Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
La notion de souveraineté ne doit pas être confondue avec celle de suzeraineté, même
si les deux termes émergent avec la langue française à partir du Moyen Âge sur la base
d'une racine latine commune, super, désignant ce qui est au-dessus, au sommet. De
facto, la dignité de roi est placée au sommet de la pyramide féodale en tant que
suzerain, et aucun pouvoir, qu'il soit séculier ou ecclésiastique, ne lui est supérieur,
c'est-à-dire qu'aucune autre entité exerçant un pouvoir n'est susceptible d'avoir
l'autorité nécessaire et reconnue pour réformer, contredire ou annuler ses décisions, ni
lui imposer le paiement d'aucun tribut.
L'adjectif souverain est employé pendant l'Ancien Régime pour désigner les cours de
justice de dernier ressort, notamment les parlements, mais aussi les cours de la Table
de marbre et des Eaux et forêts, par la suite à partir du xixe siècle la Cour de cassation
et le Conseil d'État.
• La « Terreur »