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Etude Des Causes Des Fissurati - EL HADDAD Fayssal - 515
Etude Des Causes Des Fissurati - EL HADDAD Fayssal - 515
Thème :
Encadré par :
- A .EL Barkany
- J. Abouchita
- A. EL Hakimi
Table des matières
Remerciement
Dédicace
Introduction générale…………………………………………………………………………………………………….. 4
1. Problématique ……………………………………………………………………………………………………….. 14
I. Description technique de 22
criblage…………........................................................................... ...............................................
I. Introduction ………………………................................................................................................. 55
II. Analyse
fonctionnelle ……………………………………………………………………………………………………………………. 55
III. Conception et dimensionnement de différentes 58
composantes ………………………...…………………………………………………………………………………………
1. Les ressorts ………………………………………………………………………………………………………………….. 58
Conclusion Générale
Webographie et bibliographie
Annexes
Dédicaces
A mes chers parents, respect, amour, reconnaissance, sont
les moindres sentiments que je puisse vous témoigner.
Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, ma
considération et ma grande admiration.
A mes amis
A mes professeurs qui méritent tout respect et hommage
d’avoir contribué à ma solide formation.
Enfin, je remercie tous ceux dont j’ai n’est pas cité le nom, et qui ont contribué,
de près ou de loin, à l’élaboration de ce travail.
Le stage est, par excellence, une occasion pour mettre en pratique les compétences intellectuelles
forgées le long des années d’études. Ceci s’observe clairement dans l’opportunité offerte au stagiaire de
montrer et démontrer son aptitude à analyser des situations concrètes, à proposer des solutions et surtout à
les défendre ardemment suivant un esprit normatif et rigoureux faisant preuve de professionnalisme et de
pragmatisme : deux qualités essentielles qui permettent d’ailleurs la distinction sur le marché d’emploi.
Cependant, cette maturité professionnelle recherchée exige du stagiaire un effort colossal, une
mobilisation efficace de son intelligence. Ainsi, un choix pertinent de l’organisme d’accueil pour mieux mettre
en œuvre les acquis théoriques et acquérir de nouvelles connaissances techniques : donc, le stage est un
investissement dont le capital est l’ensemble des connaissances et des aptitudes qu’acquiert le stagiaire, plus
qu’il n’est un simple travail finalisé.
Mon choix s’est alors porté sur le Groupe COSUMAR, spécialisé dans l’extraction, le raffinage et le
conditionnement du sucre, et l’unique opérateur sucrier au Maroc, et en particulier au sein de la sucrerie de
Doukkala à Sidi Bennour.
Mon stage s’est déroulé en trois phases, dans lesquelles j’ai travaillé sur trois problèmes, dont la
résolution et la réalisation, des deux premiers, est nécessaire pour assurer la réussite de la saison sucrière
de cette année.
Dans ce rapport, on va faire une étude pour détecter les différentes causes des fissurations sur les parois du
crible vibrant de la station du four à chaux, qui permet le tamisage des pierres calcaires, et faire une
conception qui va remplacer l’ancienne installation.
1. Groupe ONA
Le Groupe ONA, abréviation d’Omnium Nord-Africain, est le premier groupe industriel et
financier privé marocain. Le groupe est constitué sous forme de holding qui investit dans plusieurs
entreprises dans différents domaines d'activité dont les mines, l'agroalimentaire, la grande
distribution et les services financiers.
2. Société COSUMAR
La société COSUMAR est l’unique opérateur sucrier marocain et développe son expertise sur
trois métiers : L’extraction du sucre à partir des plantes sucrières canne et betterave à sucre, le
raffinage du sucre brut importé et le conditionnement sous différentes variétés.
Présent sur tout le territoire marocain, le Groupe COSUMAR compte 14 unités de production
regroupées en 6 sociétés de raffinage, sucrières & d’études : COSUMAR S.A., SUTA,
SUCRAFOR, SUNABEL, SURAC et AGA INGENIERIE, il propose une gamme diversifiée de
produits: Le pain de sucre, le sucre en lingots, le sucre en morceaux, le sucre granulé.
