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sont les parties ou représentés à le décision de justice contestée, rarement le parquet général près de la cour l'avantage d'encourager les

urager les parties à recourir à des procédures de règlement de leur litige


suprême. moins onéreuses, notamment la conciliation.

Formations et procédures : Les sources du droit de l'arbitrage se constituent principalement par :

Le pourvoi est formé obligatoirement par un avocat agrée près de cette juridiction au moyen d’une A. Les sources d'origine étatique :
requête écrite, accompagnée de la décision attaquée, en la déposant auprès du greffe de la juridiction
émettrice, soit directement au greffe de la cour suprême à Rabat. Le délai de pourvoi est généralement de 1) Les sources internes :
trente jours à partir du jour de la notifcation de la décision déférée, soit à personne, soit à domicile réel.
Elles sont constituées par les règles élaborées par chaque pays sur l'arbitrage.
En tout cas, après sa formation et la transmission du dossier de l’affaire par la juridiction émettrice
de la décision attaquée, le pourvoi est instruit par l’une des chambres compétentes, en l’occurrence la 2) Les sources internationales :
chambre commerciale.
Celles-ci sont, pour l'essentiel, constituées par les conventions internationales relatives à
Effet du pourvoi et de l’arrêt : l'arbitrage. Ces conventions sont de deux types : bilatérales ou multilatérales. Leur nombre étant
important, les principales conventions multilatérales sont les suivants :
Sur le plan des effets du pourvoir, on rappelle qu’après, l’abrogation du dernier alinéa de l’article
2-1 Le Protocole de Genève du 24 septembre 1923 relatif aux clauses d'arbitrage
361 CPC, cette juridiction n’est plus habilitée de surseoir à l’exécution des décisions attaquées devant elle
et rendues en matière civile. De même elle n’est plus appelée à évoquer le litige pour le litige pour lui Son entrée en vigueur date du 28 juillet 1924. Il a eu pour objet d'admettre la validité de la
apporter une solution défnitive. clause compromissoire et du compromis en matière internationale.
Quant aux effets de l’arrêt de la cour suprême, cette haute juridiction peut, selon le cas, soit la 2.2 La Convention de Genève du 26 septembre 1927 pour l'exécution des sentences arbitrales
cassation, pour que les juges du fond réexaminent le procès en tenant compte obligatoirement des points étrangères
de droit tranchés par la cour, soit par la cassation sans renvoi lorsqu’elle aura purement et simplement
annulée la décision déférée devant elle. Elle est entrée en vigueur le 25 juillet 1929. Elle détermine les conditions de reconnaissance et
d'exécution des sentences arbitrales "étrangères". Son champ d'application est limité et les conditions
Enfn, des recours en rétractation ou en rectifcation contre les arrêts de la cour suprême sont d'exécution des sentences qu'elle détermine sont rigoureuses.
admis, mais ils sont pratiquement assez exceptionnels. Ces deux conventions, si elles sont toujours en vigueur, sont aujourd'hui d'application très
restreinte puisqu'elles ne concernent plus que les rapports d'Etats qui ne sont ni l'un ni l'autre partie
à la convention de New York
Deuxième partie : l’arbitrage international
2.3 La Convention de New York du 10 juin 1958 pour la reconnaissance et l'exécution des sentences
I. Introduction : arbitrales étrangères

L'arbitrage est un mode de règlement des litiges par recours à une ou plusieurs personnes privées, Elle a été ratifée par un très grand nombre d'Etats, dont le Maroc. Si, comme son intitulé
les arbitres, choisies par les parties, La décision rendue est appelée sentence arbitrale. l'indique, elle énonce les règles pour la reconnaissance et l'exécution des sentences, son objet est plus
Ainsi l’arbitrage présente une panoplie d’avantages : large puisqu'elle fxe les grands principes sur lesquels repose l'arbitrage international : principe de
validité des conventions arbitrales et affrmation de l'autonomie de l'arbitrage international.
Confdentialité : c'est un avantage très apprécié des milieux d'affaires.
2.4 La Convention européenne de Genève sur l'arbitrage commercial international du 21 avril 1961
Compétence technique des arbitres, le choix de ces derniers se faisant en grande partie en
raison de la connaissance qu'ils ont des problèmes soulevés par le litige.
Il s'agit d'une convention régionale qui est entrée en vigueur. Elle pose des règles pour l'entier
Moindre formalisme de la procédure.
Recherche par les parties d'une justice autre que la justice rendue par les juridictions étatiques. déroulement de l'arbitrage, depuis la convention d'arbitrage jusqu'à l'exécution de la sentence, et
repose sur le principe d'autonomie de l'arbitrage.
Ainsi qu’il a une multitude de caractéristiques :
B. Les sources d'origine privée
Les procédures arbitrales peuvent être longues. Ces sources, qui ont une effcacité moins apparente que les précédentes mais réelle, sont
Figurait autrefois parmi les avantages de l'arbitrage son faible coût. Il faut désormais savoir également nombreuses. Parmi les plus importantes l'on trouve :
que, excepté pour les procédures arbitrales se déroulant dans le cadre de chambres Les conventions d'arbitrage-type qui sont rédigées soit unilatéralement par les centres
professionnelles, l'arbitrage entraîne des frais très élevés. Cet élément présente néanmoins d'arbitrage, soit par plusieurs centres dans le cadre d'accords interinstitutionnels.

