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Master :

Management et droit des transports internationaux


des marchandises
- Semestre 3-
Thème de l’Exposée :

Encadré par : Réalisé par :


MONSIEUR : Mohamed BENNANI Mr ELMOUMENI Anas
Mr ELACHAB Abdelali
Mr BARHOURH Yassine
Mr TITWANI Yassine

Année Universitaire : 2013 / 2014 

:  Introduction
Les Modes Alternatifs de Résolution des Litiges (MARL) sont des
pratiques placées en regard des systèmes mis en place par les États et les
gouvernements (recours contentieux, système judiciaire) impliquant un
règlement à la fois juridique et judiciaire d‘un différend.

Les Modes Alternatifs de Règlement des Litiges (MARL) sont des


pratiques placées en regard des systèmes mis en place par les états et les
gouvernements impliquant un règlement à la fois juridique et judiciaire d’un
différend.

Ces Modes Alternatifs de Résolution des Litiges existent depuis de


nombreuses années et sont très utiles car ils permettent de désengorger les
tribunaux grâce à des procédures moins coûteuses, moins longues, plus simples
et plus humaines et aussi parce qu’ils permettent de responsabiliser les parties
qui peuvent ainsi participer à la résolution de leur conflit.

L'activité maritime, par la spécificité de ses documents comme la charte


partie ou le connaissement, l'existence de nombreuses conventions
internationales, et un régime particulier de responsabilité (cas exceptés), a
favorisé la recherche d'un règlement des litiges par des professionnels
spécialistes de ces questions de transport maritimes.

Aujourd'hui 80% du commerce international est régit par le


transport maritime, se qui implique que les responsabilités en matière du
transport maritime est plus importantes que celle des autres modes de
transport.

Hugo Grotius, un juriste humaniste hollandais, fondait le droit de la


mer moderne en 1609, quand il publiait son livre majeur mare liberum. Cette
publication provoquait des forts débats internationaux à l'époque, surtout
entre pouvoirs maritimes: le Portugal, la Hollande, l'Espagne et l'Angleterre.
Grotius écrivait son mare liberum comme réponse aux revendications anglaises
et portugaises dans "le nouveau monde" et en Asie. Dans son livre il argumente
en faveur d'une mer ouverte et libre à tout le monde. Seulement, les zones
côtières devraient être propriété des nations. Cette base du droit de la mer est
contestée par le théoricien anglais John Selden, qui argumente en faveur
d'une mare clausum (1635), une mer fermée qui pourrait être possédée par
des nations. Cette critique à Grotius ne pouvait pas l'emporter dans l'histoire.
Le droit maritime d'aujourd'hui se base encore beaucoup sur les théories
de Hugo Grotius.

 Intérêt du sujet :
Notre Intérêt de sujet est de savoir :
 Les modes alternatifs de règlement des litiges.

 Les textes qui règlementent les litiges en transport maritime.

 Les différends internationaux et leur procédure de règlement (OMC).

 Cas pratique du transport Maritime.

 Problématique :
La question qui se pose pour ce sujet est :
 Comment se traduit les procédures de règlement des litiges en
transport maritime?
Et pour répondre à cette question, on vas traiter cette problématique selon le
plan suivant :

 Plan:
I. Procédures du règlement des litiges :
A. Les modes de règlements des litiges.
B. Dispositions du droit Conventionnel au règlement
de litiges.
II. OMC et le règlement de différends :
A. Procédures de règlement de différends à l’OMC.
B. Cas pratique en mode de transport maritime.
Partie I : Procédures du règlement des litiges.
A- Les modes de règlements des litiges.
— 1)- Les procédés politiques

a)- Les pourparlers :


La négociation est un processus volontaire et informel de règlement des
différends. Elle consiste en une communication directe ou indirecte entre deux
ou plusieurs parties en vue d'endiguer, voir de résoudre un litige les opposant.
La négociation se déroule dans la plupart des cas dans le secret et fait
intervenir des diplomates ou des hommes politiques. Dans le cas où le
processus aboutisse, l'accord trouvé prendra une forme écrite (déclaration
commune, échanges de notes, traité...) et acquerra force obligatoire dès qu'il
aura été signé.

Les négociations, bilatérales ou multilatérales, constituent le mode de


règlement pacifique le plus couramment utilisé quel qu'en soient l'objet et la
nature des litiges ou des différends ; mais elles n'excluent pas nécessairement
les autres moyens

 Avantages et inconvenients de la negotiation :


Si la négociation est souvent prisée, préférée et encouragée dans les
rapports internationaux, il n'en empêche qu'elle est parfois méprisée de par ses
inconvénients accablants et les dérives auxquelles elle peut conduire.

—
— a)- Avantages :

Au regard de la procédure, la négociation est probablement le mode de


règlement des conflits le plus flexible puisque n'y participent que les intéressés,
de même que leurs représentants, le cas échéant. Les parties sont libres de
préparer les négociations en conformité avec leurs propres besoins. Elles fixent
notamment l'ordre du jour, décident si les négociations seront publiques ou
secrètes, déterminent le nombre de participants, etc. En s'assurant que toutes
les parties intéressées ont été consultées sur leur volonté de participer et qu'il
existe des moyens adéquats d'empêcher les injustices au cours du processus
(c'est-à-dire, un déséquilibre de pouvoir entre les parties), les parties ont de
meilleures chances d'en arriver à un accord satisfaisant.

