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INTRODUCTION

les juridictions sont créées en Droit pour trancher des


litiges entre parties ou entre personne physiques ou morales, de Droit privé ou
de droit publique qui peuvent d’une manière ou d’une autre présenter leurs
situations ou litiges devant les instances judiciaires pour obtenir gain de cause.
d’une manière générale, toute personne qui se sent lésée ou voit son droit être
en péril ou voit son droit être empiété par une autre personne, est en droit
d’ester en justice contre celle-ci pour se voir réajusté et recouvrir ses droit, le
droit dans son ensemble est appris comme cet ensemble des règles qui
régissent la vie des hommes vivant en société, en principe tous les congolais
sont égaux devant la loi, pour dire que nul n’est au-dessus de la loi selon la
disposition de l’article 12 de la loi 06-006 du 18 Février 2006 portant la
constitution de la République Démocratique du Congo telle que modifiée et
complétée par la loi N 11-002 du 02 janvier 2011 portant modification de
certains articles de la constitution de le République Démocratique du Congo.
nous pouvons nous donner le luxe par cette disposition, que nous avons l’être
suprême en premier, suivant de la loi et de toute la population commençant
par les gouvernants et les gouvernés, curieusement, en République
Démocratique du Congo, nous constatons que nous avons Dieu, les petits dieux
ou les grandes puissances puis la loi et la population. c’est la raison même pour
laquelle, dans ce travail nous nous allons parler sur « le Tribunal entre
régulation et instrument d’oppression des forts », le tribunal qui était hier une
instance judiciaire où règne ou doit régner l’impartialité, la justice et le principe
d’égalité et aujourd’hui, nous remet dans la forme ancienne et initial du Droit
où il n’a été qu’une arme des forts pour dominer sur les faibles.
dans tous les Etats qui se respectent, aucune décision ne peut être au-dessus
d’une décision de justice, vu que cette décision produit ses effets juridique et
personne ne pourra s’y opposer, entendu que la que la force probante d’une
décision de justice est authentique et même authentifiée, les cours et
tribunaux deviennent les refuges des forts pour s’imposer et voir même
instrumentaliser la justice pour se voir gagner des procès illégalement.
d’autre part, la compréhension des non-initiés de droit ne comprennent pas la
manipulation des instruments juridique par ce que ne connaissant pas que le
Droit s’enseigne et s’apprend comme une science est sa propre logique, les
décisions de justice sont cependant, réfléchis et rendu en plusieurs degrés pour
dire que la personne insatisfaite a la possibilité de saisir un autre juge ou le juge
du degré supérieur que celui qui a connu l’affaire en premier que nous
qualifions des prérogatives.
ces droits des prérogatives attachés aux personnes qui
sont les sujets de droit. Ces prérogatives leur permettent de jouir d’une
situation juridique que chacune peut faire reconnaitre en s’adressant aux
tribunaux.
Au-delà de ces droits ,le législateur congolais, pour donner toutes les garanties
voulues au justiciable a prévu que celui-ci disposerait d’au moins deux degré de
juridiction pour obtenir une solution finale aussi équitable que possible du litige
qu’il a déféré aux tribunaux. C’est pour cette raison que le législateur congolais
a organisé les voies de recours pour permettre aux justiciables d’attaquer les
jugements voir même les arrêts dont ils ne seraient pas satisfaits. 1
Notre regard se tourne vers l’enfant car, celui-ci, longtemps épargné de procès
à cause de l’immaturité liée à son âge, l’enfant (mineur) lushois a, à ce jour, sa
juridiction naturelle où il peut être entendu en cas de bévue. Il s’agit du
tribunal pour enfants de Lubumbashi :
Il s’avère qu’à une période donnée lors de l’installation du tribunal pour
enfants de Lubumbashi, il n’y avait qu’un seul juge affecté à ce dernier.
Cependant cette composition du tribunal précité empiétait les droits aux voies
de recours reconnus aux justiciables (enfants).
Il sied de signaler que ce droit reconnu à l’enfant doit être respecté, étant
donné qu’aux termes des dispositions de l’article 123 de la loi portant
protection de l’enfant, le législateur congolais le lui reconnait, nous regardons
en second lieu, les personnes démunis et dépourvus de tout moyen financier
qui se sentent aujourd’hui rejetés et voient leur droits être empiétés par les
puissances ou les personnes détenant un pourvoir en leur sein.
1.LE TRIBUNAL
1.1 Définition : le mot tribunal est un vocable générique employé pour désigner
toute formation juridictionnelle ayant pour fonction d’apporter une solution à
un litige soit entre personnes privées (individus, associations, syndicats,
entreprises, gouvernements jouissant de la capacité juridique ect)
1.2 Composition du tribunal :