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Les règlements d'arbitrage des institutions permanentes d'arbitrage, notamment ceux de la La convention de gestion et de développement des échanges commerciaux entre les Etats
C.C.I., l'A.A.A., la London Court of Arbitration, la Chambre de commerce de Stockholm, arabes signée a Tunis le 27 février 1981 ratifée en 1983.
l'A.T.A. etc. La convention arabe de coopération judiciaire, signée en Arabie saoudite en 1983.
La jurisprudence arbitrale, qui est constituée par les sentences arbitrales.
La convention arabe d’Amman sur l’arbitrage commercial signée le 4 avril 1987
La convention maghrébine relative à l’encouragement et à la garantie des investissements
II. Les normes à vocation universelle : signée a Alger le 23 juillet 1990 signée par les cinq Etats membres de l’union du Maghreb
arabe.
Devant une multitude des normes, régimes et pratiques en matière d’arbitrage commercial
international, on est obliger d’opter pour ceux qui concerne le MAROC a savoir ceux relatifs à la loi Accords bilatéraux ratifés par le MAROC :
de la commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI) et des
règlements établis par cet organe de l’ONU qui pourront , malgré leur caractère facultatif, faciliter On ne trouve que des accords économiques, en particulier ceux afférents à l’investissement
l’élaboration d’une législation marocaine en la matière, ainsi que ceux des organisations
Les accords économiques :
internationales en leur sein ou dépendant d’elles, des règlements, mécanismes et procédures
d’arbitrage commercial international en rapport avec leur compétence spéciale. L’accord relatif à l’encouragement des investissements des capitaux, signé à rabat le 25-1-
1984
A. Les conventions ratifées par le MAROC :
L’accord de coopération économique et fnancière entre le Maroc et l’Espagne fait a Rabat le
On distingue généralement les conventions ne portant qu’accessoirement sur l’arbitrage, à savoir 06-02-1996
les accords économiques ou fnanciers et les conventions d’entraide judiciaire, d’une part, et les L’accord relatif à l’organisme arabe pour la garantie des investissements.
instruments portant principalement sur ce mode de règlement des différends, d’autre part. Une telle Les conventions de coopération judiciaires :
distinction peut aussi concerner les accords bilatéraux que les conventions multilatérales, notamment
Ce sont des conventions portant essentiellement et uniquement sur la reconnaissance et l’exécution
lorsqu’il s’agit d’analyser les obligations du Maroc dans ce domaine.
des sentences arbitrales.
A préciser cependant que la convention du centre international pour le règlement des différends
La convention d’arbitrage :
relatifs aux investissements (CIRDI) de la banque mondiale et la convention d’Amman sur l’arbitrage
commercial dans les pays arabes seront examinées plus loin, dans le cadre réservé aux organisations L’importance de la volonté commune des parties à l’arbitrage est d’emblée affrmée par
internationales spécialisées en matière d’investissement et aux normes régionales d’arbitrage. l’article 2 de la convention, en disposant que le Maroc est tenu de reconnaître la convention écrite par
laquelle ces parties s’obligent à soumettre à un arbitrage tous les différends ou certains d’entre eux qui
Obligation du MAROC en matière d’arbitrage :
ont eu lieu ou pourraient survenir entre elles au sujet d’un rapport de droit déterminé, contractuel ou
Conventions internationales : non contractuel, portant sur une question susceptible d’être réglée par voie d’arbitrage. Ainsi, même
des litiges futurs, plus ou moins prévisibles, peuvent faire l’objet d’une clause compromissoire, et
La convention pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangère faite à donc pas seulement les différends déclarés. De fait, la forme écrite d’une convention d’arbitrage vise
NEW YORK le 10 juin 1958 entrée en vigueur le 7 juin 1959 et elle a été ratifée par le également une clause insérée dans un contrat de base signé par les parties ou contenue dans un
Dahir n°59-1-266 du 19-1-1960 échange de lettres ou de télégrammes.
La convention relative à la procédure civile, conclue à la HAYE le 1er mars 1954
La convention pour le règlement des différends relatifs aux investissements entre Etats et Contrairement à l’article 309 CPC, il n’est pas exigé qu’elle soit manuscrite. Aussi peut-on
ressortissant d’autres Etats, signée le 18 Mars 1965, entrée en vigueur le 14 octobre 1966. considère que cette condition restrictive de droit marocain n’est pas de mise en arbitrage étranger ou
La convention portant sur la création de l’agence multilatérale de garantie des investissements, international ; ce qui confrme, si besoin en est, que les règles du CPC ne sont pas aussi valables pour
un arbitrage non national, contrairement a ce que certains prétendent. La primauté d’une règle
ratifée par le dahir n°1-88-114 du 4 septembre 1992. internationale sur une disposition interne a été d’ailleurs implicitement confrmée par une
jurisprudence marocaine. En effet selon la cour d’appel Casablanca ; l’article 2 de la convention de
Conventions Arabes :
NEW YORK n’est pas une règle déréférence, mais une règle de fond et reconnaît la convention
d’arbitrage dés qu’elle est écrite, sans pour autant la conditionner d’un manuscrit et ce, par
La convention portant sur la création de l’institution arabe de garantie des investissements,
dérogation l’article 309 CPC.
signée au KOWEIT le 27 mai 1971, le Maroc a y adhéré le 15 novembre 1975. De même, pour encourager le recours à l’arbitrage, il est exigé d’un tribunal national, saisi d’un litige
La convention unifée pour l’investissement des capitaux arabes dans les états arabes faite a sur une question au sujet de laquelle les parties ont conclu une convention d’arbitrage, de renvoyer
Amman le 26 novembre 1980 qui a été ratifée par le Dahir n° 1-85-150 du 14 novembre celle-ci, à la demande de l’une d’elles, à ce mode juridictionnel de règlement de litiges. Il n’en ira
1986. autrement que si cette juridiction constate que le compromis ou la clause compromissoire sont caducs
inopérants ou non susceptibles d’être appliqués.