A l'instar des autres modes diplomatiques de règlement des conflits, les


négociations n'offrent aucune garantie quant à l'obligation de leurs résultats ;
les parties son effet libre de s'en conformer ou non. Toutefois, les négociations
sont plus susceptibles de réussir lorsque les parties négocient de bonne foi et
surtout si elles adoptent une approche gagne-gagne. En effet, en se centrant
sur leurs intérêts et sur leurs besoins réciproques, les parties ont plus de
chance de conclure une entente qui répond à leurs besoins que si elles traitent
exclusivement de questions précises sans tenir compte des propos des autres
parties.

La négociation est un processus volontaire. Personne n'est forcé d'y


participer.

Par les négociations, les parties n'ont généralement pas à recourir à une
tierce partie impartiale. Cet aspect de la négociation est important dans la
mesure où il arrive que les parties préfèrent qu'aucune autre partie étrangère
ne participe au processus, notamment lorsque la question qui doit être
abordée ou le différend qu'il faut régler est de nature très secrète, très
sensible, très délicate ou très marginale pour permettre l'intervention d'un
tiers.

En négociant de bonne foi, les parties pourraient arriver un accord qui


tient compte de leurs intérêts. Les négociations ainsi conduites peuvent
permettre de préserver et, dans certains cas, d'améliorer les rapports entre les
parties.

La négociation pourrait s'avérer moins coûteuse et moins longue qu'un


autre mode de règlement des différends internationaux.

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— b)- Inconvénients :

L'inconvénient le plus fâcheux que pourrait comporter une entreprise de


négociation est un déséquilibre des pouvoirs entre les parties. Une négociation
particulière peut en effet ne pas aboutir à un résultat positif si les parties n'ont
pas le même pouvoir ; la partie la plus faible peut ainsi se trouver dans une
moins bonne position. En outre, lorsqu'une partie intéressée est exclue ou est
mal représentée au cours des négociations, l'accord serait moins valable et
pourrait faire l'objet d'une contestation. En effet, l'entente pourrait être perçue
par un Etat participant ou par d'autres Etats de l'extérieur du processus comme
étant injuste, même si le fond de l'entente est tout à fait acceptable.

Entamer un processus de négociation directe en l'absence d'une tierce


partie impartiale peut amener les participants à être incapables de conclure
une entente. En effet, une puissance conciliante faisant défaut, les parties ne
seront peut-être pas en mesure de faire quelque progrès que ce soit pour
trouver une solution. Par ailleurs, l'absence d'une tierce partie impartiale peut
amener une partie à tenter d'abuser l'autre.

Aucune partie ne peut être contrainte de poursuivre les négociations.


Toute partie qui souhaite mettre fin aux négociations peut le faire à tout
moment au cours du processus nonobstant le temps et l'effort qui auraient pu
être investis par l'autre partie.

Certains différends ne se prêtent tout simplement pas à la négociation. Il


n'y aura pratiquement aucune chance de conclure une entente lorsque les
parties sont séparées par des idéologies ou des croyances contraires qui leur
permettent de faire peu de concessions réciproques.

La négociation peut aussi se révéler comme une simple manoeuvre


qu'une partie pourrait utiliser pour essayer de gagner du temps et empêcher
une autre partie de faire valoir ses droits par d'autres moyens de règlement des
différends ; le processus de négociation ne peut en effet garantir la bonne foi
d'une partie ni le fait qu'elle soit digne de confiance.
—
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— B)- Les bons offices et la médiation :


Les bons offices et la médiation sont des procédures diplomatiques de
règlement des différends internationaux qui, à la différence de la négociation,
requièrent l'intervention d'un ou plusieurs tiers (Etats, Organisation
internationale, Secrétaire Général de l'ONU, personnalité politique imminente,
etc.)

Ainsi que le précise la convention de La Haye: « Le rôle du médiateur


consiste à concilier les prétentions opposées et à apaiser les ressentiments qui
peuvent être produits entre les Etats en conflit ». Il peut en outre (c'est une
différence subtile entre les bons offices et la médiation) proposer aux partie
une base de solution au litige sur laquelle celles-ci auront à se prononcer

Plusieurs exemples de bons offices peuvent être donnés à cet


égard, notamment l'intervention des Etats-Unis en 1946 entre la France et la
Thaïlande ; celle de la Suisse en février 1962 entre la France et le FLN algérien
ou encore la Mission de bons offices du Secrétaire Général de l'ONU, à la
demande du Conseil de Sécurité, sur Chypre en 1975 ; la Norvège a par ailleurs
joué un rôle très important dans la préparation des accords d'Oslo entre Israël
et l'OLP, le 19 août 1993.

