs, routeurs, …
- supports de transmission : câbles, fibre optique, ligne téléphonique, …
- logiciels : système d'exploitation, supervision, applications, …
2- CLASSIFICATIONS
Chaque équipement informatique est relié au support physique ( câble, fibre, … ) par
l’intermédiaire d’un contrôleur de communication ( carte d’interface ) et d’une unité de
raccordement ( MAU : Médium Acces Unit ) au support qui correspond à l’interface
physique.
La topologie représente la manière dont les équipements sont reliés entres eux par le support
physique. Lors de la conception, la topologie du réseau est fonction de plusieurs paramètres :
_ Des fonctions souhaitées (application temps réel, bureautique, simple partage d’imprimante)
_ De la fiabilité
_ Des coûts (du câblage, des cartes réseaux, des ponts-commutateurs… ,et des logiciels
d’administration)
Sur câbles coaxiaux, les connexions au niveau du câble commun sont assurées par des
connexions passives (MAU) limitant ainsi les risques de pannes. Par contre, sur fibres
optiques, ces connexions sont le plus souvent des équipements actifs. Deux types de bus
peuvent exister :
Ø Bus bidirectionnel : les informations peuvent circuler dans les deux sens mais non
simultanément sur un câble unique. Lorsqu’une station émet, le signal se propage
dans les deux sens, de part et d’autre de la connexion, vers toutes les autres stations.
Norme IEEE 802.3.
Ø Bus unidirectionnel ( deuxième schéma ) : les informations ne peuvent circuler que
dans un sens et la transmission à toutes les stations est assurée par l’existence de deux
canaux séparés (deux câbles distincts ou un seul câble et deux canaux multiplexés en
fréquence). Norme IEEE 802.6. Les performances dépendent essentiellement du
nombre de nœuds et du trafic.
Pour éviter toute réflexion du signal en bout de ligne, une résistance de terminaison
d’une impédance égale à l’impédance caractéristique du câble coaxial ( couramment 50 + )
doit être connectée. Cette topologie est économique en câblage. Dans le cas d’un support de
type câble coaxial, elle permet facilement l’extension du réseau par ajout d’équipements ( un
câble + un connecteur par équipement) dans la limite de la capacité de gestion du système
d’exploitation. Cependant si le support est de type optique, cette opération s’avère plus
délicate, car elle nécessite la coupure de la fibre optique à l’endroit de la connexion.
En ce qui concerne la fiabilité, le dysfonctionnement d'une station ne met pas en cause le
fonctionnement du reste du réseau. Par contre, une panne du serveur immobilise le réseau. En
cas de rupture du câble commun, tous les équipements situés en aval par rapport au serveur
sont bloqués. Les autres peuvent, sous réserve de reconfiguration par le système d'exploitation
et d'ajout d'une résistance de terminaison au niveau de la rupture, continuer a fonctionner.
Avantages :
_ la présence ou l'absence des machines est transparente
_ Une station peut tomber en panne sans perturber le réseau
_ La connexion est moins coûteuse en raison du caractère passif des stations
Inconvénients :
_ Le signal n’est pas régénéré, donc si les distances sont trop importantes , il faut prévoir des
répéteurs ce qui augmente le coût
_ Est associé à une méthode d’accès CSMA/CD ( Carrier Sense Multiple Access / Collision
Détection ) qui supporte mal les trafics importants.
4.2- TOPOLOGIE EN ETOILE
La gestion du réseau se trouve facilitée par le fait que les équipements sont directement
interrogeables par le serveur et que toutes les transmissions y passent ( centralisation du
logiciel ). Par ailleurs, une défaillance d’un équipement terminal ne met pas en cause le
fonctionnement du reste du réseau.
Avantages :
_ On peut utiliser un câblage préexistant qui se trouve souvent dans les entreprises sous la
forme du réseau téléphonique.
_ Une plus grande simplicité de la gestion centralisée.
_ On peut utiliser un réseau en étoile répondant aux normes IEEE 802.3
Inconvénients :
_ Si le nœud central est défectueux, tout le réseau est en panne. Ce qui implique de prévoir
une solution de secours mais qui augmente d’autant le coût.