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Une possibilité reste cependant ouverte pour un contrôle judiciaire de la validité d’une convention toujours refuser la reconnaissance et l’exécution d’une sentence étrangère lorsque la partie condamnée
d’arbitrage, selon une appréciation plus ou moins étendue, compte tenu du droit national du pays lui apporte preuve.
d’origine de ces tribunaux et la ténacité des juges saisis pour le faire valoir. Ceci vaut également pour
leur rôle durant l’instruction de la demande d’exequatur.

Convention de NEW-YORK de 1958 : B. Les normes de la CNUDCI :

Il s’agit de normes préparées et adoptées par un organe spécialisé des Nations unies, à savoir
Procédure applicable : la commission des nations unies pour le droit commercial international CNUDCI, et non par les Etats
membres de cette institution internationale d’où l’utilité de ces normes vue leur relative pertinence,
Les articles 3,4 et 5 de la convention de New York prévoient essentiellement le cheminement pour l’élaboration d’une législation marocaine particulière à l’arbitrage commercial international.
à suivre en vue d’accorder éventuellement la formule exécutoire à une sentence étrangère et non la
nullité de cette décision. La compétence des tribunaux marocains est donc assez limitée, peut être La loi-type de la CNUDCI sur l’arbitrage commercial international :
même plus qu’en vertu des dispositions des accords bilatéraux de coopérations judiciaires. Ces
juridictions sont appelées à faire preuve de souplesse en matière de procédures. Si elles accordent
l’exequatur à une sentence conformément aux règles de procédures établies par le CPC, elles doivent Cette loi internationale a un caractère facultatif, voire supplétif, en partant, elle sert
également tenir en compte des conditions prescrites par la convention de New York à cet effet. Elles essentiellement d’un simple modèle pour l’élaboration par les pays intéressés de leurs lois nationales
n’exigeront pas, pour la reconnaissance ou l’exécution des sentences arbitrales nationales. Toutes fois sur l’arbitrage international.
en réalité on ne peut soutenir l’existence d’une égalité de traitement entre ces régimes dans la mesure D’après la note explicative du secrétariat de la CNUDCI relative à la loi-type de la CNUDCI
où l’arbitrage interne reste défcient. De plus, les seules décisions jurisprudentielles publiées en la sur l’arbitrage commercial international, ce texte a été adopté non par une quelconque conférence
matière ne concernent que l’exequatur des sentences arbitrales étrangères. On peut même avancer que diplomatique composée des représentants gouvernementaux mais par la CNUDCI ès qualité et ce, la
les tribunaux marocains réservent un accueil privilégié à des ressortissants fortunés de pays 21 juin 1985. Elle est principalement destinée à suppléer aux insuffsances des lois nationales
occidentaux dominats, alors qu’en comparaissant avec la procédure civile de ces Etats, les frais de antérieures et de tenter d’aplanir les disparités entre elles. Aussi a-t-elle pour but de les harmoniser et
justice au Maroc sont généralement bas. Même concernant les nationaux, parties à une sentence d’en améliorer leur substance en s’inspirant de ses normes caractérisées par leur fexibilité. C’est dans
nationale, leurs ressources sont élevées par rapport au commun des justiciables qu’ils puissent cette optique que l’assemblée générale des nations unies a, dans sa résolutions 40/72 du 11 décembre
valablement se plaindre du coût prohibitif de l’arbitrage. On a précédemment relevé que la 1985 recommandé que tout les Etats prennent dûment en considération la loi-type sur l’arbitrage
jurisprudence est assez prédisposée à l’égard des bénéfciaires de décisions arbitrales étrangères en commercial international en raison de l’intérêt que représente l’uniformité du droit relatif aux
leur appliquant les dispositions d’une convention judiciaire bilatérale lorsqu’elles leur sont plus procédures arbitrales et des besoins spécifques de la pratique de l’arbitrage commercial international.
favorables que celles de la convention de New York. De même ces tribunaux sont prêts à appliquer Son intérêt pour des autorités marocaines est d’y trouver une sorte de plate-forme adaptable