C)- La conciliation :
La conciliation semble s'apparenter d'assez près, au premier abord, aux
bons offices et à la médiation puisqu'il s'agit là aussi de rapprocher les points
de vue des parties et de proposer une solution sans aucun caractère
contraignant

Selon une définition de l'Institut de Droit International, « on entend par


"conciliation"  un mode de règlement des différends internationaux de toute
nature dans lequel une Commission constituée par les Parties, soit à titre
permanent, soit à 1'occasion et à raison d'un différend, procède à un examen
impartial du différend et s'efforce de définir les termes d'un arrangement
susceptible d'être accepté par elles, ou de prêter aux Parties en vue de son
règlement tel concours qui lui aurait été demandé » 

Aux termes de l'Art.4§1 de l'Acte Général, « Sauf accord contraire des


parties intéressées, la Commission de conciliation [...] comprendra cinq
membres. Les parties en nommeront chacune un, qui pourra être choisi parmi
leurs nationaux respectifs. Les trois autres commissaires seront choisis d'un
commun accord parmi les ressortissants de tierces Puissances. Ces derniers
devront être de nationalités différentes, ne pas avoir leur résidence habituelle
sur le territoire des parties intéressées ni se trouver à leur service. Parmi eux,
les parties désigneront le président de la Commission».

Lorsque les parties en litige instaurent un organe de conciliation, celui-ci


aura la tâche d'examiner tous les aspects du litige et de proposer une solution
dépourvue de tout caractère obligatoire. Aux termes de l'Art.15§1 de l'Acte
Général, « La Commission de conciliation aura pour tâche d'élucider les
questions en litige, de recueillir à cette fin toutes les informations utiles, par
voie d'enquête ou autrement, et de s'efforcer de concilier les parties. Elle
pourra, après examen de l'affaire, exposer aux parties les termes de
l'arrangement qui lui paraîtrait convenable et leur impartir un délai pour se
prononcer». Le deuxième paragraphe du même article stipule qu' « À la fin de
ses travaux, la Commission dressera un procès-verbal constatant, suivant le cas,
soit que les parties se sont arrangées et, s'il y a lieu, les conditions de
l'arrangement, soit que les parties n'ont pu être conciliées. Le procès-verbal ne
mentionnera pas si les décisions de la Commission ont été prises à l'unanimité
ou à la majorité».

Il ressort de l'article précité que l'organe de conciliation n'est pas mis sur
pied pour déterminer, à l'instar d'un organe juridictionnel, qui a tort ou qui a
raison, son rôle se limite à examiner tous les aspects du litige et élucider, à cet
effet, les faits de la cause. Il peut tenir compte non seulement des règles de
droit applicables à l'espèce mais aussi considérer tous les éléments non
juridiques du conflit. (Il peut tenter à cet effet de cerner les intérêts sous-
jacents des Parties et leurs prises de position).
D)- Les procédés juridictionnels :
 L'arbitrage international :

L'arbitrage est un processus juridictionnel de règlement des différends


par lequel un tiers, l'arbitre, entend d'abord les parties et rend ensuite une
décision (sentence) pour trancher le différend qui les oppose.

L'arbitrage suppose donc un accord et une volonté de se conformer à ce


qui sera décidé par l'élément tiers qui a la confiance commune des parties ; il a
généralement mission de statuer sur le différend en appliquant des règles
définies par les parties et notamment en mettant en œuvre les règles du droit
international

 Avantages et inconvénients de l'arbitrage :


La doctrine a depuis longtemps analysé avec soins et perspicacité les
avantages et les inconvénients de la procédure de l'arbitrage. Cette analyse l'a
été par rapport à d'autres moyens de règlement pacifique des différends
notamment les juridictions permanentes. Pour une partie de la doctrine, ces
dernières peuvent en effet se réunir plus aisément sans que, comme à
l'arbitrage, la désignation de leurs membres conduise à de longues voir
d'interminables négociations. Les membres des ces juridictions jouissent d'une
indépendance garantie par leur statut et par la durée de leur mandat. Enfin, les
juges, plus que les arbitres, se prononcent conformément à une jurisprudence
bien établie et de ce fait plus aisément prévisible.

Une autre partie de la doctrine note, en sens inverse, que les délais
requis pour la désignation des arbitres sont généralement brefs et peuvent être
utilisés pour la mise au point des thèses des parties. Par ailleurs, les tribunaux
préconstitués peuvent être aisément tenté par le « gouvernement des juges »,
sans toutefois que la cohérence de leur jurisprudence soit nécessairement
assurée. Bien plus, les tribunaux arbitraux eux-mêmes tiennent d'autant plus
compte des précédents existants que ceux-ci, en droit international public, ne
sont pas très nombreux.
Généralement, ont été reconnu à l'arbitrage, entres autres points forts,
sa souplesse (en ce sens qu'il permette aux partie la définition du litige, le choix
des arbitres et du droit applicable), le contrôle des parties sur le déroulement
du procès (publicité ou non des débats et des documents de la procédure
écrite), simplicité et rapidité, etc.

Le recours à l'arbitrage est l'émanation d'un accord où les parties en


litige consentent de recourir à cette méthode juridictionnelle de solution des
différends internationaux pour résoudre un conflit les opposant. Le
consentement des Etats peut être donné par un accord spécial postérieur à la
naissance du litige (compromis d'arbitrage); il peut être donné également,
avant même la naissance du litige, soit par une clause compromissoire soit par
un traité d'arbitrage obligatoire. Dans ce dernier cas, les parties s'engageront
en cas de litige à venir à élaborer un accord règlementant l'arbitrage
(compromis d'arbitrage).