Chaque élément est relié à deux équipements voisins, de telle sorte que l’ensemble
constitue une boucle fermée. Dans cette topologie, les informations transitent d’équipement
en équipement jusqu’à destination. Les MAU (Médium Access Unit ) sont donc des éléments
actifs chargés de recevoir les informations en provenance de la station précédente et de les
retransmettre vers la station suivante. L’insertion de nouveaux équipements sur l’anneau ( un
câble + un MAU par équipement ) nécessite la coupure de l’anneau aux points d’insertion.
Deux événements peuvent bloquer le réseau dans son intégralité : une panne de l’un
des MAU actifs, ou la rupture du câble en un point quelconque de l’anneau. Dans le premier
cas, le fonctionnement partiel du réseau peut être assuré en court-circuitant le MAU en cause,
la station associée est alors déconnectée. Dans le second cas, cela dépend du type de topologie
en anneau :
Dans ce cas le réseau sera bloqué, il faudra attendre la réparation de la coupure sur le câble.
Avantages :
_ Structure adaptée aux communications de messages
_ Il permet de connecter un grand nombre de stations
_ Il permet des distances plus longues, chaque station étant un répéteur.
_ Il peut fonctionner avec une norme IEEE 802.3 ( mais on utilise plutôt 802.5 qui est plus
adaptée ).
Inconvénients :
_ Plus grande complexité de connexion des stations
C’est une topologie en étoile dans laquelle une connexion donne naissance à un nouveau bus
commun. Les réseaux arborescents sont constitués d’un ensemble de réseaux étoiles reliées
entre eux par des concentrateurs.
Cette solution est souvent retenue pour une extension d’un réseau. Elle nécessite en général
l’utilisation de répéteurs qui permettent la « remise en forme » des signaux. La longueur du
réseau peut ainsi dépasser les limites fixées par le constructeur pour un bus unique.
4.5-TOPLOGIE MAILLEE
Un réseau maillé est un réseau dans lequel deux stations du réseau peuvent être mises
en relation par différents chemins. La mise en relation est effectuée par des commutateurs.
Chaque commutateur constitue un nœud du réseau. Ce type de réseau, par la possibilité de
multiple choix de chemins vers une destination qu’il permet est très résistant à la défaillance
d’un nœud et autorise une optimisation de l’emploi de ressources en répartissant la charge
entre les différents nœuds. Internet est un exemple de réseau maillé, mais aujourd’hui son
succès nécessite un nouveau protocole, l’IP V6.
Dans les réseaux locaux informatiques, les protocoles d’accès sont assez simples. Ils
respectent le principe de la structuration en couches. Ils ne requièrent cependant qu’une partie
des fonctionnalités des 7 couches normalisées et peuvent ne mettre en jeu qu’une partie de ces
couches, généralement les deux premières.
En revanche, on ajoute une sous-couche qui n’existe pas dans le modèle normalisé: la sous-
couche MAC (Medium Access Control), dont le rôle est de permettre le partage du support,
c’est-à-dire celui de la bande passante, par plusieurs utilisateurs. Cette sous-couche est située
entre la couche 1 (Physique) et la couche 2 (Liaison de données) ; elle est souvent considérée
comme une sous-couche de la couche Liaison, celle-ci étant appelée LLC, Logical Link
Control. Grâce à la couche MAC, la couche LLC peut se comporter comme si les stations du
réseau étaient toutes reliées deux à deux. La couche MAC a pour fonction de régler l’accès au
médium partagé et de filtrer les trames reçues pour laisser passer celles réellement destinées à
la station.
L’adoption d’une architecture en couches permet de disposer d’une même couche LLC
quelle que soit la technique de partage du support utilisée. La normalisation ne concerne pas
les couches au-dessus de LLC ; il est possible d’implanter directement des protocoles
applicatifs ou des protocoles d’interconnexion de réseaux.