Chiffres clés :
C. A. commercial : 5 Milliards DH
Amont agricole : - Périmètre (Hectares) : 90 000
- Nombre d’agriculteurs: 80 000
Effectif : 3 200 collaborateurs dont 260 cadres
Production : 1 000 000 Tonnes sucre/an
3. Sucrerie de Doukkala
Date de constitution : Le 14 Juillet 1968 sous la dénomination « Société Anonyme de la
Sucrerie des Doukkala » avec pour objet la construction et l’exploitation de la sucrerie de
Sidi Bennour,la Raffinerie de Casablanca COSUMAR a joué le rôle de promoteur.
Année de démarrage : Le 11 Mai 1970.
Jusqu’à 2001, tout le sucre brut produit est destiné à la Raffinerie COSUMAR Casablanca.
1986, entrée de la sucrerie de Doukkala dans le groupe ONA.
1993, fusion absorption de la Sucrerie de Doukkala avec la Sucrerie de Zemamra par
COSUMAR.
2005-2006, Extension de la sucrerie à 15000 Tonnes Betteraves/Jour et concentration du
traitement betterave à Sidi Bennour.
L’usine :
Superficie de l’enceinte usine : 16 Ha 96 a 76 ca,s’ajoute à cette superficie, les champs
des essais et les bassins de décantation avoisinant l’usine, d’une superficie de 59 Ha.
Oct. Nov. Déc. Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept.
Outil de production
- Entretien
-Rénovation et Mise à niveau
Elaboration du budget et prévision
consommation des produits stratégiques
1. La betterave sucrière
La culture de la betterave sucrière (Annexe 1) occupe annuellement une superficie d’environ
65000 hectares et permet de produire près de trois millions de tonnes de racines. Avec la canne à
sucre, elle permet la production de près de 500000 tonnes de sucre, au niveau de 13 sucreries-
raffineries, soit près de 54% des besoins nationaux en consommation de sucre
La plante présente une racine volumineuse surmontée d'un bouquet foliaire. Ces feuilles s'insèrent
sur le collet représentant.
2.3. Extraction
L’objectif de l’extraction est l’obtention d’un extrait à partir des substances solubles des cossettes
(Annexe 3) qui présentent une concentration de sucre dans la mesure du possible élevée et la
quantité la plus réduite de non-sucres et qui permet un traitement postérieur économique.
L'extraction en sucrerie se fait par diffusion. Cette dernière est basée sur le principe de l'osmose
(diffusion entre deux solutions de concentration différente, à travers une membrane perméable ou
semi-perméable).
2.6. Evaporation
L’atelier d’évaporation permet de concentrer le jus épuré ou jus avant évaporation (JAE) de 13 -
14 % de M.S. jusqu’à obtenir un sirop à une concentration proche de la saturation, soit 68.5 g de
M.S/ 100g. Le JAE est de couleur jaune paille et contient environ 1 % d’impuretés dissoutes.
L’évaporation représente le cœur de la sucrerie, puisque la vapeur produite permet de générer de
l’énergie utile à la fois à l’évaporateur (auto- alimentation) mais aussi au fonctionnement de l’usine.
Seul le 1er effet utilise de la vapeur vive produite dans une chaudière à fuel et ramenée à 3 bars
après passage dans un turbo alternateur qui génère l’électricité nécessaire à l’usine.
Afin d’améliorer le rendement calorifique global de l’usine, la vapeur est prélevée dans chaque
effet et redistribuée. L’eau condensée après évaporation est recyclée en chaudière vapeur. De même
les multiples prélèvements de vapeur de l’évaporation et de la cristallisation permettent les
réchauffages des jus et autres produits à tous les stades de la fabrication.
2.7. Cristallisation
Cette étape est la phase ultime de purification du sucre. Elle permet de séparer les impuretés
contenues dans le sirop. Cette opération est réalisée à l’inverse de l’épuration calco-carbonique,
puisqu’on élimine le saccharose sous forme de cristaux alors que les impuretés restent concentrées
dans le liquide pour donner en final une solution résiduelle épuisée : la mélasse.
