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Ex1 

:
1. Le diagramme (p, v) du Cycle de Rankine :

 01’ : AB: Compression adiabatique et réversible (isentropique).


 1’2 : B C : Vaporisation isobare et irréversible.
 23 : CD : Détente adiabatique et réversible (isentropique).
 30:DA : Liquéfaction isobare et irréversible.

2. La compression est adiabatique, réversible avec un gaz parfait. On


peut alors appliquer les lois de Laplace pour la transformation 1 → 2 :

T1 * P1^ (1−γ /γ) = T2 * P2^ (1−γ /γ)  T2 = T1 (p1 /p2)^ (1−γ/ γ)

AN : T2= (273+20)*(1/30) ^ (-0.28) = 759.38 K

3. la puissance mécanique de compression est :

AN : 0.5*1000*(759.38-293)=233'190 W
4.

Soit T4 = température de l’air rejeté dans l’atmosphère :

34 : transformation adiabatique réversible : P31-T3=P41-T4;

Or P3 = P2 et P4 = P1 : les transformations 2-->3 et 4-->1 sont isobares ;

Par suite : T4 = T3 [P2 /P1] (1-.

AN : T4= (1000+273)*(30)^ (-0.28)=491.17 K

La puissance mécanique de la détente est :

AN : Puissance de la détente= 0.5*1000*(471.17-1273)=-401'000 W


5.

La définition du rendement  du cycle : C’est le Travail récupéré divisé par


l'énergie prélevée à la source chaude :

 = -Wtotal / Qchaude.

On Exprime le rendement en fonction des transferts thermiques avec les sources


chaude et froide.

La variation d'énergie interne du gaz est nulle sur le cycle : Ucycle = 0 = W + Q.

W = -Q avec Q23>0 (reçu par la source chaude) et Q41<0 (cédé à la source froide)

W = Q41- Q23 ;  = (Q23+Q41) / Q23 ;  = 1+Q41 / Q23.

Or Q41 / Q23 = -1/[P1 /P2 ](1- = -[P2 /P1 ](1- =1-[P2 /P1 ](1-

Application numérique :

^%.
EX2 :
1- Représentation du diagramme (P, H) :

Représentation du diagramme (T, S) :


2. Le coefficient de performance, ou COP (parfois CP), d'une pompe à
chaleur est le quotient de la chaleur produite par le travail fourni.

2. Théoriquement, le COP est donné par la formule suivante:

COP= =1.15
3. Expérimentalement, et d’après la courbe éthylique le COP est
donné par la formule suivante:

COP= = 3.47

Le COP dépend bien entendu de la qualité de l'appareil et, on l'a vu,


de la différence de température, mais il est aussi sensible à d'autres
conditions. Le givrage est par exemple un obstacle pratique qui
impose des adaptations techniques ayant un effet négatif sur le COP
dès que la température du coté froid s'approche de 0 °C

EX3 :
-Équation d'état de van der Waals :

Il s'agit du cadre où l'on ne peut plus considérer le gaz étudié comme parfait: il faut
tenir compte des énergies potentielles d'interaction entre les diverses molécules du
gaz. Ces énergies d'interaction correspondent à des potentiels de Lienart-Jones: à
courte distance entre les molécules, celles-ci se repoussent alors qu'elles s'attirent à
grande distance. Pour analyser le comportement du gaz réel, il va falloir apporter
des modifications au concept de gaz parfait, c'est pourquoi l'on étudie ici le modèle
du gaz de Van der Waals. 

D'une part, la molécule de gaz réel possède un volume propre (contrairement à la


molécule de gaz parfait assimilé à son centre de masse donc à un point
géométrique) appelé covolume, noté , si bien que:

D'autre part, étant donné que les molécules de gaz parfait évoluent sans interactions
mutuelles, la force de pression exercée par le gaz réel sur une paroi d'un récipient
est nécessairement moins forte que celle exercée par le gaz parfait. On explicite
ceci par la relation :

Où   est un paramètre réel strictement positif, caractéristique du gaz.

Ainsi, l'équation d'état vraie pour les gaz parfaits permet de déduire l'équation d'état
des gaz réels (du moins pour une mole de gaz réel):

Afin de généraliser à   moles, nous devons conserver les caractères extensif ( )


ou intensif ( ) des diverses grandeurs ici présentes. Finalement:

b se nomme le covolume.

-Équation d'état du viriel :


L'équation du viriel est une équation d'état pour les gaz réels  qui comporte un développement en
série de puissances de  1/V :
Équation proposée est purement empirique, les valeurs des coefficients A, B, C, . . . étant choisies de
façon que l’équation cadre avec les données expérimentales.

-Gaz de photons :
Si l'on considère un gaz de photons à l'équilibre thermodynamique, ceux-ci obéissent à une
équation d'état très simple, à savoir :

- Gaz de Dieterici :
En physique, et plus précisément en thermodynamique, un gaz de Dieterici est un
modèle de gaz, qui a historiquement joué un rôle non négligeable car il confortait la
théorie de la loi des états correspondants.
Un tel gaz a pour équation d'état, semi-empirique,

a, b et R sont des constants.

∂p/∂v=0

∂²p/∂²v=0

Volume critique vc=2b

Température critique Tc=a4bR

-Redlich-Kwong:
L'équation de Redlich-Kwong est formulée comme suit:
- Beattie-Bridgeman :
Cette équation est basée sur cinq constantes déterminées expérimentalement. Elle
est exprimée en :

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