 Le compromis d'arbitrage :
Le compromis d'arbitrage est un traité conclu postérieurement à la
naissance du différend par lequel les parties sont convenues de recourir à un
organe arbitral pour le résoudre ; il y est déterminé:

 le litige qui est soumis aux arbitres.


 l'organisation même de l'organe arbitral.
 les règles de procédures qui doivent être suivie par l'organe arbitral.
 les règles de fond conformément auxquelles les arbitres doivent statuer.
 il affirme également l'engagement des parties de se conformer à la
sentence arbitrale.

Le compromis lie les parties mais il oblige aussi les arbitres qui n'ont de
compétence que dans le cadre du compromis et qui doivent le respecter. Il est
donc la loi de l'arbitrage (Convention de Washington de 1871 dans l'affaire de
l'Alabama). C'est pour cette raison que la rédaction d'un compromis d'arbitrage
est donc chose compliquée et importante. Ce que confirme le fait que l'on a
souvent prévu la ratification des compromis d'arbitrage

 Le consentement préalable à l'arbitrage (arbitrage obligatoire).


Le consentement préalable à l'arbitrage est un accord par lequel les
parties s'engagent de recourir à l'arbitrage pour régler un différend éventuel.

Cet engagement est contenu soit dans des clauses d'arbitrage insérées
parmi les clauses finales d'un traité général, soit dans un traité spécialement
conclu pour le règlement des différends pouvant surgir entre les parties.

 Les clauses compromissoires


Ce type de clauses appartient généralement au groupe des clauses
finales des traités. C'est une pratique qui est apparue à la fin du 19ème siècle et
qui témoigne de la volonté des Etats de voir régler par une procédure
juridictionnelle certains différends pouvant surgir entre eux. A une époque où il
n'existait aucune organisation internationale, aucune juridiction internationale
permanente, on comprendra que les clauses d'engagement d'arbitrage
obligatoires aient été considérées comme le témoignage d'une volonté
d'établir un certain ordre dans la société internationale et d'y voir respecter le
droit

On distinguera les clauses compromissoires spéciales et les clauses


compromissoires générales:

Les clauses compromissoires spéciales sont celles insérées spécialement


dans un traité et prennent en considération  les différends qui peuvent surgir à
l'occasion de la mise en oeuvre dudit traité. Ce genre de clause sera fréquent
dans des traités de commerce ou dans des conventions d'établissement.

Les clauses compromissoires générales visent tous les différends


juridiques pouvant surgir entre les Etats signataires. Lorsqu'un traité contient
une clause compromissoire, celle-ci concerne donc non seulement les
différends relatifs au traité lui-même mais tous les différends en général du fait
du traité qui la contient.
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B- Dispositions du droit Conventionnel au règlement de
litiges:
1)- Les règles de HAMBOURG :
Compétence en cas de litige :
 Art 21-paragraphe 1
Dans tout litige relatif au transport de marchandises, le demandeur peut,
à son-choix, intenter une action devant un tribunal qui est compétent au regard
de la loi de l'Etat dans lequel ce tribunal est situé et dans le ressort duquel se
trouve l'un des lieux ou ports ci-après : 

 Art 21-paragraphe 2
Une action peut être intentée devant les tribunaux de tout port ou lieu
d'un Etat contractant où le navire effectuant le transport ou tout autre navire
du même propriétaire a été saisi conformément aux règles applicables de la
législation de cet Etat et du droit international.

Le demandeur doit porter l'action à son choix devant l'une des


juridictions visées au paragraphe 1 du présent article pour qu'elle statue sur la
demande, mais le défendeur doit préalablement fournir une garantie suffisante
pour assurer le paiement de toutes sommes qui pourraient être adjugées au
demandeur

Aucune procédure Judiciaire relative au transport de marchandise en


vertu de la présente Convention ne peut être engagée en un lieu non spécifié
aux paragraphes 1 ou 2 du présent article.

 Art 21-paragraphe 4
Lorsqu'une action a été intentée devant un tribunal compétent ou
lorsqu'un jugement a été rendu par un tel tribunal, il ne peut être engagé de
nouvelle action entre les mêmes parties et fondée sur la même cause à moins
que le jugement du tribunal devant lequel la première action a été intentée ne
soit pas exécutoire dans le pays où la nouvelle procédure est engagée

Renvoi d’action devant un autre tribunal du même pays ou un autre pays


n’est pas considéré comme l’engagement d’une nouvelle action.

 Arbitrage en cas de litige:


 Art 21-paragraphe 1
Les parties peuvent prévoir, par un accord constaté par écrit, que tout
litige relatif au transport de marchandises en vertu de la présente Convention
sera soumis à l'arbitrage. 