Eau chaude du
procès et eau des Pierre calcaire et
presses à pulpe Découpage et diffusion
combustible -coke-
Pulpe Jus
brut Lait de chaux Four à chaux et
et CO2 chaulerie
Pressage
Combustible
pulpe
Epuration calco-
Séchage et carbonique et Ecumes
conditionnement décalcification
pulpe
Combustible
Jus épuré
Prélèvements
réchauf. Cuites
Centrale Electricité
Pellets Evaporation chaufferie usine
Vapeur
Sirop
Condensats
Le four à chaux est un appareil dont le maniement est très délicat. Il demande une attention
constante. Les résultats de toute action de correction n'apparaissent qu'après 30 à 40 heures. Quand
le four est perturbé par son milieu extérieur, il met toujours longtemps à se remettre et à
synchroniser son fonctionnement.
3. Planification du projet
La réussite d'un projet est aussi fonction d’une gestion efficace du temps et des ressources. Le
plan de mise en œuvre contribue à la maîtrise et à la mesure de son progrès.
Un planning de suivi d’avancement est réalisé en collaboration avec mon encadrent pédagogique
le Pr. Abdellah El Barkany et mes parrains industriel M.Bouchaib Mahabi et M.Dourik Salim, afin
d’assurer un meilleur déroulement de mon stage.
Les différentes étapes de ce stage sont représentées dans le diagramme GANTT suivant :
Zone de réchauffage où le mélange récupère la chaleur cédée par le gaz produit dans la zone
où s'effectue la combustion du coke. La température dans cette zone est de 200 à 300 °C.
4-Skip du
four à chaux
3-Skip de la
station du
criblage
2-La trémie
de
chargement
1-Le
chouleur
Le logigramme suivant résume les différentes étapes du processus de l’obtention du lait chaux et
du gaz carbonique CO2 :
Tamisage
Petit jus
Eau récupérée
Mick (tambour)
Petit lait
Laveur à gaz
Lavage
betterave
1 2 3 4
Incuits - surcuits
Pompes à gaz
Hydro-cyclone et sable
Pesage
Eau industrielle
Parc rejets
Bacs de maturation
Non
Contrôle
baumé
Réglage baumé
Déverseur Mick
Oui
Répartition lait de
chaux
Processus épuration
On trouve sur le marché une diversité de conceptions de cribles, on cite deux types :
• Après avoir traversé le caisson de répartition, le liquide arrive sur un déversoir sur
le quart supérieur du tambour.
• L’eau traverse la grille alors que les solides se déposent sur la grille puis dans un
réservoir externe, par l’intermédiaire d’un grattoir.
• Le liquide filtré traverse le tambour à contre-courant et assure le nettoyage du filtre.
• Le déflecteur interne permet d’éviter la projection du liquide sur les parties solides
La pierre, bien que d'apparence solide, présente une certaine fragilité aux chocs ou à
l'écrasement, produisant des fines ou des éclats, ceux-ci devront être éliminés, sinon ils seront la
cause de colmatage et de surcuits dans le four à chaux.
Principe de fonctionnement :
Les vibrateurs électromagnétiques sont des systèmes à 2 masses et 1 ressort qui travaillent sous
la fréquence de la résonance de l'ensemble vibrant (vibrateur et crible). La vibration engendrée par
le courant d'excitation est transmise directement au crible.
L'amplitude de la vibration définit la hauteur maximale de la micro projection et, par-là même,
la vitesse d'avancement théorique possible du produit (pierre calcaire dans notre cas d’étude).
Cependant, le débit effectivement transporté est encore influencé par la densité apparente du produit
et par la section du transporteur.
Ceci est particulièrement important dans le cas de dosage, d'alimentation dans certains processus
techniques. La mise hors tension se fait en une fraction de seconde ce qui arrête immédiatement
l’écoulement du produit.
Choix de l’entraînement :
Le moteur à balourds est un moteur asynchrone triphasé dans lequel des poids appelés
masselottes (les deux demi-cercles en rouge) sont montés aux extrémités de l’arbre de façon
excentrique. La rotation de l’arbre engendre une force centrifuge. On peut modifier la grandeur de
cette force par réglage des masselottes lorsque les moteurs sont à l’arrêt. Les forces centrifuges,
engendrées par le moteur, transmettent les vibrations à l’appareil utile (le crible dans notre cas).