l’article 2 de cet instrument qui n’exige pas qu’une clause d’arbitrage soit nécessairement manuscrite pour élaborer une législation nationale en la matière, d’autant plus que la loi-type couvre toutes les
comme le prévoit l’article 309 CPC, quoique la partie condamnée soit un établissement public étapes de la procédure arbitrale, depuis la convention d’arbitrage jusqu’à la reconnaissance et
Contrôle du juge de l’exequatur l’exécution de la sentence arbitrale et traduit un consensus mondial sur les principes et les points
En principe, le juge de l’exequatur se borne à constater ou non la validité de la sentence importants de la pratique de l’arbitrage commercial international. La note explicative du secrétariat de
étrangère, voire celle de la convention d’arbitrage. A cet égard, l’article V de la convention précise les la CNUDCI ajoute qu’elle est acceptable pour tous les Etats de toutes les régions et convient aux
éventualités dans lesquelles ce magistrat peut refuser la reconnaissance et l’exécution de la sentence différents systèmes juridiques et économiques du monde entier.
étrangère. Il peut prendre une telle décision d’offce ou, plus généralement ; à la requête de la partie
contre laquelle l’exequatur est invoqué. Procédure arbitrale :
D’offce le juge de l’exequatur peut refuser la demande dont il est saisi s’il constate que,
d’une part ; d’âpres la loi marocaine, l’objet du différend n’est pas susceptible d’être réglé par voie 1. Principe directeur de procédures
d’arbitrage ou, d’autre par, que la reconnaissance ou l’exécution de la sentence serait contraire à
l’ordre public. Ceci lui permet non seulement d’apprécier les conséquences de l’exequatur de la La loi-type constitue la cadre juridique établi pour le déroulement du processus arbitral, en
sentence non nationale au Maroc, mais encore de connaitre si l’arbitrage n’excède pas son domaine commençant par affrmer solennellement que les parties doivent être traitées sur un pied d’égalité et
naturel. Ces deux possibilités de refus se rejoignent donc en cas d’atteindre à l’ordre public de pays chaque partie doit avoir toute possibilité de faire valoir ses droits. La non discrimination entre les
requis, que celui –ci soit interne ou international. parties et le respect des droit de la défense de chacune d’elles sont, des principes fondamentaux pour
Or l’effritement de cet ordre public, eu égard à la fragile situation du Maroc ne manquera que soit assurée une bonne justice arbitrale, comparable une justice offciel le, tout en répondant à
pas d’amener les juges d’Etat à être conciliants dans ce domaine. On rappelle par exemple que la cour l’autre préoccupation essentielle des parties en recourant à l’arbitrage, à savoir la rapidité et l’effcacité
suprême a écarté le moyen selon lequel la prescription est une question d’ordre public pour autoriser de la procédure.
l’exequatur d’une sentence étrangère, tout en soulignant que le tribunal saisi de cette procédure s’est A ces règles essentielles s’ajoute évidement le principe du contradictoire souligné par le
valablement limitée à vérifer les conditions prescrites en la matière. Cette même jurisprudence a paragraphe 1 er de l’article 24 qui prévoit, outre une procédure normalement écrite, une procédure
estimé que les règles du droit international privé relatives à l’application des conventions orale, à moins que les parties n’en aient convenu autrement. C’est encore ce principe et les précédents
internationales en opposition avec le droit interne, impliquent qu’une sentence arbitrale étrangère qui déterminent les autres règles d’arbitrage et qu’on peut examiner sous les doubles volets de
fondée sur une clause compromissoire, en violation avec l’article 529 de l’ancien code de procédure l’organisation de l’instance arbitrale et l’instruction du litige.
civile, n’est pas nulle en application de la convention de New York , la juridiction compétente peut 2. Organisation générale de l’instance arbitrale

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3. Organisation ponctuelle de la procédure
4. Préserver un équilibre entre le souci de célérité et le respect des droits de la défense
5. Administration de la preuve par voie d’experte concours des juges d’Etat pour l’obtention
de preuves