1
MONGO TUMBA SHAMBUYI, cours de procédure civile, inédit, UNILU, 2009-2010, p.195
Un tribunal se compose de : trois juges professionnels : un président et deux
juges assesseurs, le ministère public représenté par le procureur de la
République ou l’un de ses substituts, un greffier du tribunal judiciaire.
2.ROLE DU TRIBUNAL
Le tribunal ou la cour est un lieu où est rendue la justice. C’est là que les
personnes en conflit viennent chercher la justice et où celles qui n’ont pas
respecté la loi sont jugés. Plus précisément, un tribunal n’est pas
obligatoirement un service public de l’Etat. c’est notamment le cas d’un
tribunal arbitral.
La juridiction d’un tribunal est aussi l’étendue territoriale de sa compétence.
On parle alors plus précisément de son ressort ou plutôt de sa compétence
territoriale, sa compétence établissant les matières que le tribunal connait
L’expression « pleine juridiction » qualifie la compétence d’un tribunal à
connaitre à la fois des éléments de fait et des moyens de droit soulevés par les
parties. Suivant le modelé français, dans de nombreux pays, la cour de
cassation, n’ayant compétence que pour juger la conformité d’une décision au
droit, n’a pas reçu » pleine juridiction ». En France, une cours d’assises dispose
d’une plénitude de juridiction : elle est compétente pour tout ce qu’elle
souhaite, dans les conditions prévues par la loi.
3. LE JUGEMENT
Le jugement est la décision rendue par une juridiction légalement constituée et
saisie d’une contestation de portée juridique existant entre les parties au
procès, conforment aux règles de procédure. Le jugement exige donc la
réunion de trois éléments constitutifs : 1) une juridiction légalement
constituée, une décision d’un Tribunal qui ne serait pas reconnu par la loi ne
pourrait porter le nom le nom de jugement ; 2) l’existence d’un litige, d’une
contestation de nature juridique (ou un différend) entre les parties. la matière
doit être contentieuse, sauf le cas où matière gracieuse peut donner lieu à un
jugement ; 3) l’existence d’une instance régulière, la décision qui tranche le
litige doit intervenir à l’occasion d’une instance liée entre les parties,
conformément aux règles de procédure établies pour les juridictions de
jugement.
Toutefois, la terminologie distingue entre la décision de justice
rendue par un tribunal ou une cour : le jugement, désigne la décision d’un
tribunal ; celle d’une cour est appelée arrêt. la décision rendue en matière de
juridiction gracieuse par le président de la juridiction s’appelle ordonnance, qui
est une décision d’ordre administratif. Par contre la décision rendue par un
arbitre est une « sentence arbitrale ». Cependant, toute personne qui ne se
sentira satisfait d’une décision rendue (jugement ou arrêt) se voit en Droit de
saisir un second par une voie procédurale telle que déterminer par la loin. à cet
effet on parle de voies de recours qui peuvent être ordinaires ou
extraordinaires.