Décolmatage de trémies
Alimentation de convoyeurs à bande
Essorage
Criblage
Compactage
Démêlage
Refroidisseurs hélicoïdaux
Sécheurs hélicoïdaux
Roulements à
rouleaux coniques
/ cylindriques Thermistance
: Protection
du moteur
Figure 3.5 : coup d’un moteur à balourds
Choix de l’entraînement :
Avec des couples échelonnés de 0,1 jusqu’à 2.763 kg/cm et des forces centrifuges allant jusqu’à
119 kN, les moteurs à balourds peuvent entraîner des appareils d’un poids utile supérieur à 11 000
kg. Dans la pratique, l’amplitude Sn est limitée d’une part par l’accélération maximale tolérée par le
crible.
Il est possible de générer des oscillations linéaires, circulaires ou elliptiques. Les balourds, et par
là le débit, peuvent être réglés en modifiant la position de des masselottes à L'arrêt. Si
l'entraînement simple est appliqué au niveau du centre de gravité, le mouvement obtenu est
circulaire. Dans Le cas Contraire, il est elliptique.
Figure 3.7 : Entrainement double: oscillations linéaires avec action des masses
Figure 3.8 : variation de la force résultante de deux moteurs à balourds d’axes parallèles
Donc : (en N)
Où :
Avec : ,
Et l’accélération :
La force F qui agit sur le crible vibrant est également sinusoïdale, est sa valeur maximale est
donnée par le principe fondamental de la dynamique :
Donc : F0x =
Donc : F0z = - mg
L’abaque suivant indique l’amplitude de vibration pour tous les vibrateurs en fonction des
poids utiles du crible. On peut ainsi déterminer rapidement le type d’entraînement le mieux adapté.
En pratique, l’amplitude de fonctionnement est limitée d’une part, par l’accélération (énergie)
tolérée par le crible et d’autre part, par le manque d’avancement du produit en cas d’accélération
trop petite. Les vibrateurs peuvent entraîner des appareils pesant jusqu’à 1 800 kg à une amplitude
de 0,2 à 4 mm maxi et à des fréquences de fonctionnement de 100, 50, 33, et 25 Hz (réseau 50 Hz)
ou des fréquences de 120, 60, 30 Hz (réseau 60 Hz) :
NB :
L’abaque des courbes caractéristique indique la plage de poids utiles admissibles, l’amplitude
de vibration correspondante et les masselottes additionnelles requises « Gz » en fonction du
poids utile « Gn »
Selon le poids utile « Gn », il convient de retirer ou d’ajouter les masselottes additionnelles
correspondantes pour régler la fréquence propre.
1
2
1 - Trémie
principale
3
2 - Support
4 soudé
3 - Support
boulonnée
4 - UPN 140
5
5 - Crible
vibrant
6 - Goulotte
6 d’évacuation de
la poussière
7
7 - Trémie de
Figure 3.11 : Croquis des éléments de la partie criblage
-
La fréquence de vibration fV des électro aimants est égale à la fréquence du courant fC, vu que le
courant change de signe dans un évènement (un évènement est une alternance + et -) et les électro
aimants font un va et vient selon ce changement de signes du courant (Positif poussé, négatif
reculé) :
fV = fC = 50 Hz
L’équation de la vibration forcée par le vibrateur est : ̈ kx = F0 sin ω0t
L’amplitude la force produite par ce mouvement vibratoire est donné par les équations :
F0x = ; F0z = - mg
Avec :
2. Outils utilisés
On a adopté une démarche reposant sur quelques outils de résolution des problèmes elle
s’articule sur les deux outils suivants :
Brainstorming.
Ishikawa
Le brainstorming est une technique de génération d'idées qui stimule la réflexion créative
lors de la recherche de solutions pour un problème donné. Il s'agit d'une méthode qui favorise la
réflexion créative et qui a pour objectif de générer rapidement un grand nombre d'idées. Cette
technique s'applique aussi bien pour des sessions individuelles que collectives. Le brainstorming
classique associe, connecte et combine différentes idées isolées pour en générer de nouvelles. Une
session de brainstorming se tient généralement en groupe avec un animateur.