La couche physique est quelquefois découpée en une couche PMI, Physical Media
Independent sublayer, qui assure le codage en ligne indépendamment du type de support de
transmission utilisé, et une couche PMD, Physical Media Dependent sub-layer, qui assure
l’émission physique du signal.
6- NORMALISATION IEEE
Les travaux de normalisation ne concernent que les deux premières couches. Ils sont
menés par le comité 802 de l’IEEE (Institute for Electricity and Electronics Engineers. Le
comité 802 de cette société savante s'est occupé de normalisation des réseaux locaux. Il est
essentiellement constitué de constructeurs américains), repris par l’ISO sous le numéro 8802 :
– la norme 802.1 définit le contexte général des réseaux locaux informatiques,
– la norme 802.2 définit la couche liaison de données,
– les normes 802.3, 802.4, 802.5 et 802.6, définissent différents protocoles d’accès au support,
pour les différents types de supports physiques, la paire symétrique, le câble coaxial ou la
fibre optique, qui sont considérés comme fiables et offrant un débit de transmission important,
– la norme 802.11 définit un protocole d’accès pour les réseaux locaux sans fils (WLAN,
Wireless LAN).
Pour différencier les stations reliées sur un même réseau local, il est nécessaire de les
repérer par une adresse. Celle-ci est gérée au niveau MAC et possède un format défini par
l’IEEE sur 16 bits ou sur 48 bits. Ce dernier format permet un adressage universel des
équipements : il correspond à un numéro de série avec un champ donnant le constructeur qui
est attribué par l’IEEE, et le numéro de la carte librement choisi par le constructeur. De cette
façon, toute carte réseau d’un ordinateur possède une adresse unique dans le monde. Le
format universel sur 48 bits est le plus utilisé.
Il est possible de définir des adresses de groupe qui englobent plusieurs utilisateurs.
Lorsque tous les bits sont positionnés à 1 (sur 16 bits ou sur 48 bits), il s’agit d’une adresse de
diffusion correspondant à l’ensemble des stations d’un réseau local.
Les réseaux locaux informatiques nécessitent un partage de la bande passante utile entre les
différents utilisateurs du réseau. Il existe différentes techniques d’accès au support. Elles peuvent être
déterministes ou aléatoires.
Dans les méthodes de type CSMA, pour Carrier Sense Multiple Access, (IEEE 802.3),
les stations se mettent à l’écoute du canal et attendent qu’il soit libre pour émettre. Les
transmissions ne sont pas instantanées par suite des délais de propagation, et une collision
peut se produire au moment où une station émet, même si elle a écouté le canal au préalable et
n’a rien entendu. Plus le délai de propagation est grand, plus le risque de collision est
important.
Il existe différentes variantes du protocole. La plus classique est celle des réseaux
802.3 : CSMA/CD, pour CSMA with Collision Detection. Sa particularité est que la station
continue à écouter le canal après le début de l’émission et arrête immédiatement l’émission si
une collision est détectée. Le temps pendant lequel on écoute ainsi, alors qu’on est en train de
transmettre, est limité à quelques microsecondes (temps de propagation aller retour entre les
deux stations les plus éloignées). La durée de la collision est ainsi réduite au minimum. Le
temps nécessaire pour émettre une trame ne peut pas être garanti avec le CSMA/CD. En effet,
les retransmissions sont effectuées après une durée aléatoire qui dépend du nombre de
tentatives et après 16 tentatives infructueuses, on abandonne. L’intérêt de cette technique est
qu’elle ne nécessite pas la présence d’une station maîtresse.
La méthode du jeton peut être utilisée sur un bus ou sur un anneau. Le jeton circule de station
en station. Une station qui reçoit et reconnaît le jeton émis par la station précédente peut alors
accéder au support.
En fonctionnement normal, une phase facultative de transfert des données alterne avec une
phase de transfert du jeton. Chaque station doit donc être en mesure de gérer la réception et le
passage du jeton, en respectant le délai maximum défini par la méthode. Les stations doivent
également prendre en compte l’insertion d’une nouvelle station. Enfin, elles doivent réagir à
l’altération voire à la perte du jeton en mettant en œuvre un mécanisme de régénération du
jeton.