4. Les voies de recours

Les voies de recours sont les moyens mis à la disposition des plaideurs
pour leur permettre d’obtenir un nouvel examen du procès, ou d’une partie de
celui-ci, ou de faire valoir les irrégularités observées dans le déroulement de la
procédure et qui n’auraient pas été prises en compte par le (premier) juge.
Mais la sécurité judiciaire exige d’autre part que les recours successifs ne
s’exercent sans limite ni qu’ils puissent s’étaler dans le temps, sans mettre en
cause l’autorité de justice et la paix dans la société.
L’existence des voies de recours joue donc un rôle préventif : le juge
qui sait que son jugement peut être contrôlé à un degré supérieur de
juridiction sera moins tenté de se laisser aller, voire de se laisser influencer par
des considérations subjectives ou des pressions extérieures qui le détournent de
son devoir. Le législateur prévoit deux degrés de juridictions pour garantir aux
justiciables d’obtenir une solution finale, mais également une solution aussi
équitable, du litige qu’ils ont soumis à la justice.
Les voies de recours ont pour but de permettre aux parties au procès
d’attaquer au procès d’attaquer le jugement (ou arrêt) donc elles ne seraient
pas satisfaites du dispositif.la doctrine a classé les voies de recours en deux
catégories : les voies de recours ordinaires et les voies de recours
extraordinaires. Les premiers sont l’opposition et l’appel, suivant que le
jugement (ou arrêt) a été rendu par défaut ou contradictoirement ; les
secondes sont la cassation, la tierce opposition ou la requête civile.
En procédure civile, les voies de recours ordinaires ont un effet suspensif de
l’exécution du jugement, puisqu’elles ont essentiellement pour but de
soumettre le litige à un nouvel examen par le tribunal (ou la cour) ; les voies de
recours extraordinaires n’ont pas en principe, d’effet suspensif de l’exécution
de la décision de justice contestée, sauf exception prévue par la loi pour ce qui
est de la cassation en matière d’état des personnes. La doctrine n’a pas
manqué cependant de souligner que cette distinction est assez artificielle.
4.1.Les voies de recours ordinaires
Le respect du principe du contradictoire, ou si l’on veut la sanction du « droit
de faire défaut », a introduit dans le droit de procédure congolais l’action en
opposition, ouverte à toute partie qui n’a pas usé de son droit de contredire
son adversaire. Le recours en opposition et le recours en appel se présentent
ainsi comme les voies de recours ordinaires, parce qu’ils se présentent plus
fréquemment.
4.1.1.L’opposition
4.1.A. En matière civile :
L’opposition est la voie de recours ouverte, d’après la loi, au défendeur
condamné sans avoir été entendu sur l’action du demandeur, pour le mettre à
même (ou à mesure) de se défendre devant le même juge(ou Tribunal) et
espérer obtenir la rétractation du jugement rendu par défaut à son égard
(article61 du code de procédure civile). Mais il importe d’admettre que le
demandeur (originaire), qui a fait défaut, peut également former « opposition »
au jugement ayant statué au fond au profil du défendeur.
L’opposition est une voie de recours aussi indispensable qu’utile à la bonne
administration de la justice en ceci qu’elle permet, d’une part, au juge qui a
instruit le litige par défaut (ou en l’absence) à l’égard de la partie d’être mieux
éclairé sur les moyens (la prétention et la défense) de toutes les deux parties
au procès et, d’autre part, particulièrement à la partie défaillante de laisser
intact le bénéfice du double degré de juridictions.
La partie qui fait opposition s’appelle «la demanderesse sur l’opposition » et
l’autre, « la défenderesse sur opposition » ce qui a fait dire que le défendeur
sur opposition est, en réalité, le demandeur originaire à l’action en justice.
4.1.A.1. Condition d’admission(ou d’admissibilité) de l’opposition
a) l’opposition n’est ouverte, c’est-à-dire n’est admissible(ou recevable) que
contre le jugement rendu par défaut.
b) l’opposition n’est pas recevable lorsqu’elle est formée contre un jugement
qui a statué sur une première opposition (article 65 du code de procédure
civile ;
c) l’opposition n’est pas recevable contre une décision de juridiction gracieuse
rendue par le président, sauf le cas où cette décision peut faire l’objet d’appel
conformément à la loi ;
d) l’opposition n’est recevable contre un jugement de défaut-congé contre le
demandeur
e) l’opposition n’est pas recevable contre les jugements rendus dans certaines
matières spéciales, notamment en matière de faillite.
4.1.A.2. Effets de l’opposition
L’opposition a pour effet, d’une part, de suspendre l’exécution du jugement
attaqué, sauf s’il a été déclaré « exécutoire par provision nonobstant appel »
(article 64) et, d’autre part, la rétractation du jugement lorsqu’elle a été
adjugée (ou déclarée fondée). Au contraire, si l’opposition est déclarée non
recevable, ou encore recevable mais non fondée, le jugement entrepris (ou
attaqué) est reconduit (ou maintenu) dans son dispositif.
4.1.B. En matière pénale ou répressive
4.1.B.1. La procédure par défaut
Le siège de la matière c’est l’article du CPP le jugement par défaut est un
jugement parfait en la forme ayant tous les effets juridiques d’un acte
juridictionnel sous réserve de sa signification.
4.1.B.2. Effets de l’opposition
L’opposition du prévenu a pour effet de rendre le jugement par défaut non
avenu et le juge statue à nouveau sur l’ensemble de l’affaire ; l’opposition de la
partie civilement responsable ne peut agir qu’en contestation de la créance et
son obligation de la garantir.
4.1.C.Au civil : Le recours en appel
L’appel est la voie de recours ouverte à la partie lésée par un jugement rendu
contradictoirement entre les parties au procès et qui le défère à une juridiction
(Tribunal ou cour) supérieure pour en obtenir la réformation (article 66 du
Code de Procédure Civile).
4.1.D principes généraux en matière d’appel
a) On peut interjeter appel de tout jugement, qu’il soit contradictoire ou par
défaut, définitif ou avant dire droit ;
b) La partie au procès, pour interjeter appel, doit s’assurer que le jugement a
tranché une contestation entre les parties ; et
C. L’appel peut être soit principal, soit incident.
4.1.E. Distinction entre l’appel principal et l’appel incident