Matière Matériel
Inadaptée Outillage
Ne favorisant pas traditionnel
la propagation Non adapté
des vibrations
Tôle rigide Dimensions de la Logiciels d’aide au
tôle du corps du crible contrôle non
Fissuration à cause du opérationnels
calibre des pierres Fatigue du matériau du
Colmatage de la grille
calcaires corps du crible
de tamisage
Fissuration du crible
vibrant des pierres
La position des silentblocs par Mauvaise synchronisation Température du calcaires
Non qualifié
rapport à la force d’attaque des étapes du criblage milieu
Vibration de la
charpente
Mauvaise amplitude de Conditions Négligence
vibration d’exploitations
100
Pourcentage…
Pourcentage
80
60
40
20
0
Causes
Tableau 3.1 : Les causes possibles des fissurations du crible et leurs pourcentages
La conception du crible.
Synthèse
L’étude effectuée dans ce chapitre a pour but principal de définir les causes réelles des
Pour cela, nous devons vérifié la validité de quelques hypothèses soupçonnés d’être à la base
de ce problème, tout en effectuant une étude détaillée sur les différentes composantes en comparant
avec les exigences du constructeur, c’est l’objectif du chapitre suivant dans lequel on essayera de
D’après la phase de recherche des sources de fissuration, on remarque que tous les soupçons
convergents vers deux grandes causes éventuelles :
Afin d’évaluer ces deux éventualités, elles seront traitées individuellement chacune.
Description et caractéristiques :
Les silentblocs subissent aussi le poids du crible, du vibrateur et des pierres calcaires : ⃗ ⃗
On a :
l’effort de compression appliqué sur l’ensemble des silentblocs est : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Compression :
Cas général :
Q= Ptot
( ) ( )
R= Ptot
( ) ( )
n = 2 et p =1
Ptot = Ncomp
Q= Ncomp
( )
R= Ncomp
( )
• Les quatre silentblocs à droite du point G subissent,pour chacun d’entre eux,un effort de
compression :
• Les deux silentblocs à gauche du point G subissent,pour chacun d’entre eux,un effort de
compression :
Cisaillement :
On procède de même façon utilisée précédemment, pour déterminer les efforts de cisaillement sur
les 6 silentblocs, on obtient :
• Les quatre silentblocs à droite du point G subissent,pour chacun d’entre eux,un effort de
cisaillement :
• Les deux silentblocs à gauche du point G subissent,pour chacun d’entre eux,un effort de
cisaillement :
Comme l’autre fois, on vérifie nos résultats, par utiliser la relation : 2n T1 + 2p T2 = Tcisai ?
Synthèse :
• Les 4 silentblocs en dessous de la trémie principale subissent,pour chacun d’entre eux :
Un effort de compression : Q = 8,1658 kN
Un effort de cisaillement : T1 = 4,7145 kN
• Les 2 silentblocs en dessous du vibrateur életcromagnétique subissent,pour chacun d’entre
eux :
Un effort de compression : R = 18,5318 kN
Un effort de cisaillement : T2 = 10,6994 kN
Rappelant que :
• En compression : charge maxi :N max.comp = 900 daN ;
• En cisaillement : charge maxi : Tmax.cisai = 60 daN ;
Recommandation :
Après une recherche dans les différents catalogues des constructeurs, on a constaté que
l’utilisation des silentblocs dans cette installation n’est pas appropriée, vu d’il n’y a pas une gamme
qui peut supporter ces charges,donc on a recommandé de chercher d’autres solutions pour amortir
les vibrations.
• L’arrachement des soudures entres les deux couches des barreaux qui engendre une mauvais
qualité de tamisage.
• La grille subisse une sorte de flambement ,dans la partie en dessous de la trémie principale,
dûe à la charge créée par le desente des pierres calcaires ,cette flexion cause une contraction
des mailles dans les parties fléchies et par la suite le colmatage de la grille.
• L’alimentation du crible par un flux des pierres calcaires de plusieurs calibres provoque des
ruptures locales et favorise le colmatage.
Rupture locale
Colmatage
Les défauts au niveau de la grille de tamisage provoque une mauvaise circulation des pierres
calcaires,ce qui peut généré plus de contraintes sur l’installation,et diminuer la qualité de
tamisage.