 Art 21-paragraphe 4
L'arbitre ou le tribunal arbitral applique les règles de la présente
Convention. 
 Art 21-paragraphe 5

La procédure d'arbitrage est engagée, au choix du demandeur : 

Lieu sur le territoire d'un Etat dans lequel est situé :

 l'établissement principal du défendeur, ou, à défaut, sa


résidence habituelle
 le lieu où le contrat a été conclu, à condition que le défendeur y
ait un établissement, une succursale ou une agence par
l'intermédiaire duquel le contrat a été conclu; 
 le port de chargement ou le port de déchargement. 

Tout autre lieu désigné à cette fin dans la clause ou le pacte


compromissoire. 

 Art 21-paragraphe 4
Aucune disposition du présent article n'affecte la validité d'un accord
relatif à l'arbitrage conclu par les parties après qu'un litige est né du contrat de
transport par mer. 

2)- Les règles de ROTTERDAM :


 Compétence en cas de litige :
 chapitre 14 articles 66-74
 Actions contre le transporteur: art 66

Le demandeur a le droit d’intenter une action judiciaire contre


le transporteur en vertu de la présente Convention:

Devant un tribunal compétent dans le ressort duquel se trouve


un des lieux ci-après:
i) Le domicile du transporteur;
ii) Le lieu de réception convenu dans le contrat de transport;
iii) Le lieu de livraison convenu dans le contrat de transport; ou
iv) Le port où les marchandises sont initialement chargées sur un
navire ou le port où elles sont finalement déchargées d’un navire;

 Devant un tribunal ou des tribunaux compétents désignés par


un accord entre le chargeur et le transporteur pour trancher les
réclamations pouvant naître contre ce dernier dans le cadre de
la présente Convention.

 Actions contre la partie exécutante maritime: art 68


Une partie exécutante maritime peut être un transporteur par mer, un
transporteur collecteur, les débardeurs travaillant dans une zone portuaire, les
exploitants des gares maritimes et les autorités portuaires, dans la mesure où
ils participent à la manutention des marchandises au port.

Le demandeur a le droit d’intenter une action judiciaire contre la partie


exécutante maritime en vertu de la présente Convention devant un tribunal
compétent dans le ressort duquel se trouve un des lieux ci-après:

a) Le domicile de la partie exécutante maritime; ou

b) Le port où la partie exécutante maritime reçoit les M/ses, le port où


elle livre les marchandises, ou le port où elle réalise ses opérations concernant
les marchandises.

 Saisie conservatoire et mesures provisoires ou conservatoires:


art 70
C’est le cas où Vous vous engagé dans une action en justice, mais vous
êtes découragé par la lenteur du procès

Aucune disposition de la présente Convention n’a d’incidence sur la


compétence en ce qui concerne les mesures provisoires ou conservatoires, y
compris la saisie conservatoire. Un tribunal d’un État dans lequel a été prise
une mesure provisoire ou conservatoire n’a pas compétence pour juger l’affaire
sur le fond sauf:

a) Si les exigences du présent chapitre sont satisfaites; ou

b) Si une convention internationale qui s’applique dans cet État le


prévoit.
 Jonction et désistement d’instances: art 71

Les différents incidents perturbant le cours d'une instance:


La jonction d’instance est la possibilité offerte au juge de joindre
plusieurs instances en cours devant lui s’il existe un lien important entre elles
et qu’il soit préférable de les examiner ensemble.

La disjonction d’instance  consiste à diviser une instance en plusieurs


dans le but d’un meilleur rendu de la justice car l’affaire est trop complexe et
trop importante.

1. Si une seule et même action est intentée à la fois contre le


transporteur et la partie exécutante maritime pour un seul et même fait, elle
peut l’être uniquement devant un tribunal désigné conformément à la fois à
l’article 66 et à l’article 68. À défaut d’un tel tribunal, cette action peut être
intentée devant un tribunal désigné conformément à l’alinéa b de l’article 68, si
un tel tribunal existe.

2. Un transporteur ou une partie exécutante maritime intentant une


action en déclaration de non-responsabilité ou toute autre action qui priverait
une personne de son droit de choisir le for conformément à l’article 66 ou 68
renonce à cette action à la demande du défendeur une fois que ce dernier a
choisi un tribunal désigné conformément à l’article 66 ou 68, selon le cas,
devant lequel l’action peut être réintroduite.

 Accord après la naissance d’un litige et compétence: art 72


En cas de comparution du défendeur : c'est-à-dire que en cas de
l’existence de motif le demandeur peut réagir en justice :

1. Après la naissance d’un litige, les parties à ce litige peuvent convenir


de régler celui-ci devant tout tribunal compétent.

2. Un tribunal compétent devant lequel un défendeur comparaît sans


contester sa compétence, conformément aux règles de ce tribunal, a
compétence.
 Reconnaissance et exécution : art 73
Cette disposition est prévu par l’article 74 qui prévoit que tout état
contractant à la convention reconnue et exécute les despotisions de cette
dernière

1. Une décision rendue dans un État contractant par un tribunal qui avait
compétence conformément à la présente Convention est reconnue et exécutée
dans un autre État contractant conformément à la loi de cet autre État lorsque
les deux États ont fait une déclaration conformément à l’article 74.

2. Un tribunal peut refuser la reconnaissance et l’exécution en se fondant


sur les motifs de refus de la reconnaissance et de l’exécution prévus dans sa loi.