4.1.E.1. L’appel principal

1) condition d’admissibilité

Pour interjeter appel principal d’un jugement. La partie au procès doit réunir
les trois conditions suivantes :

a) Avoir été partie à la première instance ;


b) La partie doit avoir un intérêt ;
c) La partie ne doit pas avoir acquiescé au jugement, ou renoncé à l’appel.

2) Délais d’appel (principal)

Le délai pour interjeter le recours en appel est de trente (30) jours. Ce délai
court, pour le jugement contradictoire, du jour de la signification et, pour le
jugement par défaut, du jour où l’opposition n’est plus recevable (article 67 du
code de procédure civile), sauf les dispositions pertinentes contraires de la loi
pour certaines matières notamment les mesures provisoires en matière de
divorce (le délai d’appel est de huit jours depuis le prononcé du jugement).

3) Formes d’appel (principal)

4.1.F. L’appel incident

1) Conditions et délais
L’appel incident étant, par définition, celui interjeté par la partie intimée en
tout état de cause (c’est-à-dire avant la clôture des débats devant le juge
d’appel), obéit principalement à deux conditions d’admissibilité : être intimé à
l’instance d’appel et être formé à la suite d’un appel principal.

L’appel incident peut ainsi être interjeté à n’importe quel moment de l’instance
depuis l’ouverture de l’instance de l’appel principal jusqu’à la clôture de des
bats.

2) formes de l’appel incident

L’appel incident peut être produit par voie de conclusions verbales, ou écrites.

4.1.G. La procédure d’appel

L’article 66 du code de procédure civile déclare : « aucun appel ne sera déclaré


recevable si l’appelant ne produit l’expédition régulière de la décision attaquée.
Le dispositif des conclusions des parties et, le cas échéant, les autres actes de
procédure nécessaires pour déterminer l’objet et les motifs de la demande  »
avant donc d’admettre les parties à conclure ou à plaider au fond, le juge
d’appel exigera sous peine d’irrecevabilité de l’appel, la reproduction par
l’appelant de l’expédition pour appel, c’est-à-dire la copie du jugement dont
appel délivré par le greffier du tribunal qui a rendu la décision.

L’article 78, alinéa 1, du code de procédure civile précise : «  les autres réglés
établies pour les Tribunaux du premier degré sont observées devant la
juridiction d’appel  ».

C’est autant dire que l’instruction de la cause en appel se poursuit suivant la


procédure en première instance. Comme devant le juge de première instance,
le juge d’appel peut notamment autoriser l’appelant à assigner l’intimé à bref
délai ; les parties peuvent comparaitre volontairement ; les parties peuvent se
faire représenter ; les conclusions et pièces de la cause échangées (ou
communiquées) entre les parties ; l’instruction de la cause se déroule de la
même manière, sauf que l’appelant conclura le premier ; le juge d’appel peut
ordonner pour la première fois une mesure d’instruction.

Dans leurs conclusions et plaidoiries respectives, l’appelant critiquera le


jugement dont appel, tandis que l’intimé demandera l’information. Sauf dans le
cas où celui-ci a fait (ou formé) appel incident, il critiquera alors le jugement sur
les points qui font l’objet de cet appel, auquel cas l’appelant principal en
demandera la confirmation par le juge.