La conception de la gille ,sous forme de raccordement entre barreaux circulaires, ne facilite
pas le déplacement des pierres,ce qui néccessite à chaque fois d’arrêter le crible pour évacuer le
produit bloqué.
On propose de :
Faire la conception qui favorise la circulation des pierres calcaires sur la grille.
Penser à modifier la sortie de trémie principale pour réduire le flux des pierres.
Essayer d’atténuer le problème du colmatage dû à l’entassement de la pussière et au
blocage des pierres de petits calibres.
C’est la partie qui rassemble les différentes composantes du crible,posée sur 6 silentblocs ,et
décalée de l’axe horizontale par un angle de 20° ,de dimensions suivantes :
Avec : (a) : vue de droite , (b) : vue de face , (c) : vue de haut , (d) : vue 3D
De géométrie :
Le crible est symétrique par rapport au plan (Oxz).
La géometrie ne change pas beaucoup sous la charge appliquée
Linéarité géométrique
De matériel :
On reste à un niveau de contrainte tel que les deux coefficients élastiques (module d’élasticité E
et coefficient de Poisson ʋ ) qui caractérisent le comportement d’un matériau isotrope sont des
constantes.
Linéarité matérielle
De condition aux limites :
Le corps du crible est soumis au force du vibrateur ,de son poids et du poids des pierres calcaires
et du vibrateur.
Il est déposé sur 6 silentblocs en caoutchouc naturel boulonnés sur la charpente de support.
Linéarité des conditions aux limites.
Les trois linéarités sont vérifiées : donc le problème traité est linéaire
La paroi latérale :
NB : Les forces et les conditions aux limites représentées sur le modèle vont être détaillées dans la
partie suivante.
__ Poids de l’installation :
En considérant la symétrie du crible, la paroi latérale subit le 1/2 du poids de l’installation :
On a P crible = mcrible . g = 544 x 9.8 = 5,3312 kN
La paroi latérale subit : PPL = P crible /2 = 2,6656 kN
__ La force du vibrateur :
Le vibrateur, étant monté de la façon expliquer dans la figure 30, génère une force qui se devise
en 4 efforts.
On considérant la symétrie, la paroi latérale subit le 1/2 de la force du crible en deux points.
On a la force produite par le vibrateur est :
F vibrateur = √ =√ = 75,9438 kN
Donc la force appliquée en chacun des deux points est : F VPL = F vibrateur / 4 = 18,9859 kN
Les conditions aux limites :
ABAQUS est un progiciel de calcul éléments finis développé par ABAQUS, Inc. Il se compose
de trois produits : ABAQUS/Standard, ABAQUS/Explicit et ABAQUS/CAE.
lesdits solveurs.
Analyse ABAQUS :
La paroi latérale :
Modèle 2D et dimensions :
Interprétation :
On remarque une concentration de contraintes sur la zone en dessous de vibrateur ,et sur la ligne
d’attaque , ce qui valide l’hypothèse du mauvais choix du vibrateur éléctromagnétique.
Modèle 2D et dimensions :
Résultats :
Interprétation :
La concentration de contrainte au niveau de la partie sous le vibrateur explique les fissurations qui
apparaissent sur la plaque en dessous du vibrateur et en particulier en dessous des boulons de
fixation du vibrateur.
Validation du besoin :
Après avoir déterminé le besoin, il faut vérifier sa stabilité. Cette étape consiste à valider la
nécessité de création de ce produit, ainsi que les facteurs qui peuvent le faire disparaître ou alors le
faire évoluer.
FP : Fonction principale.
FCi : les fonctions de contraintes.
Fonction Description
FP Assurer le tamisage des pierres calcaires
FC1 Eviter le colmatage et les surcuits dans le four.