3. Le présent chapitre est sans incidence sur l’application des règles


d’une organisation régionale d’intégration économique qui est partie à la
présente Convention, en ce qui concerne la reconnaissance ou l’exécution des
jugements entre ses États membres, qu’elles aient été adoptées avant ou après
la présente Convention.

 Arbitrage en cas de litige:


Pour Application du chapitre 15 : l’article 78 en se qui concerne
l’arbitrage prévoit que tout état contractant à la convention reconnue et
exécute les despotisions de cette dernière.

Conventions d’arbitrage : art 75

1. Sous réserve du présent chapitre, les parties peuvent convenir que


tout litige susceptible de naître à propos du transport de
marchandises en vertu de la présente Convention sera soumis à
l’arbitrage.

2. La procédure d’arbitrage se déroule, au choix de la personne


faisant valoir un droit contre le transporteur:

a) En tout lieu désigné à cette fin dans la convention d’arbitrage; ou


b) En tout autre lieu situé dans un État où se trouve l’un quelconque
des lieux suivants:

 i) Le domicile du transporteur;

 ii) Le lieu de réception convenu dans le contrat de


transport;

 iii) Le lieu de livraison convenu dans le contrat de


transport; ou

 iv) Le port où les marchandises sont initialement chargées


sur un navire ou le port où elles sont finalement
déchargées d’un navire.

3. La désignation du lieu de l’arbitrage dans la convention d’arbitrage


à force obligatoire pour les litiges entre les parties à cette convention
si elle est contenue dans un contrat de volume qui indique clairement
le nom et l’adresse des parties et soit:

a) A fait l’objet d’une négociation individuelle; soit

b) Indique de manière apparente qu’une convention d’arbitrage a été


conclue et spécifie dans quelles clauses du contrat elle se trouve.

Contrat de volume : contrat suivant lequel, moyennant un prix donné (pour telle unité de mesure),
(un) armateur s’engage à évacuer sur des (destinations) à fixer par (son client, commerçant ou
industriel), la production de celui-ci 
Partie II : Deux cas pratiques.
A- Le processus de règlement des différends à l’OMC :
Le mécanisme de règlement des différends qui fonctionne depuis le
traité de Marrakech dans le cadre de l’OMC est un système destiné à trancher
les contentieux commerciaux entre les parties et de préserver la stabilité de
l’économie mondiale.

Le mémorandum d’accord issu du cycle d’Uruguay a mis en place un


processus structuré, avec la précision de délai pour le règlement des conflits
ainsi que des échéances flexibles pour les différentes étapes.

Les organes et les étapes de règlement des différends.

L’organe de règlement des différends (ORD) : composé de tous les


membres de l’OMC, responsable en la matière, étant le seul compétent pour
établir des groupes spéciaux composés d’experts chargés d’examiner l’affaire
pour adopter ou rejeter les conclusions des groupes spéciaux ou les résultats
de la procédure d’appel.

Cet organe surveille la mise en œuvre des décisions et des


recommandations et donne l’autorisation d’adoption de mesures de rétorsion
au cas de non conformité des décisions.

1 Etape : Les consultations :

Les parties entament des consultations au sein de l’OMC qui doivent


donner lieu à un accord dans les 60 jours.

En cas de désaccord, le directeur général de l’OMC intervient comme


médiateur et cela par demande des parties.

2 Etape : Le groupe spécial :

Le délai de l’établissement d’un groupe spécial est de 45 jours avec un


délai de 6 mois pour l’achèvement des travaux.

En cas de non aboutissement des consultations, le pays plaignant


demande l’établissement du groupe spécial.
Le groupe spécial a pour fonction d’aider l’ORD à énoncer les décisions et
recommandations.

Le mémorandum d’accord énonce en détails les procédures de travail


des groupes spéciaux. Les principales étapes sont les suivantes :

Avant la 1 réunion : les parties au différend exposent par écrit leurs


arguments au groupe spécial.

Réunion : les parties au différend ainsi que les tiers présentent les
arguments au groupe spécial.

Réfutations : les pays concernés présentent des réfutations écrites et des


arguments oraux aux deux réunions du groupe spécial.

Experts : en cas de questions à caractère scientifique ou technique, le


groupe spécial désigne ou consulte des experts chargés d’établir un rapport
consultatif.

Avant projet de rapport : le groupe spécial remet aux parties les


sections descriptives de son projet en leur donnant un délai de deux
semaines pour la présentation de leurs observations.

Rapport intérimaire : le groupe spécial soumet un rapport intérimaire


comprenant les constatations et conclusions aux deux parties, ces dernières
disposent d’un délai d’une semaine pour la demande d’un réexamen.

Réexamen : cette phase ne dépassant pas deux semaines dans lesquelles


le groupe spécial peut tenir d’autres réunions avec les parties.

Rapport final : le rapport est transmis après un délai de trois semaines


aux parties ainsi qu’aux membres de l’OMC. En cas de la conclusion d’une
mesure commerciale incriminée, contraire à un accord de l’OMC ou à une
obligation, le groupe spécial recommande la conformité de la mesure avec
le cadre de l’OMC.