B.1.4. Effets de l’appel

4.1.H. L’effet suspensif de l’appel

Le recours en appel a un effet suspensif, ce qui signifie qu’il suspend l’exécution


du jugement rendu en premier ressort, sauf si celui-ci est déclaré exécutoire
par provision nonobstant appel. Dans cette hypothèse, l’article 76 du code
dispose : « si l’exécution provisoire a été ordonnée par le jugement dont appel
alors qu’elle ne devait pas l’être. L’appelant peut, à l’audience, obtenir des
défenses à l’exécution sur assignation à bref délai »

4.1.I. Le droit d’évocation

La juridiction d’appel possède un droit d’évocation, c’est-à-dire le droit de


s’emparer d’une partie de la cause qui ne lui est pas soumise et ce, dans
certaines conditions déterminées par la loi. Cependant, l’évocation obéit à un
principe de base et à quelque trois conditions :

a) Principe de base

L’évolution doit être de stricte application. Les réglés d’extensions doivent être
strictement interprétées, car elles portent atteinte au principe du double degré
de juridiction ainsi qu’à celui de l’effet dévolutif de l’appel, lesquels sont
d’ordre public.

b) Conditions de l’évolution
1) L’évocation vise soit un jugement avant dire droit interlocutoire, soit un
jugement définitif sur incident ; 2) la décision d’appel doit infirmer la
décision du premier degré ; toutefois, il importe peu que cette
infirmation soit totale ou partielle ; 3) la cause doit être état de recevoir
jugement au fond, notamment lorsque des conclusions ont déjà été
prises par les parties sur le fond du litige devant le premier juge, qui les a
rejetés dans son jugement avant faire droit interlocutoire ; soit que le
premier a accueilli les expéditions ou les fins de recevoir soulevées par
les défendeurs, soit qu’il a laissé entant que sa position dans l’examen
d’exécution d’une mesure d’instruction

A la différence des jugements définitifs sur le fond qui, par l’effet dévolutif de
l’appel, donne au juge d’appel le droit de vider nécessairement sa saisine sur
l’entièreté du litige, l’évocation peut avoir lieu, notamment dans les quelques
cas suivants : 1) un jugement avant dire droit interlocutoire frappé d’appel, si le
jugement est modifié par la juridiction d’appel et que la matière soit disposée à
recevoir une solution définitive, le juge d’appel peut statuer sur le fond du litige
définitivement par un seul et même jugement ; 2) un jugement définitif sur
incident, la juridiction d’appel qui infirme le jugement, soit pour vice de forme,
soit pour tout autre cause, a la possibilité d’évoquer la cause.

4.1.J. Au pénal

4.1.J.1. notion
L’appel est une voie de recours dite de reformation qui consiste à soumettre un
litige déjà jugé à un nouvel examen par une juridiction supérieure. Le deuxième
examen permet de réduire au minimum le risque d’erreur judiciaire.

4.1.J.2. Les jugements susceptibles d’appel et les parties à interjeter appel

4.1.J.3. Les jugements susceptibles d’appel

Il est clair de dire que tout jugement qui a été rendu au premier degré par une
juridiction de l’ordre judiciaire se prononçant sur le fond peut être frappé
d’appel.

La situation est similaire pour les jugements qui, lorsqu’une juridiction écarte
l’action publique sans pour autant qu’elle n’examine le fond à la suite d’une
exception soulevée ou une fin de non-recevoir. Néanmoins, la loi prohibe
d’interjeter appel contre le jugement du Tripaix par lequel ce dernier se déclare
incompétent en raison du taux de la peine à appliquer.

En effet, l’article 94 du CPP affirme que l’appel est possible contre les
jugements rendu par défaut. De cette façon, il est sursis à la poursuite de la
procédure en appel engagée par l’OMP la partie civilement responsable ou la
partie civile au si longtemps que le prévenu se trouve encore dans le délai utile
pour faire opposition. Bien plus les jugements rendus sur oppositions sont
toujours susceptibles de recevoir appel. Il est prescrit que le jugement saisis par
l’appel du prévenu seul ne peut pas aggraver la situation de ce dernier. En
conséquence, l’appel du MP contre le jugement sur opposition, la juridiction
d’appel ne peut aggraver la situation du prévenu par rapport à celle instaurée
par le jugement par défaut qui n’a pas été frappé d’opposition. L’appel est
interdit contre les jugements purement préparatoires. Mais ne l’est pas par
contre pour les jugements interlocutoires c’est-à-dire ceux qui préjugent sur le
fond du litige
4.1.K. Les parties pouvant interjeter appel