Règlement du litige : Recours en annulation d’une sentence :

Les arbitres sont tenus, à l’instar des juges d’Etats de rendre leur sentence selon les règles de En vue de rapprocher les lois nationales régissant l’arbitrage commercial international, voire les
droit de convenues par les parties ou selon l’équité. systèmes juridiques différents qui les sous-tendent, la loi-type a tenté d’uniformiser les règles relatives
au seul recours susceptible d’être formé contre les sentences arbitrales en vue de leur annulation par
1. Un droit applicable au fond perverti par la l’ex Mercator : les tribunaux étatiques.
1. La demande d’annulation qui n’est présentée que devant les juges d’Etat et non devant un
Le tribunal doit trancher, en principe, le différend conformément aux règles de droit choisies tribunal arbitral ou une quelconque institution permanente d’arbitrage
par les parties comme étant applicable au fond du différend. Aussi peuvent-elles préciser la loi ou le 2. Causes d’annulation de la sentence en énumérant les quartes motifs d’annulation a savoir
système juridique d’un Etat donné qui sera applicable ; mais elles peuvent valablement s’en remettre à l’incapacité d’une des deux parties de conclure une convention d’arbitrage ; le défaut de
des regèles de droit international estimées comme appropriées à leur litige. Ce n’est qu’en l’absence notifcation de la désignation d’un arbitre ;les sentences statuant sur des questions non
d’un choix précis à ce sujet que le tribunal arbitral appliquera la loi désignée par la règle de confit de visées dans le compromis et l’inévitabilité de litige et contrariété à l’ordre public.
lois qu’il estime applicable en l’espèce. 3. Renvoi possible au tribunal après suspension de la procédure d’annulation
Pourtant, malgré les références à un droit étatique ou inter étatique, on n’oubliera pas que la
l’ex Mercatoria est souvent déterminante dans le règlement des différends commerciaux ou
économiques, compte tenu de la liberté des parties à opter pour les normes juridiques nationales Règlement de la CNUDCI :
qu’elles estiment appropriées. De même, eu égard à l’inégalité juridico-économique entre les parties,
une partie occidentale peut facilement imposer à une partie marocaine l’application des usages et des
règles mis en place par son milieu ou son groupement, en faisant notamment valoir le vide juridique Le règlement de l’arbitrage :
national ou international dans le secteur économique ou commercial en rapport avec leur confits.
Aussi peut-on considérer, avec la prépondérance des puissances de l’argent, en l’occurrence des Le règlement de l’arbitrage se fait à travers les éléments suivants :
multinationales, que les dispositions de la loi-type de la CNUDCI sont largement dépassées par la
pratique effective en ce domaine et qu’atteste le nouveau règlement d’arbitrage de la CCI 1998. Constitution du tribunal arbitral :
Devant une telle situation, on peut même affrmer l’abolition progressive de la frontière, voulue
étanche, entre le droit applicable au fond de la contestation tel qu’il est conçu traditionnellement et C’est la désignation des arbitres et ce n’est que lorsque les parties ne sont pas convenues
l’équité avec laquelle les arbitres sont amenés à régler un différend en tant qu’amiables compositeurs. antérieurement du nombre des arbitres (1ou 3) qu’il leur est proposé de désigner un arbitre unique ou
Et dans tous les cas, les arbitres doivent décider conformément aux stipulations du contrat et tenir un collège arbitral. Ainsi peuvent-elles s’entendre ensemble sur un seul arbitre ou s’en remettre pour
compte des usages de commerce applicables à l’objet du litige. cela à une autorité de nomination. A cet égard, elles peuvent notamment s’adresser au secrétariat
générale de a cour permanente d’arbitrage de la HAYE pour leur désigner une telle autorité, qui
2. La sentence arbitrale : procédera à cette nomination en utilisant le système des listes en suivant une procédure appropriée.
Pour ce choix, l‘autorité de nomination tiendra compte tant des critères d’indépendance et
La procédure arbitrale est normalement close par le prononcé de la sentence défnitive ou par d’impartialité de l’arbitre que sa nationalité, qui sera différente de celle des parties.
une ordonnance de clôture rendue par le tribunal arbitral.
Récusation des arbitres :
3. Forme et contenu de la sentence :
En principe, l’arbitre dont la nomination est envisagée doit signaler à ceux qui l’on pressenti les
La sentence est nécessairement rendue par écrit et signée par l’arbitre unique ou par la circonstances de nature à soulever des doutes sur son impartialité ou sur son indépendance. La même
majorité des arbitres constituant le tribunal arbitral. Au cas où l’un des arbitres n’a pas signé, mention obligation incombe à l’arbitre nommé ou choisi s’il ne l’a pas déjà fait.
de la raison de son omission soit être signalée. Mais la loi-type ne prévoit pas qu’il peut être fait état Ce n’est qu’en l’absence de son déport que la partie la plus diligente peut le récuser en justifant
d’une opinion dissidente de la part de l’arbitre refusant de signer pour non accord avec la majorité du du ou des motifs qu’elle avance et qui se rapportent généralement à des doutes sérieux sur son
collège arbitral. impartialité ou son indépendance. Toutefois, une partie ne peut récuser l’arbitre qu’elle à désigné que
La sentence doit également être motivée, à moins que les parties n’aient convenu autrement ou pour une cause dont elle a eu connaissance après cette désignation.
si cette décision se limite à avaliser un accord amiable intervenu entre les parties devant le ou les Au cas où la récusation n’est pas acceptée par l’autre partie et que l’arbitre récusé ne se déporte
arbitres. pas, l’intervention d’une autorité de nominations’ impose. Si cette dernière admet la récusation, elle
Toutefois, le caractère écrit de la sentence est confrmé une fois de plus puisque après le pourvoie son remplacement ; toutefois, lorsqu’un arbitre été nommé par une autorité de nomination,
prononcé de cette décision, une copie signée par l’arbitre unique ou par la majorité des membres du c’est à elle que revient de prononcer la récusation.
tribunal arbitral est remise à chacune des parties, malgré le recours éventuel aux nouvelles Le remplacement d’un arbitre a également lieu en cas de décès ou de démission d’un arbitre
technologies de communication. pendant la procédure d’arbitrage. Il en va de même en cas de carence ou d’impossibilité de droit ou de

