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 Souveraineté́

La souveraineté (dérivé de « souverain », du latin médiéval superus, de super, « dessus


», fin XIIe siècle1) désigne l'exercice du pouvoir sur une zone géographique et sur la
population qui l'occupe.

La notion de souveraineté ne doit pas être confondue avec celle de suzeraineté, même
si les deux termes émergent avec la langue française à partir du Moyen Âge sur la base
d'une racine latine commune, super, désignant ce qui est au-dessus, au sommet. De
facto, la dignité de roi est placée au sommet de la pyramide féodale en tant que
suzerain, et aucun pouvoir, qu'il soit séculier ou ecclésiastique, ne lui est supérieur,
c'est-à-dire qu'aucune autre entité exerçant un pouvoir n'est susceptible d'avoir
l'autorité nécessaire et reconnue pour réformer, contredire ou annuler ses décisions, ni
lui imposer le paiement d'aucun tribut.

L'adjectif souverain est employé pendant l'Ancien Régime pour désigner les cours de
justice de dernier ressort, notamment les parlements, mais aussi les cours de la Table
de marbre et des Eaux et forêts, par la suite à partir du xixe siècle la Cour de cassation
et le Conseil d'État.

La souveraineté n'est en principe qu'étatique, mais on voit apparaître aujourd'hui un


concept de souveraineté qui s'applique à d'autres domaines comme le numérique

Pouvoir suprême reconnu à l'État, qui implique l'exclusivité de sa compétence sur le


territoire national (souveraineté interne) et son indépendance absolue dans l'ordre
international où il n'est limité que par ses propres engagements (souveraineté externe).
(L'article 3 de la Constitution française de 1958 dispose que « la souveraineté
nationale appartient au peuple, qui l'exerce par ses représentants et par la voie du
référendum ».)

Étymologie : de souverain (autorité suprême d'une monarchie), venant du latin


superus, supérieur.

La souveraineté est le principe de l'autorité suprême. En matière de politique, la


souveraineté est le droit absolu d'exercer une autorité (législative, judiciaire et/ou
exécutive) sur une région, un pays ou sur un peuple.

La souveraineté nationale caractérise l'indépendance de l'État-nation par rapport à


d'autres États ou à des instances internationales, hormis pour les autorités que cet état a
librement accepté de céder (Cf. fédéralisme).
La souveraineté a été définie par Jean Bodin (1530-1596) dans son traité "Les Six
livres de La République" comme un attribut essentiel de l'État : "La souveraineté est la
puissance absolue et perpétuelle d'une République." Aucun pouvoir n'est supérieur à la
puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n'est pas sans limite (s'exerce
sur le domaine public et non privé). Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul
détenteur légitime de la souveraineté.

o La souveraineté peut être détenue par :


o Dieu ou ses prêtres (théocratie)
o Une seule personne (monarchie),
o Un groupe de personnes (oligarchie),
o La nation (démocratie représentative),
o Le peuple (démocratie directe)

En droit, c'est la Constitution qui définit comment s'exerce la souveraineté, quelles


sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées.

• La « Terreur »

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