Le rapport devient une décision : le rapport devient une décision ou


une recommandation par l’organe de règlements des différends dans les 60
jours suivants.

Les parties peuvent faire appel de la décision, l’appel peut aboutir à la


confirmation, la modification ou l’infirmation des constatations et conclusions
juridiques, la durée de la procédure ne doit pas dépasser 60 jours, l’ORD doit
accepter ou rejeter le rapport de l’organe d’appel dans un délai de 30 jours.

L’affaire étant tranchée : les mesures de conformité doivent être prises


et ceux dans les moindres délais faute d’imposition de sanctions commerciales
limitées par l’ORD.

L’ORD surveille la mise en œuvre des décisions rendues, les affaires en


suspens demeurent d’actualité jusqu'au règlement de la question.

 Cas pratique :

 Plainte des Communautés européennes.

Parties Accord Etape du différend

Plaignant CE Articles 3.1 a), établissement du 21 juillet


3.2, 4.7, Groupe spécial 2003
5 c) et 6.3 a) de
l’Accord Distribution du rapport 7 mars
SMC du Groupe spécial 2005

Distribution du rapport 31 mars


de l’Organe d’appel 2005

Défendeur Coréé Adoption 11 avril


2005

Le 21 octobre 2002, les Communautés européennes ont demandé


l'ouverture de consultations avec la Corée au sujet de certaines mesures
établissant des subventions en faveur de sa construction navale qui, d'après
elles, sont incompatibles avec les obligations de la Corée au titre de l'Accord
SMC.
Ces mesures sont les suivantes:

• Mesure en cause: Diverses mesures de la Corée relatives à


des subventions dont il était allégué qu’elles étaient
accordées à son secteur de la construction navale.
• Branche de production en cause: Le secteur de la
construction navale de la Corée.

RÉSUMÉ DES PRINCIPALES CONSTATATIONS DU GROUPE SPÉCIAL:

Article 3.1 a) et 3.2 de l’Accord SMC (subventions prohibées).

Le Groupe spécial a constaté que certaines «garanties de la KEXIM»


relevant du programme APRG étaient des subventions à l’exportation
prohibées (subventions spécifiques subordonnées aux résultats à
l’exportation) au sens de l’article 3.1 a) et 3.2.

Il a également constaté que certains «prêts de la KEXIM» relevant du


programme PSL étaient des subventions à l’exportation prohibées et a rejeté le
moyen de défense présenté par la Corée au titre du point k) (octroi de crédit à
l’exportation) puisque les PSL (qui étaient des crédits accordés aux
constructeurs navals et non aux acheteurs étrangers) n’étaient pas des crédits
à l’exportation.

Accord SMC, Partie III (subventions pouvant donner lieu à une action):

Subventions (opérations de restructuration de la dette): Le Groupe


spécial a rejeté les allégations des CE selon lesquelles les opérations de
restructuration de la dette des chantiers navals coréens comportaient un
subventionnement, ou selon lesquelles les chantiers navals recevaient des
subventions par le biais d’avantages fiscaux, après avoir constaté:

1) que les Communautés européennes n’avaient pas démontré


l’existence d’un avantage ou d’un subventionnement en rapport avec la
restructuration.

2) qu’elles n’avaient pas démontré que soit la décision de restructurer,


soit les conditions de la restructuration étaient «déraisonnables sur le plan
commercial»;
3) qu’elles n’avaient pas fait valoir que la détermination selon laquelle la
valeur d’exploitation de Daedong dépassait sa valeur de liquidation n’était pas
correcte

4) qu’en ce qui concernait Daewoo, étant donné que les actifs avaient
été répartis à la valeur comptable dans le cadre de la cession, il n’y avait aucun
gain et donc, aucune base pour une exemption fiscale.

Articles 5 c) et 6.3 c) de l’Accord SMC (préjudice grave):

Le Groupe spécial a rejeté l’allégation des CE selon laquelle les


transactions APRG et PSL subventionnées en question avaient causé un
préjudice grave à leurs intérêts,après avoir constaté que ni les éléments de
preuve, ni les arguments ne démontraient que les transactions subventionnées
avaient eu un tel effet cumulé.

Article 4.7 de l’Accord SMC (recommandation)

Le Groupe spécial a recommandé que la Corée retire les subventions


APRG et PSL individuelles dans un délai de 90 jours.
B)- Cas pratique : Contentieux dans le
transport Maritime
 Les intervenants à la transaction commerciale :

Les intervenant à la transaction commerciale :


L’expéditeur : TESSIL S.R.L
Vente Le destinataire : SJS NEGOCE
VIA MORESCA, 15/A
HAY AL BARAKA RUE 21 N°220
31031 CAERANO SAN MARCO
Règlement CASABLANCA MOROCCO
ITALIA

Contentieux entre
le manutentionnaire & Compagnie de transport Maritime: Relation intermédiaire de
CCS CENTRO COORDINAMENTO transport  il agit sous sa
commissionnaire du responsabilité et en son
transport SPEDIZIONI S.R.L
propre nom

manutention Le commissionnaire :
Le manutentionnaire : MSC Location des CS SHIPPING AGENCY
MED SHIPPING COMPANY conteneurs & 187, RESIDENCE SOLEIL, BD
MAROC S.A.R.L. surestaries BORDEAU 20100
CASABLANCA MAROC

 L’expéditeur ou le vendeur : Société TESSIL S.R.L VIA MORESCA, 15/A


31031 CAERANO SAN MARCO ITALIA.

 Le destinataire ou l’acheteur : SJS NEGOCE HAY AL BARAKA RUE 21


N°220 CASABLANCA MOROCCO.