FC2 Faciliter le suivie du fonctionnement
FC3 Respecter l’encombrement et la conception du procès
FC4 Etre maintenable
FC5 Respecter les normes de la sécurité
FC6 Prendre en compte l’automatisme du four à chaux
vibrateur électromagnétique
de taille inférieure
1-Vibration du
crible
moteur asynchrone à
balourds
à un étage
2-Corps du crible
Les silentblocs
3- Amortissement
des vibrations
Les ressorts
Avec :
d : Diamètre du fil [en mm]
D : Diamètre moyen du ressort [en mm ]
F : Charge sur le ressort [en N]
G : module d'élasticité en cisaillement [en MPa]
k : constante du ressort [en N/mm]
L0 : longueur libre du ressort [en mm]
n : nombre de spires actives.
p : pas entre les spires [en mm]
s : déformation (compression) du ressort [en mm]
On a: F = 185318 N
D = 118 mm
L0 = 249 mm
L = 180 mm
Et pour déterminer les différentes caractéristiques qui définissent notre ressort, la société
AVITEQ France, représentée par monsieur ELLIKER, nous a confié la fiche de calcul des ressorts
de la société POMMEUSE Ressorts en France (fournisseur de la société AVITEQ) (Annexe 6).
A partir de la fiche de calcul, et en respectant les dimensions définis par la société COSUMAR, le
dessin de définition de notre ressort est le suivant :
1-Grille
rectangulaire
2-Grille
triangulaire
En fin de compte, on a choisi la première solution (forme rectangulaire) pour les raisons
suivantes :
NB :
La variation de la dimension de la grille est dû au faite que : à l’arrivé des pierres calcaires sur
la grille, ils contiendront une quantité plus grande de poussière, et en avançant sur la grille,
cette quantité diminue, c’est pourquoi on a besoin d’une distance plus grande entre les
éléments de grille en dessous de la goulotte d’alimentation.
Les éléments de la grille seront soudés sur plaque puis fixés par boulonnage comme il
l’indique le dessin précédent.
Un renfort sur les parois latérales dans la direction de la force d’attaque des moteurs.
Trois petites plaques verticales sur les parois latérales pour supporter le corps du crible.
Deux renforts parallèles sur la plaque en dessous des moteurs à balourds.
Installation finale :
Pour évaluer le prix de cette nouvelle installation, on a demandé la facture (Annexe 8) ,les prix
était :
Une étude faite par la direction d’exploitation à montrer qu’un arrêt de la production coûte à la
société :
V. Recommandations
Acheter un appareil de mesure de vibrations pour faire le suivi et le contrôle de
l’installation ;
manuel ou automatique ;
Faire des suivis de l’état des différentes composantes du crible et apporter des changements
Pour atteindre cet objectif, nous avons entamé notre travail par une étude sur les causes de fissurations
de l’ancienne installation, cette partie sera exploitée pour d’autres cribles ayant la même conception.
Dans ce cadre, j’ai utilisé plusieurs méthodes de résolution de problèmes en collaborant avec l’ensemble
des personnelles de l’usine ainsi que M.ELLIKER technicien ingénieur de AVITEQ France, et par la suite j’ai
effectué un ensemble de calcul de contraintes est charges sur les différentes composantes, et en fin une
analyse éléments finis sur les parois fissurées.
Cette étude nous a convaincu également de la nécessité d’une nouvelle conception, qui était l’objet d’un
chapitre où j’ai fait une conception détaillé de différentes composantes afin de lancer la fabrication chez la
société AVITEQ France.
Ce projet dans le cadre de l’orientation vers l’amélioration des équipements afin de minimiser les arrêts de
production, ce nouveau crible, objet de ce rapport, à couter à l’entreprise : 34572 Euros
Le stage de fin d’étude représente une étape importante dans le cursus universitaire, c’est une occasion
de mettre en pratique les connaissances acquises le long des années d’études, et d’acquérir des compétences
techniques demandées dans le domaine industriel.
Ainsi notre stage était une opportunité de développer nos connaissances techniques grâce aux formations
offertes par COSUMAR Sidi Bennour.
Mécanique pour ingénieur vol.2 : Dynamique - F.P. Beer, Ferdinand P. Beer, E.R. Johnston
Cours calcul de structures – Pr. Abdeljalil Abouchita département génie mécanique à la FSTF.
Webographie
http://www. fr.wikipedia.org/
http://www.aviteq.de/
http://www.mitcalc.com/
http://www.forums.futura-sciences.com/
http://www.paulstra-vibrachoc.com/
Annexe 2
Annexe 3
Annexe 4
Annexe 5
Annexe 6
Annexe 7
Annexe 8
Annexe 9