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fait d’un arbitre à remplir sa mission, seule la procédure de remplacement comme celle du choix ou de Ainsi, les principales considérations générales afférentes au règlement d’arbitrage de la CCI et de
la nomination diffère. sa portée réelle au MAROC se résument ainsi :
Par ailleurs, en cas de remplacement de l’arbitre unique ou de l’arbitre président, la procédure • Un règlement d’arbitrage de la CCI a été révisé et en vigueur depuis le 1 er janvier 1998,
orale qui a eu lieu avant mél remplacement doit être répétée. Mais lorsqu’il s’agit du remplacement et d’après leurs initiateurs, les réaménagements apportés au système d’arbitrage de la CCI
d’un autre arbitre, la décision de répéter cette procédure est laissée à la discrétion du tribunal arbitral. visent à doper son effcacité, notamment en réduisant les délais, en améliorant sa
fexibilité et sa transparence, en comblant les lacunes qui existaient dans l’ancien
L’instance arbitrale : règlement et en favorisant l’organisation de la procédure arbitrale par les arbitres et les
parties, de manière à accélérer la conduite des arbitrages de la CCI. Ils espèrent ainsi
Il est d’abord indiqué que le tribunal arbitral peut procéder à l’arbitrage comme il le juge parvenir à enrayer l’attitude de plus en plus procédurière lors du déroulement des
appropria, pourvu qu’il traite les parties sur le même pied d’égalité et qu’il s’astreint au respect de arbitrages internationaux qui est synonyme de lenteur et de tracasseries.
leurs droits de la défense. Autrement dit, les dispositions du règlement ne lui sont pas contraignantes, Concernant les nouveaux appendices au règlement 1998, ils tiennent compte non
de même que les parties peuvent y déroger en chargeant les arbitres de suivre une procédure orale seulement des innovations du règlement d’arbitrage, mais encore de certaines règles
appropriée. Mais si aucune demande n’est formée en ce sens, le tribunal arbitral décide s’il convient fondées sur les pratiques de la cour, de son secrétariat et des notes publiées par ce dernier
d’organiser une telle procédure ou s’il statuera sur pièces. à l’intention des utilisateurs et des arbitres.
• L’applicabilité de la nouvelle loi nationale (1er janvier 1998)
C. La Pratique de certaines institutions internationales permanentes d’arbitrage : • Le recours très aléatoire aux règlements de la CCI au Maroc
• L’arbitrage maritime international organisé par les CCI/CMI :
Il existe une pluralité des centres d’arbitrage, mais les plus répandus sont ceux ayant une audience Compte tenu de la spécifé des litiges maritimes et des attentes des milieux pour
internationale, voire mondiale, et qui sont assez représentatifs quant aux systèmes juridiques ou des concernés, pour lesquels a été d’ailleurs créée une chambre marocaine d’arbitrage
aires culturelles prédominants et dont les règles sont nationales c'est-à-dire non élaborées par des Etats maritime, des règles particulière à l’arbitrage maritime international ont été établies par
ou des organisations interétatiques. Il est inutile de rappeler que ces normes pratiques régissent des experts de la CCI et du CMI adoptées par l’assemblée du CMI en mars 1978 et par le
généralement l’arbitrage institutionnel ou organisé. Bien que certaines d’entre elles peuvent convenir à conseil de la CCI en juin 1978 sous la forme d’un règlement CCI/CMI sur l’organisation
un arbitrage ad hoc. Mais même dans ce dernier cas, le recours à leurs initiatrices est toujours favorisé, internationale d’arbitrage maritime, en considérant que ce domaine est caractérisé par une
sinon encouragé. Le trait dominant est le proft car il s’agit d’organisme de droit privé qui ne fait rien plus grande liberté d’action des parties, les dispositions de ce document ne pouvaient que
pour rien. Leurs services sont payants, à telle enseigne que leurs coûts sont prohibitifs pour la majorité s’y plier, en incitant notamment ces parties à fxer elles-mêmes le lieu de l’arbitrage, la
des utilisateurs, notamment ceux de pays démunis et soumis dans les transactions commerciales droit applicable, le nombre des arbitres et la langue à utiliser dans la procédure. Cette
internationales. souplesse découle généralement de la mobilité des gens de mer et leur propension aux
échanges en mouvement sur tous les plans dont celui du commerce.
1. Le règlement des différends par la cour internationale d’arbitrage de la chambre de commerce
internationale – CCI.
La cour d’arbitrage internationale de Londres
La Chambre de commerce internationale est une organisation non gouvernementale au service
des milieux des affaires, elle a été fondée en 1919, s’intéresse principalement à l’arbitrage ainsi que ● Cet organisme, dénommé en anglais « London court of international arbitration » (LCIA) et
de : auparavant « London court of arbitration », date de 1982, soit bien avant la Cour internationale
d’arbitrage de la CCI. Toutefois, contrairement à celle-ci, elle s’est particulièrement limitée à sa
Représenter les milieux d’affaires internationaux au niveau national et international ; vocation première, à savoir l’arbitrage, dont le plus récent règlement est entré en vigueur le 1 er janvier
Promouvoir le commerce et l’investissement mondial 1985 puis été révisé en 1993.
Harmoniser les pratiques commerciales et formuler une terminologie et des directives Les parties intéressées par ce mode de règlement des différents sont appelées à opter pour une clause
destinées aux importateurs et exportateurs type libellée comme suit : « Tout différend de ce contrat, ou en relation avec lui, y compris toute
Fournir ses services pratiques aux industriels et commerçants question concernant son existence, sa validité ou son expiration sera soumis à, et défnitivement
tranché par, arbitrage suivant le règlement de la Cour d’arbitrage internationale de Londres qui sera
L’arbitrage de la chambre de commerce internationale : considéré comme partie intégrante de la présente clause ».
La Chambre de commerce internationale a comme principale qualité :
l’autorité de contrôle : la cour de la CCI occupe évidement une place de choix dans le ● Le tribunal arbitral :
système d’arbitrage de la CCI. Elle intervient même dans les autres systèmes adjacents, en
l’occurrence ceux de la conciliation et du référé pré-arbitral. On retiendra que le règlement de la LCIA prévoit les conditions requises du ou des arbitres. Il
l’organisation du tribunal à travers son intervention à la constituions du tribunal arbitral est précisé que ces arbitres ne devront pas se faire les avocats d’une partie et rester en permanence
la saisine du tribunal arbitral totalement indépendants et impartiaux. Pour ceux qui sont nommés par la Cour, ils devront fournir
l’organisation de la procédure, leur curriculum vitae, en indiquant leurs fonctions professionnelles présentés et passées, qui sera
le déroulement des procédures, communiqué aux parties. Contrairement à la Cour de la CCI, intervient pour suppléer au défaut de
la sentence arbitrale désignation d’arbitre par le défendeur et en cas de récusation et remplacement de l’arbitre pour des
les frais d’arbitrage motifs analogues.