 La relation entre les deux sociétés est une relation commerciale : Vente de
marchandise contre un règlement.
 Le commissionnaire : CS SHIPPING AGENCY 187, RESIDENCE SOLEIL, BD
BORDEAU 20100 CASABLANCA MAROC
 Il entre dans une relation intermédiaire de transport : il agit sous sa
responsabilité et en son propre nom toutes les opérations de transport
fait par son client : SJS NEGOCE.

 Le manutentionnaire : MSC MED SHIPPING COMPANY MAROC S.A.R.L.


 Fait les opérations de la manutention, location des conteneurs et il calcule
les surestaries s’il y’avait un retard de blocage des marchandises dans le
port.

 Compagnie de transport Maritime: CCS CENTRO COORDINAMENTO


SPEDIZIONI S.R.L elle assure le transport principal (Maritime).

 Dans ce cas pratique, le contentieux a été conclus entre le


commissionnaire du transport CS SHIPPING AGENCY puisqu’il assume
toute la responsabilité de son client « SJS NEGOCE » et le
manutentionnaire MSC MED SHIPPING sur les faits ci-dessous :

 Les faits du contentieux :


 Le 11 Novembre 2011, Med Shipping compagnie S.A.R.L. a envoyé une
facture pour les surestaries d’une durée de 154 jours.

N° Conteneur Type Date de Nombre de Total


Restitution jours H.T
TGHU878481 40’ HC 15/11/11 154 101.800,00
6

Montant TVA 20.360,00


20%
Montant TTC 122.160,00

Définition des surestaries :

Les surestaries sont des indemnités que le propriétaire des Marchandises doit


payer au manutentionnaire lorsque le temps de l’entreposage dépasse le
temps de planche prévu dans le contrat entre eux.

 L’acheteur a refusé d’indemnisé le manutentionnaire pour les frais de


surestaries, de ce fait il a jeté les deux conteneurs dans la région de
Bouskoura, et il a laissé l’affaire dans les mains du tribunal.
 Le 16/05/2013, MSC MED SHIPPING a envoyé une autre facture à Cs
Shipping pour Objet de 2 Conteneurs 40’ sont déclarés perdus.

Divers Frais (Valeur des conteneurs, 59 624,16


frais d’avocat, douanes … etc.)
TVA 20 % 11 924,84
Total TTC 71 549,00

 Critère de choix du tribunal :

• Vu que les parties présentes à ce litige :

o Le manutentionnaire : MSC MED SHIPPING COMPANY MAROC


S.A.R.L.

o Le commissionnaire : CS SHIPPING AGENCY CASABLANCA MAROC

è Sont des personnes morales de nationalité Marocaine, Le tribunal compétent


qui a régit cette affaire est le tribunal commercial.

Apres une analyse bien précise de l’état de ce contentieux, et l’intervention des


experts en matière du transport international, les avocats des deux parties ont
décidé de faire une solution sous une médiation et ils ont arrangés à :

è Indemnisation du montant des deux conteneurs, les frais de surestaries et


les frais d’avocat pour l’ouverture du dossier par le commissionnaire du
transport : CS SHIPPING AGENCY de la somme 214.920 DH de la raison :

 Qu’il réagit au nom de son client.

 Il prend toutes les responsabilités dans toutes les phases du


transport sachant que la vente a été effectuée en EX-WORK.

—
 Conclusion :

Le succès des modes alternatifs de règlement dépend; en définitive du


bon vouloir et de la bonne foi des intéressés. Un débiteur récalcitrant, prêt à
tout pour retarder ou esquiver l’exécution de ses obligations, pourrait fort bien
s’accommoder d’une procédure de règlement amiable à laquelle
supplémentaire qui lui permettrait de reculer ses échéances, de dissimuler son
actif et d’organiser son insolvabilité.

Par contre, les entreprises sérieuses ou des individus responsables, ne


pourront manquer de trouver dans les modes alternatifs un procédé satisfaire
leurs intérêts réciproques et préserver leurs relations futures dans un climat de
confiance et de coopération. C’est à ces seules conditions que la diffusion des
ces modes s’avérait utile pour limiter les procédures contentieuses, réduire
l’encombrement des prétoires et assainir le climat des affaires et des relations
sociales.
 Wébographie :
 www.uncitral.org

 www.wto.org

 Bibliographie :

 Conflits de lois en droit maritime de Sergio M. Carbone


édition 2010

 Droit maritime de Pierre Bonassies, Christian Scapel 


édition 2010

Pour le deuxième cas pratique, on a référé au dossier du


contentieux reçu par la société CS SHIPPING AGENCY au nom de son
responsable de transport « Madame Manar » qu’on la remercie
chaleureusement pour sa réception et aussi pour leurs explications.

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