L’article 96 du CPP énumère les personnes habilitées à interjeter appel en


matière répressives. Il s’agit de (du) :

1) Prévenu ;
2) La personne déclarée civilement responsable ;
3) La partie civile ou aux personnes auxquelles les dommages-intérêts ont
été alloués d’office quant à leurs intérêts civils seulement ;
4) Ministère public

4.1.L. les catégories d’appel

Pour catégoriser l’appel, il faudra opérer une distinction entre l’appel principal
et l’appel incident.
a) Appel principal

L’appel principal est celui qui est formé par une partie qui prend l’initiative
d’exercer les recours.

b) L’appel incident

L’appel incident est l’appel interjeté par voie de conclusion par toute partie
intéressée en l’instance d’appel. L’article 98 du CPP limite l’appel incident aux
intérêts civils en cause.

4.3.4. L’effet dévolutif de l’appel

L’effet dévolutif résulte de ce que le juge d’appel ne peut connaitre que des
points de droit et des faits déférés au premier juge et ce dans les limites
tracées par l’acte d’appel.

4.2.Les voies de recours extraordinaires


Les voies de recours extraordinaires sont la cassation, la requête civile et la
tierce opposition. Faut-il le rappeler, les voies de recours extraordinaires n’ont
pas d’effets suspensifs de l’exécution des jugements (ou arrêts), sauf dans les
cas déterminés par la loi.

4.2.1.Le pourvoi en cassation

La cassation est la voie de recours ouverte pour attaquer les jugements et


arrêts rendus en « dernier ressort » par les Tribunaux et les cours, en violation
« des traités internationaux dûment ratifiés, de la loi et de la coutume en
matière civile, commerciale et sociale » (article 116 de la loi organique
n°13/011-B du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et
compétences de juridictions de l’ordre judiciaire).

Ce recours porte le nom de « pourvoir » en cassation et les parties au procès


sont respectivement le « demandeur en cassation » et le « défendeur en
cassation ». il n’a pas d’effet suspensif, sauf en matière relative à l’état des
personnes.

4.2.1.A. principe de base

Les articles 35 à 44 de la loi organique n°13/010 du 19 février 2013 relative à la


procédure devant la cour de cassation en donnent la substance : le pourvoi est
ouvert à « toute personne qui a été partie à la décision entreprise ainsi qu’au
procureur général près la cour de cassation. Le recours en cassation contre les
jugements avant faire droit n’est ouvert qu’après le jugement définitif » (article
35). Dans les deux cas, le pourvoi en cassation est introduit par voie de
« requête ».

Le procureur général près la cour de cassation ne peut se pourvoir en cassation,


et ce en toute cause et nonobstant l’expiration des délais, que sur injonction du
ministre de la juste et garde des sceaux ou dans le seul intérêt de la loi. Dans ce
cas, la décision ne peut ni profiter, ni nuire aux parties. Mais l’arrêt rendu sur le
pourvoi forme après injonction du ministre est opposable aux parties (article
36).

4.2.1.B.la tierce opposition

4.2.B.1. définition

La tierce opposition est une voie de recours ouverte par la loi à toute
personne(ou quiconque) qui n’a pas figuré comme (ou en qualité de) partie à
une instance (ou procès), pour attaquer le jugement rendu à cette instance, en
tant qu’il porte préjudice à ses droits et pour en demander la rétractation ou la
reformation en ce qui la concerne (articles 80 à 84 du code de procédure
civile).

4.2.B.2. effets de la tierce opposition

La tierce opposition n’a pas nécessairement un effet suspensif de la décision


attaquée ; c’est la juridiction saisie du recours qui peut en décider. à la requête
de la partie intéressée(ou la demanderesse sur tierce opposition). Si la tierce
opposition est admise (c’est-à-dire recevable) et fondée, la décision attaquée
est rétractée (ou reformée) dans la mesure où elle lésait le droit du tiers
opposant ; la décision pouvant rester valable entre les parties originaires au
procès pour le surplus.