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● Les règles générales de procédures :
● Le « Dispute Review Board » (DRB) comme complément à l’arbitrage : Il s’agit d’une
- déterminer les règles de droit qui s’appliquent à tout contrat, convention d’arbitrage ou question en méthode spécifque au règlement de différends dans de rands projets. Cette repose sur des mécanismes
litige entre les parties ; prévus dans des contrats « standard », tels que les contrats de construction, pour se dégager des
- ordonner la correction de ses accords ; formules contractuelles traditionnelles qu’avait auparavant établies la « FEDERATION
- autoriser l’intervention active ou passive d’autres parties ; INTERNATIONALES DES INGENIEURS CONSEILS » et qui s’étaient avérées inopérantes devant
- autorises une parie à modifer sa demande principale ou reconventionnelle ; l’accroissement des différends en ce domaine.
- procéder aux mesures d’instruction qui lui semblent nécessaires ou opportunes ; Leur mission se résume en une expertise destinée à régler un différend technique. Le DRB
- ordonner aux parties de mettre à la disposition les biens devant faire l’objet d’une inspection par le permet également de préserver les liens qu’unissent le maître d’ouvrage et l’entreprise de construction.
tribunal ou par un expert ; Toutefois, le recours à l’arbitrage s’avère incontournable lorsque l’une des parties ne s’est pas
- ordonner la conservation, l’entreposage, la vente ou d’autres mesures comparables à l’égard des conformée à une recommandation somme toute non contraignant.
biens ;
- ordonner à toute partie de produire les documents en sa possession ou sous son contrôle que le
tribunal estime pertinents pour l’instruction du litige et la solution à lui apporter.
Par ailleurs, les règles afférentes au lieu de l’arbitrage, la langue de l’arbitrage et la représentation des
3eme partie : Cas Pratique
parties n’apportent pas d’innovations notables.

● L’instance arbitrale :

Cette instance débute normalement par la demande d’arbitrage à laquelle répondra


éventuellement le défendeur. Les communications entre le tribunal et les parties s’effectuent soit par le
I. L’arbitrage au Maroc :
greffer de la Cour soit directement. 1. Évoluton de l’arbitrage au Maroc
L’instruction de l’instance dépendra du paiement par les parties des provisions et cautions ordonnées
discrétionnairement par le tribunal arbitral. Il est même spécifé que les parties ne peuvent saisir à ce L’intérêt pour le développement des Mode Alternatif de Règlement des Confits (MARC) croît
sujet une quelconque juridiction judiciaire. dans de nombreuses juridictions de par le monde qui entreprennent des réformes juridiques et
Concernant les témoins et expert appelés par les parties, le tribunal décide discrétionnairement judiciaires. Puisque les juridictions des États-Unis ont déjà approximativement 25 ans d’expérience
d’autoriser, de refuser, ou d’en limiter d’audition. dans ce domaine somme toute assez récent, les leçons tirées par les juristes ainsi que les autorités
Quant à l’expert nommé par le tribunal arbitral, il peut participer à une audience au cours de laquelle judiciaires des états américains et des compétences fédérales peuvent présenter un intérêt pour d’autres
les parties peuvent l’interroger. pays. Les procédures de MARC peuvent réduire le nombre d’affaires en instance, encourager les
parties à résoudre leur différend avant de se rendre au procès, réduire les délais des procédures
● La sentence : judiciaires et les coûts associés à la résolution des différends et assurer une confdentialité et une
fexibilité que n’offrent pas les tribunaux. Nous notons également que l’Union Européenne2 ainsi que
Après la clôture des débats, le tribunal rendra sa sentence par écrit et, sauf convention de nombreux pays de droit civil tels que la France3, ont déjà entrepris ou envisagent de prendre de
contraire de toutes les parties, il exposera les motifs sur lesquels de fonde sa décision, qui sera datée et nombreuses mesures pour développer et encourager les MARC.
signée du ou des arbitres. Le soutien pour le développement des MARC-- et en particulier l’aide technique bilatérale et
multilatérale tel que le renforcement des centres de médiation et d’arbitrage, la réforme juridique du
cadre des MARC et la formation des médiateurs et arbitres, sont considérés comme des compléments
L’alternative dispute résolution (ADR) utiles à d’autres réformes juridiques et judiciaires. Cela s’applique particulièrement au contexte
commercial. Les programmes de MARC peuvent soutenir de nombreux objectifs associés au
L’exam de ce mode de règlement aimable des différents peut se justifer dans le cadre des développement tels que la croissance économique et la règle de droit.
développements consacrés principalement à l’arbitrage dans la mesure où il a été déjà question de
procédures comparables de conciliation ou de médiation organisés par les des institutions permanentes
d’arbitrage. Il s’agit, par ailleurs, d’une technique contractuelle axée sur la bonne foi des parties.
Procédures fondamentales des MARC
● Traits généraux processuels de l’ADR : La Chambre indépendante de conciliation et de • Arbitrage (en anglais, arbitration) : Processus de règlement des différends, dans lequel un ou
médiation, établie à Genève, propose dans son règlement (janvier 1997) cinq procédures distinctes
plusieurs arbitres rendent une sentence (« décision arbitrale ») sur un bien-fondé, qui peut être
mais complémentaires dans la mesure où lorsque la précédente n’abouti pas au résultat escompté par
exécutoire ou non, à la suite d’une audience accusatoire accélérée au cours de laquelle
les parties, celles-ci peuvent tenter la suivante .L’on distingue alors successivement :
chacune des parties a la possibilité de présenter des preuves et de formuler des arguments.
1- la procédure de conciliation ;
En matière de procédures, l’arbitrage est généralement moins formel qu’un règlement
2- la procédure de dernière offre ;
judiciaire, parce que les règles de procédure et les règles de fond peuvent être établies par les
3- la procédure de recommandation ;
parties. L’arbitrage privé (par opposition à l’arbitrage judiciaire, voir ci-dessous à la section II)
4- la procédure de sentence arbitrale d’accord ;
peut être soit « administré » ou géré par des organisations privées, soit « non administré » ou «
5- la procédure de conciliation arbitrage.
ad hoc » et géré par les parties.

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