4.2.C.la requête civile

La requête civile est la voie de recours en rétractation des décisions judiciaires


rendues en dernier ressort, ouverte aux parties, à la suite d’une « erreur » du
tribunal (ou de la cour) qui, mieux informé (e), aurait jugé autrement l’affaire
(ou le litige). La requête civile est prévue et organisée aux articles 85 à 95 du
code de procédure civile.

4.2.C.1. conditions d’admissibilité

Pour introduire une requête civile, il faut :

1) avoir été partie, ou avoir été dûment appelé, au procès originaire ;

2) pouvoir invoquer l’une des causes d’ouverture du recours en requête civile.

Critiques et suggestions
Critiquer, revient à procéder à une analyse critique. Il s’agit donc de juger de
façon défavorable et souvent malveillante.

Ainsi dans le cadre de ce travail pratique, nous n’allons pas passer outre
sans pour autant porter un jugement concernant cette empiètement
d’oppression dans l’exercice effectif de l’administration de la justice et de la
mission normative du juge de dire le Droit sans aucun grief ni acte odieux si
pas infâme pour garantir la paix sociale et l’équilibre dans la société pour
une bonne justice, Voici à titre indicatif, les écueils faisant que la sauvegarde
de l’intérêt supérieur de la bonne justice soit mis en péril :

-la corruption ;

-le non-paiement des magistrats par l’Etat congolais ou la prise en charge


suffisante des magistrats par celui-ci ; et

-la cupidité dans le chef des magistrats qui aiment toujours gagner plus.
Tous ces points relevés ne sont pas de nature à faciliter la bonne
administration de la justice en République Démocratique du Congo en
particulier et sous d’autres cieux d’une manière générale.

Conclusion
Le législateur congolais a créé les cours et Tribunaux pour une
garantie d’un Etat de Droit.

Nous sommes partis de l’idée selon laquelle les cours et


tribunaux en RDC sont par fois influencés de la mission de rendre justice et
les juges dans leur mission de dire le Droit.

En effet, le conseil supérieur de la magistrature étant donné


que c’est l’organe technique du Droit en RDC est appelé à mesurer sur son
organisation par rapport aux cours et Tribunaux en RDC, car la justice doit
être rendue dans des bonnes conditions et bien la rendre est une garantie
de paix, de sécurité sociale, etc. En ces lignes, nous suggérons à l’Etat
congolais de prendre soin des magistrat ou de leur allouer un salaire
consistant pour vu que la corruption ne soit d’émise dans l’administration
de la justice en RDC.

La loi constitutionnelle est venue sauvegarder l’intérêt supérieur à toute


étape de la procédure et de tous les citoyens congolais devant les instances
judiciaires, les cours et tribunaux doivent être compris comme étant les
hôpitaux des droits malades et non les hôpitaux des droits crées malades où
certains sont privilégiés au détriment des autres.

Entant future juriste et à ce prix que nous avons intervenu en qualité de


juriste en formation, le droit ne doit pas être compris comme une arme des
forts pour dominer sur les faibles mais plutôt comme un instrument traitant
les hommes d’égal à égal et par ses institutions judiciaires, comme un
instrument de force d’un Etat faisant force obligatoire et égalitaire et non
équitable où le partage s’opère à chacun ce qui lui revient.

Une bonne juste et celle qui sait condamner les coupables et libérer les
innocents sans contrepartie.

Bibliographie
I. Textes légaux :
1. Loi n°06/006 du 18 Février 2006 portant la constitution de la République
Démocratique du Congo telle que modifiée et complétée par la loi n°
11/002 du 02 janvier 2011 portant modification de certains articles de la
constitution de la République Démocratique de Congo.
2. Loi organique n°13/011-B du 11 avril 2013 portant organisation,
fonctionnement et compétence des juridictions de l’ordre judiciaire.
3. Loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant.
4. Le décret du 07 mars 1960 portant code de procédure civile.
5. Le décret du 06 aout 1959 portant code de procédure pénale.
II. Notes de cours
1. MONGONGO TUMBA SHAMBUYI, cours de procédure civile, inédit,
UNILU, 2009-2010.
2. KATAMBWE MALIPO Gérard, cours de procédure civile, inédit, UNILU,
2014-2015.
3. MUSANGAMWENYA WALYANGA, cours de procédure pénale, inédit,
UPL,SIC, 2019-2020.

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